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Full text of "Mémoires"

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University  of  Ottawa 


http://www.archive.org/details/mmoires02inst 


fô 


MÉMOIRES 


L'INSTITUT   ÉGYPTIEN 


tom:e  II 


.f*^ 


?     V    -._,    X 


»ll»lill       Tf  ^  tlmt.i-illt  HiiUllAtrKRM 


MÉMOIRES 


PRESENTES   ET  LUS  A 


L^INSTITUT  ÉGYPTIEN 


PUBLIÉS  SOUS  LES  AUSPICES 


S.  A.  MEHEMET  THEWFIK  PACHA 


KIIKDIVE  DEGYI'TK 


T  O  M  K    II 


LE  CAIRE 

188!) 


LES  PEEMIÈEES  LIGNES 


MÉMOIRES  DE  SINOUHIT 

RESTITUÉES  D'APRÈS  L'OSTRACON  27419  DU 
MUSÉE  DE  BOULAQ 


GASTON  MASPERO. 


Les  Mémoires  de  Sinouhit  sont  incomplets  dans  le  Papyrus  de 
Berlin  n°  i  qui  nous  les  a  conservés  :  plusieurs  tours  du  rouleau 
ont  été  détruits  par  la  maladresse  du  fellah  qui  l'avait  découvert,  et 
aucun  indice  ne  nous  permettait  jusqu'à  ce  jour,  ni  de  déterminer 
l'étendue  de  la  partie  manquante,  ni  de  rétablir  même  par  conjec- 
ture le  début  du  récit.  Un  hasard  inespéré  m'en  a  fait  retrouver 
les  premières  lignes  sur  un  Ostracon,  ramassé  le  6  février  1886, 
dans  la  tombe  de  Sennotmou,  à  Qournét-Mourraï.  C'est  une  pièce 
de  calcaire,  brisée  en  deux  morceaux,  longue  d'un  mètre,  haute 
de  vingt  centimètres  en  moyenne,  couverte  d'assez  gros  caractères 
hiératiques  ponctués  à  l'encre  rouge  et  divisés  en  ])aragraphes  par 
le  signe  '■'— s>,  comme  la  plupart  des  manuscrits  de  l'époque  des 
Ramessides.  Au  dos,  deux  lignes  malheureusement  presque  illi- 
sibles nous  donnent  un  nom  de  scribe  que  je  ne  puis  déchitfrer, 
probablement  le  nom  du  personnage  qui  écrivit  notre  texte.  La 

MliMOIRES,  T.  n.  1 


casDure  n'est  pas  ri-ccntc  :  k-  ralcaiiv  avait  rté  brisé  au  moniout 
de  la  niitic  au  tombeau,  coimiie  ln-aucoui»  des  objets  de  parure  ou 
de  uiéiiajfe  qu'on  déposait  près  de  la  momie.  L'Ej^ypticn  s'attendait 
à  jouir  dans  l'autre  monde  des  mêmes  distractions  iiu'il  s'était  pro- 
c-urée«  ii-i  bas.  Il  jouait  aux  liâmes,  à  la  ))aunie.  et  on  rencontre 
de»  damier»  et  des  balles  dans  les  liypojîées  :  les  nombreu.x  ostraca 
couvert»  de  textes  littéraires  qu'on  en  a  retirés,  montrent  que  les 
mort»  rerliercliaient  parfois  des  plaisirs  d'ordre  plus  relevé.  Je  ne 
sais  al  Sennotnioii  était  ^rand  liseur  de  romans  en  .son  vivant,  mais 
c'eut  nn  vrai  ntman  qu'on  lui  avait  donné,  et  I'umc  iKs  plu.s  y-oiitées 
parmi  le«a'uvres  classiques  de  la  littérature  é;:vpticnnc.  Kn  brisant 
la  pierre  sur  la(|uelle  les  Mémoires  de  Sinouliit  étaient  traii.scrits. 
on  la  tuait,  et  son  double  passait  dans  l'autre  monde,  où  le  double 
<lu  mort  s'en  délectait  qinind  il  était  en  bumeur  de  lire.  Cette  exé- 
ruticMi  ne  s'est  piis accomplie  sans  donima<;c  pour  le  texte  :(|ueb|ues 
éclats  de  pierre  ont  ilisparu  et  emporté  des  fraj^ments  de  mots  avec 
eux.  I>a  plupart  tle  ces  |tctites  bicinies  peuvent  se  combler  .sans  peine. 
La  date  du  manuscrit  de  Herlin  est  incertaine.  On  l'attribue  i\ 
un  mribe  ilc  la  Ml  dynastie.'  ce  (pii  est  iniproliable  à  première  vue  : 
je  ne  Hcrais  pas  étonné  pourtant  qu'on  fut  porté  à  en  placer  la  copie 
quelque  part  entre  la  XIIT  dynastie  et  la  Wiir.  L'ostracou  n'a  au- 
cune prétention  îi  si  liante  antiquité;  il  ne  remonte  qu'à  la  w  dy- 
iiAMlie:  le  style  de  l'écriture  indique  cette  époque,  et  d'ailleurs  un 
dcn  |H'rwMUia);es  enterrés  dans  le  tombeau  de  Sennotnioii.  le  domes- 
tique de  la  nécrop«de.  Ktiaboklinou.  vivait  nous  le  ïî-'^mv  de  Kam- 
•«•N  IV.  On  rectinnait  lU*  prime  aliord  que  notre  texte,  à  l'cxi-mple 
de  tous  les  ouvrat^es  destinés  à  rusap*  des  morts,  n'a  pas  été  copié 
•ve«'  toute  l'attention  ilésiraldc  :  je  commencerai  donc  par  le  trans- 
rrirc  tel  quel  en  liiéro^;!)  pbcs.  situf  à  le  corriger  plus  tard,  d'après 

r<>|ilui<iti  da  OnaM*,  Lt*  ■i.i»r4  >lr    llrrUn,  I11-8*,    iH03,    <|lli, 

xoiurul   le»  liim.M-.  ni»   i|.    rr  lyiM». 


—  3  — 

le  sens  général  ài\  morceau  pour  les  premières  phrases,  par  la 
comparaison  avec  le  texte  du  manuscrit  de  Berlin  à  partir  du  mi- 
lieu de  la  quatrième  ligne. 


X3C     O     3=3:  t— t— II» 

\N      !, D  V,        1  Q     ©  I 


(3      W 


^^'^       "^ 


flil^^/MiiPk^ïirr:]^! 


\ 


1\    i    m^    ^ 


i«3n©. 


"Dli^-- 


T^^w^ïln    \^m^  Il  o  vv.^- 


I        c=^^« 

(2 
I    I    I 


4   — 


^  ":D¥±^r"¥r.î-r 


'    '    '    •    (2^ 


—  5  — 


I       o       I 


,f' 


If. 


'^ 


I    I    I 


■^  I  ffi  ^-'^   ®  iL-^i, 


*      I     A 


f^^^^ 


l^ JUJV    Q 


f^/^y^         o      o 


f?  •n<i3=<rF^^^§x     en  ©  o«      , -=2>- ^  [-77-,  f,    '^^  a   ^  n  r  o 


s«û    ae. 


L?; 


k^P.^! 


jUXlM^ 


i 


I  I  I* 


!  /llb.  D 


l»i 


\^  à* 


Tel  est  le  texte  du  nioiiument  conservé  au  Musée  de  IJoulaci. 


—  6  — 

l'our  montrer  quil  est  iilcntique  en  substanee  à  relui  du  Papyrus 
«le  Herlin  n  l.  il  nie  suffira  de  doniior  la  transcription  dos  }>orti«>ns 
corTe*i>onilantes  de  ee  manuscrit  : 


I  I  I    I    ;-. 


—   7 


Q  20     o    fo     I 


^: 


a  ^ 


'k" 


"^'^  -25  e^ia  -Et?^ 

'   AAAAW        I  Q         I        I        I 


■è 


© 


manuscrits  sont  sans  importance  :         pour  ^  ©  à  la  ligne  4, 

D'autres  rendent  le  texte  incorrect  et  partois  inconii)rclieii!sil)le. 

Ainsi,  dans  la  phrase  ^C\'^'^^  ^  I  e  GA  ^^^_  (1^^ 


I   Uc. 


(1.  4),  la  présence  du  pronom  ^  derrière  l'auxiliaire  (|  ^  est  incx- 
pliquable;  le  papyrus  donne  la  vraie  leçon  ^^  ^  ^^^il)''"^ 
(j^'^I^^.Un  peu  plus  loin,  je  rencontre  ^P'^Y  P*^^"' 


X    I 

pui 

o      I 


S^^     A     l'«"^"- 


puis,  à  la  ligne  5,^  ^^Ç^-^^J^ 

pour^^JJ^J^j' 


.<S>-     o 
oT,    C-Z2 


—  8  — 


""-^vJ?»  ><=  ^^v^f-  cn'^  cJ^  r»  [T^.  La  plupart  (le  ces  va- 
riante»  proviennent  de  mauvaises  lectures  :  le  soribe  i[ui  a  transcrit 
l'exemplaire  d'après  lequel  notie  texte  a  été  publié  ne  savait  pas 
lire  avec  certitude  l'ancien  hiérati(|Ue.  La  preuve  de  cette  asser- 
tion  nous  eist  fournie  par  le  passa<re  ou  Ion  a  ■]   1     ,   iP'^^ 

niM)Ur  ^^=^^^0  ^  *|      1  "  .  Sans  parler  de  la  variante 
^  I      ,     '  <:::=>  Uz     i    i    i  I  I d  C-D ' 

fl'*^r|'  .  ou  pl"*"' ïl^J^'O  ,'•  l"""'nfAD'  ''"'  ^'^'"^  pn>l»al>le- 
m'eiit  (l'une  confusion  entre  l'îiieratiiiue  J^  et  ililératii|He  ^,on  voit 
ijuc  le  >rrou|K-  Ç\  tient  la  place  du  {jronjK'  ^'  (ju'exijîe  le  sens.  Le 
nijfin-  liiératii|Uc  pour  ®  est  lY|(|ui.  rapidi-nicnt  tracé  avec  un  jani- 
l»a^e  plu»  luii^j  (juc  l'autre  Itji  ressemble  beaucoup  au  sijjiic  liié- 
niti(|ue  (2]  de  hi  plume  M  :  de  1j\  vient  ccrtaineuient  la  lei;on  Iji.  Tn 
ai:"-  ■  ■]>]>•  d'une  ent'-  ■  ■!:  nnalo^ue  apjtarait  à  la  li;rne  S  dans 
■'.  --âj  |H>ur  Le  uiaiiuscrit  lU'  Merlin  porte  : 

A,  où  In  parenté  du  premier  «ijfiie  ^  avec  le  ^  de  1'*  ►stracoii  est 
évidente.  Je  peniMr  (jue  le  livre.  Mur  lc(|Uel  a  été  copié  notre  texte, 
devait  renfermer  une  forme  cursive  du  ;rroupc  liiérati(|ue.  laquelle. 
mal  conipriHc  par  le  xcribe.  sera  devenue  aisénient  JiîiT.  Ailleurs, 

de»  motM  ont  été  ouiin  :   ^    H®^*^^^-» '''  *'■'  ï'""'     "^  (^^ 

\ '■''-'■.  et  la  pliranc  a  été  modifiée  en  eonH»'M|Uen('C  :  ^"lâû  ^ 

)  H  tant  de  faulei»  (;ri»MMi(-reH  dan»  Ich  parties  (nu-  noiih  pouv(MiH 
•  niiin'ili-r  |uir  le  papyruH,  nous  dcvoiiH  noUH  altendrc  à  en  rencou- 
ircr  «di  le  manUMcrit  de  Merlin  nous  fait  défaut.  Il  est  il  peu  ^in^-H 
ciTtain  que  In  plira^e  du  début  '■  ,^^f  JP^^'j^^^'^^  jP^^^ 


9  — 


I  ©  n  I  est  très 


incorrecte.  Le  scribe  lui-même  l'avait  remarqué,  et  il  a  écrit  à  l'encre 
rouge,  au-dessus  du  mot  "«^^zit*,  le  mot  qP  .  ^  ^W  e"  est  une 
jj-lose.  Je  crois  que  la  lecture  ^^  ..^ — d  ^sil  est  une  faute  pour    d 

^o.,  mais  je  ne  vois  pas  à  quelle  leçon  répond  l'ensemble  de 
signes  qui  forme  le  groupe  -^  "^^^  '="-''  ^  "loins  que  ce  ne  soit 
fi  ^  "^  ^  cr^,  pfvi'  mauvaise  transcription  des  caractères  hiéra- 
tiques (lu  manuscrit  original.  Le  texte  et  l'interprétation  de  la  pre- 
mière ligne  seront  donc  en  partie  conjecturales  : 


•    D 


.^¥1,  ^  •'" 


=]' 


'ft..ial 


flCir 


Les  titres  de  Sinouliit  sont  en  partie  empruntés  à  la  phra- 
séologie ordinaire  de  l'égyptien,  en  partie  appropriés  à  la  situation 
particulière  du  héros.  Ainsi  après  s'être  qualifié  de  Prince  héré- 
ditaire, serviteur  de  son  maître,  servant  du  roi,  il  se  déclare  : 
«Souverain  Q  ^IQÛfâ^'f'iP  ^^^  [V'^y^  ^^^A  Sittiou.»  Les  der- 
niers membres  de  la  phrase  indi(iucnt  le  rang  !si)écial  ((u'il  tenait 
à  la  cour  du  Pharaon  :  «Le  favori  de  la  royale  ci)ouse  vivante 

«OusiRTESEN,  le  commensal  du  fils  royal  Amenemhait »  Le 

récit  proprement  dit  ne  commence  qu'à  la  deuxième  ligne. 

MÉMOIRES,  T.  ir.  - 


—   10   — 

L'an  xxx.  le  hciund  muiN  de  Suait,  li-  7.  Ir  dieu  outra  en  stui 
doiililc  lii>ri/i)ii.  If  roi  Siinii-HllKl  iininta  au  eicK  et,  iiuaiid  il  s'y 
unit  au  «ii.H(|ue  «nlaire,  les  dieux  se  réj»»uireut  à  ce  faire  :  à  l'inté- 
rieur du  palais,  ce  n'était  <|u'aftii;rés,  eiuleuillés',  lesCînindes  Portes 
furent  scellées,  les  cuurtisaMs  restèrent  accroupis  en  si<j;ue  de  deuil. 
le»  lioninies  furent  sjiisis  de  douleur-  et  silencieux. 

Orna  Majesté  v.  »,  f.  avait  dépcclié  une  armée  au  pays  des  Ti- 


1     II  1". ii>it   «(11'  .iiiii-   ni  |iiii   I  <'>ii;iiiiii  rrhliriiii'   iiin'  criciir  «le 

r<f|il>U-  et  iiiiil  f«u«   llr.  ^    "»*  ilrr  eniliuil,  ou  plutôt    /■ 1  \  '      c^SsHa 

»^  ;.'i'>ii|M' Il  iiiK' riiruic  hit'riitii|iH' .^S^,   /::^r  <|iii.  Irnci-o 

ni|>»'.  .niH-  ^,  f^^j^,  'II'   iiirini'   la  iiiuiii  ^,  <-SJ,  ne  rup- 

lirwiir  Marx  (lu  imilinii  ^,  mirlnul  ni  I'm|m'X  ml  iiiiil  iiiiir<|itt-  on  pilKiiù  cuuiuif  coin 
uii\r  Miavml,  |wur  rciulrc  (Miuililc  une  triiiii>rri|ilioii  i-*^-)  nu  lieu  do  <— ^J.  l'.nllu 
II'  <l«-frniiiiuilir  llr  l'buaiinc  vu  ilcull  wfx   (,ii  ilc  l'Iioinuic  niloniiit    ri7>  *''  rniiii'iitt  ru 


niloniiit  ^.  w 

iriiiimo  /^*^.■'AJout. 


•  -'  I"  <U<li'nii]iiatir<U' riiouumi  nlTiilimt' /^  Y  Ajoutiuiii  i|U(<  If 

'  ml  i!«  rari'  uerurrcurr,  Iv  wrllH'  n  pu  fort  Mi'u  iip  pn»  y 

'<■  <li-  M  tniniirripllou,  U'  loul  iiiioiilliiil  ilonr  :  •  IMUR 

lli'  mt  nie  lie*  «nilKi-*  <li'  l'ii'Ur  l't  ili'ii  ifiu  e»  ilrNtV.  • 

'     If  rMppnirlif  ilf    X-     \  j^.  ^'  ""/•''?'""•  •ni'i'', 

•  rflli-  ipif  iiiiun  founilMOUt  fil  (rniivnU  Ifn  fin 


—  11 


<e=i 


(£  A 


I    I    I  I  I    I    M 


MIHOU;  SOU  fils  aîné  Ousietesen  v.  s.  f.  en  était  le  chef,  violemment 
il  alla,  il  enleva  des  prisonniers  vivants  parmi  les  Timihou  ainsi 
qne  tous  leurs  bestiaux  innombrables.  Les  Amis  du  Sérail,  v.  s.  f., 
mandèrent  des  gens  à  la  région  d'Occident,  pour  informer  le  nou- 
veau roi  de  la  régence'  qui  leur  était  survenue  dans  le  Palais  v.  s.  f. 
Les  messagers  le  trouvèrent  et  l'atteignirent  à  la  nuit  :  la  course 
même  n'étant  assez  rapide,  l'épervier  s'envola  avec  ses  serviteurs, 

1.  Litt.  :  «De  leurs  rigles,  de  leur  adminisli-nlimi  survenue  dans  le  palais.»  Le  roi 

mort,  le  prince  héritier  absent,  les  Amis  dn  Sérail  1  T  ^  m  ^     ""g    ¥ -j-j^  ' 

avaient  dû  prendre  la  rég'ence. 

2.  La  phrase  renferme  un  verbe  nouveau  pour  moi  sous  cette  forme,     *    ^^-^ "> 

ç^ûjA.  t.  m.  çoA,  ç&'iVai,  m.  volai-e,  a/tire,  projldsci.  Le  prince,  comparé  selon  l'usage 
à  l'épervier,  s'envole,  et  tout  l'artifice  de  la  phrase  consiste  à  opposer  le  mouvement 
plus  lent  de  la  course    1[  au  mouvement  rapide  du  vol  :  «Point  fois  de 

»il  court  beaucoup,  l'épervier  s'envole  avec  ses  compagnons,  pomt  ils  n  informent  son 
»  armée.»  J'ai  cru  pouvoir  me  iicrmettrc  de  substituer  à  ce  mot  à  mot  troj)  peu  infclligible. 


—   12  — 

c 


(2        Ç     I    C=3    A\      I      11   • 


X     I     21    X  A  <i^ — B  w  £îi       c=3 

KaiiH  infoniirr  raniicf  ft,  nimine  tdiis  les  fils  lov.iux  qui  étaient 
dan»  cette  année  étaient  en  mission,  aucun  d'eux  ne  fut  convo- 
qué. Or.  moi.  j'étais  là.  j'entendis  les  |>aroles  qu'il  disait'  |à  ce 
Hujet],  et  je  me  sentis  m'en  aller,  nmn  cuMir  se  fendit,  les  l»ras  me 
tombèrent,  la  peur  du  rni  s'abattit  sur  fous  mes  membres,  je  me 
repliai  hur  nini-inéme'  en  rampant,  pour  <  licrclicr  une  place  où  me 
carlirr.  je  me  jetai  au  milii-u  des  l)iiiss<ins   punr  attendre   qu'ils 

nu  è>|ul«Blrol  <|iil  l'ii  n-iiil  lu  *k\\*  iiiiioii  In  liiniic  im'iia-  :  •  l.a  cnurtt  n'éiani  ;m<  nur: 
rmpijt,  rr|ion  l<r  o'rnvoU.  . 

I.  1^  rrnliiii  de  l'IMniror  ^  n'i-nt  juin  il'aconril  iimt  le 

■loatri,..  1,1  £.•.  1,.  ijI  ilii  iiuirrra  .      ..a  rii'ii  a  «lire;  il  riitcinl  le»  |>nriilr!«  quo 

l«  !•  il  ■  |HMir  r't'iil    iiari-t'  iiii'il   n  Hiirpriii  iiivoliintikiri'iiiciit   iiiic 

(,•><  III'  in>iiili*lilr  M'rrrlc  |M'liilnlit  i|iii'l<|iir   ii  iuiih  i  m  oi, 

ma  |irrtal<'<rt'  lni<liirliiiii,  J'iivalit  iiri*  If*  iiiolx 

.  î  «a  |ini|if<'  fl  Ji'  II'»  «valu  ri'iiitiiii  |iar  ■-'■■■  

'    i|iril  faut  II**  roiu|ir<-n<lrv  au  Uguri'  --9r^>  ■"■ 

Ml'  |ilii«  lipllv  lie  l'OalniK'  ,    A  <'"<''° 

>i Iiii.    l'nliMHlniil  l>i  '  lit  tiiiiii 

Ir*                                                                            ■rn   nihr,   {l'a   lira»  /«(  Inm'^nl,  M'Iiiii  I  fX|ir<<M|iili 

)••■,                                                         '   nr  |tiiiir  rlirrrlior  iiik'  rarliotlr,  on  atlmilaiil  li< 
■  la  latlv. 


—   13  — 


fussent  passés.'  Alors  je  me  dirigeai  vers  le  Sud,  non  dans  le  désir 
d'arriver  au  Palais,  car  j'ignorais  si  la  guerre  avait  éclaté;  et  sans 
même  prononcer  un  souliait  de  vie  après  ce  souverain,  je  tournai 
le  dos  au  Sycomore/''  j'atteignis  Shi-Snoprou,  et  j'y  passai  la  nuit 
sur  le  sol  de  la  campagne.  Je  repartis  au  jour,  et  je  rejoignis  un 


1.  Le  Papyrus  dit  :  f  Pour  me  frayer  un  chemin  où  aller.»  Les  deux  versions 
peuvent  s'expliquer  l'une  et  l'autre  :  toutefois  celle  de  l'Ostracon  me  paraît  préférable. 
Sinouhit  a  intérêt  à  rester  immobile  jusriu'au  moment  où  le  prince  et  sa  suite  seront 
partis,  et  c'est  là  ce  que  dit  l'Ostracon  :  «pour  attendre  le  chemin  qu'ils  vont». 

2.  Le  texte  était  obscur  en  cet  endroit,  même  pour  des  Égyptiens,  car  le  scribe 

de  l'Ostracon  semble  ne  pas  l'avoir  compris.  Il  a  coupé  le  sens  après  ,^> û  A^        fl  cr~3, 

et,  introduisant  une  négation  qui  n'existe  pas  au  papynis,  il  a  obtenu  une  phrase 
_,L^  ,c=^  ,w>Aw   ^     w    A^  N  K  V\    f,    0  ^m  qui  se  traduirait  :  «Je  n  ignorais 

pas  que  la  vie  est  une  bataille,  une  lutte.  ><  Plus  loin,  il  a  remplacé  ^^.=.-  par  y 

et  pour  mieux  éclairer  sa  pensée,  il  a  intercalé  une  glose      Jy  '   «ce 

dieu  bienfaisant»  qui  s'applique  à  la  personne  d'Ousirtesen.  Dans  le  membre  qui  suit, 

la  présence  de       derrière  le  mot  ^^       \  \  provient  sans  doute  d'une  mauvaise 

O  :^-J)  wYY 

interprétation  du  dcterminatif  "V 'V  ,  dont  la  forme  hiératitiue,  telle  que  nous  la  con- 
naissons dans  le  papyrus,  ^,  se  rapproche  assez  do  la  forme  donnée  au  soleil  ^  pour 

pouvoir  être  confondue  par  nn  scribe  distrait.  Enfin,  la  variante  Cil  v\  (Jtj  (j 

achève  de  montrer  que  le  rédacteur  de  l'Ostracon  n'a  rien  entendu  au  texte  qu'il 
transcrivait.  Le  mot-à-mot  s'établit  à  peu  près  comme  il  suit  :  «Jo  fis  chemin  en 
remontant,  point  désirer  (lue  j'atteignisse  le  palais  royal,  car  j'ignorais  se  produir(^ 
guerre,  point  je  dis  vivre  après  cela,  j'allongeai  mes  flancs  au  canton  du  Sycomore.  » 
Je  ne  réjioïKls  jiiis  tdutclïiis  (!(■  l'exactilude  de  cette  interprétation. 


—    14   — 

liommc  ijui  se  tenait  à  rmcc  «lu  clioiiiiii  :  il  me  doruaiula  ineiri,' 
rar  il  ctit  peur  de  moi.  Vers  le  temps-  <lu  si>iiper,  '■  j'approdiai  de 
la  ville  de  Kliri-Aliou.'  et  je  traversai  l'eau  sur  uii  clialaud  sans 
gouvernail.'  [je  «juittai  le  pays]  d'Oecident  et  je  passai  sur  le  terri- 
toire oriental  «riaoukou.'  au  domaine  de  la  dresse  llirit,  niaitrcssc 

roctrnron  n'«  pa«  compris  I»  phrase  :  lo  voiiiinngo  île  lu  lnoiiiimi 
I   j  J  o  i»  i*  '  lui  a  inspiré   la  nmlencoiitreuse  idée  ilo  reuiplacor 

le  vfffic  r«rc   ^1  1   pmr  le  mot  d'uiuigc  courant  |  G,  cotte  siilmtiliition  a  eii- 

IrmlDc  la  fhiito  i|i-»  iironoiiui  »ujet   et   réffimc  et   lui   a  «lonnô  mie  version  fautive  : 

<=»  f  O 
•  Je  rrjoiii'nbi  un  honime  qui  se  tenait  à  l'orée  ilu  chemin,  fn  In  âauon      o    j     ,  et 

Il  rat  peur.» 

■t    I  ri.t,-......    .  I..  i,r...i,i     *•*     ^i     j  ce  (|iii  est  ailmis.iilile  (çraniHiaticalement 

ri  1  ■  

•'       i^U'^^P^  .  ffr-  -U^.»!   ««V,    loirée;  ilMiti  iIh  juin: 

i  ''irc  Ahou  (lu  iii^fne  Q^,  efr.  X»it*thri/i,  18H6,  p.  00,  n*  xxxviii  et 

imi.'.,  !•    ■    I,    .  iviii. 

i.  Ix-  wribr  do  l'ftatraron  n'avait  pa*  tiien  rouipris  cette  phrase  comme  le  prouve 

la  »ariaiit«<  '  !"tir  CY\  '"\^    ';  'le  plus  une  partie  des  signes 

({■t  maiMiuPOl  lia  iiiani|Uenl  ^Kalenienl  dans  lOnlracon,  cl  je  ne  sai*  Imp 

r««.i  I  mol  ipii  pn'-D'ileiit  •'"^v   U         ,  Je  suis  (xirlé  à  croire 

')■>■  '  ivoir  l'hi-miné  Juniiu'alont  sur  In  paille  du  |iays  <|ul 

iiihcr  déMirniais  sur  la  futrlie  ipii  est  ik  l'Orient. 

nous  fait  défaut   et  celui  de  l'OsIraciui  est  In- 

•  Il  lu-  «iir  la  partie  orientale  du  pays  d'Inonkou  [1^ 

"Il  MU  dans  l«  domaine  il'Iliril,  la  dame  de  la  Moiii»«(nn 

Hiimgr.' 


15 


Q         i 
I    [ÏÏÏÏTII     U      I  [^£^ 


I  <e=î 


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I  •  D  a-  X  1 


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«  Il 


"¥%^:^^]\ll'ï\ 


;i. 


de  la  Montagne  Rouge,  puis  je  fis  route  à  pied  droit  vers  le  Nord,  et 
je  joignis  les  murs  du  prince,  ^  qu'il  a  construits"  pour  repousser  les 
Sittiou  et  pour  écraser  les  Nemiou-Shâou;  je  me  tins  courbé  dans 
les  herbes  de  peur  d'être  vu  ^  par  la  garde  relevée  chaque  jour, 'qui 
veille  sur  le  sommet  de  la  forteresse.  Je  me  mis  en  route  à  la  nuit; 
et  k  l'aube  j'atteignis  Pouteni  et  me  dirigeai  vers  l'Ouadi  de  Qim- 

1.  Le  texte  de  l'Ostracon  est  probnljleuient  fautif:  le  seribe  aura  mal  lu  le  groupe 
hiératique  11  et  y  aura  vu  une  forme  de  ^.  Ou  pourrait  cependant  admettre  qu'il 
considérait  Siuouliit  comme  un  frère  d'Ousirtesen,  auquel  cas,  la  version  :  r  les  murs 
de  mon  pire  que  j'ai  faits  pour  repousser  les  Sittiou  v  serait  légitime. 

2.  Ce  membre  de  phrase  manque  au  papyrus  de  Berlin;  c'est  probablement  une 
addition  maladroite  du  scribe  de  l'Ostracon.  On  voit  bien  en  effet  comment  des  murs 
peuvent  repousser  les  Sittiou;  on  ne  voit  pas  comment  ils  peuvent  fouler  aux  pieds 

des  ban)arcs. 
izi  c2i  \ n  ^       A  ..71      -«n 

3.  Le  papyrus  de  Ikriiu  a  là  une  forme  indéterminée  'Tx  ^5'QA.«=^  \\  ^^\ 
^^  Qntk  itf  que  .j'avais  traduite  :  «Je  me  tins  courbe  dans  les  herbes  par 
crainte,  vojant  la  garde  sur  le  sommet  de  la  forteresse.»  La  leçon  de  l'Ostracon,  (crai- 
gnant voir  moi  les  veilleurs^  me  paraît  être  plus  claire  et  je  l'ai  introduite  dans  le  texte. 

■i.  La  garde  4^\^  V  ''"  «"'^  J"'"'-  marque,  ainsi  que  l'indique  l'analogie 

des  titres  ||^^  V^'^'â'  I^T^^^'  '"  ^'"''"'  ''"'""  ''^'^"^' 
jour  en  jour. 


—  16  — 

uiri.  Alors  la  soif  s'abattit  et  s'élaiit;a  sur  moi  :  je  râlai,  mon  go- 
sier >v  coiitratta.'  je  me  disais  déjà  :  «C'est  le  goût  de  la  mort», 
quand  je  relevai  mon  caMir,  je  rassemblai  mes  forces,  j'entendais 
la  voix  lointaine  des  bestiaux,  l'n  .Sittiou  m'aperçut  et  reconnut 

I.  I^Milen»  muls  ""^^  i"^^?  aft  et  •  ùv  y  ^^  •**"*   nouveaux    Imii   vt 
l'autre.  1  T    [SA  |)oumiit  su  rnttni-hï-r  à  la  iiièuio  racim-  <|iio  ^^    j,  ««■se,  noric, 

•<k9(,    ijUrrr,  ntiUtert,  eruetart,    i-iueltre  (Ira   IMiIlH,    riillT.    »Jlinilt   ail   mot  •\^  Yi^'  '' 

nip|M-llc  vnl  In  racine  •'L\  fi  "nlrrt,  l.rûler  de  fiHrt,  Hoif  In  racine  »V\  _'L. 
aniUkUtr;  •  mon  (Coiiicr  l'annihila  >,  se  reascrra,  ho  contracta. 

ï.   La  vi-mion  île  l'Ontracon  ilonnu  :  «Je  ^ofitai   la  mort,  ciln  par  cela  •,  avec 
«ne  re<loiMl«nri>  Jl  "     lo.  I.r  manuHcrit  dont  elle  provient  avnit  «an»  ilonto 

(«Mc    ^1   \A  ,  et   le  acribe,  [tour  rcmlre   la   phrase   intillijfihie,   l'aura  compUtéo 

en  falMllI  de  \   un  verbe  ù  In  première  periuinne  du  pasué  comme  ton»  le» 

vrrbc*  prérMenla  (ft  1   ^  •  '^^  '""  e»pli<|uant    1.  1.  parla  (flo!.e    ^    Mo. 

î    .t'avaU   lu  1^    û  ^  et  Irailiiit  iIout  avec  C'iiAn*»  et  (in.inwix  :  le  texte  |H)rtO 

tirltrninit  ,•  r  .•'S.  <<•  mot,  noiiveau  |M»Hr  moi,  ao  rattache  à  la  """'"'"  (1  tv  Tt,» 
fill,  fm*i-  |.ar  ^,  il  mBr«|ue  un  alTailillMieinent  de  la  voix  priMliiil  par 

'-  ■' ■        ai   donc  :  •  J'i-ntendaiii    la   voix   >jril»  «U   la  voix  laiiUninr  di'a 

alln  d'<-vllrr  une  paraphrane  trop  longue. 
.     ,-,  .rnlun  dn  r<*«trsron  A^  ^^  8  (5  QÎ>  eat  Juntiliée  |iar  le  memlirti 

<l»  |>hrBM>  «nWanl  |'(qI\.  £BK  HA '^^  •'•  ''"nue  <»•«  «eu»  meilleur  ;  Je  l'ai  intro- 
daiie  «laM  la  ipiie. 


—   17  — 


è 


à  ma  tournure'  que  j'étais  d'Egypte.  Voici  qu'il  me  donna  de  l'eau 
et  me  fit  cuire  du  lait.- 

La  suite  du  roman  se  trouve  dans  le  Papyrus  de  Berlin  n"  i.  La 
donnée  en  est  plus  simple  que  je  n'avais  pensé  tout  d'abord.  Le  héros 
est  un  Egyptien  de  distinction,  engagé  dans  une  guerre  contre  les 
Timihou  sous  le  commandement  d'Ousirtesen  i",  pendant  les  der- 
niers temps  du  règne  commun  de  ce  prince  et  de  sou  père  Amenem- 
hâït  1".  Tandis  que  l'armée  revient  de  cette  campagne  chargée  de 
butin,  le  vieux  roi  meurt  et  Ousirtesen  reste  seul  maître  de  l'E- 
gypte. La  nouvelle  lui  en  arrive,  à  la  nuit,  et  sans  l'annoncer  à 
son  armée,  il  part  incontinent  escorté  de  quelques  serviteurs.  Le 
texte  ne  nous  apprend  pas  pourquoi  il  est  pressé  de  rentrer  à 
Memphis,  ni  pourquoi  il  garde  un  secret  rigoureux;  sans  doute  il 
craignait  quelque  compétiteur.  Dans  un  pays  où  tous  les  enfants  hé- 
ritaient, qu'ils  fussent  nés  de  l'épouse  légitime  ou  d'une  concubine, 
et  où  les  femmes  avaient  à  la  couronne  des  droits  égaux  à  ceux 
des  mâles,  les  questions  de  succession  se  compliquaient  souvent  de 
conspirations  et  de  guerres  civiles  :  Ousirtesen  pouvait  redouter 
qu'un  de  ses  nombreux  frères,  cousins,  neveux,  parents  de  tout 
genre,  profitât  de  son  absence  pour  se  proclamer  dans  la  cai)itale. 

f=,  \i\  L  Li^VW  fie  rOstracon  m'a  mis  sur  la  voii'  du  véritaljk' 

sens,  que  je  n'avais  pas  vu  dans  ma  première  traduction.    Jfî^  fcKjciLvar.    i^ 

Q-a     hf\m  (=tDNs  n  -= — D^^vwvA  n /i*  U  -^. — 0 

f=i  K^UU^i  1   s'n"'''*'  l'aspect  extérieur,  la  forme  sensible  d'un  être  ou  d'un 

objet  (Bruosch,  Dkt.  II.  Suppl.,  p.  579 — 581).  La  phrase  se  traduira  donc  mot  jiour 

mot  :  "  Fit  connaître  moi  mon  extérieur  là,  celui  qui  était  pour  l'Eg;ypte.  » 

2.   La  le^on  de  l'Ostracon  :  «i7  me  fU  mire  du  lait»,   me   parait  être   prélV'rablo  à 

celle  du  papyrus  :  «  Je  fin  cuire  du  lait.  » 

MÉUOIREa,T.  II.  3 


—  18  — 

C'était  bien  là  i-e  t|ii"il  craijriiait  sans  doiito,  car.  avant  do  partir, 
il  i»c  jranle  tle  nuiviMiiicr  les  rn/auts  roi/aïur  i[m  ctaiont  eu  missidii 
à  l'année.  Siiiouliit  surpreiul  la  nouvelle,  sans  nous  dire  ('(miuieut 
il  se  tmuvait  en  posture  de  Teuteiulre  à  Tiusu  de  tous,  et,  mis  on 
|M»»se»«ion  par  le  hasard  de  oe  seeret  d'état,  a  pour  pour  sa  vie. 
Nous  ne  sjivons  si  la  loi  é}i:yptienno  décrétait  la  mort  en  pareil 
oaK.  ou  si  le  sort  du  coupable  était  laissé  à  la  discrétion  du  sou- 
veniin,  mais  Sinouliit  croit  n'avoir  plus  de  ressource  (jue  dans  la 
fuite;  comme  il  ne  i>eHt  rejoinilre  les  Timilnui.  dont  il  vient  d'aider 
à  rava^rer  le  territoire,  il  prend  le  parti  de  traverser  l'Ejîypte  en- 
tière de  l'Ouest  à  l'Kst  et  île  se  réfu;i:ier  chez  les  Sittinu. 

Im  cunnaisKJince  de  ces  faits  m'entraîne  à  moditicr  (|iicltiuos 
détailK  dans  la  tradui-tion  que  j'ai  donnée  à  jdusiours  reprises  des 
Mémoires  de  Sinouhit.'  Kn  premier  lieu  je  suis  ol)li{!:é  d'abaisser 
un  |KMi  la  date  que  j'avais  attribuée  au  récit.  Vers  le  milieu  du 
maiiuw-rit  de  Herlin.  Sinouhit  demandant  la  permission  do  rentrer 
CM  K^yplc,  retx'vait  sji  pàce  d'un  souverain  (|ui  s'intitule  :  -  Lllor 
vie  dcK  iiaiHManccH,  le  maître  de»  diadèmes,  vie  des  naissances,  le 
riii  lie  la  Haute  et  de  la  Masse  Kfjfvpto.  Kliopirkcri,  HIs  du  S(deil, 
\iiicininli.'iVt    \i\;iiit  ;'i  t.'iiidiirs  et  à  jamais!»  ^^T|*  y        A»T 

l.K'olf  hc  niipjiliqiic  a  aucun  des  rois  qui  figurent  sur  les  li.stcsot- 
fiii.  1h  II  i«t  foiiin'  de-,  litrcH  et  du  prénom  d'(  tiisirtcson  l"  :  >>^ 
-Y  _  •' )],'   iinxqucls  le  scrilic  a  joint  le 


•  •<#  llrrtin,  n"  /,  (ranirril,  trnilull,  r<iiiiiiii'nl6  pnr  li.  M*ari;iii>  (Coiim 

•  iicr,  |H"4      IMÎDftliiiii  Im  ilflnmiTt  ,l' Arfh^tJnjin  /•/y|V>>tiiip  ri  nMtyrirnii', 

llo  «CI.;  rr|iiii<liill  un   itartii*  avrr   il)-*  rorrcrtiiiim  iliiiiii  Vllùioirr 
,Jm  a,  rOrim,  4*  Mil.,  p.  lut— li>7,  iMi  tout  ilnn*  /.<■<  i\mlti<  i^tf»,- 
.—,   IMt,  p.  tlH— ISI. 
•  I.  pi.   I0«,  I.   17»— IHO. 
,  •„,.'„,*,  pi,  »ii,  177, 


—  19  — 

nom  d'Auieuembâït.  J'avais  pensé  que  la  véuniou  de  ces  deux  élé- 
ments était  un  souvenir  du  règne  commun  d'Amenemhâït  i"  et  d'Ou- 
sirtesen  i"'-/  les  événements  qui  avaient  amené  l'exil  de  Sinouhit 
se  seraient  donc  accomplis  au  début  du  règne  d'Amenemliâït  i"  et 
le  retour  aurait  eu  lieu  vers  la  tin  du  même  règne.  Les  premières 
lignes  du  conte  retrouvées  sur  l'Ostracou  me  forcent  à  changer 
tout  cela.  Sinouhit  quitta  l'Egypte  quelques  jours  après  la  mort 
d'Amenemliâït  l"  :  le  protocole  du  souverain  qui  lui  permit  d'y  re- 
venir est  donc  formé  des  prénoms  d'Ousirtesen  i"  et  d'Amenem- 
hâït II,  et  sa  rentrée  doit  être  reportée  au  règne  commun  de  ces  deux 
princes,  soit  trente  ans  au  moins  après  l'époque  que  j'avais  fixée 
dans  mes  travaux  précédents.  Ajoutons  que  la  date  de  la  mort  d'A- 
menemliâït I"  est  strictement  historique.  D'autres  monuments  nous 
avaient  déjà  appris  que  ce  prince  avait  régné  trente  années  dont 
dix  avec  son  fils  Ousirtesen  l"  :  ^  notre  Ostracon  nous  donne  la 
date  précise,  l'an  xxx,  le  7  du  second  mois  de  Shdit. 

L'itinéraire  suivi  par  Sinouhit  dans  sa  fuite  était  impossible  à 
reconstituer.  On  ne  savait  point  d'où  il  partait,  et  le  nom  nous 
manquait  de  plusieurs  des  stations  qu'il  avait  parcourues;  s'il  était 
aisé  de  rejeter  les  identifications  proposées  par  Beugsch-Facha, 
pour  les  noms  subsistants,'*  il  était  moins  facile  d'en  imaginer  qui 
fussent  sinon  certaines  aii  moins  vraisemblables.  L'Ostracou  deBou- 
laq,  comblant  les  lacunes  du  texte,  apporte  des  éléments  nouveaux  à 
la  question.  Sinouhit  quitte  le  camp  établi  sur  la  frontière  du  pays 
des  Timiliou,  en  d'autres  termes,  part  des  régions  situées  à  l'Occi- 
dent du  Delta,  et,  ce  faisant,  tourne  le  dos  au  canton  du  Sycomore, 
cn"^  ■=i^'^^^    A   \=-2.  PourBKUGSCil,  Nouhit  est  le  nc\tu\oo  des 

Fr  v^  I     I     lOlQ--*^  *■ 

1.  Les   Contes  pupulaircs  de  C  Hijypte  ancienne,  p.  xxi,  iioti'   1. 

2.  Mariette,  Ahydos,  t.  ii,  pi.  '.22;  Louvre  C,  2  et  3. 

3.  Bbugscii,  Dictionnaire  géographique  de  VEgyple,  p.  52 — 55  et  Maspero,  Le»  Conten 
poiinlnire.1 ,  p.    102. 

3» 


—  20  — 

L'optos.  lAtliribis  des  Grecs,  aujourd'hui  l>oiili;i  el-Ass;il.'  Uette 
identiticatioii  tombe  a  priori,  puisque  llaou-uouliit  est  mentionné 
au  début  même  du  voyajre.  et  que  Beulia  est  sur  la  rive  orientale 
tlu  Nil.  J'avais  d'abonl  considéré  le  Canton  du  S'/coniore  cumuie 
une  manière  de  dé«ipier  l'Ej^ypte  entière  :  diverses  considérations 
me  |Mirtent  à  modifier  cette  interprétation.  En  premier  lieu,  la  locu- 
tion se  rencontre  après  le  mot  .,;  ^c-d  <iui  dési":ne  le  Palais 
Hityal.  la  résidence  du  roi,  partant  le  siège  du  {gouvernement,  que 
ce  fût  Tlièbe»  ou  Mcmphis  :  la  phrase  <jc  ne  désirais  j)as  atteindre 
le  |Milais>,  m'a  dnnc  sujrjjéré  l'idée  de  rechercher  si  Xouliit  ne 
|)ourrait  pas  être  une  locution  du  {jenre  de '';;^  p"^^"  *^"  ^■^"i"<'^'f 
depuis  lonjj^tenips  un  (^")crT3,  ou  ^^V^  qui  paraît  avoir  été  d'a- 
Utrd  le  nom  d'un  quartier  de  Memphis,  puis  être  devenu  un  des 
noms  de  .Memphis  même.*  Si  nous  admettons  que  le  „  0  c"^ 
N'iiuhit  de  notre  te.\te  soit  ce  0^^^  Nouhit,  nous  aurons  une 
alluHifin  à  Mcuiphis,  la  jjrande  capitale  de  l'Hjfypte,  celle-là  j)ro- 
bnldement  nii  résiliait  .Vinencmhàït  l"  et  vers  laquelle  (>usirte- 
•*en  r  Ke  dirigeait  en  lii'ite.  La  phrase  de  notre  texte  ([ui  a  donné 
lieu  à  cette  diMcunsinn  Hi^rnifiora  dune  iinn  pas  :  .le  tournai  le 
.«lim  nu  bonrjc  appelé  .Voiiliit,  pour  aller  au  bour;;  appelé  Shi- 
»Snofrou,>  mais,  «je  tournai  le  dos  à  Noiihit-Mcniphis  où  le  ri>i 
•  Hc  rendait,  et  je  me  rendis  au  bour;;  appelé  Slii-SnoiVou.  » 
Clîli^^'X  •'^'''•'''""f''""'  ""•  «■'•uinie  le  vent  Hiati.scH-pACIlA  *^ 
.\'!-Siiiifr<>u  n'est  |ias  connu  (l'aillcurs  :  la  place  qu'il 
I  itinéraire  nous  porte  à  le  «hercher  entre  le  désert  li- 
liy«|ue  cl  la  ville  de  Khui-Aikju  r''^©,  Maltylone  d'l');rypte.  i» 
une  jouniée  de  nnirelie  de  cette  dernicn'  ville,  peut-être  à  proxi- 
miié  de  In  pyramide  d'AI>ouroaHli.  Le  soir  venu,  Sinouliil  s'approche 


21 


[f''é'^|ii^]  '^^  Kliri-xVliou,  se  jette  dans  un  bateau  sans  g-ou- 
vernail  qu'il  trouve  là  par  hasard,  et  n'osant  pas  se  risquer  dans 
une  ville  importante  comme  Kliri-Ahou,  reprend  sa  route  en  pas- 
sant à  l'Orient  du  pays  d'Iaoukou.  Ce  pays  d'Iaoukou,  [1%\%^==* 


mù=o^,l\m^^  m^Ê,  était  inconnu  jusqu'il  présent. 

^^^tS'ft^i  (I^KUGSCii,  Dict.  IL,  p.  i;',2  et  SuppL,  p.  153—154), 
désig'Meles  tailleurs  de  pierre,  et  le  pays  d'Iaoukou  est  ])rol)a1)lcMnont 
le  pays  des  tailleurs  de  pierre,  toute  la  région  de  carrières  (jui  s'é- 
tend de  Tourali  jusqu'au  désert,  le  long  du  Geliel-Almiar,  la  Mon- 
tagne Tvouge        Q    I.  De  là,  Sinouliit  va  à  iiied  ius(|u'aux  uiu- 


ID^^VI 


railler  qui  protégeaient  rÉ{ryi)te  île  ce  eoté,  prohablcuioiit  cntro 
Qaliiiab  et  Sliibiii  el-Kaiiatir.  Elles  ne  formaient  i>oint,  comme  on 
|)ourrait  le  cniire.  un  mur  continu,  allant  dun  puint  tlu  fleuve  à  un 
|K>int  de  la  montagne  :  c'était  des  postes  t'ortitiés  placés  au  débou- 
ché (lc«  <létilé8  «jui  c(»nduisaient  au  désert.  Au-delh,  Sinouliit  ne 
mentionne  plus  (pie  ^wli^^î^  l'outeni  et  r — '^"^.^^^f^^^  Qim-oïr. 
Iji  grande  .stèle  ptolemaï(pic,  déccmverte  à  Tell  el-Maskliouta  par 
M.  Navii.i.k  fournit  quehiues  éléments  pour  déterminer  assez  exac- 
tement la  iMisition  île  Uim-oïri.'  Elle  renferme  un  ncmi  ^^  v^^..v T  v, 
^ —  .,„,..     •  .  2j?=!  ^wii;  I, 

^      •■•"■••■>>.  qui  doit  se  lire  j)robablenicnt  Qimoïr.  et  que  M.  Na- 

VILI.K  a  identifié  non  tsaiiis  raison  avec  la  CJini-oYri  du  l'ajiNrus 
de  Herlin."  l'tolémée  l'iiiladelplie  construisit  en  cet  endroit  lu  ville 
qu'il  nomma  Arsinoé  d'après  sa  sieur  et  qui  devint  un  des  entrepôts 
du  commerce  de  l'Egyiite  avec  la  mer  lùnige.  M.  Xavii.i.i:  place 
(^inioïr  et  par  suite  .\rsinoé  à  l'endroit  appelé  aujoiinlliui  El- 
Magfnr  au  fond  même  de  liinciiii  golfe  de  Sue/..  Cette  idcntitiiation 
conviendrait  fort  bien  à  notre  récit.  Après  avoir  quitté  l'oiitcni,  Si- 
nouliit  he  «erait  enfoncé  dans  le  désert  vers  le  Nord-Est,  et  se  serait 
|H;rdn  au  milieu  des  sables,  en  essayant  d'atteindre  (.Jini-oïr. 
(^unnt  à  l'outeni.  ISlfi'ii.srii-l'ArnA  a  indiipié  pour  cette  station  le 
voiniiiage  de  Helbéïw,  ce  qui  répond  suflisainnicnt  à  la  direction 
gétiérnic  de  l'itinéraire  :  on  ne  se  trompera  pas  beaucoup  en  clier- 
cliaiit  l'cmplucement  dans  la  direction  de  l'ibnuly  Toumilàt. 

Voilà  les  plus  importantcH  des  olmervations  que  l'ctstnicon  m'a 
nuggéréen.  Si  je  voulain  mentionner  toutes  les  modifications  qu'il 
nrublige  il  introduire  à  \\\\\  traduction  première,  je  n'en  finirais 
,«u».  Ainni»  Inl,.'..      ■••' •■?^UïKflûP'^â°^±^^ 

I   J;:/,M,  ami  (A«  IUmU  of  (A«   Kfolmê,  pi.  l)~|0 
>    III   (^ItiMiIrma  :  ji<  rroia  i|ili'    T    iill  r\   cal   llll  lliillltli-t 
dv  ilitrnmnalii  •*r"-   vt  ih'  iUiII  |MM  (In'  |>niti)>tir)'' 


—  23  — 

w  ^n  «Pourquoi  es-tu  arrivé  jusqu'ici?  Qu'y  a-t-il  donc? 

»  Est -ce  que  la  mort  se  serait  produite  au  palais  d'Amenemliâït  T' 
»sans  qu'on  ait  su  ce  qui  s'est  passé  à  cette  occasion?»  Plus  loin, 

il  faut  traduire  :  «Je  lui  parlais  (àAmenemhâït  i*"')  et  je  lui  répon- 
»dais.  [Maintenant]  son  tils  [Ousirtesen  i"]  nous  sauve,  car  entrant 
> au  palais,  il  a  pris  l'héritage  de  son  père.»  Dans  la  première  par- 
tie de  cette  citation  et  dans  ce  qui  précède,  Sinouhit  avait  parlé  de 
la  faveur  dont  il  jouissait  auprès  du  père;  il  passe  à  l'éloge  du  tils 
qui  règne  seul  à  présent.  J'espère  avoir  bientôt  l'occasion  de  re- 
prendre la  publication  longtemps  interrompue  de  mon  mémoire  : 
toutes  ces  corrections  y  trouveront  naturellement  leur  place. 
LouxOR,  le  10  mars  1886. 


PL.  I 


OSTRACON   2741D    DU   MUSEE   DE    BOULAQ. 

(IMoitié  de  droite.) 


PL.  II. 


OSTRACON   27419    DU   MUSÉE   DE   BOULAQ. 

(Moitié  de  gauche.) 


ILLUSTRATION 
DE  LA  FLORE  D'EGYPTE 

TAR 

P.  A8CHERS0N  et  G.  SCHWEINFURTH. 


AVANT-PEOPOS. 

L'Ég-ypte,  ce  beau  pays  dont  les  souvenirs  glorieux  remontent 
aux  époques  les  plus  reculées,  ([ui  a  doté  riiunianité  des  origines 
de  la  science  et  de  l'art,  et  qui  a  même  conservé  dans  ses  grottes 
sépulcrales,  avec  les  documents  écrits  en  pierre  et  en  papyrus,  des 
collections  botaniques,  contemporaines  du  grand  Ramsès,  possède 
néanmoins  peu  de  pul)lications  spéciales  traitant  de  sa  végétation 

actuelle. 

11  y  a  un  siècle  et  un  quart  que  FobskÀl  a  exploré  les  environs 
d'Alexandrie  et  du  Caire  (1761— 17(i2).  Ses  notes  manuscrites  ré- 
unies par  le  savant  ZOEGA  sous  le  titre  de  Flora  œgyptiaco-arabica 
(HavniîXî,  1775)  donnent  le  premier  catalogue  des  plantes  de  la 
Basse  Egypte.  La  relique  précieuse  de  son  herbier,  conservé  dans 
les  collections  du  jardin  botani(tue  de  ('o])eidi:igne,  nous  a  été  con- 
fiée pour  nos  études. 

Quarante  ans  après  l'illustre  Suédois,  pendant  l'expédition  fran- 
çaise commandée  par  Napoléon  Bonaparte,  Dklile  parcourut  le 
Delta,  la  vallée  du  Nil  ius(iu'aux  cataractes  et  une  partie  du  désert 

,  '  4 

MEMOIRES,  T.  IT. 


—  2(J  — 

arahiquc  ilTi'iS — 1801 1.  Bien  qui.'  rcrtaiiiciiicut  ses  lioilioiiïsatuins 
ne  fiisscMit  i»ns  favorisée»  par  k-s  i-ircoii.staiRc.s  i»oliti(iues.  il  a  las- 
i»cni)iK-  la  {rraiule  majoiitc  des  plantes  des  terrains  cultivés  et  une 
|M»rtie  conjiidéraltle  de  celles  du  désert.  Dans  le  sujjerbe  ouvrage 
intitulé  Ihscrii>tiuu  d>  l' K<i;/j>t<.  Delilk.  suivant  le  jdan  de  F<'i;s- 
KÀL.  a  confié  les  résultats  de  ses  observations  à  deux  puldiiations 
consécutives.  .Sous  le  nom  de  Flora-  œgi/ptiacœ  illiustratin  il  a  ttuinii 
une  li'ste  de  toutes  les  plantes  de  TKjr.vpte.  soit  spontanées,  soit 
{çénéralenient  cultivées,  connues  à  cette  cpot|ue.  Les  espèces  nou- 
velle» ou  rare»  y  ont  été  décrites  et  tigurées  niajïistralenient  dans 
la  F/ni;  il'  Ki/ifjitc  »|ui  nialiicurcuscnicnt  resta  inachevée.  Les  deux 
planclic»  que  1  >K1.I1.K  avait  fait  ;rravcr  à  ses  frais  et  qui  représentent 
34  végétaux,  économie  d'espace  qui  contraste  sinjjulicrenient  avec 
la  munifiiencc  vraiment  imjtériale  des  G2  plandies  liotani«ines  de 
la  Jtr.trrijiti'n,  de  1' Kfftfi>ti\  sont  restées  inédites.' 

La  mémorable  épocpie  du  rcfrnc  ilu  ;,nand  Moliannued  Aly  ne 
fut  paM  htérilc  pour  l'exploration  l)otani(|Uc  du  pays.  t'.vil.i.lALU, 
Sikuki:.  MkmiiM'  net  KuitKSitKuo.  I'acih».  Micoci  ni,A(.Ki!m.Hi;i'i'EL, 
AinikU  Ki.uv.HkVK.  SrmMrKisct  KoLschv  entreprennent  dc;.Mands 
voya^i'Aqui  n'étendent  l»ien  loin  au  delà  des  tVonticres  (ri^;;yptc  et 
réuni<MMMit  de  ma(;nifii|neH  odlectionH;  les  plantes  d'K^iVptc  se  pn>- 
pap-nl  larjremenl  dan»  Ici*  licrbicrs  d'Kuropc.  Fin  \l;l  |{i;k  pcntiant 
un  néjour  de  plu>»  de  Ircnt»-  aiiM,  explore  ri'î;iyptc  dans  toutes  les  di- 
rcctioMH  vl  adrcMHr  de  riclie»  envoi»  de  plantcK  d'abord  à  son  niaitre 
ViMAM.  plun  lard  à  hKl.ll.t;  et  au  miihée  liotani(|iie  de  Florence, 
platilcn  qui  ont  été  étudiéen  et  éiiuniérécH  ]iar  \\'i:iili  dans  uiu'  pu- 
liliralioii' trancliée  mallieureUNcmcnt  pai  hi  mort  prémaliirce  ib-  cet 

'■.'  iiiir  n'iliirtioii  |i|iiit(i)(rn' 
|4,,  I   iiiii'  r<'|iriHliic-tliiii  rii  (;''■*»' 

.KlÂInpUmA^IHniH-fr.  failslU.    IMI. 


—  27  — 
éminent  écrivain.  Boissier  visite  l'Ég-ypte  eu  184(3  et  fait  de  belles 
trouvailles  eurichies  par  les  collectious  de  MM.  HussoN  et  Kralik. 
Vers  le  milieu  de  notre  siècle,  les  collections  de  Samaeitani  et  les 
abondantes  récoltes  de  Kotschy  faites  en  1855  complètent  les  tra- 
vaux de  leurs  prédécesseurs;  mais  tous  ces  matériaux  restent  dis- 
persés dans  les  herbiers,  ou  traités  dans  des  publications  spéciales 
peu  connues,  ou  tracés  en  quelques  lignes  éparses  dans  les  ouvrages 
généraux. 

C'était  en  1867  que  nous  avons  tâché,  pour  la  première  fois, 
de  dresser  une  liste  des  plantes  d'Egypte.  Cette  publication'  em- 
brasse un  domaine  dont  l'Egypte  proprement  dite  ne  forme  qu'une 
partie  relativement  accessoire.  Elle  regarde  tout  le  Nord -Est  de 
l'Afrique,  c'est-à-dire  le  bassin  du  Nil  et  la  côte  de  la  Mer  Rouge. 
Quant  à  l'Egypte,  notre  connaissance  personnelle  de  sa  végétation 
à  cette  époque  était  assez  restreinte.  L'un  de  nous  avait  exploré 
le  littoral  érythréeu  entre  Qoseyr  et  Souakin  et  herborisé  aux  en- 
virons du  Caire  et  sur  l'Isthme  de  Suez-,  l'autre,  alors  à  habitudes 
plus  sédentaires,  n'avait  à  sa  disposition  que  la  grande  collection 
d'EHRENBERG  couscrvée  au  musée  de  Berlin,  encore  peu  étudiée. 
Or,  pour  une  grande  partie  des  plantes  du  pays  des  Pharaons, 
notre  liste  était  un  travail  essentiellement  littéraire  ([ui  se  bornait 
à  réunir  des  données  dispersées  çà  et  là. 

Pendant  la  vingtaine  d'années  qui  s'est  écoulée  depuis,  la  con- 
naissance de  la  flore  d'Egypte  a  fait  des  progrès  rapides.  Celui 
de  nous  deux  (jui  stationnait  en  Afrique  a  trouvé  en  Egypte  une 
seconde  patrie.  Pendant  un  séjour  de  onze  ans,  il  a  multiplié  -ses 
courses  qui  embrassent  pres(iue  la  totalité  des  terres  cultivées  et 

1.  AnfziMuny  sammllicher  zur  Zeit  hekmmten  Phanerngnmen-  und  Oefdsskryptogamen- 
Arien  aus  dem  Oesammtyelnete  der  Nil-Liimle,;  in  ScinviciNi  u.cni  ;  neitmg  zur  Flora  Aethio- 
inem.  I.  Berlin.  1867,  p.  2,53-:ilI. 


—  2S  — 

la  plus  graïuK-  imrtie  «les  déserts  qui  rciuatlrout.  L  aiitio  eut  la 
cliaiice  de  s'associer  à  cette  exploration  uiéiuorable  du  désert 
libyque  et  des  Oasis  1 1>ÏT.'> — ls74)  qui.  conduite  i)ar  le  célèltre 
Gekhai:I)  KoHI-Ks.  fixa  la  earte  de  les  régions,  inexjdorées  depuis 
C'AILLIAID.  en  taisant  disparaître  le  fantôme  du  fameux  Balu- 
belû-uin.  Peux  ans  plus  tard,  il  retourna  en  Egypte  pour  une  ex- 
pliiratii'ii  supplémentaire  de  la  l'etite  Oasis:  et  enfin,  en  187i).  après 
avoir  étudié  llierbier  de  I>KI.ILK  et  les  autres  matériaux  précieux 
entaWs  au  jardin  lintani<jue  de  Montpellier,  il  faisait  i)asser  en 
re^Tie  le»  plantes  dAlexandrie  et  du  ('aire  sur  place  et  dans  les 
llorli  strri  des  botanistes  y  résidant  alors. 

A  roté  des  nuitériaux  nonilneux  réunis  par  nous  jiersonucUc- 
nient,  nous  avons  eu  à  notre  dis|i<isition  presque  la  totalité  des 
plante^  récoltées  en  Kgypte  jiar  d'antres  Itotanistes  après  notre 
première  puldiialion.  l'armi  ces  derniers,  c'est  surtout  le  nom  de 
M.  A.  Letoukxkix  qui  se  présente  au  premier  rang.  Ce  savant 
distingué  au(|ucl  l'iustitire  naturelle  du  Nord  de  l'Afrique  est  re- 
devable de  tant  de  coni|uétes.  pendant  les  cinq  ans  de  sa  résidence 
en  Kgypte  connue  vice -président  de  la  cour  d'ajjpel  d'Alexan- 
drie, a  exploré  a  fond  la  banlieue  île  la  vilU-  du  grand  Alexandre. 
U  e«'ite  marnntrii|ue.  tout  le  jiclta  et  l'Istlime  de  Suc/,  l'ji  fai.sant 
le  tour  lie»»  cataractes,  son  u'il  si  exercé  lui  fit  découvrir  des  nou- 
veauté» nur  un  rivage  où  les  traces  de  tant  de  ses  devanciers  four- 
niilluiil.  Nuua  avons  profité  aussi  iln  graml  héritier  égvpticii  que 
le  d<M-leur  l'Kt  Nl>  avait  rasHcnildé  pendant  un  séjour  d'un  quart  de 
fkiècle,  den  belles  tronvailIcH  de  .M.M.  Kl.I  N/.IMiKIE,  S!<  klMiKl.'.ll:. 
rKAMKIt,  liAiiltKY,  HKUHKR  Ot  8UERIlONI>T.  Vol.KKSS,  1  )KKI,K1;>  et  d. 

|iouillé  1°  '  dennianuNcrilsde  feu  M.(  i  Mi.l.AiiluiT.  Il  va  sans 

dirrqiti  leiniijii  nii\  pnIdicationM  de  M.  St'HM:ii»Kl;.'  «le 

■>'ith*r.  Atr  On.  Itiâ.  I>ri>t<l<>n,  IHTl 


—  29  — 
feu  M.  HuEST/  de  M.  Klunzinger-  et  an  beau  volume  que  Mme. 
et  M.  Baebey'  ont  publié  il  y  a  quelques  ans. 

Dans  cette  vingtaine  d'années,  le  grand  ouvrage  deM.BoissiER* 
a  été  mené  à  bout  :  il  forme  un  cadre  où  viennent  se  ranger  toutes 
les  publications  consécutives  sur  les  flores  spéciales  de  l'immense 
territoire  traité  dans  cette  œuvre  magistrale.  Nous  avons  donc  cité 
la  Flora  Orimtalis  à  chaque  espèce,  pour  conduire  nos  lecteurs 
à  une  description  classique.  Pour  le  petit  nombre  d'espèces  qui 
ne  se  trouvent  ni  dans  ces  volumes,  ni  dans  les  autres  ouvrages 
généraux,  nous  avons  cité  la  source  originale.  Ce  que  nous  venons 
de  dire  s'applique  surtout  aux  premiers  trois  volumes;  plus  tard, 
il  nous  a  paru  juste  de  communiquer  directement  nos  recberches 
et  nos  trouvailles  à  l'illustre  auteur  genevois. 

Après  des  préparatifs  si  sérieux  et  de  si  longue  haleine,  le 
temps  nous  parait  venu  pour  puljlier  les  résultats  principaux  de 
nos  travaux;  en  réservant  pour  un  avenir  peut-être  prochain  des 
détails  ultérieurs.  Quant  à  la  forme  de  ce  catalogue,  nous  l'avons 
rapproché  autant  que  possible  du  modèle  suivi  par  Forskâl  et 
Delile.  Nous  avons  emprunté  à  ce  dernier  le  titre  de  notre  publi- 
cation. Nous  ressentons  vivement  la  satisfaction  de  voir  paraître 
notre  œuvre  sous  les  auspices  de  la  première  corporation  scientifique 
du  pays  qui  fait  l'objet  de  nos  études. 

Pour  une  publication  qui  se  fait  en  Egypte,  la  nomenclature 
indigène  des  plantes  paraît  indispensable.  C'est  pourquoi  ncus 

1.  LUI  of  Désert -PlanU  coUecied  al  Bamleh,  near  Alcxandria,  EgyiH  from  Sept.  1875 
to  Apr.  me.  Mem.  LUI.  and  Philos.  Society  of  Manchester,  ni.  Séries,  Vol.  vi.  (1878),  p.  151- 
15fi.  List  of  Legumimsœ  ohserved  growinr,  near  the  Egyplian  Sea-Shore,  West  of  Eosetta 
1875—1877.  l.  c.  Vol.  VII,  1880,  p.  53—65. 

2.  Die  Végétation  der  agtjptisch-arabischen  mMe  he.i  Koseir.  Zeitschrift  der  Cres.fUr  l'Jrd- 
kunde  %u  Berlin,  XIII,  (1878),  S.  432-4G2. 

3.  Herhorisalions  au  Levant.  Lausanne,  1882. 

4.  Flora  OrientaUs.  Vol.  i— V.  Genevfc  ot  BasilCiV,   l.S-(i— 1883. 


—  30  — 

ajoutniis  les  noms  aiiihcs  et  ceux  des  diakites  lianiiti(iiK's,  abaily, 
iiiihieiis  et  berbères  (Sîwali),  soit  trouvés  dans  la  littérature,  soit 
«•oljifîés  par  nous  et  par  nos  amis  de  la  bouehe  du  peuple  même. 
Nous  devons  la  révisiitu  de  eette  uomeutlature  aux  lumières  de 
deux  araliistes  les  plus  distingués,  feu  M.  SririA-liEV  et,  surtout, 
M.WKTZ.><TKlN.dnnt  la  bienveillance  pour  nous  éjrale  la  profondeurde 
Min  éruditiiiu.  La  transcription  des  noms  arabes,  botanifiues  connue 
péo^'raphiques.  a  été  réglée  autant  que  possible  d'après  le  modèle 
suivi  dans  le  litcfu-Hnnnt  ijtia'nd  di  1' E;jifiit(:'  Nous  conservons 
seulement  les  accents,  indispensables  pour  la  juste  prononciation, 
et  nous  distinguons  le  J  fkj  et  le  ^  (<i)  à  Tégard  de  l'importance 
étymologique  et  la  grande  ditî'érence  de  prononciation,  même  pour 
l'oreille  d'un  Européen,  (pli  s'(d)serve  dans  toute  l'Egypte;  de  même 
nous  avons  indiqué  la  ilitl'crentc  prononciation  du  _  tpii  se  pro- 
nonce c«»ninie  ^  (ijnj  dans  la  vallée  du  Nil  et  connue  '//' elnz  les 
peuplades  nomades  des  ilé.serts  avojsinant  Iji  Syrie  et  clu/.  les 
habilantH  des  Oasis,  .\iiisi  les  U-ttrcs  ;iralics  sont  triuisi  rites  de  la 
nianièrr  «uiv.infr  • 
I   n.  à 

^   f 

^  tfi 

_   '/(dftUH  la  vallée  du      ^  c/i 

Nil,  prend  un  /'  a-  I  ^  * 

vnnt  #■  et  /;,  dj  (au     ^  <l 

di'.iif   it    jiiiv  Ou-        ie    ' 


I,  f.  '  fapo.str«»|die) 


; 


7 

J 

/ 

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VI 

s 

n 
II 

0) 

3 

f,^ 

II//,   ( 

/•  fan 

com- 

inencement  n 

'') 

^ 

f, 

.V.  <?/• 

?,  ai, 

(f(nu 

«•( 

onme 

inellK 

•m  //) 

^     •  <lrv  <Mlnt*i^rr  ■l<<  rinli^riptir>,  IHMA.  Voir  |i.  iiv     «ti 


—  31  — 


Exemples  de  transcription,    pour  la  plupart  tirés  du  Recense- 
ment,  etc. 


Amboûbali,  0mm  Klienan. 

Eflaliali,  Ibrâliîm,  Hamrâ 

Bassoûs 

Tersah 

Thabet 

Gabàrès,  Guirgneh,  Djirâ- 

nât 

Hafs 

Klierbetali 

Derchaï 

Zat-el-Kôm 

Rozzafah 

Ziftah 

Seriâkoûs 

Choul)rah 


^  Sol 

^  Deif  Allah 
ia  Taroût 
ié  Zarîfah 

s.  'Abasiyeh 

c   Gbazâlali 
o  Farès 
^  Qaflah 
d  Kafr 

J  Leben 

^  Mestaï 
^  Nabârah 

s  Herriyet  Rozwali 

^  Werdân 

,c  Yoûsèf. 


La  connaissance  de  la  flore  d'Egypte  dont  nous  disposons  à 
l'heure  qu'il  est,  nous  permet  de  tracer  la  distribution  géogra- 
phique des  espèces  d'une  manière  plus  détaillée  et  plus  exacte 
que  nos  devanciers.  Voici  les  grandes  coupes  territoriales  dojit 
la  nature  physique  marque  les  ditférences  de  végétation. 

1"  La  région  méditerranéenne  (M.),  comprenant  le  cordon  littoral 
assez  rétréci  dans  la  région  des  bouches  du  Nil  où  il  est  compris 
entre  le  limon  nilotique  du  Delta  et  la  mer;  il  se  dilate  au  con- 
traire vers  l'Ouest,  dans  le  littoral  marmari(jue  et  à  l'Est  où  il  se 
confond,  vers  El-'Arîch,  avec  les  amas  de  dunes  du  désert  isth- 
niique.  Cette  région  se  subdivise  en  une  ])artie  occidentale  ou 
marmarique  (M.  ma.)  et  une  orientale  ou  pélasiacu-tanitique  (M.  p.); 
le  point  de  division  se  trouve  au  cap  d'Aljouqîr  où  le  calcaire 


—  o2  — 

U-rtiain-  ilu  littoral  iiianiiari(iiie  et  aloxamlriii  di.sparait  pour  faire 
|ilaee  aux  sables  (jui  lui  sucrèdeut  vers  l'Est.  Les  marais  salants 
ciitonrant  les  <rraii<ls  laes  litturaiix  a])itartieimeiit  aussi  à  rette 
réfrioii. 

2*  La  région  nilntique  (N.)  eonipreuaut  les  terrains  eultivés  ddut 
le  sol  est  fumié  par  le  limon  du  {jrand  fleuve.  Klle  est  subdivisée 
dans  le  IhUa  (N.  d.)  ju8«ju'au  parallèle  du  Caire,  la  valU»>  du  Xil 
Itrvproiunt  dite  ou  le  HifiN.  V.)  du  Caire  jusnuaux  premières  cata- 
ractes, et  le  Fa'/uûiii  (N.  f). 

3*  Les  Oasis  du  désert  libyiiue    0.  . 

4"  La  région  d/^scrtiifiti  (D.i,  subdivisée  en  désert  /iln/i/tti-  (D.  I.), 
ifthmitjtu'  CD.  i.)  des  frontières  orientales  d'E-rypte  jus(|u'au  Waily 
ToumilAt,  arabi€/ue  septentrional  (D.  a.  sept.)  riitie  le  Wady  Tou- 
inilât  «t  la  route  <|ui  conduit  de  (j>eneli  à  <^>oseyr  et  nrahiipn'  nit'ri- 
diniiiii   D.  a.  mer.j  jusqu'à  la  frontière  Sud  de  rE;;ypte. 

.'»•  La  région  érythréenne  {H.),  le  cordon  littoral  de  la  .Mer  Kou^^e. 

I>HiiH  les  euH  où  les  subdivisions  d'une  provime  se  su«eèilent 
dnUH  notre  énumération.  l'alnéviation  provinciale  ne  sera  mise 
qu'une  t*eule  fois,  celles  îles  subdivisions  seront  séparées  par  une 
virjfule.  par  exemple  ponr  N.  d.  N.  f.  N.  v.  :  N.  d.,  f. ,  v. 

Nous  ne  donnerons  point  de  localités  spéciales,  excepté  pour  les 
planteH  dont  l'Iinbitat  est  unique  au  moins  ponr  la  snlidiv  ision.  ou 
d'nilleum  très  rares. 

l'nr  »»uite  de  nos  reelierelies  il  s'est  trouvé  dans  les  herbiers, 
Hurtout  dans  celui  du  jardin  botaniipn-  de  .Montpellier,  un  certain 
nombre  d'espèces  dont  la  provcnani'c  en  Ejfypte  nous  semble  cer- 
taine, luuiH  i|iic  noUM  MieliiouH  en  préciser  la  localité.  Néanmoins 
n<MiN  le*  Hvonn  rejfistréeH  en  laisManf  entrevoir  <|ncb|ncf(iis  nos 
Mip|HmilioiiH  «pinnt  à  la  HubdiviNiim  probable. 

I>niiH  un  pnyM  dé|HMirvu  de  prairies  et  de  t'oréts,  dont  la  moitié 
«le»  nlntionH  vé^étnlci4  appartient  aux  tcrrainn  mltivéH.  cl  où  l'nri- 


—  33  — 
j,nne  de  l' agriculture  comme  de  riiorticulture,  toutes  deux  il  ne  peut 
plus  couservatrices,  se  perd  dans  la  nuit  des  temps  les  plus  recu- 
lés, il  va  sans  dire  que  les  plantes  cultivées  jouent  uu  rôle  plus 
important  qu'autre  part.  C'est  pourquoi  nous  avons  émuuéré  non 
seulement  les  plantes  utiles  des  champs  et  des  jardins,  mais  aussi 
celles  d'ornement,  sauf  les  espèces  qui  ne  sont  pas  cultivées  en 
pleine  terre,  comme  par  exemple  les  camélia,  ananas,  etc.  Multi- 
pliées si  largement  dans  ce  climat  privilégié,  ces  dernières  y  ap- 
pellent l'attention  de  l'observateur  étranger  presque  plus  que  les 
enfants  modestes  et  peu  voyants  de  la  flore  indigène.  Ces  plantes 
soumises  aux  lois  de  l'homme  ne  porteront  point  de  numéro. 

Nous  ne  saurions  finir  qu'en  remplissant  le  devoir  profondé- 
ment senti  de  beaucoup  de  remercîments.  Ces  marques  de  recon- 
naissance s'adressent  en  premier  lieu  au  gouvernement  si  éclairé  et 
si  bienveillant  de  l'Egypte  qui  a  toujours  facilité  nos  recherches 
de  la  manière  la  plus  digne  et  la  plus  obligeante.  Nous  avons  les 
mêmes  obligations  envers  le  ministère  de  l'instruction  publique  de 
Prusse  dont  la  munificence  aime  à  s'étendre  au  loin  lorsqu'il  s'agit 
d'explorations  utiles  au  progrès  de  la  science.  Nous  sommes  péné- 
trés des  sentiments  dus  à  l'obligeance  des  directions  des  musées 
botaniques  de  Berlin,  de  Copenhague  et  de  ]\Iontpellier.  Nous  se- 
rions heureux,  si  nous  réussissions  à  exprimer  nos  actions  de  grâce 
aux  nombreuses  personnes  qui  ont  coopéré  à  notre  œuvre. 

Nous  terminons  ce  préambule  en  exi)rimant  les  vœux  les  plus 
sincères  ])our  la  i)rospérité  et  le  l)ien-ctre  d'un  pays  si  cher  à  notre 
cœur,  et  aiuiuel  nous  avons  dédié  les  meilleures  années  de  notre 
existence. 


MÉMOIRES,  T.  II. 


—  34  — 


EXl'l.K  ATliiN  l>i:s  (  lllFFRES 

dont  les  provinces  phyto-g^ographlques  de  l'Effi/pte  sont  désignées 
dans  rénunu'vation  des  espaces. 


M  L''';ilijii  méditerranéenne 

M  ma.       -  subilivision  occidoiital»'.  iiiiiiinaiituio 
M  p  ^slll»(livisioll  onentîilc.  ^»éIu^iia^•lt-tullititlUe 

H.  Ui'giun  nilotitpie 

N  d  —  HiilHlivi^ioii  ilu  Dolta 

N  V  —  ^lllMli\i.sioIl  lU-  la  valli'e-  ilii  Nil 

N  f  —  hiilMlivi.sioii  ilii  Fayoïnu 

0  /.'<'«/ /mh  d»s  (Jiisia 

0  l!''ijiini  di'sin'tlipu: 

D  I  —  HiilMliviHiuii  (lu  (lértcrt  lili\i|iic 

D.  i  —  htiliilivisiiiii  ilii  lii-Hcrt  ihtliiiiii|ii(- 

0  a  sept.       Miiliilix  iHimi  ilii  (It'm-rt  araliii|iii-  M'iitciitriniial 

0  a. mer.       Hiil»(liviniiiii  du  iti-Hcrt  araliii|ii('  un  ri<lii>ii;i| 

R  Uéijiini  l'riflhrt'fiiin'  on  '/<■  lu  M»  r  /imiifi: 


35  — 


I.  Eanunculaceae. 

1.  Anémone  coronaria  L.  Boiss.  I.  11.  arab.  :  seghhil.  (G.  Roth.) 

M.  ma. 

2.  Adonis  microcarpus  D.  C.  Boiss.  I.  IB.  M.  ma. 

3.  A.  dentatixs  Del.  Boiss.  I.  18.  M.  ma.,  p. 

4.  Ranunculus  Aschersonii  Freyn  Bot.  Centralblatt  (1881), 
Beil.  16,  tab.  I,  fig.  2.  N.  d.,  f.  0.  (Petite  Oasis,  Ascliers.) 

Obs.  Plante  iiaiticulière  à  l'Egypte. 

5.  R.  asiaticus  L.  Boiss.  I.  31.  M-  ma. 

6.  R.  sceleratus  L.  Boiss.  I.  52.  arab.  :  zaghMd.  N.  d.,  f.,v. 

7.  R.  trachycarpus  F.  et  Mey.  Boiss.  I.  55. 

N.  d.  (Alexandrie,  Letourn.) 

8.  R.  Guilelmi  Jordani  Ascliers.   Sitzb.  Natiuf.  Fr.  Berlin, 
1879.  40.  arab.:  zaghlovly  (Schweinf.). 

N.  d.,  f.  0.  (Farâfrah,  Aschers.) 

9.  R.  muricatus  L.  Boiss.  I.  56.  M.  ma.  (Eaiuleh,  Letourn.) 
10.  R.  arvensis  L.  Boiss.  I.  57.  «Egypte^  (Figari  in  herb.  Monspel.  > 
U.Nigella  arvensis  L.   var.   divaricata  (Beaupré)  Boiss. 

Boiss.  I.  66.  M.  ma. 

12.  t  N.  sativa  L.  Boiss.  I.  68.   arab.  :  kihbeh  sôdâ,  kemmoûn 
cmcad.  ''"It-  et  subspont. 

13.  t  Delphinium  Ajacis  L.  Boiss.  1.  79.  arab.  :  ayâkahouh. 

N.  d.  cuit,  et  subs]i(int.  dans  les  jardins. 

1 4.  D.  deserti  Boiss.  lioiss.  I.  83.       D.  i.  (entre  Suez  et  Ghaza,  Bové.) 

OI)s.  Espùct'  particulière  à  cette  localité,  comme  le  u"  16. 

15.  D.  nanuni  D.  C.  lioiss.  I.  87.  M.  ma. 

16.  D.  Bovei  Dcne.  Boiss.  I.  87.       D.  i.  (entre  Suez  et  Ghaza,  Bové.) 


—   :^(^   — 

Berberidaceae. 

Leontice  Leontopetalum  L.  H<nss.  I.  9;».  aral).  :  raqaf. 

<Istbmc  de  Suez>    Fig.  in  lierh.  .Moii-i|Rl. ;  i)rol)ablemcnt  aux  limites 
orientales  du  Delta,  i 

Magnoliaceae. 

Magnolia  grandiflora  L,         «ult.  dans  les  jardins,  ailire  d'.iincniont. 

Anonaceae. 

Anona  SquamOSa  L.  arab.  :  t/t'rhtn/i.  cuit,  pas  eiininiun. 

tilf..  Polyalthia  longifolia  HK.  Hth.  se  trouve  i»arnii  les  arhi-es  eul- 
tivL-M  dans  les  jardins  du  Caire. 

II.  .Mt'iiisiM'iinaceîit'. 

17.  Cocculus  Leaoba  (Dol.)  Guill.,  Perr.  ot  Rich.  iiuiss.  1\  . 
1201.  aral».  li/jakh-el-;/uifljel  (Forsk.j  D.  a.  mer.,  a.  sept. 


III.  .Nviiipliacaccac. 

I**.  Nyraphaoa  Lotus  L.  I{i'i.-,>.  I.  loi.  ;iial>.  :  /inut'ur.  Iiir/i,,ihi- 
t-i-kJéa»zir  (DcMh).  N.  d    f 

1!>.  N.  coorulea  Savifçny.  >>ii.  :  .\.  sieliata  Willd.  IJujss.  1.  lui. 

aral».  :  hii-lniihi.  Ii-h  rlii/niucH  :  ln/itrui'i ,  K's  tti-iifH  (Ich  (loii.\ 

eMpiTOt  :  'arâ'U-fni-uil.  H.  d.,  f.,  0.  (Tetite  Oasis  .Xselieii*.) 

Olm.  Nelambiam  speciosuiu  W,  m-  uhhm-  dans  les  jardins  d'.Mc' 

tmidrii-,  du  ('aire  et  <i  Nmailia. 

\\  .    i'apiiNt  iMrcac. 

20.  Papavor  Hhooa»  L.  Itoin»,  1,  1 1.;,  M.  mu.,  p.  N.  d 

21.  P.  dubium   L.  lUAim.  I.  1 15.  M.  ma.    Kandeh  btoum.t 

22.  P.  Docnisnoi  HochHt.  ot  Stoud.  \\»\hh.  I.  I  l.'i.        D.  a.  sept. 


—  37   — 
Papaver  somniferum  L.  Boiss.  I.  116.  arab.  :  aboun-vôm,  ail- 
leurs cJukh-châkh  (Aschers.)  N.  d.,  v.  cuit. 

23.  P.  hybridum  L.  Boiss.  I.  UT.  arab.  :  aboun-nôm  (Forsk.) 

M.  ma. 

24.  P.  Argemone  L.  Boiss.  I.  118. 

M.  ma.  (Ramleli  et  Mandarah  Letouraeux.  > 

25.  Roemeria  liybrida  (L.)  D.  C.  Boiss.  I.  118.  M.  ma. 

26.  R.  orientalis  Boiss.  I.  118.  arab.  :  riglet-el-ghorâb  (Forsk.j 

M.  ma.  D.  a.  sept. 

27.  Glaucium  corniculatum  (L.)  Curt.  Boiss.  L  119.       M.  ma. 

V.  rumariaceae. 

28.  Hypecoum  aegyptiacum  (Forsk.)  Ascliers.  et  Scliweiuf. 
Syn.  Mnemosilla  aegyptiaca  Forsk.  FI.  Aeg.-Ar.  122.  (1775). 
Hypecoum  imberbe  Sibth.  (1806).  Boiss.  I.  125.        M.  ma.,  p. 

29.  H.  parviflorum  Barbey.  Herbor.  Levant  (1882)  115.  tab.ll. 

Obs.  Espèce  particulière  à  la  région  maritime  pélusiaque.  M.  p. 

30.  H.  pendulum  L.  Boiss.  I.  125.  D.  a.  sept. 

31.  Fumaria  parviflora  Lam.  Boiss.  I.  135.  aral).  :  dialdreg 
(comme  les  espèces  suivantes).  M.  ma.,  p.  N.  d.,  f,  v. 

32.  F.  densiflora  D.  C.  Syn.  :  F.  micrantlia  Lag-.  Boiss.  I.  136. 

M.  ma.  N.  d.,  f.,  v.  0. 

33.  F.  judaica  Boiss.  Boiss.  I.  138.  Syn.  F.  alexandrina  Elirenb.. 
Hammar  Monogr.  43,  tab.  V.  M.  ma.  N.  d. 

VI.  Cruciferae. 

34.  Morettia  philaeana  (Del.)  D.  C.  Boiss.  I.  145.  aral).  :  sa,jiiar 
(Scliweiuf.),  abady  :  tdg/tKfj/ia  (Klunz.j        D.  L,  a.  sept.,  a.  mer. 

35.  t  Matthiola  incana  (L.)  R.  Br.  Boiss.  I.  148.  aral).  :  man- 
thotn%khyly{\>omkheyryr)  N.  d.  cuit,  et  subspont.  dans  les  jardins. 


—  as  _ 

38.  Matthiola  acaulis  (Balb.)  D.  C.  Syii.  :  M.  huniilis  I  >.  C.  Boiss. 
I.  1.'.4.  M.  ma. 

37.  M.    livida    (Del.)   D.   C.    Boiss.  I.   lôG.  arab.  :  chimdu'm 

.*»rliwi-iiif.  t.  ,/nl:<  )/.--i/.  rJiofiijavalis  im^r-mân/i/rfi  (Forsk.) 

M.  p.  D.  I..  a.  sept. 

38.  Farsotia  longisiliqua  Dcne.  J>(>i>s.  1.  1.">T.  D.  a.  mer. 

39.  F.   ramosissLma    Hochst.    Kitiiiii.  liull.   soc.  Ixit.    Vv.    .\I 
'  18G4j  "»7. 

D.  I.,  a.  sept,    tiitri-  Tciiirah  et  li*.l"ii;iii.  I.it.iuiu.  Cf.  Cossoii,  lllnstr. 
FI.  Atlaut.  ô7i,  a.  mer. 
4<i.  F.  ae^n'^ptiaca  Turra.  lioiss.  I.  l.").s.  aral».  :  (/arbâ  (Forsk.), 
haifdl    Kliniib.i.  tiul'kiiiih  lElirenl».),  »//'<^'r?vvr  iCt.  Roth). 

D.  I..  i..  a.  sept.,  a.  mer. 
n.  Arabis  albida  Stov.  I'm'Jns.  1.  17  l. 

in  Tlu•l.!UtU■^  W.-l.li  ria-iii.  14. 

42.  Naslurtium  officinale  R.  Br.  Bui.ss.  I.  17s.  n.  d..  f. 

43.  N.  nilolicum  Boiss.  Bois.s.  1.  17s.  n.  v. 

44.  N.  palustre  (Leyss.)  D.  C.  Boiss.  I.  17:».  N.  il.,  v.  M.  ma. 

45.  N.  coratophyllum  (Desf.)  D.  C.        M.  ma.  Mariout,  l.i  inmii. 
Cheiranthu.s  Clieiri  L.  Boi.ss.  I.  is.'i.  aral».  :  mmiihonr. 

ftilt.  <lnii>^  IfH  amiciis  jariliiiN  «lu  Cairo,  dr  Dniiiii-ltf.  ilr. 
t<i.  V  ConrinRia  orientalis  (L.)  Andrz.  Bois».  I.  Jlo. 

M.  ma.    Kiiiiili-li,  Litoiirii..  |>ri<lml)k'iiK'nt  rirciniiiciit  iiilrotluit. 
17.  t  SiByiiibriitin  Sophin  L.  ItnisH.  I.  'Jl(>. 

M.  ma.    il.uiilcli,  L<'i<iiini..  iirolialilcnicnl  rcniiiiiiriit  iiilr>>ilnil.i 
l".  8.  oryKhnoldeB  Dosf.  Moins.  I.  l'17,  D.  a.  sept. 

4't.  8.  Irio  L.  I!--!-.-.  I.  l'1 7.  M.  ma.  N.  il.,  f.,  v,  D.  a.  sept. 

.'»•'  Malcoltnia  pyKnincn  (Dol.)  Boihh.  Iti-i-s    |    •_••_'•_' 

M.  mn.,  p.  D.  i. 

;     M.   torulOMa    (Dcsl.)    HoiHH.    \ai.    iiniturtiijflicufti   Ituiss. 

UoiiM.  I.  22'».  D.  a.  sept,  «ialâlah.  .S'Iiwcinr  i 

var    tt  éoi  iir/Ki  llniHH.  l'.iijxH    I    "J_v.    M.  ma     Marinui.  I.iiniini. 


—  39  — 

52.  Malcolmia  aegyptiaca  Spr.  Syn.  Hespeiis  ramosissima  Del. 
FI.  Aeg-.  111.  p.  G 7. 11°  581  uec  Desf.  Eremobium  lineare  Bois.s. 
Boiss.  I.  157. 

var.  Uneavis  (Del.)  Coss.  Illustr.  Vl  Atl.  22.  tab.  15.  %.  11. 

M.  p.  D.  I.,  i.,  a.  sept.,  a.  mer. 
var.  diffusa  (Dcne.J  Aschevs.  et  Sclitveinf.  Sj'u.  M.  aegyp- 
tiaca  [5.  aegyptiaca  Coss.  1.  c.  23.  tab.  15.  fig.  IG.  Hesperis 
diffusa  Dciie.  ex  Coss.  1.  c.  N.  f.  D.  I.,  a.  sept. 

53.  Leptaleum  filifoliuni  D.  C.  Boiss  .1.  243.  arab.  :  qeseysali. 

D.  a.  sept.  (Galâlali,  Sehweiuf.) 

54.  Fiebigia  clypeata  (L.)  Boiss.  var.  rostrata  (Schenkj 
Fourn.  Syn.  F.  rostrata  Boiss.  I.  257. 

D.  a.  sept.,  a.  mer.  (Webb.  Fragm.  15.) 

55.  Alyssum  homalocarpum  F.  et  Mey.  Boiss.  I.  285. 

M.  p.  icl-'Aricli,  Figari.)  D.  a.  sept.  (Galâlali,  Sehweiuf.) 
5G.  Koniga  maritima  (L.)  R.  Br.  Boiss.  I.  289. 

M.  ma.  N.  d.,  v.  (au  Caire  subspontaué). 

57.  K.  libyca  (Viv.)  R.  Br.  Boiss.  I.  289.  M.  ma.,  p.  D.  i. 

58.  K.  arabica  Boiss.  Boiss.  I.  290.  M.  ma.,  p. 

59.  Notoceras  bicorne  (Ait.)  Caruel.Syii.N.CaiiarieuseR.  Br. 
Boiss.  I.  314. 

D.  i.?  (isthme  de  Suez,  Figari  Stud.  I.  218  et  iu  herli.  Jloutpel.  coûter 
Welil)  Fragiu.  14.  > 

60.  Anastatica  hierochuntica  L.  Boiss.  L  316.  arab.  :  qehîd, 
keff-maryam  (Delile),  kmnmûdt  (Khuiz.)  D.  I.,  i.,  a.  sept.,  a.  mer. 

61.  Biscutella  apula  L,  var.  deiiressa  (Willd.)  Aschers.  et 
Sc/nreinf.  8yii.  B.  Cohniiiiae  Boiss.  J5.  dcpressa  Boiss.  1.  321. 

M.  ma. 

62.  Capsella  procumbens  (L.)  Fries.  Boiss.  I.  340. 

M.  ma.  N.  d.  (Alexaudric,  depuis  Olivier.) 

63.  t  Lepidiuni  sativum  L.  Boiss.  I.  354.  arab.  :  rcchâd,  les 
graines  (et  très  souvent  la  plante),  liahh-er-rechâd. 

N.  d.,  V.,  f.,  0.  cuit,  et  iinrfaiteineut  natnr.Uise. 


—  40  — 

•i4.  Lepidium  Aucheri  Boiss.  Boiss.  I.  3ô4. 

N.  d.    Tell  cl  kebîr,  Sclnvcinl.  ' 
G5.  L.  Draba  L.  IJoiss.  I.  .iôG.  M.  ma. 

66.  L.  latifolium  L.  Boiss.  I.  35;). 

M.  ma.  N.  d.    anciens  jardins  du  C'aiic,  naturalisé.» 
t;7.  Coronopus  squamatus  (Forsk.)  Aschs.  Syu.  :  Sencbiora 
("orolutpus  l'iiir.  Bniss.  I.  'M3.  arab.  :  linvrdh  (Si-lnvoinf.) 

M.  ma.  N.  d.,  f,  v.  0. 
68.  C.  niloticus  (Del.)   Savi.    S\  ii.  :  Sciiebiera   iiilotica    1».  ( '. 
Biiiss.  I.  ;)•;.'!.  arab.  :  vtchûd  (l)el.),  •;éiiéraleuioiit  havnih. 

N.  d.,  f.,  V.  0.    Dakliel.  .\seliers.    D.  a.  mer.   iidse.vr,  Kiun/..  > 
•il).  Caklle   maritima   Scop.    Boi.ss.  1.  .Wl.").  arab.  :  nrlunl-cl- 
liofir  (_I)elik'i.  /////-'/-//'"///'//.  M.  ma.,  p. 

—  var.  uff/i/jftia  (L.)  AnvlH-rs.  it  Si/iirchi/.  Syu.  (  akile 
maritima  ,->.  iiiti'jrrifolia  Boiss.  1.  .Hi.').     plus  répandu  <|ue  le  type. 
7»».  Roboudia  microcarpa  (Boiss.)  Coss.  111.  Kl.  Atl.  4l!.  Syii. 
Krin-ariii  m.  B<ii>s.  Hojss.  I.  .'.tiii.  arab.:  srl!h/i  (Scliwoiiif.) 

M.  ma.  D.  a.  sept.    (ialAlali,  Seliweinf.t 

71.  Ei'ucaria  aloppica  Gaortn.   var.  Infifolia  i  It,  f'.i   Jio{»s. 

BnihM.  I.  ;}tit;.  M.  ma.    l.'andeli.  l,el<«uni.) 

ï2.  E.  crassifolia  (Forsk.)  Dol.  Boiss.  1.  lUHi.  arab.  :  kvonmh- 

vAMdJiniJi  !  l'orsk.j  0.  I.  il'yniniiiles  de  (îui/.eli  et  Saipiârali.» 

OIm  V*\ttw  imrtiriilièrc  aiudilt-H  joi-nlitéN. 

T.'5.  E.  uncata  Boiss.  Syu.  K.  Tonriicuxii  Coss.   III.  FI.  Atl.   IS 

ail  K.  Arjfiri-ratf  («ay  •  rciiiovfrc  vix  amlco    i.  llussonia  ii. 

B<ii»H.  BoliM.  1.  367.  M  ma  .  p.  D.  i ,  a.  sopt. 

74.  Isatis   microcarpa    Gay.    Itniss.   |.  :\s-j,  jirab.  :  s,,f,i/iu/i. 

S(  liM.iiil.  0  g  jept 

7.''».  Bchtmpora  arabica  liochst.  ot  Stoiid.  BoiMs.  I.  ;{S  J. 

D.  a.  sept.    \Viid\    Aialmli,  l'iKuri,  Weldi  (Va^.'ni  L'ii.; 
'  •'    Moricnndin  Hiiiaica  HoIhh.  ItoisH.  I,  :(Ki;. 

D   a.  »ept.    NVmiIv  AIimM  Marwali  Scliweinl.  > 


—  41  — 

77.  Moricandia  suffruticosa  (Desf.)  Coss.  et  Dur.  var.  nitens 
(Viv.)  Coss.  Bull.  Soc.  bot.  France  XII.  (iSt;;!)  280.  Syii. 
Hesperis  nitens  Viv.  FI.  Lib.  38.  tab.  5.  fig.  3. 

M.  ma.  (Râs-el-Kencâ'is,  Matvouqab,  Letourn.) 

78.  M.  clavata  Boiss.  et  Reut.  Boiss.  I.  387.  D.  I.,  a.  sept. 

79.  Diplotaxis  Harra  (Forsk.)  Boiss.  Boiss.  I.  388.  arab.  : 
harmh.  D.  I.,  i.,  a.  sept. 

80.  D.  erucoides  (L.)  D.  C.  Boiss.  I.  388.  M.  ma.  N.  d. 

81.  D.  acris  (Forsk.)  Boiss.  Boiss.  1. 389.  arab. : yehâg  (Scliweinf.) 
meddâd,  safîry.  D-  a.  sept.,  a.  mer. 

82.  Brassica  nigra  (L.)  Koch  Boiss.  I.  390.  arab.  :  hhardal 
(Delile),  khodar  (Klunz.),  généralement  :  kahar,  lifsan. 

N.  d.,  f.,  V.  0.  D.  a.  sept. 

83.  B.  bracteolata  Fisch.  et  Mey.  Boiss.  I.  391.  N.  v. 

Obs.  Plante  particulière  à  l'Egypte. 
B.  Oleracea  1.  arab.:  /broi<ni6,  kroumh  châmy.  cuit,  dans  les  jardins. 
—  var.  botrytis  L.  arab.  :  qarnabît.  cuit,  dans  les  jardins. 

84.  t  B.  Râpa  L.  Boiss.  I.  391.  arab.  :  lift,  selgam. 

N.  d.,  f.,  V.  0.  cuit,  et  parfaitement  naturalisé. 
B.  Napus  L.  Boiss.  I.  392.  arab.  :  selgam.  cuit. 

85.  B.  Tournefortii  Gouan.  Boiss.  I.  393.  aral).  :  chlrtàm 
(Aschers.)  M-  ma.,  p.  N.  d.,  f.  0. 

86.  t  Sinapis  juncea  L.  Boiss.  I.  :594.  arab.  :  hdjai%  khirdal. 

N.  d.,  f.  cuit,  et  naturalisé  (i)lante  liuiicuse). 

87.  S.  arvensis  L.  Boiss.  I.  394.  arab.  :  qerilleh,  khardal. 

M.  ma.  N.  d.,  v.  0. 

—  var.  tur(jida  (Ltel.)  Asrhs.  et  SrliH-f.  in  Engler  Jalirb. 
1884.  200.  Syn.  S.  Allionii  var.  tnrgida  Boiss.  I.  395. 

M.  ma.  N.  d.,  v.  0. 

—  var.  AllionU  (Jacq.)  Asrhs.  et  Schwf.  1.  c.  Syn.  S.  Allio- 
nii Jacq.  Boiss.  I.  395.  arab.  :  qerilleh  (Schweinf.) 

N.  d.,  f.,  V.  cliamiis  de  lin. 

Cl 

MÉMOIKES,  T.  n. 


—   42   — 

s>    :  Siuapis  alba  L.  Ui-i>s.  1.  ;>'.iô. 

M.  ma.    Aloxiimlric,  Figari,  lYuud,  Lctourn.') 

sy.  -;  Eruca  saliva  Lam.  lîoiss.  I.  :V.n\.  aialt.  :  chUtâm  (G.  Rotli.), 

"nCni    Asrlicrs. '.  //'"V//  (^Kluiiz.V  «réiR-ralcineut  :  guerguh'. 

M.  ma.  N.  d..  f. .  v.  0.  D.  a.  sept.,  a.  mer.  <  ult.  it  parfiiiteincnt  naturaliso. 

"<t.  SaviRnya    parviflora   (Del.)   Webb.  8yn.  S.  acttyptiaca 

11.  ( '.   l?..i».   I.  .'•'.•T.  aiiil).  :  ttchûd  giubebi  (Dclile). 

D.  I..  a.  sept. 

'.•1.  Carrichtera  annua  (L.)  Aschs.  Syii.  ('.  Wllai- J).  C  Uoi>s. 

I.  :v.i7.  M.  ma.  N.  d.  D.  I. 

:••_'   Schouwia  arabica  (Vahl.)  D.  C.  var.  Sr/ihnjuri   Jauh. 

il  s/,ar/i    .Isrhs.rtSr/iirchi/'.)  Syil.  S.  Srliiui|nTi  .1.  l't  Sp. 

Uiii«.s.  I.  ;'.'.is.  anil).  :  mn/uitl  (Scliwi'iuf.  '  D.  I..  a.  mer. 

'JA.  Enarthrocarpus  Isrratus  (Forsk.)  D.  C.   lini.ss.  1.  r.'.m. 

aial».  :  ,<r/,,'i'/-tl-l>iirr  (l)i'Iile),  r/iirtâiii,  rhilti'nu. 

N.  d..  V.  0,  D.  a  mer 
'.tj.  E.  straiiKulatus  Boiss.  I.  •■'>.i".i.  M.  ma. 

;t'>.  E.  ptorocarpus  (Pors.)  D.  C.  Uois.s.  I.  \VV.\.  M.  ma. 

IHi.  ;  Raphanus  sativus  L.  Hoi.s.s.  1.  4(in.  arali.  :  //^Z. 

iiilt.    la  \ari't<    inili-<iic  il  K-s  railis  d'Iùiniiic,  les  (K-niiiTs  assi'z 
rn-i|Ufiiiim'iit'  ft  hiilisiM'iit 

—  vnr.   Itntllriila  />.  f  .  "  "Il  .  l'a->  rarr. 

;t7.  i  R.  IlapluiniHtniin  L.  \'»''\^^.  I.   |i>l. 

M.  ma.    i::iiiil<'li.  l.iiuiini.  n'ci-iiiinciit  iiiti-iiduit.) 
'•s     ;   Uapi.siriiiii  rtitîosuin  (L.)  Boi'KOr.  |{i)isM.  I.  ■U)\. 

M   ma.    iJamltli.  I.iiiiiirii.  rcv.  iiiliodiiil.) 

'.'•'.  DuloHimiH  aoKypluiH  (L.)  D.  C.  MoÎhs.  l.  40 1. 

in  •..lliliii.,   III   iii|>iliii>,  in   -.'iliiiloHi-.  i-c;.'iii|iiN  iiraliinii' TlirlmidiK 
MiliTiiiri*. •    \\<  lili   l'ru;;iii.  \i.  'J\. 

100.  Zilla  myocH'oldos  Forsk.  l{i»i«».  1.  4n.s.  arali.  :  nininim  (Dr- 
\\\v ),  hvumi/é  (KUinz.),  r/mfiirn't-phhniiiiiuioun (G .UiM\.),  jcriu'- 
raliMiH'iil  tiUffi,  tiUt'h.  M  mn  D  I ,  I..  n.  snpt..  n.  mer. 


43   — 


VIL  Capparidaceae. 

101.  Gynandropsis  pentaphylla  (L.)  D.  C.  Syn.  Cleome  peiita- 
phylla  L.Boiss.  1.410.  arab.  :  arâreg  (Delile),  tamaUkah,  aboie 
qarn  (Aschers.)  M.  ma.  N.  d.,  v. 

102.  Cleome  arabica  L.  Boiss.  I.  411.  arab.  :  cheuueret  icûhach 
(Schweinf.),  magnoimoh.  D.  I.,  a.  sept.,  a.  mer. 

103.  C.  brachycarpa  Vahl.  B()is!S.I.412.  arab.  :  berherân  (Klunz.) 

D.  a.  mer. 

104.  C.  trinervia  Fres.  Boiss.  I.  414.  D.  i.,  a.  sept. 

105.  C.  droserifolia  (Forsk.)  Del.  Boiss.  I.  415.  arab.  :  nlt-el- 
bard  fCailliaud),  \ifeyn  (Klunz.)  D.  I.  a.  sept.,  a.  mer. 

106.  C.  chrysanthaDcne.  Boiss.  I.  41  H.  iiViih.:sfeyrat(Ân  (Klunz.), 
sàjirali  (Scliwuiuf.)  D.  I.,  a.  mer. 

107.  Dipterygium  glaucum  Dcne.  Boiss.  I.  417. 

D.  a.  mer.  (au  pied  du  Geltel  Fcrniyeh,  près  de  raucieiine  Bérénice 
Figari,  Schweiiit'.) 

108.  Maerua  crassifolia  Forsk.  Syn.  M.  uiiiflora  Valil.  Boi.ss.  I. 
419.  arab.  :  mor(jaiu  (A-scliers.)  0. 

109.  Capparis  Sodada  R.  Br.  Boiss.  1. 419.  arab.  :  Imithaq  (Li])pi), 
généralement  :  toundoub.  o.  D.  I.,  a.  sept.,  a.  mer. 

Obs.  Les  l)raiiclies  de  cet  arbrissenu  sont  assez,  recherchées  par  les 
Ababdé  pour  la  liibrication  des  tuyaux  de  jnpes  dits  toultoum  (Khiiiz.) 

110.  C.  spinosa  L.  var.  aenuptiu  (Lmh:)  Boiss.  Boi.ss.  I.  420. 
arab.  :  kabdr  (Delile),  bissaf  (Schweinf.),  chok-el-homâr 
(Aschers.)  0.  D.  L,  a.  sept. 
—  var.  nipentfis  (Hihih.)  Jioiss.  Boiss,  1.121.  arab.  :  kobnr 
(Forsk.)  M.  ma. 

111.  C.  galeata  Fres.  Boiss.  I.  421.  arab.  :  lasaf  (pour  el-'asaf?), 
l'C'SoJ.  D.  a.  sept.,  a.  mer. 


—  44    — 

VÎTT.  Kosedaceae. 

112.  Ochradenus  baccatus  Del.  lîciss.  1.   122.  iwah.:  <inin-<li/. 

ijnrth'i.  D.  I..  a.  sept.,  a.  mer. 

li;5.  IReseda  alba  L.  liniss.  I.  42").  M.  ma.  N.  v.  sul.si.niit. 

114.  R.  decursiva  Forsk.  Syii.  M.  pinpininia  Hi.iss.  1.  42."),  iior 

K.  I'>r.  M.  ma.,  p.  D.  i..  a.  sept. 

1  l.'j.  R.  arabica  Boiss.  H<»i^<.s.  I.  42G.  M.  ma.  D.  I..  i..  a.  sept. 

R.  Odorata  L.    l'xiiss.  I.  42S.  cuit,  dans  Us  janlins. 

lin.  R.  kahirina  Mùll.  Arg.  Hoiss.  I.  430. 

D.  I.,  ^Mitre  Alcxaiulrie  et  .Sîwali,   (i.  Kotln,  a.  sept.    Mokatlam 

KhImIiv  . 

<»!(*.  l'Ianle  n-sln-iiite  aux  jinalilés  ritOe.*;,  coiuine  k-  ii    1 IT. 
117.  R.  Boissieri   Mùll.  Arg.  Syii.   W.  kîiliiriiia   ,î.  V    Uuissiori 

Itoi.xr^.  1.  43) I.  D.  a.  sept. 

11*<.  R.  imiricata  Presl.  Itniss.  l.   l.ll. 

D.  a.  sept,  (ilcloiiau  :  Waily  ilili'f  Hailtoy.) 
11''.  R.  pruinosa  Dol.  Uuiss.  1.    l."..').  anil).  :  <liiit'b(hi  (Klunz,), 

IJi>-r:''ii,i>/i.  M.  ma.  0.  D.  I..  i..  a.  sept.,  a.  mer. 

120.  ILutcola  tinctoria Wobb.  Syii.  iûsnla  Lutcnla  L.  Huj.sn.  I. 
4:M.  aral).  :  irrt/hth  iVitrxk.},  jçi'iu'rali'inriit   li/i/i''i  «m  li/'/i/n'i. 

M.  ma.  N.  d.,  v.  «ult.  tt  naUiralisé. 

121.  OliRomoris  subulata  (Dol.)  Wobb.  Moiss.  1.  4:!"». 

M  ma.  N.  f. .  v.  D.  I.,  i.,  a.  sept.,  a.  mer. 

122.  CayluBoa  canoBcoiiH  (L.)  St.  Ilil.  Itnis>.  I.  i:)!..  aralt.  :  </< - 

M.  ma  .  p.  N   f.  0  D.  I  .  i..  a.  sept.,  a.  mer. 

I\.  (  islarrac. 

12.t.  Holianthommn  nllolicuin  (L.)  Tors.  I^.i--.  I.  111. 

D    a    ncpt.    au  |Miiiil  «l'nriKiiH' «lu  ^Va•l^   \Vaia>;  ><Iiw<miiI"  ) 


—  45  — 

124.  Helianthemum  salicifolium  (L.)  Pers.  Boiss.  I.  441.  M.  p. 

125.  H.  Sancti  Antonii  Schweinf.  ined.  arab  :  gaddîm. 

D.  a.  sept.  (Galâlah,  Sclnveinf.) 
Obs.  Espèce  particulière  à  ladite  localité. 

126.  H.  kaliiricum  Del.  Boiss.  I.  442.  M.  ma.  D.  a.  sept. 

127.  H.  Lippii  (L.)  Pers.  Syn.  H.  Lippii  a  ellipticum  et  y  micran- 
thum  Boiss.  I.  443.  D.  I.,  a.  sept. 

128.  H.  Ehrenbergii  Willk.  Syn.  H.  Lippii (3.  Elueubeioii  Boiss. 
I.  443.  arab.  :  Idiocheyn  (Forsk.)  M.  ma.,  p. 

01)s;.  Plante  partii/ulière  à  la  côte  méditerraiiéeime  de  l'Egypte. 

129.  H.  vesicarium  Boiss.  Boiss.  I.  445.  M.  ma. 

130.  Pumana  glutinosa  (L.)  Boiss.  Boiss.  I.  449.  M.  ma. 

01)8.  LesBixaceae  sont  rcpréseutées  dans  les;  jardins  du  Caire  par  le 
Bixa  Orellana  L,,  les  Pittosporaceae  par  le  Pittosporum  uudulatum 
Vent. 

Violaceae. 

Tiola  OClorata  L.  Boiss.  I.  458.  arab.  :  benefchig. 

cuit,  dans  les  jardins. 


X.  Polygalaceae. 

131.  Polygala  erioptera  D.  C.  Boiss.  I.  469. 

N.  V.  (Korror-ech-cheliril  Heuser  et  iSuerniondt. 


XL  8ilenaceae. 

132.  Dianthus  Cyri  Fisch.  et  May.  lîoiss.  1.  482. 

N.  d.  (Tell-eMveljîr  Schweinf.)  0. 

133.  D.  spcc.  iiuU'tcnu.  pro1).  nova.    D.  a.  sept.  (^Gairdali  Sdiweiuf.) 

Ohs.  Les  Dianthus  Oaryopliyllus  L.  (arab.  :  qouroumfonl)  et  D.  clii- 
nensis  L.  sont  assez  répandus  dans  les  jardins  du  pays. 


—  4(;  — 

i;;4.  Vaccaria  segetalis  (Neck.)  Gke.  Syii.  Sa[)(iiiaria  Vacraria 
L.  Huiss.  I.  525.  &r»h.  :  /oAl-il-\irab  (Aschers.) 

M.  ma.  N.  d.,  f.  0. 
1  ;;."».  Gypsophila  Rokejeka  Del.  Hniss.  I.  .")4;5.  arab.  :  roijcyiiah 
fFi>r>k..  LK'lilc).  sirr  (Forsk.)  D.  a.  sept. 

1!»;.  Silène  conoidea  L.  Hoiss.  I.  580. 

N.  d.  iTi'lIcl  kel.irà  Qasatiii  S.lnveiiif'.~) 
l.;7.  :  S.  Behen  L.  \\<>\».  1.  .'•><;!. 

M.  ma.  Hanileli,  QaltAry  Letoiini.  rt.  iiititxiuit?) 
l.îx.  S.  Kalllca  L.  Bois.s.  1.  5',l().  O.  dVtitc  Oasis,  .Vseliers.) 

i;'.ît.  S.  cerastioidos  L.  li<ii.><s.  I.  5;tl.  M.  ma. 

14".  8.  villosa  Forsk.  Hoiss.  I.  5!i2.  tuai».:  knhhi  (Forsk. 

M.  p.  N.  d..  f.  V.  D.  !..  i..  a.  sept. 

■ —  var.  isinai'litica  Srliin  inf.  ilit'il.  D.  i. 

m.  S.  obtusifolia  Willd.  B<.iss.  I.  5;»;{.  M.  ma. 

Wl.  8.  setacea  Viv.  Hoins.  I.  .">;t4.  M.  ma.  D.  i..  a.  sept. 

11."..  S.  noctuma  L.  l{<ii.s.s.  1.  5:i."».         M.  ma.   IJ.unli  li  l.iiniiin.    0. 

14  1.  S.  canoF)ica  Dol.   IJoins.   I.   5'.it;.    Syii.  S.   Itiappi-iuliciilata 

KliriMilj.  lîniirbarli  .Moii(i;!:r.  105.  M.  ma.,  p.  D.  i. 

(Hi«.  l'iaiilf  H'.trciiitf  à  la  IJiWsc  lC;;.V|itc. 

1  15.  8.  apotala  Willd,  HoinH.  I.  5!K;.  M  ma.,  p.  0. 

—  \iir.  ti/t:r«imlriini  <  F.hrenb.)    Am-furs.   (al\(is    lu  r\  i 

villiH  tiilK-rnili>  iiiNidi-iitiltiis  liiiKiiti. 

M   ma.  lAlcxninIrir  Klin-iili.,  Marùnit  Lelourii.  pi.  .\i-;c-  «"I'  »"  •'?'<!) 

<»l«.  (Vltf  foniK-  winlilc  |inrli(-tiliiTf  à  lu  côte  lU-  r.\frii|iii'  t-ntrc  In 

pniMlr  Syrie  cl  Alfxiiiulrii-.  Nouh  lavoim  vin;  »lc  la  Mariiiaritiuc  turi|iii> 

(ToliHMik  .S<'liwfiiif.)  cl  <l«-  lii('yréiiaï(|iif  i  HciiKliusi  IîmIiiium-  kiiIi  m    l.'t, 

l'clMvirli  n'  'Jln.  1 

M»"..  8.  colorata  Poir.  Syn.  S.  I»i|iartita  I  )rHf.  Huiss.  1.  5'.»T. 

M.  ma.    .Vlixuiulrii-  Olivier,  Klirnili.) 

147.  8.  rubolln   L.    U'ilnn.  I.  5'.l«.  aial).  :  nachrhMi-i-d-ikmliUân 

Sfliwriiil.)  M  ma   N  d  .  f. 


—   47    — 

148.  Silène  aegyptiaca  (L.)  L.  fil.  Syu.  S.  Atocion  Murr.  Boiss. 
I.  (300.  M.  ma.  (Alexandrie  Cadet  de  Fonteuay,  Letouru.) 

149.  S.    linearis   Dcne.  Boiss.  I.  602.  arab.  :  'aheyseh.  airueh 
(Schweiiif.),  inostcâk  (Klunz.)  D.  a.  sept.,  a.  mer. 

150.  S.  Hussoni  Boiss.  Boiss.  I.  604. 

D.  a.  sept.  (Wady  'Arabali  Figari,  'Wady  Sannour.  Husson.) 
Obs.  Espèce  restreinte  aux  localités  citées. 
1.51.  S.  succulenta  Forsk.  Boiss.  I.  648.  M.  ma.,  p. 


XII.  Ahiiiaceae. 

152.  Sagina  apetala  L.  Boiss.  I.  668. 

N.  d.?  I    Ki;yi)te     Figari  in  lierb.  MonspcL,  avec  le  Marsilia  aegyp- 
tiaca Wilkl.) 
15.^).  Alsine  procvimbens  (Vahl)  Fenzl.  Boiss.  I.  671.   M.  ma.,  p. 

154.  A.  picta  (Sibtli.  et  Sm.)  Fenzl.  var.  sinaica  Boiss.  I.  688. 
arab.  :  qch'yqelah  (Scliweiiif.) 

D.  a.  sept.  (^«In  ruderatis  et  saxosis  regionis  arabicae  ThelKiidis  in- 
ferioris»  Figari  ex  Webb  Fragm.  36;  Galâlah  Scliweiuf.l 

155.  Stellularia  média  (L.)  Cir.  Boiss.  I.  707.  arab.  :  qeznzeli 
(DelilcJ.  M.  ma.  N.  d.,  f.,  v.  0. 

156.  Spergularia  fallax  Lowe.  Hook.  Journ.  Bot.  Kew.  Mise. 
VIII  (185(i)  289.  Syii.  Lepig-omim  exiniium  Kiiidb.  ^loiiogr. 
p.  32,  tab.  2,  fig.  19.  Spcrgula  pentandra  Boiss.  I.  7.'îl.  ex 
parte  iiec  L.  M.  ma.  D.  !.,  a.  sept. 

157.  S.  diandra  (Guss.)  Heldr.  et  Sart.  Boi.ss.  I.  7:5:5.  arab.  : 
qeleijqelah  (Scliweiiif.)  D.  I.  a.  sept. 
—  var.  leiositerma  fJiinif/c.)  Asehers.  et  Schueinf.  Syn. 
Lepigommi  iiiicrosperimini  Kiiull).  1.  c.  p.  26,  tab.  2,  fig.  2. 
Spergularia  niicrosperma  (splialiiiate  macrosperma)  Asehers. 
Scliwciui'.  lieitr.  z.  FI.  Aetli.  p.  2(17  et  .'505,  n"  1008. 


—   4«   — 

M.  ma.  Alixaiulrie  deiuiis  Olivier  N.  d.  Mnklwamali  :'i  Toll  cl- 
kebir  Scliwiinl. 
1/VH.  Spergularia  atheniensis  (Heldr.  et  Sart.)  Aschers. 
Scliwcint.  lieitr.  zur  FI.  Acth.  \).  2t'.7  et  305  n'  1007.  Syn- 
S.  riihra  vair.  atliL-iiioiisis  lloltlr.  et  .Sart.  FI.  Graee.  exs.  Ia-)»!- 
^iniiiii  cainiicstro  Kimlb.  1.  c.  p.  H.'),  tab.  .">,  ûg.  2.Î. 

N.  V.  (Le  Caire,  île  de  Kotlah  Seliweiuf.') 
l.'»'.i.  S.  campestris  (L.)  Aschers.  Syn.  Areiiaiia  iul»ra  a.  caiii- 
|ic>ti"i-  L.  S.  ruina  l'rrsj.  Bnj.ss.  I.  732. 

M.  ma.?  I  Alexandrie  Lefèvre»,  N.  d.  (Khankah  Sickenh.),  v.  (Deyr- 
it  tin  jifi  <  du  Vieux  Caire  Ascliers.i 
1»;0.  S.  salina  Presl.  Syn.  S.  média  Huiss.  1.  73.;.  uec  Gris. 

M.  ma.,  p.  N.  d.  f.  v.  0.  D.  !..  a.  sept. 
—  vur.  i<iij.sj}irinii  Kiiidti.  Asr/irrs.  Syn.  LcpijïMiilim 
Iciosporiniini  Kiiidli.  I.  c.  j».  2.'..  tal).  II.  ti;;-.  in. 

N.  V.    Itciii  SnievrSeliweint.  1  0.    Dakiiel  Aschers.) 
y  var.  ntfjrdinlrina  AMr/n'r.s.  niss.  cailles  et  t'uliu  <;ra- 
eilia,  tlaecitla,  intloreHcentia  siiperne  et'tdiata;  peilicelli  iiit'e- 
rioreK  capsiilis  /calyeeni  aeqiiaiitilnisi  pIiirieH  loiif^iores. 

M.  ma.    Alexandrie  Klireiilierp,  lYimd,  Vidkeiis.) 
liil    8.  nioclia  (L.)  Gris.  Syn.  S.  marfrinata  Huiss.  I.  73,'!. 

M.  ma.    Alexandrie  depuis  Khrcub.    0     r.tii.  <ii~is   \-,ilurs.i 


Mil.   l*:iroii\(-liia4'('a(>. 

l^i'i.  Robbairoa  proulratii  (Forsk.)  lioiss.  Muiss.  1.  73.").  aral».  : 
ifhnhiijn'i  (F<H>ik.;,  //'//•'//(  (Klun/.j,  Imr,  /inr/nh;  <ii'i'' i/hn/ 
(Si'hwelnf.)  nlmtl.  :  rikh/i,  roi/kh-'i  (Seliweinf.) 

D.  I.,  I.,  a.  sept.,  a   niiM 
Hi.i.  Polyoarpon  tetrapliylluni  (i..)  L.  fil.  U"i-><    I.  7.'..'.. 

M   ma.  p   N   (I.  f.  V   0. 


—  49  — 

164.  Polycarpon  alsinifoliuni  (Biv.)  D.  C.Boiss.  I.  ToG.    M.  ma. 

165.  P.  arabicum  Boiss.  Boiss.  I.  736.  D.  j. 

166.  P.  succulentum  (Del.)  Boi88.  I.  7o6.      M.  p.  D.  I.,  i.,  a.  sept. 

167.  Polycarpia  fragilis  Del.  Boi.ss.  I.  737.  arab.  :  qameyleh 
(Elirenb.),  abad.  :  makkor  (Klunz.,  Schweinf.) 

D.  I.,  i.,  a.  sept.,  a.  mer. 

168.  P.  memphitica  Del.  Boiss.  I.  737.  n.  d.,  v. 

169.  P.  spieata  Wiglit.  Boiss.  I.  738.  d.  a.  mer. 

170.  Loeflingia  hispanica  L.  Boiss.  I.  738.  m.  ma. 

171.  Herniaria  cinerea  D.  C.  Boiss.  I.  739.  M.  ma.,  p. 

172.  H.  hemistemon  Gay.  Boiss.  I.  742.  M.  ma.  D.  a.  sept. 

173.  Paronychia  capitata  (L.)  Lara.  Syii.  P.  nivea  D.  C.  M.  ma. 

174.  P.  sinaica  Fres.  Boiss.  I.  744.  d.  a.  sept. 
17.").  P.  argentea  Lam.  Boiss.  I.  745. 

M.  ma.  I  Alexandrie  Kotschy,  Letourn.,  Hur.st.) 

176.  P.  longiseta  (Bertol.)  Webb.  Syn.  P.  arabica  D.  C.  ex  p., 
Boiss.  I.  746.  M.  ma.,  p.  D.  i.,  a.  sept. 

177.  P.  desertorum  Boiss.  Boiss.  I.  746.  arab.  :  libheyt  (F^rsk.) 

N.  d.  0.  D.  I.,  i.,  a.  sept. 

178.  Gymnocarpus  decander  Porsk.  FI.  aey.  arab.  (\'>.  8yn. 
Gymnocarpiim  frutico.suni  Pers.  Boiss.  I.  748.  arab.  :  sirv 
(Forsk.),  généralement  djerad,  garad.  M.  ma.,  p.  D.  I.,  i.,  a.  sept. 

179.  Pteranthus  diehotomus  Forsk.  FI.  aeg.  arab.  LXII.  Syn. 
P.  ecbinatus  Dcsf.  P^oiss.  I.  752.  M.  ma.  D.  I.,  i..  a.  sept. 

180.  Comètes  abyssinica  R.  Br.  Boiss.  I.  753.  D.  a.  sept.,  a.  mer. 


XIV.  Molliigiiiaceae. 

181.  Telephium spliaerospermum Boiss.  lîoiss.  I.  75  I.D.a.sept. 
1S2.  Glinus  lotoides  L.  P)()lss.  I.  755.  arab.:  uliohHjvâ. 

N.  d.,  V.  D.  a.  sept. 

MÉMOIRES,  T.  II.  7 


ôei 


XV.  Porfulacaceao. 

183.  Portulaca  oleracea  L.  Boiss.  I.  T.'iT.  ural).  :  rl(il. 

M.  ma.  N.  d.,  f.,  v.  0.  D.  a.  sept 
P.  sativa  Haw.  arab.  :  h(i(il  (Fursk.j.  r/-//.   tult.    idaiitc  iM'tau^cro. 


XVI.  Tîmiariscateac. 

1«4.  Reaumuria  hirtella  Jaub.  et  Spach.  lioiss.  I.  Ti.o.  arali.  : 
'diUnli  I  For 8k. j.  pfûiu'raU'iiu'iit  vwnl/r>//i.  D.  a.  sept. 

18').  R.  mucronata  Jaub.  et  Spach.  Uois.s.  I.  TtiO.        M.  ma.,  p. 
1«<'..  Tamarix  totragyna  Ehronb.  Hoiss.  1.  T(.s. 

M.  ma.  N.  d..  f.  0.  D.  I..  i..  a.  sept. 

Ib7.  T.   nilotica  (Ehrcnb.)  Bungo.    liois.s.   1.    77.'».  arali.  :  (//</ 

(ScliMt.  .  j^riu'-raUiiuiit  tur/Vi,  /intnh  n/iiiior.  coimm'  les  aiitiT.s 

fhjM-cch,  liorrt  le  n"  ItK).  M.  ma.,  p.  N.  il.,  f,  v.  0.  D.  I. 

Ihs.  T.  mannifora  Ehronb.  Hni.ss.  I.  7T.>. 

M.  p.  N.  f.  V.  0.  D.  a.  sept. 
1»;».  T.  arboroa  (Ehronb.)' Buiiro.  l'.oi.s.s.  I.  7  7ii. 

M.  ma.  N.  d..  f..  v.  0. 

(Il>v    l'I.ilitr  s|...i.il<'  il  !:;:,>  |itr. 

r.Mt.  T.  articulata  Vahl.  I^•i.-^s.  I.  777.  aral».  :  <it/,/. 

M.  ma.,  p.  N.  d  .  f .  v    0  D  I .  i.,  a.  sept.,  a.  mer.  mlirc  spoiitai»' 

I  \  il  :i>  l'iilii'. 

r.M    T.  amploxicaulis  FJironb.  l>ni>>.  I.  77H, 

0.  D.  i.     Avi'fin  MmiHii  Scliwfint. 
oliH.  i'Iniili'  n-Htrrititi-  aiixilit<>M  InrnlitcN. 
\'X2.  T.  passorinoidoH  Dol.  ItniHH  I.  77H. 

N.  f.  0.  l.-^n^all  Kliinili.  I  D.  i.,  a.  sept. 
1  '  '..  T.  niaorocnrpu  (Ehronb.)  Huuko.  lioiHH.  I.  7  7'.i. 

N   f  D   i  .  a   sept 


—  51  — 

Xyn.  Frankeniaceae. 

194.  Frankenia  pulverulenta  L.  Boiss.  I.  779.  arab.  :  mouUcgh, 
Itoinrà,  kheyet,  gmirmeyl,  ghohejjrû. 

M.  ma.,  p.  N.  d.,  f.,  v.  D.  i.,  a.  sept. 

195.  F.  hirsuta  L.  var.  hisi^Ula  (D.  C.)  Boiss.  Boiss.  I.  780. 

M.  p.  (Damiette  Sieb.,  Scbweinf.) 
—  var.  revoluta  (Forsk.)  Boiss.  Boiss.  I.  780.  arab.  :  hen- 
dieh  (Forsk.)  nemeycheh  (Forsk.,  Del.)  M.  ma.,  p. 

XYin.  Elatinaceae. 

19G.  Elatine  campylosperma  Seubert.  Boiss.  I.  781.  Syii.  E. 
Hydropiper  Figari  Stiul.  I.  220  nec  L. 

N.  d.  (Fig.,  Khankali  Sickenh.) 

197.  Bergia  aquatica  Roxb.  Boiss.  I.  782.  N.  d. 

198.  B.  aramanioides  Roth.  Ikiiss.  I.  782.  N.  v.  (Qournali  Letouni.) 

199.  B,  sufFruticosa  (Del.)  Fenzl,  Boiss.  I.  78.3.  N.  v. 

XrX.  Malvaceae. 

200.  Malva  aegyptia  L.  lîoiss.  I.  818.  M.  ma. 

201.  M.  silvestris  L.  lioiss.  I.  819.  M.  ma.  N.  d. 

202.  M.  parviflora  L.  Boiss.  I.  820.  arab.  :  hohheyzet-ech-clieijtà- 
niych  (Delile),  g-éiiéralement  :  khobheyzeh. 

M.  ma.,  p.  N.  d.,  f.,  v.  0.  D.  i.,  a.  sept.,  a.  mer.  spontané  et  cuit. 
(])lantc  potagère). 
M.  Verticillata  L.  cuit.,  plus  i-arcmcnt. 

203.  Lavatera  cretica  L.  lîoiss.  T.  822.  M.  ma.  N.  d. 

204.  Althaea  Ludwigii  L.  l'oiss.  I.  S24. 

M.  ma.  N.  d.,  f,  v.  0.  D.  i,  a.  sept. 


—   52  — 

205.  Alcea  acaulis  (Cav.)  Alef.  Bniss.  1.  827. 

l-^yiitc?  183G  (^Figari  iii  licri).  Munsp.) 
2<>i;.  •;-  A.  ficifolia  L.   Hoiss.  I.  H'AH.  Syn.  A.  acgryptiaca  liois.s. 
iilen  A.  lavatiiiaotiora  jî.  {jlabrcscens  lîoLss.  Hoiss.  I.  82!». 
ara)).  :  khntiniifih. 

N.  d.    iiartoiit  il.'ins  K-s  a iii-ions  jardins  du  Caire,  cuit,  et  naturalisé  . 
2<i7.  Sida  spinosa  L.  arali.  :  )iitl,iiik/ii>/i't  iblh  (Asclier.s.)    N.  d.  0. 
Ubs.  Cette  |il:inte  indi<|uée  jmr  l'urskai  et  Uelile,  uiamiue  dans  la 
Flora  Orifiit'iHn.' 

208.  Abutilon  donticulatum  (Fros.)  Webb.  Syii.  A .  fniticHisuin 
(iiiiii.  l'nr.  Kicli.  HuIns.  1.  siii.  0.  a.  mer. 

20!t.  A.  bidentatiuu  Hochst.  i.V.  Kich.i  aiali.  :  i/cn/rifilôii. 

H.  V,  0.  D.  a  sept. 

lM'i.  a.  Aviconnae  Gaertn.  Hiiis.s.  1.  -s;;»;.  n.  d. 

■_'  1 1 .  A.  muticum  (Del.)  Webb.  lioiss.  I.83(>.  arab.:  %  i  Stiiwnf.). 

jîi'iirraiiiiieiit  :  7.  /vycyr/*;,/.  N.  f.  V.  0.  D.  a.  sept. 

212.  ;  A.  anfçulatum  (Guill.  Porr.  Rich.)  Masters.  Oiivii-  Fi. 

Trop.  Atr.  1.  lîs:'.. 

N.  d.    n:iluralisi'  dan^  un  ancien   jardin  tlu  Caire  vers  Cimulirali 
Sickciib.  I 
2i;^.  Hibiscus  Trionum  L.  li(»i«M.  1.  «Kl.  aial».  :  chelAwt. 

M.  ma   N.  d,,  f.  <  AlM.nksa  Seiiweinf.  I  0.    (irande  OaMs  Sehweinf.) 
21  I.  i  H.  caunahimi.s  L.  Hni.ss.  I.  H-ld.  arali.  :  tU. 

N.  d.,  V.  rnlt.  i|ilanl<'  textile'  et  sulis|ii)Ut. 

21.'>.  H.  vorrucoHUs  O.  I".  K.  N.  v.  d'iiilae  Klireuh.) 

H.  Kosa  KinensiS  \,.  eult.  dans  le^  jardins,  plante  d  urueuient. 

H.  syriacU.S  L.  eonnne  la  i.réeédeute. 

H.  mUtabiliS  L.  eimune  la  iiréeiMleiite. 

Abelmo8chu8  eHculenlus  (L.)  Mnch.  S\ii.  IlibiNetiM  v.  L.  HuIhh. 

1.  M.|(».  arni».  :  tn'iinii/i'i,  uri/l.n/i.  <  nll.  (plante  |><)la;:>rf 

Goiuipyium  herbaceum  L.  Itoi^H.  l.  sio.  nral».  :  </"//',  r me 

ll'll  AIltri'N  CMIH-CCN. 


—  53  — 

cuit,  dans  les  villages  arriérés  de  la  Haute  Egypte,  comme  dans  les 
Oasis. 

Gr.  barbadense  L.  Syn.  G.  vitifolium  Luik.  aral).  :  qotn,  qotn- 
ech-cheguer.  La  variété  la  plus  commune  et  en  même  temps  particulière 
à  l'Egypte  s'appelle  :  achnoilny.  cidt.  partout. 

Obs.  Lagunaria  Patersonii  (  Andr.)  Don,  Lavatera  arborea  L.  (  Boiss.I. 
821),  Abutilon  striatum  Dicks,  se  rencontrent  dans  plusieurs  jardins  du 
pays.  Un  vieil  arl)re  de  Thespesia  populnea  (L.)  Corr,,  jadis  le  seul  exi- 
stant dans  cette  ville,  se  trouve  dans  la  cour  du  fameux  Hôtel  de  Suez. 

Les  Bombacées  sont  représentées  dans  les  jardins  du  Caire  par  les 
Chorisia  crispiflora  H.  B.  Kth.,  Ch.  rosea  Seem.,  Adansonia  digitata 
L,  et  Eriodendron  anfractuosum  D.  C;  les  Sterculiacées  par  les  Ster- 
culia  platanifolia  L.  et  St.  Balanghas  L.  et  les  Buettnériacées  i)ar 
les  Guazuma  tomentosa  H.  B.  Kth.  et  Pterospermum  acerifolium 
(L.)  Willd. 

XX.  Tiliaceae. 

Corcliorus  capsularis  L. 

cuit,  dans  la  Basse  Egypte  pour  les  fibres  (jute)  dans  des  plantations 
d'essai. 
21G.  C.  trilocularis  L.  Boiss.  I.  845.  arab.  :  melovkhiyeli,  comme 
les  n"'  217  et  218.  N.?  (Aucber-Éloy  i)05  ex  Boiss.)  0. 

217.  t  C.  olitorius  L.  Boiss.  I.  845. 

cuit. comme ])lante potagère  et  dans  les  cliamps  pdur  les  libres  jute', 
souvent  sul)spontanc. 

—  var.  iucisifoUus  Asc/terts.  et  Svhweittf.  Folia  abbie- 
viata,  serrato-incisa. 

N.  d.  (Damiette  cLami)S  de  coton,  subsjiont.  Schweinf.) 

218.  C.  tridens  L.  Boiss.  I.  845.       N.  v.  (^Pbilae  à  Assouân  Ebrenb.) 
21'.».  C.  Antichorus  Raeuschel.  Boiss.  I.  84().  D.  a.  mer. 

Obs.  Les  Sparmaimia  africana  L.,  Grewia  villosa  Willd.,  6.  popu 
lifolia  Vahl  et  G.  pilosa  Lam.  se  rencontrent  (|Ueli|iU'tois  parmi  les 
arbustes  des  parcs. 


—  54  — 

X\I.  Liiitueae. 

l'"J<>.  Liniuu  deciimbens  Desf.     M.  ma.   Mariout,  très  rare  Lotouni.'» 
l'Jl.  L.  pubescens  Russell.  IJniss.  1.  8()0. 

D.  i.?  >:il<  liivili  S:i\ ipny  in  lurli.  Monspel. ;  el-'Arîcli  à  Gliaza  Hai lii_v \ 
222.  ;  L.  humile  Mill.  lioiss.  I.  St;i.  aiab.  :  ktttâu. 

<ult.    planto  ti'Xtili'  it  liuili-use);  (|uel(iucl'ois  subspout. 

Ub».  Reinwardtia  trigyna  (Roxb.)  Planch. 

lult.  dans  les  jardins  tlii  Caire. 
Li-  Malpighiaceae  s<int  reiinsentées  dans  les  jardins  par  le  Hip- 
tage  Madablota  Gaertn.  arbuste,  pas  rare  . 

XXII.  Oxalidaeoae. 

22."..  Oxalis  corniculata  L.  Hoiss.  1.  sci;.  arali.  :  //-/»('/.  humiufi/d. 

M.  ma.  N.  d.,  v.  0. 
221.  i  O.  cornua  Thunb.  |{iii.s.s.  1.  H{\1. 

N.  tl..  V.  i.Mexandrif,  au  Caire,  l".>nili  natiirali-r. 


.Wlll.  (M'ianiaccao. 

22'».  Ooranium  diHaoctuin  L.  ^.'>i^^>.  I.  ssi.  m.  ma.  N.  d.  0. 

22<;.  O.  moUo  L.  \U>\hh.  I.  KH2.  M.  ma.    Man..ui  l.et..urn.i 

22T.  Erodiuin  cicutnrium  (L.)  L'IIcr.  \'.><\^>.  1.  s:t(i. 

M.  ma.  0.  D.  a.  sept. 
22H.  E.  inoHchatum  (L.)  VVilld.  r.nir,.H.  |.  S'.tl. 

I',tr\ptry    Kifîuri  in  Inrii.  M>Mi-pil 

?L"'.  E.  ciconiuin  (L.)  Willd.  MoisH.  s;il.  M  ma 

'••'».  E.  (cniinuin  (L.)  Willd.  HmI^h.  |.  h:\2.  M.  ma.  N.  d. 

J.'.i    E.   IncJniutuin    (Cav.)    Willd.    MuiHH.    I.   s'.t.l.  abu»l.    Vi  : 

iinn'f/Mt  (KliliiZ.)  M   ma  .  p   D   I  ,  i  ,  a   sept  .  a   mrr. 


—  55   — 

232.  E.  malacoides  (L.)  Willd.  Boiss.  I.  893.  arab.  :   ouqeyl 
(Ascliers.)  N.  d.,  f.  0. 

233.  E.  chitim  (L.)  Boi^s.  I.  894.  M.  ma.  (Alexaudiie  Letouni.i 

234.  E.  aegyptiacum  Boiss.  Boiss.  I.  894.  N.  d.,  v.  D.  i. 

235.  E.  hirtum  (Forsk.)  Willd.  Boiss.  I.  894.  arab.  :  tuimmeyr 
(Schweinf.),  hisUs  (G.  Rotli.)  M.  ma.,  p.  D.  I.,  a.  sept. 

236.  E.   arborescens  (Desf.)  Willd.   8yn.  E.  Hussoni  Boiss. 
Boiss.  I.  885.  arab.  :  dahmeh  (Sclnveinf.) 

D.  I.  (entre  Alexandrie  et  Sîwali  G.  Kotli),  a.  sept. 

237.  E.  glaucophyllum  (L.)  Ait.  Boiss.  I.  895.  arab.  :  toummeyr, 
kahchiyeh  (For.sk.),  kakofd,  lisân-el-hamal  (Ehreiilj.) 

M.  ma.  N.  v.  D.  I.,  a.  sept. 

238.  E.  bryoniifoliuna  Boiss.  Boiss.  I.  89B.  M.  p.  D.  I.,  L,  a.  sept. 

239.  Monsonia  nivea  (Dcne.)  Boiss.  Boiss.  I.  897.  D.  I.,  i.,  a.  sept. 

240.  M.  heliotropioides  (Cav.)  Boiss.  Boiss.  I.  897. 

D.  a.  sept.,  a.  mer. 
Pelargonium  ZOnale  (L.)  Willd.  arnh.:  garoûnhjeh. 

cuit,  dans  tous  les  jardins. 
P.  Eadula  (Cav.)  Ait.  var.  rosemu  UiIi(J.  arab.  :  'clr. 

cuit,  dans  les  jardins. 
Obs.  Les  P.  iuquinans  (L.)  Ait.  et  P.  capitatum  (L.)  Ait,  sont  aussi 
répandus  dans  les  jardins  du  pays. 

XXIV.  Zygopliyllaceae. 

241.  Tribulus  bimucronatiis  Viv.  Boiss.  1.  901.  D.  a.  sept.,  a.  mer. 

242.  T.  terrester  L.  J'xùss.  I.  902.  M.  ma.  N.  v. 

243.  T.  alatus  Del.  lioiss.  I.  902.  arab.  :  gatha,  dreysy  (Forsk.), 
kherchoum-en-naqeh  (Delile),  couimc  les  autres  esixVes. 

D.  I.,  i.,  a.  sept. 

244.  T.  macropterus  Boiss.  lioiss.  I.  90."..  nrAh.-.yondi^/dK  dn^oH- 
cch-ch'ykh  (Kluii/.)  0.  D.  I.,  a.  sept.,  a.  mer. 


~  5»î   — 

24.'>.  Fagonia  latifolia  Del.  lioiss.  I.  ;t04. 

D.  a.  sept.  iGebcl  .\bmiir,  pK-s  de  l'Abassiveli.  iKiuiis  Delile.) 

Hl„    riante  restreinte  à  eette  -jcuIc  localité. 

24»;.  F.  glutinosa  Del.  Hoiss.  I.  ;m)4.  D.  !..  a.  sept. 

247.  F.  cretica  L.  Imùss.  I.  '.mi:..  m.  ma..  D.  I. 

24>>.  F.  kahirina   Boiss.    Hoiss.  1.  'JO."».  mal).  :  lia/àtn/.   loinnu- 

lt'«  autres  espèces  uScliweinf.)  D.  !..  a.  sept. 

24ÎI.  F.  Bruguieri  D.  C.    Hoiss.  I.   W)'>.   arab.  :  'oijuAl,  attihiif 

(Selnveiiif.  ;;   altail.  :  kuachayt   (eomine    les  auti'es  espèces, 

Scliweiiif..  Klunz.)  D.  !..  a.  sept.,  a.  mer. 

2.'i«>.  F.  mollis  Del.  |{<iiss.  I.  HOT.  D.  a.  sept.,  a.  mer. 

2.*»1.  F.  arabica  L.  liniss.  1.  "JU7.  arab.:  ijuiindali  ^^l•\»rsk.),  hùd, 

'nti>iiil-cl-ghnziU  (Asdicrs.),  chonci/ka/i,  c/iôkûu  (Scliwcinf.) 

0.  D,  !..  i..  a.  sept.,  a.  mer. 
2.'»2.  F.  Ihobaica  Boiss.  H..iss.  1.  ;i()T.  D.  I. 

2.'».'«.  F.  parviflora  Boiss.  Hoiss.  I.  !i(>s.  N.  v.  CaïaiMt  it-  D.  a.  mer. 
2.'»4.  Zygophylluni  simi)lox  L.  liniss.  1.  lilJ.  aial».  :  '/'//•///((/. 

D.  I.,  i.,  a.  sept.,  a.  mer. 
2.'».*».  Z.  documbons  Del.  Uniss.  1.  :tl4.  D.  a.  sept.  R. 

•  II.-,   riante  re«treinte  au  désert  aral)i<|iie  so|iteiiti'ii>iial 
2.'»«'.  Z.  album  L.   Hoiss.  1.  Hl.'».  arab.:  hhoreyxij  (Forsk.),  hamd 
ilH'lilei.  illiim  (Ascbers.),  bntiinùt,  halisanAu   (KluilZ.),  hizz 
krlhih  i(t.  Uotli),  plus  p'iiérab'iiieiif  :  l»/lnt.  Ixiirâl. 

M.  ma..  |).  N.  d   D   !..  i.  a.  sept.  R. 

2.'i7.  Z.  boroniconso  Schwoinf.  im  d.  R. 

Ob».  l'bintf  rfntrdiilf  niix  fiivinuiH  de  l'ani  ienne  ilérénieé  'rr<if;lii 

«lytirn. 

2riM.  z.  coccinoum  L.  lii-isM.  I.  '.il.'.,  arnb.  :  <i/iii.i.ioi)l  (Ahchcrs.). 

hiti  kt'Ufh  ((i.  Uotll.l,  liflhtl,  haiidl,  ^énéraleiiioiit  :  mfrii/t, 

\vn  icrnhwH  :  k'-mmi»'iii  •/arôiitihiif.  D.  I.  I.,  a.  sept.,  a.  mer. 

'2M.  Beotzonia   oriontaliH  Dcno.  Hoiss.  I.  '.)li'>.  arab.:  Iinhiifii 

Khiii/,.  I  D.  a   sept,    mm/  u   \dier«>inl  l.ri..nrii,  .  a   mer. 


—  57  ~ 

260.  Peganura  Harmala  L.  Boiss.  I.  917.  arab.  :  ghalqet-ed- 
dtb  (Forsk.),  khargnel  (Schweinf.),  haremlàn  (Mont  Sinai, 
Schweinf.),  généralement  :  liarnial.  M.  ma.  D.  a.  sept. 

261.  Tetradiclis  salsa  Stev.  Boiis^.  I.  918.  M.  ma. 

262.  Nitraria  retusa  (Forsk.)  Aschs.  Syn.  N.  tridentata  Desf. 
lîoiss.  I.  919.  arab.  :  gliarqad,  ghardaq;  les  fruits  -.'aneh-ed- 
dîh;  abad.  (?)  :  mhanoûn  (Klunz.). 

M.  ma.,  p.  N.  d.  0.  D.  I.,  i.,  a.  sept.,  a.  mer.  R. 

XXY.  Riitaceae. 

26o.  Ruta  chalepensis  L.  Boiss.  I.  922.  arab.  :  harracd  (G.  Roth), 

sendeh^  shlch.  cuit,  et  siiljspont.  dans  les  jardins. 

264.  Haplophyllum  tuberculatum  (Forsk.)  A.  Juss.  Boiss.  I. 

939.  arab.  :  mouguennineli  (Forsk.),  guerg^^îg  (Delile),  derrâ- 

tak  (Ehrenb.),  g-énéralenicnt  :  rhegucret-er-rîh,  rîheh. 

M.  ma.,  p.  N.  v.  0.  D.  L,  i.,  a.  sept.,  a.  mer. 
CitrilS  Âurantium  L.,  Risso.  Boiss.  I.  94."..  arab.  :  hortouqân. 

cuit,  dans  les  j.nrdins,  conmuin. 
C.  madarensis  Lour.  arab.  :  yoûmf  effendy. 

cuit,  dans  les  jardins,  commun. 
C.  Bigaradia  Buh.  arab.  :  nârlng,  dans  l'Oasis  :  hvihbeyd 
(tScbweint.)  cuit,  dans  les  jardins,  assez  commun. 

C.  decumana  L.  arab.:  limoûn  h'mdy. 

cuit,  dans  les  jardins,  assez  rare. 
C.  Limonum  Risso.  Boiss.  I.  943.  \2x.pusUla  liisso.  aral).  : 
lîriioâa  hdedy,  Uriurtin  mûlllt,  Ihnoûn  hâmid. 

cuit,  dans  les  jardins,  très  commun. 
var.  viiltjfiris  Itisso  et  Poit.  arab.  :  Ihnoûn  zifr. 

cuit.,  plus  r.'tre;  sa  culture  ne  réussit  qu'assez  rarement. 
var,  (lulcisMoris.  Syn.  C.  Luniia  dulcis  lîisso  et  Poit.  arab.: 
lînioûn  lûlon..  cuit,  dans  les  jardins,  assez  commun. 

.MÉMOIRES,  T.  II.  8 


—  r>s  — 

Citrus  Limoniun  RisSO.  var.  dulcis  Moris.  .suhvar.  I.inieta 
I ItiMMo  et  Poit.i  Asrhers.  et  Srhweiiif.  8yn.  V.  Luniia  \À- 
mota  Kisso  et  l'oit,  arah.  :  limoini  n'Iâlif/ih  hrlon. 

olis.  F«>rskal  rt  Uclilo  iiuii(|ueut  trois  variétés  du  litrouuior  sous  les 
uunu>  arabes  de  limûiUi  cha'iry,  l.  adùUyeh  uuilih,  l.  hommiid  que  nous 
ne  sitvons  identifier  avec  les  variétés  déerites  par  Hisso  et  l'oiteau. 
C.  medica  RisSO.   Hoi.ss.  I.  \W.\.  arab.  :  hihbâd,  nafâch.  tou- 
rouug  beledii,  tuiirouug  racttahj,  touminif/  rî/nhiif. 

eult.  tlans  les  jardins  de  la  IJasse  K^\  pte. 
Feronia  elephantum  L.  eidt.  dans  Us  jardins  du  Caire,  rare. 

Aegle  Marmelo.S  L.  eult.  eonune  la  préiéilente. 

Murraya  eXOtica  L.  cnll.  dans  les  jardins  ,  arbuste  d'ornement). 

WVI.  Siinarul)a(OîU'. 

2fi'}.  Balanitos  aogyptiaca  Dol.  lioj».  1.  '.i  I  1.  arah.:  l>ol,i/i  Imr- 
ron/i  \^i.  Kotli;,  'i/Hj,  f''jl>'J  .\s(licrs..  Srliweiiif.  .  ^viiérale- 
meut  :  hegm-Ug. 

0.  D.  a.  mer.  et  ran-menl  cuit,  dau-^  W<  jardins  du  (air.-.  \u-  >\y>\\\, 
il  K-iuli.  it'-. 

\\>ll.  Saj»in(la(r;H'. 

2<>«i.  Cardiosponnuin  Halicuuuubiua  L.  Kui.is.  I.  îU;').  aial).  : 
hnkl,i  /'.  0.  I  >iiklMl  AHcliin*.  ';  cuil.  ilans  les  anciens  jardins  du  Caire. 
Dodonaea  viscOSaL. cuil. danHlrHJiirdinsduCaire-arliUHted  ornement  I. 
MelianthUH  COmOSUS  Vahl.  cidl.  dans  les  jardins  tlu  Caire,  rare. 
•  Mil..  1,11  Ininilli-  d<«  Acerncoefl  n  oiVre  dans  Ich  jardins  du  Caire  (|uc 
11-  Nefçundo  aceroiden  Mnch.  Syn.  Acer  Ne^undo  I...  assez,  raie 

Meliaceae. 
Melia  Azedarach  L.  lii'iH».  I.  :t.M.  aiali.  :  tniziilnUit. 

cuil.  iImiim  Ich  jardiiiN  et  comme  nrlire  d'ali;rncnicnl. 


XXVIII.  Aiïipelideae. 

Vitis  vinifera  L.  Boiss.  I.  955.  arab.  :  'aneh;  les  raisins  secs  : 
zebîb.  cnlt.  dans  les  jardins  et  rarement  sur  une  plus  grande  échelle. 
Ampélopsis  quinquefolia  (L.)  R.  et  S. 

cuit,  dans  les  jardins;  plante  assez  rare. 

267.  Cissus  digitatus  Lam.  aiab.  :  'aneb-ed-dïb. 

N.  V.  (îles  des  cataractes  Ebrenb.) 
G.  rotundifolius  (rorsk.)  Vahl.  arab.  :  wklneh  roûmiyeh  (Del.), 
tvf'dneh.    cnlt.  près  des  tombeaux  arabes  et  dans  les  jardins  du  Caire. 

XXIX.  Anacardiaceae. 

Mangifera  indica  L.  arab.  :  mango,  heydân  (Scliweiitf.) 

mit.  dans  K-s  jardins  d'Alexandrie  et  du  Caire,  jtlutôt  rare. 

268.  Rhus  Oxyacantha  Cav.  8yn.  R.  oxyacantboides  Duni. 
Cours.  Boiss.  II.  5.  arab.  :  liaouchez  [probablement  'aousedj] 
(Delile),  'f^rin  (Wilkins.),  'ern  (Schweinf.)  D.  a.  sept. 
Pistacia  vera  L.  Boiss.  II.  5.  arab.  :  foustouq.      rarement  cnlt. 

269.  P.  atlantica  Desf.  aral).  :  botm. 

D.  a.  sept,  ((iairdah  Figari,  Schweinf.) 
Schinus  terebinthifolia  L.  arab.  :  checjmret-el-fdfil. 
arbrisseau  d'ornement,  partout  dans  les  jardins  d'Alexandrie  et  du  Caire. 
S.  Molle  L.  arab.  :  chcgueret-el-filfil  Jîljîl  malty. 

arbre  d'ornement,  comme  le  précédent,  moins  Coninnni. 

XXX.  Ilhainnaceae. 

Zizyphus  VUlgaris  Lam.  Boiss.  II.  12.  arab.  :  'cnnâb. 

cuit,  dans  les  jardins  d'Alexandrie,  pas  fréquent. 

270.  f  Z.  Spina  Christi  (L.)  Willd.  l'.ois.s.  II.  13.  arab.  :  sidr, 
généralement  itnb(/. 

M.  ma.  N.  d.,  v.  0.  D.  I.,  a.  sept.  cuit,  et  naturalisé  partout. 


—  CO  — 

271.  Rhamnus  palaestina  Boiss.  Hois:<.  II.  lii.  arab.  :  za'roKV, 
'eni  i^Schwcinf.)  D.  a  sept,   (lalàlah  Sclnveiuf.i 

\  \  \  I .  Moriiiijaceae. 

272.  Moriuga  arabica  Pers.  Syii.  M.  aptcra  (  Jaertii.  Boiss.  II.  2o. 
arab.  :  i/tsar;  abad.  :  mai  iKlunz.);  les  fruits  habb-ghâbj  i^Wil- 
kius.),  bÛH  (Sclnvi'inf.  :  m  arabe  littéraire  liahh-tl-hi'in. 

D.  a.  sept.    Wâdv  Oui  Mouinfùli.  Schwolnf.  ),  a.  mer. 

M.  pterygosperma  6a«rtn.  Boiss.  11.  2;5. 

cuit,  dans  les  jaitliiis  du  Caire. 

\\\ll.  I*apiIionaiai'. 

27:5.  Crotalaria  thobaica  (Del.)  D.  C.  i'.ni».  11.2."».  arab.  :  tutach 
(Sili^eiiif. I  N.  V.  D.  I.,  a.  sept.,  a.  mer. 

274.  C.  ae^yptiaca    Bcnth.  Boi.s.s.    11.   L'.'i.   iirali.  :  nnlarli.   iicttrh 

(■Scllweilif.  )  N  V.  D.  I.,  a.  sept.,  a.  mer. 

27.'».  Lupinus  diRitatus  Porsk.  Boiss.  il.  27.  arab.:  tinnis-ich- 

r/ni/f'hi.  N.  d.,  f.  V.  D.  a.  mer. 

<Mii«.  l'Intile  imrtii-iiiiëre  à  l'Kjrypte,  très  t|»eut  être  tiiip    M.isiiic  ilii 

I..  «nriiiH  I. 

27<!.  L.  anRUStifolius  L.  l'iniss.  11.  2S.  aral».  :  tinnis-vr/i-r/iriftihi. 

H.  V.    (ini/.eh,  S!H|i|arali  l»elile,  Kliieiili.V 
277.  !  L.  TormiH  Forsk.  Bnis>.  II.  2:».  arab.:  linnis. 

mit.  ri  siilis|Hiiit.  ili';riinie 
27h.  LotononiH  dichotuma  (L)ol.)   HoIhh.  Bnjss.  II.  :i().  arab.  : 
' i-iir/,»i/li.  'vfltili.  D.  i..  a.  sept.,  a.  mer. 

27'.'.  ArKyroIohiuin  unillonun  (Dcno.)  Uoiss.  I'.i>i>,s.  11.  .'.2. 

M.  ma 

2H0.  RoUiiiia    Knotaiii    (ForHk.)   Wohh.    i'...!,.     II.  .;7.  arab.: 

rrirtit  /<>7i'fia(Ki>rnk.;,  Kéiiéraleiiieiit  ritim.  M.  ma   D  I  .  a  sept 


—  61  — 

281.  Ononis  vaginalis  Vahl.  Boiss.  II.  59.  M.  ma. 

282.  O.  sicula  Guss.  Boiss.  II.  60.  M-  ma. 

283.  O.  reclinata  L.  var.  minor  3Ioris.  Boiss.  II.  61. 

M.  ma.  N.  d.  D.  a.  sept. 

284.  O.  pubescens  L.  Boiss.  II.  62. 

D.  i.  (un  areiiis  Aegypti  et  Syriae  contemiinis  Saviguy»  ex  Uelilc 
FI.  Acg'.  TH.  p.  11!».) 

285.  O.  serrata  Forsk.  Boiss.  II.  63.  M.  ma.,  p.  D.  i.,  a.  sept. 

286.  O.  niitissima  L.  lîoiss.  II.  64. 

N.  d.,  f.  (Al)onksa  Schweiuf.)  0.  (Petite  Oasis  Aschevs.) 

287.  t  Trigonella  Foenum  graecum  L.  Boiss.  II.  70.  arab.  : 
helbah.  cuit,  partout  et  subspmitané  (plante  comestible). 

288.  T.  monspeliaca  L.  Boiss.  II.  76.       M.  ma.  (Mariout  Letoimi.i 

289.  T.  hamosa  L.  Boiss.  IL  84.  arab.  :  'oacheyb-el-melek  (Forsk., 
Delile),  daraqraq  (Forsk.),  hendaqoûq  (Khniz.),  koutcyhah 
(Ascliers.)  M-  P-,  N.  d.,  f.,  v.  0. 

290.  T.  média  Del.  FI.  Aeg.  111.  p.  71,  u»  722,  sine  descript. 
FI.  d'Ég.,  pi.  64  ined.  (Barbey  Herbor.  Lev.  tab.  IX)  f.  4.! 
Urbau  Sitzb.  Bot.  Vereiu  Brandenb.  XXII.  (1881),  p.  70. 

N.  (au  Caire,  Delile.) 
Ohs.  Espèce  particulière  à  ladite  localité,  pas  retrouvée  depuis  le 
temps  de  Delile. 

291.  T.  laciniata  L.  Boiss.  II.  84.  arab.  :  deraq  (Schweiuf.) 

NI.  ma.  N.  d.,  f.,  v.  0.  D.  I.,  i.,  a.  sept.,  a.  mer. 

292.  T.  occulta  Del.  Boiss.  II.  .S4.  N.  d.,  f..  v. 

293.  T.  maritima  Del.  Boiss.  II.  85.  M.  ma. 

294.  T.  Aschersoniana  Urban  1.  c,  p.  (;7  ciini  ic.  xylogr. 

M.  ma.  (Mariout  Ascbers.) 

295.  T.  stellata  Forsk.  Boiss.  II.  85.  aral).  :  gargas  (Forsk.),  zc- 
raqraq  (Wilkins.),  hendaqoûq  (Kluiiz.) 

M.  ma.  D.  i.,  a.  sept.,  a.  mer. 

296.  T.  angixina  Dol.  Boiss.  II.  86.  N.  d..  f.,  v. 


—  t;2  — 

•J'.tT.  Trigonella  arabica  Del.  linis^.  11.  'JH.  ami».  :  /écudaijni'ni 
(Fipari  I.  M.  p..  D.  i. 

2'.'S.  t  Medicago  sativa  L.  Hoiss.  II.  1.(4.  arab.  :  qaïUib,  ({nliad 
(As<lici>.  .  {TriuraK-iiuiit  bi-rsim  /kiIJùz.  cuit,  et  sulisiMuit. 

2;i'.'.  M.  marina  L.  Boiss.  II.  W.  M.  ma.,  p. 

;U>i.  M.  orbicularis  (L.)  Ail.  Hoi.ss.  II.  ;i7.  M.  ma. 

301.  M.  litoralis  Rohde.  Hoiss.  H.  !ts.  m.  ma.  N.  il.,  f.  0. 

.'502.  M.  truncatula  Gaertn.  Syn.  M.  tiiliuloides  I)csr.  lW\s>.  11. 
;•".'.  M.  ma.  0. 

:î03.  m.  tuberculata  Willd.  Hniss.  II.  ;i:i.  M.  ma.  liaml.li  l.otourn.) 

304.  M.  rigidula  (L.)  Desr.  Syn.  .M.  (  ;i  ranli  W.  K.  U-iiss.  II.  100. 

N.  d.?    IUtI).  M..iis|ii-l.i 
;J0.'..  M.  coronata  (L.)  Dcsr.  lioiss.  II.  101. 

M.  ma.    .\lr\;iii(lni'  Kliifiili.  I.ttimni..  Iliiist. 

30»;.  M.  hispida  (Gaertn.)  Urban.  W-rli.  But.  Xcr.  Braiul.  .W 

(1873;  1».  74.  Syn.  .M.  (Irnti.nlata  Willd.  Bois.s.  II.  IdJ.atal».: 

\>iit/iift  (Scliwi'inf. I,  ^éncialcint'nt  m  ri.       M.  ma.  N.  d..  f.  v.  0. 

307.  M.  arabica  (L.)  Ail.  Syn.  .M.  nianilata  W  ill.l.  l'.oiss.  11.  lu.;. 

M.  ma.  I  .Mi-xamirii'  iliii-l 

305.  M.  imniina  (L.)  Bartal.  l'.niss.  11.   jo.;.  M.  ma. 
301».  M.  Aschersoniana  Urban  I.  c.  |».  77.  Syn.  .M.  lariniata  ,->■ 

Itrarliyarantlia  l'mi^s.  11.   |o|.  arali.  :  (/-/n  v<  i  Scliw  fini'. 

N.  d..  f.  D.  I.,  i.,  a.  sept. 

310.  M.ciliariHWilld.  l'.ui>s.  11.  loi.  arah.  :  u,il.  /./,-;.,/./  Srliwf.  i 

M.  ma.  N.  d.,  f.  0. 

311.  M.  granatonais  Willd.  N.  f.   KIi^miSk'  .Vh«1ii'i->».  > 

312.  M.  lupiilina  L.  Hoi^s.  II.  itû.   M.  ma.    Al>\auilrii- Ia'Iouim.i  0. 
31.'!.  MulilotiiH  HulcntuH  Dosf.  BnisH.  II.  lOii.  ural».  :  /iiiiilni/ni'ii/ 

((r.  Uolli  M.  ma.     \lr\aiHlri<'.  i|<>|iiiiH  Dclili'  .  0. 

var.  iniijin-  1  tiiith.  l'.ni.ss.  11.  loil.    M.  ma.  (  Murioui  l,i|.i\irii.i 

314.  M.  inoMiianonHiH  (L.)  DoHr.  lioJHH.  II.  107.  anih.:  /iriDlm/nili/ 

hilon  (AMclivra.)       M   ma    N   d  .  f  0   0   I.     Vyiiu  M,i\«,\  Harlicy.) 


—  G3  — 

315.  Melilotiis  elegans  Salzm.  Boiss.  IL  107. 

N.  d.  (  Alexandrie,  au  bord  du  lac  Maréotis  Letourn.) 

316.  M.  indicus  (L.)  AU.  8yii.  M.  parvitlora  Desf.  Boiss.  II.  108. 
arab.  :  qourt  (Forsk.),  raqrâq  (Forsk.,  Delile),  vcfl  (Delile), 
hendaqoîtq  mourr  (Ascliers.),  g-énéralement  hevdaqnùq. 

M.  ma.,  p.  N.  d.,  f.,  v.  0.  D.  i.,  a.  sept. 

317.  Trifolium  stellatum  L.  Boiss.  II.  121. 

M.  ma.  (Nouzzali  i-irés  Alexandrie  Letourn. l 

318.  1  T.  angustifolium  L.  Boiss.  II.  122. 

M.  ma.  réc.  introduit?  (Rauileli  Letourn.) 

319.  T.  formosum  D'Urv.  Boiss.  IL  124.  NI.  ma. 

320.  t  T.  alexandrinum  L.  P^oiss.  IL  1 27.  arab.  :  herzoûn  (Forsk.), 
généraleineiit  bcrshn. 

cuit,  et  (iuel(iuefois  subspont.  Qilaute  fourragère.) 

321.  T.  fragiferum  L.  Boiss.  IL  135. 

N.  d.  (Alexandrie  près  du  canal  Mabmoudiyeli  Letourn.^ 
322   T.  resupinatum  L.  Boiss.  IL  137.  arab.:  (jor?  (Scliweiiif.) 

M.  ma.  N.d.J.,v.  0. 

323.  T.  tomentosum  L.  Boiss.  IL  13s.  M.  ma.,  p.  D.  i. 

324.  fT.  nigrescens  Viv.  Boiss.  IL  143. 

M.  ma.  ilîandeb  Letourn.,  réc.  introduit?) 

325.  ÎT.  patens  Sclireb.  Boiss.  IL  153. 

M.  ma.  (Kamleli  Letourn.,  réc.  introduit  V» 

326.  Hymenocarpus  nummularius  (D.  C.)  Boiss.  Boiss.  IL 
1(10.  M.  ma.  (Alexandrie,  depuis  DelikM 

327.  Lotus  argenteus  (Del.)  Webb.  J'.oiss.  IL  164.  M.  ma. 

328.  L.  creticus  L.  var.  (jenaimis  Jioiss.  Boiss.  IL  15.).  arab.  : 
'erhrh  (Forsk.)  M.  ma. 
—  var.  rytisoides  (L.\')  Jioiss.  lioiss.  IL  155. 

M.  ma.  (Alexandrie  liurst.) 

321).  L.  corniculatus  L.  Boiss.  IL  165.  aval).  :  knnteyhnh  (Ascbs.), 

ze>itnh  (Sclnveiiif.)  M-  m»-  N-  f-  ^-  0- 


—  (;4  — 

L.  comiculatus  L.  var.  temii/'olius  L.  Syii.  L.  ti-miitolius 

K.liii.  l{ni>s.  II.  ICt;.  M.  ma.,  p.  N.  il.,  f.  D.  i. 

:;3".  L.  lamprocarpus  Boiss.  Hoiss.  II.  \M.  0. 

—  var.  tjlaherrhuus  Asrhers.  et  .Sr/< »*«>/»i/'.  Sitzbcr.  Ges. 
iiaturf.  Freiinde,  lieiliii  isT!'.  \>.  4:'..  Hot.  \'eroiii  liraïukiib. 

XXI  is7!i .  1».  <u;.  0. 

.'131.  L.  arabicus  L.  l'x'i.ss.  II.  ITn.  arab.  :  ijnh,/:  ■.\\yM\.:  fiofhl'v'ij) 
(Sclnvoinf.)  N.  d..  v.  0.  D.  a.  sept.,  a.  mer. 

332.  L.  Schimperi  Steud.  Hniss.  il.  17ii. 

D.  a.  sept.  Waily  Mûr  .Si-bwciiii.  .  a.  mer 

333.  L.  Rlinoides  Del.  Hois.s.  II.  ITti.  aral).  :  <jail/i  (Wilkins.) 

N.  d..  V.  D.  a.  sept. 

334.  L.  ariRUStissinuis  L.  l'.ni.s.-^.  11.  171.  N.  d.,  f. ,  v. 

—  var.  (li/J'u.siis    Sof.     .isrlurs.  rt  Siliivrin/'. 

H.  d.    haiiiictti'  .'^iclicr.i 

335.  L.  villosus  Forsk.  FI.  .\f;r.  Ar.  dTT.")  .  |>.  LXXl.  ii  .".sd. 
Syn.  L.  pii.siliu.s  \iv.  il>S24i.  l'.ni.ss.  il.  17;*..  arali.  :  </.//•//-./- 
ijhazi'il  >  K(tr.->k.  '  M.  ma.,  p.  N.  d.  0.  D.  I..  i..  a.  sept. 

330.  L.  omithopodioidos  L.  UoisH.  II.  17.">.  M.  ma. 

337.  L.  oduliB  L.  r.oiK.s.  II.  17.;.  M.  ma. 

338.  TotragonolobuH  palaostimis  Boiss.  Hoi.ss.  II.  17.'i.   M.  ma. 

339.  !  Bonavoria  Socuridaca  (L.)  Roichonb.  Syn.  Siciui^M'ia 
(  'nroiiilla  h.  ('.  IdiiKH.  II.  17<i. 

M.  ma.    II.'iiiili'li  l.ctiiurii. ',  ivc.  iiitriMliiity 

340.  ScorpiiiniH  nuiricatuH  L.   l'x.i.ss.  H.   17H.  arah.  : '(»;•«•//(/<•//. 

UaAii-iI  k'Ut  (\tiv\\Mt».}y  notulri/ni/i  (Scliwcinr.  ),   irl.lmh. 

M.  ma.  N.  d.,  f.  0. 
var.  /iiriit/iita     Sihih.  <l   S/d.     lioiitH.   MnÎHH.   II.    17H. 

0.    (irainlf  nu»iM  .Scliwi'inf.) 

341.  IIlppocroplH  unlHiliquoHa  L.  MoIkh.  II.  IH|. 

M   mn     M.'iii'iiii  Lfininu. 


—  65  — 

342.  Hippocrepis bisiliqua Porsk.  FI.  Aeg.-Ar.  (1 775),  p.  LXXI 
n"  371.  Syii.  H.  biflora  Spreng.  (1815).  Boiss.  II.  185. 

M.  ma.  (Alexandrie  Forsk. ;  Mariout  Letourn.) 

343.  H.  multisiliquosa  L.  Boiss.  II.  185. 

M.  ma.  (Alexandrie  Letourn.,  Hurst.) 

344.  H.  constricta  Kunze.  Syii.  H.  elegantula  Hoclist.  H.  ciliata 
Boiss.  II.  185  ex  parte  (quoad  pi.  Schweinf.)  nec  Willd. 

N.  V.  (Mohammîd  près  Erment  Schweiuf.)  D.  a.  mer. 

345.  H.  bicontorta  Loisl.  Syn.  H.  cornigera  Boiss.  II.  185.  Syii. 
H.  velutina  Del.  FI.  d'Ég.  pi.  64.  ined.  (Barbey  Herbor.  Lev. 
tab.  IX)  f.  10!  et  H.  biiceras  Del.  1.  c.  f.  13!  M.  ma.,  p. 

346.  Psoralea  plicata  Del.  Boiss.  II.  186.  arab.  :  guettiât 
(Schweinf.).  N.  v.  D.  I.,  a.  sept.,  a.  mer. 

347.  Indigofera  anabaptista  Steud.  Syn.  I.  ornithopodioides 
Hocbst.  et  Steud.,  Boiss.  IL  188.  nec  Cham.  et  Schlechtend. 

N.  V.  (Assouân  Husson,  Assonân  à  Pliilae,  Elirenb.)  0.  (Grande  Oa- 
sis, cueilli  par  Mohammed). 

348.  I.  paucifolia  Del.  Boiss.  II.  190.  arab.  :  widneh  (Schweinf.). 

N.  V.  0.  D.  I.,  a.  sept. 

349.  I.  argentea  L.  Boiss.  II.  190.  arab.  :  n/l. 

A.  mer.  spoot.;  N.  v.  et  0.  aussi  cultivé  en  grand  (plante  de  teinture). 

350.  Tephrosia  apoUinea  (Del.)  D.  C.  Boiss.  IL  192.  arab.  : 
'aniyân  (Del.).  N.  v.  0.  D.  I.,  a.  sept.,  a.  mer. 

351.  T.  Pogonostigma  Boiss.  Boiss.  IL  193. 

A.  mer.  (Golfe  de  Bérénice  Husson  ex  Boiss.) 

Rohinia  Pseudacacia  L. 

cuit,  dans  les  jardins  d'Alexandrie  et  du  Caire,  pas  commun. 
Wistaria  polystachya  (Thunh.)  C.  Koch.  Syn.  Glycine  chinen- 

sis  Sinis.  cuit,  dans  les  jardins  d'Alexandrie  et  du  Caire,  rare. 

;')52.  i  Sesbania  aegyptiaca  Pers.  Boiss.  IL  193.  arab.  :  seysehûn. 
cuit.  (|)<(ur  enclore  les  cham]is  d'une  haie)  et  suhspont. 


MÉMOIRES,  T.  II. 


—  GC,   — 

353.  V  Glycyrrhiza  glabra  L.  —  var.  t!/pir<i  Ufijel  et  Herd. 
lioiss.  II.  202.  ara)».  :  uiy-soûs.  0.  cuit,  et  naturalisé. 

;i.')4.  Astragalus  prolixus  Sieb.  Boiss.  II.  22.;.  aral».  :  tninl. 

0.  D.  I.,  a.  sept.,  a.  mer. 

35Ô.  A.  tribuloides  Del.  I><>i.s.s.  II.  224.      M.  ma..  D.  I.,  i.,  a.  sept. 

3.'i(i.  A.  radiatus  Elirenb.  lioiss.  II.  226.  Syii.  A.  l'-seiulo-stolla 
I>cl.  FI.  Eg.  pi.  (A.  iiied.  (Barbey  Hcrbur.  Liv.  tait.  IX) 
lî;r.  1"»!  lier  Biiis.s.  II.  22.5.  M.  ma. 

357.  A.  Schimpori Boiss.  Boiss.  II.  22(J.  aral».  :  ijoreydoûm  afuod 
(•Soliinip.  .         D.  a.  sept.  (^Wâdy  Guerniwy  |»ivs  Hùlouâu  Volkens). 

358.  A.  contortuplicatus  L.  Boiss.  II.  230. 

N.  d.   iSonl  (lu  lac  de  Mnlis^minb  Sclnveitif.) 
35'J.  A.  falcinellus  Boiss.  Bdiss.  II.  230. 

N.  V.  (ilu  Caire  aux  iivraïuiiles  Hois-s.) 
3ii0.  A.  oromophilus  Boiss.  Biùss.  II.  230.  aral».  :  uumm-cl-qo- 
retjii  f.'^rliwciiif.j.  /r/'/(^/'(î,  unmkd  {\s.\\\m.\  0.  D.  a.  sept.,  a.  mer. 
.'•••l.  A.  corruRatus  Bortol.  Boiss.  11.  232. 

0.  i.  iHuiuHÙK  Lctouni.  4'.'!    0.    Daklicl  .\scliei-s.) 
3«i2.  A.  marooticus  Dol.  Boihs.  II.  233. 

M.  ma.  ('.\le\auilrie,  depuis  Olivier  .  D.  a.  sept. 
3(i3.  A.  trimostris  L.  liniHH.  II.  234.  M.  p. 

3'>4.  A.  Ryzonsis  Dol.  Bojs.s.  II.  231.  aral».  :  il<iii  -d -/àni/i 
rKhreiil..  . 

D.  I.,    r^rainidc'.  di-  (iui/.ili  l>el    et  <le  .Sa<|i|âiali  Klirenl».  i,  I.,  ils 

liitiJIU  .Scliwiinf.    a.  sept.  (NVady  (iuem'twy  [Hi -  lltli>uân  Scliweiiif., 

VolkciM  I. 

IWr».  A.  hlupiduius  D.  C.  \U,]h^.  11.  23.^».  M.  ma.   .M.vaiidric  . 

StiG.  A.  nniiulnris  Forsk.  BoIk**.  II.  23<l.     M.  ma.,  p.  D.  I.,  a.  sept. 

A    haoticiiH  L.  U'iihH.  II.  23(1.  M,  ma. 

'  -.  A.  liaïuoHiiH  L.  BhImh.  II.  23H.  anil).  :  i/nrn/n.         M.  ma.,  p. 

3G!».  A.brachycornit  Lodob.  BoIum.  ll.23H.arnl».  :f/<'7f.ii(AHclK'rM.). 

M.  f.  '  .Miilnr  TiirrH,  Kidiiiln  S<'li\veinf.;  (iluiraq  Aselien*. ) 


—  67   — 

370.  Astragalus  bombycinus  Boiss.  Boiss.  II.  240.  arab.  :khan- 
seret-el-  aroûsah  (Forsk.)?  qerny  (Schweinf.).  D.  a.  sept. 

371.  A.  peregrinus  Vahl.  Boiss.  II.  241.  M.  ma.,  p.  D.  i. 

372.  A.  alexandrinus  Boiss.  Boiss.  II.  284.  M.  ma.,  p. 

373.  A.  sparsus  Dcne.  Boiss.  II.  299. 

M.  p.  (Bîr  Abou  Elfeyu  Barbey). 

374.  A.  Sieberi  D.C.  Boiss. II.  301.  arab.  :  isba'-el-aroûs  (Schimp.), 
khanser-el-' aroûs  (Schweinf.).  D.  i.,  a.  sept. 

375.  A.  tomentosus  Lam.  Boiss.  II.  302. 

M.  p.  (Eosette,  depuis  Forsk.) 

376.  A.  trigomis  D.  C.  Boiss.  IL  302. 

M.  ma.  (Alexandrie,  depuis  Delile). 

377.  A.   leucacanthus  Boiss.    Boiss.   IL   303.    arab.    :   kedâd 
(Ascliers.).  0.  D.  i.,  a.  sept. 

378.  A.  Forskàlii  Boiss.  Boiss.  IL  392.  arab.  :  kedâd. 

M.  ma.  D.  i.,  a.  sept. 

379.  A.  kahiricus  D.  C.  Boiss.  IL  420.  arab.  :  kedâd. 

M.  p.  D.  i.,  a.  sept. 

380.  A.  camelorum  Barbey.  Herbor.  Lev.  p.  131,  tab.  III. 

M.  p.  (Bîr  Ba'adah-el-Mesa'îd  Barb.) 

381.  Taverniera  aegyptiaca  Boiss.  Boiss.  IL  .509.  abad.  :  dè- 
haslr  (Schweinf.).  D.  a.  sept.,  a.  mer. 

382.  Hedysarum  spinosissimum  Sibth.  et  Sm.  Boiss.  IL  513. 

M.  ma.  (Alexaii(h-ic  Ehrenb.)  N.  d.  (^Damiette  Ehrenb.) 

383.  I  H.  coronarium  L.       M.  ma.  (Ramleh  Letourn.;  rée.  introduit\ 

384.  Onobrychis  Crista  galli  (L.)  Lam.  Boiss.  IL  528.   M.  ma. 

385.  O.  Gaertneriana  Boiss.  lîoiss.  IL  528.  M.  ma. 

386.  O.  ptolemaica  (Del.)  D.  C.  Boiss.  IL  547.  arab.  :  k/iansrr- 
el- aroûsah  (Wilkiiis.).  D.  a.  sept. 

387.  AlhagimanniferumDesv.Syii.A.i\IaurorumD.C.Boiss.II. 
558.  arab.  :  'aqoûl.  M.  ma.,  p.  N.  d.,  f.,  v.  0.  D.  I.,  i.,  a.  sept. 


—   08  — 

388.  V  Cicer  arietinam  L.  Boiss.  II.  5GU.  arab.  :  la  plante  :  melà- 
ne/i.  la  yraiiie  :  /lommuus. 

cuit,  i  jiarticulièrenient  daus  la  Haute-Egypte  )  et  subspont. 

389.  Vicia  lutea  L.  var.  hirta  iBalb.)  Boiss.  II.  570.  arab.  : 
bakhrn  i^Foi-sk.).  M.  ma.  N.  d.,  v. 

390.  V.  saliva  L.  ivar.  ytnnina  A/c/'.  Laïuhvirtliscli.  Flora  (10. 
Syn.  V.  *>ativa  Boiss.  II.  .^74.  arah.  :  foûl  roûmy  (Forsk.), 
dehorag  (Del.),  bakiirû  (Zarb),  Lèsillet  ibl'is  (Ascliers.). 

cuit,  et  naturalisé  partout. 

—  var.  (iiifjiinti/'olia    AU.)  Alef.  Syn.  V.  ant;ustitolia  Ail. 
Boisis.  II.  .'»7  ».  M.  ma.  N.  d.,  f.  v.  0.  D.  j. 

—  var.  cordatu     IVuf/'.j  Alef.  Syn.  V.  an<i;iistitolia  f.  eor- 
(lata  Boiss.  II.  57.').  M.  ma.   Alexandrie  Samaritani). 

—  var.  ampli icarpa    L.,  JJorth.j  Uoinn.  Syn.  \.  anj^usti- 
fdlia  0.  auiphicarpa  Alef.  Boiss.  IL  575. 

M.  ma.  <  Mariout  Letourn.') 

391.  V.  narbonensis  L.  Boiss.  II.  577.  arab.  :  iin'mân  hcrn/ 
(Schimp.), /où/  iblh  (Aschera.),  baklnv  (Scliweinf.). 

M.  ma.,  p.  N.  d.,  f.  0. 
V.  Faba  L.  B<ti^>.  II.  .'m.S.  arab.  ■.J'oi'il.  <ull.  partout. 

392.  V.  calcarata  Dosf.  Hni.s.>s.  II. ."»;»(».  arab.  :  klinnn  (Schwiinf.j. 

M.  ma.  N.  d..  f.  v.  0.  0.  i. 

393.  ;  V.  Ervilia  (L.)  Willd.  lini.sK.  II.  niif). 

M.  ma.    AlrMimlrii-  lliirst,  ppitiiildeinent  réceninicnt  intmiluit  ). 

394.  V.  KruciliH  Loisol.  BoÎns.  II.  5;h;. 

Ï4f;\\Av    Kipiri  in  ili-rli.  .M<'n>tpel.    N.  f.  i.Medineli  Délient,  Seliweinf.) 

395.  f  Lena  osculonta  Moonch.  Syn.  Krvtitn  Lens  L.  Boiss.  II. 
59K.  nrult.  :   tuli».  ndt.  partout  et  Huimpont. 

89<î.  LathyniH  Aphaca  L.  ItoiNM.  11.  r.02.  arab.  :  /iinii'hii-il-lmiiri/ 
i  Am<  li<  In.  .  M.  ma.,  p.  N.  d.,  v.  0. 

897.  L.  dinporinuH  (Alof.)  Doisn.  IttiiHs.  II.  lil)2. 

N.  (i.    I).'iniii'lt<-  Khritili. 


—  69  — 

398.  Lathyrus  annuus  L.  Boiss.  II.  603. 

N.  d.  (Damiette,  Essâwy  Ehrenb.) 

399.  L.  Cicera  L.  Boiss.  IL  605.         M.  ma.  N.  v.  (^Esneli  Ehrenb.)? 

400.  L.  amoenus  Fenzl.  Boiss.  II.  605.        M.  p.  (Qatiyeh  Barbey). 

401.  L.  marmoratus  Boiss.  et  Blanche.  Boiss.  II.  606.   M.  ma. 

402.  f  L.  sativus  L.  Boiss.  II.  606.  arab.  :  guilbân. 

M.  ma.  N.  d.,  v.,  f.  0.  cuit,  et  naturalisé  comme  mauvaise  herbe. 

403.  L.  hirsutus  L.  Boiss.  II.  609.  arab.  :  saeydeh  (Elireiib.), 
guilbân  (Ascliers.).  M.  ma.  N.  d.,  f.,  v.  0. 

404.  t  Pisum  sativum  (L.)  Alef.  Syii.  P.  sativum  L.  et  P.  ar- 
vense  L.  Boiss.  II.  622,  623.  arab.  :  basillah,  bèsilleh. 

cuit,  et  subspont.  partout;  N.  f.  naturalisé  (Schweinf.). 
—  var.  elatius  (31.  B.)  Alef.  Syn.  P.  elatius  M.  B.  Boiss.  II. 
623.  N.  d.  (Tell-el-kebîr  Schweinf.) 

Cajanus  flavus  D.  C.  Boiss.  IL  626.  arab.  :  loubiâ  hadjery, 
soudâny  (Letourn.). 

cuit,  rarement  dans  les  jardins  du  Caire  et  dans  la  Haute-Egj^)te. 

405.  Rhynchosia  Memnonla  (Del.)  D.  C.  Boiss.  II.  625.  arab.  : 
khobbeyly  (Scliweinf.).  N.  f.,  v.  0.  D.  I.,  a.  mer. 

406.  Vigna  nilotica  (Del.)  Hook.  fil.  Boiss.  IL  625.  arab.  :  'eid- 
leyq.  N.  d.,  v. 
V.  sinensis  (L.)  Endl.  var.  sesquipedalis  (L.)  Komicke. 
Cf.  Correspoiulenzbl.  iiaturhist.  Verein  RlieiuL  Westf.  1885 
p.  147  sq.  Syn.  Dolichos  Lubia  Forsk.  FL  Aeg.-Ar.  p.  LXX, 
n"  363,  p.  133.  arab.  :  loubiâ  beledy  (Forsk.),  généralement 
loubiâ;  nub.  :  mâseh  (Del.).  cuit,  partout  (légume). 
Dolichos  Lablab  L.  Boiss.  II.  626.  arab,  :  liblâb,  loubiâ,  loubiâ 
afin  (la  forme  cultivée  dans  les  champs,  à  tige  droite,  pas 
vohible)  dans  la  région  des  cataractes  nub.:  ougoudky  (Del.), 
kacheringuy  (Ehrenb.),  cherangitêb  (Schweinf.). 

cuit,  fréquemment  (légume  et  plante  d'ornement). 


—    (0  — 

Phaseolus  VulgariS  L.  Boiss.  II.  tJ-'G.  arab.  :  louijiâ  freuytq/. 

cuit,  daus  les  jiirilius  pour  les  Européens. 

P.  MungO  L.  Boi.st>.  II.  G2G.  uub.  :  kacheringuy,  doùn  acheri»- 

guy.  cuit,  dans  la  région  des  cataractes  i^légmne). 

Dalbergia  Melanoxjion  Guil.  Perr.  Rich.  arab.  :  abnoth,  baba- 

ii"i'i.<.  cuit,  dans  les  jardius  d'Alexandrie  et  du  Caire,  assez  rare. 

D.  Sissoo  Eoxb.  arab.  :  iisâm.  connue  la  précédente. 

Pongamia  glabra  Vent.  cuit,  frétiuemment  jarhre  d'orneuieutl 

Ul)s.  Les  nouveaux  jardins  du  ]>ays  cuutieuuent  plusieurs  esiiéces 
cx<>ti(|Ues  de  cette  famille  qui  ne  sont  pas  i;enéraleiiient  ré|)andues. 
Xoas  citerons  avant  tout  les  Erythrina  Corallodendroii  L.,  E.  indica 
Lam.,  E.  Crista  galli  L.,  les  Sophora  japonica  L.  et  S.  tomentosa  L. 
et  le  Crotalaria  juncea  L.  dont  les  cultures  d'ess;ii  i^ctuume  plante  tex- 
tile) sont  faite»  8ur  une  vaste  échelle,  etc. 

XXXIII.  C'aesalpiiiiaceae. 

Gleditscliia  triacanthos  L. 

cuit,  dans  les  jardins  d'Alexandrie  et  du  ('.lire,  pa^  roMiniun 
4U7.  !  Caosalpinia  sopiaria  Roxb. 

N.  d..  V.    au  ('.lire  .Sliweinl. i  cuit,  pour  les  haies  et  sulispoiit. 
C.  Gilliesii  Wall.  «nli.  lrci|ueniiiicut    arlmste  irornenieiit  ). 

C.  pulcherrima  (L.)  Sw. 

cuit.  dnuH  lex  jardins  d'.Mcxandric  et  du  Caire   arliuste  d  onienicnt'. 

Polnciana  reçia  Boj. 

cuit,  dann  Ich  janlins  lurlire  d'orniiiicnt  ci  d  a!i;,'nciuent). 

Tamarindus  indica  L.  arab.  :  tnvir  hi„,hi. 

cuil.  ilauH  li'H  jardins  du  Caire;  les  fruits  ne  inùriHbcnt  pas. 

408.  CaHHia  obovata  Collad.  itiiJHH.  II.  (i.'SI.  arab.  :  srnà,  smil- 
mJJ.i/.  N.  V.  0.  D.  I..  a.  sept.,  a.  mer. 

40ÎI.  C.  acutifolia  Dol.  Syii.  ( '.  Iaiitr<data  .\c<t.,  HuIhm,  11.  C.'l'J 
IH'«-  Fonik.  arab.  :  .«vi/î,  m-nA  taUly,  Uitân-vl'iufoùr,  jfi'iu'*- 
rMlniiciit  nrnil  vukkg.  N.  v.  D  a.  mor. 


—   71    — 

410.  fCassia  Sophera  L.  Boiss.  IL  632.  arab.  :  soffeyr. 

N.  d.,  V.  cuit,  et  naturalisé  dans  les  jardins. 

411.  î  C.  occidentalis  L. 

N.  d.  (Rosette,  Schweinf.;  naturalisé  dans  les  jardins). 

412.  fC,  bicapsularis  L. 

cuit,  dans  les  jardins  des  g-raudes  villes;  N.  d.  (Damiette  subspont. 
Schweinf.  ) 

C.  Fistula  L.  Boiss.  II.  632.  arab.  :  kJwjâr  chamhar,  géné- 
ralement chambar. 

arl»re  d'alignement  et  d'ornement,  très  commun  à  Rosette  et  Damiette. 
Ceratonia  Siliqua  L.  Boiss.  II.  632.  arab.  :  kharrcmh. 

cuit.,  pas  fréquemment. 

Haematoxylon  Campeclleanuiii  L.  arab.  :  chegueret-el-haqs  ah- 
mar.  cuit,  dans  les  jardins  du  Caire,  rare. 

Parkinsonia  aculeata  L.  arab.  :  seysehân. 

petit  arbre  d'alignement;  partout. 
Obs.  Parmi  les  nombreux  représentants  de  cette  famille  (lu'oftVent 
les  jardins  européens  du  pays  nous  citerons  encore  :  Caesalpinia  Bon- 
ducella  (L.)  Flem,,  Cassia  marylandica  L.,  C.  corymbosa  Lam.,  C. 
Arereh  Del.,  C.  glauca  Lam.,  Bauhinia  purpurea  L.,  B.  variegata 
L.,  B.  reticulata  G.  P.  R,,  B.  tomentosa  L.,  B,  aculeata  L, 


XXXIV.  Mimosaceae. 

413.  Prosopis  Stephaniana  (Willd.)  Spr.  Boiss.  IL  633.  arab.  : 

'ouqeiil  (Schweinf.),  généralement  ckilchillâicy;  les  fruits  : 
fâragli  (Del.)  owfârcgh. 
N.  d.  (Kafr  Ibrahim  près  Belbeys  Schweinf.^  0.  D.  I.,  a.  sept.,  a.  mer. 

Diclirostacliys  nutans  Btli. 

cuit,  dans  les  jardins  du  Caire  et  d'Alexandrie  (arbuste  d'ornement). 

414.  Mimosa  asperata  L.  Syn.  M.  polyacantlia  Willd.  Boiss.  IL 
(;;54.  arab.  :  hahhâs.  N.  v.  D.  a.  mer. 


Leucaena  glauca  fith. 

cnlt.  dans  les  jarilius  des  grrandes  villes  i  arbuste  d'orncmentX 
41Ô.  T  Acacia  arabica  WUld.  Boiss.  II.  035. 

naturalise  ou  cuit,  très  roremeut  ^Esneh  :  Deyr-elchcbliAdeh  Schw-einf."). 

—  var.  nilottca  (Forsk,)  Aschers.  et  Scftweitif.  Syu.  A. 

nilotiia  I>el.  lioiss.  II.  (!3.5.  arab.  :  saut;  le  fruit  :  qarad. 

H.  d..  f.  V.  0.  D.  I.  spout.,  cuit,  et  subspout.  partout. 
41t>.  A.  spirocarpa  Hochst.  Hoiss.  II.  G35.  arab.  (?)  :  aammor 

(Schweinf.,  Khiuz.).  D.  a.  mer. 

417.  A.  tortilis  Hayne.  Boiss.  II.  636.  arab.  :  sei/âl  {chez  les  Bo- 

floiiiiis.  Scliweiiit'..  Kltiiiz.'),  tal/i  (au  (lé.sort  libyciuc,  Aschers.). 

N.  V.  D.  !..  !..  a.  sept.,  a.  mer. 
41S.  A.  Seyal  Del.  liolss.  II.  tJ.lt;.  arali.  :  s<-)/à/  ^^Del.i,  ^r^'iiérali'- 

niciit  tnUt.  N.  V.  0.  (Gniude  Uasùs  Scliweinf.)  D.  !..  a.  mer. 

4r.i.  A.  Ehrenbergiana  Hajme.  Boiss.  II.  (!3().  arab.  :  sum/i/i 

iZart»  .  géiicrakiuciit  sala  m,  .<»/«;//.    N.  v.  D.  !..  a.  sept.,  a.  mer. 

A.  venigera  Schweinf. 

cuit,  daus  les  jardins  du  L'aire  (^arl)re  dornenient). 

A.  Farnesiana  Willd.  Boisa.  II.  637,  arab.  :Jitn  on  fatu. 

cuit,  partout;  arbuste  d'ornenient. 
42<t.  A.  albida  Dol.  l'.ni-s.  II.  (i.'.T.  arab.  :  /lan-ih. 

H.  V.  0.  D.  !..  a.  mer.  spont.  it  iiucbiud'ois  cuit. 
JL'l.  A.  laota  H.  Ur.  Il..i.ss.  II.  L.is. 

N.  V.  (lies  dcH  c.'itaractes  Klirenl).,  Kotscliy). 
A.  (lecurrens (Vent.)  Willd.  var.  molUnnima  (  n'itUl.)  AHcherH. 
et  Srhireln/'.  cuit.  dauH  Ich  jariliuH  (arbre  tl'(inicnicnt). 

Albizzia  Lebbek  (L)  Benth.  \Um».  II.  (i3'.t.  arab.  :  MutUi. 

arbre  d'alignement,  partout. 
OI)M.  Ixi«  jnrdiuM  nouveaux  du  Caire  et  d'.Mcxandrie  contiennent  un 
pnnd  nombre  d'ei«|H'reN  exotii|U(-N  d'AcAcia,  dont  nous  citons  mninic 
Im  pluH  divulp-ex  :  A.  Catocliu  (L.  fil.)  Willd.,  A.  SoiioraI  (L.)  Willd. 
.Syti.  .\.  Vrrck  tJ.  I'.  |{.,  A.  AdanHOtiii  0.  P.  R.,  A.  abysHinica  Hochst., 
A.  Cavenia  Hook.  et  Arn.,  A.  donlbatn  Link,  A.  Molanoxylon  R.  Br., 
A.  lon^folia  Willd.,  A.  docipiouH  R.  Br.,  iir. 


—   73  — 

XXXV.  Rosaceae. 

Amygdalus  Persica  L.  Syn.  Persica  vulgaris  M\\\.  Boiss.  II. 
640.  arab.  :  khôkh. 

cuit.;  la  forme  indigène  assez  coninuine;  les  pêches  (l'Europe  très 
rares  et  géuéralement  dégénérées. 

A.  communis  L.  Boiss.  II.  641.  arab.  :  lôz.  cnlt.  assez  rare. 

Pnmus  Cerasus  L.  Syn.  Cerasus  Capvoniana  D.  C.  Boiss.  II. 
(;49.  arab.  :  qrràsiyah.  '^"Itv  très  rare. 

P.  divaricata  ledeb.  Boi.ss.  IL  6.51.  Syn.  P.  cerasifera  Ehrli. 

cuit,  près  de  Daniiette,  assez  rare. 
P.  domestica  L.  Boiss.  II.  6.52.  arab.  :  barqoftq.  cuit.,  rare. 
P.  Armeniaca  L.  Syn.  xVrmcniaca  vulgaris  Lam.  Boiss.  II. 
652.  arab.  :  michmich.  ^'»lt-'  f'-équeut. 

Pirus  communis  L.  Boiss.  IL  653.  arab.  :  koummeytrâ,  géné- 
ralement koimiimtry.  c"lt.,  assez  rare. 
Malus  communis  Desf.  Boiss.  IL  656.  arab.  :  tiffùh. 

cuit.,  pas  fréfiuent  laux  environs  de  Minyeh  pas  rare). 

Cydonia  vulgaris  Pars.  Boiss.  IL  656.  arab.  :  sèfarguel 

cuit.,  pas  fréquent. 
Photinia  japonica  (Thunb.)  Hook.  et  Bth.  Syn.  Eriobotrya  j. 
Lindl.  arab.  :  bechmeyleh. 

cuit,  dans  les  jardins  d'Alexandrie  et  du  Caire,  pas  rare. 
Rosa  damascena  Mill,  lîoiss.  IL  676.  arab.  :  ward. 

M.  ma.  N.  d.,  f.,  v.  cuit,  partout;  0.  cuit.,  rare. 

422.  j  R.  involucrata  Roxb. 

arbuste  d'ornement  des  jardins  du  Caire,  plutôt  rare;  N.  V.  suhspont. 
dans  l'île  de  Kôdali  iSchweinf.V 

423.  i-Rubus  sanctiis  Schreb.  Syn.  \\.  disoolor  Pxtiss.  IL  6!)5 

nt'c  Wcilic  et  Nées. 

M.  ma.,  p.  N.  d.,  v.  lu-ob.  orginairemcut  cuit.,  mais  iiarfaitcmcnt  na- 
turalisé. 

MÉMOIRES,  T.  II. 


—  74  — 
Fragaria  grandiflora  Ehrh.  arab.  :  tuât  fvcnijitij,  citmiue  Ics- 

nèce  suivante.  cuit,  dans  les  jardins  européens,  assez  rare. 

F.  nrginiana  Jlill.  tult.  conunc  l'espèce  prOcédentc. 
424.  Potentilla  supina  L.  Hniss.II.  72."). arab.  :  cf7.7/(.''<^'//( Asi-hcrs.  ]. 

N.  d.  V. 

4 •_'.'».  Sanguisorba  verrucosa  (Ehrenb.)  A.  Br.  S\  ii.  ri»toriiiiii 

verniiH>iiin  Kbiciib.  Hniss.  II.  7.'. 4.  arab.  :  zi'ijteh  (au  mont 

Siiiai  Scinviiiit.  .  M.  ma.   Akxandric,  depuis  Delilc). 

42»;.  Nourada  procumbens  L.  !>(•!».  II.  7;'..">.  arab.  :  sti'inlû». 

M.  ma.,  p.  D.  !..  !..  a.  sept.,  a.  mer. 
Ul).-..  Ias  jardins  dis  jurandes  villes  aliundent  en  \ariélés  de  roses. 
On  y  lri>uvc  nu>>i  plusieurs  esjiéees  «larlires  iVuitiei-s  des  jrenres  Pru 
nus  et  Pirns.  Le  Raphiolepis  indica  (L.)  Lindl.  n  est  pas  rare. 

Myrlaceae. 
Psidium  pjTiferum  L.  arab.  :  f/aa-û/i/t. 

cuit,  dan-  les  jardins  d'.Mcxandrie  et  du  Caire,  pas  romniun. 

Myrtus  communis  L.  Bols.s.  II.  7.".(;.  arab. .-  wrrsh/. 

cuit,  dans  les  jardins,  a.s.se/.  eoniiiiuu. 

Eucalyptus  Globulus  Labill.  U.  arab.  :  kiy'mh: 

iidl.  dans  les  jardins,  arlire  d'unuiiieul 

OliH.  (Ml  <'ultive  dans  les  j.-irdins  européens,  outre  un  certain  noniltre 

d'itt|M'-r4-Md  Eucalyptus  I  surtout  dans  les  plantations  delà  \illed'lsni;iïlia) 

plu»icun.csiMeiMd  Eugonia,  i nr  lesE. australis  Wondl.,  E.  Jaiuhos 

L.,  £.  OWariensiK  P.  Boauv.,  puis  plusieurs  arlmsles  austialirns  :i|ipar 
tcnnni  A  ci-tti-  fnniille,  conunc  les  :  Molalcuca  oriclfolin  Sni.,  Calliste 
mon  pinifolius  D.  C.  (Wendl.),  C.  linearis  (Wondl.  ot  Sclirad.)  D.  C, 

G.  lanccolatus  (Sni.)  D.  G.  ei  G.  uiargiuatus  (Cav.)  D.  C. 

Granataceae. 

Punica  GranatUm  L.  HoInh.  il.  7.".7.  mab.  :  rctnnmihi. 

cuit,  dant  les  jardins,  partout 


75 


Combretaceae. 

Terminalia  benglialensis  Roxb. 

cnlt.  dans  les  jardins  (arbre  d'ornement). 

T.  glabra  Wigbt  et  Arn. 

très  répandu  dans  les  jardins  du  Caire  comme  arbre  d'ornement  el 
d'alignement. 

Anogeissus  leiocarpa  G-.  P.  R. 

cuit,  dans  les  jardins  du  Caire  (arbre  d'ornement). 

Quisqualis  indica  L. 

cuit,  dans  les  jardins  du  Caire  et  d'Alexandrie  (arbuste  grimpant 
d'ornement). 

Obs.  Les  Terminalia  Brownei  Fres.  et  Combretum  racemosum  L. 
sont  rarement  cultivés  dans  les  jardins  du  Caire. 

XXXVI.  Lytliraceae. 

427.  Lythrum  flexuosum  Lag.  8yii.  L.  Graetteri  Ten.  Boiss.  IL 
789. 

N.  d.  (Alexandrie,  près  du  canal,  Schweinf.,  Sickenberger;  Qabâry 
Letouru.;  Damiettc  Schweinf.) 

428.  L.  Hyssopifolia  L.  Boiss.  IL  7:59.  N.  d.,  f.,  v.  0. 

429.  L.ThymifoliaL.  lioiss.  IL  740.      N.d.?(FigariinHcrb.  Jlonspcl.) 
4?)0.  L.  tribracteatum  Salzm.  apiid  H\)r.  Syii.  L.  bibracteatuiii 

Salzni.  apud  D.  C.  Boiss.  IL  740.  N.  d.,  f.,  v.  0. 

4;U.  Ammania  auriculata  Willd.  Boiss.  IL  74.'!.  N.  d.  0. 

432.  A.  seuegalensis  Lam.  Kocline  in  Engler  Jahib.  I  p.  2.'")5. 

N.  d.  (Figari;  liosette  Letourn.;  Damiette  Ebrenb.,  Sieb.) 

43.').  A.  attenuata  Hochst.  Ivocbnc  1.  c.  p.  2.57. 

N.  V.  (cataractes  Figari,  llcuscr  et  Suermondt). 

4.'i4.  A.  baccifora  L.  var.  negyptiaca  (Willd.)  Koelme  L  c. 

p.  2;')!!.  Syn.  A.  vcrticillata  Vunti».  IL  74.'?  ex  p.  ncc  Lani. 

N.  d.,  f.  0. 
4.'..5.  !  Lawsonia  inermisL,  cm.  8yn.  L.  all)a  Lani.  lioiss.  11.  744. 


—   76   — 

aral).  :  la  jjhuite  et  surtout  les  Heurs  tamr-d-hiituâ,  la  poudre 
des  feuilles  employée  pour  teindre  les  ongles,  etc.  :  hinnâ. 

cuit,  et  8ulis|Kiut.,  quelquefois  naturalise.  M.  ma.  i  Alexandrie,  Sioftf 
L<t<>uru..  .\.scliers.> 

(»1)!>.  Dans  les  jardins  nuidemes  se  troiueiit  |)liisieuis  plantes  d'or- 
ncnient  ajipartenant  à  cette  fandllc.  Lc.-^  Heiniia  salicifolia  Link,  Cu 
phea  micropetala  Humb.  et  Kunth.  Syn.  C.  eminens  l'iamli.  et  Lind., 
C.  platycentra  Leni.  Syn.  C.  ijrnea  1).  f.  et  Lagerstroemia  indica  L. 
fpetit  arbre  d'onienient)  sont  les  idus  réjtandues. 

XXXVII.  Oiiairnueae. 

436.  Epilolium  hirsutiim  L.  lîoi.ss.  II.  74»;.  N.  d.,  v.  0. 

4."i7.  Jussiaea  répons  L.  lioiss.  11.  7âl.  aral».  :  forf/û,  jhi/ki'il 

(l-'nrsk.j.  i/'itif,  uteddôd  (Aschers.).  N.  d.  0. 

WXVIII.  HîUorrhairidaceae. 

438.  Myriophyllum  spicatum  L.  Hoiss.  11.  7.'!.').  S\  ii.  M.  ver- 
ticillatiiin  l'i;rari  Sttid.  1.  2'1\  née  L. 

N.  f.    iUrketelQaroûn  Fi^'.  in  lierli.  .Moiispel.) 

X X XIX.  (crat uph.vilaccae. 

43'.i.  Ccrntophylluin  domorsiim  L.  Uniss.  1\.  l'JdL'.  N.  d. 

XL.  CiKurlMlaccao. 

•U'i.   I  Momordica  nal.Hainiiia  L.  Hoiss.  11.  7.'»7.  aral».  Jni/lththi. 

N.  (I.  iiull.  el  niiluialihé  iIumn  les  jardinHi. 
Ml.  CucuiniH  prophotarum  L.  llniMh.  II.  IM.  jil)ad.  :  lnintlliti 
(Klun/..,  Srlmiiuf.j.  0.  a.  sept.,  a.  mer. 

CuCUmiR  «ativu»  L.  HoIhk.  II.  7r»'.t.  aral».  :  IJiii/i'ir. 

i»\\.  Mux  en\ir'ihH  de»  ^'randet^  ville- 


—   77  — 

Cucumis  Melo  L.  Boiss.  IL  759.  arab.  :  qâwcmn  (variété  à  fruit 
insipide  et  peu  sucré,  beaucoup  eu  consommation  chez  le 
peuple),  c/ieTOî?zâm  (variété  à  fruit  allongé,  délicieux),  mahon- 
nâwy,  doumeyry,  chehhâdy  (variétés).  cuit,  eu  abondauce. 

—  var.  Chate  (L.)  Naud.  Boiss.  II.  759.  arab.  :  'aggoiir, 
'adjoiir,  ' abd-el-lâwy,  qattâ  faqqoûs,  selon  les  formes. 

cuit,  partout,  beaucoup  plus  commuu  que  le  C.  sativus  L. 
Cucurbita  maxima  Duch.  arab.  :  qara'  stamboûly,  qara  malty, 
généralement  qara .  c"^*- 

C.  moscliata  Ducli.  ^'uit. 

C.  Pepo  L.  arab.  :  qara'  koûsâ,  qara'  maghreby,  généralement 
l^Q{i,sâ.  cuit.,  assez  commun. 

Citrullus  vulgaris  Schrad.  Boiss.  II.  759.  arab.  :  battîhh. 

cuit,  partout. 
—  var.  colocynthoides  Schweinf.  in  Nature  XXYIII 
(31  May  1883)  p.  113.  arab.  :  arândj  (Schweinf.),  nnb.  : 
guyourma  (Schweinf.,  Letourn.). 

cuit,  dans  la  Grande  Oasis,  Scbweiuf.,  aux  environs  dAssouân 
(Schweinf.)  et  dans  la  Nubie  inférieure  (Letourn.). 

442.  C.  Colocynthis  (L.)  Schrad.  Boiss.  IL  759.  arab.  :  handal; 
nub.  :  (nirky  (Schweinf.).    M.  ma.  N.  v.  0.  D.  I.,  i.,  a.  sept.,  a.  mer. 

443.  fLagenaria  vulgaris  Ser.  Boiss.  IL  763.  arab.  :  qara  tawîl. 
qara'  dabbeh,  qara'-ed-dcroûf.  cuit,  et  sul)spont.,  assez  commun. 
Luffa  cylindrica  (L.)  Roem.  Syn.  L.  aegyptiaca  Mill.  Boiss.  IL 
7 Go.  arab.  :  lovf. 

cuit.;  le  tissu  iibrovasal  des  fruits  est  employé  comme  épimge. 

444.  Bryonia  cretica  L.  lioiss.  IL  760.  M.  ma. 

Papayaceae. 
Papaya  vulgaris  1.  C.  Syn.  Carica  Papaya  L. 

cuit,  dans  les  jardins  du  Caire  et  d'Alexandrie  (le  fruit  est  rare). 


—    78  — 

Passifloraceae. 

Passiflora  COenilea  L.  arab.  :  c/io-k  j'aUk.    cuit,  dans  les  jardins. 
Cibs.  P.  quadrangalaris  L.  est  une  plante  assez  rare  dans  les  jar 
dins  du  Caire  et  d  Alexandrie. 

XLI.  Ficoideao. 

41."».  !  Mesembrianthemum  crystallinum  L.  lîoi.ss.  II.  7(i-l. 

aralt.  :  <//('/.<><./// 1  Asdu-rs.  I.    M.  ma.,  p.  D.  a.  sept.,  eult.  et  naturalisé. 
4H;.  M.  nodiflonim  L.  Hnjss.  11.  THI.  jualt.  :  ii/inssm)/. 

M.  tua.,  p.  N.  d.  D.  i.,  a.  sept. 
447.  M.  Fuiskulii  Uochst,  Hui.s.s.  11.  7i;.>.  aial).  :  .«  un/i  (Scliwf.  . 

^fciiéiaicnu'iit  sam/i.  0.  I.,  a.  sept.,  a.  mer. 

44H.  Aïzoon  hispanicum  L.  Moiss.  11.  7(i.">.       M.  ma.,  D.  a.  sept. 
44!i.  A.  canariouso  L.   Uni.ss.  11.  7(;.'i.  aral».  :  J^nitrln  t-i  I-IhIAiI 

fFoDik.),  haclûi/  :  Kliiiiz.,  Srliwciiif.  i.  M.  p..  D.  !..  !..  a.  sept.,  a.  mer. 
4.'»(i.  Trianthoma  pentandra  L.  Mois.s.  11.  7(l(!. 

N.d.  ricll  «1  k<liir.'<<li\Minr.  ;  (Jouliliali,  Malariyeli  Si<kenli.,  .^^elnvul'^ 
<Hj»t.  <»n  riiliivf  dauK  les  jardins  du  Caire  et  dWiex.iiiilrif  iilii>ii\irs 

f»<|MT«'it  ilr  Mesembrianthemum,  snrtout  les  M.  roseum  WilM.,  M. 
acinaciforme  L.  et  M.  cordifolium  L.  fil. 

Caclaceae. 

Opuntia  Ficus  indica  (L.)  Haw.  arah.  :  /;//  /•//-"./.•. 

rnll.  ihiiii  li'H  jiirdinH  iinilies  des  |iriiii'i|ialcs  villi-s,  sintnut  !iu  Caire 
et  dnnii  jr  KnyiiAni. 
0.  maxima  iïaW.  <  ult.  ennnne  la  iirtMcdenle 

\LII.  (  rasMilatcac. 

4.'»!.  TlllMa  alatn  Viv.  Svn.  '!'.  irirlmpuda  Feir/.l.  liniss.  il.  7<i7. 

M   ma   N   d 


—  79   — 

452.  î  Calenchoë  deficiens  (Forsk.)  Aschers.  et  -Schweiiif. 
Syn.  Kalanclioë  aegyptiaca  D.  C.  (a])rès  l'an  1799)  Cotylé- 
don deficiens  Forsk.  FI.  Aeg.-Arab.  p.  LXVI,  n"  242  p.  CXI 
n"  290,  p.  89  (1775).  arab.  :  loidneh. 

M.  p.  cuit,  dans  les  anciens  jardins  du  Caire   (Qatiyeh,  anciens 
tombeaux  arabes  naturalisé  Figari). 

453.  j-Bryophyllum  pinnatum  (Lam.)  Aschers.  et  Schweinf. 
Syn.  B.  culycinum  Salisb.  (1806).  Cotylédon  pinnata  Lam. 
(1786). 

N.  d.  cuit,  et  sulispontané  dans  les  jardins  d'Alexandrie  (Scliwcinf.). 

454.  Umbilicus  intermedius  Boiss.  BoLss.  IL  769. 

D.  a.  sept.  (Galâlah  Scliwcinf.) 

455.  U.  horizontalis  (Guss.)  D.  C.  BoLss.  IL  770. 

M.  ma.  (Marient,  Matrouqah  Letourn.) 

XLIII.  Staxifragaceae. 

456.  Vahlia  viscosa  Roxb.  Syn.  V.  Weldeni  Rchb.  Boi.ss.  IL 
799.  arab.  :  soufra.  N.  v. 
Brexia  SpinOSaLindl.    cuit,  dans  les  jardins  d'Alexandrie,  assez  rare. 

XLIV.  Umbelliferae. 

457.  Eryngium  campestre  L.  Boiss.  IL  824.  arab.  :  cliaqinitinl 
(Forsk.).  M.  ma. 

458.  E.  creticum  Lam.  Boiss.  IL  827. 

M.  ma.  (Alexandrie  (U'])uis  Delile). 

459.  Bupleurum  protractum  Lk.  et  Hfmg.  var.  heterojtluif- 
fum  (L/,:)  Boiss.  Boiss.  IL  836.  M.  ma. 

460.  B,  nodiflorvim  Sibth.  et  Sm.  Boiss.  II.  810.  M.  ma.,  p. 

461.  B.  glaucum  Rob.  et  Cast.  lioiss.  IL  842. 

M.  ma.  N.  d.,  f.  (OlKua(|  Asi'liers.i.  v. 


—  so  — 

462.  Apium  graveolens  L.  lioiss.  II.  .S.")<i.  aialj.  :  ijarràbh  (G. 
Hoth),  géïK'ialenicnt  ktra/s. 

M.  ma.,  p.  N.  d.  0.  D.  a.  sept.,  spont.;  rnreuicut  cultivé. 
4C)^^.  Helosciadium  nodiflorum  (L.)  Koch.  Boiss.  856.  arab.  : 
djnzar  'afârit  (Aschers.). 

N.  d.    Alcx.iiKlric  prC's  du  lac  .MaaVttis  et  ilu  canal,  S^clnvciiif., 
.V«-licrs. I  0.    Petite  Oasis  Asthcrs. i 

Petroselinum  sativum  Hoffm.  l{ois.s.  II.  s.')7.  arab.  :  maqdoâ- 
nis,  baqdodnis.  cuit,  ilans  les  janlius. 

464.  Pityranthus  tortuosus  (Desf.)  Benth.  et  Hook.  Syii.  De- 
vina fnrtiinsa  D.  (".  Uoiss.  II.  Siiô.  arab.  :  ('hih<t-d-<jHiM 
{V(yr»k.),kei'Aœii{l£.hrc\\\i.)^saqoûkh  (Schwiit".).  ncs'illi  (Aschor.). 

M.  ma.  D.  I.,  i.,  a.  sept. 

46Ô.  P.  triradiatus  (Hochst.)  Aschors.  et  Schweinf.  Syii.  D. 

trira<liata  II'x  list.  Hniss.  II,  sci,  arab.  :  (jasuilkk  (Scliwoint.i. 

D.  i.,  a.  sept. 
Pimpinella  Anisum  L.  Uni»».  II.  stiC.  iu-nh. -.  i/assuihi  (Aschers., 
Si-li\\ciiit'.j,  géiu-raiciiiciit  i/ûni\ioihi. 

cuit.,  surtout  dans  la  Haute  I-'-gyptc. 

466,  P.  Schwoinfurthii  Aschers.  Sitzbcr.   natiirf.   Fr.  Berlin. 

IHT'.i.    |..    i:5.    Uut.    Vfiviii   l'rov.   Bramlcnb.   .\.\1.  (|.s7:i), 

p.  <17.  0.    (îranilc  O.asjs  .'scliwfiiil'.  I 

Canim  Carvi  L.  itniss.  si!»,  arab.  :  krnhvià.  cuit. 

4'i7.  Borula  ariRUStifolia  (L.)  Koch.  Boiss.  II.  Hs;). 

N.  d.    Ali'Xandric  |)rcM  du  canal,  Mandarah  l.ctourii.) 
468.  Ainini  niaJuH  L.  UniHs.  II.  S!ll.  arab.  :  l:<  rats,  khillih  r/i,if- 
tihthirh  (AHc)ient.),  gt'ni'raliMiicnt  klnlhli.     M.  |).  N.  d.,  f,  v.  0. 
46ÎI.  A.  copticum  L.  Boiss.  II.  H'.ll. 

N.  d.    le  <"airc  prcM  (^aMrel  '.V(n  lluKsnn  ex  Mnisd.  I.  e.  >. 

470.  A.  ViHnnRa(L.)Lnin.BMiHK.  il.  s!fj.  arab.  :/.//. //.//.   N.  d.,  f.,v. 

ChatTophyllum  Cerefolium  (L)  Crtz,  Syn,  Antliriscus  (Vrdb- 

littiii  !|i«ffiii.  BoJHH.  II.  IM.'I.  arab.:  iiifii/iliii)m'.i/i'vii(fnif(Vornk.). 

cuil.,  imtte/,  rare. 


—  81   — 

471.  ■{  Scandix  Pecten  Veneris  L.  Boiss.  IL  914. 

M.  ma.  (lînmleb,  rare  Letourn.;  réc.  introduit). 

472.  f  Coriandrum  sativxini  L.  Boiss.  II.  920.  arab.  :  kouzbarah. 

M.  ma.,  N.  d.,  v.  0.  D.,  a.  sept.,  cuit,  partout  (légume)  et  naturalisé. 

473.  f  Foeniculiun  capillaceum  Gil.  Syn.  F.  officinale  Ail. 
Boiss.  II.  97.5.  arab.  :  chamar. 

M.  ma.  (Bîr  el-ciasabali  Ehreiib.  naturalisé),  cuit,  partout. 

474.  Crithinuni  maritimum  L.  Boiss.  II.  977. 

M.  ma.  (Matrouqah  Letourn.) 
47.5.  f  Anethum  graveolens  L.  Boiss.  IL  1026.  arab.  :  kerâioiâ 
(Schweinf.),  généralement  chebet. 

N.  d.,  f.  V.  0.  cuit,  partout  et  parfiiitenieut  naturalisé. 
47(j.  Ducrosia  Ismaëlis  Aschers.  Sitzber.  naturf.  Fr.  Berlin. 
1879,  p.  44.  Bot.  Verein  Brandenb.  XXI.  (1879),  p.  67. 

0.  (Grande  Oasis  Schweinf.,  Aschers.) 

477.  Zozimia  absinthiifolia  (Vent.)  D.  C.  Boiss.  IL  1037. 

D.  i.  (Djebel  Onnun  Khacbeybah  E.  N.  E.  de  Suez  Figari),  a.  sept. 
(hauts  plateaux  au  point  d'origine  du  Wâdy  Guendely  et  entre  l'ori- 
gine du  Wâdy  Warâg  et  le  Wâdy  Kichrâch  supérieur  Schweinf) 

478.  Malabaila  pumila  (Viv.)  Boiss.  Boiss.  IL  1058.  Syn.  Tor- 
clyliura  suaveolens  Del.  FI.  Aeg-.  III.  p.  58,  n"  323.  sine  de- 
script.  FI.  d'Ég.  pi.  63  ined.  (Barbey  Herbor  Lev.  tab.  VIII.) 
f.  13!  arab.  :  telcjlioûdy  (Aschers.),  ammichy  (Schweinf.). 

M.  ma.  D.  a.  sept.  (Galâlab  Schweiuf  ) 

479.  Orlaya  maritima  (Gouan)  Koch.  Boiss.  IL  1071. 

M.  ma.,  p.  D.  i. 

480.  Daucus  litoralis  Sibth.  et  Sm,  var.  For.sJcàlii  Boiss.  IL 
1074.  M.  ma.,  p.  N.  v.  D.  I. 

481.  D.  setulosus  Guss.  (D.  C.)  Boiss.  Boiss.  IL  1075.    M.  ma. 

482.  f  D.  Carota  L.  IJoiss.  IL  1076.  arab.  :  gazar,  djazar. 

M.  ma.,  N.  d.,  v.  cuit,  partout  (la  variété  indigène  à  racine  cramoisie 
et  la  carotte  d'Europe  [(jdzar  frengniij  (jui  n'est  pas  rare);  naturalisé. 

483.  Ammodaucus  leucotrichus  Coss.  et  Dur.  Bull.  Soc.  Bot. 
France  VI.  (185!)),  p.  .".93.  D.  I.  (entre  Alexandrie  et  Sîw.ab  G.  lîof  h). 

MKMOIKES,  T.  11.  1  1 


._  H->  — 

4ïi4.  ;  Cuminvmi  Cyminum  L.  v;ir.  Iiirfinn  ]ioiss.  lioiss.  II. 
10(50.  arab.  :  kammoûn.  H.  v..  0.  cuit,  partout,  naturalisé. 

485.  Torilis  infesta  (L.)  Hoffm.  lioiss.  II.  10s2. 

N.  d.  lAlcxantlrie  vers  le  laiial  Sfhweiiil. 
48(5.  T.  neglecta  Schult.  Boiss.  Hoiss.  II.  108H.  arab.  :  khdlrh, 
(juzar-ic/i-c/ni/t''i  1/1/  (^Fursk.),  quameykli.  (]ouv)i-i//>/  (l't'l.j. 

M.  ma..  N.  d..  v. 
487.  T.  nodosa  (L.)  Gaertn.  Boiss.  II.  lOsi).  M.  ma..  N.  d..  f.  0. 
48».  Caucalis  tenella  Del.  Boi.ss.  II.  1084.  M.  ma. 

Araliaceae. 
Hedera  HelLx  L.  \'>«\ss.  11.  Ki'.in. 

eult.  dans  le.*  jardins,  jias  ran-,  mais  a-^si/.  jlniiti'  dans  son  di'\e-lo|) 
|KMnent. 

(  ilis.On  trouve  dans  les  jardins  luodirm-s  K-sFatsia  japoiiica  (Tliunb.) 
Dcne.  et  Planch.  Syn.  .\ralia  Sicholdii  liort.,  U-  Meryta  angustifolia 
Endl.,  Oreopanai  guatemalensis  van  Houtte  rt  (|iKhiuis  i>|iiTis  d'A- 
ralia  «-t  »lc  Sciadophylluui. 

XliV.  ('aiu'if'oliacoac. 

Lonicera  chinensis  Wats.  arab.  :  vlnriiKtrliU;. 

cuit.  Il-  loup:  dfs  murs  des  jardins, 
481».  ;  Sambucus  nigra  L.  iif»iMs,  III,  2.  ai-ab.  :  lin/ldsôn. 

N,  d.    i''i;:arii:  cuit,  dans  ks  jardiiiH,  pas  conunun;  sulispont, 
OU,  \a'*  Viburnuui  odoratissiiiiuin  Ker  Syn.  V,  sim-nsf  Zi-yli,  »i 
V.  TintlS  L.  ne  Mint  |iiis  rari's  dans  les  jardins  niodonios. 

\L>I.  Kiiliiaccao. 

41IO.  Oldonlandia     hodyotoidos     (Fisch.     ot     Miy.)     Ilois.s. 
ItoJHM.  lii.   11. 

N,  d.  llfCairr,  fond  nw  de  la  lirnni-ln-  du  Nil  entre  <iui/.eli  et  Cné/i 
Mil  Kickonli.),  V. 


—  83  — 

491.  Oldenlandia  ScMmperi  (Presl.)  Boiss.   Boiss.  III.  U. 
arab.  :  mosivâk.  D-»-  ""er- 

492.  Gaillonia  calycoptera  (Dcne.)  Javib,  et  Spach.  Boiss.  III. 
lô.  arab.  :  hedeneï  (Scliirap.). 

D.  a.  sept.  (Wilkius.;  le  Caire:  'Ain  Moùsà  Seliweinf.,  Sickeiib.; 
Wâdy  Dakhel  Schweinf.) 

493.  fRubia  tinctoriim  L.  Boiss.  III.  17.  arab.  :  fouwwali. 

cnlt.  ilnns  les  jardins.  N.  d.  (Damiette  Sclnveinf.  naturalisé.) 

494.  Crucianella  herbacea  Forsk.  Boiss.  III.  22.  M.  ma. 
49.5.  C.  membranacea  Boiss.  Boiss.  III.  23. 

M.  p.  (Qatiyeli  Kotscliy  414).  D.  i.  (Cheykh  Serhân,  près  Saléhiyeli, 
Sclnveinf.) 

496.  C.  maritima  L.  Boiss.  III.  24.        M.  ma.,  p.  (Port  Said  Zarb.) 

497.  Galium  tricorne  With.  Boiss.  III.  (.7.       M.  ma.  N.  d.,  v.  0. 

498.  G.nigricans  Boiss.  var.  braehychaetum  Boiss.  Boiss.  III. 
74_  M.  p.  {Qatiyeh  Kotschy  510"). 

499.  G.  murale  (L.)  Ail.  Boiss.  IIÎ.  78.  var.  alexandrinum 
(Ehrenh.)  Aschers.  et  Schtveinf.  Plantula  nana  liabitu 
Tillaeam  alatam  Viv.  referens;  fructiis  setiilis  brevissimis 
hisi)i(luli  (iiec  ut  in  typo  setis  meriearpii  diametrinn  superan- 
tibus  hispidi.      M.  ma.  (Alexandrie  depuis  Ehrenb.  ;  Lctouru.  1!>1  !) 

.500.  G.  Columella  Ehrenb.  (Boiss.)  III.  81.  Syii.  Valantia  la- 
nata  Del.  FI.  d'Ég-.  pi.  (U  ined.  (Barbey  Herbor.  Lcv.  tab.  IX). 
f.  IG!  ^-  •"*• 

501.  Vaillantia  hispida  L.  Boiss.  III.  82.  M.  ma. 

.502.  Callipeltisaperta  Boiss.  etBuhse.  Boiss.  III.  84.  D.  a.  sept. 
Olis.  Dans  les  jardins  de  l'ile  de  MdhxU  près  du  Caire  se  trouvent 
plusieurs  -rands  arbres  d'Anthocephalus  Cadamba  (Roxb.)  Miq. 

XLVII.  Vîileriaiiaoeae. 

50.'!.  Valerianella  Szovitsiana  Fisch.  et  Mey.  Boiss.  III.  101. 

D.  a.  sept.  iGairdali,  Schweinf.) 


—  84   — 

(.•l»s,  M.  Lt-tourneus  a  obsenc  deux  cspiics  de  ec  ircni».-  M.  ma., 
lune  A  Haiuleh.  lautre  à  Mariout,  <|ui  u  ont  i>as  été  déteiiuiiiees. 

\ L V II I .  Dipsacaceae. 

504.  ;  Cephalaria  syriaca  (L.)  Schrad.  l^>i^^s.  111.  l'J^K 

M.  ma.    riimd.  .Mariuut  liés  rare  Letouru. i,  rée.  iutroduity 

Scabiosa  atropurpurea  L.  Syn.  s.  maritima  L.  var.  atropur- 

piirea  Ascher.s.  FI.  l'rnv.  liraiidoiili.  1  287.  Boiss.  111.  l.'iô. 

eult.  dans  les  Jardins  eurnjieens,  surliiut  à  .Mexandrie,  pas  rare. 

50ô.  S.  arenaria  Forsk.  iiuiss.  III.  13.').    M.  ma.,  p.  ^  linsette  Foi-sk.^ 

50G.  S.  eremophila  Boiss.  Hoiss.  111.  i:;.").  M.  ma.,  p. 

.'•07.  Pterocephalus    involucratus    (Sibtli.    et    Sm.).    Boiss. 

l'.ni.ss.   111.   IJS. 

M.  ma.  1. Mariout  tré.s  rare  Let.iuni.    D.  a.  sept.  île  <':iirc  :  l!:i>atin 
(  niptier  ex  Siekenli  ' 

XlilX.  Coinpositao. 

50H.  Ethulia  conyzoidea  L.  |{<>i>-.  III.  l."i.">.  :uali.  :  /mr/iir/i-cl- 
f'ariit    Siliw  eiiit".  .  N.  d. 

—  var.  t/riiri/is     /><•/.     .tsr/i<'rs.  r(  Srhini n)'. 

N.  V.    Kdiou  lliiiser  et  Sucrmoiidt). 
AgeratUm  COelestinum  SimS.  eult.  dans  les  jardins,  rare. 

50î(.  ;  A.  conyzoidos  L.  N.  d.,  v.  naturalisé. 

Mikania  SCandenS  Willd.  eult.  dans  lis  jardins  du  Caire,  rare. 

Aster  Novi  Belgii  L. 

eult.  duuH  les  jardins  eur<>|iéenH    plante  doruenuiit  i. 
(MiH.  On  tn>uvc  eneore  i|Ur|(pieM  fnmies  cuisines  dans  les  nouveaux 
janlin»  du  pavs 

6H».-!  Erlgoron  linifoliiis  Wiild.  r...i--  III.  !•;:•.  :irali.://'«7/;,7<- 
vl.i,,iel„l  (G.  Kotli 

M   ma  ,  N   d  .  f.  v    U     'i.umI.  i  tiisi- i  u.ilh  pur  MoIi.ui.mi.-.I.    D.  1. 


—  85   — 

511.  Erigeron  aegyptiacus  L.  Eoiss.  III.  169.  arab.  :  climsîs 
(Schweinf.),  nachchâch-ed-dotihhân  (G.  Rotli);  iiub.  (Philae): 
lioddah.  N.  d.,  f.,  v.  0.  (Dakhel  Aschers.) 

Psiadia  glutinosa  (Lam.)  Jacq. 

cuit,  dans  les  jardins  du  Caire,  rare  i  arl)uste  d'ornemenf). 

512.  Grangea  maderaspatana  (L.)  Poir.  Boiss.  III.  176. 

N.  d.,  f.  0.  (Grande  Oasis  Scbweiuf.V? 

513.  Ceruana  pratensis  Forsk.  Boiss.  III.  177.  arab.  :  karwân 
(Forsk.,  Del.),  généralement  chedîd,  chideyd. 

M.  ma.  (Mariout  Letouru.)  N.  d.,  V. 

514.  Asteriscus  pygmaeus  (D.  C.)  Coss.  et  Dur.  Boiss.  III. 
179.  arab.  :  noqoud. 

D.  a.  sept,  (point  d'origine  du  Wâdy-el-Hôf  Volkens,  Wâdy  Klie- 
reyzeli,  Wâdy  Warâg  Schweinf.) 

515.  A.  graveolens  (Forsk.)  D.  C.  Boiss.  III.  179.  arab.  :  rahd 
(Forsk.),  iioiiqd,  bcheymeh  (Schweinf.).  D.  a.  sept. 

516.  Pallenis  spinosa  (L.)  Cass.  Boiss.  III.  180.  M.  ma. 

517.  Anvillea  Garcini  (Burm.)  D.  C.  Boiss.  III.  181. 

D.  I.  (entre  Alexandrie  et  Sîwah  6.  Rotli). 
Obs.  La  plante  indi(|uée  sous  ce  nom  i)ar  Boissier  (entre  le  Caire  et 
Suez)  n'est  (jue  le  n°  ôl.'j. 

518.  Inula  crithmoides  L.  Boiss.  III.  195.  arab.  :  zarâtah  (Cail- 
liaiul),  haiab  zeyty  (Schweinf.). 

M.  ma.,  p.  0.  («désert  de  la  Petite  Oasis»  Cailliaud)V 

519.  I.  viscosa  (L.)  Ait.  Boiss.  III.  198. 

M.  p.  (Port  Said  Zarb).  N.  d.  (Alexandrie  aux  bords  du  lac  Maréotis 
Pfuiid,  Aschers.). 

520.  Pulicaria  inuloides  D.  C.  Syn.  P.  longifolia  Boiss.  III. 
202.  ara1).  :  davisis,  ra'râ'  (Aschers.).    N.  d.,  f.,  v.  0.  D.  a.  sept. 

521.  P.  undulata  (L.)  D.  C.  Boiss.  III.  202.  arab.  :  yhohryrn 
(Del.),  kuntkâl  (Scliweiiif.),  an  désert  généralement  rahhmil. 

D.  I.,  i.,  a.  sept.,  a.  mer. 


—  8fi   — 

522.  Pulicaria  arabica  (L.)  Cass.  Hciss.  III.  l'ii.").  aiab.  :  m'rtï 
ayoûb  (For.sk..  Sc-liweiuf.),  zayhVd,  abon-  din-safrà  (G.  Koth). 

M.  ma.  N.  d.,  f.  v.  D.  I..  a.  sept. 

523.  Prancoeuria  crispa  (Forsk.)  Cass.  Hoiss.  III.  20(î.  arab.  : 
sahat  I  For.sk.  i,  tufjnr,  A7/fl»ti'//"  (Si-lnvoiuf.),  vara  (G.  Ki>tli\ 
plus  généraleiuciit  konthât,  aj'rach;  dithdâth  (au  mont  tsiuai, 
Sclnveinf.»;  abad.  :  guidiài  (Klunz.). 

N.  f.,  V.  0.  D.  !..  i..  a.  sept.,  a.  mer. 

r>24.  Iphiona  mucronata  (Forsk.)  Aschors.  et  Schwoiuf.  S\  ii. 

I.  jiiniperitblia  Cass.  (182"Jj  Bois.s.   III.  210.  Chrysoeouia 

mucronata  Forsk.  FI.  Ao{|^.-Ar.  p.  LX.XIII  n'  4.12.  j).  147 

I  ITT.'n.  arab.  :  dtifril.  do/n/.  D.  a.  sept. 
ô2.'>.  I.  scabra  D.  C.  Boiss.  Hi»i.ss.  111.  21i>. 

D.  a.  sept.  iSiu/  liovi'  ,  a.  mer. 
•'i2(J.  Varthomia  montana  (Vahl)  Boiss.  Huiss.  111.  212.  aialt.  : 
honci/di/i    Scliinip.). 

D.  a.  sept.    Writiv  Iticiirricil.  IfS  (k'UX  (l:ilàl;ili  .'sciiwiiiit'.') 

'•27.  V.  candicans  (Dol.)  Boiss.  Mdîs.s.  III.  212.  8yn.  Wartlio- 
niia  liltyra  S«liiiltz  Hip.  iii  Schwcinf.  Heitr.  FI.  Ai-tli.  p.  2S7 

II  2ri77.  arab.  :  sndr-vl-humâr  (Elircnb.).  M.  ma. 
.')28.  Sphaoranthus  suavoolons (Forsk.) D.C.  Hoiss.  21."). arab.: 

I,nl..„il.,i.i.  H.  d. 

.'»2ît.  LaKKora  aurita  (L.)  Schultz  Bip.  Syii.  Cniiy/.a  aiirila  !.,. 

|{..is^.  111.  21t;.  N.  V.  D.  a.  mer.  tîii.ii.l  .siisririi  .sliwciiiC.^ 

/iSO.  Conyza  Bovoi  D.C.  Syn.  l'.ri^MTun  H.  Mojs.s.  111.  1i;n.  anib.: 

luUftfkh  (ScliWi'inf.  .     0.  D.  a.  sept.  (  Wiidy  (^'illnr  IIiismim  «x  Itniss.  \ 

.*»31.  C.  DioHcoridJH  (L.)  De.sf.  15iii.>.s.  III.  217.  aralt.  :  Ixirnuûf. 

M.  ma  ,  N.  d..  f.  v.  0.  D.  a.  sept.    Ilir  ^wr.  Scliwfinf.    sponl.  et 

■|iic|i|iii-t'<iin  nili 

632.  Phaffnalon  nitiduni  Froa.  |{ui.>,M.  111.  22".  :ii;ib  IJunn'i- 
tiH-cii-ua'ffah  l'nii  nmiit  Siniii  Scjnvi-iiif.  L 

D   a   ncpt     lli'li>iiâii:  lial.il.ili,  >r|i\M'iiir  I 


—  87  — 

533.  Pliagnalon  rupestre  (L.)  D.  C.  Boiss.  III.  220.  arab.  : 
ta  âm-el-arneb,  motey  (Forsk.,  Del.).  M.  ma. 

534.  P.  Barbeyanum  Aschers.  et  Schweinf.  sp.  n.  aval).  : 
sanofif  (Ehrenb.),  guera'ît  (Schweinf.).  D.  a.  sept. 

Obs.  Cette  plante,  qui  nous  semble  inédite,  a  les  Ccaractéres  suivants  : 
Suffrutescens  ;  caules  et  rami  superiores  in  pecluncnlos 
monocephalos  elongatos  subnudos  abenntes,  cnm  iis  albido- 
tomentosi;  folia  rigidula,  in  pagina  superiore  pulverulento- 
tomentella,  cinerea,  sultus  albide-tomentosa,  margine  revo- 
lutoundulata,  intima  oblongo-linearia,  basi  attenuata,  reliqita 
lineari-lanceolata,  semiamplexicaulia;  involucri  pbylla  co- 
riacea,  appressa,  inferiora  ovata  acutiuscula,  seqnentia  sen- 
sim  longiora  et  magis  aouta,  omnia  (praeter  intima  lincaria 
acuminata)  dorso  floccoso  -  tomentella,  superne  fuscescenti- 
scariosa,  glabra. 

Habitu  notisque  plnrimis  ad  P.  graecnm  Boiss.  et  P.  ru- 
pestre (L.)  D.  C.  accedit,  quae  différant  foliis  dennim  in  pa- 
gina superiore  glabratis  et  involucri  glaberrimi  pbyllis  latio- 
ribus,  quae  in  P.  rupestri  insuper  obtusissima.  Longius  distant 
species  involucro  floccoso  praeditae  P.  persicum  Boiss.  et  P. 
pumilum  (Sibth.)  D.  C,  phyllis  omnibus  acutissimis  pallidis. 
margine  tantum  angustissime  nec  superne  scariosis;  utraque 
insuper  aliis  notis  a  nostra  abhorret,  P.  persicum  foliis  supra 
glabratis  et  capitulis  minoribus,  P.  pumilum  foliis  obovatis 
planis  et  pliyllis  angustioribus.  Inter  species  orientales  reli- 
quas  P.  nitiduiu  Fres.  et  P.  denticulatum  Dcne.  phyllis  pel- 
lucide  scariosis,  P.  viridifolium  Dcne.  (ex  descriptione).  V. 
Kotschyi  Schultz  F.ip.,  P.  acuminatum  Boiss.  (ex  descr.)  fo- 
liis raenibranaceis  plaiiis,  P.  aral)icura  Boiss.  (Iphiona  a.  Bentli. 
et  Hook.)  (ex  descr.)  indumento  omnino  alicnae;  nequc  si)c- 
ciorum  extraoriciitaliiim  ulla  nostrac  propius  aftinis. 


—   S8  — 

Nous  dédions  cette  espi-ce  à  la  lucnuiire  de  Madame  C'éiile  Barbey 
née  Boi>j«ier  et  de  Monsieur  William  Barbey,  duut  le  voyage  au  Levaut 
a  !>i  larwinent  inutrilmé  à  la  (■(•miaiss;iueo  de  la  Flore  d'Kjrypte. 
535.  Lasiopogon  muscoides  (Desf.)D.  C.  Hoiss.  111.  224.  arab.: 
krtychtt-d-djvd'i    ."^cliiuii). ). 

M.  ma.  i.Vlcxaudrie  Khreiib.,  Letouni.    D.  !..  a.  sept. 
53G.  Gnaphalium  luteo-album  L.  Hoiss.  111.  22  1.  aral).  :  ra'ra 
i.Schwciiif. ,,  gaijuûii  'ajrlt  (Ateliers.  . 

M.  ma.  N.  li..  f. .  v.  0.  D.  a.  sept. 
'}M.  G.  pulvinatmn  Del.  Hoiss.  111.  22.'». 

N.  d..  f..  V.  0.  (,1'etite  Oasis  Ascliers.)? 
538.  G.  crispatulvun  Del.  Hoiss.  111.  22.').  N.  d..  v. 

.').•{;•.  G.  indicum  L.  ]{ni>s.  111.  22."..  N.  d..  v. 

.'"il".  Ilclichrysuni  siculuiu  (Spr.)  Boiss.  var.  hr<i<hf/j>/ii/tfiiin 
lioisH.  H..i>s.  III.  2;iU.  M.  ma. 

:<\\.  Loyssora  capillifolia  (Willd.)  D.  C.  r.ni.^s.  Ili.  2lii. 

D.  a.  sept. 
ÎA2.  Gymnarrhena  micrantha  Dosf.  Hoiss.  III.  240. 

M.  ma.    Mariciiit  Lctninn.   D.  a.  sept. 
.'>43.  Evax  contracta  Boiss.  liniss.  III.  2  1.'.. 

M.  ma.  M.'iriout,  .\bousir  Letonni.^ 

.'»4-l.  FilaKO  spathulata  Prosl.  var.  /nontratft  i  l'art.)  HoImm. 

H<iiK8.  III.  24i;.  M.  ma.,  p.    l'i.rl  .Siid  Zarl.  .  D.  !..  a.  sept. 

54.'i.  F.  marootica  Dol.  U..iss.  III.  24(;.  M.  ma. 

.'>4i;.  liloKa  Hpicata  (Forsk.)  Schultz  Bip.  itoisH.  111.  24  S.  arali.: 

AT«/cAr/-«'/-c//c<iy (Schwi'iiif.),  (/ntniihunrr  (Scliwcint..  K Iiiii/..). 

M.  ma.,  p.  D.  I.,  L,  a.  sept.,  a.  mer. 

Zinnia  degans  JaCCj.  >nlt.  daiiH  U-h  jardina  i|tlniitc  d'onieiiiciitX 

.'>47,  Eclipta  ftlba  (L.)   Ila.sHk.   I!ni•^•<.    III.   2t'.t.  anili.  :  sa',hh 

hrl.;.  M.  ma.  N.  d.,  f.,  v.  0.    l'rlile  UuxiH  .Vwlunt.^ 

Montanoa  grandiflora  (Alam.)  1).  C.  Syn.  llid.a  i.ipiiinatirulu 

Ktli.    i'uli.  frt-i|m-iiiiii<iil  ditiiN  k-H  jiirdiiiN  tiii.dt-riicH  i  iilaiiti'  d'iiriH-iiicnl). 


—   89  — 

ïïeliantllUS  annims  L.  arab.  :  '  din-ech-chems,  les  fruits  :  hahh- 

ech-chems.  cuit,  daus  les  jardins. 

548.  fH.  argophyllus  Torr.  et  Gray.  FI.  North  Amer.  IL  318. 

cuit.;  rare,  uatiiralisé.  D.  i.  (Ismailia  Schweinf.) 

649.  1  Verbesina  encelioides  (Cav.)  Benth.  et  Hook.  Syn.  Xi- 

menesia  e.  Cav.  cuit,  dans  ies  jardins  et  sulispont. 

rerdinancla  eminens  Lag.  (1816)  Podachaenium  paniculatum 

Beuth.  (1853)  P.  eminens  Scbultz  Bip.  Flora  1861  p.  557. 

Cosmophyllum  cacaliaefolium  C.  Koch  Ind.  sem.  hort.  Be- 

rol.  1854  app.  p.  12. 

cuit,  dans  les  jardins  modernes  (plante  d'ornement). 
Coreopsis  tinctoria  Nutt.  Syn.  Calliopsis  t.  Relib. 

cuit,  dans  les  jardins  d'Alexandrie  et  du  Caire  (plante  d'ornement). 

550.  î  Bidens  pilosus  L.  M.  ma.  N.  d.,  v.  naturalisé. 

551.  Xanthium  strumarium  L.  var.  antiquorum  (Wallr.) 
lioiss.  Boiss.  III.  252.  arab.  :  kharaq-el-hahr  (Forsk.,  Del.): 

M.  p.  N.  d.,  V.  0.  (Petite  Oasis  Aschers.) 

552.  f  X.  spinosum  L.  Boiss.  III.  252. 

N.  d.  (Alexandrie,  bords  du  canal  ti"ès  rare,  Letouru.  réc.  introduit). 

553.  Ambrosia  maritima  L.  Boiss.  III.  252.  arab.  :  nducC 
(Ascbers.),  glwheçjrâ  (G.  Rotli),  généralement  demsîs. 

M.  ma.,  p.  N.  d.,  v.  0.  (Dakhel  Ascliers.) 

554.  f  Flaveria  Contrayerba  (Cav.)  Pers. 

N.  d.  (Alexandrie,  près  ilu  canal  Lctonrn.,  Sintenis,  Scbwnt'.  naturalisé). 
Tagetes  erectUS  L.  arab.  :  ryaitf/' (Forsk.).     cuit,  dans  les  jardins. 

555.  f  T.  glandulifer  Schrk.    N.  d.  (le  Caire,  gare  Schweinf.  naturalisé). 

556.  Diotis  maritima  (L.)  Sm.  Boiss.  III.  253.  M.  ma.,  p. 

557.  Achillea  Santolina  L.  Boiss.  III.  26(j.  arab.  :  qoyxotmi 
(Forsk.),  hlcltrhi  (G.  Ifoth),  généralement  hdeytkerân.  M.  ma. 

558.  A.  fragrantissima  (Forsk.)  Schultz  Bip.  Boiss.  III.  272. 
arab.  :  qeysoûm  guebdy  (Forsk.),  cylcyâ}!,  alegulân  (Scliwnf.), 
plus  généralement  hd nytherân,  bahoûncg.  D.  a.  sept. 


MÉMOIRES,  T.  II. 


—  itO  — 

55'J.  Anthémis  microsperma  Boiss.  et  Kotschy.  liniss.  III.  2J)8. 

M.  p.  (^'alivcli  Kniscliy  sul)  n"  41()>. 
50(1.  A.  arvensis  L.  Huis^.  111.  oi>l.  var.  in<-i'fi.ssfita  (LoiseL' 

liotHM.  \'oy.  Espajriic  x\)A.  M.  ma.   Alixamliio  Lctourn. 

.'.t.l.  A.  indurata  Del.  Mui.sis.  III.  .'.O-J. 

M.  ma.  N.  d.    .Mcxamliii'  (kimi.-;  Delilc). 
ïti\2.  A.  deserti  Boiss.  l'«.i».  III.  .'.(i.'..  M.  p.  D.  i.  diarltevi. 

5G3.  A.  melampodina  Del.  liuiss.  III.  ;i(i'.i.  arab.  :  l'rdhh-oiiDn- 

'aly  fFor«k.).  arbai/ôn  (.Scliweiiif.  .  D.  i..  a.  sept. 

r>64.  A.  Cotula  L.  Hoi.s.s.  III.  ol."..  N.  cl. 

5GÔ.  A.  retusa  Del.  Syu.  A.  Kaliiric-a  Vi.s.  Hoi.ss.  III.  .'.lii.  aialt.: 

riby(hi-b€tâ-er-i'î/{K\mi/..),  gt-iu-iak-iiK-nt  ribi/ûii,  'din-el-qvutt. 
M.  ma.  N.  d..  f.,  v.  D.  a.  sept.,  a.  mer 
Ô60.  A.  Psoudo-Cotula  Boiss.  Boiss.  III.  .;i7. 

M.  ma.  .\lc\:uiiliii'  ."^aiiiiiiii.  i."i;'«.'i  '.■' 
ôIm.  a.  rotata  Boiss.  Uni.ss.  III.  .;i>.  M.ma.N.v. 0. D.I.. i..a. sept 
568.  Anacyclus  aloxandrinus  Willd.  lîuiss.  III.  :!L*'_'.  M.  ma. 
r>r;!i.  Matricarla  Chamomilla  L.  l'.oi.ss.  111.  :vr.\.  N.  d. 

r»?!».  M.  auroa   (L.)    Boiss.   Uniss.   111,   ,Î24.  aial».  :  (jiunncifdt/ 

( AwlitTH.j,  ijamà'iUili  (G.  Kotli).     M.  ma.  N.  d.  D.  I..  i.,  a.  sept. 
'•71.  Chrysanthemum  ooronarium  L.  littiss.  III.  .i.;i;.  aral*.  : 

ifi/itiin'iii  (FihhIv.),  iiiiiinlilii/i/i  iScliwciiif.).      M.  ma.,  p.  N.  d.  v. 
.'»72,  I  Pyrothnim  Parthonimn  (L.)  Sm.  iJuiss.  III.  ;;4-|.  arah.: 

aru'ii'l.  kiitii    Scliucinf. '.  i  nli.  cl.uis  h-  jnrdiii*  cl  siil).K|i(iiit. 

P.  Balsaraita  L.  vm.  tnuactohh'H  itoiss.  lîciiss.  m.  :i4(i. 

Syii.   'i'aiiarctiiiii    ItalMiniita    I..   arali.   :   Ixi/si'nn/i,   tinhi'iurh 
'l'ornk.  .  tiiii.  ilaiiM  IcM  jtinliiis. 

Argyranthemum  frutescens  (L.)  Schultz  Bip.  nmh.:  ma mllKi/v/i 

I  ,\hi*Iici».  I.  I  iill.  il.iiiH  IcH  junliu!»  li'.Mi'xauilrif  ft  du  Ciiirr. 

r»7.'t.  Brocohia  oinoroa(Dol.)  Vis.  I'kijsh.  III.  .*I'>h.  aral».:  ^;/( «»'•//. 
jiikroii  I  Kliri'lili. ),  ribff/itt  (.Hc|iiin|i.,   Klim/.  . 

D.  !..  i.,  n  80|it..  a   mer 


—  91   — 

574.  Cotula  antliemoides  L.  Boiss.  III.  359. 

M.  ma.  N.  tl.,  f.,  v.  D.  a.  sept. 

575.  Clilamydophoratridentata(Del.)Ehrenb.Bois8.II1.359. 

M.  ma. 

576.  Artemisia  monosperma  Del.  Boiss.  III.  363.  arab.  :  lel- 
hd  (Elireiib.),  généralemeiit  'adeli.      M.  ma.,  p.  D.  I.,  i.,  a.  sept. 

577.  A.  Herba  alba  Asso.  var.  denslflora  Bolss.  Boiss.  III. 
365.  arab.  :  fjhoreyrû  (aii  moût  Siiiai  Scliweinf.),  générale- 
ment cBh.  W.  ma.  D.  I.,  a.  sept. 

—  var.  laociflorn  Bolss.  Boiss.  III.  365.  D.  a.  sept. 
A.  Abrotonum  L.  aral).  :  semseyk  miseykah  (Forsk.j,  meskeh 
rY)^\  \                                                         cuit,  dans  les  jardins  arabes. 

578.  A.  jvxdaica  L.  Bois.s.  III.  371.  arab.  :  chîh,  haeytherâa. 

D.  I.,  a.  sept.,  a.  mer. 
A.  arborescens  L.  Boiss.  III.  372.  arab.  :  cheybah. 

cuit,  dans  les  jardins  anciens  len  bordure). 

579.  Notonia  sp.?  Syn.  Cacalia  quaedam  Webb  Frag-m.  p.  5. 

D.  a.  mer.  i    nullibi  nisi  circa  Gebel  Kibrit»  Figari  ex  Webb  1.  c.) 

580.  Senecio  belbeysius  Del.  Boiss.  III.  385.  N.  d.,  v. 

581.  S.  flavris  (Dcne.)  Scluiltz  Bip.  Syn.  S.  Decaisnei  D.  C. 
Boiss.  III.  386.  arab.  (ahaA/?)  :  hedhedkl,  Jiadhadîd  (Kluiiz., 
Schweinf.).  D-  a-  sept.,  a.  mer. 

582.  S.  vulgaris  L.  Boi.ss.  III.  386.  M.  ma.  N.  d.  0. 

583.  S.  aegyptius  L.  Boiss.  III.  387.  arab.  :  kous  (Forsk.),  sar- 
heyh  (Elirenb.),  bey-^oûm  (Aschers.),  libbeyn  (G.  Rotli). 

N.  d.,  f.,  V.  0.  (Grande  Oasis  Scliwcinf.  1 

—  var.  disioidens  Boiss.  Boiss.  III.  388.  avec  le  type, 

—  var.  verhenifoliiis  (Jacq.)  Boiss.  Boiss.  III.  ;>88. 

N.  d.,  V.  0 

584.  S.  coronopifolius  Desf.  P)oiss.  III.  390.  arab.  :  <iurr('y.' 
(Forsk.),  djerdjîr  (Wilkins.),  mourreyr  (Aschers.). 

M.  ma.,  p.  N.  d..  f,  v.  0.  D.  I.,  i.,  a.  sept 


«12   — 

SeneciO  Cineraria  D.  C.  IJoiss.  III.  .iOô.    cuit,  dans  lus  jardins,  rare. 
5Sn.  Calendula palaestina Boiss.  var.  biathyrrlnjurltaHoiss. 
li..i.ss.  III.  417.  Syii.  C.  stellata  var.  stellata  Coss.  HuUct. 
lîot.  Kram-e  IV  fl-SôT)  p.  2S2. 

M.  ma.    .Vlixantlrio  Kralik  ox  Cossou  1.  c.) 
58G.  C.  bicolor  Rafin.  l'x.iss.  III.  41S. 

M.  ma.    Alexandrie  Sanuirit.,  .\seliers,.  lliirst.    N.  f. 

587.  C.  persicaC.  A.  Mey.  var.  f/iv/ri7/.s-  />.<".  />o/.s-.s-.  Uoi.ss.  111. 
.\\s.  M.  ma.  D.  a.  sept. 

588.  C.  aoRyptiaca  Desf.  Hoiss.  111.  lin.  aral».:/(>/V<  'aï»//.  Ao/iW 
(Korsk.j,  tiuniftri/)i,  ghireiiyoli.  '(un-ir/i-c/icmx,  'dhi-il-qouti 
fAschere.),  'àiu-is-sofrô  (SdiAvciiif.). 

M.  ma.,  |).  N.  d.,  f.  0.  D.  i..  a.  sept. 
—  var.  snhri'ostris  lioiss,  l»(ii.s.s.  111.  4111. 

M.  ma.    .Mexandrie,  Kralik,  Sainarit.  Ilui-st.i.  N.  f.  D.  a.  sept, 
var.  iiiirrorfjthnlfi  i  I<ît'nf.i  ISoiss.  iidis.s.  111.  41!'. 

N.  d.    le  {'air.-  :  Malahveli  Kralik  ex  H.iiss.  I.  e.l  D.  a.  sept. 
581».  ;  C.  offlcinalis  L.  aral».  :  i/r/iawân  (Asclicrs.). 

«ull.  en  jilnsieiirs  variélé.s  dans  le.s  jardins  et  snlispont. 
Gazania  rigens  (L.)R.  Br.  «-idl.  dans  les  jardins   filante  d  ornement). 
590.  EchinopuH  Hussoni  Boiss.  \Mnn.  III.  42.''). 

D.  a.  mer.?  ■  «enlt.  in  lli.rt.  Kaliir.  ex  seminilms  ex  Aej;.  sup.  rela 
lit»  \Ui\<iH.  I.  e.l 
.'»ÎH.  E.   glaborriimiH   D.    C.    Hi.Ish.    III.     |-J7.    arali.  :   kharlih- 
^'^^•ll^Vl•iIl^.  . 

0.  a.  sept.     WiMJy  'Hu.  W.  I{if;lteh.  W.  .\lmii   llamàt   Seliwiinl 
iiiiii-a  Ml  li<  rliarin  .S'Iiweinf.  ' 
5t»2.  E.  spinOBUH  L.  llnihH.  III.  IL'n.  aral».  :  rl,rik->l-;iuniivl{Vi>rvk.), 
);éiH-nili'iiifiit  kltiirhir.  M.  ma.,  p.  D.  I..  I.,  a.  sept. 

OU.  N<iiu  nvoiif»  vu  (|Ueli|Ui'H  iMlianlillniiH  d  nm-  autre  rspéee  trop 
pt-n  ilévc|i)p|i/'c<  |Miiir  Mr«  d/'lerniini'r  d»-  D.  a.  mer.  WAd.v  LtkiidU 
innli,  W.  Kilt  ScliMeinf    177,  •I7h    ipic  nmii  ii\<«nH  ciiie    |teilr«>;  /.ur 


—  93   — 

FI.  Aeth.  p.  284  sous  u"  2409)  sous  le  uom  de  TE.  macrochaetus  Fres.; 
à  reclierclier. 
593.  Carlina  involucrata  Poir.  Syn.  C.  corymbosa  o.  iiivolu- 
crataBoiss.  III.  449.  var.?  mareotica  Aschers.  etSchwnf. 
Syn.  C.  lanata  Del.  FI.  Aeg.  111.  p.  72  u"  783.  iiec  L.  Differt 
a  speciei  typo,  in  priniis  ab  exemplis  maroccanis  a  Cl.  Cos- 
son  e  monte  Djebel  Afoiigueur  distributis  statura  pusilla, 
caule,  foliis  inferioribus ,  involucro  araneoso-lanatis,  spinis 
panllo  validioribus,  phyllis  intimis  radiantibus  superne  satu- 

rate  piirpureis. 

M.  ma.  (Alexandrie  Del.  ;  carrières  de  aiariout  Letouru.,  Scbweinf.) 

var.?  Tourneuxii  Aschers.  et  Schwehif.  A  typo,  prae- 

ter  induraentum  var.  mareoticae  magis  etiam  differt  spinis 
distincte  validioribus,  involucri  pliyllis  (ejusdem  coloris  lit  in 
var.  mareotica)  intermediis  in  spinulam  validam  abenntibus. 
M.  ma.  (carrières  de  Mariout  Letoum.) 

Obs.  Les  échantillons  peu  nombreux  de  cette  espèce  de  floraison 
tardive  que  nous  avons  vus,  sont  trop  jeunes  pour  juger  avec  certitude 
de  son  identité  ou  diversité  du  C.  involucrata  dont  elle  est  très  voisine 
en  tout  cas.  Elle  est  très  différente  du  C.  lanata  L.  annuel  ou  bisannuel 
avec  ses  capitules  grands  à  involucre  d'un  beau  rose  dont  elle  se  distingue 
par  son  rhizome  vivace,  même  suffrutescent,  par  ses  feuilles  plus  étroites 
et  plus  profondement  divisées,  à  épines  plus  fortes  et  par  l'involuere  d'un 
pourpre  foncé  un  peu  sale.  Au  reste,  sur  les  échantillons  cités  du  Jlaroc 
les  squames  rayonnantes  de  l'involuere,  jaunes  pour  la  plupart,  ont 
quelquefois  une  tache  d'une  couleur  semblable.  En  tout  cas,  les  deux 
formes  de  Mariout  nous  semblent  appartenir  à  la  même  espèce.  A  To- 
brouk  (Marmarique  turque)  M.  Schweinfurth  a  récolté  en  avril  1883 
une  i)lante  à  peu  près  ghibrc  dont  les  capitules  surannés  ressemblent 
tout  à  fait  iï  la  variété  mareotica. 
.594.  Atractylis  flavaDesf. lîoiss. III.  4.52.  arab.  :  'akrj/rli  (Forsk.), 
khncherofi/  (Schweinf.).  M.  ma.,  p.  D.  L,  i.,  a.  sept. 

—  var.  f/labreseenti  Jioiss.  Boiss.  III.  452. 

D.  a.  sept,  («désert.  Thcbaidis  infcr.»  Husson  ex  Boiss.  1.  c.) 


—   U4   — 

59Ô.  Atractylis  So<t.  Anactis  [Cass.]  D.  C.)  Mernephthae 
Aschers.,  Letourn.  et  Schweinf.  sp.  n.  Syu.  A.  sornitu- 
li.iiU-s  viir.  Lctouni.  ex.sit'c.  amii  18S1  nec  8iol». 

0.  a.  sept.  (AVilkins.;  entre  Suez  et  le  fort  (rAtljeriiud  lAttnirn.'l 
Nous  ilnmidiis  ici  la  dosoription  de  ectte  es])èee,  dessinée  par  Wil- 
kin-itiu  sur  une  de  ses  planilies  inédites,  tiue  M.  Letounieux,  sjuis  se 
douter  de  smi  illustre  prédécesseur,  a  retrouvée  plus  d  un  deini-sièele 
jilus  tard.  Xous  la  dédions  a  l'onilirc  du  ijeniuji  loci.  ee  l'Iiaraon  de 
funeste  mémoire,  sulimergé  dans  les  ondes  de  l:i  Mer  lîoULre  à  la  pour 
suite  du  peuple  élu. 

AiinuaVCauIirtdivarii-itd-i-aniosissimus;  failli  {ïracillimipal- 
lidi  >iii|MTiic  araiit'osi  ceteruni  t^lahrescoiitos;  folia  iiiforiiira? 
Kiiperinra  (limiimta  amliitii  nvato-(iltl«iii;:a,  smunia  nnilto  iiia- 
jiira  capitula  iiivollK-raiitia.  Diiiiiia  pulie  araiieosa  tletcrsili 
parce  cuii«pcr>Mi,  siih|tiniiatiti(la  vcl  iiitoj;ra,  rciiii>tc  (loutata. 
Hfjfiiieiitis  iitriiii|iit'  1  — .'»,  deiitibii.s  cn)ce(t-.spinul(t.sis.  hasi 
HiiblanatiM:  folio  invtilucfantc  iiiu»  altiMDve  iiitorimv  ]ircti 
iiato-i»iniiatiti(ln  rliadii  liiioaii  iiividiicrimi  tiilmlitsit-cainpaiiii- 
latuiiiHiihsiipcraiitc:  iuvoliicri  pli\  lladdiso  piliis(i-|»iilicsceiitia. 
apico  iii  Hpiiuilain  croccani  fin  hiiimiiis  straiiiiucaiii)  {iracileui 
luiipiiHciilainKL'iisiiiiacimiiiiata.iiitcrii)ranvata..sumiiia  laiicco- 
iala.  niniiia  iiiar(;iiic  iiiciiil)raiiaci'(i  latiiiHciilu  ]iur|iiirascciitia. 
SpccicH  A.  Hcrratiilnjdi  Sicl».  Moiss.  111.  l.").!.  (  A.  mi- 
iTiM-cpliaia  ( '«iHM.  et  Ihir.)  uti(jiic  proxinic  altiniK.  a  (|iia  dit- 
fort  fuliiH  HiipcrioriliiiH  dimiinitiH,  a  liractois  iiivoliimiiitiliiis 
iiiiillii  HiipcratiH,  iiiiiii|iiaiii  pcctiiiatn- piniiatitidi.s.  invidiicri 
Hi|iiaiiiiM  piluHn-piilic'M-ciitilinK  iicc  aracliiioiilcJK.  in  ,Hpiiiiil:ini 
MctiHiiii  lier  altriiptc  :iliciiiitilMiH.  N'nnniNi  lr.i;;iii(iita  ^iippc 
Iniit.  iiiidcdiiratin  inccrta:  plantac  ainiiiiii'  spcciiin  prac  se  t'ci  t. 

:»;»•;.  a.  cnncollata  L.  MuIkh.  Ml.  l'.j.  M.  ma. 

■'•'.l7.  CardiniH  pycnocophaluH  .laiMj.  Ilois-^.  III.  ."l'jo.  arali.  :  //'"/ 
iV'mnk.).  M.  ma  ,  p.  N.  tl. 


—  95  — 

598.  Carduus  argentatus  L.  Boiss.  III.  522. 

D.  i.  (Saléliîyeli  Ehrenb.\  a.  sept,  (entre  le  Caire  et  Suez  Del.) 

599.  Notobasis  syriaca  (L.)  Cass.  Boiss.  III.  553.  avab.  :  chôk 
(Del.),  haivûl  (Scliweiiif.),  généralement  lekhlûkh. 

N.  d.,  f.,  V.  D.  a.  sept. 
GOO.  Silybum  Marianura  (L.)  Gaertn.  Boiss.  III.  556.  aral).  : 
chôk-el-ghazâl  (Aschers.),  lekhlîkh  (Schweinf.).     N.  d.,  f.,  v.  0. 
—  var.  pyf/meceum  (Cass.)  Boiss.  Boiss.  III.  556. 

N.  d.  (Mausoiirah  Samarit.  ex  Boiss.  1.  c.) 

601.  f  Cynara  Scolymus  L.  arab.  :  kharchoûf. 

cuit.,  assez  commun;  quelquefois  subspont. 
G.  Cardunculus  L.  Boiss.  III.  557.        cuit,  dans  les  jardins,  rare. 

602.  C.  Sibthorpiana  Boiss.  et  Heldr.  Boiss.  III.  557.  arab.  : 
kltarchovf.  M.  ma.  (Mariout  Letourn.,  Schweinf.) 

603.  Onopordon  Sibthorpianum  Boiss.  et  Heldr.  var.  ale- 
xandrfmim.  Boiss.  Boiss.  III.  562.  M.  ma. 

604.  Phaeopappus  scoparius  (Sieb.)  Boiss.  Boiss.  III.   602. 
arab.  :  herqân,  bourqân  (Wilkins.,  Schweinf.). 

D.  a.  sept.,  a.  mer.?  («in  couvallibus  ad  Thebas»  Acerbi). 

Amberboa  moscliata  (L.)  D.  C.  em.  Boiss.  III.  605.  arab.  :  'anbar. 

cuit,  dans  les  anciens  jardins  du  Caire. 

605.  A.   Lippii  (L.)  D.  C.   Boiss.  III.   606.  arab.  :  kheyzamn 
(Forsk.,  Del.),  roumeyh  (Wilkins.),  aimait  (Schweinf.). 

D.  I.  (Siout  Schweinf.),  i.,  a.  sept.,  a.  mer. 

606.  A.  crupinoides  (Desf.)  D.  C.  lioiss.  III.  606. 

M.  ma.  (Alexandrie  Del.,  IMariout  Letourn.  i  D.  a.  sept.  0\'âdy  Dou- 
kliAn  llusson  ex  Boiss.  1.  c.) 

607.  Centaurea  eryngioides  Lam.  Boiss.  111.  659.  arab.  :  yam- 
rûr  (Wilkins.),  daqan-d-hedan  (Scliweinf.). 

D.  a.  sept,  ((ialâlah  Schweinf.  1 

608.  C.  glomerataVahl.  Boiss.  111.67',).  arab.  :  suarret-en-na riueh 
(Forsk.).  M.  ma.,  p.  D.  i. 


—  9r,  — 

eO'.i.  Centaurea  furfuracea  Coss.  et  Dur.  lîulkt.  Soc.  Botan. 

Fraïu-c  IV.  (18ô7)p.  8G3.   D.  I.  (entre.\lexaudrieetriîwahG.Koth\ 
610.  C.  aegyptiaca  L.  Bniss.  III.  <î87.  arab.  :  i/anwoûr,  yanirâr 

(Yor^V..  .  D.  I.,  a.  sept. 

•  ".11.  C.  Calcitrapa  L.  lîniss.  III.  CS;).  ami).  :  r/tôk.  moiirrei/r. 

M.  ma.,  p.  N.  d.,  f.,  v.  0.  (l'ctite  Oii-sis  Asclicrs.^ 
t;rj.  c.  alexandrina  Del.  Hoiss.  III.  681».  M.  ma. 

6i;J.  C.  palloscens  Del.  Bi»iss.  III.  6i)0.  arab.  :  amroâv,  harrâr 

(Scliwriiit".  I,  {^ciKraK'iiicnt  tnuurrcf/r;  mib.  :  kem'.isn  koid. 

M.  p.  D.  f.  V.  D.  L,  i..  a.  sept. 

—  var.  hriricfiit/is    />.  C.i  Hoiss.  Hoiss.  111.  (Ilil. 

D.  I.,  a.  sept. 
614.  C.  dimorpha  Viv.  l'>ni.s.s.  III.  (i'.l2.  M.  ma. 

61."».  Zoogoa  purpuroa  Fros.  Hoi.ss.  III.  61)8. 

D.  a.  sept,  ((ijilâlali  Si-bweinl.) 
6 16.  Crupina  Crupinastrum  (Moris)  Vis.  Itoiss.  III.  (>l)9. 

M.  ma.  iMarioiit  Letourn.^ 
f.lT.  Microlonchus  Duriaei  Spach.  Mois».  III.  7(K). 

M.  ma.   .Mixaiulric  C'atltt  de  hmtciioy  ex  l{oi.s.s.  1.  c.;  .Mcij.s,  .Maiioiit 
l.etoura.  212.  \ 
6IH.  AoRialophila  puniila  (L.)  Roiss.  111.  70."..  M.  ma. 

Ctl'.K  Molanoloina  pullatuin  (L.)  Cass.  Hdisn.  111.  7ttl. 

M.  ma.    .Mcxanilrie  llerli.  l'avoii  ex  HoiiMj.  I.  C.) 

62' t.  Carthaimis   lanatus  L.    \'><>'\sh.    111.  706.   aral».  :  r/minh-ifi 

Wiitur  iSrliweinr. I.  M.  ma.  N.  d.,  f. ? 

621.  C.  KlnilcuH  M.  U.  var.  si/rhirtis  liniss,  HiiJhh.  111.  7ii7. 

M.  p.  ,l):iiiii.  tle  Selnseiiil.    N.  d.  f.?,  V.  0.  iDakliel  .\srlieiH.    D.  I., 
t.  Mpt. 

—  var.  ah  .riiinl  ri  nus   Hoiss.   l'iiii^-^.   111.  707. 

M.  ma.,  p.     l 'aiiiielle  ScliMeiiil 

622.  \C.  tlnotorlua  L.  IJoImm.  111.701».  viir.  tnrrinin Srhuwiu/: 

Hrri.  Iitr  lier  I  »riitMr|ifii  j'M.tan.  (irneHKrliart  11  (1  HH|  i  p.  ;i6.'".. 


—  97   — 

Folia  siiperiora  subiiitegerrinia  vix  spinulosa,  iiiterdum  ol)- 
tusa;  involucri  phyllorum  appendices  foliaceae  abljreviatae 
ovatae  plerumque  integerriniae,  brevissime  spinuloso-mucro- 
natae  vel  muticae  nonnunquam  obtusissimae;  phylla  intima 
scariosa  apice  breviter  spimilosa;  flores  plernnique  auran- 
tiaci.  arab.,  la  plante  :  qortom,  les  fleitrs  :  'osfour. 

cuit,  (géuéralement  eu  uiélange  avec  le  blé)  surtout  daus  la  Haute- 
Egypte  comme  plante  de  teinture  et  pour  les  fruits  comestililes  et  hui- 
leux; naturalisé.  N.  d.,  v. 

var.  typicus  Schweinf.  1.  c.  Folia  ut  phyllorum  appendi- 
ces oblongae  ad  oblongo  -  lanceolatae  bene  mucronata,  di- 
stincte spinuloso-serrata,  pliylla  intima  apice  valide  et  lon- 
g-iuscule  spinulosa. 

Avec  la  forme  précédente,  toujours  moins  nombreux. 

Obs.  Ces  deux  formes  qui  correspoudent  peut-être  au  «carthame 
cultivé»  et  «sauvage»  d'Aboû  Hanîfab  (voir  Alph.  de  Caudolle  Orig. 
plant,  cuit.  p.  132)  ne  sont  pas  restreintes  à  l'Egypte.  Nous  avons  vu 
le  C.  tinctorius  inermis  bien  tranché  non  seulement  de  la  Nubie  (Don- 
gola  Pfundlj,  mais  aussi  des  Indes  Orientales  (Wallich  2959/69  a!).  Les 
échantillons  de  l'herbier  royal  de  Berlin  du  Scinde  et  du  Bengal  (Hoo- 
ker  et  Thomson  1)  et  du  Pérou  (Herb.  Jussieu!)  appartiennent  à  des 
formes  intermédiaires.  Le  C.  tinctorius  typicus  (qui  est  certainement 
la  forme  la  plus  répandue  et,  hors  les  régions  citées,  la  seule  cultivée 
pour  ses  fleurs  employées  dans  la  teinturerie  et  quelquefois  pour  ses 
graines  huileuses)  se  trouve  en  Egypte  généralement  à  fleurs  jaunes 
(C.  tinctorius  flavus  Alef.  Landwirthsch.  Flora  p.  181)  ou  blanches 
(C.  t.  albus  Alef.  1.  c).  En  Egypte  le  C.  tinctorius  typicus  fait  l'im- 
l)ression  d'une  race  retournante  vers  la  forme  originaire  sauvage,  qui 
(d'après  Alefeld  1.  c.)  et  Clarke  (Compos.  Ind.)  serait  rei)résentéc  par 
le  C.  Uxyacantha  BI.  H.  Boiss.  IIL  709,  espèce  de  l'Asie  occidentale 
répandue  du  Caucase  et  de  la  Songaric  jus((u'aux  provinces  Nord-Ouest 
des  Lidcs. 

623.  Carthamus  mareoticus  Del.  lioiss.  III.  710.  M.  ma. 

MÉMOIRES,  T.  II.  l'^ 


624.  Carduncellus  eriocephalus  Boiss.  lîdiss.  III.  711.  aral>.  : 

h/iocheroû f  {Sdiw'chif.).  D.  I..  a.  sept. 

(î'Jô.  Scoljrmus  maculatus  L.  Hoiss.  III.  Tl.l.  arab.  :  h'k/tlâk/i. 

H.  d..  f.  0.    Dakliol  Aschers. 
62<;.  s.  hispanicus  L.  ïioiaa.  III.  71.>. 

M.  ma.    .Mixaiiilrii'.  dipuis  Del.    0.    Kakla-l  Aschers.'» 
•  -27.  Cichoriuni  divaricatiim  Schousb.  H(iis.s.  III.  71(;.  arab.: 
himlih  iScliwciiit".  i,  iiiaijil  i  A.scliers.);  liub.  :  suljlii)n/âri>. 

H.  d.,  f..  V.  0.    IVlitc  Oasis  Asclicrs.i 
•>2h.  C.  Endivia  L.  Huiss.  III.  TUi.  arab.  :  vhikuanydi  (^Forsk., 
l'el.y.  iibijiir-ri>iili>/>  (Ascliers.),  Kil!.i  (V  Asclier.s.V  cinliicri/di 
(Sehweiuf.),  gcnéralfiiicnt  /lindW,  /irmlebe/i. 

M.  ma.  N.  d..  f.  v.  0..  siiont.  ii  .|iul(|iictMis  .nli 

(j2'.>.  Hyosoris  lucida  L.  Uois.s.  111.  71s.  M.  ma. 

G3(».  Hodypnois  rhagadioloidos  (L.)  Willd.  Syn.    11.  cntiia 

Will.l.  Boifss.  m.  7i:i.  M.  ma. 

(MM.  Koolpinia  linoaris  Pall.  I'.i>is.s.  III.  7lM. 

M.  ma.  i.Mariiiut  {.ttnurii.   0.  a.  sept. 
r,:i2.  Rhasadiolus  stollatus  (L.)  D.  C.  Hoi.s.s.  III.  722. 

M.  ma.    Maiioiit.  .Miousir  Lctourn. i 
G'à'.i.  Thrincia  tripolitana  Schultz  Bip.  apiid  (  'oss.  in  HiiII.  Soc. 
lint.  |-'iiiii»i-  XXll  (1H7'))  p.   IH  (Kiilitiii  imincnj.  A.^cliirs.  in 
UoIiUh  Kiif'ra  p.   I.">.'i.  Uarbey  llt-rlior.  Ia-v.  p.  Ml. 

M.  ma.    Maliulll  .\'.rlii|s  ,  l;allM\  :  l.'aiiilcll  lt;irl..\  '. 

»;34.  Loonlodon  hispidulUH  (Dol.)  Boiss.  l'.nis-,.  111.  727. 

M.  ma.  N.  d..  v.  D.  I.,  a.  sept. 
»;.'i'>.  PIcrJH  SpronRoriaiia  (L.)  l'oir.  M.'isN.  111.  7.'.s. 

M.  ma.  N.  d.,  v.  D.  I..  a.  sept. 
—  var.  nf/i-siiii'i  /></.  tsrlirrN.  tl  Srliii'ti  n/'.  S\  n.  I' 
nltinniiiia  \u\.  l'.ninM.  III.  7.1X.  arab.  :  niniirn'i/r  \\U'\.i. 

M.  ma.  N.  d.,  v. 
(Vit':  P.  »ul|)huron  Dol.  IloinM.  III.  7.l'.i. 

N  (I    V  0.    H.'iklirl  \Ki'lin'<    D   I  .  a.  st^pt  .  a  mor. 


—  99  — 

637.  Picris  coronopifolia  (Desf.)  D.  C.  Syn.  P.  radicata  Less. 
Boiss.  III.  740.  M.  ma.,  p.  D.  I.,  i.,  a.  sept. 

—  var.  2>iiosa  (Deh)  Aschers.  et  Schiveinf.  Syn.  Picris 
pilosa  Del.  Boiss.  III.  740.  M.  ma.,  p.  (Rosette  Schweiuf.) 

6.^8.  Helminthia  echioides  (L.)  Gaertn.  Boiss.  III.  742. 

N.  d.?  (Aegypt.  iiifer.  Hu.ssou  ex  Boiss.  1.  c.) 

639.  Urospermum  picroides  (L.)  Desf.  Boiss.  III.  743.  arab.  : 
sllîs.  silp]is,  brsîMi,  dordâ  (Aschers.).     N.  d.,  f.  0.  D.  I.,  a.  sept. 

640.  Geropogon  glaber  L.  Boiss.  III.  744.  arab.  :  dineyb  (Sclnvf.). 

N.  d.  (Kafr  Hawân  près  Fcaf[ous  Scliweinf.),  f.  0. 
Tragopogon  porrifolius  L.  Boiss.  III.  745. 
cuit,  dans  les  jardins  d'Alexandrie  et  du  Caire,  assez  rare  (légume). 

641.  Scorzonera  alexandrina  Boiss.  Boiss.  III.  760.  arab.  :  eth- 
hâh  (Wilkiiis.J. 

M.  ma.  D.  I.,  a.  sept.  (Wdkins.;  Guebel  Kliachab  Sickenb.,  Volkens). 

642.  S.  mollis  M.  B.  Boiss.  III.  761.  arab.  :  dahûh  (Scliweiiif.). 

D.  a.  sept.  (Galâlati  Schweinf.) 
S.  hispanica  L.  Boiss.  III.  767. 

cuit,  dans  les  jardins  d'Alexandrie  et  du  Caire,  assez  rare  (légume). 

643.  Sonchus  oleraceus  L.  Boiss.  III.  795.  arab.  :  hcsîkh,  fihsîkh 
(Aschers.),  galâîl  (Del.),  guelâwîl  (Aschers.),  généralement 
libheyn.  M.  ma.  N.  d.,  f.,  v.  0.  D.  a.  sept. 

644.  S.  glaiicescens  Jordan.  Boiss.  III.  796.  arab.  :  cltnkhtr 
(Asciiers.),  dickhcluiykli  (Schweinf.). 

M.  p.  (Damiette  Ehrcnb.,  Sclnvcinf.  )  N.  d.,  f.,  V.  0. 

645.  S.  niaritimus  L.  Boiss.  III.  797.  var.  aqnntUis  (Poin-r.i 
lioiss.  arab.  :  lihbeyn.  0. 
Lactuca  Scariola  L.  var.  sativa  (L.)  Boiss.  Boiss.  III.  809. 
arab.  :  khass. 

cuit,  partout  comme  salade,  dans  lalIaute-Egypteconinic  ]il;iutc  liuilcusc. 

646.  L.  saligna  L.  Boiss.  III.  810.  arab.  :  l/hhcyi/  -  eck-chcijkh 
(Forsk.),  généralement  libbeyn.  N.  d.,  v.  D.  a.  sept. 


—   100  — 

•i47.  Lactuca  orientalis  Boiss.  Bmïs.s.  111.  M'.i.  nnxh.:  i/akhiss  (au 
mont  Siiiai,  Scliweinf. ;.  D.  a.  sept.   Galàhili  .SdnveinlV* 

648.  Zollikoferia  mucronata  Boiss.  Boi.ss.  111.  b'22.    M.  ma.,  p. 

•i4i'.  Z.  tenuiloba  Boiss.  H.iis.s.  111.  s22. 

M.  p.  Kl  Ariih  lîarlirv  ,D.i.  l'iifvkli  Sfiliaii  jnis  .S:ilfliiyi'li.S'li\vcuif.  ) 

(>ôn.  z.  Cassiniana  (Jaub.  et  Spach)  Boiss.  Bl•i^^s.  111.  <S"_'2. 
:ua)t.  :  liauudàn (Ehreiil).),  'adeifd  (Klunz.),  plus  jjénéralcment 
iiinitrrci/r,  yamronr,  inarvûr;  abail.  :  haddin/Ji/i  (Stliweiiit.  i. 

0.  D.  I.,  i.,  a.  sept.,  a.  mer. 

G.'»l.  Z. angustifolia  (Dosf.)Coss.  Syn.Z. arabica  lioiss.liui.ss.  111. 

NJ.'5.  M.  ma.    .Mamhirali  llarlioy  .  p.    Kl  Aïkli  I5.irl)i'yi. 

6.Î2.  Z.  nudicaulis  (L.)  Boiss.  liniss.  111.  .s24.  aral).  :  /unsgei/i/ 

AM-litTM.  I.  M.  ma.,  p.  N.  d..  f.  0.  D.  I..  i..  a.  sept.,  a.  mer. 

•;.');$.  z.  fallax  (Jaub.  ol  Spach)  Boiss.  Iti.i.ss.  111.  s2l. 

0.  a.  sept.  iChfvkli  AliAdch  Knilik  i>\  Jaiil).  ut  ."^p. 
<!.'i4.  Z.  massavionsis  (Fros.)  Boiss.  Mui.s.s.  III.  82."). 

D.  a.  mer.    Wàdy  Kiii,  WîuU  (îadinli  Sciiwiiul.l 
«;,'>.'*.  Z.  Rlomorata  (Cass.)  Boiss.  IJuiss.  111.  K2ti.  anib.  :  liviuli'in 

I  .^^t•iR•^^.;,    //""('/r*/  I  W'ilkillH.).    /in/iinri  t  -  (I  -Li/â/i    (Khlll/,.): 

uliad.  :  Itnmuijvah  (Scliwcinf.  ).    M.  ma.  0.  D.  !..  i..  a.  sept.,  a.  mer. 

r)f»c;.  z.  apinosa  (Porsk.)  Boiss.  I5lli^s.s.  III.  .S2(i.  aiah.  :  hxlâd 

(l-'nri«k.i.  :'/////<"/'//!  I  )cl.  1. /.'/"/«/(  W  il  kiiis...S(ii\\  fini.  i.D.  a.  sept. 

667.  Iloichardia  tiiiRitana  (L.)  Rth.  S\  m.    ricriiliimi  t.  i  >rst'. 

IttiinH.   III.  h27.  aral).:  innihd,  lntiiuinrah  (h'oiHk.j,  /nninini/i 

'lU'i.j.  ifiulfi/d  (Vor^k.).  h'fihri/u  fWilkillM.).  'mhtfil  ("Kluiiz.i, 

durdA  (Attchent.).  M  ma  .  p  N.  d..  f.  v.  D.  a.  mer. 

Var.  orirntallM     /,.  -  AnrhirM.  ri  Srlniiinj.  S\ii.  I'.  tin 

({ilannui  '•..  luiniiH  Mimhh.  IIhjhh,  III.  .s2^. 

M  ma.,  p  D.  I..  i.,  a.  sept.,  a.  mer. 
vixr.  fimf'h  II     llrirhut.  il  Slinil.     .isihi'i's,  it  Sr/iirn/. 
Hyii.  I'.  titiKitniiuin  y.  Mul)intc{;ruiii  MoIkh.  Mnih».  III.  h2'H. 

N.  d  .  f.  D  a.  Rf'pt  .  a  mer 


—  101   — 

658.  fReichardia  picroides  (L.)  Roth.  Syn.  Picridium  vulgare 
Desf.  Boiss.  III.  828. 

M.  ma.  (Fossés  d'Alexandrie  près  de  la  station  de  Ramleh  Barbey, 
réc.  introduit?) 

659.  Crépis  biilbosa  (L.)  Tausch.  Boiss.  III.  832.        M.  ma.,  p. 

660.  C.  parviflora  Desf.  Boiss.  III.  849.  Syn.  C.  breviflora  Del. 
FI.  Aeg.  111.  p.  72  n"  765! 

N.   d.  (Rosette  Del.,  Schweiuf.  ;    Le  Caire  :  Faqallah   Sickeub., 
>Scbweiuf.),  f.  (Fedimîn  Schweinf.)  0.  (Petite  Oasis  Ascliers.) 

661.  C.  radicata  Forsk.  FI.  Aeg.-Ai-ab.  p.  LXXII  ii"  410  p.  145! 
Syn.  C.  senecioides  Del.  Boiss.  III.  852.  arab.  :  seraghah. 
haoudân  (ï'orsk.).  M.  ma.  N.  d.,  f,  v.  D.  I.,  a.  sept. 

662.  Lagoseris  bifida  (Vis.)  Boiss.  Boiss.  III.  881.  arab.  :  haou- 
dân (Schweinf.). 

M.  p.  (Bîr  A))oû  Merzoûk  Barbey).  D.  a.  sept.  (Galâlali  Schweinf.  1 

Lobeliaceae. 

Lobelia  ErinuS  L.  fult.  dans  les  jardins  modernes. 

Sipliocampylus  biserratus  (Cav.)  Alph.  D.  C. 

cuit,  dans  les  jardins  du  Caire  et  dans  les  pépinières. 
S.  Warscewiczii  Van  Houtte.  comme  l'espèce  précédente. 

L.  Campanulaceae. 

663.  Wahlenbergia  Cervicina  Alph.  D.  C.  Boiss.  III.  885. 

N.  d.,  V.  (Guîzeh  à  Saqqârah  Boiss. 

664.  W.  etbaica  (Schweinf .)  Vatke.  Linnaca  XXXVIII  p.  700. 
Syn.  Laurentia  c.  Scbwcinf.  Vcrb.  zool.  botan.  Ges.  Wien. 
XVIII  (1868)  p.  683. 

D.  a.  sept,  ((inel)el  Clieykli  Eiiibarak  en  amont  de  Feclin  Deflers. 

665.  Campanula  sulphurea  Boiss.  Boiss.  III.  930. 

M.  p.  (El-'Arîch  Kotscby  415).  D.  a.  sept.  (Grande  forêt  pctriiiée  près 
du  Bîr-elFaklimeli  Sickenb.,  ychweiuf.,  Volkens.^ 


—    102  — 

66(i.  Campanula  dimorphantha  Schweinf.  Boiss.  III.  '.KV2. 

N.  V.  (^atl  imirns  i-t  ad  fossits  liuiniilas  Kaliiino  Hussmi,  Kralik.  ox 
Hniss.  I.  1-. 

«j67.   :  C.  Erinus  L.  Hoiss.  UI.  932. 

M.  ma.    Kaiiilili  :  Station  de  nnlkelov  I.otinini.,  réc.  introduit?^ 
GGH.  ;  Specularia  Spéculum  Veneris  (L.)  Alph.  D.  C.  Boiss.  III. 

'.I.')S. 

N.  d.     «  dan-i  Ifs  niltiircs  drs  ciivinins  du  C'aiiv  (iaillardut   lï^t>4 
intDKliiit  . 

LI.  Splieuorlejuoae. 

iW.K  Sphonoclea  zeylanica  Gaertn.  Syii.  S.  I'oii<i;atiuiu  D.  C. 
IJoiss.  III.  :••;;;.  n.  d.    l{..sotti' et  Damiitlo  di-imis  Delilei. 

Ericaceae. 
Arbutus  Unedo  L. 

cidt.  daiiK  k's  jardins  d  .Mcxandric  it  du  Caire  (arl>re  d'ornement). 

lill.  liCiililMilai'inreae. 

<»7o.  Utricularia  inilexa  Fofsk.  Buiss.  I\'.  .">.  aiab.  :  liniimi'il 
fFor^k.  .  N.  d. 

r,71.  U.  HlollariH  L.  BuI^h.  IV.  W.  N.  il. 

r,72.  U.  oxolota  R.  Br.  i'indr.  FI.  N..v.  Il.dl.  |..  l.in.  .Syn.  l'. 
diaiitliaKoi'in.rt  Silmif.  .M.iiit.adSyst.  Neo.  \  ni.  j.  p.  \i\\\.  0. 
()Im«.  (Vlto  chjkVc  w  tmuve  iiUK.Hi  en  Kurope  (.W.eitao  ]trè-  Lislicume 
jWcIwiluoli!'». 

LUI.  rriiiiiilaccac. 

<i7.'l.  BainoluM  Valorandi  L.  BiiÎhm.  I\'.  fi.  niali.  : '</;•»(/(/(.  .inluiiln 
'nrnh  (Awliuni.),  lH'ii)rre  de  Siwali  :  .<< //(«/r)  sttri/u  ((J.  Kutli). 

M.  ma.  N  il.  0  D  a.  sopt 


—   103  — 

674.  Anagallis  arvensis  L.  Boiss.  IV.  6.  arab.  :  saboûn  gheyt, 
qounfoudeh  (Aschers.),  ' din-el-cljemel  (G.  Rotli). 

NI.  ma.  N.  d.,  f.,  v.  0. 

675.  A.  latifolia  L.  Boiss.  IV.  6.  M.  ma.  N.  d.,  v.  0. 

676.  Coris  monspeliensis  L. 

M.  ma.  (Alexandrie  très  rare  Delile,  Letovu'u.) 

Oleaceae. 

Olea  europaea  L.  Boiss.  IV.  36.  arab.  :  zeytoûn,  berb.  :  azmoûr 
(Aschers.).  cuit,  dans  les  environs  duCaire,auFayoûm  et  danslesOasis. 
Traxinus  Ornus  L.  Boiss.  IV.  39.  cuit,  dans  les  jardins  du  Caire,  rare. 
F.  excelsior  L.  Boiss.  IV.  39.  arab.  :  lisân-el-asfoûr. 

cuit,  dans  les  jardins  de  la  Basse  Égyjjte,  rare. 

Ligustrum  japonicum  Thunb. 

cuit,  dans  les  jardins  du  Caire  et  d'Alexandrie,  assez  commun. 
Obs.  L'Olea  chrysophylla  Lam,  se  trouve  dans  le  jardin  public  d'Es- 
beqîyeh  du  Caire. 

Jasminaceae. 

J.  Sambac  L.  arab.  :  fell,  foull,  zamhaq. 

cuit,  dans  les  jardins,  assez  commun. 
Jasminum  reVOlutum  Sims.  cidt.  dans  les  jardins  du  Caire. 

J.  officinale  L.  Boiss.  IV.  43.  arab.  :  qayan  (Forsk.),  g-cué- 
ralement  yâsemîn.  cuit,  dans  les  jardins,  assez  rare. 

J.  graiicliflorum  L,  arab.  :  yâsemîti.    cuit,  dans  les  jardins,  connu  un. 

Nyctantlies  Arbor  tristis  L. 

cuit,  dans  les  jardins  du  Kiicdive,  assez  rare. 

LIT.  Salvadoraccae. 

677.  Salvadora  persica  Garcin.  Jioiss.  IV.  43.  arab.  :  lichlich 
(Del.),  rûkkar  (Scliweiiif.),  gx-néralcmcnt  arâk,  râl\  les  ra- 
meaux qui  servent  de  brosse  à  dents  :  moswâk.  D.  a.  sept.,  a.  mer. 


—   104 


LV.  Apocjiiaceae. 

Thevetia  neriifolia  Juss. 

mit.  dans  los  jardins  dn  Caire  et  d'Aloxandrie. 

Vinca  rosea  L. 

cuit.  danK  les  jardins  du  ("aire  et  d'.Mexaudrie,  assez  eoniniun. 

Plumeria  acutifolia  Poir. 

tri's  répandu  dans  les  Jardins  du  Caire  et  d'Alexandrie. 
c.Ts.  Ncriurn  Oleander  L.  lioiss.  III.  47.  aiab.  :  (lijîv/i,  fuutn. 

D.  a.  mer.  ^tr^vasi  in  iiiec(di  irruppi  nei  burroni  elie  versono  nel 
p.H\.  lJcrcnice>  Fipiri,  Stud.  I  \).  2<>.'>)  et  eult.  dans  les  jardins  par- 
tout. 

(»bs.  Ix's  Apocynacées  moins  ^'éneralement  distriliuées  (l;nis  les  jar- 
dins <ie  rK;:ypte  snnt  les  Gerbera  laurifolia  Lodd.,  Tabernaemontana 
coronaria  (Jacq.)  R.  Br.  et  Trachelospermum  jaaminoides  (Lindl.) 
Lem. 

LVl.  Asclopiadacoae. 

Cryptostegia  grandiflora  (Roxb.)  R.  Br. 

eult.  ilans  les  jardins  de  ri'"^'yi)te  depuis  longtemps. 
(m'.i.  Poriploca  laeviRala  Ait.  Hniss.  III.  r»().  aral».  :  /mlàh. 

M.  ma.    "iiaspcl  .Vdjaliiveli  vers  Siwali  Khreul».") 
G80.  SolonoBtomma  ArRol  (Dol.)  Hayno.  Mois».  IV.  TiC.  aral).  : 

ttn/ii'l.  /l'tniiii /.     0.  a.  sept.  WàdyOuini  Mnuudeli  SeliweinlV),  mer. 
681.  Calotropis  procora  (Ait.)  R.  Br.   MuIsh.  IV.  AT.  anih.  : 
'oc/iar,  'orMr;  \v  fruit  :  hiifii-i l-'iir/inr. 

H.  f,  V.  0.  D.  I.,  a.  sept.,  a.  mer. 
r,«2    Oxyslclmn  Al))ini  Dcno.  linjsH.  !\'.  .">;».  aral».  :  h'l>l>ri/,i. 

H.  d.,  V.  D.  a.  mer. 

683.  Daomia  tomontoHa  (L.)  Vatko.  Syn.   I  >.  ronlatu   \l.  iir. 

IViiM.  IWJi'.K  nrnh.  :  IvUni-vl-linmôvah  (  I  )»•!.),  'nlmih  [  Kiim/..\ 

tfi'iuTnlcinrnt  ijlmliinli,  fi/i(ili/in.  0.  I.,  I.,  a.  sept.,  n.  mer. 


—  105  — 

684.  Cynanchum  acutum  L.  lîoiss.  IV.  60.  arab.  :  mouddeyd, 
'eidleyq,  lihheyn  (Ascliers.). 

M.  ma.,  p.  N.  d.,  f.,  v.  0.  (Petite  Oasis  Aschers.). 

685.  GlossonemaBoveaniim  Dcne.  Boiss.  IV.  61.  arab.  (abad.?): 
eteyr,  etîrr  (Kluiiz.,  Scliweinf.)-,  le  fruit  :  chafcdlah  (Klunz.). 

D.  a.  mer. 

686.  !  Gomphocarpus  fruticosus  (L.)  R.  Br.  Boiss.  IV.  61. 

cuit,  et  naturalisé  clans  les  jardins  N.  d.  (Rosette  Del.;  Kafr  Douâr 
Letourn.) 

687.  G.  sinaicus  Boiss.  Boiss.  IV.  61.  arab.  :  herdjel  (Schimp.), 
ghalqct-cd-d/b  (Wilkins.),  yheyl  (Schweinf.).  D.  a.  sept. 

688.  Leptadenia  pyrotechnica  (Forsk.)  Dcne.  Boiss.  IV.  63. 
arab.  :  laarkli.  D.  L,  a.  sept.,  a.  mer. 

689.  L.  heteropliylla  (Del.)  Dcne.  Boiss.  IV.  1197. 

N.  V.  (PhilaeEbrenb.) 
Obs.  Le  Stephanotis  floribunda  Brongn.  n'est  pas  rare  dans  les  jar- 
dins d'Alexandrie. 

LVII.  Gentiaiiaceae. 

690.  Erythraea  pulchella  (Sw.)  Fr.  Syu.  E.  ramosissima  Fers. 
Boiss.  IV.  67.  arab.  :  qantaryoûn,  qantaryân  (Del.),  qoutey- 
hah  (Ascliers.),  berb.  :  tachcrrât  (G.  Rotli). 

M.  ma.,  p.  N.  d.,  f.,  v.  0. 

691.  E.  latifolia  Sm.  l'.oiss.  IV.  67.  N.  d.?  (Aeg.  iufer.  Boiss.  1.  c.  68). 

692.  E.  spicata  (L.)  Pers.  Boiss.  IV.  69.  arab.  :  manârlich-cd- 
doubhân  (Schweinf.).  NI.  ma.,  p.  N.  d.,  f.  0. 

Bignoniaceae. 

Tecoma  capensis  (Thunb.)  Lindl. 

cuit,  dans  les  jartlins  d'Alexandrie  et  du  Caire,  assez  rare  (liane). 
T.  radicans  (L.)  JUSS.  arab.  :  morgûn  (Aschers.). 

comme  respècc  précédente,  rare. 

MÉMOIRES,  T.  II.  1' 


Tecoma  grandiflora  (Thunb.)  Delaun. 

coimue  rospèee  préiédcnte,  rare. 

T.  stans  (L.)  Juss. 

cuuiiue  1  esi)occ  préccdeute.  a.sscz  coinniuu    arluc  (riTiieim-ut. 

T.  jasminoides  (A.  Cunn.)  Lindl. 

«ult.  {\:i\\<  les  jarilin-<  d  .\K\aiidrie  et  tlu  Caire,  piis  rare    liaue  . 

Jacaranda  mimosifolia  Don. 

eult.  dans  les  jardins  niiMKrncs  du  Caire  et  d'Alexamirie.  assez  ré- 
])audu  (arltre  d'orueinont  . 

Kigelia  pinnata  D.  C. 

eult.  dans  les  janlins  du  l'aire,  pas  rare   arlire  d  orneiueni  . 
Olts.  Ia's  janlins  de  lile  de  Kixlali  près  du  Caire  ont  le  Spathodea 

laeris  Pal.  Beauv, 

li>  111.  Sesainacoae. 

6'J3.  !  Sesamum  indicum  L.  lioi.ss.  1\'.  si.  aral).  :  seinsem,  sim- 
niiii.    eult.  ilaas  les  eliain|)s  de  la  Basse  K^ypte:  (|Uel(|Uctuis  sulispont. 

Polemoniaceae. 
Pblox  panniculata  L. 

eidt.  dans  les  jardins  modernes    |ilante  d  ornement  . 

Hydrophyllaceae. 
Wigandia  caracasana  Humb.  et  Kth. 

eult.  dunx  IcH  jardins  nioderms,  pas  rare. 

W,  urens  (Euiz  et  Pav.)  Chois.  e.minie  i espèce  prè.èdent.'. 

lilX.  (  oii>(ilMilii(-(>:i('. 

694.  ConvolvuluH  Hyslrix  Vahl.  Itdiss.  1\.  ss.  aralt.  :  rhiliriui 
ail  S»x*\  ,'  liiliriij,  r/ii'nt>riiiiij 'i\i\un  la  llanlr  K;;ypl«'.  Seliwl'.). 
0. 1.   \\  iidy  K-iieli.  Wàdv  ChouliroU'i  près  blfou  .Seliweinl.  .  a.  Sept., 
a  mer 


—   107   — 

695.  Convolvulus  lanatus  Vahl.  Boiss.  IV.   89.  arab.  :  heyâd 
(Forsk.),  hreheymah  (Seliirap.),  rehâmah  (Schweinf.). 

M.  p.  D.  I.,  i.,  a.  sept. 

696.  C.  oleifolius  Desr.  Boiss.  IV.  93.   M.  ma.  (Matrouqab  Letourn.). 

697.  C.  lineatiis  L.  Boiss.  IV.  97. 

M.  ma.  (Alexandrie  vers  Dekbeylah  Ehreub.)- 

698.  C.  secundus  Desr.  Boiss.  IV.  100. 

R.  (Suez  Kotschy  890)?  probabl.  M.  p.  à  El-'Arîcb. 

699.  C.  pilosellifolius  Desr.  Boiss.  IV.  103. 

0.  (Guyeiniab  dans  la  Grande  Oasis  Scbweinf.). 

700.  C.  microphyllus  Sieb.  (Spr.  Syst.  Veg.  I  611.  [1825]) 
lîoiss.  IV.  103.  arab.  :  fihoheyrû  (Schweinf.). 

0.  D.  I.,  a.  sept.,  a.  mer. 

701.  C.  althaeoides  L.  Boiss.  IV.  106.  M.  ma. 

702.  C.  arvensis  L.  Boiss.  IV.  108.  arab.  :  mouddfi/d  (Asoliers. ), 
généralement  'cnlleyq.  M.  ma.  N.  d.,  f.,  v.  0. 

703.  C.  fatmensis  Kunze.  Boiss.  IV.  109.  arab.  :  'etdleyq  (Schwf.). 

N.  d..  f..  V.  0. 

704.  C.  siculus  L.  Boiss.  IV.  109. 

M.  ma.  (xMexandrie,  depuis  Delilc).  0. 

Ipomoea  Bona  nox  L.  Syn.  Calonyction  speciosum  Cliois. 

cuit,  dans  les  jardins  du  Caire. 
L  Nil  (L.)  Rth.  Syn.  Pliarbitis  Nil  Chois,  cuit,  dans  les  jardins. 
I.  purpurea  (L.)  Lam.  Syn.  Pharbitis  hispida  Chois.  P.  pur- 
purea  Aschers.  coninic  la  précédente. 

L  Batatas  (L.)  Lam.  Syn.  Batatas  ediilis  Chois,  arab.  :  Imtâlah. 
cuit,  dans  les  cbaini)S  prés  d'Alexandrie,  assez  commun. 

705.  I.  litoralis  (L.)  Boiss.  Boiss.  IV.  112. 

M.  ma.  (Alexandrie,  de|>uis  Delile). 

I.  rubrocaerulea  Hook. 

cuit,  dans  les  jardins  d'Alexandrie  et  du  Caire,  comme  le  n"  70(). 

706.  I.  caïrica  (L.)  Webb.  Syn.  I.  palmata  Forsk.  Boiss.  IV. 

M* 


—    11 IS    — 

11  y.  aral).  :  cherk-falek  (Del.),  hint-cl-liosn.  ycucralcmciit 
sitt-el-ho!tu. 

cnlt.  ]uirtout  eu  Èfryjitc,  spont.  assez  rare.  N.  d.  ^^Kosettc  deiniis 
Fursk.,  I>aiiiiette  Del.,  Tantah  Scbweiiil".  ,  V.  Benî  .Soueyf  Sieber, 
l'Iiilae  Itoiss.). 

iMjs.  Les  janlins  du  Caire  et  d'.Vlexandrie  aliondeiit  en  espèees  va- 
riées d  Ipomoea.  NOus  eitmis  en  outre  I.  Quamoclit  L.,  I.  Turpethum 
(L.)  B.  Br.,  I.  tuberosa  L. 
7t>T.  Cressa  cretica  L.  Moiss.  W.  114.  aral).:  nailàtah  iForsk., 
Del.),  «^'V/  husMah  iScliwciiif.  iV.  jnmiH,  ,//i,  silinlh  (Asfliei'S.V 
M.  ma.  N.  d..  f.  v.  0.  D.  I..  i..  a.  sept. 
708.  Cuscuta  planiflora  Ten.  r.nJNS.  |\'.  lit;. 

r.;.'\|iir  l'i^rliir  e\  Kiipliii.  M.  ma.    .MaridUt.  Matmuqali  Letnuni  '. 
70!i.  C.  Epilinum  Weihe.  Uuiss.  IV.  US. 

N.  d.?.  V.?    I".-vpte  Kralik  ex  Kupelni.  et  lîniss.  1.  e.i. 
Tlu.  C.  arabica  Fros.  liuiss.  W.  12(1.  iwnh.:  /nnnui'il. 

M.  ma.  N.  d..  f.  v.  0.  D.  a.  sept. 
711.  C.  monofçyna  Vahl.  lîui>s.  1\'.  ILM. 

H.  V.  (tiuizeli  [sur  les  citronnier^   iicrtlie  ex  Heiile'. 

Ii\.  (  onliact'ao. 

Cordia  Sebestena  L.  ■  mt.  dans  i.  s  jardins  du  cair.'. 

TI'J.   !  c.  Myxa  L.  MoiHs.  I\  .  l_'l.  aral».  :  iii'iiil:/i>i/f. 

(  idi.  dans  les  aneiens  janlins,  i|uel(|uet°<iis  naturaiisr  M.  ma.,  p. 
ll'.i.  f  C.  cronata  Del.  Hi>i«s.  1\'.  121.  aral».  :  iiinnlJni/l  niKiin/. 

eull.  ilaiiN  li-H  ainiiiix  jardins  du  Caire,  assez,  rare:  i|nel(|Uet'i>is  suit 
ii|H)Ul.?  (ITuiiil  . 
714.  C.  Oharaf  (Porsk.)  Ehronb.  »  \  .Vh»  lurs.  Sit/.litr.  iiaturf. 
Frciiinle  iJerliii  l>s7'.t  p.  Iil.  Sitzbi-r.  IJtd.  \'creiii  UraiMlciil». 
XXI  (lHi:t)  p.  fis».  Syii.  CuriiiiH  (lliaraf  l'urhk.  l'I.  .\i'jf.- 
Arnb.  p.  XCV.  CuriiiiM  Haii(;iiiiit'a  KorMk.  I.  r.  p.  ( '\'  n  :•(',, 
p.  .')'t  nc'c  h.  Coriiia  Miihoppimita  D.  ( ',  lIniMM.  |\  .  I.'l. 

0.    liraude  <>aiii«  .S-bweinf.,  .\s<liers. '. 


loy  — 


LXI.  Borraginaceae. 

Eliretia  serrata  Roxb. 

cuit,  daus  les  jardius  de  Guézîreh  près  du  Caire  (plante  d'oruement). 

715.  Heliotropium  supinum  L.  Boiss,  IV.  127.  arah.: ghobeyrâ 
(Gr.  Kotli).  NI.  ma.  N.  d.,  f.,  v.  0.  (Grande  Oasis  Scliweinf.l. 

716.  H.  Kimzei  Lehm.  Boiss.  IV.  130.  N.  d.,  v. 

717.  H. europaeumL. var. tenuifloruni (Gitss.) Boiss. Boiss. IV. 
130.  avah.  :  sekvân  (Forsk.,  Del.),  'afeyn  (Ascliers.,  Scliwf.). 

M.  ma.  N.  d.,  f.  0. 

718.  H.  pallens  Del.  Boiss.  IV.  132.    N.  v.  (Esneh  Acerbi  ex  D.  C). 

719.  H.  luteum  Poir,  Boiss.  IV.  141.  arab.  :  roghl,  netech  {Forsk., 
Del.)^  fori-cych  (Del.),  halâmelt  (Ascbers.),  rehâmali  (Scbwnf.). 

M.  p.  D.  I.,  i.,  a.  sept. 

720.  H.  arbaïnense  Fres.  Boiss.  IV.  146.  arab.  :  rahâh  (Scbwnf.). 

D.  a.  sept.,  a.  mer. 

721.  H.  undulatum  Vahl.  Boiss.  IV,  147.       D.I.,  i.,  a.sept.,  a.  mer. 

722.  H.  persicum  Burm.  Boiss.  IV.  147.    N.  d.  D.  I.,  a.  sept.,  a.  mer. 

723.  f  Borrago  officinalis  L.  Boiss.  IV.  150.  arab.  :  lisûii-et]i-fliô}-. 

M.  ma.  (Itamleli  Letourn.i  N.  d.,  V.  (rarement  naturalisé  dans  les  an- 
ciens jardins  du  Caire,  depuis  Forsk.U 

724.  Anchusa  undulata  L.  Boiss.  IV.  152.  M.  ma. 

725.  A,  aggregata  Lehm.  IV.  157. 

M.  ma.,  p.  N.  f.  i  Fedimin  Sclnveinf.  i.  0. 

726.  A.  liispida  Forsk.  Boiss.  IV.  158.        M.  ma.  D.  !..  i.,  a.  sept. 

727.  A.  aegyptiaca  (L.)  D.  C.  Boiss.  IV.  151».  arab.  :  vJianhlwgi. 
dnhiiovii  (Forsk.).  M.  ma.  N.  d.,  D.  a.  sept. 

72H.  A.  Milleri  Willd.  Boiss.  IV.  15!).  aral).  :  Lnhalâ  (Sclnveinf.). 

M.  ma.  D.  i.,  a.  sept. 
721).  Nonnea  Vivianii  Alpli.  D.  C.  lioiss.  IV.  165. 

M.  ma.  1  Alexandrie,  depuis  Klirenh. ). 


—    110    - 

7;in.  Podonosma  galalensis  Schweinf.  Boiss.  IV.  11!»'.'. 

D.  a.  sept,    les  lieux  Galàlali  Sili\veinf.\ 
T.'îl.   :  Echium  italicum  L.  Hoi.ss.  IV.  20"). 

M.  ma.   Kamleli  Lctouru.  rée.  iuiroiliiit?». 

7.'.2.  E.  sericcmu  Vahl.  Hoiss.  IV.  207.  aval».  :  .<,'i(i-(l-/i<iiii''nii. 

h's>hi-l-''i.<'il   Fiirsk.l.  M.  ma.,  p. 

7.S3.  E.  longifolium  Dol.  Hniss.  I\'.  2os.   aial).  :  Icafiah/  (Wil- 

kilis.),  da/ininy  (8clnvciiif.).  L<i/i<i//i/.  hliiâ-nl-dah'    Kliinz.). 

N.  d..  V.  D.  I.,  a.  sept.,  a.  mer. 
7:î4.  E.  Raiiwolfli  Del.  Hoi.ss.  IV.  20S.  arah.  :  kahei/h^  (Forsk., 
(i.  ]^ltll.,  liiu''i-il-<jli>ii'il,  Li'hhi/i  lAscliers.'). 

M.  ma.  N.  d..  f. .  v.  0.  D.  I..  a.  mer. 
7:i.">.  E.  setosum  Vahl.  lîoiss.  IV.  2(»'.t.  M.  ma.  D.  I. 

73»;.  Echiochilon  Iruticosum  Desf.  l^iiss.  1\'.  lM  1 . 

M.  ma.,  p.  D.  !..  i..  a.  sept. 
7.!7.  Arncbia  hispidissima  (Spr.)  D.  C.  Hniss.  1\'.  21;').  aral».  : 
fehnah  (Schweinf.  l,  attàn  iKluiiz..  Scliwciiif.  i. 

D.  I.  pris  r.irtliMiii  ScliwciiiC. I,  a.  sept.,  a.  mer. 

7.'JK.  A.  linearifolia  D.  C.  linis.s.  1\'.  214.  aral».:  /liin'i-rl-if/mi'i/ 

(Wilkiiw.),  hi/in/i/  (Wilkins..  Scliwi-iiitV),  'nn-oipu-f-el-inoi/sh- 

luâii  'ail  iiiniit  Siiiai.  Siliwi'iiit.  i.  D.  I.,  i.,  a.  sept. 

TMK  A.  tJnctoria  Forsk.  IJniss.  1\'.  211.  aral).:  cheçjnn'it-il-ar- 

iii'h  (Kurnk.). 
71'».  Lithospcrnium  arvonso  L.  l'niss.  1\.  21t!. 

M.  ma.    Alexandrie  Lcloiini..  Asciiers.l. 
TU.    IL.  incra.sHatuni  Ouss.  Moiss.  I\'.  217. 

M.  ma.     \l>\:iiMliii-  :  Siili  «^aliir  i.il.iiini.  iV«-.  iiiin.iiiiity) 
742.  L.  torniiJIonim  L.  111.  I'imI.,    \\.  l'iT. 

M.  ma.    Alcxaiuirie,  ilipiiis  liiliK'  . 
74:'>.  L.  cnlloHum  Valil.  Itui^s.  I\'.  2l:t.  arali.  :  /mlihin/i. 

M.  ma.,  p.  0.  I.,  i.,  a.  sopt 
744    Alknnna  tinctoria  (L.)  TauKch.  r.ni.-.s.  I\  .  J.'?. 

M.  ma.  D.  a.  sept. 7 


—  111  — 

745.  Lappula  spinocarpos  (Porsk.)  Aschers.  Sitzber.  Bot.  Ver- 
eiu  Braiidenb.  XVI  (1874)  p.  88.  Syn.  Echinospermum  spi- 
nocarpos Boiss.  IV.  24!).  M.  ma.  D.  I.,  i.,  a.  sept. 

746.  L.  sinaica  (D.  C.)  Aschers.  et  Schweinf.  Syn.  Echino- 
spermum Sin.  L).  C.  Boiss.  IV.  251. 

D.  a.  sept.  (Wâdy  Tîn  très  rare  Scliweinf.). 

747.  Paracaryum  micranthum  (D.  C.)  Boiss.  Boiss.  IV.  255. 
arab.  :  silx'yschlt  (an  mont  Sinai,  Sclnveinf.).  D.  a.  sept. 

748.  ;  Omphalodes  linifolia  (L.)  Mnch. 

M.  ma.  (Alexandrie  cuit,  dans  les  jardins  et  subspont.  Pfund). 

749.  Trichodesma  africanum  (L.)  R.  Br.  Boiss.  IV.  280.  arab.  : 
loitsseyq,  horreyq  (Forsk.),  hamîm  (Khinz.),  MocZar  (Scliweinf., 
Klunz.),  cJwk-ed-dab'  (Scliweinf.). 

0.  (Grande  Oasis  Scliweiuf.,  Aschers.).  D.  I.,  a.  sept.,  a.  mer. 

750.  T.  Elirenbergii  Scliweinf.  Zeitsclir.  Ges.  f.  Erdkundc  IV 
(ISfii!)  p.  o;>7  (solum  nomeu).  Boiss.  IV.  281.  D.  a.  mer. 

LXn.  Solanaceae. 

751.  t Lycopersicum  esculentum  Mill.  arab.:  heydingân  tôma- 
tcn  (Del.),  khoutah  (Zarb),  g'énéralement  tômatoim. 

cuit,  partout,  subspont.  M.  ma.,  N.  d.  (Alexandrie). 

Solaniim  tuberosum  L.  arab.  :  batâtak. 

cuit,  dans  les  environs  du  Caire  et  à  plusieurs  endroits  de  la  Basse- 
Egypte  dejiuis  une  dizaine  d'années;  réussit  assez  bien. 

752.  S.  nigrum  L.  Boiss.  IV.  284.  arab.  :  'aneh-ed-dîh. 

M.  ma.  N.  d.,  f.,  v.  0.  D.  a.  sept. 

—  var.  indurattim  Boiss.  Boiss.  IV.  284.  Syn.  S.  siittVu- 

ticosnm  Sclionsb. 

Aei,^  (Aucher  24S8  ex  Dunal  in  D.  C.  Prod.  XIII.  1.  53). 

—  var.  hnmile  (liernh.)  Aschers.  FI.  Prov.  Brandenb.  1. 

452.  Boiss.  IV.  284. 

M.  ma.    Alexandrie  ITund,  Letourn.)  N.  V.  (Philae  l'fund 


—   112  — 

753.  Solanuiu  villosum  Laui.  l'.oiss.  1\'.  l's.').  vai.  (ifatutii 
'Mitr/i.,  Atichern.  Kl.  l'rov.  Braiulenb.  I.  4.5i{.  Syii.  S.  lui- 
iiiatiiiii  lienili.  l'('i>s.  IV.  2^4.  arab.  :  'anih-ed-dVi. 

H.  d..  f.  V.  0. 

S.  macranthum  Dun. 

lult.  ihiiis  11-  jartlins  d  Alexandrie  et  iln  (aire    plante  tronicineiit\ 

S.  maroniense  Poit.  connue  l'esiièce  préeêtlentc. 

S.  aethiopicum  L.  •AX&h.-.bi.inUtniân-tl-fiuûtah.  les  fruits:  tlffàh 

lîahah'i.  tlt}yil,-»l-h>:h  (Del.). 

eiilt.  au  tenijis  de  Delilc  dans  les  jardins  du  Caire  à  cause  de  ses 

Iruits  (■niiK>iil)le>;  nous  i-rnorims  si!  y  existe  enenre  à  i)résent. 
T.'»4.  i  S.  Mclongena  L.  arab.  :  hfi/diiu/ân  a.'ocod  (Elirenb.),  gc- 

n<  laleMM-iit  I"  >/diiiii''iii.  eult.  jtartout  et  (piehiuelois  sulisjxuit. 

75.*».  8.  coagulans  Forak.  Hoiss.  IV.  28(j.  mil».  :  l,;id<rù)dii:<  fré- 

gioii  des  i-ataractesj.  0.  iDakliel  .\sciierv    N.  v.  D.  a.  mer. 

Capsicum  annuum  L.  arab.  :/(■//</  ou  Ji/Jl/  ninnnr.  ehez  les 

Suiidanieiis  rhlltidi  nii  rl,itti>ilidi.  ciilt.  |iart>iut. 

7r»«».  i  Nicandra  physaloides  (L.)  Gaertn.  Boiss.  I\'.  2><T. 

h;iiiir.ili»«   M.  ma.?    Mii/icpiir  iiuditerranea  l'ipiri  ."^lud.  1.  l'L'.")». 
7.'»7.  !  Physalis  peruviana  L.  amb.  :  hnlimli  ('Sclnvoiiif.). 

eull   a  ej»UH«'  de  sis  Iruits  eoiiieslililes  d:ins  les  jardins  dWlexandrie 

et  de  Muniiette:  naiiiralise  D.  I.  ■  Isniailia  ii  leuilles  panaelu-es  Seliwnf. '. 
7iiK.  Withania   somnifora  (L.)  Dun.   Itniss.   1\'.  2s7.  arab.  : 

mun/ihi    l'el.i,  si  tiiiii-il-jtir  (  Hlireiib.j.  I:li<i<niiji<,'it,  j'nifiii'i/r/i 

("Aw-Ihth.i.  ;féii«'Talcni<Mit  m'hi-nn.  M.  ma.,  p.  N.  d.,  v.  0. 

751»,  Lyciuni   ouropaciim  L.    Ihij^s.   |\'.   jss.  aralt.  :   '«usidj. 

'auiiMii/.  M.  ma.,  p. 

7fi(».  L.  arabicuni  Schwoinf.  Utiiss.  1\'.  'js'.K  arab.:  >(»//»///«<*/// 

Kllinz.,  S«|iwcilil'.  I,  pIllH  Jféin'ialrnieiit  'ini.irdj,  'iiiiiisiilj. 

0.  i..  a.  sept.,  a.  mer. 
Solandra  macrantha  Dun. 

c'ull   dnii«  U'H  jardin»  d  .Mexaniln'-  it  ilu  i  aiir    arlire  d'orneninit  i. 


—   113  — 

761.  Datura  Stramonium  L.  Boiss.  IV.  292.  av&h.: nef îr  (Del.), 
semm-el-fâr  (Ehrenb.),  datoûrah  (Ascliers.).  M.  ma.  N.  d.,  v. 
I —  var.  Tatula  (L.)  Dun. 

N.  d.  (Alexandrie  aux  bords  du  caual  Sehweiuf.;  le  Caire,  jardins 
arabes  Asebers.  naturalisé). 

762.  i-D.  Metel  L.  Boiss.  IV.  292. 

N.  d.  (le  Caire  :  'Abbasîyeh  Pfund,  Cboubrah  Sickenb.  naturalisé). 

763.  tD.  fastuosa  L.  Boiss.  IV.  292.  arab.  :  zamr-es-soidtân. 

naturalisé  «in  cultis  Aegypti»  Boiss.  1.  c.  M.  ma.  Eamieli  (Letourn.) 
N.  d.  (Ismailia,  canal  d'eau  douce  Letourn.) 

D.  suaveolens  Humb.  et  Kth. 

cuit,  dans  les  jardins  d'Alexandrie  et  du  Caire. 

764.  Hyoscyamus  muticus  L.  Boiss.  IV.  293.  arab.  :  tatoûrah 
(Forsk.,  Del.),  semm-d-fàr  (Del.),  chegueret-es-sakrân  (G. 
Rotli),  généralement  sekrân.  N.  f.,  v.  0.  D.  1.,  a.  sept. 

76.5.  H.  Boveanus  (Dun.)  Aschers.  et  Schwemf,  Syn.  Scopolia 

Boveana  Dun.  et  8.  Datera  Dun.  nec  Hyoscyamus  Dat.  Forsk. 

D.  a.  sept.  (Wâdy  0mm  IVIounifèb,  Wâdy  Aboû  Marwali  Schweinf.;) 

766.  H.  pusillus  L.  Boiss.  IV.  294. 

M.  p.  (Qatîyeb  Del.  [sub  H.  reticulato],  Barbey).  N.  d.  D.  1. 

767.  H.  albus  L.  lioiss.  IV.  29.0.  arab.  :  heng. 

M.  ma.  (Alexandrie  depuis  Delile). 

_  var.  desertorum  Aschers.  Boiss.  IV.  296.       D.  a.  sept. 
Pétunia  nyctaginiflora  Juss. 
P.  violacea  Lindl. 

des  formes  bybrides  cuit,  dans  les  jardins  modernes. 

768.  fNicotiana  Tabacum  L.  arab.  :  duukhân,  berb.  :  tahghâ 
(Miiller)-,  tnhiuia  | tabac  à  cliiciuerj  (Caill.). 

cuit,  partout,  quelquefois  subspont. 

769.  fN.  glauca  Graham.  arab.  :  tomhak  (Caruel)? 

cuit,  dans  les  jardins,  naturalisé  (cf.  Caruel  Atti  Soc.  Ital.  se.  nat. 

Milan   XI  (1869^  p.  Ô47).  M.  ma.  (Hainleb  et  Qabfiry  prés  Alexandrie 

1  •-. 


MÉMOIRES,  ï.  II. 


—   114   — 

S*-hwfinl..  Asfhcrs.,  lÂ-touru.'  N.  d.  tle  Caire  Siliweinl.,  C'houbnili 
.Skki'iil».  .S!r:i|K-iiiii  tutre  les  deux  eauaux  t^elnveinfj 
77».i.  !  Nicotiana  rustica  L.  arab.  :  douk/iân  akhdor. 

cuit,  et  (|iielquefois  sulispout. 
771.  vN.  plumbaginifolia  Viv.  var.  rhlovautha  IJuii. 

H.  V.  janiiii  iM'iaiiiiiiK'  de  Qasrel  aïii  (Jailiard..  Aseliei";».,  Siekenb. 
iiaturali>é). 

Obs.  Plusieurs  espèees  aiipartenant  à  eette  faiiiille  se  trinn eut  eiuore 
cultivées  dans  les  jardins  des  principales  villes.  Le  jreiiie  Cestrum  y 
i-st  rejirvseuté  par  quelques-unes,  le  lochroma  tubulosum  Bth.  n'est 
pa<  nire  et  en  outre  il  existe  des  Solanuni,  eoniiiie  S.  jasiuiuoides 
Paît.,  S.  margiuatuni  L.,  qui  se  renetuitreut  (,;''  tt  là  tandis  (pie  le 
S.  Randonetii,  S,  japonicum  et  tl'autres  simt  assez  fréi|ueuts,  mais 
leurs  vrais  noms  nous  sont  restés  inconnus. 


Ii\ 1 1 1.  S(  Toi^liulaiiaccae. 

772.  Verbascuin  sinaiticuin  Bouth.  iîniss.  1\.  l'.j^.  arah.  : 
IJnriif'i.  D.  i.    Siii/  à  (;ii;i/,a  lluvé  77  ex  Uciitli.  1.  v.,  l'i^rari  ). 

77:5.  V.  sinuatum  L.  Hoi.ss.  l\'.  .-.L'-J.   N.  d.  0.  D.iklul  .\seliers.i  D.  i. 

774.  V.  Touniouxii  Aschors.  sp.  n.  in  I.eitnirn.  pi.  \v>>;.  n"  .'52^! 
15ari»ey  iieilinr.  Lev.  p.  1S2  (.sdliiin  inmiciii.  Syn.  V.  .spin<»- 
Miin  l)cl.  Kl.  Ac'j,'.  IlliiHtr.  p.  .'».">  n'  2:57  iicc  L.  \'.  Mannari- 
riiin  l.rtoiirii.  apiul  Harlu-y  I.  c.  p.  I4S  (soliini  iidmicmi. 

M.  ma.  •  .Vlexnndrie  pri'i»  des  earriéres  de  la  eôte  Del.  in  inil».  Mmi^ 
|H-I.  ;  KircI  qamiltali  Khreiil).  Nov.  l^'-t);  hakallali,  Malroni|ali.  Ouniui 
Itakoum  U-tourn.  .\pr.  1^7'.).) 

OItN.  NoUH  ilolinonH  iei  la  deseri|ition  de  ertir  plante  curieuse,  pas 
rcirotivéc  l'i  .Mexandrie  où,  sinon  enticrcnicnt  disparue,  elle  doit  être  de 
vniup  exlrf'uu'uionl  nire.  Klirenlterg  jmi  rap|M)rta  le  squelette  d'ini  piid 
en  fruit;  c'eni  entin  M  Leiournciix  qui  l'n  nVidtée,  liien  «léveloppée  el 
rn quantité,  A quelqui-n  kilumétri-s  seulemi-nt  de  la  localité d'I'ilirenlier;.'. 
HiilTnitieoHiiin  plernin)|ne  pliirieanlc;  railles  ad  (  ),  '>  m.  ae 


—   115  — 
qualités,  iiiferne  reiuote  tbliati,  superiic  divaricatim  ramosi, 
nt  rami  in  intiorescentias  racemosas  (axi  flexuoso)  laxi-  (ad 
12-)  floras  abeuntes,  demum  apice  siibspinescentes,  crassi, 
albido-toinentelli;  folia  viresceiitia,  pubescenti  -  tomentella. 
basilaria  longe  et  tenuiter  petiolata  partitione  valde  varia, 
oblonga  ad  lanceolata,  basi  angiistata,  internipte  pinnatitida 
superne  pinnatim  lobata,  segmentis  crenato-dentatis,  caulina 
})lerumqne  valde  dimiuuta  sessilia,  summa  bracteiformia;  pe- 
dicelli  crassi,  bracteam  oblongo-ovatam  et  calycem  siibae- 
qnantes;  calycis  floccoso-tomentelli  segmenta  oblonga,  obtu- 
siuscnla;  corolla  mediocris,  (0,01  m.  diam.)  extus  tomentella, 
flava;  tilamenta  omiiia  (in  sicco)  sordide  albido-barbata;  an- 
tlierae  omnes  reniformes;  capsula  oblongo-cylindrica,  caly- 
cem plus  duplo  snperans  (0,01—0,015  m.  aequans),  aciimi- 
nata,  albido-tomentella,  apice  demmn  denudata  subpuiigens. 
Species  capsulis  elongatis  demmn  subpungentibus  singu- 
laris,  qua  nota  a  V.  spiuoso  L.,  pedicellis  demum  spinescen- 
tibus  insigni,  cui  utique  proxirae  affine,  praeter  liabitum  minus 
liorridum  iieque  intricatum  abunde  ditïert. 

775.  Linaria  floribunda  Boiss.  Boiss.  IV.  3(i5. 

Éoypte  1S3G  (Figari  in  herb.  Monspel;  proltablemcnt  M.  p.  vers  El- 
'Ai-îcli!. 

776.  L.  Acerbiana  Boiss.  Boiss.  IV.  3Gr,.  avàh.:  cJledj(^ret-el-fâr 
(Schyve'mi'.). 

D.  I.  (de  Farchout  à  Moliamniîd  ^fliweiiil's  a.  sept.  iWâdy  Aboû 
Marwali  Sehweinf.),  a.  mer. 

(  )bs.  Fspocc  iiarticnliiTC  à  l'Egypte. 
77  7.  L.  spuria  (L.)  Mill.  lîoiss.  IV.  aGG. 

N.  d.    Alexaiidrio,  jurs  (hi  canal  Lctoiiru.;  Dainiette  Del. 
7  78.  L.  Elatine  (L.)  Mill.  var.  i-illosa  Boiss.  Boiss.  IV.  .'5G7. 

N.  li..  f.  ■Fediiiiin  Sclnvciiif.)  0. 

7  7!».  L.  aegyptiaca  (L.)  Dum.  Cours.  Boiss.  1\'.  ;'.(ili.  arab.  : 


—  m;  — 

'echib-id-dib,  doreycheh  (Fursk.,  Del.),  inaf/ucniiinc/i  [\\i\- 
kiiis.),  rî/ich  (Klimz.),  gauim  (Sclnvcinf.). 

M.  ma.  Matniiii|:ili  l.ctnnin.   D.  I..  i.,  a.  sept.,  a.  mer. 
7.S0.  Linaria  inicrantha  (Cav.)  Spr.  lioiss.  1\'.  .'.T.'). 

M.  ma.      in  liti'iv  .\li\amliiuo  >  Fij:ari  in  IhmI).  Monspcl.  i 
7s  1.  L.  Haelava  (Forsk.)  Del.  IJoiss.  IV.  .îsi.  aiab.  :  hahhr,l, 
Korisk..  l)el.).  M.  ma.,  p.  D.  I.,  i.,  a.  sept. 

TSL*.  L.  ascalonica  Boiss.  et  Kotschy.  Jîoiss.  1\'.  ysi*. 

.  l'._'\|.ti-  \^'.V>>  l"ij::iri  in  lurli.  Mon>]Kl.,  pnili.  vers  Kl-'Arîrli;  M.  p. 
15ir  N.-iklil  .\li..u  ll.-vlali  l;ail..-,v  . 

7s:î.  L.  albifrons  (Sibth.  et  Sm.)  Spr.  l'.ois.s.  \\ .  ;;sl>. 

M.  ma.  D.  a.  sept.  ^lU-llioys  Fi;:ari  in  lurl).  Monspcl.i 
7y-l.  Antirrhinum  Orontium  L.  lîniss.  I\'.  .'îs.'). 

M.  ma.  N.  tl..  f.  D.  a.  sept 
785.  Scrophularia  deserti  Del.  l{oi.■^s.  W.   111.  arali.  :  ..y/,/, 

Scliwriiif.  .  D.  a.  sept. 

78<;.  S.  hypericifolia  Wydler.  liui.s.s.  I\'.   IJl. 

M.  p.  iMir.-i  Alml:  Itir  cl  Miusir  ll!irlK_v>.  D.  i.  .SalOliivrii  Klircnlt., 

l'acln..    IJ.iyd;  'IVll  -  cl  •  Ki-liSr  .Sliwoinf.;   entre  Kauisis  et   Isniailia 

.S-Ii\vciii(". 
7h7.  Sutera  Rlandulosa  Roth.  Mois.s.  1\'.   Vl'l.  H.  il.,  v. 

78H.  Anticharis  «landulosa  (Hempr.  et  Ehronb.)  Aschors. 

Hni>K.  I\  .   J •_>.;.  D.  a.  mer. 

78'.t.  LindonborKÏa  sinaica  (Dcne.)  Benth.  r..)iss.  1\  .  V2:k  ariil». 

'iilmil.i:  snmiifit  (ScluM'iiif.j.  D.  a.  sept.,  a.  mer. 

71)0.  Poplidium  maritimum  (L.  111.)  Aschers.    in   .^(  liwiinf. 

lii-itr.  /..  rioiii  .\etlii<i|i.  |i.  i.'7.').  ;i(l(;  M"  lt;.'»L'.  Syii.  \\  Immi- 

rUHliiii   Ile!.  l{..iHH.  I\  .  Vil.  M.  p.    r-.rt  .^al.l  /arl.  >  N.  il. 

7'.il.  Limosolla  aqiiatica  L.  UoIkh.  IV.  l'Js. 

N.  d..  f,  V.  (.Si(|i|rirali  lleiiwr  el  Suernidiull.  I.elciurn.  L'HHi. 
RUJWelia  jlincea  ZUCC.  fmiueMiment  eull.  «lunn  len  jiinlintt. 

Budillt-ya  madagaHcarionsis  Lain.  ural».  :  znrf-tl-'arnfis. 

rull.  iIaiim  Im  jiinlinii  li'Ali'xnndrii'  ri  iln  Ciiirc.  asKi/.  ronmititi 


—  117  — 
Buddleya  Lindleyana  Tortune.  cuit,  dans  les  jardins,  rare. 

792.  Veronica  Anagallis  aquatica  L.  Boiws.  IV.  437.  arab.  : 
habaq  (Asclier.s.).  M.  d.,  f.  v.  0. 
• — •  var.  nilotica  Vechtr.  ms.  Felir.  1881. 

N.  d.  (Ehrenb.),  v.  (région  des  cataractes  Heuser  et  Sueniioiidt). 
Obs.  M.  E.  V.  Uechtritz  qui  a  publié  une  note  remarquable  sur  le 
groupe  du  V.  Anagallis  aquatica  (Jaliresber.  Schles.  Ges.  vaterlaud. 
Cuit.  LV.  [18771  Breslau  1878  p.  174—17(3)  distingue  cette  plante  qui 
semble  assez  répandue  dans  le  Senuâr  (Hartmann)  et  en  Nubie  lUab- 
beh  Ehrenb.,  en  face  de  Wâdy  Halfah,  en  amont  de  Oufédinali  Heuser 
et  Suermondt)  du  type  par  ses  feuilles  plus  étroites,  franchement  cré- 
uulées,  les  inférieures  (2 — 3  paires  de  la  tige  principale,  3 — 4  des  ra- 
meaux) un  peu  plus  longuement  pétiolées,  les  supérieures  quelquefois 
acuminées,  à  acumen  droit;  par  ses  fleurs  et  fruits  de  moitié  plus  petits, 
sa  corolle  d'un  rose-blanchâtre,  pas  veinée;  capsule  largement  arrondie- 
ellipsoïde,  un  peu  tronquée,  franchement  dépassant  le  calice  (pas  l'éga- 
lant ni  même  plus  courte).  Elle  rappelle  le  V.  anagalloides  Guss.  par 
ses  feuilles  étroites,  quelquefois  acuminées  i  quoique  à  acumen  jamais 
recourbé)  et  par  ses  fleurs  et  fruits,  mais  en  diftere  à  coup  d'œil  par  sou 
teint  plus  clair,  un  peu  jaunâtre,  par  ses  feuilles  inférieures  assez  lon- 
guement pétiolées,  ses  bractées  plus  étroites,  les  segments  du  calice 
plus  aigus,  ses  capsules  plus  larges  (pas  ellipsoïdes),  et  par  ses  co- 
rolles apparemment  unicolores  roses-blanchâtres. 

793.  V,  aquatica  Bernh.  R.  v.  Ueclitritz  1.  c.  p.  174. 

0.  (Dakhel  :  Tenîdah  Aschers.) 

794.  V.  anagalloides  Guss.  Boiss.  IV.  437.  afab.  :  ' din-el-qoatt 
(G.  Koth).  N.  d.,  f. 

795.  f  V.  persica  Poir.  Syu.  \'.  iiuxbaiiniii  Tcii.  Boiss.  IV.  465. 

N.  V.  (l'ourali  Lcidurn.  réc.  introduit). 

79G.  Striga  gesnerioidos  (Willd.)  Vatke.  Ocsterr.   Bot.  Zeit- 

sclir.   XX\'  (1875)  p.   11.  S.   oiobanclioidcs  Benth.  1).  C. 

J'rod.  X.  501.  0.  I Grande  Oasis  Schweinf.,  Aschers.) 

797.  S.  hermonthica  (Del.)  Benth.  lioi.ss.  IV.  4G9.  N.  v. 


—  lis;  — 

■'•■-.  Eufrajçia  viscosa  (L.)  Benth.  Boiss.  IV.  474. 

N.  d.    'Il-  Kli.iiikali  à  IJoHnys  Eliroul».,  Wicst  .j2."»,  Fijïari,  Steiulnor. 

L\IV.  Orubaiicliju'eae. 

l'V.K  Phelipaea  ramosa  (L.)  C.  A.  Mey.  Iniiss.  W.  4!>8. 

M.  ma.  N.  d..  f.  v. 
—  var.  Mntfli  fF.  Schttltz.f  Boisa.  Hoiss.  IV.  4!>;>. 

M.  V.  (.\cfr.  sup.  .\cerlii  ex  Keutcr  in  D.  ('.  Trod.  XI.  !•;  probaldo 
nuMit  ]iln>  n|>;iiulii  >. 

xCX).  P.  aegyptiaca  (Pers.)  Walp.  Hoiss.  I\'.  4'.i:i.  arab.  :  halnûk 
rlhj  (Forsk.).  M.  ma.  N.  v. 

><)\.  P.  lutea  Desf.  lioiss.  IV.  ôOO.  aiab.  :  haloùk  (Forsk.),  <là- 
uoi'n,  W'ilkiiis.  1.  /iiiritnt'ii/  i  Figari),  fanît/nt/i  (Scliwoinf.),  fnnr- 
fCu  (AHchcrs.  .  M.  ma.,  p.  0.  D.  i..  a.  sept.,  a.  mer. 

^02.  P.  tubulosa  Schonk,  IJoi.ss.  IV.  .'.(•(). 

M.  p.    IJirel  M-T-sar  Karliev'.  D.  i.    Isiuitilia  Hnrlii'yi. 

■sO."!.  Orobancho  cronata  Forsk.  FI.  .\t';r.-.\rali.  p.  L.W'lIl 
Il  .'J'il.  \\.  1  l.i.  Syii.  (  •.  Nprriit.sa  1  ).  C  Moi.ss.  I V.  '>(>i!.  aral).  : 
liolnùk  metaby  (Fornk.j,  <lih<r-cl-Joûl(\8v]\i:rs.),  j{;riH' i ulriiioiit 
/,<ilo,'>h:  M.  ma.  N.  d..  f,  v.  0.  D.  a.  sept, 

-04.  O.  pubescens  D'Urv.  Iloiss.  I\'.  r>()7. 

Avf:.   ('•HiurliiTl  lU;  Moiitlm-t  ex  Iteiil.  r  in  !>.('.  I'umI.  .M,  JT.    N.  d. 
|{..«-tl.',  hiiiiiielle  Klirciil.. 

"•(».'>.  o.  comua  Loofl.  IJuIn^.  I\'.  M  I.  aral».  :  (làinn'in  iWilkiiis.. 
Scliweiiif.i,  M.  ma.,  p.  D   I.,  i.,  a.  sept. 

\W  .  AraiilliacciH'. 

^'»     HlophariH  odulis  (Forflk.)   Tors.    Uni^-..   I\  ,  .■..'i».  nrah. 
ihnh  <'/  >/'///    Scliiiiip.j.  D.  a   sept  .  a.  mer. 

Adhaloda  VaHica  Necs. 

eiili   (inim  IrH  jnriliiiN  il'.MexniHlrie  et  ilii  dure,  M-.xe/.  imiiimiiiii 


—  119  — 

Obs.  L'Acanthus  spiuosus  L.  Ik.iss.  IV.  à22  et  le  Barleria  cristata 
L.  se  trouvent  rà  et  là  daus  les  jardins,  ainsi  que  quel(jues  espèces 
des  genres  Blepharis  et  Thunbergia  ipar  ex.  T.  fragrans  Eoxb.). 

LXYI.  Globiilariacet^e. 

807.  Globularia  arabica  Jaub.  et  Spacli.  lîoiss.  IV. .');')(}.  arab.  : 
hendaqoûq  (Scliimp.),  gliannoûm  (Scliwcinf.).    M.  ma.  D.  a.  sept. 

LXVn.  Yerbeiiaceae. 

Lantana  Camara  L. 

La  culture  de  cet  arbuste  d'oiiienieut  est  très  répandue  dans  les  jar- 
dins du  pays. 

L.  nivea  Yent.  moins  commun  dans  les  jardins. 

L.  mixta  L.  comme  l'espèce  précédente. 

808.  Lippia  nodiflora  (L.)  Ricli.  Boiss.  IV.  532.  arab.  :  6%- 
hah  (Asclicr.s.). 

spont.  M.  ma.,  p.  N.  d.,  f,  V.  0.;  cuit,  dans  les  jardins  uioderneN 
d'Alexandrie  et  du  Caire  pour  pelouses. 

809.  Verbena  officinalis  L.  Boiss.  IV.  5.')4.  N.  d.,  f.  0. 

810.  V.  supina  L,  Boiss.  IV.  5o4.  arab.  :  murreyq  (Ehreiib.). 
hend-el-gharâb  (CI.  Rotli).  M.  ma.  N.  ci.,  f,  v.  0.  (Dakbel  Asebers. 
Y.  venosa  Gill.  et  Hook. 

Y.  Lamberti  Ker. 
Y.  Aubletia  L. 

cuit,  dans  les  jardins  modernes,  jKiurla  plupart  des  formes  liybrides. 

811.  t  Duranta  Pkmiierii  Jacq.  arab.  :  bene/c/t igfrengnjj (Ascbs.). 

cuit,  depuis  Idu-temps  dans  les  jardins,  jjartout.  aussi  M.  ma.  (Ale- 
xandrie Htcudner  naturalisé). 

Tectona  grandis  L. 

cuit,  dans  les  jardins  d'Alexandrie  et  du  Caire,  et  dans  plusieurs 
plantations  d'essai  de  l'intérieur. 


—    120  _ 

Vitex  Agnus  castUS  L.  Hoiss.  IV.  53").  aiab.  :  k>f  maryam. 

cuit,  ilans  les  jardins  aralics,  même  dans  la  Petite  Oasis. 

s  1 2.  Clerodendron  Acorbianum  (Vis.)  Benth.  et  Hook.  Boiss. 

I\  .  .").■'■<■..  D.  a.  mer.    <>iuIm1  >il>(l(li  Fi-:iri,  llusxm.  .^cliwoinf. > 

Citharexylon  quadrangulare  Jacq. 

iiilt.  d:iii>  lis  jnrdiiis,  assez  roimmiii    arbre  d'ornementV 
81;î.  Avicennia  officinalis  L.  Hoiss.  W.  .'i.-}»?.  arab.  :  chôrah. 

R.    (lu  UAs-cl-(îuinisali  vers  le  midi'. 
(  ilis.  On  cultive  dans  les  Jardins  euro|iécns  le  Clerodendron  foeti 
dum  Bunge,  C.  inerme  Vent.,  C.  fragrans  R.  Br.,  C.  Siphonanthus 
R.  Br. 

LXVITI.  Labiîitae. 

Ocimum  Basilicum  L.  lioiss.  I\'.  r>;5!l.  arab.:  saatar  hemhj 
(AkcIiits.  .  ;r''ii''raleim'iit  ri/i'ni.        cuit,  dans  les  jardins  arabes. 
S 14.  Lavandula  atriplicifolia  Benth.  lV)iss.  W .  âll. 

D.  a.  mer.?  (.\e^'.  sup.  Fifrari  lu  iurli.  llnniit.  ex  Ucnth.) 
t>\fi.  ll-.|Mn-  iiarliculiére  à  ri'.;r,v|ite. 
RI.'..  L.  multiflda  L.  Hoiss.  !\  .  :.ll. 

D.  a.  mer.?  lAc^   •""l'-  l'i^'Jiri  ex  Itcnth.  llabco  spccinicn  in  Imrto 
KiiiiriiiM  c\  dcHcrtis  .Vc^rypti  cnltuni.  Muiss.  I.  c. i 
Hl<;.  L.  puboscons  Dcno.  Hoi^ss.  I\'.  ."il  1.  D.  a.  sept.,  a.  mer. 

H 17.  L.coronopifoliaPoir.  Hoiss.  l\'.r»l'J.  arab.  :(//7i7(/r'iS(liiiii|>.j. 
:ri/f>/,  iWiikiiiN..  S<liiin|i..  Srbwi-iiif. i.  imtnrh  (Klim/.). 

D.  a.  sept.,  a.  mer. 
MI-H.  Montha  hilvostris  L.  Hoi«h.   1\'.  'il.'),  var.   nilima   />(■/. 
Syii.   .M.   hllvcstris  |î.  st(-iioHta<-liya   Hoiss.  I\  .  .">I*J.  aral).  : 
/inlMii/hiii/  il)el.j,  /nihaïf  (AHcberM.,  (i.   Ivotbi.  N.  tl.,  f.  0. 

M.  piperita  L.  nr*b. : h'muiAin  ( Korsk.,  i  'fl. ),  iitiiiiiiKim  (Korsii.  . 
nnnn    H  )«•!.).  cuit,  dnim  Icm  jurdiuH  nrulies. 

M.  HAtiva  L.  nralt.  :  un  un  .  cuit   dam»  Icn  jardinn  aralie». 


—  121  — 

819.  Mentha  Pulegium  L.  Boiss.  IV.  54.5.  arab.  :  habaq  (Del.), 
ndnd  (Asclis.),  généralement /Ze^/^aA  ou  fileylieh  (Seliweinf., 
Aschers.).  N.  d.,  f.  0. 

Origanum  Majorana  L.  arab.  :  mardaqoùch,  hardaqotich. 

cuit,  daus  les  jardins  arabes. 

820.  Thymus  Bovei  Benth.  Syn.  T.  Serpyllum  r^.  angustifolius 
Boiss.  IV.  556.  (forma  collectiva!)  ex  p.  arab.  :  saatar. 

D.  i.  (Suez  à  Gbaza  Bové  98\  a.  sept. 

821.  T.  capitatus  (L.)  Lk.  et  Hfmg.  Boiss.  IV.  560.         M.  ma. 

822.  Micromeria  nervosa  (Desf.)  Benth.  Boiss.  IV.  569. 

M.  ma.  lAlexaudrie  Elirenb.  Mariout  Letouni.,  Ascbers.) 
Salvia  officinalis  L.  Boiss.  IV.  594. 

cuit,  daus  les  jardins  arabes,  assez  rare. 

823.  S.  palaestina  Benth.  Boiss.  IV.  614.  arab.  :  kJiamah  (Schwf.). 

D.  a.  sept. 

824.  S.  Verbenaca  L.  var.  vernalis  Boiss.  Boiss.  IV.  629. 

M.  ma.  (Alexandrie  Saniarît. ;  Mariout  Barbey). 

825.  S.  lanigera  Poir.  Syn.  S.  controversa  Ten.  Boiss.  IV.  630. 
arab.  :  meryamîyeh  (Forsk.),  'areym  (Schweinf.). 

M.  ma.,  p.  D.  a.  sept. 
S.  SplendenS  Sellow.  cuit,  dans  les  jardins  européens. 

826.  S.  aegyptiaca  L.  Boiss.  IV.  631.  arab.  :  va' al,  chegueret-el- 
yhazâl  (Forsk.,  Del.).  M.  ma.  D.  i.,  a.  sept.,  a.  mer. 
—  var.  pumila  (Benth.)  Aschers.  et  Schtveinf.  Syn.  S. 
deserti  Aschers.  et  Schweinf.  in  Schweinf.  Beitrag  z.  FI. 
Aeth.  p.  280  n"  2015.  Boiss.  IV.  632.  ex  p.  (quoad  plantam 
Schweinf.)  nec  Dcne.  arab.  :  gheheychch  (Sclnveinf.). 

D.  a.  sept.,  a.  mer. 
Obs.  Les  S.  farinacea  Bth.  Syn.  S.  amabilis  Ktli.  et  Bouché,  S.  leu- 
cantha  Cav.,  S.  coccinea  L.  et  d'autres  congénères  se  rencontrent  assez 
fréqueuinient  dans  les  jardins  modernes. 


—  122  — 

Sosmarinus  officinalis  L.  Boiss.  IV.  636.  aiab.:AeZ<7  (Forsk., 
Del.),  généralement  hasalbân. 

cnlt.  d.ins  les  jardins  arabes,  même  dans  la  Grande  Oasis,  sonveut 
en  ln'rdiire. 
>27.  Marrubivmi  Alysson  L.   lioiss.  W .  TOd.  arab.  ■.thhiyoûii 
Forsk..  Di-l.i. 

M.  ma.    Alexandrie  depuis  Forsk.),  p.  (^El-'Arîeh  lîarbeyX 

82S.  Stachys  aegyptiaca  Pers.  Syn.  8.  affinis  Frcs.  lioiss.  IV. 

74<».  aral).  :  ri>;ilint?  (For.sk. t.    n^ijhl?   (Wilkins. ».    (jnrtahi 

(Seliwriiit'.  .  D.  a.  sept. 

82!'.  Lamiiim  amplcxicaule  L.  r.ciss.  I\'.  TCd. 

M.  ma.  N.  d..  v.  0.  iD.ikhel  Asehers. 

83U.  Balloto  damascena  Boiss.  Itniss.  \\ .  ll'J.  ■.\rn\>.:asnii/i''n/ 

Srliwciiit".  .  D.  a.  sept. 

S.'Jl.  OtosteRia  microphylla  (Desr.)  .Vstlicrs.  tt  .'^iliwriiif.  iioc 

li«»ih«.  Syii.O.  S(liiiii|nTi  l?ois.s.  Hitiss.  1\  .  TTtl.  aralt.  :  ////f/.s- 

snfi  (iui  Mont  .^iiiai,  Scliweiiit'. ). 

D.  i.    itj.lMl  Onniiii  Kliaclityltaii  K.  N.  K.  de  i^wcv.  rij:ari  Si  ml.  11. 

.'il  M  I. 

8.'12.  Loucas  inilata  Bonth.  ISoiss.  1\'.  77s. 

O.i.   deMir/iiCliaw»  iJi.v.-.'.ls  ,\  It.nlli.  lu  I'  < '.  \'r>n\    MI..'.LM  . 

Leonotis  Leonurus  (L.)  R.  Br. 

cidt.  lianM  leK  iardin>.  plante  il  >>i'ii('int-nl. 
H'Mi.  PhloiniH  floccosa  Don.  Moiss.  !\'.  7S(;.  M.  ma. 

83J.  AjUKJi  Iva  (L.)  Schrob.  \\i<\>>.  I\.  siiii.   araii.  :  iiiis,i/k;i/i 

(FiirHk.i,  iinj>l;r/i  tlU-\.!.  M.  ma.    Ahxandrii' ilepni-*  l'orsk. 

835.  Teuoiium  loucocladum  Hoih.s.  Koi.vs.  |\'.  s2(i.  arali.:  (//'(» 

'mith  iSeliwt'inf. I.  D.  a.  sept. 

83ii    T.  l'oliuin  L.  IIoImn.  1\  .  sl'1.  M.  ma. 

M.'IT.  T.   Hinaicuin    Boina.    hoi.HM.    1\'.    s22.   arali.  :'//</'//(/«  A     an 

.Mont  Sinai,  Sriiimp..  Srinvrinf.).  D.  a.  sept.    W  ilkmv 

OIti   NotiN  nviiMN  Iniiivé  itiir  un<-  dc*N  pliinelicN  im  «litr»  dr  iVu  M.  \\  il 


—  123  — 

kinsou  une  très  belle  figure  de  cette  espèce  qui  n'est  pas  encore  re- 
trouvée depuis. 

LXIX.  Plumbagiiiaceae. 

838.  Statice  Thouini  Viv.  Boiss.  IV.  858.  M.  ma. 

839.  S.  Limonium  L.  Boiss.  IV.  858.  arab.:  ^orq  anguibâr.    M.  p. 

840.  S.  globulariifolia  Desf.  Boiss.  IV.  860.  NI.  ma.,  p. 

841.  S.  pruinosa  L.  Boiss.  IV.  8G5.  arab.  :  melleyh  (Wilkins.), 
généralement  aryal.  M.  ma.,  p.  D.  i.,  a.  sept. 

842.  S.  axillaris  Forsk.  Boiss.  IV.  868.  arab.  :  chelU  (Scliweinf., 
Klunz.j.  R. 

843.  S.  echioides  L.  Boiss.  IV.  870. 

M.  ma.  (Mariout,  Aboûsîr  Letouru.) 

844.  S.  tubiflora  Del.  Boiss.  IV.  871.  M.  ma. 

845.  Limoniastrum  monopetalum  (L.)  Boiss.  Boiss.  IV.  874. 
arab.  :  zeyteh,  zeyty  (Forsk.).  M.  ma.,  p. 
Plumbago  capensis  Thunb. 

cuit,  dans  les  jardins,  ])lante  d'ornement. 

LXX.  Plantaginaceae. 

846.  Plantago  major  L.  ]3oiss.  IV.  878.  arab.  :  memsah  (Del.), 
waraq  sâhoûn,  liscm-el-kelb  (Ascbers.),  plus  g'énéralement 
lisân-el-hamal.  M.  ma.  N.  d.,  v.  0. 

847.  P.  albicans  L.  Boiss.  IV.  882.  M.  ma.,  p. 

848.  P.  cylindrica  Forsk.  Boiss.  IV.  882.  arab.  :  hcrk/iemy 
(Scliinii).).  M.  p.  D.  I.,  i.,  a.  sept. 

849.  P.  amplexicaulis  Cav.  Bois.s.  IV.  883.  arab.  :  khanâvet-en- 
na!yni-li.  coniinc  le  n"  852  et  856  (Wilkins.). 

N.  d.  D.  I.  (d'Alexandrie  à  Sîwali  G.  llotlO,  i.,  a.  sept. 

850.  P.  Bellardi  Ail.  Jioiss.  IV.  884.  M.  p.  ((,)atîyoli  Uarhc.y). 


—   124   — 

8;j1.  Flantago  ovata  Forsk.  Boiss.  IV.  8Sâ.  arab.  :  hqjnet-eri- 
na'gueh  (Forek.),  gtienei/meh  (Schwoiut".  i. 

M.  ma.,  p.  D.  !..  i.,  a.  sept. 

852.  P.  decumbens  Forsk.  Hoi.ss.  IV.  880  (ut  syu.  P.  ovatae  . 
aral).  :  liupnet-en-nagueh  (Forsk.),  djeneymeh  (Forsk. ,  Sclnvf.  ). 

D.  I..  i..  a.  sept, 

853.  P.  notata  Lag.  li.tiss.  IV.  ss.'). 

M.  ma.    Alixauiirif  ilepuis  Olivier'. 

854.  P.  Lagopus  L.  Hnjss.  IV.  SSC.  arab.  :  vidnrh  i Asohcrs.). 

M.  ma.  N.  d..  f.  v.  0. 
—  var.  iiKiJor  Jioi.ss.  iSois.s.  I\'.  SSd.  M.  ma.  N.  d. 

855.  P.  ciliata  Desf.  IJoiss.  IV.  887.  arab.?:  hnlnqiici/d  (Klunz.l. 

D.  !..  a.  sept.,  a.  mer. 
85G.  P.  Coronopus  L.  Hoiss.  IV.  sss. 

M,  ma.,  p.  N.  d..  f. ,  v.  0.  D.  i..  a.  sept. 
var.  shtijthx  liniss.  l'.ciiss.  1\  .  .s,«>s.  M.  ma.,  p. 

857.  P.  crypsoidcs  Boiss.  lîuiss.  1\'.  .sss. 

M.  ma.    .McxuiKlrii-  doimis  l)elile>.  D.  1.   'IVIl  ri  ki'liir  ."^cliwi-iiit.  . 
a.  sept.    \V:'i<ly  Kli<n'\/.t'li  S<hw('iiif. ) 
85«.  P.  crassifoliaForsk.  S\  II.  I'.  iiiaritiina  I,.  r.c.i^,^<.  !\  .  ss',i,'\  p. 
M.  ma.  I  .Mfxamlrii-  «IcpiiiK  Forsk.  1.   p.    lînsiMr  l'.iiriiil»  .   Siclui 
><  huiiiil.  iJaiiiifttc  Dt'I.,  Schweiiif. 

85;».  P.  Btricta  Schousb.  IJhIkh.  I\'.  s;ii.  D.  a.  sept.,  a.  mer. 

«IjO.  p.  oxigua  Murr.  il77S)Syn.  V.  pinnila  L.  lii.  1  ITsi  1.  Hojs.s. 
I\.  >'.il.  arali.  :  kivimnihi  iliihrr  iSciiwi'iiit'.  1.  ^îi-iirralciiu'iil 
krmuiuùti  (uncad.  N.  V.,  h|m)iiI.  i-t  rullivi-  i|MHir  le»  firniii» 

«•il.  P.  phnooBtoma  Boisa,  et  Holdr.  HoIhh.  I\'.  8!I2. 

M.  ma.    Alrx.iiirlrii'  r.liniili..  .-^.ini.irit.:  Marioiil  Letniirii.  2iMl;  Mit 

ll)illi|.ill    i.rliillrll 

K<i2.  P.  raniOHA  (Oïl.)  AHchors.  >\ii.  I'.  annaria  W  .  K.  Uojsh. 
I\  .  x'.t2.  arab.  :  (\vh  )(rniii«-H)  /inhh-i'l-har/ig/ilt  (Fijjarii. 

N.  d.  0  D.  i. 


—   125  — 

863.  Plantago   squarrosa  Murr.  var.  brachystachys  Boiss. 

Boiss.  IV.  893.  M.  ma.,  p. 

LXXI.  Phytolaccaeeae. 

Rivina  laeviS  L.  cuit,  dans  les  jardins,  rare. 

864.  t  Phytolacca  decandra  L.  Boiss.  IV.  895.  arab.  :  sabbâghah. 

rarement  cuit,  et  subspont.  dans  les  jardins. 
P.  dioeca  L.  Syn.  Pircimia  cl.  Moq.  Taiid.  Boiss.  IV.  895. 
arab.  :  tout.  cuit,  dans  les  jardins  d'Alexandrie  et  du  Caire. 

865.  Giesekia  pharnaceoides  L.  Boiss.  IV.  896.  D.  a.  mer. 

LXXn.  Salsolaceae. 

866.  Beta  vulgaris  L.  Boiss.  IV.  898.  var.  foliosa  {Ehrenh., 
spec.)  Aschers.  et  Schweinf.  Syn.  B.  v.  a.  typica  Boiss.  IV. 
898.  arab.  :  lihdân,  dirs-el-kelb,  figl  boni  leyl  (Ascliers.),  gé- 
néralement silq.  M.  ma.  N.  d.,  f.,  v.  0.  D.  a.  sept. 

—  var.  Cicla  L.  et 

—  var.  JRapa  (Dumort.)  Aschers.  FI.  Prov.  Brand.  I.  p. 
574.  arab.  :  silq,  bangar.  cuit,  dans  les  jardins. 

—  var.  maritima  (L.)  Boiss.  Boiss.  IV.  899.  M.  ma. 

867.  Chenopodium  ficifolimn  Sm.  Boiss.  IV.  901. 

M.  ma.  (Alexandrie  Gaillardot). 

868.  C.  album  L.  Boiss.  IV.  901.  arab.  :  fiss-el-hilâb  (Del.). 

M.  ma.  N.  d.,  v. 

869.  C.  opulifolium  Schrad.  Boiss.  IV.  901.  N.  d.,  v. 

870.  C.  murale  L.  Boiss.  IV.  902.  arab.  :  sekrân,  sountâr  (Klunz.), 
zorbeyh  (Ascliers.),  mîtteyn  (Schweinf.),  clmpieret-el-vioidtey- 
neh  (Mohammed),  plus  •••énéralenienty?.s-.s-e/-Av7r17»,  viiidinch. 

M.  ma.,  p.  N.  d.,  f,  v.  0.  D.  I.,  a.  sept.,  a.  mer. 

—  var.  microphyllum  Boiss.  Boiss.  IV.  902. 

M.  ma.  (Alexandrie  Oaillardoty 


—  i2i;  — 

«71.  T  Chenopodium  Botrys  L.  Boiss.  IV.  it03. 

N.  d.  (Le  Caire  Gaillardot  réo.  introduit). 
x72.  ;  C.  ambrosioides  L.  lîoi.ss.  IV.  1)04. 

naiunili»<    N.  d.    .Mexandrie.  canal  Lctourn.,  Asclicrs.,  Barbey),  V. 

le  viiux  (aire  SclnMint":  .Vtar-enntliî  l'fuud;  ilo  de  IJOdali  Sickenb.i 

87;{.  t  Spinacia  glabra  Mill.  Bois.s.  IV.  ;tOG.  arab.  :  .■^ihânakh, 

eshâvakh.  cuit,  et  subsjwnf.  dans  les  jardins  potagers. 

S.  Oleracea  Mill.  l'oiss.  IV.  OOn.     cuit,  dans  les  jardins  potajrers. 

>^74.  Atriplex  hastatum  L.  Hoi.s.s.  IV.  ;iO!i.  N.  d. 

—  var.  siilitmin   H'a//r.  liniss.  I\'.  ',lO!l.  M.  ma.,  p. 

87.'».  A.  dimorphostegimu  Karel.  et  Kir.  Boiss.  IV.  ilit'.t. 

M.  p.    I.l   .Vricli  li-ari  .  D.a.  Sept,    ici 'aire  :  Wâdy  Don^'lah  Scliwf.) 
87»;.  A.  tataricum  L.  Boiss.  IV.  l'io.  aral).  :  (jntnf  (Sohweiiif.). 

D.  f. 
«77.  A.  portulacoides  L.  Boiss.  I\'.  '.'1.!.  M.  ma.,  p. 

87H.  A.  aloxandrinum  Boiss.  l'.uiss.  IV.  '.iI4.        M.  ma.,  p.  N.  d. 
87M.  A.  crystallinum  Ehronb.  (Boiss.)  Bni.s8.  I\'.  '.•!."). 

M.  ma.  (. Mexandrie  depuis  i.lirenb.) 
< 'li«.  K>péee  particulière  à  ladite  Kicalit»'-. 

880.  A.  loucocladum  Boiss.  Boiss.  IV.  i)l.'>.  aral».  :  (■/irtiiitnf-vl- 
hrii/i/ôilln  iMohaiiiiiml),  {^éiicralenu-nt  rinnjhl,  miilil.  /muni/il. 

M.  ma.  0.  D.  a.  sept. 

881.  A.  coriacoura  Forsk.  |{ni^<s.  1\'.  :i|.">.  aral».  :  nhin  (  Forsk.). 

M.  ma. 

<»b«.  l'Innte  |iiirtii'uliérc  à  la  côte  niétliterrani'enne  de  ri'";.'ypli'. 

882.  A.  HaliinuH  L.  liniM.H.  IV.  ".tlC.  M.  ma.,  p. 

var.  Srliii'ftn/'iirthtl  Hoinn.   Hniss.  I\'.  '.'li;.  aral».  :  r<>- 
yhiitf  iVmnV..),  ({[l'iiéralniiciit  i/ofui'.  D.  i.,  a.  sept. 

883.  A.farinoHum  Fomk.  BuisK.  I\'.  '.I17.  arali. :/«'»<// ^Scliwf.. 
Kliiii/..  .  R. 

884.  Chonoloa  arabica  BoisH.  i5.>iHn.  I\'. '.•:.'•„'.  >un\i.:  t/ialuf/nfi, 
lluliitltrh  fSi'liWcillf.).  D.  a    sept     (ialalali  .'^eliweinl'.) 


—  127  — 

885.  Bassia  muricata  L.  Syn.  Kocliia  m.  Schrad.  Boiss.  IV.  926. 
aiab.  :  'areym  (Forsk.).  M.  ma.,  p.  0.  D.  I.,  i.,  a.  sept.,  a.  mer. 

—  var.  tenuifolia  Boiss.  Boiss.  IV.  927. 

M.  ma.  D.  I.,  a.  sept.,  a.  mer. 

886.  B.  latifolia  (Près.)  Aschers.  et  Schweinf.  Syn.  Kochia  1. 
Fres.  Boiss.  IV.  927.  var.  inermis  Boiss.  Boiss.  IV.  927. 

D.  a.  sept.  (Wâdy  Askliar  du  Sud  Schweinf.  i 

887.  Arthrocnemum  glaucum  (Del.)  Ungern.-Sternb.  Boiss. 
IV.  932.  arab.  :  khreysy  (Forsk.),  chimâm  (Scliweinf.)  chinân 
(Schweinf.,  Klunz.).  M.  ma.,  p.  D.  i.,  R. 

888.  Salicornia  fruticosa  L.  Boiss.  IV.  932.  arab.  :  kltreysy,  ha- 
tab  haddâdeh  (Forsk.),  aboû  sâq,  hoil  sâq  (Ehrenb.),  baivwâl, 
ghassofd,  hamd  (Ascliers.).  M.  ma.,  p.  0. 

889.  S.  herbacea  L.  Boiss.  IV.  933.  M.  ma.,  p.  N.  d.,  f. 

890.  Halopeplis  amplexicaulis  (Vahl)  Ung.  Sternb.  Boiss.  IV. 
934.  arab.  :  'adoû  (Ehrenb.). 

M.  ma.,  p.  0.  (Petite  Oasis  Aschers.  i 

891.  H.  perfoliata  (Forsk.)  Bge.  Boiss.  IV.  935. 

R.  idu  cap  Zafarânah  vers  le  Sud  Schweinf.  > 

892.  Halocnemum  strobilaceum  (Pall.)  Marsch.  Bieb.  Boiss. 
IV.  93G.  arab.  :  sahtnh  (Forsk.).  M.  ma.,  p.  D.  i.  R. 

893.  Suaeda  fruticosa  (L.)  Del,  Boiss.  IV.  939.  aral).  :  hatah 
châmy  (Ehrenb.),  liatab  soucydy  (Schweinf.).  M.  ma.,  p. 

—  var.  hrevifolia  Boiss,  Boiss.  IV.  939.  M.  ma. 

894.  S.  vera  Forsk.  lîoiss.  IV.  939.  arab.  :  soncyd.  hcniinâin 
(Forsk.),  sahtah  (Aschers.) 

M.  ma.  (Alexandrie  depuis  F(n-sk.)  N.  d.  iSaléliiyeli  Schweiuf.) 

895.  S.  monoeca  Forsk.  (excl.  loco  Alexandr.)  Boiss.  IV.  940. 
arab.  :  'dsal  (Forsk.,  Schweinf.,  Klunz.),  khrîyct  (Aschers., 
Schweinf.),  hamd  (Ascliers.).  0.  R. 

896.  S.  vermiculata  Forsk.  Boiss.  IV.  940.  arab.  :  suncyd. 

M.  ma.,  p.  N.  d.  D.  i.,  a.  sept.  R. 


—  12S  — 

897.  Suaeda  salsa  (L.)  Pall.  Hoiss.  IV.  ii42. 

M.  ma.   Alexandrie  .Sehweinf.)  M.  p.  (Rosette  Del.,  Sihwcinf.;  Da 
miette.  Kl  K<Ik'1i  Scliweiiif. 
8y8.  S.  splendens  (Pourr.)  Godr.  Gron.  Svn.  S.  sctijrera  Moij. 
Tan.l.  Huiss.  IV.  ;t42. 

N.  d.    .Maiis.iûrali  .Sliwfinf.:  Dainictte  Sicber,  Schweinf.t 

gyi».  Schanginia  baccata  (Forsk.)  Moq.  Tand.  Boiss.  IV.  944. 

aral».  :  muulU-yh  (Kor.sk.  i,  taluiuiah  (Kluiiz.  i.  tartîv  (Asoliers.^ 

M.  ma.,  p.  N.  d.,  f.  0.  D.  a.  sept. 

9fH->.  S.  hortensis  (Forsk.)  Moq.  Tand.  Hui.ss.  IV.  mô.  aralt.  : 

muullt'i/h   ;  Fur.sk.,,    tartir      l»rl.  .    tiiliiiiitali     KllliiZ.K    iidtnf 

(Ascliers.,  Schweiuf.).    M.  ma.,  p.  N.  d..  f..  v.  0.  D.  a.  sept.,  a.  mer. 

9t)l.  Traiçanumnudatum  Dol.  lîoi.ss.  I\'.  l>40.aral).: /trcs- (Cuii- 

liaiid  ,  /(/////'/  i\\  ilkiiis..  Scliinip.).  thirv  (.Schweinf.). 

D.  !..  !..  a.  sept. 
ÎI02.  Haloxylon  articulatum  (Cav.)  Bimge.   l'.niss.  I\'.  ;t4;t. 
arali.  :  htlhil  i  llliifiili.  i.  titfintli  (.Iiiiikori. 

M.  ma.  Kl  '.Vwàiiiiii  .luiikiT  ;  IHr  cl  qasaliali;  (^asr  i-i  adjileliiyeh 
Klirnil.. 
90^1.  H.  Schwoinfurthii  ABchers.  sp.  n.  S\  n.  Salsdlii  artiiiilata 
Ik'tiu'.  h'Iiir.  Siii.  lu-c  Korsk.  noc  ('av.  Aiiaiiasis  artiiiiiata 
.Mo(i. 'l'ami,  iii  Di-Cuii.l.  l'n.d.  XIII.  11.  212,  Uuj.^s.  I\'.  !i7() 
c.x  p.  l«|iioa(l  phiiitiiH  u  Hovco  ail  Siu/.  et  in  .\ialiiii  |ittraea 
IcctaM).  arali.  :  n un/i,  rinilli. 

D.  I.  au  iiiiii  N.  K.  (lu  lac  Kirkct  cl  (jaroiiii  a.  sept. 
Olin.  Cette  cHiMcc  avait  ùlc  courdiiiluc  avec  l'.AtnilxiMiH  artitulala 
{VitT*V.)  MiH|.  'raml.  par  iiuiih  ciniiiiic  par  nos  prciléccKHCiirM  jiismi  au 
niiveiiilirv  IMH.'i,  jnrMpK-  .M.  .'^cll^veilll'llrlll  cul  la  chance  <lc  Imuvcr  les 
<lfus  plnnli'N  onHcinltle  en  lnuinc  iVuctilicalion.  llniHNier  Hcnilile  pour 
tnnt  n^iiir  Miu|iç<iiin«'' rcxiHtenee  îles  lieux  espèces  ililTi^nMites;  ni  vii 
riété  •  niinis  cl  rniniilis  clutik'ntis  rceliusculis  >  M-rail  notre  llaloxvlmi 
Ire»  ré|iniMiu  ilnn><  !•■  ilési-rt  nrnliiipic  du  NonI  oti  il  y  u  un  Wi'idy  Kinilli 
dont  le  iMiui   nippclje   ralNitidaiM'c  de   la  plante.   N'oiim  l'aMms  \  u  de 


—  129  — 

deux  localités  eu  debovs  de  l'Egypte  :  de  la  presqu'île  sinaïtique  (Bové! 
Tôr  Ehrenb.!)  et  de  Moweyleh  dans  le  Hedjâz  (Ehrenb.  !);  une  plante 
récoltée  par  M.  Reboud  à  Dabiab  près  de  Guerreyrah  (Sabara  algé- 
rien) nous  en  semble  au  moins  très  voisine. 

Les  caractères  de  l'Haloxylon  Sebweinfurtbii  sont  les  suivants  : 
Fniticosura,  g-laucescens,  lu  sicco  flave.scens,  ramosum, 
ramis  et  ramiilis  erectis  subg-racilibns  rectiiisculis;  folia  ad 
ciipulam  iiitus  longe  barbatam  in  angulos  binos  breviter  tri- 
angulares  acntiuscnlos  imttieos  protractam  reducta;  spicae 
elongatae  densae  articulis  clavatis;  bracteolae  rotundato- 
ovatae  carnosalae  concavae  obtusae  basi  lanatae;  alae  mé- 
diocres, flavido-albescentes,  semicirculares,  basi  truncatae, 
dorso  cum  sepalis  pilosulae;  stigmata  subulata  erecta. 

Species  H.  salicornico  (Moq.  Tand.)  Bge.  Boiss.  IV.  949 
proxima,  quod  differt  habitu  magis  robuste  et  horrido,  cupula- 
rum  augulis  acntis  immo  cuspidatis,  spicis  (ex  descriptione) 
Iaxis,  bracteolis  acutis,  alis  bene  rainoribus.  Longius  distat 
H.  articulatum  (Cav.)  Bunge  «  babitu  Taraaricis  »  (Moq. 
Tand.),  in  sicco  nigrescens,  ramis  graeilioribus,  cupulis  ma- 
gis prominentibus,  spicis  miilto  brevioribus.  Anabasis  articn- 
lata  (Forsk.!)  Moq.  Tand.  i)raeter  cliaractores  generis  ditïert 
ramoruni  articulis  brevioribus  crassioribus,  habitu  magis  l'O- 
busto,  tortuoso,  foliis  non  ita  reductis,  bracteolis  niembra- 
naceis,  alis  ])aullo  majoribus  liyalinis  sac])e  amoene  roseis, 
glabris,  basi  cuiieatis  nec  truiicatis. 

904.  Salsola  Kali  L.  T.oiss.  IV.  954.  M.  ma.,  p.  N.  d. 

905.  S.  inermis  Forsk.  Hoiss.  IV.  955.  aruh.  :  qoumeyh/,  nedâ- 
wah  (Forsk.).  M.  ma.,  p.  N.  d.  D.  I. 

906.  S.  tetrandra  Forsk.  s.  lat.  Syn.  S.  tetragona  Del.  Boiss.  IV. 
957.  arab.  : '(7;v?(/,  djiU (Khvanh.),  zamrân,  dainrâv  (Scliwnf.). 

M.  ma.  D.  I.,  a.  sept. 


—    l.JO   — 

y07.  Salsola  Pachoi  Volkens  et  Aschers.  sp.  n.  Dittert  a  S.  te- 
traiulra  praetcr  notas  aiiatoraicas  liabitu  coiupactiore,  caulis 
et  raiiKtrnm  internodiis  brevissiiuis,  ranuilis  foliatis  distiiK-- 
tius  ti'tra;r<>iii.s.  |iubt'8feiitia  lua^is  seriica. 

D.  I.   l'yniiuitlcs  île  (.iuizuli  IJoiîss.;  Abmi  KOacli  Sukeiib.,  Aschers., 
Viilki'iis.  Scliweiiif.;   cOums*  l'acb"  in  lierb.  Mmispel.  » 
908.  S.  lonfçifolia  Forsk.  liniss.  IV.  'JôT.  aral).  :  ftedcyd  (Scliwf.). 

M.  ma.  D.  a.  sept. 
yOi».  S.foetidaDel.  linis.s.  IV.  ".ici.  aral).  :  ,ii<'i(//ii//n\K-\.),  kh<nt. 
klir'iytt,  CSi'hwciiif.,   Aschers.),   tartir,  /nul,   icixjei/d,  krîc/i 
i  Ascbcif?.  .  ",'riicrab'iiu'ut  k/iroft.  0.  D.  I.. a.  sept.,  a.  mer. 

yiO.  S.  vermiculata  L.  var.  t'illosa  (Del.)  Mot/.  Tand.  Syii.  S. 
rif^iila  IJoiss.  IV.  1IU2  ex  p.  née  l'ail,  aiab.  :  t/irit/i.  klin-i/f. 
aUlireyt,  djdl  (Elircnb.),  ^^fe-iKTalonu'iit  liûd. 

M.  ma.  0.  D.  I..  a.  sept. 
'.'11.  S.  riRida  Pall.  Hniss.  1.  e.  e.\  p.  aiab.  :  k/irn/t. 

D.    lirainle  Oxsis  Sclnveiiif.j?  D.  I.  nlAliydos  à  Assmiaii  Siliwiiiit.  ), 
a  mer.   Scliwciuf.  i 
'.'lli.  8.  Volkonsii  Schwoinf.  ot  Aschors.  s|i.  n.  aral».  :  (irruilnli 
Scliwriiif.  I  Ipuiir  tirci/ix  l»/i  i  \\\t/stiiii  i|. 

D.  i.  uSnlùhiych  SfliweiiiC  .  a.  sept.  iWiuly  Wani;;  Sdiweiiif.) 
•  •lis,  NoUfi  (loiiiiiiim  ifi  In  ileM(ri|ili<>n  île  eette  espèce  inédite,  (jue 
nouH  dédiitn.s  à  M.  le  dDcteur  (î.  VtilkenM  de  Merlin  i|ui  a  étudié  .sur 
place  I  nnutonne  et  In  pliy«iidi>f,'ie  des  planten  de  désert  et  ipii  nous  n 
fourni  dcH  reinuripienienls  précieux  t<ur  les  caraetércK  ninitnniiipies  des 
SnlMtlnct!CH,  NI  nirenient  eonut-rvécs  avec  llcurs  et  l'niils  dans  nus  lier 
liieni. 

.\nniia,  albidi»-j;laiic«'HcenM,  |iili^  rainuMis  \  illusnla.  erecfn- 
rumoKinsinm.  IniinillH  (ad  <t,_'7  ni.j;  bdia  heinilerelia  rariiosa 
obtiiHa.  Hiiperiora  ublirt-viatu,  tlnralia  brat-tcidJH  urbiciilari 
«ivnlibiiM  inarjfinc uirniInaiiai'eiH  brevinri'H;  liurt'n Hcditarii  bixe 
Npii-nti,  |HTi^<iiiii  viliimiibi- ptibeHreiitiH  lacliiiiM  <ddoiip>-laii- 


—  131  — 

ceolatis  acutis  demum  discoideo-conniventibns,  alis  e  medio 
-     dorso  ortis  transverse  latioribus  imbricatis  albidis. 

Species  S.  carinatae  C.  A.  Mey.  et  iiiprimis  S.  spissae  M. 
B.  affîiiis,  a  quibus  ditï'ert  iiidumento,  perig-ouii  laciniis  luagis 
elongatis,  alis  albidis  nec  rufescentibus.  Ab  omnibus  S.  ver- 
miculatae  L.  formis  duratione  annua  praeter  notas  anatomicas 
et  florales  longe  differt,  raulto  magis  etiam  a  S.ineruiiForsk., 
quae  indumento  duplici  aliéna. 

913.  Noaea  mucronata  (Forsk.)  Ascliers.  et  Schweinf.  Syn. 
N.  spinosissima  Moq.  Tand.  Boiss.  IV.  965.  arab.  :  cliôk-el- 
hanach  (Forsk.),  'athirr,  thirr,  tUrr  (Schweinf.). 

M.  ma.,  p.  D.  i.,  a.  sept. 

914.  Anabasis  articulata  (Forsk.)  Moq.  Tand.  Boiss.  IV.  970. 
(excl.  pi.  Boveana  cf.  sub  n"  903).  arab.  :  tartîr  (Forsk.), 
'aguermn,  'adjeram  (Ehrenb.,  Sclnveinf.),  helhel  (Asobers.) 

M.  ma.,  p.  0.  D.  I.,  i.,  a.  sept. 

915.  A.  setifera  Moq.  Tand.  Boiss.  IV.  970.  arab.  :  Itamd.  [juil- 
lou  (Scliweinf.).  D.  a.  sept. 

91  G.  Cornulaca  monacantha  Del.  Boiss.  IV.  984.  arab.  :  hûd. 

0.  D.  I.,  i.,  a.  sept.,  a.  mer. 

917.  Agathophora  alopecuroides  (Del.)  Bunge.  Syn.  llaloge- 
ton  a.  Moq.  Tand.  Boiss.  IV.  985.  arab.  :  liamd,  damrân, 
clta'arân  (Sclnveinf.).  D.  I.,  a.  sept. 

Basellaceae. 

Boussingaultia  baselloides  Kth. 

cnlt.  le  loiii;-  (les  murs  et  dans  les  jardins  des  villes. 

Anredera  scandens  (L.)  Moq.  Tand.  arab.  :  masûs. 

cuit,  dans  les  jardins  d'Alexandrie  (Acerbi)  et  du  Caire  (Sieber^;  nons 
i^qmrdns  si  cette  jilnnte  existe  encore  à  ])résent. 


-    132 


TA  \  1 1 1.  Aiiiarantacoao. 

CelOSia  Cristata  L.  lult.  dans  les  janlius. 

'J18.  T  Amarantus  caudatus  L.  linis.s.  1\'.  ',tS8.  arab.  :  'orf-ed-dîk 

CAscliors.). 

cuit.   îL-.»-/.  M'ii\<  Ht  ;i  ti;:i-  t;iMi(c   et  iiaturaliso  dans  les  jardins  N.  d.,  V. 
lUl».  V  A.  chlorostachys  Willd.  Ji<»iss.  l\.  !tS8.  8yn.  A.  ganj^o- 

tinis  lioiss.  IV.  ;•'.»().  ex  p.  iiec  L. 

N.  d.  iIa-  Caire  :  ('liouluali  Stiiweinf.  uaturaiisi^X 
y2H.   ;  A.  patulus  Bertol.  Boiss.  IV.  ;is;t. 

N.  d.?    Le  Cuire  (iaillardot  naturalisé.) 
'.r2\.  ;  A.  gangeticus  L.  Hoiss.  IV.  '.IDD. 

naturalisé  M.  ma.    Alexandrie  l'Iund  .  V.    Tlièiies  Aneiier  -12'J  ex 

l^.inv  I   r. 
'.•22.  A.  graecizans  L.  s.  lat.  Syn.  A.  sylvestrls  1  )est.  Uoiss.  1\  . 

'J'JO.  urah.: jl.ss-il-ki/iU)  iFoiisk.),  flss-il-L;/li  iSrlnveinf.  i,  c/i,- 

djn-it  issiiiitui  l'MnJiaiiiiniil  .       M.  ma.  N.  d..  f.  v.  0.  D.  a.  mer. 

—  vm.  Il  iiffii.sfi/it/i  IIS     Miirsrh.  liiih.    .tsrhrrs.  f(  Sc/i  ir/', 
Syii.  A.  hyivrîstri»  ,':  ^^^raecizaiis  IJui.ss.  1\  .  '.''.m. 

N.  d.,  V.  D.  a.  mer. 
y2.*'>.  Alboruia  polygama  (L.)  Aschors.  a|iinl  Si  iiucint'.  lieitr. 
ri.  Aetli.  I».  17;").  IJuihK.  1\  .  '.r.il. 

ArcyiiluH  I Acerlii,  (inliiiiin  ex  M<ii|uiii   Tandon  in  \)A'    l'iod    .Mil. 
II.  l'72. 

oli..  .Mi*<|uin  Tandon    |).  (  .  Trodr.  .Mil.  II.  -'7:i  indii|iu'  en  r.;:,\|ite 

I  A.  iileraecn  ih.  i  Kunlli  IloisN.  I\'.  W\.  Nous  n'avons  rei,u  aueune  in 

fonnutioii  HUr  le  Iniliilut  de  eette   eH|H'*ee   (pas   pliiN  <|Ue  M.  ltoi>!<ier 

dont  In  préfM'nee  était  prolnililenn'nt  tout  A  tait  ueeidentelle. 

1»24.  A.  BUtum  (L.)  Kunth.  UmIkh.  IV.  It'.tl.  N  il 

»2f).  j  A.  rnudntn  (Jacq.)  BoIhh.  \\o'\hh.  I\.  '.iKL'. 

N.  V.    I.<  ('niri':(tué/ireli  l'Inml,  ile  de  Ifoilali  Aseliers.  naturidise. 


—   133  — 

926.  t  Amblyogyne  polygonoides  (L.)  Rafin. 

N.  V.  (Le  Caire  :  Jardin  de  l'école  de  Qasr-el-'Aïn  Schweinf.  naturalisé.) 

927.  Aerva  javanica  (Burm.)  Juss.  Boiss.  IV.  992.  arab.  : 
chegueret-en-nà! gueh  (Forsk.),  yerroûq  (Bové),  yarrah,  yerrah 
(Scliïmp.),  'arah  (Kluiiz.,  Schweinf.),  gheyl  (Scliweinf.),  tourf 
(Calvert).  0.  D.  !.,  a.  sept.,  a.  mer. 
—  var.  Bovel  Webh.  Boiss.  IV.  993.  D.  a.  mer. 

928.  1  Achyranthes  aspera  L.  var.  siciila  L.  S}  u.  A.  a.  var.  ar- 
g-eutoa  Boiss.  IV.  994.  arab.  :  neeyin  (Forsk.). 

naturalisé  N.  d.,  V.  (dans  les  anciens  jardins  arabes  de  Rosette,  de 
Damiette  et  du  Caire  depuis  Forsk.) 

929.  Alternanthera  sessilis  (L.)  R.  Br.  Boiss.  IV.  996.  arab.  : 
hamel  (Forsk.),  hamoûl  (Del.). 

N.  d.  (Rosette  depuis  Forsk.;  Damiette  depuis  Sieben. 

A.  paronycMoides  St.  Hil. 

cuit,  partout  dans  les  jardins  modernes  pour  bordures. 
GrOmplirena  globosa  L.  arab.  :  'ambar.     cuit,  dans  les  jardins,  rare. 

LXXIV.  Polygoiiaceae. 

930.  Calligonum  comosum  L'Hér.  Boiss.  IV.  1000.  arab.  :  ro- 
sah  (Elireiil).),  risoa  (Ascbers.),  généralement  artâ. 

M.  ma.,  p.  0.  D.  I.,  i.,  a.  sept.,  a.  mer. 

931.  Emex  spinosus  (L.)  Campd.  Boiss.  IV.  1005.  arab.  -Jigl- 
el-guehel  (For«k.,  Del.),  liaiizab  (Forsk.),  cheguerct- el-  agonz 
(Forsk.,  Del.),  roitkbet-el-  agoûz  (Wilkins.),  dirs-el-agoûz 
(Ascbers.),  kouUeyly,  hommeyr  [rectius  prob.  homineydf] 
(Schweinf.);  berb.  :  tahlâlast  (Gr.  Roth). 

M.  ma.,  p.  N.  d.,  f.,  v.  0.  D.  I. 

932.  Rumex  pulcher  L.  Boiss.  IV.  1012.     0.  irctite  Oasis  Ascbers.) 

933.  R.  dentatus  L.  Boiss.  IV.  1013.  arab.  : /;o«tme?/(i  (Forsk.), 
khilleh  (KJirenb.).  M.  p.  N.  d.,  f.,  v.  0. 


—   134    - 

Rumex  dentatus  L.  var.  pModuti  lioiss.  Hoiss.  IV.  lUlo. 

M.  p.  N.  d.  (Daniicttc;  lac  Mcir/.alch  Ehrcnb.i 

9.*>4.  R.  aegyptiacusL.  Syn.  K.  comosus  Forsk.  Boiss.  IV.  1014. 

arab.  :  /„'ii,,u>;/<l  iCi.  Koth).  M.  ma.  N.  d..  f.  v. 

<  »l)s.  llsiKce  jiartii'uliùrc  à  rÊj:ypte. 

R.  Acetosa  L.  Buiss.  IV.  101.').  arab.  :  hoDimei/d. 

cuit,  ilaus  les  janlius  potagers. 
•j;jô.  R.  pictus  Forsk.  FI.  Ac^^-Arab.  p.  LXV  n"  210,  p.  77.  Syn. 

II.  ]art'ru>  Hall».  l{oi.s.s.  IV.   1017.  aral).  :  k/inmsîj^  (Forsk.. 

Schweinf.  ),  hommeyd  (Del.).  M.  ma.,  p.  D.  i. 

93«>.  R.  vesicarius  L.  Buiss.  IV.  1017.  arab.  :  IiaNln-i/t  (Forsk.. 

1  )el.\ //"«()//'/«/ (Wilkiiis.,8cli\vciiif.),p:«''i>^"''«'^'m«^'»t/"'»""<7M 

0.  D.  !..  i..  a.  sept.,  a.  mer. 
R.  roseus  L.  Bois«.  IV.  1018. 

?  (  Le  Caire  Kotschy  ex  Hoisi*.  1.  c.  » 

<  Hw.  Omis  le  jardin  puhlii'  du  Caire  le  Rumex  nervosus  Vahl  paraît 
liieii  iiccliiiiaté. 

•J.'l7.  Atraphaxis  spinosa  L.  var.  sinaira  fjattb.  et  Sparh) 
Jtoiss.  r.ui>-..  I\'.   IdL'l.  arab.  :  .-.(.//«;»/(/.  .svnr/J.v  (^Sclnvoiiif.). 
D.  a.  sept.  iWAdy  (Muni  Koûtiiy,  Calàlah  Sehweinf.^ 
93«.  PolyKonum  sorrulatum  Lag.  Boiss.  I\'.  lO'iS. 

N.  d.   ('.,.|iirl.,rt  il<-  MMiillinl;  .Mf\:iii(lrif  vers  le  canal  Saiiiarit.  llîS."), 
lA'tonrn.  L".'l  . 
—  vur.  Malirijii/iinii  '  Ihl.     Iloiss.  r.nis-,.  |\.   lOL's. 

N.  d.,  f.    Mc.limli  .SMiweint'.t 

y:»;',  p.  PorHicarla  L.  Boîhh.  IV.  lo.K». 

M.  ma.    Alexandrie  i-'orsk..  S-hweinf.  >  N.  d.    Oaniietlc  l'.linid».) 

940.  V.  laniKorum  R.  Br.  Bi.Ikk.  IV.  lO.U). 

H.  d.    Kalr  ilawiin  |.r.  rai|i>iiH  .ScliMcInf.  i  0.    l'itite  (  tasls  Aselien».* 

941.  P.  MonoKalonHoMoiHii.  \U>\»h.  W .  Ki.'.l.  arab.  :  A?/*  iScliwnf.). 

N.  d. 
941,'    P.  limbalum  Moîhii.  I!"i.s«.  IV.  Ifi.'.l. 

N.  d.   Siui  Klinnli,,  'l'anlali  SeliueinC.  ,  f.  i.Midiiuli  SiliwciiiC.  ) 


—   135  — 

943.  !  Polygontim  Convolvnlus  L.  Boiss.  IV.  1032. 

M.  ma.  (Eamleh  Letourn.  réc.  introduit?) 

944.  P.  Bellardi  AU.  Boiss.  IV.  1034.  arab.  :  qardah,  qordob 
(Aschers.),  maqsâs-el-gârîyeh  (Mohammed). 

M.  ma.,  p.  N.  d.,  f.,  v.  0. 

945.  P.  aviculare  L.  var.  lUofale  (Lk.)  Boiss.  Boiss.  IV.  1036. 

M.  ma. 

946.  P.  equisetiforme  Sibth.  et  Sm.  Boiss.  IV.  1036.  arab.  : 
qeddâb  (Forsk.),  qouddâby,  qourdeyh  (Schweinf.) ,  qordûh 
(G.  Rotb,  Schweinf.).      M.  ma.,  p.  N.  d.,  f.,  v.  0.  D.  I.,  i.,  a.  sept. 

947.  P.  maritimum  L.  Boiss.  IV.  1037. 

Aeg.  iufer.  (Bové  ex  Boiss.  1.  c.)  M.  ma.  (Aboûsir  Letourn.) 

948.  P.  herniarioides  Del.  Boiss.  IV.  1038.  arab.  :  qouteyli 
(Schweinf.).  M.  ma.  N.  d.,  v. 
Muehlenheckia  platyclada  F.  de  Mueller. 

cuit,  dans  les  jardins  modernes,  assez  rare. 

Antigonuui  leptopus  Hook. 

cuit,  dans  les  jardins  modernes  et  .se  propageant  fiicilement. 

LXXV.  Nyctaginaceae. 

949.  t  Mirabilis  Jalapa  L.  arab.  :  itmâny  (Forsk.),  cJuM-el-leyl 
(Forsk.,  Del.). 

cuit,  dans  les  jardins  et  naturalisé  dans  les  jardins  arabes  (Scliwf.). 
Bougainvillea  spectahilis  Willd.  arab.  :  gueJmmamîyeh  (Mad. 
de  Krcnier).  cuit,  dans  les  jardins  modernes. 

950.  Boerhaavia  verticillata  Poir.  Boiss.  IV.  1044. 

D.  a.  mer.  (Wâdy  Gadîreh  Schweinf.) 

951.  B.  repens  L.  var.  tyinta  Boiss.  lîoiss.  IV.  1045.  arab.  : 
mouddeyd  (Asehcrs.).  N.  v.  0. 
—  var.  diffusa  (L.)  Boiss.  Boiss.  IV.  1045. 

N.  d.  (Le  Caire  :  Matarîyeli  Schweinf.;  Iklbeys  Ehrenb.) 


Boerhaavia  repens  L.  var.  rit/ruriif'olia  iPers.)  lioiti.s. 
Boiss.  IV.  104r>.  N.  d. 

—  var.  undulata  (Elinnh.i  Asrhers.  et  Sc/iicchi/'.  in 
Schweinf.  Beitr.  FI.  Aetliio|).  p.  Uî!^. 

N.  d.    eu  aval  (i'Assuuân  Ehreub.i 

Proteaceae. 

Grevillea  robusta  A.  Cuim.  cuit,  dans  ks  janlins  larlue  irorucmcnt). 

LXXVI.  Tliyiiielaeaceae. 

952.  Thymelaea  hirsuta  (L.)  Endl.  Boiss.  IV.  1(>.')4.  aral).  :  imt- 
m'iii.  M.  ma.,  p.  D.  i.   il  Ismailia  à  15ir  Alxui  Dafn  Harbcy». 

liWVII.  KlacairiKUM'ac. 

\)'t'6.  V  ElaoaKnus  hoi'tensis  Marsch.  Biob.var.  oricntafis  (L.) 
Sr/iltll.  r.ni.ss.  I\'.  ItifiC.  aiali.:  myil  (I)c'I.),  i/>>tir<i/s  (.Vsclis.), 
k-  fruit  :  fitmr-cl-fuu'ûd  (Fipiri). 

cuit.  (IniiK  loK  jarilins;  naturalisé  D.  i.    Ismailiu  Si-liwoint'. 

Lauraceae. 

LaurUS  nobilis  L.  Bol»».  i\'.  Wïn.  arai).  :  ii/iôr. 

ruit.  (InuK  li'H  iardin.-*,  hhhv/.  raro. 

Cinnamomum  Camphora  (L.)  Nées  et  Eberm. 

riili.  iliiiiH  11'-,  jariiin'*,  ran-,  p.  r.  parc  ilo  < 'Imulirali. 

LWMII.  Saiiialart'ac. 

y.*)».  Thonlum  huniilo  Vahl.  I'-mJ^k.  i\  ,  ItMl.l.  arab.  :  fmU,.,/- 
hrtydi  (AhcIiit».;.  M.  ma.,  p.    l'url  Saiil  /arlu.  N.  «1.  0. 


137 


LXXIX.  Balanoplioraceae. 

955.  Cynomorium  coccineum  L.  Boiss.  IV.  1072.  arab.  :  mos- 
roûr  (Schweinf.),  généralement  zibb-el-ard,  zouhh-el-ard. 

M.  ma.,  p.  D.  i.,  a.  sept. 

LXXX.  Eiipliorbiaceae. 

956.  Exxphorbia  Peplis  L.  Boiss.  IV.  1086. 

M.  ma.  (Alexandrie  depuis  Delile). 

957.  E.  granulata  Forsk,  Boiss.  IV.  1087.  arab.  :  Jihheijn  (Klunz.). 

D.  i.,  a.  sept.,  a.  mer. 

958.  E,  aegyptiaca  Boiss.  Boiss.  IV,  1088.  arab.  :  lihheyn 
(Aschers.),  rifjlet  iblîs  (Mohammed).  N.  d.,  v.  0. 
E.  pulcherrima  Willd,  Syn.  Poinsettia  p.  Grah.  arab.  :  hint- 
el-rpunsoul.                cuit,  dans  les  jardins  d'Alexandrie  et  du  Caire. 

959.  t  E.  genictilata  Ortega. 

naturalisé  M.  ma.,  N.  d.  (Alexandrie  Schweinf.,  Duparquet,  Letouru. 
303;  QaIyoiib..Sici<enb.;  Matarîyeli  Aschs.);  V.  (le  vieux  Caire  Aschs.) 
E.  neriifolia  L.  Boiss.  IV.  1090. 

cuit,  dans  les  jardins  arabes  et  européens  du  Caire. 

E.  Tirucalli  L.  ? 

cuit,  dans  les  jardins  du  Caire  Del.;  nous  ignorons  si  cette  plante  y 
existe  encore. 

960.  E.  cornuta  Fers.  Boiss.  IV.  1093.  arab.  :  melbej/n,  no'ma- 
nîyeh  (Forsk.),  libbeyn  (Ehrenb.).  M.  p.  D.  I..  !.,  a.  sept. 

961.  E.  arguta  Sol.  Boiss.  IV.  1097.  N.  d.,  f.,  v.  0.  D.  I. 

962.  E.  helioscopia  L.  Boiss.  IV.  1107.  N.  d.,  v. 

963.  E.  parviila  Del.  Boiss.  1109. 

NI.  ma.  (Alexandrie  depuis  Delile i,  p.  (Qatiych  liarbcy). 

964.  E.  dracunculoides  Lam.  Boiss.  IV.  1110. 

D.  a.  mer.  len  face  d'Edfou  Sclnveinf.) 

MÉMOIRES,  T.  II.  "^ 


—    188   — 

965.  Euphorbia  Peplus  L.  Boiss.  IV.  1112.  arab.  :  malaqa/i 
(Forsk.,  Del.),  Uhheyn  (Aschers..  Schweinf.),  icoudej/nali 
CAsoliers.),  généralement  sâbnfoi-ffhei/t  (Sihwi'iiif.\ 

M.  ma.  N.  d..  f..  v.  0. 

—  var.  tii'irithiiii  Itoiss.  ]'«']>>.  I\  .  1112. 

M.  ma.  ,.\k'xaiulrif  Saniaiit.i 

966.  E.  peploides  Gouau.  Itnjss.  1\'.  1112.  M.  ma. 
IKiT.  E.  Chaïuaepeplus  Boiss.  var.  shinica    Iforhst.    Itoiss. 

l'.ni».  IV.  m;;. 

¥.  p.   c^ithuli  Kotscby  .'ill  .  D.  a.  sept,    (iaiâlah  .'^iliweinf.^ 

968.  E.  punctata  Del.  Hoiss.  IV.  1114.  M.  ma. 

(Ile.  ll>|Hic  |i;iriiinlicr»'  à  ladite  réfrion. 

969.  E.  terracina  L.  \ai.  prostruta  lîoiss.  Hoiss.  IV.  112;'». 

M.  ma.    Alixaitilrif  (Icpiiis  Dclilc.  p. 

970.  E.  Paralias  L.  l'-'is^.  1\'.  11. '.o.  M.  ma. 

971.  Andrachne  aspora  Spr.  I>i'i>^.  1\  .  IIMn.  D.  a.  sept. 
ît72.  ;  Phyllanthus  rotundifolius  Willd.  \^^^\ss.  IV.  11.".;». 

iinturaliAi-  M.  ma.,  N.  d.,  V.  i.\lcxaii(lrii'  fiailianlot;  K-  Ciiiiv;   Suez 
pn-x  (lu  «■.inal  draii  tlinicc  .Sliwcinf. 
Jatropha  multifida  L.  «ult.  «laus  U-s  jardins,  a^s,./.  raie. 

J,  Curca.s  L.  «..imiR-  rosin'-ci-  inotTiii'uti-. 

973.  Crozophora  plicata  (Vahl)  A.  Juss.  Hoiss.  1\'.  114o.  arnU.  : 
ff/iohhii/ri't  ((i.  Hotli).  vtl  (Scliwciiif.),  nul).  :  ijoihhili.  N.  d..  f..  v. 

—  var.  itroHirntn  '  J)alz.>  MiUl.  Ai'u.  iii  1).  C.  l'nul.  .W. 
II.  7  17.  araii.  :  iili<.hl„  mû.  1><ittiLli-il-iiiiil<'nhnli  (KiH^k.V 

N    II  .  V. 

974.  C.  tjncloria  (L.)  A.  .Juss.  Hm».  |\  .   1  1  l(i.  N  d.,  v. 

—  var.  Hiilipliiiiiii    Miill.  Ary.  lltiJHh.  1\.   1111. 

N.  d..  V.    !.'■  iMir.    lliiM  .  Iliismiii,  .Sliwi'iul'. I 
97.'».  C.  obliqua  (Vahl)  A.  Juss.  I'»«»i.>.s.  1\  .  1111.  aralt.  :  .-(i»)- 
luali  tSrliimp.),  s(ilili/i,f/i  (Kliinz.),  nil  (Scliwi'inf.). 

0  0  n  nnfit    n  mer 


—   139   — 

976.  Mercurialis  annua  L.  Boiss.  IV.  1142. 

M.  ma.  N.  d.  (Alexandrie  depuis  Delile). 

977.  !  Ricinus  communis  L.  Boiss.  IV.  1143.  arab.  :  khariva'. 

cuit,  dans  les  champs  de  la  Haute-Egypte  et  naturalisé  partout  N.  d., 
f.,  V.  0. 

Sapium  sebiferum  (L.)  Roxb.  Syn.  Stilliiigia  sebifera  Michx. 
eult.  dans  les  jardins  {arbre  d'ornement). 

Obs.  Pedilanthus  Oerstedii  Kl,  Gke.  et  plusieurs  espèces  succu- 
lentes d'Euphorbia  ainsi  que  le  Phyllanthus  angustifolius  Sw.  se 
trouvent  plus  rarement  dans  les  jardins  du  Caire  et  d'Alexandrie. 

LXXXI.  Urticaceae. 

978.  Urtica  urens  L.  Boiss.  IV.  1 146.  arab.  :  zaghlîl  (Del.),  géiié- 
raleiueiit  horreyq.  M.  ma.  N.  d.,  f.,  v. 

979.  U.  pilulifera  L.  Boiss.  IV.  1147.  aruh.  -.Jiss-el-kilâb,  zorbeh 

(Del.),  (/y?"é?/s- (Forsk. ,  Del.).  M.  ma.  N.  d.  (  Alexandrie  depuis  Delile  ). 

Boehmeria  nivea  (L.)  Hook.  et  Am,  arab.  :  haHru  (Schweinf.). 

cuit,  sur  une  grande  échelle  dans  plusieurs  endroits  de  la  Basse- 
Égvpte. 

980.  Parietaria  judaica  L.  Boiss.  IV.  1149.  arab.  :  liachtch-cr- 
rîh  (Del.).  M.  ma.  N.  d.,  v. 

981.  P.  alsinifolia  Del.  Boiss.  IV.  1151.  arab.  :  ic(iud(-ijn-el-far 
(Kluiiz.).  D.  a.  sept.,  a.  mer. 

982.  Forskàlia  tenacissima  L.  Boiss.  IV.  1151.  arab.  :  loussâq, 
lousseyq.  D.  I.  iFarchoût  Schweinf.  i,  a.  sept.,  a.  mer. 

983.  Cannabis  sativa  L.  Boiss.  IV.  1 152.  arab.  :  charâneq  (Forsk., 
Del.),  chanûreq  (Zarb),  généralement  hasf. 

clandestinement  cuit,  dans  les  jardins  i))our  l'extractidu  du  <ha- 
chîch»),  la  grande  culture  d'autrefois  est  sévèrement  ]iunie  ]iar  les  lois; 
quelquefois  subspout. 

Morus  nigra  L.  Boiss.  IV.  1153.  arab.  :  tuât  châmy  (Del.). 

cuit,  dans  les  jardins,  assez  rare. 

18* 


_    140    — 

;t84    •  M.  alba  L.  \'>«\>>.  1\'.  1  lôi>.  aiali.  :  tout  heledy  (Del.),  géné- 
ralement tnClt. 

cuit,  et  c|iicl(iiief"is  naturalisé  dans  les  jardius.  assez  commun. 

Broussonetia  papyrifera  (L.)  Vent. 

cuit,  dans  les  jardins  de  la  l{as.<e  et  do  la  Moyenne  Kjryiite. 

Maclura  aurantiaca  Nutt. 

lult.  dans  les  jardins  d'Alexandrie  et  du  Taire. 

Ficus  benghalensis  L. 

cuit.  de|iui-i  lonirtenip-i  dans  les  jardin*  du  Caire  où  il  existe  en 
exemplaires  •ri^antesques. 
F.  laCCifera  Roxb.  enli.  dans  les  jardins  et  pépinières  du  Caire. 

F.  infectoria  (Willd.?)  Roxb. 

cuit,  ilaiis  les  jardins  du  Caire  et  il.Mexandrie.  a.->se/.  répandu  (arlire 
d'nlipiewcnt  i. 

F.  fraterna  Miq.  lult.  «lans  les  jardins  et  pépinières  du  Caire. 

F.  nibiginOSa  Desf.      <ult.  dans  les  jardins  du  Caire  et  d'Alexauilrie. 
F.  religiO.Sa  L.  <ult.  dans  les  jardins  du  Caire  et  d'Alexainlrie. 

F.  macrophylla  Desf. 

cuit,  dans  les  jardins  et  iiépiniiics  du  Caire  larlirc  d  ciiuinent 

F.  ela-stica  Nois.  (Roxb.) 

cuil.  ilnnH  leK  jardius  du  Caire  et  d  .Vlexaiidne,  as>e/.  ennininii  i  arlire 
d'nlipii-iiient  . 

F.  retUSaL.  var.  nithln    Thuuh.i  Mil/.  Syn.  F.  nitida  Tlil»};-. 
I  idt.  dan-  les  jardins  du  Caire  et  d  .Mexandrie. 

F.  eriobotryoides  Kunth  et  Bouché.  comme  le  précédeui. 

F.  nymphaeifolia  L.  <nll.  «lans  les  j.-irdius  du  Caire 

MH.'i.  J  Ficus  Carica  L.  IlniM»*.  I\'.  1 1.'»  l.  aiah.  :  tin;  hefh.  :  'vinni- 

tlr/iniiiii*   (^('aill.l  [|MHif  linllrhimi  II.   plnrii'l  de  timrtrhl  Le- 

tonrn.|  <  idl.  partout  et  iiuelipiefoit  naturalisé. 

'.IM(].  F.  FseudoHycoiuoruH  Doue.  itoiitH.  IN',  llfif).  aral».  :  Imm- 

mAt  'Wilkiim..  Srliweinf.).  ilnhUiùt,  znmiofik  {\\\\\\\7..). 

D  n  sept,,  a.  mer. 


—   141   — 
Ficus  parasitica  Koen.  (Roxb.) 

cuit,  dans  les  jardius  du  Caire  et  d'Alexandrie,  assez  rare. 
r.  callosa  W,  cuit,  dans  les  jardius  du  Caire,  plus  rare. 

987.  f  F.  Sycomorus  L.  Boiss.  IV.  1155.  arab.  :  giiimmeyz. 

cuit,  partout  et  soit  disant  subspontané. 

r.  glomerata  Roxb. 

cuit,  dans  les  jardins  de  l'île  de  Rôda,  Caire,  rare. 
F.  platypbylla  <- Afz.»  cuit,  dans  les  jardius  du  Caire,  rare. 

Obs.  Outre  les  figuiers  énumérés  il  y  a  dans  les  jardins  du  Caire  et 
d'Alexandrie  plusieurs  espèces  (cinq  à  six)  qui  n'ont  pu  être  déter- 
minées. 

Celtis  australis  L.  Boiss.  IV.  1156.  cuit. 

ïïlnius  campestris  L.  Boiss.  IV.  1157.  arab.  :  kharkhafty  (Del.). 

cuit,  dans  le  parc  de  Clioubrah,  Caire,  rare  ailleurs. 

Juglandaceae. 

Juglans  regia  L.  Boiss.  IV.  1160.  arab.  :  gôz. 

rarement  cuit,  dans  les  jardins  du  Delta,  du  Fayoûm  et  de  Choubrab 
près  du  Caire. 

Pterocarya  fraxinifolia  (Lam.)  Spach.  Boiss.  IV.  1160.  Syn. 
P.  oaucasica  C.  A.  Mey. 

cuit,  dans  les  jardins  de  Guézîreb,  Caire,  rare. 

Platanaceae. 
Platanus  orientalis  L.  Boiss.  IV.  1161.  arab.  (plutôt  turc)  : 
tcJdnar  (Forslc).        cuit,  dans  les  jardius  d'Alexandrie,  assez  rare. 

Cupuliferae. 
Quercus  pedunculata  Ehrh.  Boiss.  IV.  116.").  var.  T/iomnsU 

(Teu.)  Alph.  1>.  C. 

cuit,  dans  les  jardins  du  Caire,  surtout  dans  le  parc  de  Clioubrah. 

Q.  lusitanica  Lam.  Boiss.  IV.  1166. 

cuit,  dans  les  jardius  d'Alexandrie  et  du  Caire,  assez  rare. 


—   142  — 
Quercus  Suber  L.  Boiss.  IV.  1168. 

rarement  cuit,  dans  les  janlins  tlAicxaudrie  et  du  Caire. 

LXXXII.  Saluaceae. 

y8«.  Salix  Safsaf  Forsk.  Boiss.  l\ .  USo.  arab.  :  .<apâ/ beleiii/. 
•^éiiéralenient  sa/sâf. 

M.  ma..  N.  d..  f,  v.  0.  D.  a.  mer.  s|(out.  et  eult. 
S.  babylonica  L.  Hnis.s.  iv.  lis.'),  aiah.  :  .oi/sâf  fiMhu>/. 

eult.  dans  les  jardins. 
S.  tetraspenna  Roxb.  eult.  dans  les  jardins  du  Caire. 

S.  aegyptiaca  L.  Syn.  ?  S.  pediedlata  Desf.  Boiss.  IV.  1181). 
arab.  :  klinlûf,  bnn  (Forsk.,  l)el.). 

lult.  ilans  li's  janlins  du  Caire  aux  temps  de  Fi>rsk.  et  de  IVlile; 
nouH  ipiorouH  8'il  existe  eneore. 

Populus  alba  L.  Bois.s.  IV.   ir.t;'..  arab.  :  /('■'/•.  vuI;,Mireim'iit 
hnûr. 

eult.  dauH  le8  jardins  et  eiminie  arlire  d'aliL-iieiuent  à  ('li<iul)rali  prés 
du  Cairt". 
i»8î).  P.  ouphratica   Oliv.    i'.ni>s.    I\'.    11M4.    arab.V  :  iii>rsir/i 
.\HflierK.  I.  0.    Petite  <  lasis  Aseliers.l 

P.  nigra  L.  Bniss.  IV.  l  1:M.  arab.  :  f>,n/s. 

(tilt,  ihins  U-s  Jardins,  rare. 

P.  pyramidali.s  Rozier.  Bois.s.  IV.  ir.n. 

<'ult.  dans  les  jardins,  assez  rare. 

P.  angulata  Ait. 

I  ull.  dnn»  Ifs  janlins,  ennnni'  arlire  d  ali^Miennnt  et  aux  liords  du 
ennal  d  enu  douce  u  Hir  .Mmil  Hnlali,  Ninadia,  .S-rapéum. 

Casuarinaceae. 
Casuarina  equisetifolia  Forst. 

eult.,  p  e.  .Mexnndrie,  iiu  Caire;  Tell  el  Ketiir.  Isniailia  aux  tumls 
do  ranni  d'eau  doaec  <  llnrbcy  i. 


—  143  — 

LXXXIII.  Hydrocharitaceae. 

990.  Halophila  ovalis  (R.  Br.)  J.  D,  Hook.  Boiss.  V.  2.      R. 

991.  H.  stipulacea  (Forsk.)  Aschers.  Boiss.  V.  3.  R. 

992.  Ottelia  alismoides  (L.)  Fers.  Boiss.  V.  5.  arab.  :  widnet- 
ech-cheytân  (Del.,  Letourn.),  akhoul-bichenîn  (Aschers.),  à 
Damiette  généralement  loqmet-el-qâdy  (Schweinf.). 

N.  d.  0.  (Petite  Oasis  Aschers.) 

993.  Thalassia  Hemprichii  (Ehrenb.)  Aschers.  Boiss.  V.  7. 

R.  (Qoseyr  Klunz.) 

LXXXIY.  Alismaceae. 

994.  Alisma  Plantago  aquatica  L.  Boiss.  V.  9. 

N.  d.,  V.  0.  (Dakhel  Aschers.) 

995.  A.  arcuatum  Miclialet.  Ôelakovsky  Oesterr.  bot.  Zeitschr. 
XXXV.  (1885.)  418.  Syn.  A.  Plantago  [5.  decumbens  Boissi 
V.  9.  N.  d. 

996.  Damasonium  Bourgaei  Coss.  Boiss.  V.  10.  N.  d. 

LXXXT.  Potameae. 

997.  Zannicliellia  paliistris  L.  Boiss.  V.  14.  fivah.:  Inmh-en- 
naqa'  (î\Iolianuned).  N.  d.,  f.,  v.  0. 

998.  Potamogeton  natans  L.  ]5oiss.  V.  15.  N.  d. 
—  var.  serothiiis  (Schrad.)  Boi.s.s.  Boiss.  V.  Kî.         N.  d. 

999.  P.  lucens  L.  Boiss.  V.  16. 

N.  d.  (Canal  d'eau  douce  à  Kamsès,  Ismailia,  Letnuni.,  Suez  Le- 
tourn., 8cli\veinf.  i 

1000.  p.  crispus  L.  Boiss.  V.  17.  N.  d..  f..  v. 

1001.  P.  pusillus  L.  Boiss.  V.  18.  0. 


—    144  — 

l(Hi2.  Potamogeton  pectinatus  L.  Boisas.  V.  18. 

N.  d..  f.  V.  0.   Grande  Oasis  .Sohwciut".  > 

100.{.  RuppiamaritiuiaL.  var. .•*/>»■ /-«//.s   L., -Dff  Mort.)  Aschs. 

!>\u.  II.  s]iiialis  I»a  Mmî.  Hoiss.  V.  IM.  aval». ://'7mo/'/(Elirb.). 

M.  p.  0. 
—  var.  vostvata  Mvrt.  et  Koch.  Syn.  K.  instcllata  K'uh. 
Hoiii8.  V.  20.  arab.  (abad.  ?)  :  henzalôd,  henzislôd  (Klunz.). 
M.  ma.,  p.  N.  d..  f.  0.  D.  a.  mer.  R. 
10<I4.  Cymodocea  nodosa  (Ucria)  Aschors.  liniss.  V.  21. 

M.  ma.    AloxHiidrio  deiuiis  Delilo). 
ll>ti.').  C.  rotuudata  (Hempr.  et  Ehrenb.)  Aschers.  et  Schwnf. 
liui.ss.  V.  21.  R. 

l<Mii;.  c.  serrulata  (R.  Br.)  Aschors.  et  Magn.  I'm.j.ss.  \'.  22. 

R.    (Jnsoyr  Klmiz.^ 
lO»7.  C.  isoëtifolia  Aschors.  Bnis.s.  \'.  22.  R. 

liMiH.  c.  ciliata  (Forsk.)  Ehrenb.  Hoiss.  V.  23. 

R.  SiK-/.  .*^cliiini).  In.  itiii.  Is.'lT  n  '.'fil  . 
lOd'.i.  Halodulo  uninervis  (Forsk.)  Aschers.  Hniss.  V.  24.  R. 
loio.  Zostora  nana  Roth.  l'.^i.^^^.  \ .  -lit. 

M.  p.   intre  .Mexninlric  et  Uosette  Klireiil».) 

l'il  I    Posidonia  ocoanica  (L.)Del.  lîniss.  V.  2i!.  arab.  :  stim'trnh 

|)('l.  .  M.  ma.    Alcx.-iiitlrie  (le|iuis  iK-lilcV 

Aponof^elonaceae. 
Aponogeton  linearis  Vahl.       N.  d?  l'.it.i  Ki-nri  sm.i.  i.  •2-2\ 

CMiH.   NiiiiN  n'itMiiiiM  p.-iH  attiniD-r  la  |iri'snice  de  ci-ttc  idaiitc  en 
F^.') |it«',  Innlc  d»'  r<'ii'U'it'ii«in<'iit«  nltiTiciir-». 


I,\\\>l.  Na.jjMlacoac. 

P'12    NnjaH  imiriciiUi  Del.  l'.ni.^s.N  .27.  aiali.:/("yvi//(7/  ((J.  Ktdli). 

N.  d.  f. 
•  M...  riuiili-  |iiirtiruli<'-re  l'i  ri'+'Vpl"'- 


—  145  — 

1013.  Najas  pectinata  (Parlât.)  Magn.  ms.  Syn.  Caulinia  p. 
Parlât.  FI.  Ital.  III.  p.  665.  N.  horrida  A.  Br.  ex  Magnus 
Beitr.  zur  Kenntniss  der  Gatt.  Najas  p.  VII,  46,  47. 

N.  f.  (Medînet-el-Fayoûm  Figari). 

Obs.  Nous  donnons  ici  la  diagnose  plus  détaillée  et  plus  exacte  de 
cette  espèce,  pas  retrouvée  depuis  Figari,  que  Parlatore  avait  signalée 
en  quelques  mots  restés  à  peu  près  inaperçus.  M.  Magnus,  le  savant 
monograplie  du  genre  Najas,  qui  s'est  convaincu  de  son  identité 
avec  une  espèce  très  répandue  dans  l'Afrique  tropicale,  nous  en  a 
communiqué  la  description. 

«Foliorum  lamina  liuearis,  recurvata,  rigida,  piimatitido- 
dentata,  dentibus  ovato-lanceolatis,  laminae  latitudine  lon- 
gioribiis,  vagina  ovato-dilatata,  supenie  truncata,  minute 
ciliato-deuticulata;  floris  masculi  involucrum  exterius  in 
rostrum  apice  mtiltidentatum  (ut  in  N.  minore)  antheram 
unilocularem  longe  superans  productum;  floris  feminei  in- 
volucrum duplex;  exterius  in  rostrum  apice  multidentatum 
angustatum,  iuterius  in  stigmata  bina  apice  ex  exteriore 
exserta  abiens.  Semina ? 

Species  insignis,  N.  minore  multo  robustior,  foliis  longe 
et  valide  dentatis  prima  facie  distinguenda,  lioris  feminei 
fabrica  a  ceteris  florae  Aegyptiacae  speclebus  omnino 
aliéna. 

Area  geographica  :  Africa  tropica  orientalis  (Fazogl  Mar- 
tin St.  Ange  in  herb.  Paris.;  in  ilumine  Babr-el-Gliazâl 
supra  fluminis  Bahr-el-'Arab  ostium  Sclnveinfurtli  n"  1137 
[foliis  elongatis]  et  1223  et  ad  ostium  11.  Djur  Schweinf. 
n"  1212  et  1228)  et  occideiitalis  (Nupe  Barter).  > 

1014.  N.  minor  Ail.  Boiss.  V.  28.  arab.  :  hamoûl  (Del.). 

N.  d.  0.  (Petite  Oasis  Aschers.) 

1015.  N.  graminea  Del.  Boiss.  V.  28.  var.  vulgata  Magn.  ms. 

MÉMOIP.ES,  T.  II.  '■' 


—   146  — 

Folia  iiiar^ine  utroque  et  seciis  nervuiu  lueilium  iiitVnii.'  et 
supenie  cellularum  librifonniuin  seriebus  1 — 3  percursa. 

0.  Dakliel  Aschers. ;  Giamle  Oasis  i^cliweiuf.'' 
Najas  graminea  Del.  var.  Uelilei  Maijn.  Bcr.  Dcutseli. 
Bot.  Ges.  I.  (1883)  p.  ">22.  Kolia  ci-llulis  libritortnibus  ilo- 
stitnta.  N.  d.,  v.  0. 

LXWVII.  TiCimiaeeao. 

101  G.  Wolffla  hyalina  (Del.)  Hegelxn.  Hoiss.V.  2!).  Syn.  Lcmna 
liyalina  Del.  FI.  .llV-  pl-'^l  ine.l.  (  HaH).  llerb.  Lev.  tab.lX 
ti;r.  lî'i.  N.  d.,  V. 

oli>   K>.|K'('o  |iarticulit-ri'  à  rK;r_v|iti'. 

1017.  Lemna  pauclcostata  Hegelm.  Boi.ss.  \'.  .">(•.  arali.  :  /;/,// 
(Aseliers.).  0. 

101  H.  L.  Ribba  L.  Bniss.  ^^  ;;ti.  arab.  :  U,<,ss  (  Aselier.s.).    N.  d..  f.  0. 

101  !•.  Spirodola  polyrrhiza  (L.)  Schloid.  Bois».  V.  30.  aiab.  : 
' ade»-el-viû.  N.  il. 


LWWIII.  AiîKTac. 

1020.  Biaruin   Olivieri  Ulunio.  Syn.  B.  alcxainlriiimii    Boisa. 
\'.  .'.|.    M.  ma.    \1«  A.iiiiliic  ili|iiiis(»tiv.  ;  p.  I  Itir  Malir.piiky  llailioyl. 

1021.  Uolicophylluiii  craHsipos  (Boiss.)  Schott.  Boiss.  V.  12. 

M.  p.    i;i  Ari.li  \.is  lK.sl  ll..is.s..  Ilailifv). 

1022.  AriHaruiii  vuluaro  T.'Wk.  'V<<r/..  \ar.    l'rMfluffii  iSrhott) 
l'.iKjl,  Biiinn.  \ .    II.  ar.ilt.  :  nhiili,  rn/nir/i  (AHeliern.). 

M.  ma.    Alcxatitiiii'  ilc|iiiiH  X'fNliiif;). 

Colocaaia  antiquorum  Schott.  Boin».  \.  •l.'").  arab.  :  i/nnhjih. 

cuil.  iluiiN  IfM  jnrdiiiN  pola^fp*  et  tliiiiH  Ich  rliaiii|M,  fiiirtmit  liaiix  lu 
ItnMie  K.|f\pl<',  iMiiir  NCH  rlii/.rniK'H  IiiImtoux. 

var.    l-aiildiifHH     Srhnfti    l'.iifil.  rilll.  iIuiih  Ich  jaiiliiiH. 


—  147  — 
Monstera  deliciosa  Liebm.  Syn.  Philodendi-on  pertusum  Kth. 

et  Bouché. 

cuit,  daus  les  jardins  d'Alexandrie  et  du  Caire  pour  ses  fruits  et 
comme  plante  d'ornement,  assez  rare. 

1023.  Pistia  Stratiotes  L.  Boiss.V.  45.  {irah.  :  hayy-'âlem-el-mâ. 
N.  d.?  {cettxi  plante  ne  semble  pas  avoir  été  observée  depuis  Delile). 

LXXXIX.  Palmae. 

1024.  Phoenix  dactylifera  L.  Boiss.  V.  47.  la  plante  :  arab. 

nakhl,  berb.  tazoutet  (Miill.,  Aschers.),  sayet  (Caill.),  le  fruit 
vert  :  halah,  le  fruit  sec  :  arab.  temr,  tamr,  herh.ghâwen  (Miill., 
Aschers.),  temia  (Caill.)  [pour  téina,  pi.  de  ainioâ  Letourn.], 
la  forme  sauvage  naine  :  arab.  icichq,  icochq. 

cuit.,  subspout.  et  spont.  partout.  NI.  ma.,  p.  N.  d.,  f,  v.  0.  D.  I., 
i.,  a.  sept.,  a.  mer. 
P.  canariensis  Lodd.  cuit,  dans  les  jardins  du  Caire,  rare. 

Sabal  umbraculifera  (Jacq.)  Mart.  oonunc  l'espèce  précédente, 
livistona  cMnensis  (Jacq.)  E,.  Br.  Syn.  Latania  borbonica 
Lain.  comme  l'espèce  précédente,  moins  rare. 

Rhapis  flabelliformis  L.  fil.  Syn.  Chamaerops  excelsa  Thb. 

comme  l'espèce  précédente. 

MetrOXylon  SagUS  Koen.  cuit,  dans  les  jardins  du  Caire,  assez  rare. 

1025.  Hyphaene  thebaica  (L.)  Mart.  Boiss.V.  46.  arab.  :  doûm. 

spont.  et  cuit.  N.  V.  (de  Deyroût-ech-cherîf  vers  le  Sud.)  D.  a.  mer. 

(Wâdy  Gueniill  Bclnveinf.)  0.  (Daldicl  très  rare  Aschers.;  Grande 

Oasis  assez  connnun  Schweinf.,  Aschers.) 

01)S.  Dans  les  jardins  du  Caire  le  doûm,  si  caractéristi(iue  pour  la 
Haute -Egypte,  est  extrêmement  rare.  Nous  n'en  connaissons  qu'uu 
seul  arbre  de  i)lus  de  10  mètres  dans  le  jardin  Wahbali-lU'y,  Cha- 
rîyeh-en-nasrîyeh. 

Cocos  flexuosa  Mart. 

cuit,  dans  les  jardins  du  Caire  et  d'Alexandrie,  assez  répandu. 

l'.i* 


148  — 


Pandanaceae. 

Pandanus  odoratissimus  L.  fil. 

rult.  dans  les  jardins  riilics  d  Alexandrie  et  du  (aire,  assez  rare. 


XC.  Typliaceae. 

I02t!.  Tjrpha  angustata  Bory  et  Chaub.  ]ioi^ss.  V.  AO.  arab.  : 
hourdy,  hirdy  (Wilkins..  Schweinf.),  dis  (Aschcrs.). 

Pfl.  p.  N.  d..  f.  D.  I.,  i..  a.  sept. 

Scitamineae. 

Hedychium  Gardnerianum  Sliepli. 

cuil.  dans  les  jardins  d'Alexandrie  et  du  (.'aire,  i)as  rare. 
Canna  indica  L.  aral».  :  simhiU  hiut-d-qounsotd. 

ii.ninie  ICspèce  préeédcnte,  as.so7.  commun. 

Musa  Ensete  Bruce. 

<  idt.  dans  Ich  jardins  d'Alexandrie  et  du  Caire  i  lleurit  rarement  i. 

M.  rosacea  Jacq. 

eult.  daiirt  les  jardins  du  Caire,  rare,  plante  d'ornement. 
M.  sapientium  L.  airul).  :  m»'-:  un  muCtz. 

rult.  |H.iir  MX  fruits  dans  U'h  jardins  du  |)ays,  surtout  dans  la  Ilasse- 

—  vur.  jiitiaiUsi<iiit  < Jj.) 

ndt.  Kur  une  pramle  éclielle  à  Uosetle. 

—  vnr.  rhltteuMlH  iSirrrt,  «;>»•»•.;  Syn.N.  Cavciidisliii  l'axt. 

c-idl.  Hiir  unr  prande  éehelle  à  Alexandrie  it^-iiiary,  Kamieli». 

—  viir.  KrarttJH  piirpiin-iH,  tViit-tii  iiii^iilatn. 

rult.  dauM  leM  jardins  du  Caire  et  d'Alexandrie. 

Strelitzia  reginae  Ait 

rult.  dftUH  IcM  janlinn  d'Alexninlrie  et  du  Caire,  pas  rare. 


—   149 


Bromeliaceae. 


Bonapartea  juncea  R.  P. 

cnlt.  dans  les  jardins  modernes  (plante  d'ornement). 


XCI.  Iridaceae. 

1027.  Iris  Sissrrinchium L.  Boiss.V.  120.  avsih.:  zambaq(FoYsk.)^ 
'onseyl  (Scliweinf.),  kheyiah  (Aschers.). 

M.  ma.  N.  f,  v.  D.  I.,  i.,  a.  sept. 

—  var.  monophylla  (Boiss.  et  Heldr.)  Heldr.  Boiss.  V. 

120. 

M.  ma.  (Alexandrie  :  Meqs  Samarit.  3116),  p.  (Bîr-el-'abîd  ;  Bîr 
Mabroûky;  Bîr  Aboxl  Merzoûk;  el-'Arîcb  Barbey). 

1028.  I.  Helenae  Barbey.  Boiss.  V.  132.  Barbey  Herbor.  au 
Lev.  p.  159  n"  841.   M.  p.  (^Nakbl-Aboû  Heylab;  el-'Arîcb  Barbey). 
1.  germanica  L.  Boiss.  V.  137.  arab.  :  zambaq  (Forsk.). 
cuit,  dans  les  jardins?  (l'esijèce  n'a  pas  été  observée  depuis  Forskâl). 

1029.  Gladiolus  segetum  Gawler.  Boiss.  V.  139. 

M.  ma.  (Marioût  Letouru.  141). 

—  var.  Guepini  (Koch)  Boiss.  Boiss.  V.  139. 

M.  ma.  (Mariont  Planta  ex  Boiss.  1.  c.) 


XCII.  Amaryllidaceae. 


Narcissus  poëtiCUS  L.  arab.  :  varguis.         cuit,  dans  les  jardins. 

1030.  f  N.  Tazzetta  L.  Boiss.  V.  150.  arab.  :  narguis. 

cuit,  jiartout  dans  les  jardins,  quelquefois  subs]iont. ;  naturalisé. 
M.  ma.  I Marioût  Letourn.,  Aschers.) 

Obs.  M.  Letourncux  a  récolté  à  Jlarioût  une  seconde  fiirme  de  ce 
groupe. 

1031.  Pancratiiira  maritimum  L.  Boiss.V.  152.  arab.  :  soûsan. 

M.  ma.  et  cuit,  dans  les  jardins  arabes. 


—   150  - 

1032.  Pancratium  Sickenbergeri  Aschers.  et  Schwelnf.  Boiss. 
V.  153.  Aschers.  et  Schweiuf.  in  Garten-Zcitung  II  (Berlin 
1883)  p.  34.")  ciim  tal).  8yn.  1'.  maritimum  var.  Cyroinalis 
[sic]  Fi^^  Sttul.  I.  213.  II.  500.  arab.  :  'a't.-<al<ht. 

M.  p.  D..  i.    l')ir  AImui  l-aruiKi  Barlicy;  Djcliel  Ouiimi  Khachcyliali 
Fi;::iri  .  a.  sept. 
Crinum  amabile  Donn.  «nlt.  dans  les  janliu.s  assez  répandu. 

Polianthes  tuberosa  L.  aral».  -.  sijnbil  (Forsk.). 

cuit,  dans  les  Jardins,  jtas  commun. 

Fourcroya  gigantea  Vent. 

cuit,  dans  les  jardins  et  sur  les  sipiarcs  du  Caire  et  d  Alexamlrie. 

Agave  vivipara  L. 

cuit,  comme  bordure  tle  clieniiu  mu  faire  et  à  Alexamh-ie,  assez 
commun. 

Obs.  Les  jardins  modernes  contiennent  un  nombre  eousidéralde 
d'espèces  d  Agave.  Ntius  en  citons  les  A.  univittata  Haw.,  A.  fili 
fera  Salni-Dyck,  A.  striata  Zuccar.,  A.  attenuata  Salm-Dyck,  A. 
Verechaffelti  Lemaire,  etc.  A.  americana  L.  est  rarement  plantée 
dans  les  jardins  d'Alexandrie. 

\(ill.  (  olcliicaceac. 

1033.  Colchicuiu  Ritchii  R.  Br.  l'..»!^-.  \'.  n.:''.  A-Allers.  l'.,.t. 
/fit.  1)S7H  p.  l.'i  l  fiiiii  .\yl<ij,'r.  M.  ma. 

10.31.  C.  sp.  lirai).  :  7<)//«;//,  D.  a.  sept,    (ialàlaii  Selnveinf.  i 

olm.  M.  Seliweint'iirlli  n'.'i  jias  r<'tnli.-  rette  i>pice  (|U  III  fruit. 
10.35.  ErythroHtictus  punctatu»  (Cav.)  Schlochtond.  aiab.  : 
hrrltoiit  ((i.  I{(»tlii.  M.  ma.  ^  MiiK  I  el  Malrnukli  <i.  b'nlli  . 

\(  IV.   Liliart'îic. 

103»;.  Tulipa  inonlanu  I.iikII.  I'h-Js,.  \     \'X2. 

M.  p.  (Kl   An.  h  Knis.liy  hT'.K. 


—  151   — 

1037.  Gagea  reticulata  (Pall.)  Schult.  var.  tennifoUa  Boiss. 
Boiss.  V.  208.  arab.  :  zaeytemân  (Schweinf.)         D.  a.  sept. 

—  var.  fihrosa  Boiss.  Boiss.  V.  208.  M.  ma. 

1038.  Ornithogalum  tenuifolium  Guss.  var.  trichopht/llum 
(Boiss.  et  Heldr.)  Boiss.  Boiss.  V.  219. 

NI.  ma.  (Alexandrie  depuis  Elirenb.) 

1039.  Urginea  undulata  (Desf.)  Steinh.  Boiss.  V.  223. 

M.  ma.  (Alexandrie  depuis  Ehrenb.),  p.  (Etkoû  Letourn.),  D.  a. 
sept.  (Bîr-el-Faklimel),  ►Sickenberger,  Schweinf.,  Volkens.) 

1040.  U.  maritima  (L.)  Baker.  Boiss.  V.  224.  arab.  (nom  du 
bulbe)  :  asldl,  hasal-el-fâr  (Del.),  hasal-el-  onseyl  (Figari). 

M.  ma.  (Alexandrie  depuis  Delile),  p.  (El-'Arîch  Barbey). 

1041.  Scilla  peruviana  L.  Syn.  S.  beraispliaerica  Boiss.  V.  225. 

M.  ma.  (Aboûsîr  Letourn.) 
AUium  sativum  L.  arab.  :  thoûm.  cuit,  dans  les  jardins. 

1042.  A.  Ampeloprasum  L.  Boiss.  V.  232.  arab.:  hasal-el-  afrît 
(Ascliers.). 

M.  ma.  (Alexandrie  Pfund,  Letourn.)  0.  (Petite  Oasis  Ascbers.) 
A.  Porrum  L,  arab.  :  Jcorrât.  cuit,  dans  les  jardins. 

1043.  A.  sphaerocephalum  L.  Boiss.  V.  236. 

M.  ma.  (Alexandrie  Schweinf.,  Letourn.) 

—  var.  virldi-alhuni  (Tin.)  Boiss.  Boiss.  V.  236.  M.  ma. 

1044.  A.  curtum  Boiss.  et  Gaill.  Boiss.  V.  245. 

M.  ma.  (In  collibus  arenosis  ad  Ranileh  Letourn.  ex  Boiss.  1.  c.) 

1045.  t  A.  Cepa  L.  Boiss.  V.  249.  arab.  :  basai;  berb.  :  efjilm 
(Cailliaud)  [probablement  tk/îlen,  pi.  de  akfîl  Letourn.]. 

cuit,  dans  les  champs  et  dans  les  jardins  partout,  quelquefois  sub- 
spont. 

1046.  A.  myrianthum  Boiss.  Boiss.  V.  257. 

M.  ma.  i  Alexandrie  Letourn.  ex  Boiss.  1.  c.) 
1  (  )47.  A.panniculatum  L.  var.  j)allens  (L.)  Boiss.  Boiss.V.260. 

M.  ma.  (Marioût  Letourn.) 


—    15-i   — 

lU45i.  Allimn  desertomun  Porsk.  Boiss.  V.  JGT.  arab.  :  :(7'<//- 
temûn  (Forsk.).  D.  a.  sept. 

Ittis.  Kspi'co  ]iartii'ulièro  au  di-scrt  oriental  de  l'EfTypte. 
1U4'J.  A.  Erdelii  Zuccar.  lioiss.  V.  2(;u. 

M.  ma.   Akxaiuliic  (k'iiuis  Ebrenb.) 
var.  rostuin  liuit>s.  Bois>.  \  .  "iTn. 

M.  ma.    Mariuiit  Letonru.  137  bis). 
lo.'/>.  A.  papillare  Boiss.  Boi.ss.  \".  JTl. 

M.  p.    IJatncli;  l'>ir  Mal)r«>ûky  ;  NakhlAboù-llov  lali  UarbeyX 
lU.'il.  A.  roseum  L.  var.  Tournciixii  lioiss.  Boiss.  V.  274. 

M.  ma.    Alcxaiiilrii-  (Itimis  Lklile;  MiiKt-el-Matroukli  G.  Kotb.t 
lu."»:.'.  A.  neapolitanuin  Cir.  lîuiss.  V.  274. 

M.  ma.  .  Alexandrie  depuis  Dclile). 

1053.  A.  Cramori  Aschers.  et  Boiss.  Boiss.  V.  27;t. 

D.  a.  sept.    Le  Cuire,  fjrautU-  furet  pélriliée  Cramer,  Siekenb.) 
Ubs.  Iv-ptcf  partiiuliére  à  ladite  locililc. 

1054.  A.  Aschersonianum  Barbey,   lleilidr.  Lev.  p.   K!.").  jd. 

III.  lîiiiss.  \'.  2S.'(.  M.  ma.     \l«\andrie  (leimis  Khrenb.  > 

1055.  I  Nothoscordon  fragrans  (Vont.)  Kth. 

unturaliM-  M.  ma.  i.Vlexaudrie  jardins  SebweiuC.  i  N.  V.    dans  le 
jartlin  lMi|.ini<|ue  du  Caire   Qasrel  Aïu'  Sebweinf.^ 

105(J.  Dipcadi  orythraoum  Wobb.  Syn.  iTopefaliiiu  e.  Bujss. 
V.  2Mt;.  arali.  :  /nrii/t,  zuvijtvmân  (Fnrsk.  . 

M.  p.  D.  !..  i..  a.  sept. 
I0.')7.  MuBcari  HoIznianni'(Holdr.)  Boiss.  BtdsH.  V.  2'.i2. 

M.  ma.    Ali-x.indrie  depuis  MelileV 
105M.  M.  bicolor  Boiss.  Bni^s.  \  .  jni. 

M.  ma.   Aliorniir  l,ei<>urn.  L'on. 
105λ.  M.  rncoinosuni  (L.)  Modik.  rMii-,s.  \ .  2'.>5. 

M.  ma.  I  .Mexandric  i'\  Itoiss    I.  e. 
lOi.ii.  M.  Lolounicuxii  Hoiss.  BoIkh.  \ .  2:t!i. 

M.  ma.  lAbiiai|lr  I.etourn.  L'IOi 
< 'li«    l>|M-c«'  r<-Klri-int*-  à  «riti-  IimjiIjIi-. 


—  153  — 

1061.  Muscari  parviflorum  Desf.  Boiss.  V.  299. 

M.  ma.  (Alexandrie  depuis  Elirenb.) 
10(32.  Bellevalia  mauritanica  Pomel.  Freyn  in  «Flora»  1885 
p.  23.  Syii.  B.  trifoliata  Boiss.  V.  303  ex  p.  (qnoacl  pi. 
Alcxaudrinani)  nec  Ktli. 

M.  ma.  (Alexandrie  depuis  Ehreub.)  D.  I,  (Presqu'île  de  Seuhour 
dans  le  lac  Birket-el-Qaroûu  Schweinf.) 
10G3.  B.  macrobotrys  Boiss.  Boiss.  V.  303. 

(Alexandrie  Samaritani,  Letouru.,  Barbey). 

1064.  B.  flexiiosa  Boiss.  Boiss.  V.  303.  arab.  :  'onsnl  (Wilkins.), 
erseijl,  'aisalân  (Schweinf.).  D.  a.  sept. 

1065.  B.  sessiliflora  (Viv.)  Kunth.  Boiss.  V.  305.  arab.  :  bel- 
boûch  (Ascliers.).  M.  ma.  (Alexandrie  depuis  Olivier), 
ïïyacintlius  orientalis  L.  Boiss.  V.  309. 

cuit,  dans  les  jardins  d'Alexandrie  et  du  Caire,  assez  rare. 

1066.  Asphodelus  microcarpus  Viv.  Boiss.  V.  313.  arab.  :  'an- 
sal  (Ascliers.).  W.  ma. 

1067.  A.temiitoliusCa,v. yav. micranth us  lîo/.v«. Boiss.V.  315. 
arab.  :  basai  'a usai  (Ascliers.),  basal-vdi-cheytân  (Schweinf.), 
basai  (blîs  (Mohammed),  bourâq  (Forsk),  g-énéralement  bnr- 
wâq.  M.  ma.  N.  d.,  f,  v.  0.  D.  I.,  i.,  a.  sept.,  a.  mer. 

1068.  A.  viscidulus  Boiss,  Boiss.  V.  315. 

M.  ma.  (Alexandrie  :  Meqs  Samarit.  3115  ex  Gay  Bull.  Soc.  Bot. 
France  IV  [1857]  p.  4971,  p.  (Qatîyeh  Barbey). 

Aloe  frutescens  Salm-Dyck. 

cuit,  dans  les  jardins  du  Caire,  assez  commun  et  planté  sur  les 
s(iunres  de  la  ville. 

1069.  t  A,  vera  L.  Boiss.  V.  329.  arab.  :  snbr,  sabbârah. 

cuit,  et  subspont.  dans  les  jardins  et  surtout  dans  les  cimetières 
arabes;  complètement  nuturalis»-  M.  ma.,  p.  (  lOtkoû,  Aboûqîr  Scbwf.; 
Qatîyeh  Figari). 

lasylirion  acrotriclium  (ScMede)  Zuccar. 

cuit,  dans  les  jardins  riches  du  Caire  et  d'Alexandrie,  assez  rare. 

MliMOIRES,  T.  II.  -^ 


^    154   - 
Cordyline  australis  (Forst.)  Endl. 

luh.  roinuie  I'osik-cc  précédente. 
Yucca  aloïfolia  L.  lult.  «lans  Us  jarJius  du  Caire  et  d'Alexamlrie. 
T.  gloriOSa  L.  c-oimne  rcsjti-ie  jin-i-édeiito.  jtliis  répandu. 

XCV.  A>i>arairiU'eae. 

107(».  I  Asparagus  altilis  (L.)  Ascliers.  FI.  l'iuv.  lîranil.  I.  730. 
•Syii.  A.  tittiriiiali.s  L.  ex  p.,  IJoiss.  \'.  ;)5."). 

i-ult.  dans  lis  jardins  d  Aii-.xaudrie  et  du  Caire.  naturali>e-  N.  v. 

•  itH/irrli  ."^irkfiili. 

I<i71.  A.  stipularis  Forsk.  rM'i>-.  \'.  ."..".s.  arab.  :  '<iijni'ihVov><k.. 

I  tel.),  chôk  (Del. ,.  M.  ma. 

-  var.  hrar/if/rtfnlos  Hoinx.  lîoi.sri.  \'.  ;'.."i.s.  aral).  :  intac/i 

(Wilkins.i.  sirr.  /l'ili/nihi  'Scliwciiit'.i. 

M.  ma.,  p.  D.  a.  sept.    Wâdy  N'aonniiveh  Sehweinf. i 
1072.  •{  Ruscus  Hypophylluiu  L.  IJoiss.X'.  .'541.  arah.:  ijaj'aiidar. 
M.  p.  N.  d.  <  iiii.  it  iiauu.ilisé  dans  les  jardins  df  liNisi'lic  Soliwoiuf. 
et  du  Caire  ,ri.r>k..  I>»l..  Klin-nli. 


\('VI.  (  oiiiiiH'liiiiM-fac. 

107.'J.  f  Coininolina  Boissioriana  Clarko.  Itniss.  \'.  ;i4(;. 

nntunili.M-  M.  ma.    .Mi-xandrir,  jardins  ,S-Ii\\cinr.    N.  V.    almudiun 
ment  dans  li>  jardin  lnitiinii|Uf  du  Caire  H^nsr  el  'Aïn   ."srliwiiuf.l 

Rhoeo(li8Color(L'lIerit.)Hance.Syii. 'rindoMuntia d.  I/llôrit. 

<ull.  ilans  les  jardins  du  Caire  il  d  Alrxandrii-,  pas  rare. 

\('\ll.  .liiiK-iicrac. 

107  >.  JutlcUM  acutUH  L.  ex  p.  Kimhm.  \'.  'M>',\.  aral).  :  fnunn'ir. 

M  ma.,  p  N   f.  0 


—  155  — 

1075.  Jtinciis  raaritimus  Lam.   var.    arahirus   Aschers.  et 

Buchenaii.  Boiss.  V.  354.  Syii.  J.  deserti  Caniel  pi.  exs. 
arab.  :  sammâr,  soumviâr. 

M.  ma.,  p.  0.  D.  I.,  i.,  a.  sept.,  a.  mer.  R. 

Obs.  M.  F.  Bucheiiaii,  le  savant  mouograjjbe  des  Juncacées,  nous 
a  comnnxniqné  la  diagnose  suivante  de  cette  forme  : 

«Planta  data  (usque  1,5  m.  alta)  glaiica;  inflorescentia 
magna,  usque  0,2  ni.  longa,  vami  erecti  elongati  ;  capitula  se- 
gregata;  flores  pallidi  magiii  (oum  fructu  maturo  ca.  0,005  m. 
longi);  antlierae  magnac,  filamentis  ca.  triplo  longiores; 
fructus  elongato-ovato-conicus,  sensim  attenuatus  (vix  mu- 
cronatus),  perigonium  plus  quam  dimidio  superans,  pallide 
straraineus. 

Area  geographica  :  Mous  Sinai  (Bové,  etiam  [ex  Boiss. 
1.  c]  Schimper  287,  485).  Djidda  (Schimper,  forma  capsula 
minore  brunnea).  Pers.  austr.-occ.  pr.  Sclmrab.  (Hauss- 
knecht).  » 

1076.  J.  subulatus  Forsk,  Boiss.  V.  .354.  arab.  :  halcyn  (Forsk.). 

M.  ma.,  p.  N.  d.  0.  D.  i.  dsmailia  Hildebrandt  45). 

1077.  J.  Fontanesii  Laharpe.  r>nclienau  in  Engler  Jahrb.  I.  p. 
140.  Syn.  J.  pyraniidatus  Laliarpe.  Boiss.  V.  359. 

Aeg.  (Savigny,  Figari  in  Herb.  Slonspel.  )  D.  f.  (Bledîneb,  Tamîyeh 
Schweinf.)  0.  (Petite  Oasis  Aschers.). 

1078.  J.  bufonius  L.  Boiss.  V.  30 1.  NI.  ma.  N.  tl.,  f.,  v.  0. 
—  var.  fasciiulatua  (Jiertof.)  Koch,  Boi.ss.  V.  .idl. 

N.  d.,  V.  0. 

XVCIII.  Cyperaceae. 

1079.  Cyperus  polystachyus  Rottb.  lîoiss.  V.  3(!5.  0. 

1080.  C.  Mundtii  (Nées)  Kunth.  Boiss.  V.   3(i(i.  arab.  :  qatîf 
(Aschers.).  0. 


156 

1081.  Cyperus  laevigatxis  L.  Bui>s.  \  .  .'.Ci;,  arah.  :  mmmâr 
(Ehrcnb.),  bourbc-i/t  (Aschei-s.). 

M.  ma.,  p.  N.  d..  f.  0.  D.  I.,  i..  a.  sept.,  a.  mer. 

—  var.  jiirtii.s  liuvrkeU'r.  ^\\\.  t".  di.stacliyu.s  AU.  l>(«i.ss. 
V.  3<J7.  M.  ma.  N.  d.  0.  R. 

1082.  C.  alopecviroides  Rottb.  l'niLss.  V.  3(17.  aiab.  :  saiiunâi\ 
'ol>n'ih-,s-suiiltùii  i^Silnvi'iiif.),  dU,  kuûch  (Wilkins.).  dans 
le  Fayoûiu  gûiKTalonu'iit  'ulnûb.  N.  (t..  f. 

1083.  C.  pygmaeus  Rottb.  lU.i.s.s.  V.  3(;s.  N.  d..  v. 

—  var.  Mirhi'luiuns  [  L.j  Jîoerkeler.  Syii.  Sririm.s  Miclie- 
lianus  L.  U..i.s.s.  V.  385. 

N.  d.  'Al(X:m<Iric,  lanal  testo  Lotniini  ,  V.    Assoiiàn  Sicberi. 

1084.  C.  capitatus  Vand.  8yii.  C  sdioonnidcs  Gris.  Bdiss.  \'. 
3GK.  aral).  :  .sn'ad  (Foisk.i.  M.  ma.,  p. 

108.'».  C.  conRlomeratus  Rottb.  l'.niss,  \  .  :.i .'. 

M.  p.  N.  (I.  D.  I..  i..  a.  sept. 

—  var.  i/fimiiM  iJtotth.j  lloiss.  Ilniss.  \'.  .".(I!».  aliad.  iVi  : 
'rnrhonlt  iKliliiZ..  Scliwciiif.  i.  R. 

C.  alternifolius  L. 

mil.  (l:iiis  les  jartliiis  d  AKxiiiitlric  v\  du  rairo,  nssc/.  iriiaiidu. 

lOKf».  C.  fuscus  L.  Hnihs.  V.  .ITd.  M.  p.    l'ort  Said  /ailx.  N.  d. 

1087.  C.  dijrorinis  L.   HniH.s.  V.  .■17<i.  arali.  :  '"////"/r.  \///////<//r. 

'mljiljir  iS(lnv«-iiif.  .        N.  d.,  f..  V.   Talil  cl  liapir  Scliw.inr.    0. 

l't>*x.  C.  comproBBUS  L.  I '■«•!>«.  \'.   '.72. 

M    p.    hainiiMtf  tris  latv  Klinidi. 
Hm'J.  c.  auricoimiH  Sicb.  (Spr.)  r.nis>.  \'.  ;;7;5.  N.  d..  f. 

—  var.  MiitniliitiiH  Itorrkrirr  Anrhrrs.  it  Si/nrri n/'. 
8yn.  C  hiilMilatiiM  ll.nM  kl  Icr  Linnara  .\.\.\\  I  2:i|  im 
Striid.  v\  Hoihx.  \'.  .{7  1,  arah.  :  ij<>ni/L/i  (Scliwi'iiif.). 

N.  d.    li'MMiii-,  Daiiiirtir  Klirrnl».',  f  .Halir  Yi.uhiI' Su-inlurr;  Mo 
dliK'li,  Scnoûrîit  Scliwi'inr.  < 


—  157  — 

1090.  Cyperus  articulatus  L.  Boiss.  V.  374. 

M.  p.  (;Port  Said  Pfuud,  Zarb).  N.  d. 
C.  Papyrus  L.  Boi.ss.  V.  374.  arab.  :  herdy. 

cuit,  daus  les  jardins  modernes,  assez  rare.  (Delile  n'avait  observé 
cette  plante  que  «dans  les  fossés  d'un  jardin  daus  les  environs  de 
Daiuiette».) 

1091.  C.  longus  L.  Boi.ss.  V.  375.  arab.  :  sa'ad  (Schweinf.). 

N.  d.,  f.,  V. 

1092.  C.  badius  Desf.  Boiss.  V.  37G.  N.  d.,  v. 

1093.  C.  pallescens  Desf.  Boiss.  V.  37G.  N.  d.,  f.,  v. 

1094.  C.  rotundus  L.  Boiss.V.  37G.  arab.  :  negidl  (Forsk.),  dîs, 
sa' ad-el-homâr,  zihl-el-mâ' iz  (Elirenb.),  hourheyt  (Schweinf.), 
gônéraleraent  sa  ad.  M.  ma.  N.  d.,  f.,  v.  0.  D.  I.,  a.  mer. 

—  var.  macrostachyiis  Boiss.  Boiss.  V.  377.  N.  v. 

1095.  C.  esculentus  L.  Boiss.V.  377.  arab.  :  la  plante  cultivée  : 
habh-el- azîz,  la  plante  spontanée  :/;fl66-<?^'ftc?c  cs-soghcyyir, 
-el-aswad  (Del.),  sa  ad  (Schweinf.). 

s])iint.  N.  d.,  f.,  V.  0.  cuit,  dans  la  Basse-Egypte  assez  commun. 

1096.  C,  bulbosus  Valil.  Boiss.  Y.  377. 

N.  d.  (Damiette  très  rare  Ehreub.) 

1097.  Scirpus  parvulus  Roem.  et  Scliult.  Boiss.V.  379.  Syn. 
S.  pollicaris  Del.  FI.  Aeg.  111.  ],.  50  n»  47.  FI.  d'Ég-.  pi.  63 
ined.  (Barb.  Herbor.  Lev.  tab.  VIII)  iig.  10  arab.  :  char- 
(d-qird.  N.  d.  [Damiette  Del.,  Sclnveinf.) 

1098.  S.  supinus  L.  var.  nninofJfs  (Del.,  spec.)  AsrJiers.  et 
Schweinf.  Syn.  S.  s.  y-  digynus  Boiss.  V.  380. 

N.  d.  (Damiette  Del.,  Klirenb.^  0. 

—  var.  iniuiiHiis  ( ITochst.  et  Stettd.)  Jîoiss.  Boiss.V.  380. 

N.  d.  (Abou  Za'bel  Scliiuip.  Un.  itin.  1835.  n"  31,  Sclnveiuf.) 

1099.  S.  corymbosus  Heyne  (Roth).  Boeckeler  Linn.  XXXVI 
706.  Syn.  S.  incliiiatiis  Aschors.  et  Schweinf.  Boiss.  V.  381. 
Isolepis  iiicliiiatn  Del.  FI.  Aog.  TH.  p.  50  n"  51.  FI.  d'Ég-. 


—  158  — 

pi.  «33.  iiKil.    liarl».  Heibor.  Lcv.  tab.  Vlllj  lig.  d.  arab.  : 
khahb.  N.  d.,  f.  (Mc»lîueh  Deflers,  Talît-cl-bagar  Sclnveinfj. 

(  H>s.  Cotte  l'spi'CC  est  prol)al)leiiicnt  plus  réj)au(luc  dans  lAsie  et 
rAtVit|ne  tropicales.  Nous  l'avons  vue  des  Indes  orientales,  de  r.\hys- 
sinie  rS.  braeliyeeras  lloelist.  in  Seliinij).  pi.  Altyss.  2SS^  et  du  8énê- 
pal  (Keunnliage  regn.  Wal<>  .\pr.  1^27  Leprieurl  eommuniiiuée  jiar 
M.  Cosson  sous  le  nom  d'I.sole])is  inelinata  I)el.\ 
100.  Scirpus  articulatus  L.  PHii>s.  \.  ,".si. 

N.  d.  0.    I»;ikliil  Aseliers. 
l'Il.  S.  Holoschoenus  L.  var.  aiisirn/is  Korh.  Hoiss.  V.  .H82. 

D.  a.  sept.    Wâdy  t^lattar  Uoiss.  in  litt.^ 
ini'.  S.  mucronatus  L.  l'.njss.  V.  382.  N.  d.    K'.isette  DclileX 

11»;;.  S.  litoralisSchrad.  l{oiss.\'.."iS."..  arab. :,v(0// ;/;'//•  i.Vsclicrs. t. 

M.  ma.,  p.  N.  d.,  f.  0.  0.  i. 
1<»1.  S.  maritimus  L.  liniss.  \'.  ;;s4.  -.unh.  :  (Uhc/u/i  (^Fofsk.). 

M.  ma.  N.  ri.,  f.  v.  0. 

1<|.'>.  Holeocharis  palustris  (L.)  R.  Br.  l'.ni».  \  .  .'.si;.  ;nali.  : 

fj»ii,l»>/t   Scliw.iiif.  .  N.  d.,  f.,  V.  0. 

lOt;.  H.  caducs  (Dol.)  Schult.  l*.ni->.  \'.  .■.^>;.  aral».  :  ijunt-il- 

hhnhi   Scliweiiif.). 

N.  d.    liarniiUi'  llil.,  >.li\\.  im.    0.    <  i  liiliilc  (  lasis  .•^cliwi'iiil.  . 

l'>7.  Piinbristylis  fcrruRinoa  (L.)  Vahl.  Boiss.  \'.  388. 

N.f.    Neetinix).  0, 
lUb.  F.  dichotoniji  (Uotlb.)  Valil.  Hoiss.  V.  \\^\K  H.  d.,  v. 

—   var.  iiitrrntiriti    Crs.    .tsrfnrs.  rf  Srh  irri  iij.  S\  ii.  ]•  . 
•1.  Y-  iiiaeruhtiujiya  Mix»  kclcr  Liiiiiafa  .\.\.\\li.   l.'>. 

N.  d.    lai-  (le  .Mai|saniaii  SiliwcinI". i. 

MliN,  l^-M  l'cliHiitilionH  des  entanu-tes  (1  .\HS(inàn    K.  Ilarlinann   i|ni- 

iiouK  avioiiN  prJH  nutn-rniM  |Hiur  le  I''.  Hi|narroHa  \'ahl  lioiss.  V.  l\W. 

«Srhurinf.  l'Innlac  i|unedani  nil   p.  41'.  Iti'ilr.  /.  FI.  Aelli.  p.  'JW  n" 

XW't  iinniid  plant,  ai').'  >  appartiennent  à  reM|M'ee  pn-eédenle. 

ll'i'.t.  SohoonuH  niicricans  L.  ItoihH.  V.  3!i.'t. 

0.  <irnndf  OntiiH  .'N'Invciiif.  i  0.  a.  lept.    Wàdy  Nalleli  .S-li\veinf.  > 


—  159  — 

1110.  Carex  stenopliylla  Walilenb.  var.  planifoUa  Boiss. 

Boiss.  V.  400.  M.  p.  (,El-'Avîcli  Barbey). 

1111.  C.  divisa  Huds.  Boiss.  V.  401.  arab.  :  sârad  (Schweinf.). 

M.  ma.  N.  d.,  f.  v.  0. 

1112.  C.  extensa  Good.  Boiss.  V.  424.      M.  p.  (Rosette  Sch^Yeillf.) 


XCIX.  Grammeae. 

1113.  Panicum  sanguinale  L.  Boiss.  V.  433. 

M.  ma.,  p.  N.  d.  0.  (Uakliel  Ascliers.) 

1114.  P.  aegyptiacum  Retz.  15oiss.  V.  433  (sub  P.  saiigiiinali). 

N.  d.,  V.  0.  (Dakliel  Ascliers. ) 

1115.  P.  Teneriffae  (L.  fil.)  R.  Br.  Boiss.  V.  434. 

D.  a.  sept.,  a.  mer. 

1116.  P.  Crus  galli  L.  Boiss.  V.  435.  arab.  :  dineyh. 

M.  ma.  N.  d.  0. 

—  var.  echinatuni  (Willtl.)  Boiss.  Boiss.  V.  4;>5.      N.  d. 

—  xav.'i lioJystachya  Munro  ms.  Planta  gigantea;  culmus 
2  m.  excedeus,  digitum  crassus,  laevis;  spicae  luinierosae 
(ad  25)  approximatae  ;  arista  glumam  aeqiians  vcl  brevior. 

N.  d.  (Rosette  Schweiuf.i 
Obs.  11.  Scliweiufurtli  a  récolté  la  même  forme  dans  l'Afrique  cen- 
trale :  11°  3730  (Naliamliisso  à  arête  à  peu  près  uulle\  3497  (ville 
de  Mounza,  Monibouttou). 

1117.  P.  colonum  L.  Boiss.  V.  435.  arab.  :  abon'r-roukbeh  (De\., 
Ehreiib.),  chaicâch  (Scliweinf.).  M.  ma.  N.  d.,  f.,  v.  0. 

—  var.  leianthnm  Boiss.  Boiss.  V.  436.  M.  ma.  N.  v. 

1118.  P.  obtusifolium  Del.  Boiss.  V.  436. 

N.  d.  (Daiiiiettc;  San;  15irket-er-Rotly  Del.,  le  Caire  Bové,  Traill). 

1 119.  P.  geminatum  Forsk.  FI.  Aeg.  Ar.  ]>.  LX  n"  49.  p.  18. 
Syn.  ])asi)alodes  Jacq.  Boiss.  V.  436.  arab.  :  zommeyr{T>^i\.). 

N.  d.  0. 

1120.  P.  eruciforme  Sibth.  et  Sm.  lîoiss.  V.  437.    N.  f.  (Figari). 


1(^0    - 

1121.  Paniciuu  prostratuni  Lam.  Bi'iss.  \'.  43S.  N.  d. 

1122.  P.  muticvuii  Forsk.  FI.  Xeg.  Ar.  p.  LX  n  4.")  \>.  2(il  Syii. 
I'.  miuiitliamiin  Lam.  lîniss.  V.  4r.s.  arali.  :  rikilhh  (Del.). 

N.  d. 

11 2;"..  p.  Petiveri  Trin.  Hoiss.  V,  43'J.  Syn.  V.  Sorglii  Del.  FI. 

Ac^^  111.  p.  .".1  II  8(1.  FI.  .l'É-r.  pi.  63  iiied.  iBarbey  Herb. 

Lev.  tab.  VIIIj  i\g.  li.      N.  v.      .Vi-jr.  sup.  in  agris  Sorjrhi«  Del.) 

P.  maximimi  Jacq.  liois.s.  V.  43;t. 

cuit,  (laiw  lis  janlius  et  coinnic  iilaute  lourragère    p.  f.  tiiliurc 
«ressjii  à  (Inizircb ',  assez  rare. 
1124.  P,  repens  L.  Boi.ss.  V.  440  jiml.  1*.  ciildiatiini  L.  Huiss. 
1.  c.)  M.  ma.  N.  d..  f.,  v.  0. 

112.0.  P.  leiogonum  Del.  Fi.  Acg.  111.  p.  .'il  n  i^l.  l'oirct  iii  K.ii- 
cycl.  ."^iippl.  1\'.  p.  2S4.  Del.  FI.cVÉfr.  pi.  OS.  inod.  (Harbi'v 
Herb.  Lev.  tab.  VIIIi  fi};.  4. 

N. d.  jardins  arabes ilii Caire  l)el.,.Siii\veinr.  :  Klianlvaii  Scliweinl'. 

<  Mi-t.  Es|KVe  enil('-nii(|Ue  de  l'Kfrypte. 

112C.  P.  turRidum  Forsk.  15(ds8.V.  441.  aral).  :  bokh'tr  (Forsk.. 

l)el.  .  (lu/  les  HéiliMiiii.s  :  thaiiiàm,  vf/iiniîin  (Schweilif.K  à 

t^oscyr  et  daiiH   le  Soddàn  :  c/mûc/i  (Sehwfiiit".,    Kliiiiz.  . 

abon  r-ruukbi h  i  Ascdiern..  S«diweiiif.). 

0.   <^irande  <»a8is  .Shwtint'.,  Ascliers.   D.  I..  !..  a.  sept.,  a.  mer. 

1127.  i  P.  miliacoum  L.  Hoish.  V.  441.  arab.  :  il<>klni. 

rarement  ciilt.  ilans  Ir^  rliamps  de  la  llassf-M;rypti'  et  i|nel<pieliii>. 
Hubii|Hint 

1128.  P.  glaucum  L.  Syn.  Setaria  <:.  V.  \\.  Uniss.  \'.  l  12.  arab.  : 
Mafhih,  i,ir-rl-j'i'ir  (Forhk.  .  M.  ma.  N.  d.,  v.  0. 

112'.'.  P.  virido  L.  Syn.  Setaria  v.  !'.  \\.  IJoins.  V.  443. 

N.  d.  b'^-rlli-  l.rtoiiru  ;  ]«•  ("aire  l'fiind.  Sclnveiiif.  . 
P.  italicum  L.  Syn.  .s.  taria  i.  I'.  \\.  I'iuIhs.  \'.  IL'!.  S.  Iticri 
I><l.  Iiid.  Hem.  InTt.  MoiiMpel.  is|!t  p.  7  leste  aiietore  ipso. 

cnll  ,  aMHc/.  rare 
113<»    P.  vortlcillfttum  L.  Svn.  .Slaria  v,  I'    1!.   Ituj^s.  \'     t  l.î 


—   IGl   — 

subsp.  Aparine  (Steuil.,  A.  Br,  sens,  lat.)  Aschers.  et 
Schivelnf.  arab.  :  no'eymeh,  qamli-el-fâr  (Ehrenb.).  var. 
retrorsuni  Aschers.  et  Schweinf.  Syn.  P.  verticillatum 
Del.  FI.  Aeg.  111.  p.  51  n"  68!  P.  v.  subsp.  Aparine  A.  Br. 
Ind.  sem.  hort.  Berol.  1871  p.  6.  Pauniculae  axis  et  rami 
etiani  stériles  («setae»)  retrorsum  scabri. 

M.  ma.  N.  d.,  v.  0.  (Farâfrali,  Dakliel  Ascliers.) 
Panicum  verticillatum  L.  subsp.  Aparine  (Sfeud.) 
Aschers.  et  Schweinf.  var.  antrorsum  A.  Br.  1.  c.  p.  8. 
Syn.  P.  viride  Del.  1.  c.  n"  70!  nec  L.  Setaria  viridis  (3.  am- 
biguaBoiss.V.  443.  (excl.  syn.  Setaria  anibigua  Guss.)  et  S. 
verticillata  Boiss.  1.  c.  (quoad  pi.  Aschersonii  ex  Aeg.  média 
[Benî  Soneyf]).  Panniculae  axis  et  rami  antrorsum  scabri. 
M.  ma.  N.  d.,  v.  0,  (Dakhel  Aschers.) 
Olw.  La  iilaute  d'Egypte  diffère  du  type  répandu  en  Europe  (P. 
V.  subsp.  verticillatum  [geuninum]  A.  Br.  1.  c.  p.  6)  par  son  port  moins 
robuste,  ses  feuilles  à  gaines  glabres  aux  bords  et  par  sa  panicule 
généralement  plus  petite,  peu  ou  pas  interrompue  à  la  base.  Le  Setaria 
ambigua  Guss.!  Syn.  S.  decipiens  Scbimper!  est  la  forme  du  P.  v. 
subsp.  verdcillatum  A.  Br.  à  soies  pourvues  d'aiguillons  dirigés  en 
haut,  analogue,  mais  pas  identique  avec  le  P.  v.  Aparine  antrorsum 
A.  Br. 

P.  palmifolium  Poir. 

cuit,  dans  les  jardins  d'Alexandrie,  rare  i  plante  d'ornementl. 

P.  neurodes  Schult. 

cuit,  dans  les  jardins  du  Caire,  rare  i  plante  d'ornement  i. 

Pennisetum  tristachyum  (Humb.  et  Kth.)  Spr.  Syn.  Gymno- 
tlirix  t.  llumb.  et  Ktli. 

ouït,  dans  les  jardins  du  Caire,  rare  i  plante  d'ornement). 

1131.  P.  dichotomum  (Forsk.)  Del.  Boiss.  V.  444.  arab.  :  retam 
(Vorsk.)'^ I/adnh  (Scbwf.J;  inuurrât ghazâl (G.Iioth).  D. a. sept. 

1132.  P.  ciliare  (L.)  Lk.  lîoiss.  V.  445. 

D.  f.  0.    Grande  Oasis  Scliwcitir.  i  D.  I.,  a.  sept.,  a.  mer. 

MÉMOIRES,  T.  II.  _'  I 


—  ir,2  — 

ir{3.  Pennisetum  orientale  Rich.  Boiss.  V.  44ô. 

D.  a.  sept.    Wâily  To'oriii  Klirenl).,  Wâdy  llaniAtah  Schweinf. > 
P.  longistvllim  Hochst.  lult.  thms  les  jardins  du  Caire,  mre. 

P.  ■sillosum  R.  Br. 

tult.  dans  les  Jardins  dAlexandrie  et  du  faire  (plante  d'ornement». 

11. H4.  f  P.  spicatum  (L.)  Kcke.  Koniicke  u.  Wenier,  Getroide- 

Itau  I.  ■J>î4.  Syii.  llolciis  s\).  L.  H.  rat'enio.sus  For.sk.  FI. 

Aeg.-Ar.  p.   17.")!  l'oiiicillaria  l'iukcnctii  (Lk.)  A.  Br.  et 

MoucIk*.  Iiid.  .sein.  Imrt.  Bcrol.  18.').').  appond.  p.  24.  Syn. 

l'fiiiii.setuni  typlmideuni  Rk-h.  Boiss.  V.  447.  arab.  :  qasab 

Wilkin.s.i,  j^riu-raleiucut  dohhu.  mib.  :  Iienioh  (Del.). 

lult.  tians  la  Haute  Kjrypte  et  dans  les  Oasis  t plante  eér(?alet,  (piel- 

qucfois  sul>spiint. 

—  var.  (h'jiaitprrfitniii  i  A.  Hr.ct  Itonrhr,  s.  lat.i  Asrhs. 
et  Schivfiiij.  Syn.  I'«iiiiisctiiin  iiinllissiniiiiii  Ilix-list.  lîoiss. 
V.44t'>.  I'.  typlii'jdciini  IîdIss.  \'.  147.  ex  p.  l'ciiicillaria  Kad- 
diaiia  V\^.  et  I  >e  Not.V 

n.'tturalisé  H.  V.  i  liir'.Vuiliar  prés  (^iciicli  Scliwtiiir.  .\ssouan  Sielier, 
Ijidy  Hakrr.  Ileuser  et  Suennomit  . 
U"..'».  Conchrus  montanus  Neos.  Buiss.  \  .  1  In. 

0.  tuaiidrt  iMsi,  Sriiwiinf.    D.a.nier.   Wàdy  Lfkliiiuiiiali  Scliweinl".  ' 

ll.'.ti.  Trajçus  Bortoroanus  R.  et  Schult.  Syn.  T.  utcidintalis 
Nrc."*.  Lappa^T"  plilenidts  Fi;;,  et   Me  Nut. 

D.  a.  mer.    W  ad.\   Ktit  Sihweiid".^ 

Stenotaphrum  americanum  Schrank. 

mil  daiiK  les  i:irdiiiH  du  Caire  pour  pelniiKi-,  assez,  rare. 

Ii;J7.  LyKCum  Spartuni  L.  BoImm.  V.  4r)2. 

M.  ma.,  p.    l'ort  Said  /arli  . 

I  l.'JM,  liupcrala  cyliudrica  (L.)  1'.  U.  llnJHM.  \'.  I."i2.  aral».  :  sill, 

liiiù-dniutfK  (AhcIuth.  I,  linl/A  (FornU.,  Srliweinf.,  AsciierH.). 

M   ma    |i   N   il  .  f .  v   0.  D   !..  i.,  a.  sept 


—   163  — 

Saccharum  offlcinarum  L.  Boiss.  V.  454.  arab.  :  qasah-es- 
soukkar,  ghàb  (Forsk.),  généralement  qasah.        cuit,  partout. 

1139.  S.  biflorum  Forsk.  FI.  Aeg-.  Ar.  p.  LX  n"  30  p.  16.  Syn. 
S.  aeg-yptiacum  Willil.  Boiss.  V.  ioA.  ganîch  (Forsk.),  boûs- 

fârisy  (Forsk.,  Del.),  hoûs-el-gioézaîr  (Del.),  qalâm  (Scliwf.), 
généralement  hoûs. 

M.  ma.,  p.  N.  d.,  f,  v.  0.  (Grande  Oasis  Schweinf.)  D  a.  mer. 
(Qoscyr  Klunz.). 

1140.  i-AndropogonSorghum(L.)Brot.  sens.  lat.  Alef.  Landw. 
Flora  313.  var.  saccharatus  (L.)  Alef.  Korn.  u.  Wern., 
Getr.  I.  310.  tab.  IX  fig.  44.  Syn.  Holcus  s.  L.  H.  Dochna 
Forsk.  FI.  Aeg.-Arab.  p.  LXXVII  n"  544,  p.  174!  Sorgluim 
s.  Pers.  arab.  :  doklm  (Forsk.). 

cuit,  dans  le  Delta  pour  sa  tige  sucrée  et  pour  maugeaille  des  petits 
oiseaux,  quelquefois  subspont. 

—  var.  Bhrenherfjianus  Kcke.  var.  n.  «Pannicula  laxa, 
ramis  erectis;  glumae  rubello-tiavicantes;  fructiis  Havus.» 

cuit,  dans  les  champs  de  la  Haute-Egypte,  p.  e.  près  d'Assouân 
(Ebreul)erg);  mûrit  en  janvier  (plante  céréale  comme  les  variétés 
suivantes). 

Obs.  M.  le  professeur  F.  Koruicke,  le  savant  monographe  des 
céréales,  qui  a  étudié  les  céréales  récoltées  en  Egypte  par  nous,  nous 
a  communiqué  la  diagnose  et  la  description  détaillée  de  doux  nou- 
velles variétés. 

«Pannicula  laxa,  pyramidalis,  erecta,  0,23  m.  longa. 
Rhacliis  glabra,  ad  ramorum  insertionem  brcvitcr  et  dense 
pilosa;  rami  longiusculi,  tere  usque  ad  basin  ramosi,  glabri, 
angulis  scabri.  Spiciilae  masculae  pro  ratione  longae,  an- 
gustae,  fertiles  superantes,  undc  liabitus  panniciilae  pecu- 
liaris.  Spiciilae  fructiferae  praegraiides.  (Jliimae  late  ovatae, 
pergamaceae,  apicc  licrbaecae,  fnictiis  superantes,  breviter 
et  appresse  pubescentes,  demiim  dorso  glabratae,  pilis  i)al- 


—   1(^4   — 

liilf  lulvflli».  l'ak-ae  oxteiitiii.s  arista  lurviis  iiitra  {ilumas 
abscundita.  Fnu-tus  luaturi  0,006  m.  Umgi,  0,005  ni.  lati, 
0,00.'5  m.  crassi,  supcnie  midi,  quaiinns  j;:lumis  supcrati,  a 
dnrso  conipressi,  latissinie  ovales,  subopaci,  culore  Havo 
Friii^rillaiii  i-aiiarieiiseni  aeniulaiites  sed  subnibeiites,  ovuli 
iiiscrtioiie  iii^rcscciitcs:  iiuprcssit»  eiiibrytnialis  iiiodium  fru- 
ctuiii excfdiMi.s.  iVritarpiuui  teiiuf.  Albumen vitrcuiii.oeiitro 
fariiii>hiiiii.> 

Andropogon  Sorghum  (L.)  Brot.  var.  uciiui>ti<uus  k,/c,: 
var.  n.  Syn.  Holciis  Durra  baellodi  Koisk.  1.  v.  p.  LX.W  11 
Il  543.  11.  l)inra  l'orsk.  1.  c.  p.  174  ex  j».  Aiidropojïon  Sor- 
{jhuni  lin't.,  S(.r;j|iiiiii  vul<,raie  l'ers.  Hoiss.  V.  4r>;i.  [lapsu  S. 
aiiiiuuiii|  ex  |).  arab.:  dourah  diittâinych  (Sehweiiif.),  dourah 
bfi/dû  fSelnveiiif.).  {réiu'raleineiit  dourah  belt'dhfc/i ;  nul).  : 
niAnh,  niiiinie  les  variétés  suivantes.  (  'ulnius  ereetus;  pun- 
iiieula  contracta,  raiiiis  ereetis:  «iluniae  fiiscac  ail  tiavt'sci-n- 
tes;  fruetus  cxhertiis  albiis. 

tult  jmrtiiut,  siirl'iiit  dans  lu  liante  Kpy|itf,  V!iri<lc  |inil>aliliimiit 
In  pluH  rt'-|miMliu-  rcioln-e  par  M.  l'Jnriilii'r;:  i\  .Assiniiiii  il  par  nniis  à 
.*^i>>iit:  ini'iril  i-n  iiovrinltri-  tt  d<tiiiilirc. 

'  l'aniiieiila  denhisMiuia,  ereeta.  u.l  m.  l<>npi,  (),()(>  m. 
irasna.  (iliiinae  in  pannieula  eadcni  tiiseae  ad  Haveseentes. 
drii.M-  pubeHcentcH.  l'abae  exterinri.s  arista  brevissinia  intra 
l^liiinaH  altHCdiidita.  Fruitiis  paleas  ae(|iiantes,  su|)erne  ex- 
nerti.  apirc  HtylopddiJH  duidnis  distinetis.  latissinie  obovati. 
Hiiborbii-iilareH,  albi,<>|mei,  pt-riearpio  tenui,  0,00r>  ni.  hni^i, 
O.iMi.')  III.  lati,  li,li:'i  I  ni.  erasHJ.  .Mbunieii  t'arinosnni.  in  strato 
iiiaxiiiie  exteriKi  tantuiii  paniin  vitreseciis. 

I,a  piiniciili.-  nipitvilf  In  vitrii'-ii-  ceriiiiiiN  par  mi  foriiie  et  mi  deiiNiti^ 
rrpirdiV  (le  loin  nuH»i  pnr  mi  nmlrnr,  |Miiir  canno  dcH  kI"»"'"  P'"" 
foiiii'r*  (|<'-|>n>uu'<-N  |inr  li  h  frnito  liliinrx  cl  carlM'TH  pnr  In  i<>nli|;niU^ 
M'TTi'C  clw  fpillclit.  Si  l'dii  cMiinini-  rrlii-  fonni'  pliiN  on  di-liiii.  un 


—   165  — 

trouve  des  diftëreuces  notables  de  la  var.  cemuus,  hors  la  direction 
dressée  de  la  pauicule  (pas  dirigée  en  bas). 

Le  péricarpe  de  la  var.  cernuus  tel  que  je  l'ai  reçu  de  la  Syrie  sous 
le  nom  de  darhy  importé  récemment  pour  en  fabriquer  de  la  farine 
(voir  mes  observations  Korn.  et  Wern.  1.  c.  298),  est  épais  et  si  riche 
eu  fécule  qu'il  en  est  blanc  sur  la  section  transversale.  Le  péricarpe 
de  la  variété  aegyptiacus  est  mince.» 

Andropogon  SorgllUIIl  (L.)  Brot.  var.  bicolor  (L.)  Kcke. 
Korn.  et  Wern.  L  c.  313.  arab.  :  fourayît  (de  Kremer).  Ut 
praecedens,  sed  glumae  nigrae. 

cuit,  d'après  Delile  et  M.  de  Kremer,  sinon  confondue  avec  une 
autre  variété. 

—  var.  Arduini  (Gniel.)  Kcke.  Korn.  et  Wern.  1.  c.  312. 
arab.  :  clourah  homrâ  (Fig-.).  Ut  praecedens,  sed  glumae 
rubrae,  fructus  inclusus,  ruber. 

cuit,  comme  la  variété  aegyptiacus. 

—  var.  Aethiops  Kcke.  Korn.  u.  Wern.  1.  c.  313.  Ut  prae- 
cedens, sed  glumae  nigrae. 

cuit,  comme  la  variété  précédente,  p.  e.  au  Caire,  à  Assouân  Ehreub.; 
mûrit  en  novembre. 

—  var.  cernuus  (Ard.)  Kcke.  Korn.  et  Wern.  1.  c.  314. 
Pannicula  compacta,  propter  culmum  apice  cernuum  deor- 
sum  spectans;  glumae  albidae;  fructus  albus. 

cuit,  comme  la  variété  j)récédente. 
Obs.  Ou  cultive  au  Caire,  et  probablement  ailleurs,  sous  les  noms 
arabes  de  dourah  'awûgueh  (Del.,  Ehrenb.),  dourah  nîlîyeh  (Fig.)  une 
variété  à  pauicule  dressée,  serrée,  à  fruit  d'une  jaune  pAle.  Delile 
l'a  ajjpclé  Sorghum  cernuum,  Figari  S.  vulgare.  D'après  M.  Kornicke, 
c'est  une  variété  indécrite  dont  il  n'a  i)as  encore  étudié  des  matériaux 
suffisants. 
1141.  A.  halepensis  (L.)  Brot.  Syn.  Sorglium  li.  Pcrs.  Boiss.  V. 
459.  Syn.  Holcus  exigiius  Forsk.  FI.  Acg.-Ar.  p.  LXXVII 


—    ICC,    — 

ii'ôl').  1».  174!  ixrah.  :  hachîch-el-f aras  (Del.j,  nul),  i^ilans  la 

Hautc-Égypte)  :  djarr  âotî,  généralement  g  iiyen'âoû  (Scliwf.). 
M.  ma.  N.  d..  f.  v.  0.  s|Miiit.  et  <iueIquof(>is  i-ulfivé  comme  plante 

foiirni^T'-ro. 
1142.  Andropogon  foveolatus  Del.  Uoiss.  V.  4i)2. 

D.  a.  sept.  a.  mer. 
1 14.1.  A.  annulatus  Forsk.  Bois.s.V.  4C.'..  a  rai  ).:.<//"«// h  (Aschers.), 

rniikrifh  iSchwciiif.).  N.  (i..  f..  v.  0.  D.  a.  sept.,  a.  mer. 

1144.  A.  hirtus  L.  var.  jnihisrins  lis.  lîni^-;.  \  .    le."».  aral>.  : 

himnr  iScliweinf.  .  M.  ma.  D.  a.  sept. 

1 14.'».  A.  lanigor  Desf.  lioiss.  V.  4(i5. 

D.  a.  sept.    1^'  Caire  llové  ex  Co!«.  et  l>iir.  in   liull.  Soc.  IJot. 

Franc.'  I    1S.-4'  p.  316). 
1 14fi.  Elionurus  hirsutus  (Forsk.)  Munro.  l'.oiss.  \'.  IP.i;.  aral).: 

siiiiniKit   ."^rliwfiiit.  I.  D.  i..  a.  sept. 

1147.  Honiarthriafa8Ciculata(Do8f.)Kth.  Uoiss.W  1C7.  aral».: 

zomiiiti/r  iScliwriiif.  ).  N.  d. 

Euchlaena  luxurians  (Dur.)  Dur.  et  Aschers.  sit/lxr.  Na 
turf.  Vr.  Herliii.  IHTC,  p.  1C.4. 

ctilt.iinnHiicH  piantjititMiH  d'cssiii  «laiis  la  lîassc  K;:\|ilr.  |p|aiilc  limr 

Zea  Mays  L,  aral».  :  dnurah,  jjt-iu'ralnni'iit  ilonrnh  rltôm'iych. 

cuil.  dans  Ich  clinnipH  (i'ctc,  Htirtniit  dans  la  !Sas.>ie  l'I^ypto. 

Oryza  saliva  L.  arali.  :  ///•:  [|M»ur  arniizz]  (Delilc),  (çi'nérale- 

IIM'Ilt   rnlIZZ. 

cuit.  dniiN  Ich  en\iri>nH  d  .Mcx.'indric.  de  Ifusctlc,  de  I  laniicttc.  entre 
AtMiû-llaiiiiiiAd  et  lU-llieyN  diuiH  je  Wàdy  'l'onniilàt,  dans  le  Kaymlni 
cl  rInnN  li*N  (  )iuiiM. 

•  Mm  l'anin  ii<m  ridinntillonM  d'Kjrypie  M.  Kiirnirkc  n'a  cmiNtalt- 
n»<-.  (  .rlilndr  <|nc  In  \ar  pyrorarjni  Ah-/'.  Ki>rn.  cl  Wern.  I.  c. 
2.'(.'1  de  Knfr  Ihtnàr  ITnnd  .  l'emi'lianlillonMde  |)aniicttc  .Sdiwcint'., 
iinil>,  :  ijii'fiiiiirif,  roruK-  tniilii|Uc  i|ni  «e  liiiti\c  cnlrcnicli'-c  daiiH  Ich  cul 


—   167  — 

tures  d'une  forme  aristée)  appartienueut  probablement  à  la  var.  ita- 
Uca  Alef.  (1.  c.  232),  d'autres  de  l'Oasis  de  Dakbel  (Ascbers.)  à  la 
var.  vulgaris  Kcke.  (1.  c.  232).  Une  forme  à  arêtes  purpurines 
cultivée  à  Alexandrie  et  à  Damiette  s'appelle  arab.  yi'meny. 

1148.  Oryza  australis  (R.  Br.)  A.  Br.  Syn.  Leersia  liexandra 

Sw.  Bois.s.V.  4G'J.  arab.  (?)  :  rfjo^MTflï  (Ascliers.),  chouUeykh 
(Schweiiif.).  N.  d.  0. 

114'J.  Phalaris  minor  Retz.  Boiss.  V.  472.  araij.  :  'a'in-el-qoutt. 

M.  ma.  N.  d.,  f,  v.  0. 

—  var.  gracilis  Pari.  Boiss.  V.  472. 

M.  ma.  N.  d.,  v.  D.  a.  sept. 

1150.  P.  paradoxa  L.  Boiss.  V.  472.  N.  f. 

—  var.  praeniorsa  (Lam.)  Boiss.  Boiss.  V.  472.  arab.  : 
kJiarfâr  (Ehreiib.).  N.  d.,  f.,  v.  0. 

1151.  Crypsis  aculeata  (L.)  Ait.  Boiss.  V.  475.  M.  ma.,  p.  N.  d.,  f. 

1152.  Heleocliloa  schoenoides  (L.)  Host.  Boiss.  V.  476.  arab.: 
baqaq  (Ascliers.),  haqôq,  hosâd  (Khuiz.). 

M.  ma.  N.  d.,  f.,  v.  D.  introduit  :  a.  mer.  (Qoseyr  Klunz.^ 

1153.  H.  alopecuroides  (Schrad.)  Host.  Boiss.  V.  476. 

M.  ma.,  p.  (Port  Said  Zarb.)  N.  d.,  V. 
Oljs.  Nous  avons  vu  dans  le  musée  de  Berlin  des  échantillons  du 
Phleuin  pratense  L.  Boiss.  V.  484  avec  cette  indication  :  «Egypt. 
Banks  of  cauals  Traill.»  La  ])résence  de  cette  espèce  probablement 
introduite  de  l'Europe  comme  plante  fourrag'ère  était  sans  doute  acci- 
ilentelle  et  passagère.  Depuis  un  demi-siècle,  elle  n'a  pas  été  retrouvée. 

1154.  Alopecurus  agrestis  L.  Boiss.  V.  485.  N.  f. 

1155.  Aristida  coerulescens  Desf.  Boiss.  V.  491.    0.  D.  a.  mer. 

1156.  A.  pumila  Dcne.  Boiss.  V.  491. 

D.  I.  (Farcboût  Scinveinf.l,  i.,  a.  sept. 

1157.  A.  funiculata  Trin.  et  Rupr.  Boiss.  V.  492. 

D.  a.  mer.  (flicmi  Loûlîycb,  Wâdy  'ronudcbali.Wâdv  Etît  8cli\vf.) 


—  168  — 

1158.  Aristida  SchweinfurtMi  Boiss.  Boiss.  V.  4'.t3. 

D.  a.  mer.  >  Wâdy  Mroyk  Scliwoinf..  l))ol)cl  Zebârah  HussonV 
(•lis.  F>iKfi'  pnrtiiniliùre  auxditos  localités. 

1159.  A.  obtusa  Del.  lîoiss.  V.  4'.M.  aiah.  :  dereyry  (Schinip.). 

D.  a.  sept. 
IIGO.  A.  ciliata  Desf.  Boi.s.s.  V.  4!t4.  D.  I..  i..  a.  sept.,  a.  mer. 

1 1  f.  1 .  A.  plvimosa  L.  Hoiss.  V.  495.  arab.  :  gnhah  (  Klunz.,  Schwf.), 
chaarâych  (Klunz.),  plus  {j:iMurak'ment  ilerei/ri/.  wsî. 

D.  I..  i.,  a.  sept.,  a.  mer. 
llt;2.  A.  brachypoda  Tausch.  Boiss.  V.  495.        D.  I.,  i.,  a.  sept. 

(•lis.  l'I.iiiii-  |ias  iiicorf  ciiiistatt'o  en  ilclmrs  de  rKf:viit(.'. 
lUî.i.  A.  lanata  Forsk.  Kl.  Ae<;.  Aral»,  p.  LXI  n'  79.  p.  25  (cx- 
cluKit  loco  .('.  (l.>  j.  8yii.  A.  Forskaliloi  Tausch.  Bni.ss.V.  49<;. 
aral».  :  iltrit/n/i.  r/ifl/'o/<oj//' (For.sk. j,  \iin  sîlc/i  (Scliwoinf.). 

M.  ma.,  p. 

11  (;4.  A.  hirtigluma  Stoud.  Bnjss.  V.  49(;.  D.  a.  mer. 

11<'.5.  A.  caloptila  (Jaub.  et  Spach.)  Schwoinl".  i'.i-iss.  \'.  l'.iT. 

arah.  :  m  si  l'an  mont  Sinai,  Schwcinf.  i.  D.  a.  sept. 

Ili'ii'..  A.  acutiflora  Trin.  et  Rupr.  Huiss.  \'.    l'.'T.  arali.  :  sn- 

hliiiui    SclivMiiif.  I.  D.  I.,  a.  sept. 

11(17.  A.  Zittolii  Aachors.  Sit/.lirr.  (  Jcs.  natmt'.   l'iciindc  BcrI. 

1x79  p.  \X.   l'."taii.  \  iicin    Itiaiidciili.   .\  .\  1   (ls79i  p.  70. 

I^iiHM.  \'.  497. 

0.  I.    filtre  le  Caire  et  le  Kajni'lm  .SIixMinl'.;  entre  ."^itiiit  et  Farâ 

friili  AHciiept.;  |in'-!<  de  Knn'irrnliV  ef.  .^sein-ru.  I.  e.  i 

<  Mis.  r>|H'ec  eii(l<niii|Ue  dii  deMert  lili.vi|iie. 

I  h; H     A.  puiiKonH  DoHf.  Ui»iKK.\'.  49H.  niai».  :  Imskanit  fScliwiif.  i. 

ahuu'rrnnlJ,,/,.  ihi'.krliihnzi'il  lAxclicrH.!.         0.  D.  I.,  a.  mer. 

I  H'.'i.  A.  Booparia  Trin.  ot  Rupr.  Svn.  .\.  puntniis  3.  Hcnparia 

BuiHH.  V.  49H.  D  I ,  i..  a.  sept. 

•  Mm,  I-^in'tc  pnrtieuliére  niu  dc-o n-  .!>    la  liasse  I.L'.NI'I"'. 


—  169  — 

1170.  Stupa  parviflora  Desf.  Boiss.  V.  499. 

M.  ma.  (Alexandrie  Ehrenb.;  Maiioût  Letourn.,  Schweinf.)  D.  a.  sept. 

1171.  S.  tortilis  Desf.  Boiss.  V.  500.  M.  ma.  D.  I.,  i.,  a.  sept. 

1172.  S.  giganteaLag.  var.  pellita  Trin.  et  Ittipr.  Stipac.  p.  71. 
Boiss.  V.  501  (sub  S.  Lagascae).  M.  ma. 

1173.  Oryzopsis  miliacea  (L.)  Benth.  et  Hook.  Syii.  Piptathe- 
riim  m.  Coss.  Boiss.  V.  506.  arab.  :  zihl-aboiil-hoseyn  (au 
mont  Sinai,  Schwf.),  généralement  hemar.  M.  ma.  N.d.  D.  a.  sept. 

1174.  Sporobolus  pungens  (Schreb.)  Kth.  Boiss.  V.  512. 

M.  ma.  (Alexaudrie  depuis  Forsk.),  p. 

1175.  S.  spicatus  (Vahl)  Kth.  Boiss.  V.  512.  arab.  :  sammali 
(Forsk.),  abou' r-roukheh  (Ascliers.). 

M.  ma.,  p.  0.  D.  I.,  i.,  a.  sept. 

1176.  Agrostis  verticillata  Vill.  Boiss.  V.  513.  arab.  :  naîm 
(Forsk.).  M-  ma.  N.  d.,  v. 

1177.  Triplachne  nitens  (Guss.)  Lk.  Syn.  Gastridium  ii.  Coss. 
et  Dur.  Boiss.  V.  510.  M.  ma.  (Alexandrie  depuis  Del.) 

1178.  Polypogon  monspeliensis  (L.)  Desf.  Boiss.  V.  520.  arab.  : 
deyl-eth-tha'leh  (Schweinf.),  sar-el-fâr  (Aschers.),  g-énérale- 
ment  deyl-el-fâr,  deneh-el-fâr;  berb.  :  eygeurden  (G.  Rotli). 

M.  ma.,  p.  N.  d.,  f ,  v.  0.  D.  I.,  a.  sept.,  a.  mer. 

1179.  P.  maritimus  Willd.  Boiss.  V.  520. 

M.  p.  (Rosette  Husson  ex  Boiss.  1.  c.) 

1180.  Lagurus  ovatus  L.  lîoiss.  V.  521. 

M.  ma.  N.  d.  i  Alexandrie  de]mis  l*\)rskâl). 

1181.  Calamagrostis  arenaria  (L.)  Rth.  var.  aust rails  (Mn- 
bilfe)  Aschers.  et  Schweinf.  Syn.  Psamma  australis  ]\Ia- 
billc  Rccbercli.  pi.  Cors.  1  fascic.  p.  33.  Ammophila  are- 
naria Lk.  Boiss.  V.  526.  M.  ma.  (Alexandrie  depuis  Delile). 

MÉMOIRES,  T.  II, 


—    170  — 

1 IM'.  Weingaertneria  articulata  (Desf.)  F.  Schultz.  8\  u.  Co 
ryiiepboru.s  a.  1*.  B.  lioiss.  V.  5.H0. 

M.  ma.   Alixaiidrie  Pfuiid.  Letouru.;  Matroiuiah  Lctouru.'i 

1 18.;.  Trisetiini  Rohlfsii  Aschers.  Sitzb.  Ges.  iiaturf.  Freuude 

IJerl.  187'J  p.  4'J.  B(.t.  W-ieiii  Biaii(k-ub.  XXI  (1879)  p.  71. 

Boiss.  V.  534.  0.  (^l'etite  Oasis  Asihcrs.) 

< H»8.  E8|)ùce  jiartiiuliire  à  ladite  localité. 

1 1^4.  T.  pumilum  (Dcsf.)  Kth.  Bois.s.  V.  534.      D.  !..  !..  a.  sept. 

11  Hô.  T.  glumaceum  Boiss.  Bnj.ss.  V.  530. 

M.  ma.    Ak'xauilrie  KhrciiliLM-jr.  Li'tnuni.  IMI. 
llMi.  T.  lineare  (Forsk.)  Boiss.  li(ii.s.s.  V.  536. 

M.  ma.  lAloxaudrio  di-puis  Forsk.»,  p.  iDauiictte  Ehrenh.") 
11H7.  Avona  sterilis  L,  Btiis.s.  V.  542.  arab.  :  kh<y'oùr  fSchwf.). 

M.  ma.  N.  d.,  f.  0. 
llx>.  A.  barbata  Brot.  Boiss.  \".  54.">. 

M.  p.    Nakhl  At.uù  IKOali  liarhcjMV 

1 18'J.  A.  Wioslii  Stoud.  Buiss.  V.  543.  arali.  :  kliâfvûr,  zommei/r 

(Forsk..  I  )el..  Klironb.j.  M.  ma.  N.  d.,  v.  D.  i.,  a.  sept. 

1 1  '•<  ».  A.  fatua  L.  BoIh».  V.  54.3.  aral).  :  hhâfoûr  (Forsk..  Asi-ber.), 

•.•,,,11111 1,,-   For.^k.),  s<iU<„'is  (Scliwriiif.).  N.  d.,  f.  v.  0. 

ir.tl.  Danthonia  Forskalii  (Vahl)  Trin.  Boiss.  V.  551.  aral».  : 

rhiffnerft-el-guemel  (F<»rsk..  I  ii'i.  i. 

M.  ma.,  p.  D.  I.,  i.,  a.  sept.,  a.  mer. 
ir.'L'.  Schoonofoldia  gracilis  Kth.  Boiss.  V.  55;;. 

N.  V.    'l'iiipiiir  pn-H  il'.\s.siiuàn  l'iliicnli. 

Il'.t3.  Dactylus  offlcinaliH  Vill.  .Syn.  Cyiiodon  hactylon  iîicli. 

B<iitM».  V.  55."».  arab.  :  nirlnl  (Forsk.),  ^'lUMaiciiniit  iirijuil. 

M.  ma.,  p.  N.  d.,  f,  v.  0.  0.  I.,  i.,  a.  sept.,  a.  mor. 

Il '.M.  ChloriH    biirbuta    (L.)    Sw.    \ar.    imrrtiim  i  l/nrhut.  rt 

Siruil.i  .inr/irrn.  rt  Srhii-tiii/.  i>\\\.  < '.  incfcaiia  lloclmt. 

et  Stciid.  B<ii«M.  \'.  5.'i|.  N.  V.  0.   (irande  Ou«iit  .SoliHiiuC. 

Ilît5.  TotrapoRon  villoHUH  DoHf.  Boîhh.  \'.  5.55. 

D    n   Biipl     <;»li'ilali  .S-liwi-inr.) 


—   171   — 

1196.  Dactyloctenium  aegyptium  (L.)  Willd.  Boiss.  V.  ô56. 
arab.  :  rigl-el-herhâyeli  (Del.),  généralement  na'îm-es-salib. 

M.  ma.  N.  d.,  v.  0.  (Dakhel  Aschers.) 

1197.  Dinaeba  retroflexa  (L.)  Panzer.  Boiss.  V.  557.  arab.  : 
dineyh  (Jaeq.),  haqcheyft  (Scliweinf.).  N.  d. 

1198.  Pappophorum  brachystachjnam  Jaub.  et  Spach.  Boiss. 
V.  558.  D.  a.  mer. 

1199.  Antoschmidtia  quinqueseta  (Benth.)  Aschers.  Boiss. 
V.  559.  0.  (Meqs  clans  la  Grande  Uasis  Schweinf.) 

1200.  Boissiera  bromoides  Hochst.  Boiss.  V.  560. 

D.  a.  sept.  (Galâlah  Schweinf.) 

1201.  Diplachne  fusca  (L.)  P.  B.  Boiss.  V.  561.  arab.  :  aboiir- 
roukbeh  (Forsk.),  aboit'n-na'gueh  (Del.]?  seyfoûn  (Aschers., 
Schweinf.),  khirs  (G.  Roth).  N.  d.,  f.,  v. 

1202.  D.  nana  Nées.  Boiss.  V.  562.  D.  a.  mer. 
(jynerium  argenteum  Nées. 

cuit,  dans  les  jardins  d'Alexandrie  et  dn  Caire. 

1203.  Phragmites  communis  Trin.  var.  isiaca  (Del.)  Coss, 
Boiss.  V.  563.  arab.  :  ghâb  (Ehrenb.,  Schweinf.),  hegn  (Gr. 
Roth),  généralement  hoûs;  berb,  :  taneimme  (Caill.)  [pour 
tâghâmînet,  pi.  tîghânîmîn,  forme  féminine  et  diminutive 
du aghânîm,  pi.  îghoûnâm  Letoiirn.]. 

M.  ma.  N.  d.,  f.,  v.  0.  D.  a.  sept. 
—  var.  stenophylla  Boiss,  Boiss.  V.  563.  0.  D.  I.,  a.  sept. 

1204.  f  Arundo  Donax  L.  Boiss.  V.  564.  arab.  :  bous  haggny 
(Forsk.),  bous  J'âri.v/  (Aschers.),  qasab  (Del.). 

cuit.,  pas  conunun;  naturalisé  N.  d. 

1205.  Ammochloa  palaestina  Boiss.  Syn.  A.  subacaulis  Goss. 
et  Dur.  Boiss.  V.  566. 

M.  ma.  (Alexandrie  depuis  Ehrenb.),  p.  D.  i.  (Ismailia  Barbey). 

1206.  Lamarckia  aurea  (L.)  Mnch.  Boiss.  V.  570.  M.  ma. 


—   172  — 

rjoT.  Cynosurus  coloratus  Lehiu.  15ni.s.s.  V.  571. 

M.  ma.  iMarioût  Lctonru.) 
12uS.  Koeleria  phleoides  (Vill.)  Pers.  Hniss.  V.  572. 

M.  ma.,  p.  D.  I.,  a.  sept. 
—  var.  Iiixn    I.lc,    Aurliers.  et  Sc/ncihi/'. 

M.  ma.    Alexandrie  l'funtli  N.  d..  v.    I.c  (':iiiv  Ddilo,  Ehrcnb.. 

12n;».  Sphenopus  divaricatus  (Gouan)  Rchb.  lioiss.  \'.  57'). 

M.  ma.    Ak'xaiulrie  ilcpui.s  Delile  >,  p.  (^l)aniiette  Ebrcnb.* 
12HI.  Era^çrostis  minor  Host.  Syii.  E.  poacoides  P.  B.  Boiss. 
\.  58(1. 

N.  d.   Le-  Caire  i'.MiIklmviIi  l'Iuml  i;  Qoulihah  iSfliweiuf.,  AscUcrs.) 
0.    I'>"iila(|  tlaiis  la  (iminlc  Oasis  Sdiwciiif. i 

1211.  E.  moRastachya  Lk.  lioiss.  V.  580.  Syn.  l'da  imiltitinra 
l-'.ir.sk.  l'I.  Ai-^'.-Aral».  p.  LXT  W  58,  p.  CIV  ii  (;:i  p.  21 
(hpt'cicH  pnthaliiliter  colK-ctiva.  uti(|iK'  (ttisciira).  E.  imilti- 
rtnra  Ahchcrs.  iii  Scliwriiit'.  Beitr.  /..  FI.  Actlii»ti)icns,  p.  2'.i:i 
II'  3571.  I».  ;'.1(».  M.  ma.  N.  d..  v.  0. 

1212.  I  E.  tromula  (Lam.)  Munro.  lioiss.  \'.  5sl. 

iiaturaliHé  N.  V.  île  Taire,  ile  de  iîodali  Siekciilt.* 
121. 1.  E.  pilosa  (L.)  P.  B.  B.ùhh.  V.  581. 

N.  d.,  V.  0.    Kakii.l  Asilicrs.  1  D.  a.  mer.  .(iuelui  .'^ilseleh  Schweiuf.* 
121  J.  E.  aoKypliaca  (Willd.)  Lk.  Kuiss.  V.  5.si.  N.  d.,  v. 

E.  abyssinien  (JllCCl.)  Lk.  cuit,  d  essai,  rare. 

1215.  E.    ciliariH    (L.)    Lk.    var.    urohira    l.faiih.  et   Sparh) 

AMrhri-H.i  I  Si  hir,  inf.  Syii.  E.  c.  ,î.  hrncliystacliyu  Bois». 

V.  5h'J.  d.  a.  mer.  i  W:i.i.\  'r..uiidel.ali,  Wàd.v  Kiit  Sehweinr.  • 

121*'>.  E.  oynoBuroiduH  (Rotz.)  Kooin.  ot  Sohult.  Bhjhh.  \'.  5S.'{. 

iimli.  :  ifar/ich  (llartm.J,  |féiiéralrim.'lit  fial/<i. 

N.  d.,  f. ,  V.  0.  D  !..  a  s(*pt. 
1217.  E.  nutanit  (UoU.)  Noos.  Bhjhm.  V.  5h:I.  N.  v. 


—   173  — 

1218.  Eragrostis  Coelachyrum  Benth.  Boiss.  V.  584. 

D.  a.  mer.  (Wâdy  Etît  Schweinf.) 

1219.  Aeluropus  repens  (Desf.)  Pari.  Syn.  A.  litoralis  p.  re- 
pens  Coss.  Boiss.  V.  594.  arab.  :  moulleyh  (Ehrenb.),  'ak- 
rîch  (Aschers.),  neguîl  beledy.  (Gr.  Rotli). 

M.  ma.,  p.  N.  f.,  v.  0.  D.  i.,  a.  sept. 

1220.  A.  brevifolius  (Koen.)  Nées.  Syn.  A.  mucronatus  Asclis. 
in  Schweinf.  Beitr.  z.  FI.  Aetli.  p.  297  n"  .'Î374,  p.  310. 
Boiss.  V.  595.  excl.  syn.  Festucâ  mucronatâ  Forsk.  (F.  pun- 
gente  Vahl)  quae  monstrantibus  Cl.  Bentliam  et  Hooker 
Gen.  pi.  III.  1187  Eragrostis  species  est.)  abad.  (?)  :  hanga- 
neym  (Klunz.).  R. 

1221.  Dactylis  glomerata  L.  var.  hispanica  (Roth)  Koch. 
Boiss.  V.  590.  M.  ma.  (Alexaudrie  depuis  Delile). 

1222.  Schismus  calycinus  (L.)  Coss.  et  Dur.  Boiss.  V.  597. 

D.  L,  i.,  a.  sept.,  a.  mer. 

1223.  S.  arabicus  Nées.  Boiss.  V.  597.  aval).  :  aboû-vtachy  (au 
mont  Sinai,  Schweinf.). 

M.  ma.,  p.  0.  (Petite  Oasis  Aschers.)  D.  !.,  i.,  a.  sept.,  a.  mer. 

1224.  Poa  annua  L.  l^oiss.  V.  601. 

prob.  introduit  de  l'Europe  ou  du  Levant  M.  ma.,  N.  d.  (jardius  et 
terrains  cultivés  à  Alexandrie  [depuis  Pfuud]  et  au  Caire  Aschers.) 

1225.  P.  sinaica  Steud.  Boiss. V.  606.  uvAh.-.'anse'ah  (Schweinf.). 

D.  a.  sept.  (Galâlah  Schweinf.) 

1226.  Vulpla  uniglumis  (Sol.)  Pari.  Boiss.  V.  629. 

M.  ma.  i  Alexandrie  Ehrenb.,  Letourn.  215),  p.  (Rosette  Dcl.i 

1227.  Vulpla  brevis  Boiss.  et  Kotschy  in  Boiss.  Diagn.  Ser.  II. 
n"  4  p.  139.  (1859)  [prob.  excl.  loco  Mar  Tserkis  Libani] 
Syn.  Festiica  inops  Del.  FI.  Aeg.  111.  p.  52  nUlO  (1814  al)s- 
quc  (lescriptionc).  FI.  d'Ég.  tab.  63  incd.  (Barbey  llcrb. 
Lev.  tab.VITl)  tig.  1.  Vulpla  inops  liackcl  Boiss.  V.  630. 


—   174  — 

var.  spiral  ia  Aschers.  et  Hackel,  Sitzhor.  ]?(>t.  Voreiii  l^ran- 
.loiih.  XXII.  (1880)  p.  113. 

M.  ma.  ,Alcx;iiulrie  Klircub.,  Lctinini.  Itîô'*. 
Vulpia  brevis  Boiss.  et  Kotschy.  var.  snhdisticha 
Asriiers.  ri  Hackel.  .Sitzber.  Hut.  Vciein  Ikaiuloiib.  XXll 
(1880)  p.  113. 

M.  ma.  lAlexandrie  Ebreiib.  >  M.  p.  (Rosette  Del.;  Bîr  Altoû-^Ier- 
z<iûk  Harl)eyi. 
rJ2s.  V.  pectinella  (Del.)  Boiss.  Boiss.  V.  631.  Syu.  Festuca 
tyiiosuroiilcs  l)c'l.  FI.  Acg.  111.  p.  ô2  n"  107.  F.  pi'<tiiu'lla 
Del.  FI.  d'E-;.  pi.  G3  incd.  (Barboy  Heib.  Lcv.  tab.  VI il) 
fi^.  2.  IikI.  sein,  liort.  Mon.spel.  183(!.  p.  24. 

M.  ma.    Alexandrie  Del.,   Lett.uni.  214\  p.  iQatîyeli.   l'.ir  AIm.û 
Klfeyn  IJarliey  . 
122'.!.  Scleropoa  maritima  (L.)  Pari.  Boiss.  V.  (J.")7.        M.  ma. 
1230.  S.  memphitica  (Spr.)  Pari.  Hoi«s.  V.  iVM. 

M.  ma.,  p.  0.  D.  i.,  a.  sept. 
12:!1.  S.  dichotoma  (Forsk.)  Pari.  Boiss.  V.  C.)!).  M.  ma.,  p. 
12.'i2.  Bromus  tectonam  L.  Boiss.  V.  ()47. 

D.  a.  sept.    (Jalâlali  Schweinf.) 
12.'»;'>.  B.  matritonsis  L.  var.  Ihlitri  lioiss.  Itoiss.  V.  ()4'.». 

N.  f.    Koin  .Miiuclrnn  Sehweinf.)  D.  a.  sept. 

12.J4.  B.  villosus  Forsk.  Fi.  Ai-j;.  Arab.  (177r»)  p.  l.XI  u  i'..')  p. 

23!  Syii.  B.  rij-idiis  |{<.th.  (17!t()j  BoiH8,\^  »i4y.  M.  ma.,  p.  0. 

123.'».  B.  rubons  L.  BoisH.  V.  (;.'')(».  M.  ma. 

I2".f;.  B.  faaciculatus  Prosl.  Uoins.  V.  (i.^iO. 

M.  ma.  (  Alixaiiilrii-  (lc|iiiiM  DeliU-i,  p.  Damirttc  l'.lireiili.) 
1237.  B.  Hcoparius  L.  BnisH.  V.  •■..")<>. 

M.  ma.    Ali'Miiiilrii'  l'.lirciili..  ITmiih. 

I23m.  B.  macroBtachys  Dosf.  vnv.  hmiiifinnnn/i    l'oir.i  Hniss. 

B<»iHH.  \'.  <i.''»2.     N.  V.    Le  Cairi-  :  hii^.'itm  l»<l  ,  |-,lir«iilt  ,  .Vs.licrs.  i 

I23'.l.  B.  molllM  L.  ituiKN.  V.  (i.')3.  var.  i/luim<ratHM  (Taunch) 


—   175  — 

Aschers.  et  Scliweinf.  Syn.  B.  mollis  3.  Mert.  et  Koch 
Deutschl.  Flora  I.  683.  B.  glomeratus  Tausch  Flora  1837 
p.  125.  N.  V.  (Le  Caire  Del.  Guézîreh  Sickenb.) 

1240.  Bromus  patulus  Mert.  et  Koch.  Boiss.  V.  655.  var. 
aeqyptlacus  (Tausch,)  Aschers.  et  ScJitveirtf.  Syn.  B. 
brachystachys  Boiss.  V.  654.  ex  p.  (quoad  pi.  Aegypti)  nec 
Horming.  B.  aegyptiaciis  Taiisch  1.  c.  p.  124.       N.  d.,  f,  v. 

1241.  Brachypodium  distachsrum  (L.)  Roera.  et  Schult. 
Boiss.  V.  657. 

M.  ma.,  p.  (Damiette  Ehreub.)  N.  f.  (Tamîyeh  Schweiuf.)  0. 

1242.  Agropyrura  junceuin  (L.)  P.  B.  var.  Sartorli  Boiss.  et 
Heldr.  Boiss.  V.  665.  M.  ma. 

1243.  A.  elongatum  (Host)  Freyn  et  Tommasini.  AbliaïuU. 
Zool.  Bot.  Ges.  Wien  1877,  p.  478.  Boiss.  V.  665. 

M.  ma.  (Alexandrie  :  Maudarah  Letouru.  169),  p.  (Rosette,  Da- 
miette Scliweinf.) 

Obs.  Nous  avons  indique  en  Egypte  (Beitr.  z.  Fi.  Aetii.  p.  302 
n°  3873  ),  comme  les  auteurs  qui  nous  ont  précédés,  l'Agropyrum 
squarrosum  (Roth)  Link.  Boiss.  V.  668.  Syn.  Triticum  squarrosum 
Pioth,  espèce  originairement  cultivée  dans  le  jardin  botanique  de 
Halle  de  graines  envoyées  par  un  des  membres  de  l'expédition  fran- 
çaise de  1798 — 1801.  C'est  pourquoi  Sprengel  et  lîoth  l'indiquent  en 
Egypte,  quoique  ces  graines  aient  été  récoltées  probal)lcment  en 
Syi'ie.  Néanmoins,  il  est  possible  que  cette  même  espèce,  cueillie  plus 
tard  par  Schimper  au  Mont  Siuai,  se  retrouve  dans  la  Basse-Egypte 
vers  les  frontières  de  la  Palestine.  Il  faut  constater  ici  que  ie  nomen 
princcps  de  cette  ])lantc,  cité  par  Rotb  (Neue  Beitr.  zur  Bot.  I  p.  129) 
lui-même,  est  T.  Buonapartis  Spr,  (Erster  Nachtrag  des  Bot.  Cartons 
zu  Halle,  1801,  p.  40,  n"  50.)  ()\\  comprend  facilement  que  Sitrengcl, 
après  les  batailles  d'.léna,  de  Leipzig  et  de  Waterloo,  ait  voulu  sup- 
primer ce  nom  (ju'il  ne  mentionne  pas  même  dans  son  édition  du 
Syst.  Veg.  de  Linné;  mais  la  loi  de  la  priorité  doit  l'emporter  sur 
toutes  les  susceptibilités  d'un  patriotisme  (pielque  légitime  (|u'il  soit. 


—   176  — 

S;ins  aiirun  (Inutc,  il  faiulni  iloiir  n-tatilir  ce  iimmunent  l>(>t:ini(|uo 
érigi'à  la  iiu'iuiiire  tluclicl'dc  l'exiiétlition  de  rKfrypte.  11  a  été  ilûiiiont 
pajiné  |Kir  tout  ce  (iii'il  a  fait  iwur  rexi)loration  scientitique  du  pays. 
Ijc  frénéral  Najxiicon  Uona|)arte  a  certaiiieiiient  bien  mérité  un  tel 
li<>iiinia^>,  ne  fiit  ce  que  parles  ég^irds  dont  pendant  sa  présence  snr 
les  Iwnls  du  Nil  il  s'est  toujours  montré  envers  ceux  (pi'à  juste  titre 
il  considéniit  comme  les  représentants  de  la  science. 
Triticimi  vulgare  Vill.  s.  lat.  Kom.  et  Wern.  Getr.  I.  40. 
anih.  :  (jm/i/i.  honta/i:  beil».  :  i/'trdeii,  yerdiii;  Sllbspoc.  T. 
vul<i<irv\\\\.  Kinii.  it  Weni.  I.  c.  41. 

cuit.,  plus  rare  i|ue  le  T.  durum  Desf. 

<  >l>s.  Les  échantillons  vus  |)ar  M.  Ki>rnicke  étaient  jjrestiue  tous 
trop  jeunes  jwur  en  déterminer  la  variété.  La  seule  variété  constatée 
avec  certitude,  est 

—  var.  14  /l'rriKfinrmn  Alef.  Kiirn.  et  Weiii.  1.  o.  44. 
0.    tiranilc  Oasis  Scliweint'.  arali.  :  choih/). 

il  }•  a  en  Kfrypte  des  variétés  mutiiiues,  aristécs  (p.  e.  au  Caire 
Klirenli.  cl  deminristées,  îi  épillets  supérieurs  seuls  aristés  (Oa-sis 
de  Dakiiel,  tJrande  Oasis*.  D'après  M.  Kilrnieko,  la  présence  des 
formes  demi  aiistées  cidtivées  en  çrraiid,  (|ui  scnd)lent  remi>lacer  les 
formes  nristées,  est  pîirticulièrc  aux  pays  du  nord  de  l'Afriiiue;  il 
n'nvnil  observé  ces  fnrmes  auparavant  (pie  produites  du  cr<ii>cment 
H4-xu<-l  d'une  vnrii'-lé'  niulitpic  et  d'une  furme  aristée. 
Huli-p.  T.  iiirffiihiin  /.,  Kc'ini.  et  W'crii.  I.  c. . '')(>.  var.  (!(!.  vti- 
raliilf  h'i/.r.  I.  c  .  :,'•.  i:-ypti'  .Kikc.  1.  c.  >\:\.) 

Htilmp.  T.  ifiiriim  Ihx).  Klii  II.  et  W'crii.  I.  c.  Ii  I.  Syii.  T.  sa- 
tivmn  l»fl.  l'I.  .\i-;t.  m.  p.  ïù\  Il  l.'tO  1.').").  Hiiltein  niaxiiiia 
|»rn  |nirt<'.  cuit,  partniii. 

nliH.  .M.  Ki>riiickf  dii«liiij;ue  trois  formes  île  l'épi  (pii  s'ohserveiit 
(lanN  IcM  vnriétttt  dilTérciiles  «iiis  n-pirder  les  autres  canictères  : 

*  la(rn»r<H>ci*nm!  (S'-r.  lépi  lon^',  lAche,  qnadrunpilnire; 

••  rompaetum  iS'-r.  i  épi  court,  serré,  sulM|iiiulraii^'iiIaire,  un  peu 
roin  primé. 

•••  complnnnlnm  i.S'r.j  épi  comprimé,  oliloiif;  ou  ovoïde.  Le  T. 
Mlivum  pvmmidnle  IK-I.  I.  r.  n"  I.'i4    Kl.  d'il^yple,  p.  \1^,  tnli.  14 


—  177  — 

fig.  3  appartient  à  ce  groupe.  Les  épis  du  groupe  **  s'allongent  quel- 
quefois et  rappellent  le  T.  turgidum,  auquel  ces  formes  sont  attribuées 
par  quelques  auteurs;  elles  diffèrent  toutefois  des  formes  boréales  du 
T.  turgidum  par  quelques  particularités  du  port.  Les  graines  ne  sont 
pas  toujours  dures  et  vitreuses;  M.  Kornicke  a  reçu  des  graines  de  la 
BaSse-Égypte  qui  étaient  tout  à  fait  farineuses.  Il  a  constaté  pour  l'E- 
gypte la  présence  des  variétés  suivantes  : 
70.  leucuruni  Alef.  K(3rn.  et  Wern.  1.  c.  68.  (Sioût  Ascbers.) 
74.  leucomelan  Kcke.  1.  c.  (Petite  Oasis  Ascbers.,  *  et  ** 

arab.  :  taicîly.) 
77.  murciense  Kcke.  1.  c.  (Egypte  ***  1.  c.  71.) 
80.  alexandrinum  KcJee.  1.  c.  69.  (Basse-Egypte  ***  1.  c.  7^ 

86.  melano2nis  Alef.  1.  c.  69  (Grande  Oasis  :  Doûch  Scbweiuf.  *, 
Petite  Oasis  Ascbers.  ***  arab.  :  noueydjy.) 

87.  africanum  Kcke.  1.  c.  69.  (Egypte  1.  c.  73.  ) 

88.  italicum  Alef.  1.  c.  69.  (Egypte  1.  c.  73.) 

89.  aegyptiacum  Kcke.  1.  c.  69.  (Egypte  1.  c.  73,  p.  e.  Petite 
Oasis  Ascbers.  ***.) 

90.  apulicum  Kcke.  1.  c.  69  (Basse-Egypte  ***  1.  c.  73,  p.  e.  le 
Caire  Pfund  ***:) 

9L  niloticum  Kcke.  1.  c.  69.  (^Haute-Égypte  ***  1.  c.  73.) 

92.  coerulescens  Bayle- Bar  elle  Le.  69.  (Ma.  Haute-Egypte 
**  1.  c.  73,  p.  e.  Sioût  Ascbers.  *.) 

93.  libyctim  Kcke.  (^Fayoûm  Scbweinf.  *  et  **  arab.  :  dm  dry; 
Petite  Oasis  :  Mendîcbeh  Ascbers.  **  arab.  :  soueydy  1.  c.  73.) 

subsp.  T.  tlicoccuni  Schrank.  l.  c.  81. 

Obs.  La  présence  de  cette  forme  dans  l'Egypte  moderne  n'est  pas 
constatée;  M.  Kiirnicke  a  reconnu  celte  sous-espèce  et  très  probable- 
ment la  variété  107.  tricoccuni  Schuebl.  1.  c.  84  parmi  le  blé 
trouvé  récemment  dans  les  grottes  sépulcrales.  Par  une  coïncidence 
singulière,  cette  forme  s'appelle  en  allemand  «agyptischer  Spelz» 
(épeautre  d'Egypte). 
1244.  Aegilops  ovata  L.  Boiss.  V.  G7;î.  M.  ma.  (^Kamleb  Letourn.) 
—  var.  triaristdta  Coss.  et  Dur.  Boiss.  V,  674. 

M.  ma.  (Alexandrie  depuis  Delilc). 

MÉMOIRES,  T.  II,  'i.'î 


—    178  — 

ri4.'>.  Aegilops  triuncialis  L.  lîoiss.  V.  674. 

M.  ma.   Alexandrie  Figari,  Lctourn.^ 
var.  hviirhijdtlifrti  lioiss.  Boiss.  V.  674. 

M.  ma.    Alexandrie  Ehrenb. 
rJJti.  A.  bicomis  (Forsk.)  Jaub.  et  Spach.  Boiss.  V.  677. 

M.  ma.,  p.  (^Hosette,  Daniiette  Ehrenb.^ 

124  7.  Lolium  perenne  L.  Buiss.  \  .  t)7!t.  arah.  :  fiachîcfi-d-fara.t 

l'i>i>k.  .  saiiimnlt  i Si'lnvi'iiif.).  N.  d.,  f..  v. 

1248.  L.  multifloriun  Gaud.  Boiss.  V.  679.  M.  ma.  N.  d.  0. 

121''.  L.  rigiduiu  Gaud.  Boiss. V.  680.  arab.  :  zoniiin'/r  ,  Asilis.  . 

M.  ma.  D.  f.  0. 
—  var.  ronifnu-HSiitn  lioiAA.  et  lleltir.  Boiss.  ^  .  680. 

M.  ma.    liaiiikli  (laillard.  ,  p.    lîusctte,  Kainiettc  Scliweinf. 
12.'»".  L.  tomulentlUîi  L.  Boiss.  V.  (ISl.  M.  ma.  N.  d. 

12.'>1.  Lepturus  incurvatiis  (L.  fll.)  Trin.  Boiss.  \'.  6s4.  8yn. 
Moiicniia  tvlindrica  l'miss.  \'.  lis;;  ex  ]).  fquoad  jd.  Aetfypti; 
net-  Willd.  M.  ma.,  p.  N.  d..  f.  v.  0.    iMit.-  (»asis  Asehere.) 

12.'i2.  L.  niiformis  (Roth)  Trin.  Boi.ss.  V.  (iS4.  M.  ma.,  p. 

ilurdi-um  rulffurv  L. .s.  lat.  Kidii.  t't  WcTii.  1. 1'.  1 2;i.  arui». : 
r/iii'h;  \n'r\».:  titiizrifii  (C'aill..  Miill..  AscIkts.  i. 
Hubsp.  //.  hexaMfIr/iitm  /..  I.  i-.  14S. 

t)l)h.  I)»|irt>  .M.  Kiirnirkc  la  jiréHenee  de  eettc  sous  espèce  dans 
ri"lpjpl«' moderne  n'eut  puH contttaU'e avec  ecrlitude  <pioi(|uedcH(^chan- 
tilli»nH  ilrop  jeiineA  du  rente >  de  llentSiuieyf  ( Aseliers. )  pourraient 
lijrn  np|iiirteiiir  n  eelte  loniie  rpiil  a  reconnue  dans  des  l'raf.'nients 
d  orp-  tr<MiM'-<  di'rriicrcMii'nt  d.'ins  les  anciens  tnndieaux. 
Hiihnp.   tl.  tetniMtlvhutn  Krh'v.  I.  c.   l.'tti.  mit.  parlinil 

(tint.  TouN  leH  érliantillouH  lUiM"/,  nvaneéH  pour  permettre  uiu-  dé 
lerniinatiiin  exacte  np|mrtieniicnt  d'nprêK  M.  KlVrnieke  à  la  variété 
11.  rnrriilfMrrn»  Si-r.  I  c.  l')7.  (jin-l<|ueM  exeniplaircH  jeunes  de 
lOnoi*  de  Dnkliel  repn'-Hcntciit  pcnl  être  la  \iirictc  '.<.  finffhlnin 
Hèr.  1.  e. 


—   179  — 

1253.  Hordeum  murinum  L.  Boiss.  V.  G86.  arab.  :  aboû-chtirt 

(Forsk.).  M.  ma.,  p.  N.  d.  v.  D.  a.  sept. 

1254.  H.  maritimum  With.  Boiss.  Y.  687. 

M.  ma.,  p.  N.  f.,  v.  0.  (Grande  Oasis  Scliweinf.) 

1255.  Elymus  geniculatus  Del.   Syii.   E.   Delileaiuis    Schult. 

Boi.ss.  V.  692. 

M.  ma.  (Alexandrie  Delile;  à  présent  extrêmement  rare  s'il  existe 
encore  du  tout). 

Bambusa  arundinacea  (Retz.)  Willd. 

cuit,  dans  les  jardins  d'Alexandrie  et  du  Caire. 
Obs.  Plusieurs  autres  espèces  de  ce  genre  se  trouvent  plus  rare- 
ment dans  les  jardins  des  deux  principales  villes  de  l'Egypte,  mais 
nous  ignorons  leurs  véritables  noms. 

Coniferae- 

Gallitris  arenosa  Sweet.  Syn.  Frenela  Moorii  Pari. 

ouït,  dans  les  jardins  d'Alexandrie  et  du  Caire,  pas  commun. 
C.  quadrivalviS  Ricll.  cuit,  comme  l'espèce  précédente. 

Thyia  OCCidentalis  L.  cuit,  dans  les  jardins  modernes,  rare. 

Biota  orientalis  (L.)  Endl.  Boiss.  V.  704.  arab.  :  'a/s. 

cuit,  dans  les  jardins  d'Alexandrie  et  du  Caire,  assez  rare. 
Cupressus  sempervirens  L.  Boiss.  V.  705.  var.  lit/ramida- 
lis  (Targ,  To»s.).  arab.  :  saroû. 

cuit,  dans  les  jardins,  pas  commun. 
—  var.  horizontalis  (Mill.)  Gord. 

cuit,  dans  les  jardins  modernes,  rare. 
JuniperUS  Virginiana  L.  cuit,  dans  les  jardins  du  Caire,  rare. 

Taxodium  distichum  (L.)  Rich.  cuit,  comme  l'espèce  précédente. 
GringkO  biloba  L.  cuit,  comme  l'espèce  précédente. 

Araucaria  excelsa  R.  Br.      cuit,  dans  les  jardins  riclics  du  Cuire. 
A.  Cunninghami  Ait.  comme  l'esi»èce  précédente. 

A.  Bidwilli  Hook.  comme  l'espèce  précédente. 

PinuS  Pinea  L.  cuit,  dans  les  jardins  arabes  du  Caire,  rare. 


—   ISO  — 

Pinus  halepensis  Mill.  Boiss.  V.  Git5.  arab.  :  se7ioûbar. 

cuit,  dans  les  jardius  d'Alexandrie  et  du  Caire,  pas  rare. 


XCT\.  (iiieiacoae. 

1256.  Ephedra  Alte  C.  A.  Mey.  l'.fi.ss.  V.  Tl.'i. 

M.  ma.  D.  i.,  a.  sept. 
12.')T.  E.  alata  Decne.  Huiss.  V.  717.  aiali.  :  'ii(Ia)ii  (Scliwcinf.). 

M.  p.  .(.Jatiyeh  Harbev  .  D.  !..  i.,  a.  sept. 

Cycadaceae. 
Cycas  revoluta  Thunb. 

cuit,  dans  li's  jardins  d'.Mixandrie  et  du  ("airo,  assez  rare. 


('.  Filiccs. 

l'2'tf^.  Adiantum  Capillus  Vonoris  L.  Hoiss.  V.  ^'^0.  arab.  : 
kondtaret-el-bir  (l'el.j. 

M.  ma.  N.  d..  f.  V.  0.    IVtite  Oasis  .\scliers.)  D.  a.  sept. 


(I.  .>larsili:u(»ao. 

12f)y.  Marsilia  diil\i8a  Lopriour  (A.  Ur.)  Boiss.  lioiss.  V.  750. 

arab.  :  (/urt6  (AëchcrM.).  0.  i  Petite  DiwIh  Ascher».^ 

r2<;(t.  M.  aORTptiaca  Willd.   Hoîhh.  \'.  7.')(».  arab.:  </nrrifi/itn/i 

\)v\.),  ,/>>nifi,i/i  .S(  liweiiif.;.  N.  d.,  f.,  v. 


181 


Liste  des  espèces  endémiques  de  la  flore  d'Egypte. 

(Sur  les  feuilles  9 — 14  il  a  été  omis  de  les  désigner  comme  telles.) 

Ranuiicuhis  Aschersonii  Freyn.  p.  35  n"  4. 

Delphiniiim  deserti  Boiss.  p.  35  n"  14. 

D.  Bovei  Deciie.  p.  35  n"  16. 

Hypecoum  parviflorum  Barbey  p.  37  n°  29. 

Erucaria  cras.sifolia  Del.  p.  40  n°  72. 

Reseda  kahiriiia  Miill.  Arg.  p.  44  ii"  116. 

R.  Boissieri  Miill.  Arg.  p.  44  ii"  117. 

Heliantliemum  Saiicti  Antonii  Schweinf.  p.  45  n"  125. 

H.  Ehrenbergii  Willk.  p.  45  n"  128. 

Silène  canopica  Del.  p.  46  n"  144. 

S.  Hussoni  Boiss.  p.  47  ii°  150. 

Tamarix  arborea  Bunge  p.  50  n"  189, 

T.  amplexicaulis  Elirenb.  p.  50  n"  191. 

Zygopliyllum  decumbens  Del.  p.  56  u"  255. 

Z.  berenicense  Scbweinf.  p.  56  n"  257. 

Lupiuus  digitatus  Forsk.  p.  60  ii°  275. 

Trigonella  média  Del.  p.  61  n"  290. 

Astragaliis  falcinellus  Boiss.  p.  66  n"  359. 

A.  trimestris  L.  p.  66  n"  363. 

A.  tomentosus  Lam.  p.  67  n"  375. 

A.  leucacantluis  Boiss.  p.  67  n°  377. 

A.  camelorum  Barbey  p.  67  n°  380. 

Lathyrus  dispermus  Boiss.  p.  68  n°  397. 

Pimpinclla  Schweinfurtliii  Ascliers.  p.  80  n"  466. 

Ducrosia  Tsniaëlis  Ascliers.  p.  81  n"  476. 

Phagnalon  Barbeyanum  Ascliers.  et  Schweinf.  p.  87  n"  534. 


—   182  — 

.\.iitln.'mi.s  luicrosperma  Boiss.  et  Kotschy  p.  90  n"  559. 

A.  iinlurata  Del.  p.  90  ii'  5G1. 

••^necio  belbey.sius  Del.  p.  91  n"  ."i80. 

Eoliiiiopus  Hiis.soiii  Boist;.  p.  92  n"  590. 

.Vtractylis  Mernephtliae  Aschers.,  Letourn.  et  bchwciiit'.  p.  94 

n'  595. 
<  artliaiims  niareoticiis  Del.  p.  97  n'  G23. 
WalileiiljtTg^ia  (."erviciiia  Alph.  D.  C.  p.  101  ii"  663. 
Podoiiosiua  galalensis  Schweiiit'.  p.  110  ii'  730. 
Kfhiuui  setiisuui  Valil  j).  lin  n    7:>ô. 
W-rhaM'Uiu  LetDiinieu.vii  Asi-liers.  p.  114  n"  774. 
Linaria  Acerltiaiia  Bois-s.  p.  115  n"  776. 
Lavamlula  atriplicifolia  Bi-iitli.  p.  120  ii"  S14. 
Atriplo.x  *-i yistalliiiuiii  Kliiriib.  p.  126  n"  879. 
A.  coriaceiiiii  Forsk.  p.  126  n"  881. 
SiiUola  \'(ilkcii8ii  Scliwciiif.  et  Aschers.  p.  130  n"  ;>12. 
Ihinii-x  ac^ryptiaciis  L.  p.  1.34  n"  934. 
F!^iipiii)rl)ia  ptiiictata  Del.  p.  134  ii"  968. 
Najas  iniirirata  Del.  p.  144  n'  1012. 
Wniftia  hyaliiia  llcj;eliii.  |).  14i;  n    KHt,. 
Mliuiii  ilrnfitoniiii  ^^t|•^k.  p.  l.'»2  n    104S. 
A.  < 'raiiieri  Buins.  et  AhcIhth.  p.  152  ii'  1053. 
Miiwari  hieulur  B(»i88.  p.  152  ii    I05K. 
M.  I.,e(iiiiriicii\ii  MnisK.  p.  152  n'  1060. 
l'aiiii-iiiii  lrii);rnriiiiii  Di-1.  p.  160  n'  1125. 
ArJMtiila  Srlnvcinfiirtliii  Mnihis.  p.  16H  n"  1158. 
\    hnirliypixla  'raiiHcli  p.   16H  n'  1162. 
\    Ziiti-lii  Ah.Imth.  p.  H;«  n    1167. 
V.  HTOparia  'IViii.  ri  i{iipr.  |i.  16s  n"  1  li;;». 
rriM-tiini  K-.lilMi  .V^clin».  |..  1  7o  n"  i|h:{. 


—  183  — 


Liste  des  espèces  figurées  par  Delile  sur  les  deux  planches 
de  son  supplément  inédit  de  la  flore  d'Egypte. 

Cf.  Barbey,  Herborisations  au  Levant,  p.  175,  176. 

Planche  63  (Barbey  Eerhor.  tah.  VIII). 

1.  Festuca  inops  Del.  =  Vulpia  brevis  Boiss.  et  Kotschy  supra 
p.  173  11°  1227. 

2.  Festuca  pectinella  Del.  =  Vulpia  pectinella  Boiss.  supra 
p.  174  11»  1228. 

3.  Plantago  cylindrica  Forsk.  supra  p.  123  n"  848. 

4.  Panicum  leiogonum  Del.  supra  p.  160  n°  1125. 

5.  Tetradiclis?  piuuatiiida  Del.  =  Tetradiclis  salsa  Stev.  supra 
p.  57  n°  261.  Syn.  Suaeda  piiiiiatitida  Del.  FI.  Aeg.  111.  p.  57 
n°  298. 

6.  Panicum  Sorglii  Del.  =  Panicum  Petiveri  Trin.  supra 
p.  160  n"  1123. 

7.  Plantago  argentea  Desf.  =  Plantago  ovata  Forsk.  s^upra 
p.  124  n"  851. 

8.  Scabiosa  arenaria  Forsk.  supra  p.  84  n"  505. 

9.  Isolepis  inclinataDel.  =  Scirpus  corymbosus  Heyne  supra 
p.  157  11"  1099. 

10.  Scirpus  poUicaris  Del.  =  Scirpus  parvulus Roem.  et  Schult, 
supra  p.  157  n"  10!)7. 

11.  Salsola  foetida  Del.  supra  p.  130  n°  909. 

12.  Suaeda  mollis  Del.  FI.  Aeg.  111.  p.  57  n°  295  =  Suaeda  ver- 
miculata  Forsk,  supra  p.  127  n"  896. 


—  184  — 

13.  Tordylium   suaveolens   l>ol.   =  Malabaila  pumila    Boiss. 
siijjra  p.  81  n°  478. 

14.  Tamarix  passerinoides  Del.  supra  p.  50  n"  l!i2. 

15.  Hesperis  pygniaea  l»cl.  FI.  Ai.';j:.  111.  p.  ^u  n'  5!i(j  =  Malcol- 
mia  pygmaea  Boiss.  siijna  p.  .'iS.  n'  50. 


Planche  G4  (Barbey  Herbor.  tab.  IX). 

1.  Neurada  procumbens  L.  .supra  p.  74  n   42G.  var.  penta- 
{foitn. 

2.  —  var.  orbiriilat'ië. 

(>I)H.  Uelile  n'a  fipiri*  (|UC  le  calycc  rructifôro  pori-é  par  les  racines 
lit-*  plriutes  frenninantes. 
."i.  Tribulus  alatus  Del.  supra  p.  55  n'  24.1  (t'niit). 

4.  TriRonella  média  Del.  .supra  |i.  •', i  n    l'iki. 

5.  LtttUh  (liclintoiiiiis  hcl.  Kl.  Afj;.  III.  I».  71  n    717  =  Lotono- 
nis  dichotoma  Boiss.  supra  p.  •'••>  n   27s. 

G.  TriRonolla  maritima  Del.  supra  p.  til  u   2;i3. 

7.  TriRonolla  stellata  Forsk.  supra  p.  t>  1  n   2;i5. 

8.  At-acia  li«-tcriH-arpa  lirl.  FI.  At-;?.  111.  p.  7'.i  ii"  y(j7  =  Proso- 
piH  Stophaniana  Spr.  supra  p.  71  u    ll.'5. 

i».  TriRonolla  occulta  Del.  supra  |t.  ;!1  n   2:t2. 

10.  lli|)p<irri-piH  vfiutiiia  l)t!.  —  Hippocropis  bicontorta  Loisl. 
mipra  p.  <»5  n  .'{15  Syii.  11.  niullisilii|iiii.sji  hil.  1"I.  Ac^.  II!. 
p.  7i>  n   r.Hd!  née  L.  var. 

11.  Acariii  |rutniiiifcra  \U'\.  FI.  Ar;;.  111.  p.  7;t  n  '.uu>  Aoaoia 
tortiliH  Hayno  Mupra  p.  72  n'  117. 

12.  •SoiK'liun  iiian-nticiiH  hcl.  ZnlIiknl'tM'ia  Kloinorata  HoisH. 
Hiipra  p.  Il  M)  u"  (;55. 


—  185  — 

13.  Hippocrepis  buceras  Del.  =  Hippocrepis  bicontorta  Loisl. 
(cf.  n"  10.)  var. 

14.  Astragalus  gyzensis  Del.  supra  p.  66  n°  364. 

15.  Astragalus  Pseudostella  Del.  =  Astragalus radiatus  Ehrenb. 
supra  p.  66  n°  356.  Syn.  A.  Stella  Del.  FI.  Aeg.  111.  p.  70 
II"  695!  nec  L. 

16.  Valautia  lauata  Del.  =  Galium  Columella  Ehrenb.  supra 
p.  83  II»  500. 

17.  Astragalus  tribuloides  Del,  supra  p.  66  n"  355. 

18.  Trifolium  radiatum  Del.  FI.  Aeg.  111.  p.  70  ii"  709  =  Trifo- 
lium  formosura  d'Urv.  supra  p.  63  n°  317. 

19.  Lemna  hyalina  Del.  =  Wolffia  hyalina  Hegelm.  supra 
p.  146  n°  1016. 


MKMOIRES,  T.  II. 


—   186  — 


Addenda  et  rectifications. 


Pendant  l'impression  de  ces  pages  nous  avons  été  à  même  par 
l'obligeance  de  M.  CarrI'THERS,  de  voir  les  planches  encore 
inédites,  sur  lesquelles  les  dessins  admirables  des  plantes  du 
désert  oriental  de  l'Egypte,  tracés  i>ar  feu  M.  WilkinsoN  en  1823, 
sont  reproduits  magistralement,  La  publication  prochaine  de  ce 
curieux  «ojais  j)<»sthun)um»  fera  connaître  le  grand  égyptidogue 
comme  observateur  et  dessinateur  liotanique  hors  ligne,  nui  avait 
anticipé  une  partie  considérable  des  tlécouvertes  des  Fk;aki,  IIl's- 
.'^oN  et  ScHWEIN'KL'RTH.  11  Va  sans  dire  que  WlI.KIN.sox  s'était  donné 
beaucoup  de  peine  p<inr  constater  la  nonienclature  arabe  des  plantes 
ob8e^^■éeH  par  lui:  nous  l'avons  registrée  dans  notre  texte  et  don- 
nons encore  les  noms  à  intercaler  sur  les  feuilles  déjà  imprimées 
quand  noua  en  primes  connaissance.  Nous  jjrofitons  de  cette  occa- 
sion pour  suppléer  aussi  (|Ucl(|ues  autres  notices.  ]»niir  la  iiliipart 
onomatologiqucs.  «pii  s'étaient  égarées. 

p.  .".7  n'  2i!.  l'our  lîocmcria  oriintaiis  Uni.^s.  ils-Hi  lisez  :  R. 
dodocandra  (Forsk.)  Stapf.  1  »cnk.sclir.  der  nnitii.- 
nut.  ( 'lasHc  <lcr  kaiserl.  Akad.  Wi.ss.  Wien  \A.  Ud. 
(ISMC)  p.  2;».').  Syn.  (  'liclidoniiim  d.  l'orsk.  Kl.  Acg.- 
.\r.  il775)  p.  !-.\\  il  II    L'77  p.  Kk». 

.      ô^    ■      .17.  Mattliiola  livida  1».  ( '.  arab.  :  ifis/ii/i/i  (Wilkiiis.). 

»      3H   »     40.  l"ars»-tia  acgyptiaca  Turra.  aral).  :  f/'»;-»!//;»/ (  Wilk.). 

•     3*J  HraHiticH  ojeracea  !..  bcrb. : /.v/;7i/i/.s(( 'ailliainlj|pour 

nrali.  :  i/nninhit  Lctouin.|. 
lo.'j.  ('Ivome  droseril'ojia  hci.  arab.  :  »Hffr/i/f// (Wilkins.). 


—  187  — 

43  n°  110.  Capparis  spiiiosa  L.  var.  aegyptia  Boiss.  arab.  : 

chafellah  (G.  Eotb). 
45   »  126.  Helianthemum  kahiricum  Del.  arab.  :  e_(/fZ^î^^(Wilk.). 
45   »  127.  H.  Lippii  Pers.  arab.  :  ralah  (Wilkius.). 
49   »  166.  Pour  Polycarpon  succulentum  (Del.)  lisez  :  P.  suc- 

culentum  (Del.)  Webb  et  Berthelot. 

49  »  177.  Paronycbia    desertorum   Boiss.    arab.   :   clia'arân 

(Wilkins.). 

50  Tamarix  berb.  :  tiateyn  (Ascliers.)  [probablement 
tîyât'm  pour  tïkâtîn,  pluriel  de  takoût  Letourn.]. 

52  Gossypium  herbaceum  L.  berb.  :  tabhedoct  (Caill.) 

[pour  tâbadoûkht  Letouni.). 

54  »  227.  Erodium  cicutariura  L'IIér.,  n''  231  E.  laciiiiatum 

Wild.  et  p.  55  n°  236  E.  arboresceus  Willd.  arab.  : 
qarnà  (Wilkins.). 

55  »  237.  E.  g-laucopbyllum  Ait.  arab.  :  ?7Z02iry«e_y^  (AVilkins.). 
65  Après  la  famille  des  Geraniaceae  intercalez  : 

Tropaeolaceae. 

Tropaeolum  majUS  L.  arab.  :  fartoûr-el-bâchah. 

cuit,  dans  les  jardins. 

57  »  262.  Nitraria  retusa  Ascbers.  berb.  :  ocZ/eMja/u  (Aschs.). 

Le  fruit  arab.  :  toummeyr  (Schweinf.). 

58  Avant  le  geiu'c  Balanites  intercalez  : 
Ailantus  glandulosa  Desf. 

cuit,  dans  les  jardins  d'Alexandrie;  au  Caire  plus  rare. 

59  Vitis  vinifera  L.  fruit  berb.  :  teyzrâin  (Millier)  [plur. 
de  tâzotirU.  Letourn.];  akenn  (Caill.). 

59  Après  le  n"  268  Rhus  Oxyacantha  Cav.  intercalez  : 
R.  lucida  L.         cuit,  dmis  les  jardins  du  Caire,  pas  rare. 

60  »  280.  Rétama  Raetam  Webb. 

M.  p.  I  KlGuelscli  [Mons  Casius]  Grevillc  Chestcr.") 


—   188  — 

p.     67  n"  387.  Alliajri  maniiifcrum  Desv.  berb.  :  ajîsoùr  {x\schers.). 

>  68  Vicia  Faba  L.  berb.  :  vâu-ouu,  îvâwen  (Caill.,  Miill., 

Ascbers.)  [pour  ihâwen,  pi.  de  îbîoû,  peut-être  aussi 
pour  awâii  DU  aicuiten  pi.  de  aai)  Letourn.]. 

68  >  395.  t  Lt'iis  csculenta  Mucli.  berb.  :  tcnije  (Caill.,  Miill. . 

Aschers.). 

69  >  404.  Pisuiu  .sativum  Alct'.  berb.  ((tri;:iii.  arab.'i  :  loubié 

(Caill.). 

>  69   >  405.  Rliyncbosia  Memuouia   D.  C.  arab.  :  looudeyneh 

(Xlobanimed). 

71  Après  le  Ccratonia  Siliqua  L.  iuteroalez  : 
Cercis  Siliquastnim  L.  Boiss.  II.  G33. 

cuit.  (lauK  ks  jardins  du  Caire  et  d'Alexandrie,  ;isscz  rare. 

72  Albizzia  Lcbbck  Beutb.  ffleur)  arab.  :  daqan-el- 
hâchah  (Hlntmiticld). 

74  Punira  Graiiattiiu  L.  berb.  :  l'arbre  tarminf,  le  fruit 

armoùn  (Cailliaild). 
.      7G    »  43G.  Kitib)l)iuni   liirsiitiiin    L.   arab.  :  ucykct-iblîs  (Mo- 

bainiiRMlj. 
7G   >  439.  l'iiiir  Cerutopliyllnin  demcrsiiin  L.  lisr/.  :  Corato- 

phyllum  muricatum  Cham.  Liimara  I\'(isi.".)) 

p.  .')ii4  lali.  \'  tij;.  <;  r. 
»     80  »  462.  Apiuni  triuveolens  L.  btrb.  :  Imtt  (Caill.). 

82  Aii.\  Araliacrai-  (iiltivitsdaiiH  Irs  janliiis  luodornos 

ajoutez  : 

Braasaia  actlnophylla  Endl. 

l'iilt.  d.iiiM  IcN  jardins  inixlerneH  d  .Mexandrie,  rare. 
84   .  610.  t  EriKeron  liiiif(diuH  Willd.  arab.  :  zil>M-/Ar.  hAl»ûk 

hi'lid}!  (Moliaiiiniud ). 
't3    •  593.  l'our  Carliiia   involiirnitn  var.    iDuriieu.xii   iim-/.  : 

viir.V  léflonrtiriixii. 


—  189  — 

96  Après  le  n"  620  intercalez  : 

1261.  Cartliamus  creticus  L.  Celakovsky  in 
Sitzber.kunig-1.  Bohm.  Cxesellsch.Wiss.  1885 
p.  82  sq.  N.  d.  (Le  Caire  Pfund  ex  Cel.) 

9  7  Sub  n"  622  ad  finem  pour  C.  Oxyacantha  M.  B.  lisez  : 

C.  flavescens  AVilld.,  Celakovsky  1.  c.  p.  91  sq. 

100  n°  650.  Zollikoferia  Cassiniana  Boiss.  arab.  :  mourreyreh 
entîyeh  (Mohammed). 

100  »  655.  Z.  glomerata  Boiss.  arab.  :  chegueret-el-libbeynah 
(Mohammed). 

102  »  671.  Pour UtriculariastellarisL. lisez  :U.stellarisL. fil. 

103  »  674.  AnagallisarvensisL.  arab.:o?/)»m-/e6e?2(Mohapam.). 

104  Après  le  n"  681  intercalez  : 

1262.  f  Asclepias  curassavica  L. 

N.  d.  (au  Caire,  cuit,  et  naturalisé  dans  les  jardins  arabes 
Schweiuf.) 

105  »  692.  Erythraea  spicata  Pers.  arab.  :  hachîchet-el-  aqrab 

(Mohammed). 

107  »  702.  Convolvulus  arvensis  L.  arab.  :  chegueret-eî-'eul- 

leyheh  (Moliammedj. 

108  »  714.  CordiaGharafEhrenb.  arab.  :wiOMMe?/f  (Mohamm.). 
114   »  774.  Pour  Verbascum  Tourneuxii  lisez  :  V.  Letour- 

neuxii. 

117  »t795.  Veronica  persica  Poir.  M.  ma.  Alexandrie (Duparquet). 

118  »  798.  Pour  Eufragiaviscosa  Benth.  lisez  :  Parentucellia 

viscosa  (L.)  Cartiel.  Parlât.  FI.  Ital.  VI  p.  482. 
122  »  827.  Marrubium  Alysson  L.  M.  ma.  iMatrouqah  Letouru.l 
122   »  837.  Pour  Teucrium  sinaicum  Boiss.  lisez  :  T.  pilosum 

(Decaisne)  Aschers.  et  Schweinf.  Syn.T.  Polium 

var.  pilosum  Decaisne  FI.  Siii.  (1834)  p.  12.  T. 

Decaisnei  Presl.   Botan.  Bemerk.  (1844)  p.  100. 


--     190  — 

T.  Poliura  ,9.  hirsutum  Beiith.  in  De  Caiul.  Prodr. 
XII.  (^1848 1  p.  592  ex  p.  (quoad  pi.  Sinaitieam  Bovei 
et  Schimperi)  nec  Bentli.  Labiat.  p.  685.  T.  Siiiai- 
c'Uin  Hoiss.  I>iagii.  Ser.  I.  XII.  1 1853)  p.  91. 
p.  124  u'857.  l'iantajroorypsoideslioi^!?.  M.ma.iMatrouiiaULctourn.'» 

>  132   >  1290.  t  Amarantus  patulns  Bertol.  A  effacer.  La  plante 

de  Gaillardot  (|Uo  nons  venons  de  voir  jtar  l'oMi- 
geance  de  M.  Barbey  est  l'AIbersia  eaudata  Boiss. 
(n°  925.) 

>  132    >  t92l.  T  A.  <ran<i:etieus  L.  La  jdante  d'Anebor  n'api)ar- 

tieiit  i»as  à  cette  espèce,  mais  prtd)ablenient  à  l.V. 
cbb.rostachys  Willd.  (n"  919). 

>  133  l'oiir  .Mternantliera  paronycliioides  St.  ilil.  Ijsi'/,  : 

Telanthera  Bettzichiana  Regel  Ind.  si-m.  li.  l'e- 
trop.  lHt)2  p.  28  Syn.  Acliyrantlies  jiicta  Passer. 
(  l.s(J2  18<!3.)  Teleantliera  picta  (  ".  Kocli.  Woclien- 
sclirift  Vercin  f.  Bef.  (iartenb.  k.  l'rouss.  Staat. 
ISCC,  p.  15. 
.    135    *     't44.  Pulygt'iiinii  Ildlanli  Ail.  l'oiir  ///(j/y^L*  lise/,  nuiq- 

XOHS. 

>  l.i9  ,\iix  Kupliipi  liiat  ic>.  plus  niiiiiiciit  cultivées,  nicn- 

tiiiiiiiri's  il  la  tin  de  la  faMiilIcajoutiv.  le  Carumbium 

populneum  (Geisel.)  Mùll.Arg.  Syn.C  ]inpiilituliiiin 

Kcinw. 
»    171    »   120<t.  PiMir  Buis.siira  Itniiiioitlcs  llncbst.  (1S4(>|  li^cz  : 

B.  Puinilio  (Trin.)  llackol  I  (cnkscbr.  iiuitli.  nat. 

CI.  kftiH.-rl.  Akad.  Uiss.  Wii-M  L.  W^.  ^I.ss5i.  II. 

p.  9.  Syn.    Pappopliornin   P.  'Trin.  .\ct.    Petrop. 

1H3I  p.  :•:'.. 
»    177    »       7;'..  Pdur  Tritimni  viiljjarc  \  ill.  iliii  \iMi  I  >ixl.  var.  Itii 

roUK-lan  K<kc.  lincz  :  Irmonn'hin  Ahf. 


191  — 


Table  des  noms  indigènes. 

(ab.  noms  abady,  berb.  berbères,  nub.  nubiens.  Les  noms  sans  désignation  spéciale 

sont  arabes  ou  «naturalisés»  dans  la  langue  arabe  parlée  en  Egypte.) 

A. 

'  abd-el-lâioy     Cucumis  Melo  L.  var.  Cliate  Naud.  77 

'  abeyseh     Silène  linearis  Dcne.  47 

àbl     Tamarix  50 

abnoûs     Dalbergia  Melanoxylon  G.  P.  R.  (cf.  hahanoûs)  70 

aboû-  din-safrâ     Pnlicaria  arabica  Cass.  86 

aboû-chtirt     Hordeum  murinum  L.  179 

ahoû-liosâbah     Cressa  cretica  L.  108 

aboû-machy     Scliismus  arabicus  Nées  173 

ahoïC n-na' gueh     Diplachne  fusca  P.  B.  171 

ahoitn-nôm     Papa  ver  somiiiferum  L.  37 

P.  hybridum  L.  37 

aboû-qarn     Gynaiidropsis  peiitaphylla  D.  C.  43 

aboib  r-roukheh     Pauicura  colonum  L.  159 

P.  turgidiim  Forsk.  160 

Aristida  pungens  Desf.  168 

Sporobolus  spicatus  Ktli.  169 

Dipladine  fusca  P.  B.  171 

aboli  r-rouk(ib     Ciclioi'ium  Eiulivia  L.  98 

ahoû-sâq     Salicornia  fruticosa  L.  127 

achmoûny     Gossypium  1)arbadense  L.  var.  53 

' adain     Epbcdra  alata  Dcne.  180 

^adbc/i     Heaiiniuria  liirtella  Jaub.  et  Spach.  50 


—   192  — 

^ade/i     Arteuiisia  monosiienua  hv\.  01 

'adei     Lcns  esculenta  Mnrh.  68 

' adei-el-mâ     Spiroilcla  polyirliiza  Scliloiil.  146 
'adeyd     Zollikoferia  Cassiniana  Boiss.  [cf.  haddieydeh  100. 

hadhadhl  \}\)  lUO 

Reicliardia  tingitana  Ktl».  100 

adjdjîr     Cypcrus  tlitfiirrais  L.  (vf/arjuiiei/r,  agf/iôr)  ln(i 

adjdjoûr     CiU'uniis  Mclu  L.  var.  Chate  Naud.  {i^'f.'aggoûr)  77 

adjeldjam  (herh.)     Xitraria  rctusa  Asclici s.  1S7 

adjerani     Aiialtasis  articulata  Moq.  Taiul.  (cf.  (tr/iamm)  131 

adrt-ys     Mfdicajro  Asi-liersoiiiana  l'rb.  (cf.  dni/si/  nô)  C,2 

' adoû     Halopcplis  amplexicaulis  rii}ï.-Sternb.  11*7 

afeyn     Clconif  (Iniserifolia  l'el.  43 

Hcliotropiuiii  ciiropaciini  L.  10i> 

afin     Eriioa  saliva  Lain.  42 

ajuoûr  (berb.j     Alliap  inamiitoruni  L)e8v.  18S 

afrach     Frani'oeiiria  criHpa  (  'ass.  86 

Hroccliia  tiiien-a  Vis.  00 

afê     Biota  orieiitalis  Kntll.  170 

'aggneyr     Cyperii»  tlifformis  L.  (cf.  adjdjîr)  l.")(! 

' agijutr     Cypenis  ilitTunnis  L.  l.')(> 

' aggoùr     CuciuuiH  Mcl<>  L.  var.  (  liato  Naiid.  (cf.   adjdjiHir)  77 

aghûnim  {hcrh.)    l'IinifrmiteH  conuimniH  Triii.  [vi.  ighonnûm)  171 

agiu'raiii      .Viialiahin  artitiilata  Mih|.  'l'ainl.  (v{.' adjiram)  l.'îl 

a/iTif/i     Silciu-  liiioaris  1  >('iii'.  17 

Aiiiherboa  Lippii  D.  ('.  Oô 

nin-f  ch-chnux      IlrliaiitlillH  aiiiillllH  L.  HO 

( 'aliiidiila  ar(;yptiH(-n  Dcef.  !I2 

' ain-el-djrmfl     Aiia^^aHiH  HrvciiHJH  L.  1<>3 

' din-rl-qnntt     AiitliniiiH  irtuna  I  )rl.  00 

< 'alnidiila  ae(;yptinrn  Itcnf.  02 


—  193  — 

■•din-el-qoutt     Veronica  anagalloides  Gnss.  IH 

Phalaris  minor  Retz.  1*^7 

' din-es-safrâ     Calendula  aeg-yptiaca  Desf.  92 

'din-sîleh     Aristida  lanata  Forsk.  168 
"dissalân     Pancratium  Sickeubergeri  Aschers.  et  Schweinf.    150 

Bellevalia  flexuosa  Boiss.  15o 

akenn  (berb.)     Vitis  vinifera  L.  187 

'akeych     Atractylis  flava  Desf.  93 

akfîl  (berb.)     Alliiim  Cepa  L.  (cf.  ikfîlen)  151 

akhozi  l-hichenîn     Ottelia  alismoides  Fers.  143 
akhreyt     Salsola  vermiculata  L.  var.  villosa  Moq.  Tand.  (cf. 

khrefijt)  130 

'akrîch     Aeluropiis  repens  Pari.  173 

aUguiân     Achillea  fragrantissima  Sz.  Bip.  (cf.  eyleyân)  89 

"ambar     Amberboa  moschata  D.  C.  95 

Gomplirena  globosa  L.  133 

ametchy  (berb.)     Ficus  Carica  L.  (cf.  imetchimen)  140 

ammichy     Malabaila  piimila  Boiss.  81 

amroûr    Ceiitaurea  pallescens  Del.  (cf.  maroûr,  ijamronr  100)     96 

amiyân     Tephrosia  Apollinea  D.  C.  65 

" anhar  cf.'am6ar  95,  13b 

'  aneb     Vitis  vinifera  L.  59 

'  aneb-ed-dîb     Nitraria  retnsa  Aschers.  fruit  57 

Cissus  digitata  Lam.  59 

Solanum  nigruni  L.  111 

S.  villosum  Lam.  var.  alatum  Aschers.  112 

anguibâr  v.  "  orq.  1  - ^ 

'ansal     Asphodelus  raicrocarpus  Viv.  (cf.  'oiiseyl  149,  "on- 

sol  153)  153 

anse  ah     Poa  sinaica  Steud.  173 

aoû  (berb.)     Vicia  Faba  L.  (cf.  awân,  awouen)  188 

MÉMOTRKS,  T.  11. 


—  194  — 

' aousedj     Khiis  Oxyacantha  Cav.?  [ci.' imsedj)  .")',» 

Lyriiiiu  arabiciuii  Schweiiif.  112 

'aouseg     Lycium  eurupaouiu  L.  112 

'aqoûl     Kajr'Hiia  Hni;riiii'ri  I).  C  5G 

Alliap  inaiiniteruiii  I)esv.  G7 

Aspara{j:us  .stipiilaris  Forsk.  154 

' aqoitl-el-ghazâl     Fa<;oiiia  arahira  L.  ôG 

' ariul     Salsnla  tetia{::oiia  I)cl.  I2'.i 

av'oh     Aerva  Javaiiica  Ju.s.->.  133 
' arù' is-en-uU    Nyni|tliaea  l.otus  L.  et  N.  tocnilfa  Sav.  tloiirs      3(3 

aràk     Salvadora  pcrsica  L.  icf.  râk)  103 
arûitdj    t'itrullus  sativus  Sclirad.  var.  colotyiitliniiiis  Scliwf.      77 

firti ofil     ryivtliniiu  l'artlii'iiiiiiu    L.)  Sm.  IM» 

un'tri'ij     t  >yiiaiiilni|(si.s  pciitapliylla  !).('.  43 

arbmjan      Aiitliriiiis  iiiflainpi)*liiia  lA'l.  et",  ribijûn)  i'O 

an'itibiJi      Salhola  \'nlkoii«ii  Scliwi-iiit'.  vt  Asriiers.  130 

'nreifiii     Salvia  laiii{;eia  l'uir.  121 

liassia  iiiiirii-ata  L.  127 

unijinbili     SaUdIa  X'ulkciiriii  ScliNvciiit.  t-t  AmIutm.  1  •"•" 
arffuel     S<ili'iifmtt'iiiiiia  Artrcl  Ilayiif   icf.  hanjnel  104.  /(.  / 

d}»l  1(1'))  Il  1-1 

nr'idili      SaiiioliiK  \  aliiamii  1..    i\'.'  un-i/dc/i  (i4j  102 
annoû»  (licrl).)     riinira  (  iraiiiitiiiii  L.  fruit  |cf.  vninnmàu  74)      lîSM 

aruuzz     Oryza  Kutiva  \..    rj.  m:,  nnizzi  !(»(> 

(irtâ     Callifroiiiiiii  <'iiiiinMiiii  l/llt>r.  1.33 

aryal     Statirc  |iriiiii<iha  !..  123 

an     Ory/M  «ativa  L.  ni.  tirmi::)  i(i<; 

'asa/Cf)     CappariM  );nlcata  Fith.  4.'! 

imayMti      Hallula  ilaiiiaMCfiia  HoJHn.  122 

(uni     •Siiaciln  iiniiiocni  Ftiink.  127 

tukil     ['rt^iiii-a  iiiaritiiiia  KakiT  l.M 


—   195  — 

athirr     Noaea  niucronata  Aschers.  (cf.  dirr,  thirr)  131 

athl     Tamarix  articulata  Vahl  50 

'atmeh     Daemia  tomentosa  Vatke  104 

attân     Arnebia  hispidissima  D.  C.  110 

attâny     Fagonia  Bniguieri  D.  C.  56 

awân  (berb.)     Vicia  Faba  L.  (cf.  aoû)  188 

' aweynet-el-mouslemân     Aniebia  liiiearifolia  I).  C.                    llO 

awouen  (berb.)     Vicia  Faba  L.  (cf.  aoii)  188 

ayâkahouh     Delphiiiium  Ajaci.s  L.  35 

azmoûr  (berb.)     Olea  europaea  L.  103 

B. 

habanoûs     Dalbergia  Melauoxylon  G.  P.  R.  (cf.  ahnotls)            70 

haboûneg     Acbillea  fragrantissima  8z.  Bip.  89 

bd eytherân     Acbillea  Santolina  L.  89 

A.  fragrantissima  Sz.  Bip.  89 

Artemisia  jiulaica  L.  91 

bahsanân     Zygopbyllum  album  L.  56 

bakher     Vicia  narboneiisis  L.  68 

bakhrâ     Vicia  lutea  L.  68 

V.  sativa  L.  68 

bakkef    Cardiospermnm  Halicaccabiim  L.  58 

balah     Phoenix  dactylifera  L.  fruit  vert  147 

balah  harrâreh     Balaiiites  aegyptiaca  Del.  58 

bnlsâneh     Pyrethrum  Balsaniita  L.  var.  tauacetoides  Boiss. 

(cf.  melsâïieh)  90 

bâm.iyà     Abelnioschus  esculentus  (L.)  Mucli.  52 

Inin     Moriuga  arabica  l'ers.  (iO 

8alix  aegyptiaca  L.  •               142 

batif/ar     Beta  vulgaiis  L.  var.  Çicla  L.  et  var.  Râpa Dumort.     125 


—   196   — 

haqaq     Hcleorliloa  sclioonoiiles  Host.  l''T 

Itaqche^ft     Dinaeha  retroHexa  Paiiz.  ITI 

baqdonnis     Petrosiliiiiim  sativiim  Hoft'iu.  (cf.  maqdoûnis)  80 

baql     l'ortuhua  witiva  Haw.  •'>" 

baqûfi     Ileleoi'hloa  schoenoiilos  llust.  U'^ 

baqs     Popuhis  nigra  L.  l^i- 

bardaqonch     (  •rijraimni  Majorana  L.  (cf.  mardaqoûch)  121 

barnoùf    Coiiyza  1  >i«'!>tnri(lis  1  )esf.  •'^'> 

bamoûq     Plielipaca  lutca  Desf.  H^ 

barqofiq     Pruiiiis  tlonu-stica  L.  T^ 

basai     Alliuni  Celui  L.  l-"»! 

ba-tal- ansal     Asidioilelus  teiiuifolius  Cav.  153 

basal-fch-chi'ytân     AisiiIhxIcIus  tcimifdliiis  Cav.  \f)\\ 

basal-l-  aj'rU     Alliuni  Aiupclopiasiiiu  L.  l.M 

bagal-el-fâr     VrgiuvA  niaritinia  Hakcr  l.'il 

baxal-vl-onsci/l     l'i-friiica  inaiitinia  Hakcr  lAl 

basai  iblU     Ab|tln»tlclus  tcimifulius  Cav.  1.'».} 

basillnh     Pihiini  Kativiiin  L.  (cf.  Iihillc/i)  0!) 

Ijast     Caiiiiahirt  nativa  I-.  1.'59 

batauât     Z\ t;<i|»liylltiiii  iill)iiiii  L.  •")<! 

bali'itah      I|M)iiii>ca  iiatatan  l.aiii.  M'T 

Snlaniiiii  tiibci'iiHUiii  L.  111 

batt  ('borb.)     A|iium  t^iavcolciiH  I^.  ISH 

ItnitiUi     Citriillui*  vulj;ariH  Sclirad.  77 
hnltiklfl-innli'uknli     ( 'rnz<>|)ln'ra  |iliriii;i  Juss.  var.  imiNlrata 

.M un.  Ar^.  VM 

bauuAl     Z){;c.|i|i\  lliiin  alliuni  !..  r»() 

Z.  <<i(Tiiifiiin  \..  5)i 

NotciliattiH  nyriac»  (  'hm.  '.'.'» 

Snlicoriiia  fniticima  !..  l'J7 

hrr/itnri/iih      i'Iintiiiia  ju|Hiiiica  itintli.  il  llmik.                             H\ 


—  197  — 

beheymeh     Asteriscus  graveolens  D.  C.  85 

belbel     Zygophyllum  album  L.  56 

Z.  coccineum  L.  56 

Haloxylon  aiticulatum  Bge.  128 

Anabasis  articulata  Moq.  Tand.  131 

belboûch     Bellevalia  sessiliflora  Kth.  153 

belleykh     Conyza  Bovei  D.  C.  86 

beng     Hyoscyamus  albus  L.  113 

benefchig     Viola  oclorata  L.  45 

benefchig  frenguy     Duranta  Pliimieri  Jacq.  119 

berberân     Cleome  brachycarpa  Vahl  43 

berdy     Cyperus  Papyrus  L.  (cf.  birdy,  bourdy  148)  157 

bereyt     Dipcadi  erythraeum  Webb.  152 

berkhemy     Plautago  cylindrica  Forsk.  123 

berqân     Pliaeopappus  scoparius  Boiss.  (cf.  bourqân)  85 

bersîm     Trifolium  alexaudrinum  L.  63 

bersîm  hedjâz     Medicago  sativa  L.  62 

berzoûn     Trifolium  alexaudrinum  L.  63 

besîkh     Urospermum  picroides  Desf.  (cf.  tibsîkh)  99 

Sonclius  oleraceus  L.  99 

bèsilleh     Zilla  myagroides  Forsk.  (cf.  basillah  69,  sllleh  42)       42 

Pisum  sativuni  L.  69 

bhsillet-iblîs     Vicia  sativa  L.  68 

beyâd     Convolvulus  lanatus  Valil  107 

beyd-el-  ochar     Calotropis  procera  K.  Br.  fruit  104 

beydingân  asicad  \    . 

,      ,.     ^                    Solanum  Melougcna  L.  112 

beydingan  ) 

beydingân-el-qonta]i     S.  aetliidpicum  L.  112 

beydingân  tômaten     Lycopersicum  esculentum  Mnch.  111 

beylâsân     Momordica  Balsamina  L.  7() 

Samluu'us  iiigra  L.  82 


--   1ÎI8   — 

heysoHin  Scnecio  aogyptiiis  L.  ;>  1 
btâroH     NyiHphaea  Lotus  L.  ot  X.  coonika  Sav..  iliizùmes       30 

hichemn    Xyuipliaea  cucrnlca  Sav.  olî 

bichen'in-el-kli(inz'ir     Nynipliaea  Lotus  L.  30 

bichrtn     Achillea  Santolina  L.  S!l 

bileyhah     Lip))ia  noditlora  Kicli.  11!' 

bUViâ     Luteola  timtoria  W'ohb  (i-f.  hUM)  44 

bmt-el-hosu     Ipoiuoea  caïrira  Weld).  lOi^ 

bint-el-qoungoul     Eupliorhia  i)ulclicninia  WilM.  137 

('aima  iiulica  I^.  14S 
birdy     Typlm  aii<çustata   limy  it  ("liaub.  (cf.  bordij  107. 

/xturdy  HS)  148 

bhlls     Erodiuin  liirtuin  I  Kor.sk.  I  Willd.  ôô 

bizz-keibi/i     Zy^npliyHinii  alhiiiii  L.  5(5 

Z.  ciMciiK-iiiii  L.  ôG 

U;/iu      Lut.'ola  timtoria  Wi'ld)  fcf.  /;//;/«?)  44 

iMikkùr     l'aiiicuiii  tur;;iduiii  Fnrsk.  IdO 

liortunijûn     ( 'itiiDs  .\iiniiitiiiiii  L.  .'»7 

biiruôi/     A8pliiidi-lurt  tciuiit'nliiis  ( 'av.  (vf.  bouroff)  l.')."> 

fjnhn     l'istacia  atlantira  lU'st.  .">li 

Itoù-doiuys     linpi-rata  cylindrii-a  1'.  il.  lOi' 

/Mnirat/     AHphodi'IuH  ti-iiuit'<diiiH  ('av.  (cf.  Aorw^îy)  L")3 

iMjiirbrtft     ( 'ypcru8  lacvipitiis  L.  lâO 

CypcruH  rotiiiiduH  L.  1."'7 

ilcIciM-liariH  |ialuHtris  i{.  ISr.  l.'tS 

ImHrilij     'l'yplia  aiitciistata  IWny  et  CliauJi.  (cf.  birdi/   l.">7. 

bhdtf  14M,  Il  s 

Ihiiii'iIiI     .\triplfx  l<-iicii(dadiitii  HitJHK.  11.M! 

Imhii'I'Iii        l'llllc<i|iii|i|MIH  MCdpariUH    llnisH.   \v^.   Inn/ôii)  !••'» 

ItufiA     Sncclinniiii  InHoriiiii  KornU.  I<''3 

l'Iirn^iiiitcH  riiininiiiiJH  'l'rjii.  171 


—  199  — 

boû-sâq     Saliconiia  fruticosa  L.  1-  ' 

hoûs-el-guêzû' îr     Sacchanira  biflorum  Forsk.  163 

hoûsfârisy     Saccharum  biflorum  For.sk.  163 

Arundo  Donax  L.  1  '  1 

bous  hapiy     Arundo  Donax  L.  1  '  1 

hreheymah     Convoi volus  lanatusVahl  (cf.  v-eMma/t)  107 
hyaroû  cf.  bîâroû. 

C. 

chdarân     Paronychia  desertorum  Boiss.  187 

Agatbopbora  alopeeuroides  Bge.  131 

chdarâyeh     Aristida  plumosa  L.  168 
chdâry    Triticum  vulgare  durum  Desf .  var.  lil)ycum  Kcke.     1 7  7 

chafdlah     Capparis  spinosa  L.  var.  aegyptia  Boiss.  187 

Grlossonema  Boveaniim  Dcne.  fruit  105 

chafclwvf    Aristida  lanata  Forsk.  168 

chahtreg     Fumaria  ^ 

chdîr     Hordeuiu  vulgare  L.  l'8 

chakMr     Soncbus  glaucescens  Jord.  (cf.  IJiacMr  92)  99 

chamar     Foeniculum  capillaccum  Gil.  81 

chambar     Cassia  Fistula  L.  '1 

chanâreq     Cannabis  sativa  L.  (cf.  charâneq)  139 

chaqâqoul     Eryngiuni  campestre  L.  '^'' 

chdr-el-qird     Sciri)Uis  parvulus  11.  et  Scb.  15' 

charâneq     Cannabis  sativa  L.  139 

chatvâch     Panicutn  colonum  L.  (cf.  choûdt  160)  159 

chaivârib  'Antar     Gartlianius  bmatus  L.  96 

chehb-el-leyl     Mirabilis  Jalapa  L.  135 

chebbet     Hibiscus  Trionuni  L.  52 

ehebet     Anethuni  graveolens  L.  81 

cheJicf-el-gnpheJ     Pityrnntbus  tortuosus  Ik'iitli.  et  llook.  80 


—  200  — 

rhedcijcl     Hoidianlia  tiiigitana  Htli.  (cf.  chidet/d  85)  lOO 

chedid     Ceruana  prateiisis  Korsk.  "^ô 

rhedjeret-fl-fâr     Liiiaria  Acorbiana  lioiss.  115 

chegueret-ei- agoûz     Euiox  spiimsus  (."aiui»!.  K>3 

chegtieret-el-ameh     Arnebia  tinotoria  Forsk.  11" 

chegneret-el-baqs ahiiiav    Haeniatoxylon  C'anii>i'vhoaiunu  L.  71 

chegtieret-el-hai/yâdîu     Atripk-x  Icucocladinu  lîoiss.  12»! 

chegueret-el- eulUtjqi'h    Convolvulus  arvensis  L.  189 

chegneret-il-filfil     Scliiniis  teii'Itiiithifolia  L.  59 

S.  Molle  L.  59 

chegnej-et-tl-g/iazâl     Salvia  ae-ryptiara  L.  121 

chegueret-el-gnemel     I)aiitli(iiiia  Forskalii  Triii.  ITO 

chegueret-el-houmnwus     Zilla  niya}rn'itU's  Forsk.  42 

cfieffueret-el-lrl'hei/iia/i     ZollikutVria  jilniiu'iata  Hoiss.  lîS'J 

chcgurret-cl-moiilttyiiifi     ("liiMiopoiliiiiii  inuralo  L.  125 

cfiegueret-en-nn  gui/i      Ac-rva  javaiiit  a  .liiss.  i;>;$ 

r/itgiurct-er-i'îfi     llapjitpliylltiin  tulu  rriilatiiiii  A.  .luss.  57 

rluijuirit-iif-sakrôii      llyi»Myaiiiiis  iiiiititiis  \..  ll.î 

chegueret-cs-miiihi     Aiiinrantiis  <i:rao(i/.aiis  L.  1.12 

rhigiiirrt-irn/iitr/i      ( 'Kmhiu- arabica  L.  4.) 

rlnlili'hhj     CuciiiniH  Mclii  L.  var.  77 
rhtklirlutjkh      S«)IlchuH  jrJaiicfMoiiH  .lord.  (l'f.  r/iik/ir/nUi/i  'M)        iHI 

rM'il     Statici*  axillaris  l'nrsk.  12.'$ 

rJiriiiinthii      <  ■liciiiiii.^  Mfli»  !..  tonna  7  7 

r/umngiuVi  {iwih.i      liulicliuN  Labial)  L.  G9 

rhirk j'idik     l'aMHiHora  ((K-niIra  L.  78 

Ipiiiniica  lairira  \N'«'bb.  lOS 

rftrnintr/iik     hniiii«'ra  iliiiiciiHiN  \\  atn.  82 

cJn-i/hnh     ArtciniHia  urbiircHrciiH  I,.  91 

rhihrnn     ( '«iivoIviiIiim  llyntrix  \  alil  lOlî 

rhilirii/     <  !otiV(ilviiliiM  lly>»tri\  \  alil  nf.  rhnii/n-'nii/)  K'i; 


—  201  — 

chideyd    Ceruana  pratensis  Forsk .  (cf.  chedeyd  100,  chedîd  85)     85 

cMh     Artemisia  Herba  alba  Asso  91 

A.  judaica  L.  91 

chikhchâkh     Papaver  somniferum  L.  (cf.  chekhcheykh  99)  37 

chikoûrîyeh     Cichorium  Endivia  L.  98 

chilchillâwy     Prosopis  Steplianiana  Spr.  71 

chiltâm     Eruca  sativa  Lam.  (cf.  chirtâm)  42 

Enarthrocarpus  lyratus  D.  C.  42 

chimâm     Artlirocnemum  glaucura  Ung.-Stenib.  (cf.  chinân)    127 

chimchim     Mattliiola  livida  D.  C.  38 

chinân     Arthrocnemum  glaucum  Ung.-Sternb.  (cf,  chimâm)  127 

chirtâm     Brassica  Touniefortii  Gonan  (cf.  chiltâm)  41 

Enarthrocarpus  lyratus  D.  C.  42 

chittah     Capsicum  112 

chitteytah     Capsicum  112 

chôk     Notobasis  syriaca  L.  (cf.  choueykah  56)  95 

Centaurea  Calcitrapa  L.  96 

Asparagus  stipularis  F.  154 

chôkân     Fagonia  arabica  L.  56 

chôk-ed-dab'     Tricliodesma  africanum  R.  Br.  111 

Blepliaris  edulis  Pers.  118 

chôk-el-yhazâl     Silybum  Marianum  Gaertu.  95 

Aristida  pnngcns  Desf.  168 

cliôk-el-guemel     Echiiiopus  spinosus  L.  92 

chôk-el-hanach     Noaea  mucronata  Ascliers.  131 

chôk-el-homâr     Cap])ai-is  spinosa  L.  var.  aegyptia  Boiss.  43 

chôrah     Avicennia  ofticinalis  L.  120 

choubbeyt     Anchusa  aegyptiaca  D.  C.  109 

chouhrouq     Convolvulus  HystrixVahl  (cf.  c/«"6nç)  106 

choûch     Panicum  turgidum  Forsk,  (cf.  chaivâch  159)  160 

choueykah     Fagoiiia  arabicji  L.  fcf.  chôk  95,  96,  154)  56 

MÉMOIHES,  T.  II.  iO 


—  2(12   — 


chouUeykh     (  >r\za  austialis  A.  Hr.  U!7 

chouqûrah     Mattliiola  livitla  D.  (.'.  08 

choûy     Tiiticuni  vuljraiv  Vill.  var.  tViTii<;inoiini  Alcf.  177 


dabàh     Sfoizonera  \\w\\\a  M.  W.  ii-f.  ethbâh)  99 

dahhunn     Aiicliiisa  aej^yptiaca  I ».  ('.  10!» 

dablvnt     Kicus  l'si'iKlosycoinonis  Uciio.  140 

dnfi-û     Ipliioiia  nuii-rniiata  AschiTs.  sti 

daj'nj     Ipliiiiiia  nnu-ronata  Asrliors.  stî 

dn/iiiniif     Kcliiiini  loii^it'iiliuiii  IK'I.  IK» 

ddlninh     KiiMliiini  arlutrosiTus  Willd.  .").") 

dainrnn     Salsnla  ti-traiidra  l'orsk.  (ft.  c^T/z/m»)  1211 

A<;atlii>|(li(ira  ali)|K'run»i(li'.s  Hiinge  \'M 

damjtis    l'iilican'a  imildides  1>.  (".  («"f.  <//7/*.sv.v  89,  (//W/s  85)       85 

dnu-fl-fihith      Astliij,Mllls  «fVZiMlsis  hcl.  (>(> 

dâniiini      l'iK-lipaca  lllti-a  I  )fst".  IIS 

•  •rul)aiiflic  cfiiiiia  Ijuti.  Ils 

dniian-il-hi'iiliali     Allti/zia  Lclibck  lU-iitli.  tlciir  1S7 

da'jfin-<l-/ndfiii      (  "ciitaiirca  «•rvii;ii<iitlfs  Ijiiii.  !).') 

da(/aii-cl-c/iftjUi     'l"ril»iiIiiH  iiiat-niptc-riis  Hoiss.  ")"» 

dnrm/idfj     Trijfonrila  liaimma  L.  ^^•f.  di-nn/  <>1,  ritiiiih[  iV.\, 

Zi'nnfrnif  < j  1  1  Cl 

dnrhy     AiMlro]Hi(;iiii  Si)r|;liiiiii  Hrot.  var.  (rrimii«>  Kckr.  IC.'t 

dnini'iralt      |)atiiia  Straiiiiuiiiiiii  I*.  (if.  tulm'ini/n  ll."« 

drbrhrh      Srir|MiK  iiiaritiliiiiH  L.  lôs 

il^'lias'ir  (nh.)     TnvrniiiTa  ar;ryptiara  HiiIkh.  (!7 

tli/inrni/     Vi«-ia  naliva  I..  <i.S 

//•/«•.•      Aiiilinmia  tiiariliiiia  \,.  a-t'.  dnm.^i'i,  ditnsis  H^n  s\\ 

dfiiobi'i     ( 'HvliiH«-n  ruiicNt'ciiM  St.  Ilil.  44 


—  203  — 

denebân     Reseda  pruinosa  Del.  44 

dench-el-fâr     Polypogou  monspeliensis  Desf.  1G9 

deqîs     Astragalus  braehyceras  Ledeb.  66 

deraq     Trigonella  laciuiata  L.  (cf.  daraqraq)  61 

dereyreh     Aristida  lanata  Forsk.  168 

dereyry     A.  obtusa  Del.  168 

A.  plumosa  L.  168 

derrâtah     Haplopliylhim  tuberculatum  A.  Juss.  57 

deyl-el-fâr     Polypogoii  monspeliensis  Desf.  169 

deyl-eth-thd  leb     P.  monspeliensis  Desf.  169 

difleh     Nerium  Oleander  L.  lCt4 

diker-el-foûl     Orobancbe  crenata  Forsk.  118 

diktat     Lavandula  coronopifolia  Poir.  120 

dimsts     Erigeron  aeg'yptiacus  L.  (cf.  damsîs  85,  demsîs  89)        85 

dineyh     Gei'opogon  glaber  L.  99 

Panicum  Crus  galli  L.  169 

Dinaeba  retroflexa  Panz.  171 

dirr     Noaea  mucronata  Ascbers.  (cf.  thirr)  131 

dlrs-el-  agonz     Emex  spinosus  Campd.  133 

d/'rs-el-kelb     Beta  vulgaris  L.  var.  foliosa  Asclis.  et  Sclnvf.      125 

dis     Typba  angustata  Bory  et  ('liaub.  148 

Cyperus  alopeouroides  Rottb.  156 

C.  rotundus  L.  157 

dithdâth      Francocuria  crispa  (Jass.  (cf.  gut'diaï  [ab.J  86, 

guettiât  65,  guittiât  44)  86 

djdadeh     Tencrium  leucocladum  Boiss.  122 

T.  ])il()sum  Aschcrs.  et  Schweinf.  122.  189 

djarrâoû     Andropogon  lialepensis  Brot.  (cf.  guyerrâov)  166 

djazar     Daiicus  Carota  L.  (cf.  gazar)  81 

d/jazar  'afârît     Helosciadium  nodifioriim  Kocli  80 

djell     Salsola  vermiculata  E.  var.  villosa  Del.  (cf.  djm  1 29)     1 30 


—  204  — 

djenei/meh     l'iantago  decuiubens  Forsk.  [et',  giieneynich)  124 

djerad     GymiKH-arpus  deiamler  Forsk.  [cf. garad)  4it 

djerdjîr     Seiu-cio  i-oronoiiitolius  Dcsf.  (cf.  gnerg'ir  42;  ;•! 

djill     Sal.xula  totramha  Forsk.  iif.  djell  130,  guilloii  131)  12'J 

djourrdi     Hiyza  austialis  A.  lir.  167 

dokJiii     l'aiiirimi  iniliacouni  L.  KjO 

l'fiiiii.sotuui  .spiiatuiii  Kikc.  n>2 

Aiidropojjfou  .Sor^rliiini  Biot.  var.  saccliaiatiis  .Mit".  Kio 

dnrdi'i     rntspi-riuiini  iiicroidos  1  )e.st'.  !>!) 

lîi-icliaidia  tiii;:itaiia  Ktli.  100 

donijclnh     Liiiiuia  ai-jryptiafa  I>iiiii.  (  niirs.  11 1! 

dnukhûii     Nicotiaiia 'l'abîicinii  I..  11  "> 

doukhàn  nkhdnr     X.  nistica  L.  111 

doûm     llypIiaoïK'  tlii'liaica  Mart.  147 

duinni-yry     Ciu-uniis  Mi-lo  I.,.  tonna  77 

dofi»  acheringuy  (mib.)   riiaisoiiluH  Minigo  L.  (cf.  knc/icringuy)  70 

dnnrah     Zea  Mays  L.  16<> 

dnurah   nui'ignth     \w\Y\^\u>\t,i^\\  '><n\i\\\\\\\  lîint.  var.  lt'>") 

duiirah  hiledîgeh     Aiiilrupuj^im  Sorjjliuiii  Brut.  li!4 
dourali  hrgdâ     Aiiilmpiifruii  Surj.rliiiiii  IWnt.  var.  af;iyplia(Us 

Kcke.  ni4 

doiira/t  chthnîyh      Zca  Mayn  \..  H>(! 
doiirnh  r/tiltihiîi/c/i      .\ii(lr<i|iii;.'-iiii  Sninfliimi  l'.idt.  var.  at'^ryp- 

tiacuH  Krke.  1<>4 

doiirah  homn'i    AïKlrnpufruii  Snr^liiiin  Biot.  var..\riliiiiii  Ki  kr.  !(!,"> 

di/urah  iiil'u/t/i    Aiiiln)p)i(;oii  Si)i'(;liiiin  Hnit.  var.  Hî.') 

dn-gin/     TriidlIllK  alatlIM  I)i'l.  (rf.  <idrri/s  (!2)  .'i') 

i:. 

' rr/érh      l<otii||ii|iin  (lirliiiluina  Buikm.  ((.'(.' eHr/tri/h)  (iO 

LotiiH  rrclii'iiH  !..  vnr.  ^ri-niiiniiH  MniHH.  (i3 


—  205  — 

'  echeb-ecl-dîb     Liiiaria  aegyptiaca  Dum.  Cours.  116 

effilin  (berb.)     Alliura  Cepa  L.  (cf.  ikfïlen)  151 

egdîra     Heliaiitliemum  kahiricum  Del.  (cf.  gadvm  45)  186 

emendehemin  (berb.)     Ficus  Carica  L.  (cf.  imetchimen)  140 

endiwîyeh     Cichorium  Endivia  L.  98 

^ennâh     Zizyphus  vulgaris  Lam.  59 

"  erin     Rhus  Oxyacaiitha  Cav.  59 

'era     Rhus  Oxyacantlia  Cav.  59 

Rhamnus  Palaestina  Boiss.  60 

erseyl     Bellevalia  tlexuosa  Boiss.  153 

eshânakh     Spinacia  g-labra  Mil!,  (cf.  sihânakli)  126 

eteyr  (ab.?)     Glossonema  Boveauum  Dcue.  105 

ethmâm     Panicuni  turgiduiu  Forsk.  (cf.  tliamûm)  160 

e/MT  (ab.?)     Glossonema  Boveanum  Dcne.  105 

''etr     Pelargonium  Radula  Ait.  var.  roseura  Wilkl.  55 

^eitcheyh     Lotouoiiis  dicliotoraa  Boiss.  (cf. 'ec7?e6)  60 

^  eucheyb-el-melek     Trigoiiella  hamosa  L.  61 
''euchoûh  (ab.?)     Cyperus  cong-lomeratus  Rottb.  var.  effusus 

Boiss.  156 

'euUeyq     Vigna  uilotica  Hook.  69 

Cynanchum  acutum  L.  105 

Couvolvulus  arvensis  L.  107 

C.  fatmensis  Kunze  107 

eygeurden  (berb.)     Polypogon  mouspeliensis  Desf.  169 

eyleyân     Acliillea  fragrantissima  Sz.  Bip.  (cf.  cdcguiân)  89 

F. 

fagaâ     Astragalus  eremophilus  Boiss.  66 

faqqoûs     Cucumis  Mclo  L.  var.  Chate  Naud.  77 

fârarjh  \                •    ^,       i       •         c-        i-     -^  -i 

1  rosoi)is  Steitlianiaiia  Spr.  iruit  <  1 
fûregh    I             '            ' 


—  20fi  — 

fatn     Acaiia  Fanicsiaiui  Willtl.    if.  /(V/(  12.  foutu  104)  72 

fehnah     Aniebia  liispidissiina  D.  C.  110 

felfel  ahmnr     Capsicmii  anmumi  h.  (cf.  Ji/Jîl)  112 

fell    Jasiuimmi  .Sainbac  L.  n-f./otdl)  103 

feres     Tragamim  nutlatuiu  Ik-l.  r2>< 

fiffi     Raphanns  sativiis  L.  42 
figl  bnul-h'ijl     licta  viil<;ari.s  L.  var.  fuliosa  Aschs.  et  Scliwf.     125 

jîgl-eUguehel     Eniox  siiinosns  Caïupd.  li'.'i 

fi(}ï-el-guemûl     ("akili-  inaiitinia  Scop.  }" 

fihyhfh     Mentlia  l'iili'-rimii  L.  (c-f.  //«y<n/<)  IlM 

filjil  alimar     Capsicum  aiiiuimu  L.  (cf.  felfel)  112 

flfil  maltij     Scliimi.s  Molli-  !..  ôt> 

fiss-tl-hlh     Aiiiaraiitiis  ;,Mac(iz:iiis  L.  K52 

Jîts-el-kiU'ib     <  "lieiiupiMliuiii  allMiiii  L.  12ô 

(  '.  niiirali'  L.  12.') 

Aiiiiiiaiitiis  «frat'cizaiis  L.  l.">2 

l'iti<-a  pilulifcra  L.  Kî!» 

Jitn     Acacia  Kanu-siaiia  WilUl.  (cf.  /f/^/  12,  foutu  104)  72 

Jhn//ia/,      Mciitlia  l'lilc}rilllii  L.  (cf.  fi ley h, h)  121 

fofi'/ct/r/i     Witliaiiia  soiiiiiitVra  I>iiiu.  112 

fornych     Hclintroiiiiiin  liitciim  l'cns.  10',» 

fnrgô     JiiHniaea  repcii>*  I,.  76 

fufil     Vicia  Kal)a  !..  68 

fofiltl- aval)     N'accariu  hcjfctali-' (  ikr.  46 

foûl'ihHê     Vi<-ia  iiarboiiciiHiH  L.  68 

funll     JaHiniiiiiiii  Saiiiliac  I>.  a-f.  filh  103 

fnûl  riifniii/      \  icia  saliva  L.  68 
funrni/'il     Aiidropo^oii  Sor);biiiii  Urut.  v.ir.  Iticninr  Ivikc.V       16r» 

fntijilutui     l'intacia  vcra  L.  M 

fiHtn     NiTiiiiii  Oicamlcr  L.  (rf./n/H.yî/H  72)  UM 

fouwwah     Kiiliia  tiiM-inniiii  !..  83 


—   207  — 

frahh-omm-  (dy     Aiitlierais  melampodina  Del.  90 

frâsiyoûn     Marnibium  Alysson  L.  122 

freyhâl     Jussiaea  repens  L.  76 

G. 

gahali     Aristida  plumosa  L.  168 

yaddoûh  (ab.)     Lotus  arabicus  L.  (cf.  qadab  62,  64)  64 
gadîm    Heliantliemum  Sancti  Antonii  Schweinf.  (cf.  egdhn  187)  45 

galâîl     Sonclms  oleraceus  L.  (cf.  guelâioîl)  99 

ganîch     Saccliarum  biflorum  Forsk.  163 

garad     Gymuoearpus  decander  Forsk.  (cf.  djerad)  49 

garbâ     Farsetia  aeg-yptiaca  Turra  (cf.  goreyhy  186)  38 

gargas     Trigonella  stellata  Forsk.  61 

garmal     Zygophyllum  simplex  L.  (cf.  gourineyl)  56 

gartlty     Ochradenu.s  baccatus  Del.  44 

garoùmyeh     Pelargoniiim  zonaleWilld.  55 

gathah     Tribulus  alatus  Del.  55 

gawâfeh     Psidium  piriferiiin  L.  74 

gâwîm     Linaria  aegyptiaca  Dum.  Cours.  116 

gazar      Daucus  Carota  L.  (cf.  djazar)  81 

gazar-ech-cheytân     Torilis  neglecta  Schult.  82 

gazar  frenguy     Torilis  neglecta  Schult.  82 

gliâh     Saccliarum  officiuarum  L.  163 

Pliragmitcs  communis  Trin.  171 

•^      ■'       [  Daemia  touientosa  Vatke  104 
ghalqdi   ) 

ghalqet-ed-dth     Pcgnmini  Harniala  L.  57 

Gompliocarpus  sinaicus  lîoiss.  105 

ghannoûm     Globularia  arabica  Jaub.  et  Spacli.  119 

ghâr     Laurus  nobilis  L.  136 


—  208  — 

qhardaq   I   ...        .  .      , 

rsitrana  refusa  Aschers.  5< 
gharqad   I 

ghassah     Otostegia  luiiToitliylla  Aseliers.  et  Scliweiiif.  122 

ghassuùl     ZygopliyUuin  ciuciiieuiu  L.  ô(j 

Mesenibriantlieiuiuu  eiy.stallinmu  L.  78 

M.  notlifloruui  L.  78 

Salieoruia  fruticosa  L.  127 

ghâuen  (berb.j     l'imenix  ilactylifera  L.  fruit  sec  14  7 

ghebeycheh     Salvia  aegyjuiaea  var.  puiuila  Aselis.  et  Seliwf.     121 

ghereyyah     f'alendula  aegyptiaea  l>esf.  ;i2 

ghi-yl     G»)iui»lii>iar|)us  ^^inaieus  IJoiss.  105 

Aerva  javauiea  Juss.  133 

ghobeyrâ     Hubbairea  prostrata  Buisa.  48 

•  iliiius  li.tnides  L.  49 

l'rankeiiia  itulveruleiita  L.  51 

l'uliraria  uiululata  1).  C.  85 

Aiubrosia  niaritiina  L.  80 

t"uiivi>l\iilu.-5  niicnijdiyllus  8ieb.  I(i7 

lieliotpipium  supinum  !..  l(i',) 

("rozupbora  plieata  A.  .luss.  euiu  var.  prostrata 

Mllll.  Arg.  l.iS 

ghurtijrà     Artruiinia  llerba  allm  Asso  Ml 

gurryhy     Kar«etia  aegyptiacu  Turru  u-t'.  gnrbi'i  38)  iMi 

gundntih     Tribulun  iiiaernpterUH  IJuish.  âû 

goumln»urr     Itltigu  .spinita  S/..  Hip.  88 

guurJy     Oeliraileiiu»  baeeatiiH  1  )el.  44 

gonniênfl     Krniikeiiia  pulveruleiitn  L.  (ef.  iinniinl)  61 

g6z     JufrlmiH  regia  I..  Ml 

gnvlii'tmainiyili      itnugaiiivillta  ^pel•tal>ilih  W  illil  l.'tô 

guvlùuAl     SoiieliiiH  oK-rareUM  L.  lef.  galûil  '.)!l 

gunmhifi      Fa({oiiia  lu attira  l..  M 


—  209  — 

guhiâwy     Oryza  sativa  L.  var.  italica  Alef.  166 

gueneymeh     Plautago  ovata  Forsk.  (cf.  djeneymeh)  124 

gueraît     Pliagnalon  Barbey auiim  Aschers.  et  Schweiiif.  87 

guerguîg     Haplophylhim  tuberculatum  A.  Jiiss.  57 

guergidi^     Eruca  sativa  Lam.  (cf.  djerdjîr  91)  42 

guêry     Eruca  sativa  Lam.  42 

guettiât  Psoralea  plicata  Del.  (cf.  guittiàt  44)  6.5 
guididi  (ab.)      Fraiicoeuria  crispa  Cass.  (cf.  dlthdâth  86, 

guettiât  65,  gaittiât  44)  86 

gidlhân     Latliyrus  sativus  L.  69 

L.  hirsutus  L.  69 

guileglâg     Robbairea  prostrata  Boiss.  (cf.  qeleyqelah  47)  48 

guillou    AnabasissetiferaMoq.  Tand.  (cf.cZje^/129,  djill  130)  131 

guimmeyz  Ficiis  Sycomorns  L.  141 
guittiàt  Caylusea  canescens  St.  Hil.  (cf.  guettiât  65,  guididi  8 6)  44 
guyerrâoû  (uub.)  Andropogon  halepensis  Brot.  (cf.  djarrâoû)  166 
guyourma  (nub.)     Citnxllus  vulgaris  Sclirad.  var.  colocyn- 

thoides  Scliweinf.  77 

H. 

liabaq     Veroiiica  Anagallis  aquatica  L.  117 

Mentlia  silvestris  L.  var.  niliaca  Del.  120 

M.  Pulegium  L.  121 

habaqbaq     Spliaeraiitlius  suaveolens  D.  C.  86 

Mentha  silvestris  L.  var.  niliaca  Del.  120 

hahhali  soûdâ     Nigella  sativa  L.  35 

habhâs     Mimosa  asperata  L.  71 

habb-ech-chems     Heliaiithus  anmuis  L.  fruit  89 

habb-el-  azîz     Cyperus  esculentus  L.  forme  cultivée  157 

habb-el- azîz-el-asîcad      1  ^,        . 

,,,,,.             ,        .      L.  e.  forme  spontauee  157 

habb-ei-  azîz-es-sog/ir^yyir  ] 

MÉMOIRES,  T.  II.  27 


—  2  lu  — 

habb-d-bûu     Moringa  arabica  Pei-s.  fruit  60 

habb-el-barâghît  Plautago  ramosa  Ascliers.  graines  124 

habb-el-kreych     Thcsium  liiiniile  Valil       •  136 

haltlj-er-rechAd     Lepidiiiiu  .sativiim  L.  39 

/iaf>fj-g/i/ily     Moringa  arabica  Pers.  fruit  60 

/ta/x-t/n     Seetzenia  oricntalis  Docaisno  56 

hnchichet-el-  aqrah     Erytliraca  !?j)icata  Pers.  189 

fiac/iîc/i-el-faras     Ethulia  conyzoides  L.  84 

Antlropogoii  lialcponsis  Brot.  166 

Loliun)  perennc  L.  178 

hacinch-el-guehil     ErigeMu  liiiifolius  W  illd.  84 

hachîch-erMh     Parict.aria  judaica  L.  139 

hAd     Fagonia  arabica  L.  5G 

Salsola  fdctida  Del.  130 

Ï5.  vilL.sa  Del.  130 

Ct)rnulaca  ninnacantlia  Del.  131 

/i/i'la/,      l'i-iniisetnni  dicliotoniuui  Drl.  161 

fia<l/i'j     Ai/DiMi  canarieu.se  L.  78 

haddieydeh  (ab.)    ZoUikofcria  C'assiniana  Hoi.ss.  ^ef.  (iil,i/d 

1(»0,  hndhndUl  91)  HK) 
hadhadid    Scnecio Havus Sz.  Mip. (cf. (idi'i/d\{)0,/i<d/ir<lci/i/'.^  I )     91 

fia'i/fil     FarHCtia  acgyptiaca  Tnrr.i  'AS 

linlâh     Pcriploca  lacvigata  Ait.  104 

halAiiuli      ili-liiitriipiuiii  lutciiin  l'uir.  109 

LitlinKpcrninm  callnsiiin  \';ild.  110 

hnlAufh     Liiiaria  llaclava  D<|.  116 

ImlAtry     Fagonia  56 

fiiili-i/ii     .luncuM  HuhiilalUH  l-'nrHk.  ir>5 

)'"Im     Inipcratu  cylindricu  P.  H.  162 

EragnmtiH  cynuHuroideH  \î.  i-l  S.  172 

hiUoi'ik      PlielipHi-a  liitra  DcHf.  118 


—  211   — 

hâloûk     Orobanche  crenata  Forsk.  118 

hâloûk  heledy     Erig-eron  linifolius  Willd.  188 

hâloûk  metaby     Orobanche  cxenata  Forsk.  118 

hâloûk  rîhy     Plielipaea  aegyptiaca  Walp.  '        118 

halivah     Physalis  peruviaua  L.  112 

haliyoûn     Asparagus  stipularis  Forsk.  var.  brachyclados 

Boiss.  154 

hamâm-el-hourg     Lathyrus  Aphaca  L.  68 

hambaq     Capparis  Sotlada  R.  Br.  43 

hatnheyt     Rumex  vesicarius  L.  134 

hamcl     Oxalis  corniculata  L.  54 

Zyg-opliyllum  album  L.  56 

Salicornia  fruticosa  L.  127 

Suaeda  monoeca  Forsk.  •  127 

Tragamim  nudatum  Del.  128 

Anabasis  setifera  Moq.  Tand.  loi 

Agathophora  alopecuroides  Bge.  131 

hamel     Alternanthera  sessilis  R.  Br.  (cf.  hamoûï)  133 

hamîm     Trichodesma  africauum  R.  Br.  111 

hammât     Ficus  Pseudosycomorus  L.  140 

hamoûl    Utricnlaria  iuflexa  Forsk.  (cf.  hamel  133)  102 

Cuscuta  arabica  Fres.  108 

Alternanthera  sessilis  R.  Br.  133 

Ruppia  maritima  L.  var.  spiralis  Aschers.  144 

Najas  minor  AU.  .      145 

haiihaq  (cf.  hambaq)  43 

hanbeyt  cf.  hambeyt.  Il) 4: 

handal     Citrullus  Coloeyuthis  Sclu'ad.  77 

haneydeh     Vartliemia  montana  Boiss.  86 

hanganeym  (ab.?)     Aeluropus  brevifolius  Nées  173 

havzab     Enicx  spiuosus  Campd.  133 


—   '2V2   — 

haouchez     Klius  Oxyaoantlia  Tav.   ci.' avusedj)  59 

haoudân     Znllikoferia  C'assiniaua  Boiss.  (of.  hofidâu)  100 

Crépis  radicata  Forsk.  101 

Laj^tirîi-ns  bitida  Buiss.  101 

haomcœah     Keichanlia  tiugitana  Ktli.  (cf.  houwuah)  100 

\  Holibairca  pinstrata  Boiss.  (cf.  harhûr)  48 

harevdân     l'efranuni  Harniala  L.  (cf.  harmal)  "i" 

harguel     Suleiunitcmuia  Argel  Hayiie  (cf.  arr/Ktl  lU-4,  Jicr- 

djel  105.  kfiarfjuel  57)  ln4 

hnrhâr     I{<>lil)airca  prostrata  Biti.ss.  (cf.  har.  hnrah)  4is 

har'iry     BtnhiiHTia  iiivca  Honk.  et  Arii.  139 

harmal     l'egamiiii  Hainiala  L.  (cf.  haremlûn)  57 

Kiita  rlialcpciisis  L.  57 

harrnh      C'<»rniiupiis  sijuaniatu.s  Forsk.  40 

r.  niloticurt  Savi  40 

I)ipl. .taxis  Ilana  lioiss.  41 

hurrt'ir     (  \-iitaun-a  pallcsciiis  1  )(.•!.  9(5 

luirràz     Acacia  albiila  I>cl.  72 

hajiaUiâii      iJoHinariiiiis  r)frtriiialis  F,  122 

hajikniiU     Aristiila  |imij;tiis  1  »i>t',  1(58 

halnh  alimnr     Taiiiarix  5(» 

hiilnh  hadd>'id)li     Saliniriii»  fnitictisa  F.  127 

luit  ni I  r/i/imtj       I              ...           1     1  .1»., 

,       ,            ',         Miariia  tiiitli'isa  Hcl.  127 
hntnh  mnii-i/dt!    \ 

hatnli  zrtjttj     Iiiiila  t-ritliiiioitlcH  F.  is5 

hnyy-  Alrm-il-mâ     l'intia  Stratiotch  F.  147 

/irdruvi     (fnilli)iiia  «•aivrnptcra  .laiil».  et  Spai  li  Hl\ 

/tfdryd     iSuImiIu  Inii^itulia  FiMsk.  F'Wl 

ludhidi-yd     HtMiccio  HttVUH  Sz.  \\\\\.  {vi,  hadliadid)  91 

hiijH     l'IiraKiiiilrn  rniiitiiiiniH 'l'iiii.  171 


—  213   — 

hefjueUg     Balanites  aegyptiaca  Del.  (cf.  iglig,  Ugl^g)  58 

helbah     Trigonella  Foeiium  graecum  L.  61 

hemar     Andropogon  hirtus  L.  166 

Oryzopsis  miliacea  Beuth.  et  Hook.  169 

hemmâm     Suaeda  vera  Forsk.  127 

hendaqoûq     Trigonella  hamosa  L.  61 

T.  Stella  ta  Forsk.  61 

T.  arabica  Del.  62 

Melilotus  sulcatus  Desf.  62 

M.  indiens  Ail.  63 

Globularia  arabica  Jaiib.  et  Spach  119 

hendaqoûq  IMoit     Melilotus  messaiiensis  Desr.  62 

hendaqoûq  mourr     M.  indiens  Ail.  63 

hendebah     Cicliorium  Endivia  L.  (cf.  hindîh)  98 

hend-el-ghorûh     Verbena  supina  L.  119 

henedldi  (ab.)     Cucumis  pi'ophetarum  L.  (cf.  handal  11)  76 

henzalôd   \  (ab.?)  Rnppia  niaritima  L.  var.  rostrata  Mert. 

henzislôd  ]        et  Koch  144 

herdjel  Gromphocarpns  sinaicns  Boiss.  (cf.  arguel,  liarguel  104)   1 0.5 

lierneli  (nnb.)     Pennisetnra  spicatnm  Kcke.  162 

heycheh     Frankenia  liirsnta  L.  var.  revolnta  Boiss.  ,51 

hJnd'th     Cichorium  divaricatnni  Schonsb.  (cf.  hendehaJi)  98 

G.  Endivia  L.  98 

hinnû     Lawsonia  inermis  L.  drognie  76 

hinnâ-ed-daV     Ecliiura  loiigifolinm  Del.  110 

Mnnâ-el-ghoûl     E.  Rauwolfii  Del.  110 

holagueyd     Plantago  ciliata  Desf.  124 

hommâd     Rumex  vcsicarins  L.  134 

hommeyd     Oxalis  corniculata  L.  .54 

Eniex  spinosns  Campd.?  133 

Rnnu'x  dentatns  L.  133 


—  214  — 

hommei/rj     R.  Acetosa  L.  134 

R.  aepyptiacus  L.  134 

R.  pictus  Forsk.  134 

R.  vesicarius  L.  134 

hommet/r  (?)     Emex  .spinosus  Caïupd.  133 

hommous     Cicer  arictiiuim  L.  j^raine  68 

fiomrâ     Frankeiiia  pulverulciita  !..  51 

hontah     Triticum  vulgare  Vill.  s.  lat.  176 

hvr     Populus  allia  L.  ('cf. /io?)r)  142 

horreych     Najas  niurioata  Del.  144 

horreijtj     TricliiMlcsuia  africanuia  lî.  Br.  111 

Urtica  uroiis  I^.  139 

hosûd     Helcochloa  sclioeiinides  Ilo.st.  H'm 

hoùdôu     Zollikiifriia  ;jfl(iiucrata  Bolss.  [yi.  /lavi(ildii)  lOU 

hoûr     l'opiiliis  allia  L.  (cf.  fiûrj  142 

houveyvali  (ab.)    Zollikoferia  gloinerata  lioiss.  (cf. /ji<«m'uW<)     100 

hijHuwnh     Reii-liar*lia  tin^itaiia  Kth.  (cf.  haouwwah)  100 

/loiluirit-cl-kiltUi    I    „,,.,.     .        ,                   ...  ,^,-, 

,                                /iiUikotiTia  {rl"iii>'rata  Boi.ss.  100 
houicny                   I 

/lOH-a'i     Atriplfx  fariti'isa  l-'nisk.  126 


ihâtcen  I    ,,.,..,,,      ,         .    .  ,    ., 

...      }  (bcro.)    >  Ida  lalia  L.  ict.  innitiit  loi 
U/ioû      )  ^          ^ 

igftoûnâm  (hcrb.^    Thnij^iuitea  cumniunis  Triii.  (cf.  n-ifiihilin  i    171 

iglig     HalniiitCJi  ncjfyptinca  Del.  (v(.  /irgudîg,  Utjlhji  .'«s 

ikjUi-u  (bcrb.)     Alliiiin  (Vpa  L.  (cf.  nhfil)  loi 

Hlam     Zygopliylliiiii  nllittn)  \..  Tiii 

imetehinu'n  fbcrb.)     Ficiw  (  aricu  L.  (cf.  niiuirfii)  140 

ijiità -el- nroAs     Antraj^nliiM  Sichcri  D   ( '.  I»? 


—    215  — 

itmâny     Mirabilis  Jalapa  L.  135 

îvâwen  (berb.)     Vicia  Faba  L.  (cf.  îhâioen)  187 

K. 

kahar     Brassica  iiig-ra  Koch  41 

Sinapis  juiicea  L.  41 

Capparis  spinosa  L.  43 

kahcMyeh     Erodium  glaucophyllum  Ait.  55 

kaclieringuy  (nub.)  Doliclios  Lablab  L.  (cf.  doûn  acheringity  70)  69 

Phaseolus  Muiigo  L.  70 

kaderâ7ibes  (nub.)     Solauum  coagulaiis  Forsk.  112 

kâfoûr     Eucalyptus  Globuhis  Labill.  74 

kakcdâ     Anchusa  MilleriWilld.  (cf.  ^-a/^fô  92)  109 

kahaly     Ecliium  loug'ifolium  Del.  (cf.  kahly  46)  110 

Arnebia  linearifolia  D.  C.  110 

kaheylâ     Echium  Rauwolfii  Del.  110 

kaheyly     E.  long'ifoliura  Del.  110 

kahlâ     Caleudula  aegyptiaca  Desf.  (cf.  kahcdâ  109)  92 

kahly     Silène  villosa  Forsk.  46 

kakoul    Erodium  glaucopliyllum  Ait.  55 

kammâch     Anastatica  hierochuutica  L.  39 

kaminoûn    Curuinum  Cyminum  L.  (cf.  kemmoûn  35,  56,  124)     28 

karabis  (berb.?)     Brassica  oleracea  L.  (cf.  qarrâbîs  80)  186 

karwân     Ceruana  pratensis  Forsk.  85 

kebâd     Zollikoferia  spinosa  Boiss.  (cf.  qeUd  39)  100 

kebbâd     Citrus  medica  Risso  forma  (cf.  koubbeyd  57)  58 

kedâd     Astragalus  leucacanthus  Boiss.  67 

A.  Forskâlii  Boiss.  67 

A.  kahiricus  D.  C.  67 

Zollikoferia  spinosa  Boiss.  100 


—  -iit;  — 

ktff  maryam     Anastatii-a  hieroclunitica  L.  39 

Vitex  Ajrnus  castus  L.  120 

keidah     Erliiuni  KaiMvoliii  I»el.  HO 

kelU     Ko.sniarimis  iitticinalis  L.  122 

kemmoûn  aswad     Nigella  sariva  L.  (cf.  kammoûn  82)  35 

Plantajrii  i'xi<;iia  ^[urr.  124 

kemmoûn  daker     l'iaiitajiii  t'xijrua  Murr.  124 

kemmoûn  qarâmûny     Zygopliyllum  coociiu'um  L.  fruit              5G 

kenhsa-kotd  (nub.)     Ccutauroa  palloseeiis  I»el.  96 

kf-rap     Âpiiiiii  graveoleiis  L.  80 

Aiuiiii  niaju.s  L.  80 

kerâiriâ     rariini  (  arvi  L.  80 

Aiiotliiini  <rravrnk'iis  L.  81 

kcnhry     rityraiithus  toitiKisiis  Util,  ot  Ilndk.  80 

kerchoi'it     Krytlintstirtus  puiictatus  Scliloclitciul.  150 

kerty     ryivtlinim  l'artlu'iiiuin  Sni.  90 

khahh     S(irpu.>»  cuiynilKisiis  lli-yiie  15S 

LhncI,;,-      Kcliiiiop.s  ;;lalinriiiiii.s  I».  (  ".  irf.  rhul./nr  \)\))                  92 

K.  >|tiiiosii.s  L.  92 

khujiiiir     .Vveiia  stfiilis  L.  170 

A.  Wirstii  Strinl.  17(1 

\.  fatiia  I,.  17(» 

khah'if    Sali.v  ftrjrypliara  1,.  l.|2 

khaiiijiiii      KiiliU'X  pi<tli«  l'itr.sk.  l.il 

khaiiAnet-en-Ha  giu-U     l'Iia^iialnn  nitidiini  Fn'8.  Si; 

l'Iaiita^fd  ainpIcxiraiiliH  ("av.  11'.'. 

I'.  tlnliliiltcilH  l-'oisk.  1  •_'  I 

I'.  (  'nroiiupiiH  I,.  r_*l 

khmuifT-el' amûji     .\Htra{raliiH  Siclicri  !>.<',  t;7 

k/iatutr-il- ariifijiti/i     (  hmlirycliiH  plulcinaira  !>.('.  (!7 

khaHsrri't-fl-  aroAnnh     .\ntra);aliiH  Imiiiliyi-iiiUH  HnJHH.  (!7 


—  217  — 

khanoûf    Francoeuria  crispa  Cass.  86 
kharaq-el-bahr     Xantlùum  stnimarium  L.  var.  antiquorum 

Boiss.  ^"^ 

kharchoûf    Cyiiara  Scolymus  L.  (cf.  khocheroilf  93,  98)  95 

C.  Sibthorpiana  Boiss.  et  Heldr.  95 

khardal     Brassica  iiigra  Kocli  41 

Sinapis  juncea  L.  41 

S.  arvensis  L.  41 

kharfâr     Phalaris  paradoxa  !..  var.  praemorsa  Boiss.  167 

kharguel     Peganum  Harmala  L.  (cf.  harguel  104)  57 

kharîg     Vicia  calcarata  Desf.  68 

kharkhafty     Ulmus  campestris  L.  141 

kharnah     Salvia  palaestina  Btli.  121 

kharroûb     Ceratoiiia  Siliqua  L.  i^l 

kharwd     Riciuus  communis  L.  139 

khâsag     Medicago  ciliaris  Willd.  62 

khasraqoût     Withania  somuifera  Dun.  112 

khass     Lactuca  Scariola  L.  var.  sativa  Boiss.  99 

Lemna  gibba  L.  146 

khatmîgeh     Alcea  licifolia  L.  52 

khelleh     Ammi  majus  L.  (cf.  khilleh  133)  80 

A.  Visnaga  Lam.  80 

Torilis  neglecta  Scliult.  82 

khelleh  cheytânîyelt     Ammi  majus  L.  80 

kherchoûm-en-na  gueh     Tribulus  alatus  Del.  55 
kherît    Salsola  foetida  Del.  (cf.  khreyt  130,  khrîyet  127,  130)    130 

khermâ    Verbascum  sinaiticum  Bth.  114 

kheyet     Fraiikenia  pulverulenta  L.  51 

kheyly  (pour  kheyry?)     Mattliiola  iucana  R.  Br.  37 

kheytah     Iris  Sisyriucliium  L.  149 

kheyzarân     Ambcrboa  Liiipii  T).  C.  9.') 

28 


MliMOIllES,  T.  11. 


—  218  — 

klàUeh     Kumex  dentatus  L.  (cf.  khelkh  80,  82)  133 

khirs     Diplaclme  fusia  1'.  B.  171 

khiyâr     Cucuuiis  sativus  L.  76 

khiyâr  chambar     Cassia  Fistula  L.  71 

khohheyly     Rhynchosia  Meiunonia  D.  C.  69 

khohheyzeh                              1    ,,   ,                j         t  n 

,,   ,,         ,      ,     ,       .  .     ,\   Malva  narviflora  L.  51 
khubbeyzeh-ech-cneytaniydi  I 

k/iocheroûf    Atractylis  tlava  I»csf.  (cf.  k/iavchoùf  db)  93 

(.'aitlumellu.s  criocephalus  Boiss.  98 

khocheyn     Heliantheimiiii  Ehrenber<;ii  Willk.  45 

kliodar     lirahsica  nij^ra  Kocli  41 

'riùliudcsina  afiicaimui  K.  Br.  111 

khukh     Aiiiy{;<lalu8  Pcrsica  L.  73 

klunttah     Lyc<i|ifrsicuni  efsculeiitiiin  Mill.  111 

khuuzihiuh     Ke.se»la  |)riiiiiosa  I  )l1.  44 

khreysy     Zyfjfojiliylliiiii  alltiini  L.  56 

AitlinHiiriiiinu  {^laiiciini  rii;,''.-St(riil».  127 

Saliciiniia  friitii-oHU  L.  127 

khn-yt     Salhola  foi-tida  Del.  (cf.  nkhrtyt,  klu-rU)  130 

S.  villosa  Did.  130 

S.  rij;i.la  l'ail.  130 

khr'njfi     Siiarda  iiiininiMa  l*'i»r»k.  127 

SaUula  fuetiila  \K'\.  130 

kitiâii     hiiiiiiii  liiiinih-  .Mill.  54 

kuddali  (iiub.;     Krii^cHMi  ai'j;y|ifianis  L.  icf.  t/nthln/i  i;tH)  85 

komtiieyir/i  (cf.  knniiniKytrih  73 

korr/it     Alliiim  I'<»irimi  I,.  151 

koti/tfiryd     < 'ilniH  Bijjaradia  iMili.  ni. /.</</«/(/ fiHj  57 

kofir/i     (.'ypiTilH  alii|M-(-iii'uid(-H  U'utllt.  15(î 

knuchayt  (ab.j      l''a^iiiiia  5li 

kuùcJict'el-hcl/id     ,\i/<Miii  caïuiriciiHf  1^.  78 


219 


\  Pirus  commuuis  L.  73 


kouUeyly    Emex  spiuosus  Campd.  133 

kommeytrâ 

lioummîtry 

kous     Senecio  aegyptius  L.  91 

koûsâ     Cucurbita  Pepo  L.  77 

kouteyhah     Trig'onella  liamosa  L.  (cf.  qouteyh  135)                    61 

Lotus  comiculatus  L.  63 

koutkât     Piilicaria  undulata  D.  C.  85 

Francoeiiria  crispa  Cass.  86 

kouzharali     Coriandrum  sativiim  L.  81 

kouzharet-el-hîr    Adiantum  Capilhis  Veneris  L.                          180 

kreychet-el-djecly     Lasiopogou  muscoides  D.  C.                           88 

Ifloga  spicata  Sz.  Bip.  88 

krîch     Salsola  foetida  Del.  130 

kroumb  ] 

,          7     7^        r  Brassica  oleracea  L.  41 

kroumb  cliamy  J 

kroumb-es-sahroh     Erucaria  crassifolia  Del.  40 


L. 

lâh     Polygonum  senegaleuse  Meisn.  134 

lamh-en-naqa      Zannicliellia  palustris  L.  143 
lasaf    Capparis  spiiiosa  L.  var.  aegyptia  Boiss.  (cf. 'asaf)        43 

C.  galeata  Fies.  43 

lehakh     Albizzia  Lebbek  Beutli.  72 

lehakh-el-guebel     Cocculus  Leaeba  Guill.  Perr.  Rich.  36 

leben-el-homârah     Daemia  tomentosa  Vatke  104 

lekldûkli     Notobasis  syi'iaca  Cass.  95 

Scolymus  maculatus  L.  98 

Ickh/Jkh     Silybiiin  Mariamim  Gaertn.  95 

Id-lel     Artcniisia  monospeniia  Del.  91 


—   220  — 

lemmâm     Meiitlia  piperita  L.  120 

libheyn     Senecio  acgyptius  L.  91 

Sonclius  (ik'iaceu.s  L.  99 

S.  maritiimis  I..  var.  aquatilis  Boiss.  99 

Lactuea  saligna  L.  99 

Keichanlia  tiiigitana  Rotli  100 

Osystelnia  Alj)iiii  Doiu'.  104 

Cyiiaiichuni  aeutuin  L.  105 

Eupliorbiu  gramilata  Forsk.  137 

E.  acgyptiaca  Boiss.  137 

E.  ruriiuta  l'ers.  137 

E.  Peplus  L.  138 

Ubbeyn-ech-cheykh     Lactuea  saligiia  L.  99 

liUn'i/t     Paroiiyrliia  (leseitonmi  Boiss.  49 

lib(J     (  anluiis  pytiioceplialns  .Ia((|.  94 

lihd/iii      Beta  viilgaris  L.  var.  t'oliosa  Asclurs.  et  Scliweiiit".      12.") 

lihlAh     Doli.liMs  Laldali  L.  09 

lichlich     Salvaiiora  persira  I.,.  103 

lifg/'iii     lirassira  iiigra  Kndi  41 

lift     Brannica  iîapa  !..  41 

li'jlifl      Balallite^  aegyptiaea  I>el.  lef.  /Ki/neliff,  i;jlîg)  58 

/'tkJi      lA-iiiiia  paiieiroHtata  iiegeliii.  I  t<* 

timnùn  adAliyah  hhlon      ( 'if  riis  Liiiioiiiiiii   Ki.ssuvnr.  Liiiuta 

AHelicfH.  et  Scliweiiif.  âS 

lîmt'ûji  aU/ilii/i/i  iiu'ilt/i     (  itnis  IJiiioiiiini  l\i«.sn  var.  58 

limofin  bcUdy     ( 'itrtiH  Liiiioiuiiii  BiMso  var.  piisilia  iiisso  .    ."i7 

Hwoùn  chdiri)     (  itriiH  Liiiioiiiiiu  UIkho  var.  ."»H 

lini'n'iu  /i/imiil     (  ilriis  Liiiioiiiiiii  K'ihHo  var.  piihilla  Ivis^o  â? 

lUif'ùu  lù'lini     (  itriiM  l<iiiiniiiiiii  Ki«so  var.  (Iiilris  Moris  57 

llmuûu  hiudy     ( 'itrun  «liTiiiiiaiia  I-,  57 

limuùn /lunniê/id     ( 'jtniH  I  jniiiniiiii  Kihho  var.  58 


—  221  — 

lîmoûn  mâlih     Citius  Limomim  Risso  var.  pusilla  Risso  57 

lîmoûn  zifr    Citrus  Limonum  Risso  var.  vulgaris  Risso  et  Poit.     57 

lisân-el- asal     Echium  sericeum  Vahl .  110 

lisân-el-  asfoûr     Cassia  aciitifolia  Del.  70 

Fraximis  excelsior  L.  103 

lisân-el-hamal     Erodium  glaucophyllum  Ait.  55 

Plantago  major  L.  123 

lùâîi-el-kelb     Scorpiurus  muricatus  L.  fi4 

Plantago  major  L.  123 

lisân-eth-thôr     Borrago  officinalis  L.  109 

lôq     Abutilon  muticum  Webb.  52 

loqmet-el-qâdy     Ottelia  alismoides  Pers.  143 

loqmet-en-7id gueli     Plantag'o  ovata  Forsk.  124 

P.  decumbens  Forsk.  124 

loubiâ     Vigna  sinensis  Eiidl.  var.  sesquipedalis  Kcke.  69 

Dolichos  Lablab  L.  69 

loubiâ' afin     Dolichos  Lablab  L.  var.  69 

loubiâ  beledy     Vigna  sinensis  Endl.  var.  sesquipedalis  Kcke.     69 

loubiâ  frenguy     Phaseolus  vulgaris  L.  70 

loubiâ  hadjeru  \   ^,  .  „  ^     ,,, 

j     T  ..      /,^          (  aianus  iiavus  D.  (J.  69 

loubia  soudany  ] 

loubié  (h&vh.)     Pisum  sativum  L.  188 

loûf    Luflfa  cylindrica  Roem.  77 

loussâq     Forskâlia  tenacissima  L.  139 

lousseyq     Zollikoferia  nudicaulis  Boiss.  lOO 

Tricliodesma  africanum  R.  Br.  111 

Forskâlia  tenacissima  L.  139 

^C^^      1        *  J      1  •         T 

.^      \  Amygdalus  communis  L.  73 


—  222  — 

M. 

)i))ir/,r,/i     l'k'orae  (Iroserit'olia  l>el.  186 

ma(jnonneh     Cleonie  arabica  L.  43 
matjueiininch     Linaria  ae^^yptiaca  1  »inii.  Cours,  (cf.  mouguen- 

nineh  57)  lltj 
viahad     Schouwia  arabica  1>.  V.  var.  Schinipori  Asclicrs.  et 

Scinvcinf.  42 

mahannoini     ( 'iicuniis  Mdo  1..  var.  77 

ffuiï  (ab.)     Moriiifra  araliica  Pers.  60 

viakk",'     rolycarpia  tVa^nlis  Dd.  49 

ma  lat/ah      Kii|»bMrliia  l'cpliis  L.  138 

mandilii/efi     ('lirysaiithciiniin  cnnniariiiiii  L.  90 

Ar^ryraiitlitinmii  tViitcsccns  i</..  l?i|i.  ItO 

manr/u     .Maii^^ilVra  iiidita  L.  59 

manlhuHr     .Mattbioh»  iiicaiia  K.  \\v.  37 

("licirantbiis  (  "bciri  L.  38 

»<<!//</     Cichorimii  ilivari<atiiiii  Schoiisb.  (cf.  nioiikd  66)  98 

vuii/iluûniji     iVtrosi'liiuiin  hativiiin  lloffm.  (cf.  Iini/iioiitiis)  80 

mnijdnùnix  friiignil      (  liain>|i|iyllmii  (  "«'rcfolimii  Crtz.  S»> 
iiitiif.^ih  cf.  nuDjKoi'ij/. 

ni(uf/iijih-tl-r/iirliji/i      l'oly^oniiiu  HcUardi  .Ml.                      l.'>5.  l'.M» 

nuirdttijiiûr/i     (  lrit;aiiuiii  .Majnraua  L.  uf.  )iiiinlii<iii,'ir/n  121 

niArffi  (liub.)     .Amlrnjio^jon  Sor(;biiiii  IJrnt.  Iti  I 

iiifiikh      l.c|ila<lciiia  |»yruti(|iiii<a  1  »ciic.  l(i."> 
uKii'"'!-     /<i|lik"l«"riii  <  "aMsiiiiaiia  l'mi^s.    et',  niiimi'ir  !Mi,  i/nm- 

ruâr  96,  100)  I""' 

iiinji/iM      AlirciliTu  H<'aiitb'iis  Moq.    I  uiitl.  (it.  mrxi.v./*)  1.11 

mtdd'hl     I)i|i|utn\iH  acrin  Wo'ihh.  uf.  mouddfi/d  105,  107,  l."5'i)  41 

.liiHhiacn  rcpciiH  I,.  76 

nu'Uiuih     ( 'jcrr  ariftiiiiiiii  I.    IhiIm-  6H 


—  223  — 

meïbeyn     Eupliorbia  cornuta  Pers.  137 

melekîyeh     Farsetia  aegyptiaca  Turra  38 

melleyh     Statice  priiinosa  L.  (cf.  moulleyK)  123 

meloûkhîyeh     Corcliorus  53 

meloûkhîyet-iblîs     Sida  spinosa  L.  52 
melsâneh     Pyrethrum  Balsamita  L.  var.  tanacetoides  Boiss. 

(cf.  balsâneh)  90 

menâchch-ed-douhhân     Erythraea  spicata  Pers.  105 

mersich     Populus  eupliratica  Oliv.  142 

mersm     Myrtus  communis  L.  74 

meryamîyeh     Salvia  lanigera  Poir.  121 

mesâsah     Plautago  major  L.  (cf.  masâs)  123 

meskeh     Artemisia  Abrotoiium  L.  (cf.  miseykah,  semseyk)  91 

Ajuga  Iva  Schreb.  122 

metnân     Thymelaea  hirsuta  Eiidl.  136 

michmich     Prunus  Armeniaca  L.  73 

minteneh     Chenopodiura  murale  L.  (cf.  mitteyn)  125 

miseykah     Artemisia  Abrotonum  L.  (cf.  meskeh,  semseyk)  91 

Ajuga  Iva  Schreb.  122 
mitteyn     Chenopodium  murale  L.  (cf.  minteneh  125,  mouA- 

teyn  92)  125 

morgam     Maerua  crassifolia  Forsk.                              ■  43 

morgân     Tecoma  radicans  Juss.  105 

Witliaiiia  somiiifera  Dun.  112 
morghât  (ab.?)    Erodium  laciuiatum  AVilld.  (cf.  mourgheyt  187)     54 

morreyq     Verbena  supiiia  L.  119 

mosroûr     Cynomorium  cocciiieum  L.  137 

moswâk     Silène  linearis  Dcne.  47 

Oldenlandia  Schimperi  Boiss.  83 

Salvadora  persica  L.  branches  103 

motey     Phagnalon  ru))cstr('.  \).  C.  87 


—    224  — 

mouddeyd     (.'viiaiitliuin  anituni  L.  (cf.  meddàd  41,  76)  lOô 

(  "idivolvuliis  arvcnsis  L.  107 

li(H'rliaa\  ia  ivi)cns  L.  135 

mougtiennineh     HaplopliyHuiu  tiibeniilatum  A..hiss.  (cf.  ma- 

guennineh  116j  57 

moukd     Astragalus  crenio]iliiliis  Hoiss.  (cf.  marjd  98)  66 

munkheijt     t'onlia  Myxa  L.  108 

C.  Gliaraf  Eliiciib.  189 

moukbeiit  ri>nm>i     C.  croiiata  Del.  108 

ntoidlei/h    Heauiniiria  liirtcUaJaub.  otSpach  (cf.  ;h(71'<7//<  123)      50 

Frankciiia  piilvcnilcnta  L.  51 

(  rcssa  «Tctica  L.  108 

Sclianpnia  Itaccata  .Mim|.  Tainl.  128 

S.  li..rtciisis  .M.M|.  Taiiil.  128 

Saluola  f.ictida  l)cl.  130 

Ai'lun>|)U.s  rcpcn>  l'ailat.  173 

munryhi'ijt      Enxiiiini  <;laiic<ipliylliiiii  Ait.  (v{.  morghât  h4)  187 

mourr/it-g/inzi'il     l'ciiiiiM-timi  (liclmtoiiiiiin  Del.  161 

monn-ri/r     Kai'Ki'tia  acjçyjitiaca  'l'iiira  38 

Sciu'cio  cuntiiopifoliiis  I)c«f.  91 

(  Viitaiirca  ( 'alcitrapa  L.  96 

C.  palIcHc.iiH  DrI.  ;i6 

l'iiiis  Sprcii^rii  iaiia  l'ttir.  var.  altissima  .Asclicrs. 

et  Scliwcinf.  ;»S 

Zdilikofcria  (  a^iiiiaiia  Hoiss.  100 

moHrri'yri-li-i  iitiiii  It      Zullikotcria  ( 'assiiiiaiia  I'komk.  188 

mouttrt/u     < 'alcmliila  ac);ypliaca  I  >chf.  (cf.  mitinjn  125)  92 

muûz  I 

MiiHii  Miiiiriitiiiiii  !..  148 
mùz    I                  ' 


—  225  — 

N. 

nabaq     Zizyphus  Spina  Christi  Willd.  59 

nachcliâch-ed-douhbân     Silène  rubella  L.  46 

Erig-eron  aegyptiacus  L.  85 

nadâweh  cf.  nedâioeh.  108,  129 

nafâch     Citrus  medica  Risso  var.  58 

ndîm     AgTostis  verticillata  Vill.  (cf.  né  eym,  nd  eymeh)  169 

ndîm-es-salîb     Dactyloctenium  aegypthim  Willd.  171 

nàkeysy     Mattliiola  livida  D.  C.  38 

nakhl     Phoenix  dactylifera  L.  147 

nnmmâm     Mentlia  piperita  L.  120 

ndnd     Ambrosia  maritima  L.  89 

Meutlia  piperita  L.  120 

M.  sativa  L.  120 

M.  Pulegiixm  L.  121 

narguis     Narcissus  poëticus  L.  149 

N.  Tazzetta  L.  149 

nàrimj     Citrus  Bigaradia  Duh.  57 

natach.     Crotalaria  aegyptiaca  Benth.  (cf.  netach,  netech)  60 

Lavandula  coronopifolia  Poir.  120 

nedâweli     Cressa  cretica  L.  108 

Salsola  inermis  Forsk.  129 

ne  eym     Acliyranthes  aspera  L.  var.  sicula  L.  (cf.  ndîm 

169,  no' eymeh  161)  133 

nefiT     Datura  Stramonium  L.  113 

nefl     Medicago  hispida  Urban  62 

M.  ciliaris  Willd.  62 

Melilotus  indiens  Ail.  63 

negd     Elaeagnns  liortensis  M.  B.  var.  orientalis  Schltd.  136 

negiâl     Cyperns  rotundns  L.  157 

MÉMOIRES,  T.  II.  29 


—  22G  — 

neguU     l>su'tylus  ofticinalis  Vill.  170 

neguilheledy     Aeluropus  repi'iis  l'ail.  173 

neineycheh     Franki-nia  hirsuta  !..  var.  ivvoliita  lioiss.  51 

nesi     Aristitla  pliiiixi^a  L.  168 

A.  oaloptila  Schweinf.  168 

netadi     Crotalaria  thcliaii-a  D.  C.  (cf.  natach.  nefech)  60 

netech     C.  aejrN  ptiaca  lieiitli.  60 

Ileliotropiuin  lutouin  IVrs.  109 

nich'il     I)aotylu.s  oftiriiialis  Vill.  170 

nil     Iinligofcra  arjrentea  L.  65 

Cn»zoplntia  plicata  A.  Jiiss.  138 

C.  oblùiua  A.  Jii.s.s.  138 

nWtch     Arisanmi  viil};are  'l'aijf.-Tdzz.  var.  Voslinj^ii  Eiigl. 

(cf.  reyuiclt)  14() 
no  eyrneh      l'aiiicum  vt-rticillatiiiii  L.  itt".  na  ini  Kl'.l.  }u' ci/iii 

133)  161 

uniuiin  fuvry      Vicia  iiailKtiuMisi.s  L.  68 

no  ui/itiii/i'/i     .Mattliinla  livitla  1>.  C.  38 

Kiipliorhia  rtiriiiita  l'iT.s.  l."57 

y    "/     Ahtorisnis  p\  "^^uku-iis  ( 'hss.  rt  iMir.  et.  iminj,!)  S."> 

v'//y    'l'ritii'iiin  viil;j:ar<' duniiu  \h's\'.  var.  niclaiiopus  AK-f.    1  77 

tioitjiir     Nyiiipliara  Lnfiis  L.  IW! 

uotujit     AnferiMiiK  jrravi'ulons  |).  (".  (cf.  not/oKti)  85 

Hi-iclianlia  tiii);itaiia  litli.  100 


O. 


orfiar  \ 

■•<  l'ir  I 


104 


,„"/, 


.    ,  .,  ,.      I    (  \  itcnin  alupcciirnidcM  |{«iltl».  156 

'oiueift     Irl»  Sinyrincliiiiin  L.  {*•(.' nn.ial  153)  141) 


—  227  — 

'onsol     Bellevalia  flexuosa  Boiss.  153 

'orf-ed-dîk     Amarantus  caudatus  L.  132 

" oreydeh     Scorpinnis  miiricatus  L.  {ci.' arîdah  102)  64 

^ orq-angidhâr     Statice  Limoniiim  L.  123 

'orq-soîls     Glycja'rhiza  glabra  L.  66 

'osfoîtr     Cartliamus  tinctorius  L.  fleur  97 

ougoudky  (nub.)     Doliclios  Lablab  L.  69 

oumm-hhen     Anagallis  arvensis  L.  188 
oummo     Zilla  myagroides  For.sk.  (cf.  hommous  68,  houm- 

mous  42)  42 

oumm-el-qoi'eyn     Astrag'alus  eremopliilus  Boiss.  66 

'ouqeyl    Erodium  malacoides  Willd.  55 

Medicago  liispida  Urb.  62 

Prosopis  Stephaniaiia  Spr.  71 

ourky  (nub.)     Citrullus  Colocynthis  Sclirad.  77 

'' ousedj     Lycium  europaeum  L.  {cî/ aousedj,' aouseg)  112 

L.  arabicum  Schweinf.  112 

Q. 

qahad     Medicago  sativa  L.  (cf.  qadah)  62 

Lotus  arabicus  L.  64 

qadtch     Eragrostis  cynosuroides  R.  et  S.  172 

qadah     Medicago  sativa  L.  (cf.  qadah)  62 

Lotus  glinoides  Del.  64 

qafandar     Kuscus  Hypopliyllum  L.  154 

qalâm     Saccliarum  biflorum  Forsk.  163 

qamâ/ilah     Matricaria  aurea  Boiss.  90 

qnmeyleh     Polycarpia  fragilis  Del.  (cf.  quumeylvli,  82)  49 

qanih     Triticum  vulgare  Vill.  s.  lat.  176 

qamh-el-fâr     Pauicum  verticillatuiii  L.  161 


—  228  — 

qantaryoùn  ) 

qarâ      Cuciirbita  niaxinia  Duch.  77 

qarà  dahhih       \                  .         ,       .     ,  ^_ 

'      .    ,   ,         .     l"i}4:onana  vuljrans  >er.  <7 
çar«  ed-derouj  I 

'      .        ,     ,      }  Ciu-urbita  l'epo  L.  77 
»jro»*a  viag/irt'ijjf   I 

nardmalti/          I  , .         ,  •              •        i  >     i  -t 

'       .        •              (.  iicurbita  iiiaxiiiia  1  )U(li.  <7 
ijara  stninboi'ili/  I 

qam'taicîl     Lajxoiiaria  vuljraris  Ser.  77 

qarad    Acacia  arabica  Willd.  var.  iiilutica  Asdis.  et  Scliwt". 

fruit  72 

(lardoli     l'nlytfomini  Hellanli  Ail.  et',  r/ordnb)  135 

qaru^'i     Kniiliiiiii  cicntariiiiii  I^llcr.  187 

!•:.  laciiiiatmii  Willd.  187 

E.  arl)iirc«coiis  Willil.  1H7 

qaruahU     Hru.s.sica  oleracca  1^.  var.  Imtrvtis  L.                   -H.  18(! 

qani-cl-ff/iazôl     I.,<itiis  villosii.s  Kor.sk.  lil 

qam-el-khuhj     llcli-ixliuriH  cadiica  Schult.  158 

qnri'AliU     Apiuni  i^ravcoIonH  L.  (cf.  kuvnUis  18(5)  80 

qartiim     Stacliyis  ac;;)  ptiaca  IVr.s.  122 

qfmnli     iViiiiiHctiini  spicafiiin  Kckc  1G2 

Snc<-liiiriiiii  ofticinartiiii  1.  1^3 

Ariiiidi»  |)niiax  I..  171 

'■  lA-xunkhar     Sacclianiin  nlïn  inarimi  \..  K'.'t 

,  :     iiUi      l'ityruntliiiH  triiadiatiiH  .\Nclicrs.  it  Scliwciiit.  (cl. 

qe^kfi,  mqoûkfi)  80 

qiilnf     .\tri|ilfX  tatariciiiii  L.  12(i 

.\.  iialiiiiiiH  !..  var.  Scliuciiiliirlliii  HtiiMM.  12<) 

^'  liaii^iiiia  ImrtciiHiH  .Mim|.  'l'aiid.  12H 

ijniii      .liiKHiafa  rcpciiK  I,.  7(» 


—   229  — 

qat^f    Tag-etes  erectus  L.  89 

Cyperus  Mundtii  Kth.  155 

qattû     Cucumis  Melo  L.  var.  Cliate  Naiul.  "<"< 

qûwoûn     Cucumis  Melo  L.  '  * 

qayan     Jasminum  officinale  L.  103 

qehîd     Anastatica  hierocliuutica  L.  (cf.  kehâcl  100)  39 

qeddâh     Polygoiium  eiiuisetiforme  Sibtli.  Sm.  (cf.  qordûh)  135 

qehawân     Clirysanthemum  coronarium  L.  90 

Calenclula  officinalis  L.  92 

qeleyqelah     Alsine  picta  Feiizl  (cf.  guileglâg  48)  47 

Spergularia  diandra  Heldr.  et  Sart.  47 

qerâsiyah     Prunus  Cerasus  L.  ''^S 

qerilleh     Sinapis  arveusis  L.  et  var.  Allionii  Asclis.  et  Scliwf.  41 

qeriiy     Astragalus  bombycinus  Boiss.  67 

qerqeydân     Abutilon  bidentatum  Hochst.  52 

A.  muticum  Webb.  52 

qesikh     Pityranthus  tortuosus  Bentli.  et  Hook.  (cf.  qasoûkh)  80 

qeseysali     Leptaleuiu  filifolium  D.  C.  39 

qeysoûm     Acliillea  Santolina  L.  89 

qeysoûm  guehely     A.  fragrantissima  Sz.  Bip.  89 

qezâzeh     Stellularia  média  Cir.  47 

qlcJitah     Anona  squamosa  L.  36 

qoddah  (nub.)    Crozopliora  plicata  A.  Juss.  (cf.  koddah  85)  138 

qordâb     P.  equisetiforme  Siljtli.  Sm.  (cf.  qeddûb^  qouddâhy)  135 

qordob     Y.'BQlX&.Yà.ikVL.  {d.  qardab,  qourdeyh)  135 

qoreydofim  asioad     A-stragalus  Schiniperi  Boiss.  66 

qoreykh     Cyperus  auricomus  Sieb.  156 

qoreyn     Astragalus  hamosus  L.  66 

qoreytah     Marsilia  acgyptiaca  Willd.  180 

qoreyyitah     Mansilia  aegyi)tiacaWilld.  180 

qorreys     Senecio  coronopit'olius  Desf.  91 


—  2.Î0  — 

qorreys     Urtica  pilulifcra  L.  139 

qort     Tritolinni  resui)inatiiiu  L.  (cf.  <f}urt)  63 

qortom     Cartlianiiis  tinctorius  L.  97 
qotn     Gossypiuin                                                                     52.  5.> 

qotn-ech-chef)ni-i'     G.  barbadense  L.  53 

qottân     f'olchicuni  sp.  150 

qofib     Marsilia  diffusa  Lcpr.  180 

qoHddtihy     P.  ccinisetifitrnu.'  Slitli.  Sni.  i^of.  qordâb)  135 

qoidqûs     Colocasia  antiiiuonini  Scliott.  146 

qoumeydy     Matrioaria  aiirca  l^oiss.  90 

qnuinei/Mi     Torilis  lu-^jlt'cta  Si  Imlt.  (cf.  qameyUh  Vô)  82 

•/■,",ii"/h/     Torilis  iic}!:lcita  Srliiilt.  82 

Salsola  incrinis  Forsk.  12'.' 

q..,,,,f',/nh/i     Aiia;;a!lis  nrvensis  L.  103 

qmirdiyh     1'.  rr|iiisitit"itniic  Silttb.  Siii.  u'f.  i/ordith)  135 
qnnreys     Ehicaffiius  Intrlcnsis  M.  1{.  var.  iiriontalis  Sclildl.      l.Tlj 

qriitroumfijtd     IHaiitbus  Caryoplivilus  L.  45 

t/niirf     Mclilntiis  iiidicUK  Ail.  (rf.  i/nrf\  63 

■  ul'fi/t     Krytlirai-a  |iiilcliclla  Vv.  lOô 
/.....'.'//«     I'<ily;;<iiiiiiu  lu-niiarinidcs  iJcl.  (cf.  kouteylnili  li  1 .  t!.'^  i   1  .">."i 


11. 

ràal     Salvia  a<%'yplia»a  L.  («-f.  ralnh  1S7)  121 

raltlmid     l'iiliraria  uiidiilata  l>.  ( '.  85 

rnhil     AHlcrinniH  ^raxrolfiiM  |t.  ('.  85 

rn/iâ/i     llcliotriipiiini  ailiaiiuiiHc  Fivk.  lOî) 

.,,           Salvadnra  pcrHica  L.  (cf.  nn'ik)  103 
rakknr  I 

niln/i      ilrliaiitlii-tnuni  ljp|iii  l'crM.  i<-f.  niai  121)  187 

rn>inl'     !.i-i>iiiirr  i.rdiiliipiiiiliiin  I,.  3(5 


—  231   — 

raqrâq     Melilotiis  iiuiicus  AU.  (cf.  daraqraq  61)  G3 

rdrâ     Pulicaria  iiiuloides  D.  C.  85 

Fraiicoeuria  crispa  Ca.ss.  86 

Griiaphalium  luteo-albuni  L.  88 

rdro^  ayoûh     Pulicaria  arabica  Cass.  86 

rasaf    Capparis  galeata  Fres.  (cf.  lasaf)  43 

rechâd     Lepidium  sativum  L.  39 

Coronopus  niloticus  Savi  40 

rechâd-el-hahr     Cakile  maritiuia  Scop.  40 

recMd-el-harr     Enarthrocarpus  lyratus  D.  C.  42 

rechâd  guebely     Savignya  parviflora  Webb.  42 

rehâmah     Convolvulus  lanatusVahl  (cf.  breheymali)  107 

Heliotropinm  luteimi  Poir.  109 

remeh     Haloxyloii  Scliweinfurtliii  Aschers.  (cf.  rimfh)  128 

retam     Pennisctiini  dicliotoiuuiu  Del.  161 

retem     Rétama  liaetam  Webb.  60 

Atriplex  coriaceum  Forsk.  126 

retem-behâm     Rétama  Raetam  Webb.  60 

reykhâ  (ab.)     Robbairea  prostrata  Boiss.  (cf.  rtkhù)  48 
reynich     Arisarnm  vulg-are  Targ.  Tozz.  var.Vesliiigii  Engl. 

(cf.  nîrich)  146 

ribyân     Anthémis  retiisa  Del.  (cf.  arhayan)  90 

Broccliia  ciuereaVis.  90 

rihycm-hetâ-er'-r'îf    Anthémis  retusa  Del.  90 

riyl     Portulaca  oleracea  L.  60 

P.  sativa  Ilaw.  50 

rigl-el-herbâyeh     Dactyloctenium  aegyi)tium  Wilhl.  171 
riglet-el-ghorâb     Roemcria  dodecandra  8tapf.                      37,  186 

riglet-iblîs     Euphorbia  acgyptiaca  lîoiss.  137 

rihân     Ocimum  Basilicum  L.  120 

Aheh     rTaplo])hy]lnm  tiibcrcnlattim  A.  Juss.  57 


rUteh     Liiiaria  aogyptiaca  Duin.  Cours.  116 

rih-el-banl     Clcome  droserifolia  Del.  43 

rikeheh    Paniriiiu  niutioiim  Forsk.  (cf.  roukei/b  IGG)  160 

rikhâ  (ab.)     Roltliairi-a  prostrata  lioiss.  (cf.  reykhû)  48 

n'mt/t     Haloxylôu  Siliwi'iufiirthii  Aschers.  (cf.  rcme/i)  128 

n'jiuii     Calligomini  comosiuii  LHi-rit.  [cf.  vosah)  133 

rogJiat'i     Stacliys  aejryi)tiara  l'ois.  122 

Atriplcx  Haliuius  L.  var.  .Schweinfiirtliii  Boiss.  12G 

l'vghl     Hcliotntpiuni  lutemn  l'oir.  ii-f.  rumilil)  lOi» 

Stachys  aetryptiaca  rers.?  122 

Atripicx  Icutncliuluiii  lîiùss.  126 

roqeytuth     (  iyp.sopliila  lîtikcjcka  i)cl.  46 

rosah     ('allit;itiiimi  «•«iiiiofiiim  L'Hcrit.  (cf.  risi»))  133 

rotn-i/t     Zyt;ripliyllniii  cnfriiicuni  L.  i"»6 

ruiiijhl     Atriplcx  Iciicocladuiu  Hoi.ss.  n-f.  rogld)  126 

r^tukhft-el-'aijni'iz     Kiiiex  s|»in()8U8  Caiiipd.  133 

rvukvi//i     Aii(ln>po<;(»ii  aniiulatus  Korsk.  (cf.  rihhvh  KiOi  166 

rouiii"//i     Ainliciliiia  Li|»itii  I>.  (".  î'-"' 

ronmiiuhi     l'imica  (ininatiiiii  U.  T4 

roiaz     Oryza  Mativa  L.  icf.  arzi  166 

S. 

.,i',iil     f 'vpfriiH  rjipitatiis  \';iii(l.    v(.  sii'ili/i  XS)  156 

I          lH||;,r|,H    I..  lf)7 

(J.  iiitmniiiM  L.  l''>7 

C.  CHrIlIflltlIh  L.  1^1 

idadAn     Neiiratla  pruriiiiibciiH  L.  74 

Mniul-il-homôr     CypcrUH  li>tmiil\iM  !..  157 

xiniUir     TliyniiiH  Hovci  iW-ntli.  121 

nàaturhendy     Oriiniiiii  HaMili.  uni  I,.  120 

Kilnit     Krancociiria  «riMpa  <  "aKM.  ^<6 


—  233  — 

sabbâgh     Crozopliora  obliqua  A.  Juss.  138 

sahhâghah     Phytolacca  decandra  L.  125 

sabbârah     Aloë  vera  L.  153 

sablangâro  (nub.)     Cidiorium  divaricatum  Schousb.  98 

sâboûn- afrît     Gnaphalium  hiteo-album  L.  88 

sâhoûn- arab     Samohis  Valerandi  L.  102 

sâboûn-gheyt     Anag-allis  arvensis  L.  103 

Euphorbia  Peplus  L.  138 

saboûs     Avena  fatua  L.  ITO 

sabr     Aloë  veia  L.  153 

sabtah     Halocnemum  strobilaceum  Marsch.  Bieb.  127 

Suaeda  vera  Forsk.  127 

sa  deh     Eclipta  alba  Hassk.  (cf.  sd ad  156,  157)  88 

sadr-el-homâr     Vartliemia  caudicans  Boiss.  86 

sd  eydeh     Lathyrus  sativus  L.  69 

safiah     Paiiicum  glaucum  L.  160 

sâfirali     Cleome  clirysaiitha  Dciie.  (cf.  soufra)  43 

safîry     Diplotaxis  acris  Boi.ss.  41 

safsâf    Salix  Safsaf  Forsk.  142 

safsâfbeledy     SalixSafsafFor.sk.  142 

safsâf  roûmy     Salix  babylonica  L.  142 

saggar     Morettia  Pliilaeana  I).  C.  37 

sahanoûn  (ab.?)     Nitraria  retiisa  Aschers.  57 

Lycium  aralncum  Schweinf.  112 

sakham     Aristida  acutiflora  Triii.  et  liupr.  168 

salam     Acacia  Elirenbergiaiia  Hayne  (cf.  samkh,  seleni)  72 

samh     Mesembriautlicmuni  Forskâlii  Hoclist,  (cf.  semeh)  78 

samleh     Acacia  Ehrenbergiana  Hayne  (cf.  salam,  selem)  72 

sammah     Crozopbora  obliqua  A.  Juss.  138 

Sporobolus  s])icatus  Kth.  169 

Lolium  perenne  L.  178 

MÉMOIRES,  T.  II.  .30 


—  234  — 

samniâj-     Junoiis  aiiitus  Lam.  (^cf.  soHmmâr)  154 

J.  maritimus  Lam.  154 

Cyperns  lacvijratns  L.  156 

C".  aloïK'cuniido.s  Kottb.  156 

Srirpus  litoralis  Schrad.  158 

sammat     Elioiiuni!?  liirsutus  Miiiiro  16<) 

sammor     Acacia  s])in>carpa  Iloclist.  72 

sanoûf    Pliajrnaliiii  Baibcyaimiii  Asdiers.  et  Sdiwcinf.  s 7 

sa»t     Acacia  arabica  Willd.  var.  iiili)tica  Asclis.  ot  Sclnviif.      72 

sâq-vl-hamnm     Kcliiiiin  scriceiiin  Valil  110 

saqvnkh     l'ityrantliiis  tortUDSus  Ik'iitli.  et  lldok.  (cf.  i/asni'tUi)     80 

sârad     Carcx  divisa  Huds.  159 

sar-el-fâr     l'aiiicimi  frlaiicum  L.  I<i0 

I'iilypu;::(iii  iiiiiiispcliciisis  1  )est".  l'!!* 

sarou     (.'uprcssiis  sciiipcrviroiis  L.  170 

satcâs     Atrapliaxis  siiiiiosa  L.  var.  siiiaica  Hdiss.  134 

tai/f't  (berb.)     IMiocnix  dactylifcra  L.  147 

sehak/i     Crcsha  crctica  L.  108 

s!>dffi      Iviita  diak'pcii.sirt  !..  (vW  sendeh)  57 

B>far(jHd     Cydtiiiia  vuljjfaris  IVr».  73 

styhli'il     Aiieiiiiiiii-  cnruiiariu  L.  35 

tehrùv     liroc«diia  ciiicrea  Vis.  00 

llrlidtrnpiuiii  ctiropaciiiii  L.  IdO 

Witliaiiiii  sitiiiiiitVni  I  Mm.  112 

HyitHcyaiiiiiH  iniiticiiK  \..  \\'.\ 

( 'lictiiipodiiiin  iiiiiralc  L.  125 

Brh-vi     Acacia  Klirciibcr;;iaiia  llayiic  (cf.  sulain,  suinlf/i)  72 

selgam      ItraHHica  Kapit  L.  H 

ItraHHica  NapiiH  L.  >  1 

irhkh     Wcboiidin  niicrocnrpH  CoHx  •!•• 

Sfni'/i      McMcnibriaiitbcinmii  l'orHk.ilii  Uni  list.  [vï.  .<(iiii/i\            7H 


—  235  — 

semm-el-fûr-    Witbauia  somnifera  Dun.  112 

Datura  Stramonium  L.  113 

Hyoscyamus  muticiis  L.  113 

semniâ  seteyn  (berb.)     Samolus  Valerandi  L.  102 

semsem     Sesamum  indicum  L.  (cf.  simsim)  106 

semseyk     Artemisia  Abrotonum  L.  (cf.  meskeh,  miseykah)  91 

senâ     Cassia  obovata  Collad.  70 

C.  acutifolia  Del.  70 

senâ  meJcky     C.  obovata  Collad.  70 

C.  acutifolia  Del.  70 

senâ  sdîdy     C.  acutifolia  Del.  70 

sendeb     Ruta  chalepensis  L.  (cf.  sèdeb)  57 

senoûbar     Pimis  balepensis  Mill.  180' 

seraghah     Crépis  radicata  Forsk.  101 

serr     Asparag'us  stipularis  Forsk.  var.  brachycladus  Boiss. 

(cf.  sirr  46,  49,  thirr  128,  131)  154 

seyâl     Acacia  tortilis  Hayne  72 

A.  Seyal  1  )el.  72 

seyfoûn     Diplacbue  fnsca  P.  B.  (cf.  stfoûn  166)  171 

seysehân     Sesbania  aegyptiaca  Fers.  65 

Parkinsoiiia  aculeata  L.  71 
sfeyr-atân     Cleouie  cbrysautba  Dcne.  (cf.  sâflrah  43,  sof- 

feyrâ  40,  attân  110)  43 

sibânakh     Spinacia  glabra  Mill.  (cf.  eshûnakh)  126 

sidr     Zizypbus  Spina  Christi  Willd.  59 

sifoûn     Andropogon  anuulatus  Forsk.  (cf.  seyfuûn  171)  1(J6 

sileys     Urosperiiuira  picroides  Desf.  (cf.  silîs)  99 

sileyseleli     Paracaryum  micraiitluiin  Boiss.  1 1 1 

silîs     Cicborimn  Eiidivia  L.  (cf.  sileys  99)  98 

Urospcnnuni  picroides  Desf.  99 

slll     Iinpcrata  cyliiulriea  p.  1>.  162 


—  236  — 

siUeIt     Zilla  iiiyajj:roi(les  Forsk.  (cf.  hèsiUeh,  zillefi)  42 

silq     Beta  vulgaris  L.  var.  tViliosa  Ascliers.  et  Schweiiif.  I2ô 

var.  Cirla  L.  et  var.  Kaiui  Aschers.  125 

simhil     Caïuia  imlii-a  L.  148 

riiliaiitlie.s  tiiberosa  L.  150 

siin.sim  Scsaïuum  iiuliciim  L.  (cf.  s<»u«)tui  106 
sirr     Gypstiiiliila  Rnkcjcka  I)el.  (cf.  dirv  131,  serr  l.")4, 

t/iirr  128,  131)  46 

Gyninocarpus  decaiiiler  Fnrsk.  49 

sisâhi     l>all)crj;ia  Sissuo  Ruxl».  70 

sitt-d-hu.tn     Ipniniica  cairica  Wi-W}.  108 

8t>ffeijrA     Isatis  uiiciocarita  Gay  (cf.  soufra  79)  40 

Cassia  Soplicra  L.  71 
sorbeyii     Senecio  acj;yptius  L.  (cf.  zor/n'yfi  125,  co;7W;  139)       91 

soueyd     Suacda  vcra  l'nrsk.  127 

S.  vcriiiii-ulata  Forsk.  127 

Atrapliaxin  «piimsa  !..  var.  siiiaica  liniss.  134 
soueydi)     'rritiniiii  viiljrarc  «luriiiii  l)csf.  var.  Iil)ycmii  Krko.     177 

suufrà     Valilia  viHcorta  Koxl).  (cf.  .««<//V7nî  40,  71)  79 

souijgrt  [Ah.'i)     Liiidcnlu-r^ia  siiiaica  Hciitli.  116 

uuniiutir     JuiiciiH  inaritiiiiii.s  Laiii.  icf.  s<niiiiitir)  155 

aountûr     C'IiciKipodiiiiii  nui  raie  I,.  125 

tourrct-en-iitiginJi      ( 'ciitaiirca  ;,niiiiirrafa  \  alil  95 

Mofiji  cf.  nr'f-soiiji  66 

fin'ititii      l'aïK-ratiiiiii  inaritiniiiiii  \..  149 

stiitornii     l'imidoiiia  uccaiiica  l)cl.  144 


T. 

ta /im-il-nrnrh      riia|;iiHli)ii  riipcHtrc  h.  C.  H7 

tAltfiiInfikht  {\wx\i.)     (•oNhypiiiiii  187 


—  237  — 

tabbedoct  (berb.)     Gossypium  187 

tabghâ  (berb.)     Nicotiaua  Tabaciim  L.  113 

tablâlast  (berb.)     Emex  spinosus  Campd.  133 

tahoua  (berb.)     Nicotiana  Tabacum  L.  (tabac  à  chiquer)  113 

tacherrât  (berb.)     Erythraea  pulchella  Fr.  105 

tafwah     Haloxylou  articnlatuni  Bunge  128 

tagâr     Francoeuria  crispa  Cass.  86 

tâghagha  (ab.)     Morettia  Pbilaeaua  D.  C.  37 
tâghâmînet  (berb.)     Phragmites  commimis  Trin.  (cf.  tîghâ- 

mînîn)  171 

tahamah     Scbanginia  baccata  Moq.  Taiid.  128 

S.  horteusis  Moq.  Tand.  128 
tâkoût  (berb.)     Tamarix  (cf.  tîkatîn) 

talli     Acacia  tortilis  Hayue  72 

A.  Seyal  Del.  72 

tamalîkah     Gynandropsis  peutaphylla  D.  C,  43 

tamr     Phoeiiix  dactylifera  L.  fruit  sec  (cf.  temr)  147 
tamr-el-fou' âd     Elaeagnus  horteusis  M.  B.  var.  orientalis 

Schldl.  136 

tamr-el-hinnâ     Lawsouia  inerrais  L.  plante,  fleur  75 

tamr  hendy     Tamarindus  indica  L.  70 

ta?^emme  (berb.)  Phragmites  communis  Trin.  (cf.  tîghâmînîn)  171 

tarâthith     Phelipaea  lutea  Desf.  118 

tarfâ     Tamarix  50 

tarmint  (berb.)     Punica  Granatum  L.  (cf.  roummân  74)          188 

tartîî'     Schanginia  baccata  Moq.  Tand.  128 

S.  hortensis  Moq.  Tand.  128 

Salsola  foetida  Del.  130 

Anabasis  articulata  Moq.  Tand.  131 

tartoûr-el-hâcha/i     Tropaeolum  majus  L.  187 

tatoûrah     Hyoscyamus  muticus  L.  (cf.  datonrah)  113 


—  238   — 

taicîl     Astra^alus  prolixus  Sieb.  66 

tamhj    Triticum  vulfrare  diiniiu  Dest".  var.  leuoomclau  Alef.     177 

tâzoûrit  (^berb.)     Vitis  vinitera  L.  fruit  (ef.  teyzriïiu)  187 

tazoùtet  fberb.)     Phoeuix  dactylitora  L.  147 

tchinar     Platanus  orientalis  L.  141 

if'ina  n)erb.      l'Iioeiiix  ilartylitVra  L.  triiit  si-c  147 

telghoûdy     Malabaila  puiuila  Buiss.  81 

tenir     Phoeuix  dactylifera  L.  fruit  sec  (cf.  tamr)  147 

tenifé  ihtrh.)     Leiis  esculenta  Miu-li.  188 

tenna  iberb.j     IMioenix  tlactylifera  L.  fruit  sec  |of.  iéina)  147 

teyzr/i'in  (berb.)     Vitis  vinifera  L.  187 

tfialatheh     Cheiiolea  arabira  Bois?».  126 

t/iamâm     Pauicum  turj^^iduiu  For.sk.  icf.  ethmâm)  160 

ilulathih     Cbt'iiolea  arabica  Boiss.  rjt! 

ihirr     Traganum  nudatuiu  Del.  icf.  ol/iirr  131.  din-  loi, 

.WT  1Ô4.  s/rr  46.  49)  128 

Noaca  niucrtiiiata  Ascbers.  et  Schwcinf.  131 

thofim     Alliuiu  sativuiu  L.  loi 

thrit/i     Salsohi  vemiiculata  L.  var.  vill..>;i  M.mi.  TaïKi.  13(1 

h'atri/ii  \\n:rh.\     'I'aiiiari.\  icf. /////î^'//)  187 

tihsîk/i     Soiichus  iiieraceUH  L.  (cf.  fir.silJij  t)y 

tiJ'âJi     Maluh  coinniuiiia  I  >e»f.  73 

'.'/■;/,  dahahtj  I    .,  ,                  ,.     •          ,  ...^ 

,  ,   ,         Sulaiiuni  ai'tliiii|iiriiiii  I..  IIJ 

f,fr.,i,.rl./,rl,       ) 

tiffhûm'm'm  Cberb.i     Pbra^rmiten  cDiiiinniiis  'l'riii.  ff.  t'hi/n'i- 

w'iîii'l)  1 T  l 

tîkAtiii  (berb.j     'i'auiarix  'cf.  tnh'i'it.  t'ii//itîn)  1«7 

tîl     HibiMcUH  cniiiiabiiiUH  I..  Aâ 

t hn f ■  1/ N  i\H:rh.)     Ilordciiiii  \ui;;arf  L  17« 

lin     Kicu»  C«rii-a  L.  14(» 

tiit-chôk     Opiiiilin  78 


—  239  — 

tirmis     Lupinus  Termis  Forsk.  60 

tirmis-ech-cheytân     L.  digitatus  Forsk.  60 

L.  angustifoliiis  L.  60 

tîyâtîn  (berb.)     Tamarix  (cf.  tîkâtin)  187 

tobb'aïny     Calendula  aegyptiaca  Desf.  92 

tômatoum     Lycopersiciira  esculentum  Mill.  111 

tombak     Nicotiana  glaiica  Grrah.?  113 
toultoum  (ab.)     pipes  fabriquées  du  Capparis  Sodada  R.  Br.     43 

tomnmeyr     Erodiura  liirtum  Willd.  55 

Erodium  glaucopbyllum  Ait.  55 

Nitraria  retusa  Aschers.  fruit  187 

toimdoub     Capparis  Sodada  R.  Br.  43 

tom-f    Aerva  javanica  Juss.  133 

tourfûs     Phelipaea  lutea  Desf.  118 
touroung  beledy     \ 

touroimg  rachîdy      Citrus  média  Risso  58 
touroung  rîJiâny    ] 

tout     Phytolacca  dioeca  L.  125 

Morus  alba  L.  140 

tout  beledy     Morus  alba  L.  140 

tout  chamy     Morus  nigra  L.  139 

tout  frengity     Fragaria  grandiflora  Ehrh.  74 

F.  virginiana  Mill.  74. 

V. 

vâwoun  (berb.)     Vicia  Faba  L.  (cf.  aoû)  188 

W. 

waraq  sâhoûn     Plantago  major  L.  123 

ward     Rosa  damascena  Mill.  73 

weybeh     Luteola  tinctoria  Wcbb.  44 


-      240  — 

tcei/ka/i     Abolnio.si-lius  osculentu.s  Mneli.  52 

wet/kei-iblh    Epilobiuni  hirsiituiii  L.  188 

icichq     Phocnix  dactylitora  L..  fonuc  naine  sauvajre  147 

H-klmft     C'issus  intiindifoliiis  Valil  59 

Scorpiunis  muricatus  L.  64 

Indifjofcra  paucifolia  l)el.  65 

("alcialitië  (leticiens  Ascliers.  ot  .Scliwciuf.  T'J 

l'iantago  Lagoj)U8  L.  124 

u-idueh  roâm'tyt/i     Cis.siis  rotunditbliiis  \'alil  59 

u-iditet-ech-chftjtân     Uttelia  alisninides  Peis.  143 

ivochq     l'hdi'iiix  ilactylitoia  L..  t'oniK"  nahu'  sanva<>c  147 

icvqei/d     Salsula  foctida  Dol.  130 

Koudeyneh     Scorpiunis  inuncatu.s  L.  64 

lîli\  ndiosia  Mi'nniKiiia  !>.('.  188 

Kiiplioil.ia  l'f|.Iiis  L.  138 

woudeyn-el-fâr     l'aiit-taria  alsiiiilnlia  1  )el.  139 

Y. 

ynfiki.1.1      Lartiica  nricntalis  Hoiss.  100 

yamrAr     CciiUuirra  t'ryn^rioidi's  Lani.  95 

C  aejjyjitiata  I-.  96 
i/mnrudr      Cciitaurt'a   ar;,^yptia(a    I..   ut',  miimi'ir  Hii,   imi- 

roi'ir  l(K»i  96 

Zollikofcria  ('axHiniana  Hoins.  100 

ifâiiisitiin      l'inipinclla  AniNum  I.  80 

yavdfH  (berl).;     'l'iiticimi  vMljrjui' \  ill.  .s.  lut.  [vt.  ytrdin)         176 

yami/t     Acrva  javanii-a  .Iuhh.  {vÏ.  ycrrn/i)  l.'l.'J 

yùsfiniu     .laHininniii  ottirinale  I..  103 

.J.  ^raiiditloniiii  \..  103 

yojuoûn     l'inipiiiella  AniHUin  L.  80 

yh/iy     |)iplutaxiH  aciiH  iidiMH.  41 


—  241   — 

yémeny     Oryza  sativa  L.  vai-.  167 

yerdin  (herb.)     Triticum  vulgare  Vill.  s.  lat.  (cf.  yarden)         176 

yerroûq  \    .  .         .       t        /  n  7 \ 

,     )  Aerva  lavamca  Juss.  (et.  yarrali)  133 
yerrah    J                                         \      j          j 

yesar     Moringa  arabica  Pers.  60 

yeslîyeh     Matthiola  livida  D.  C.  186 

yoûsèf  efendy     Citrus  madareusis  Lour.  57 


Z. 

za  eytemân     Gagea  reticulata  Sebult.  var.  teiiuifolia  Boiss.     151 

Allium  desertorum  Forsk.  152 

Dipcadi  erythraeiim  Webb.  152 

zaggoueh     Zollikoferia  spino-sa  Boiss.  100 

zaghlîl     Pulicaria  arabica  Cass.  86 

Urtica  urens  L.  139 

zaghloûl     Ranunculus  sceleratus  L.  35 

Potentilla  supina  L.  74 

zaghloûly     Ranunculus  Guilelmi  Jordaui  AscLers.  35 

zambaq     Jasminum  Sambac  L.  103 

Iris  Sisyrincliium  L.  149 

I.  germauica  L.  149 

zamioûk     Ficus  Pseudosycomorus  L.  140 

zamrân     Salsola  tetrandra  Forsk.  (cf.  damrân  129,  loi)         129 

zamr-es-soidtân     Datura  fastuosa  L.  113 

zarâtah     Inula  critlimoides  L.  85 

zarf-el- aroûs     Buddleya  madagascariensis  Laiii.  116 

zdroûr     Rhamnus  palaestiua  Boiss.  60 

zebih     Vitis  vinifera  L.  raisin  sec  59 

zenzâlakht     Mclia  Azedaracli  L.  58 

zeraqraq     Trigonclla  stcllata  Forsk.  (cf.  daraqvaq,  deraq)        61 


MKMWRES,  T.  II. 


—  242  — 

zeyteh     Lotus  citrnieulatus  L.  63 

Sanguisorba  verrucosa  A.  Br.  74 

Srroplmlaria  ilesiTti  l)el.  116 

Lavaiulula  fomnopifolia  Poir.  120 

Limoniastrum  luonopotalum  Boiss.  123 

zeytuùtt     Ulca  eumpaea  L.  103 

zeyty     Linioiiiastnnn  iiKHiupetalum  Boiss.  123 

zibb-el-ard     Cyiiouiorium  l'occincuiu  L.  (cf.  zouhh-cl-ard\  137 

zibl  abou' l  husiyii     Oryzopsis  iiiiliacoa  Bonth.  et  Hook.  109 

zibl-el-fûr     Erigeroii  liiiifoliiis  NVilld.  188 

zibl-d-mu  iz     ('y|)enis  rotuiitlus  L.  157 

zilleh     Zilla  lujagroidcs  Forsk.  (cf.  silldi)  42 

zommeyr     PanifUiu  geuiiuatum  Forsk.  159 

lleiuartliria  fascii-ulata  Ktli.  166 

Aveiia  Wicstii  Steml.  170 

A.  fatua  L.  170 

Lnliuiii  li^îiiliuii  Oand.  178 

zorbeh     l'rtica  piliilifiia  I..  139 

zorbet/h     Clieiio|»t»liuui  murale  L.  {cf.  sorbetfh  91)  125 

zouhb-d-aril     ( 'viuninirimn  <<M-ciiieuni  \j.  {{;f.  zibh-el-ard^  \'M 


—  243 


Index  ordinum  et  generum. 


Abelmoschus  52. 
Alnitilon  52,  53. 
Acacia  72,  184. 
Acantliaceae  118,  119. 
Acantluis  119. 
Acer  58. 
Aceraceae  58. 
Acliillea  89. 
Achyranthes  133,  190. 
Adansoiiia  53. 
Adhatoda  118. 
Adiaiitum  180. 
Adonis  35. 
Aegialophila  96. 
Aeg-ilops  177,  178. 
Aegle  58. 
Aeluropus  1  73. 
Aerva  133. 
Ag-atlioi)hora  131. 
Agave  150. 
Ageratum  84. 
Agropyrum  175,  17G. 
Agrostis  169. 
AilanUi.s  187. 
Aizoon  78. 


Ajiiga  122. 
Albersia  132,  190. 
Albizzia  72,  188. 
Alcea  52. 
Alhagi  67,  188. 
Alisma  143. 
Alismaceae  143. 
Alkamia  110. 
Alliimi  151,  152. 
Aloë  153. 
Alopecuriis  167. 
Alsinaceae  47,  48. 
Alsiiie  47. 

Altenianthera  133,  190. 
Althaca  51. 
Alyssum  39. 

Amarantaceae  132,  133. 
Aniarantus  132,  190. 
Amaryllidaceae  149,  150. 
Amberboa  95. 
Amblyogyne  133. 
Anibrosia  89. 
Ainmaiiia  75. 
Ammi  80. 
Ammocbloa  171. 


—  244 


Aniiuuilauc-U6  SI. 
Ammopliila  1G9. 
Ampelideae  59. 
Aiiiin-ltiii^is  ôlt. 
Aiuyfîdalus  73. 
Ai.a1.a>i.s  r_>s.  131. 
Anacardiaceae  ô'J. 
A  liât  velus  yo. 
Ana{;alli8  103,  189. 
Ana.statiia  39. 
AihIiu.sji  109. 
Amlnu-hne  138. 
AmlroiHtguii  l(j3 — lljti. 
Aiu-iiiDiie  35. 
AiiL-thuiii  81. 
Aimtjeih.su»  7ô. 

Aii'Miii  .;•;. 
Anonaceae  i^ii. 
Aiirrdrra  131. 
AiitlicmiH  '.Ml.  1h2. 
.\iitH»i'|iiiiiiltia  171. 
AiitliriHctiH  8U. 
Aiiticliari»  1  Hi. 
.\iiti(;<iiiiiiii  1  ■>.*). 
Aiitirrliiiiiiiii  I  I  >>. 
AiivilU-a  .s.'». 
A|iiniii  HO.  1H8. 
Apocynacoae  1<M. 

.\|i<i||ii;:)t<i|i    III. 

AponoKOtonacoao  144. 
Araliin  3H. 


Araceae  1  l(i.  147. 
Aralia  s2. 

Ai-aliaceae  M.',  L'^s. 
Araucaria  179. 
ArbutHs  102. 
Artjfyrantlionuim  90. 
Aryvrnloliiiim  GO. 
Arisanini  14<i. 
Aristitla  1(17.  108. 
Anni'iiiara  73. 
Anu-liia  11 U.  2.")9. 
Artc'iuisia  91. 
Artlironii'iiuiiii  127. 
Aniiido  171. 

Asclopiadaceae  104.  Htô. 
Asi-U-pias  189. 
Asparapiaceae  l.')4. 
A.>ltaia;^iis  l.")4. 
As)ili(i(lellis  ir)3. 
AskT  S4. 
Asterisfus  8.'». 
AHtrajjalus  (IG,  G7,   1^1.   IM. 

18.'),  2.">9. 
Atiiutylis  93,  94,  182. 
Atnipliaxih  134. 
.\tiiplcx  12G. 
.\\ciia   17(». 
A\irt'iiiiia  12n. 

|taiiiliii'«a   1  lu. 
Ualaiiitr^  'iN. 


245 


Balanophoraceae  137. 

Ballote  122. 
Barleria  119. 
Basellaceae  131. 
Bassia  127. 
Batatas  107. 
Bauhinia  71. 
Bellevalia  153,  259. 
Berberidaceae  36. 
Berg'ia  51. 
Berula  80. 
Beta  125. 
Biarum  14. 
Biclens  89. 

Bignoniaceae  105,  106. 
Biota  179. 
Biscutella  39. 
Bixa  45. 
Bixaceae  45. 
Blepliaris  118,  119. 
Boelimeria  139. 
Boerhaavia  135,  136. 
Boissiera  171,  190. 
Bombaceae  53. 
Bonapartea  149. 
Bonaveria  64. 
Borraginaceae  109 — 111. 
Borrag-o  109. 
Bougaiiivillca  135. 
Boussingaultia  131. 
Brachypodium  1 75. 


Brassaia  188. 
Brassica  41,  186. 
Brexia  79. 
Broccliia  90. 
Bromeliaceae  149. 
Bromus  174,  175. 
Broussonetia  140. 
Biyonia  77. 
Bryophyllum  79. 
Buddleya  116,  117. 
Buettneriaceae  53. 
Bupleurum  79. 

Cactaceae  78. 
Caesalpiiiia  70,  71. 
Caesalpiniaceae  70,  71. 
Cajanus  69. 
Cakile  40. 
CalamagTOstis  169. 
Calenclioë  79. 
Caleiidula  92. 
Calligonum  133. 
Calliopsis  89. 
Callipeltis  83. 
Callisteinon  74. 
Callitris  179. 
Calonyctioi)  107. 
Calotropiss  104. 
Canipamila  101,  102. 
Campanulaceae  101,  102 
Canna  148. 


—  24G 


Caniial)is  139. 

Capparidaceae  43. 

(  aiHKiris  4il.  187. 

Caprifoliaceae  82. 

Capsella  39. 

Caitsicuni  112. 

CanliosperiDUni  Ô8. 

(.'anlmifellus  H.*^. 

Canluus  '.t4,  Hô. 

Carex  15*». 

Caric-a  77. 

Carlina  1>3,  188. 

Carrichtera  42. 

(■artliaiiiu.s  lUj,  97.  18-J,  1M>. 

Caruiii  >><•. 

t'aruniliiuni  190. 

Cansia  70,  71. 

('a.suariiia  142. 

Casuarinacoao  142. 

Caiiraiis  H2. 

(?aiiliiiia  145. 

CayliiKi-a  44. 

CeloHia  1.'52. 

CcitiK  m. 

('nii'liriiH  lf!2. 
(  Vntaurra  9ri,  !m;. 
Ccphnlaria  84. 
'  T.''.. 

71. 
Coratophyllaooao  7(>. 

('(•rHtn|i|iy||iiiii  7<i.  IHH. 


Ccrbeia  104. 
Cercis  188. 
Ccruana  85. 
Ccstnini  114. 
Cliacroitliyllum  80. 
Clianiaerops  147. 
Cholidoniiim  18G. 
C'iu'iraiitlms  38. 
t'iioiiolca  r2(;. 
Clieiioitodiuiii  12">,  12(5. 

'Iilainytlt>])h(ira  91. 

liloiib  170. 

"liori.sia  n3. 

'hrysaiitlR'iimm  90. 

'luysufoina  Si;. 

"ifiT  <!,S. 
C'iclioriiiiii  9S. 

'iiuiaiiioiiiinu  13fi. 

'issus  .'iH. 
Cistacoao  14,  4."». 

'itliaiTxyiiiii  120. 

'itriilliis  77. 

"itnirt  ."i7,  .'jH. 

'Ifiuiif  4.!.  ISC. 

'U'i'udciuinui  120. 

'(icciiliis  .''•;. 

CuCOH    1    I  I 

Colchioacoaci  Im. 

'(ilrliiclllll    l.'iO. 
'<i|u<*aHia  14ti. 
Conihrotacoao  7.'». 


—  247  — 


Combretum  75. 
Comètes  49. 
Commelina  154. 
Commelinaceae  154. 
Compositae  84 — 101. 
Coniferae  179,  180. 
Couriiig'ia  38. 

Convolvulaceae  106 — 108. 
Coiivolvulus  106,  107,  189. 
Conyza  86. 
Corcliorus  53. 
Cordia  108,  189. 
Cordiaceae  108. 
Cordyline  154. 
Coreopsis  89. 
Conaiidrum  81. 
Coris  103. 
Coniulaca  131. 
Cornu.s  108. 
Coronopus  40. 
Coryiiepliorus  170. 
Cosmopliyllum  89. 
Cotula  91. 
Cotylédon  79. 
Crassulaceae  78,  79. 
Crc])is  101. 
Cressa  108. 
Crimiiu  150. 
Critlinuini  81. 
Crotalaria  60,  70. 
Crozopliora  138. 


Crucianella  83. 
Cruciferae  37-42. 
Crupina  96. 
Crypsis  167. 
Cryptostegia  104. 
Cucumis  76,  77. 
Cucurbita  77. 
Cupressus  179. 
Cucurbitaceae  76,  77. 
Çuminum  82. 
Cuphea  76. 

Cupuliferae  141,  142. 
Cuscuta  108. 
Cycadaceae  180. 
Cyoas  180. 
Cydonia  73. 
Cymodocea  144. 
Cynanelmm  105. 
Cynara  95. 
Cynodon  170. 
Cynomorium  137. 
Cynosurus  172. 
Cyperaceae  155 — 159. 
Cyperus  155 — 157. 

Dactylis  173. 
Dactylus  170. 
Dactylocteniuin  171. 
Dacmia  104. 
Dalbergia  70. 
Daniasoiiium  143. 


248   — 


Pantlionia  170. 
Dasylirioii  153. 
Dntura  ll.'J. 
liaïuus  Hl.  259. 
Delphiiiiuiu  35. 
I levena  80. 
I)iaiitliii8  45. 
1  >ii'lini8tac-liy8  71. 
I)itk'»inu8  42. 
ninaeba  171. 
I)i<tti«  89. 
l'ipraili  l.'i2. 
I)i|ila<-|iiR-  171. 
I  >i|ili>ta.\is  41. 
Dipsacaceae  84. 
I  )i|»tcry{fiuiii  4;}. 
I  (tiiloiiaea  5S. 
holirliiiH  lî!). 
Ducronia  81,  181. 
Hiiraiita  1  l'.i. 

l>liiii<.|iUH  î)2,  î»;j,  182. 
Ki-liincmpcniiiiiii  111. 
Ki-liiix-liiloii  1 10. 
Krliiiini  110,  182. 
Kriipia  88. 
Klirt'tia  109. 
ElaoaKnacoao  l.'U;. 

liliKU^rniin   l.'Wi. 

Elatlnacooo  51. 
Klatiiii;  -M. 


Elionurus  106. 

Elyimis  179. 

Eniex  133. 

Enartlnooaipus  42. 

Epliedni  180. 

Epilobium  76,  188. 

Era«rn>sti8  172,  173. 

Eroiiuibiinu  .">9. 

Ericaceae  102. 

Erifronm  84,  85,  86,  188. 

Eriobotrya  73. 

Eriodciulrou  53. 

Erotlium  54,  55,  187,  259. 

Knica  42. 

Eiiiraria  40. 

Erylifîiiiiii  7:». 

Kiytliraca  105,  18i).  • 

Erytiiriiia  Tit. 

Erytlirii.stiitii.s  150. 

Etiiiilia  S4. 

Eiitalyptiis  74. 

KiK-lilaciia  lii<). 

Kiifra^na  118,  189. 

Eii^oiiia  74. 

KiililK.rltia  1.37,  1.38,  139. 

Euphorbiacoao     1.37 — 139, 

l'.H». 

Kvax  88. 

i''a)(uiiia  56. 
Kainrlia  .3H,  \HV,. 


249 


Fatsia  82. 
Ferdinanda  89. 
Feroiiia  58. 
Festuca  173,  174,  183. 
Ficoideae  78. 
Ficus  140,  141. 
Fiebigia  39. 
Filago  88. 
Filices  180. 
Fimbristylis  158. 
Flaveria  89. 
Foeniculum  81. 
Forskâlia  139. 
Fourcroya  150. 
Fragaria  74. 
Francoeiu-ia  86. 
Frankenia  51. 
Frankeniaceae  51. 
Fraxinus  103. 
Frenela  179. 
Fumaria  37. 
Fumariacéae  37. 

Gagea  151. 
Gaillonia  83. 
Galium  83,  185. 
Gastridium  1G9. 
Gazania  92. 
Gentianaceae  105. 
Geraniaceae  54,  55. 
Géranium  54. 

MÉMOIRES,  T.  II. 


Geropogou  99. 
Giesekia  125. 
Giiigko  179. 
Gladiolus  149. 
Glaucium  37. 
Gleditschia  70. 
Gliiius  49. 
Globularia  119. 
Globulariaceae  119. 
Glossonema  105. 
Glycyrrliiza  66. 
Gnaplialium  88. 
Gnetaceae  180. 
Gomphocarpus  105. 
Gompliiena  133. 
Gossypium  52,  53,  187. 
Gramineae  159—179. 
Granataceae  74. 
Grangea  85. 
Grevillea  136. 
Grewia  53. 
Guazuma  53. 
Gymnarrlieua  88. 
Gymnocarpuni  49. 
Gyinnocarpus  49. 
Gymnotlirix  161. 
Gynandropsis  43. 
Gynerium  171. 
Gypsopliila  46. 

Haeniatdxylon  71. 


IlîUufueiuuiii  12  T. 
Haloilnle  144. 
H:il>>irotoii  l.'.l. 
Hal-pi-plis  1-27. 
Halopliila  14o. 
Halorrhafàdaceae  7<). 

nal...\y|..ii   lL>s.   12:1. 
Hapliipliylhiiii  Ô7. 
HiMkra  82. 
Hedycliiiini  148. 
Hetlypnois  M.s. 
Hodysaruni  07. 
Ik'iinia  7il. 
H.l.-Mcliaria  l.ôH. 
lliln.»lil..a  Km. 
Hfliaiitlu-nuim  44.  4."i.  1>7. 
Ili-liaiitlms  SK. 
llclitliiysniii  HH. 
ni-li<-<i|)liylluin  14lj. 
Ildiiitropitiiii  lO'.i 
lliliiiiiitliia  '.l'.i. 
llcIoM-intiiiini  >«). 
ilciiiartliria  \(U'>. 
Ili-riiiaria  l'.). 
ilcHpvriH  :t'.l,  184. 
IlillincllH  fi'i. 

ilip|HMri>|iiM  (;4,  G5,  1H4.  IHÔ. 
iliptn{;i'  fil. 
lIolniM  \V,2,  1«J:J— Kl.'i. 
IlonU'iim  17K,  171I. 
lliiNHuiiin  4<i. 


liA)   — 

Ilyaiiiitlius  1")3. 
Hydi'ocharitaceae  14o. 
Hydi'ophyllaceae  10(>. 
llyiiiL'iituarpiis  t..'.. 
Hyoscyamus  113. 
lIyo.serisj  98. 
Ilypocouiii  'M. 
IlypliaoïK-  147. 

Irio-ra  88. 
Inipcrata  l(i2. 
liulifirofora  ()5. 
Iiiiila  8">. 
Iticliroma  1 14. 
Iphiona  8(1.  s 7. 
Ipoiiinea  1(17.  Uis. 
Iridaceao  14it. 
Iris  14:t. 
Isatis  40. 

Isniopis  ir)7.  l.'is.  is;». 
Jacaraiida  KKi. 
Jasminacoao  1  <>,',. 
.la^iuiniiin  li>,">. 
.latniplia  l.'ls. 
JuKlandacoao  Ml. 
.lii^HaiiH  141. 
Juncacoao  l'i4,  1  ;"•'•. 

.IllIH'Ils    1 ')  I.    !').'>. 

.Iiiiiiponis  1  7'.». 
.liiHHiat-a  7ii. 

Kiilaixli'ù'  7!'. 


—  251 


Kigelia  106. 
Kochia  127. 
Koeleria  172. 
Koelpinia  98. 
Koniga  39. 

Labiatae  120—123. 
Lactuca  99,  100. 
Lageuaria  77. 
Lag-er.stroemia  76. 
Laggera  86. 
Lagoseris  101. 
Lagunaria  53. 
Lagiu'us  169. 
Lamarckia  171. 
Lamiiim  122. 
Laiitana  119. 
Lappago  162. 
Lappula  111. 
Lasiopogon  88. 
Lataiiia  147. 
Lathyrus  G8,  69,  181. 
Lauraceae  136. 
Lanrciitia  101. 
Laiirus  136. 
Lavaiulula  120. 
Lavatera  51,  53. 
Lawsonia  75,  76. 
Leersia  167. 
Lemna  146,  185. 
Lemnaceae  146. 


Lens  68,  188. 
Lentibvilariaceae  102. 
Leouotis  122. 
Leontice  36. 
Leontodoii  98. 
Lepiclium  39,  40. 
Lepigouiiia  47,  48. 
Leptadeuia  105. 
Leptaleum  39. 
Lepturus  178. 
Leucaena  72. 
Leucas  122. 
'Leyssera  88. 
Lignstriim  103. 
Liliaceae  150 — 154. 
Limoniastrum  123. 
Limosella  116. 
Linaceae  54. 
Linaria  115,  116. 
Liiulenbergia  116. 
Linum  54. 
Lippia  119. 
Lithosperiiiimi  110. 
Livistona  147. 
Lobelia  101. 
Lobeliaceae  101. 
LocHingia  49. 
Lolium  178. 
Lonicera  82. 
Lotononis  60,  184. 
Lotus  63,  64,  184. 


Luffa  77. 
Lii|)inu.s  1)0. 
Luteola  44. 
Lycium  112. 
Lyot>i)ersituni  111. 
I.y;ri\iiu  lii2. 
Lytliraceae  75.  7t!. 
Lyilirum  75. 

Marluia  140. 
Mac  ma  43. 
Ma^Minlia  :UJ. 
Magnoliaceae  36. 
Malal.aila  «1,  184. 
Mal.nlniia  3H.  39,  184. 
MalpiRhiaceae  54. 
MaliiH  73. 
M  al  va  51. 

Halvaceae  51     53. 
>!aii;.'ilVra  5',». 

Maniil.imii  122.  1^^''. 

Mai>ilia  1H(i. 

MarHiliacoae  17. 

.Matricaria  '.••>. 

Mattliiuln  37,  3H,  186. 

.Mrdicap»  62. 

MclalriK-a  74. 

MrlHliolniim  '.)G. 

M.-lin  5H. 

Mollacoao  5h. 

Mcliniilliiiit  f>H. 


Melilotiis  02.  63. 
Menispermaceae  36. 
Mi-iitlia  120.  121. 
Morciirialis  i;'>',i. 
Mcryta  82. 

Mo.soinbriantliomum  78. 
Mctmxylini  147. 
Mirrolonclius  96. 
Micmmeria  121. 
Mikjinia  S4. 
MiniDsa  71. 
Mimosaceae  71,  72. 
Mirabilis  135. 
MolluRinaceao  4!». 

.Muiimidira  76. 

Mniu-niia  17S. 

Muiisoiiia  55. 

Moiisti-ra  147. 

Montaùoa  8.s. 

Mmrttia  .m. 

M..ii(aii(lia   10.   11. 

Mnriii;;a  6o. 

Moringacoae  ilo. 

.M. .rus  1  |o. 

.Miu'lilfiiln'ikia  135. 

.Miinaya  5S. 

Miiha  UH. 

.Miisrari  1.52.   15.3. 

.M\iin|iliyllimi  7(i. 

Myrtacofto  74. 

.M\  rtiiK  7-1. 


253 


Najadaceae  1-44: — 146. 
Najas  144—146. 
Narcissus  149. 
Nastiirtium  38. 
Negundo  .58. 
Kelumbiiim  36. 
Xerium  104. 
Neurada  74,  184. 
Nicandra  112. 
Nicotiana  113,  114. 
Nigella  35. 
Nitraria  57,  187. 
Noaea  131. 
Nomiea  109. 
Nothoscordon  152. 
Notobasis  95. 
Notoceras  39. 
Notouia  91. 

Nyctaginaceae  135,  136. 
Nyctaiitlies  103. 
Xympliaea  36. 
Nymphaeaceae  36. 

Ocliradeiuis  44. 
Ocimum  120. 
Oldenlaiulia  82,  83. 
Olea  103. 
Oleaceae  103. 
Olig-nmeris  44. 
Omplialodes  111. 
Onagraceae  76. 


Onobrycliis  67. 
Onouis  61. 
Oiiopordou  95. 
Opuntia  78. 
Oieopaiiax  82. 
Origanum  121. 
Orlaya  81. 
Ornitliogalum  151. 
Orobanchaceae  118. 
Orobanclie  118. 
Oryza  166,  167. 
Oryzopsis  169. 
Otostegia  122. 
Ottelia  143. 
Oxalidaceae  54. 
Oxalis  54. 
Oxystelma  104. 

Pallenis  85. 
Palmae  147. 
PaïuTatimn  149,  150. 
Pandanaceae  148. 
Paudanus  148. 
Pauicum  159 — 161,  183. 
Papaver  36,  37. 
Papaveraceae  36,  37. 
Papaya  7  7. 
Papayaceae  7  7. 
Papilionatae  60 — 70. 
Pappophoriun  171,  190. 
Paracaryuni  111. 


—   2Ô4 


l'arcntiuellia  18M. 
l'arietaria  139. 
l'arkiiisniiia  71. 
rarniiychia  4!',  1S7. 
Paronychiaceae  48,  41). 
I':i>>irinia  7x. 
Passifloraceae  7S. 
Petlilaiithii.s  1  ;'.".». 
l'c^ranuni  .")7. 
I Vlaijroiiimu  .">.'). 
l'eiiioillaria  1<)2. 
IVimisetuin  1<)1,  Iti'i. 
IVlilidiimi  IKI. 
IVii|»l(i<"i  104. 
I'i'r>ifa  7."5. 
l'ctroHcliinini  -sn. 
iVfiiiiia  113. 
l'luK-ii]m])|iua  'Jô. 
lMia(riialun  86—88,181. 
l'IialariK  1(i7. 
IMiarliiti»  107. 
J'Iia»c<iliiK  70. 
l'Iii-lipara  11  H. 
l'Iiiioili-iiiInMi  147. 
i'Iileiitii  1<;7. 
i'IiluiiiiH  122. 
l'lil..x  100. 
riincnix  147. 
l'Iiotiiiin  73. 
l'Iirn^'iiiilfM  171. 
l'IivllaiitliiiH  13H,  13<J. 


Pliysalis  112 
Pliytolacoa  12.'). 
Phytolaccaceae  125. 

'icridium  loO.  101. 

'icri.s  US,  99. 

'inipiiiclla  SO,  181. 

'iiiiis  17;i,  ISO. 

'iptatlieiuiii  l<i9. 

'in-uiiia  12."i. 

'iriLs  7;i,  74. 

Mstaiia  â;i. 

'istia  147. 

•isiiiii  li:».  ISS. 
Pittosporacoae  4."). 

'ittu.sjHuuiu  4.'). 

'ityraiitlm.s  .SO. 
PlantaRinaceae  123—12"). 

'laiita-;..  rJ.Η 12.').  1S:5,  l!tO. 
Platanaceao  141. 

'latamis  111. 
PlumbaRinacoae  123. 

'Iiiiul»a;;i)  12.'!. 

'Iiiincria  loi. 

'..a  172.  17;;. 

'iMiacliafiiiiiiii  S!l. 

'iMl..ii.iHma  110.  1S2. 

'itiiiciana  70. 

'iiiiiHi-ttia  137. 
Polomoniacoao  loii. 

'MliaiitlicM  l.'iO. 

'i.lvaltliia  ;i<i. 


—  255 


Polycarpia  49. 
Polycarpon  48,  49,  187, 
Polygala  45. 
Polygalaceae  45. 
Polygonaceae  133 — 135. 
Polyg-omini  134,  135,  190. 
Polypogoii  169. 
Pongamia  70. 
Populus  142. 
Portulaca  50. 
Portulacaceae  50. 
Posidonia  144. 
Potameae  143,  144. 
Potainogeton  143,  144. 
Potentilla  74. 
Poterium  74. 
Primulaceae  102,  103. 
Prosopis  71,  184. 
Proteaceae  136. 
Prunus  73,  74. 
Psamma  169. 
Psiadia  85. 
Psidium  74. 
Psoralea  65. 
l'tcrantlius  49. 
l'terocarya  141. 
Pteroceplialu.s  84. 
Pterosperraum  53. 
Pulicai-ia  85,  86. 
Punica  74,  188. 
Pyretlirum  90. 


Quercus  141,  142. 
Quisqualis  75. 

Ranunculaceae  35. 
Raiumculus  35. 
Rapliauus  42. 
liaphiolepis  74. 
Rapistruui  42. 
Reaumuria  5U. 
Reboudia  40. 
Reichardia  100,  101. 
Reiuwardtia  54. 
Reseda  44. 
Resedaceae  44. 
Rétama  60,  187. 
Rhag-adiolus  98. 
Rhamnaceae  59,  6(>. 
Rliamnus  60. 
Rhapis  147. 
Rhoeo  154. 
Rlms  59,  187. 
Rliyucliosia  69,  188. 
Riciiuis  139. 
Riviua  125. 
Robbairea  48. 
Rol)inia  65. 
Roemcria  37,  186. 
Posa  73. 

Rosaceae  73,  74. 
Rosuiariiiu.s  122. 
Rubia  83. 


—  2ô6  — 


Rubiaceae  >*-.  !?3. 
Riibii^  73. 
Kuniex  133.  134. 
Ktippia  144. 
Kusiiis  154. 
Kus.sellia  11  G. 
Kiita  .')". 
Rutaceae  ""T.  58. 

8abal  UT. 
Sacoliiinnu  IGS. 
Sa^ciiiii  47. 
Salicaceae  14'2. 
Saliioriiia  11' 7. 
Salix  14-J. 

Salsnla  12K.  I21t— 131.  is:5. 
Salsolaceae  125— l."»l. 
.<iilviicl..ra  1  (>;•.. 
Salvadoraceae  l'i3. 
Salvia  121. 
SaiiiltiKiiH  h2. 
SaiiioliiH  102. 
.SniijfuiHnrlm  74. 
Santalacoao  13(!. 
Sapindacoao  5H, 
Sa|tiuui  13'.). 
Sa|><iiiaria  4<i. 
Savi;;iiyu  42. 
SaxifroKacoao  7'.>. 
.Suljii.ftii  Hl,  183. 
Hramlix  Kl. 


Si'hanjrinia  12S. 

.Scliiiupoia  40. 

Scliimis  59. 

8i"hi!>nms  173. 

Sc-lioenctoUlia  170. 

Schoemis  158. 

Schttuwia  42. 

Seiatlopliyllmn  82. 

Scilla  151. 

^(■irpiis  157.  15S.  183. 

Scitamineae  14^. 

Si'lon)|ii>a  174. 

Si'olyimis  !is. 

Si'Opolia  1 1">. 

Sc'oriiiuniîs  t'4. 

.SorzdiR'ra  W. 

Sfiopliulaiia  1  H".. 

Scrophulariacoae  1 14—1 1  ><. 

S»-(iiri;icia  *'>\. 

Seetzciiia  5»;. 

SoiK'hii'ra  40. 

.S'iu-«-iu  Ml.  '.t2,  1S2. 

Soaamacoao  lOil. 

.Schamiiiii  l"»!. 

.^l'Khania  <!.'>. 

Sctaiia  H;<»,  ICI. 

Siila  52. 

Silonacoao  15     4  7. 

."^ilrm-   If.,  4  7. 

Silylimii  '.'5. 

Bimarubacoao  5h. 


—  257 


Sinapis  41,  42. 
Sipliocampylus  101. 
Sisymbrinin  38. 
Solanaceae  111  — 114. 
Solandra  112. 
Solamxni  111,  112,  114. 
Soleiiostemma  104. 
Sonchus  99,  184. 
Sophora  70. 
Sorglmm  163  — 165. 
Sparmannia  53. 
Spathodea  106. 
Specularia  102. 
Spei'g-ula  47. 
Spergmlaria  47,  48. 
Spliaerantlms  86. 
Spheiioclea  102. 
Splienocleaceae  102. 
Sphenopus  172. 
Spinacia  126. 
Spirodela  146. 
Sporobohis  169. 
Stachys  122. 
Statice  123. 
Stellularia  47. 
Steiiotaphrum  162. 
Stcphaiiv,....  105. 
Sterculia  53. 
Sterculiaceae  53. 
Stillingia  139. 
pa  cf.  Stupa. 

MÉMOIRES,  T.  II. 


Strelitzia  148. 

Striga  117. 

Stupa  169. 

Suaeda  127,  128,  183. 

Sutera  116. 

Tabeniaemoutana  104. 

Tagetes  89. 

Tamarindus  70. 

Tamariscaceae  50. 

Tamarix  50,  184,  187. 

Tanacetum  90. 

Taverniera  67. 

Taxodium  179. 

Tecoma  105,  106. 

Tectona  119. 

Telauthera  190. 

Telepliium  49. 

Teucrium  122,  123,  189,  190. 

Tephrosia  65,  259. 

Terminalia  75. 

Tetradiclis  57,  183. 

Tetragoiiolobus  64. 

Tetrapogou  170. 

Thalassia  143. 

Thesium  136. 

Tliespesia  63. 

Thevetia  104. 

Thrincia  98. 

Thuja  cf.  Thyia  179. 

Tluinbergia  119. 


Tliyia  17'J. 
Thynielaea  l.)6. 
Thyruelaeaceae  136. 
Thyiiuis  121 
Tiliaceae  53. 
Till:u-a  7s. 
Torilyliiiui  si.  1S4. 
Torilis  S2. 

TrachfK>.s|)crmum  1U4. 
Trailescaiitia  1.t4. 
Tra^aiiuiu  12^ 
Tra{jfi»i»o<ifoii  'J'J 
Tragus  162. 
Triaiitliema  78. 
Tribuluw  :k).  IMl 
Trichoilesiiia  111. 
Trifoliimi  <J3,  1H6. 
Trip.iK-lla  Cl.  G2.  184. 
Triplaclinc  K.'.i. 
Tribotiiiii  1  7<> 

Tritiriiiii  1  7."i,  1  7ii.  1  77.  11'»». 
Tropaoolacoao  1  ^  < . 
'rr<)|iaiMiluiii  1^7. 
'riilipa  !.'»•< 
r>|.lia  14  s. 
Typhacoao  !  1  * 

LluU-a  ^■^. 
riniiiH  111. 

Umbellifora©  7»— 82. 
l'iiibilifUn  7'.» 


25«  — 

Urgiuea  151. 
Urospermum  yy. 
Urtk-a  13;t. 

Urticaceae  13^-141. 
Utrifularia  W2.  1^1». 

\'aicuria  40. 
Valilia  7y. 
Vaillantia  83. 
Valaiitia  83,  185. 
Valerianaceae  83,  84. 
Valcrianolla  s.'-.  81. 
Vaitliemia  8l). 
Vcrba.si-um  114.  1  !."),  is'.'. 
\crl)eiia  111». 
Verbenaceae  11  M.  121». 
\'frl>e.siiia  SU. 
Von>iiii-a  117.  IS't. 
Vibuniiim  82. 
Vifia  08,  188. 
\'i;riia  (iy. 
Viiita  104. 
Vida  4.".. 
Violacoae  45. 
Vitf.x  12U. 
Vitis  â'.i.  1S7. 
Nuipia  17.'..  174.  is;{. 

Walil.iil.rr-ia   KM.  182. 

W  arllii'iiiia  Mi. 

W  <iiii;antiii  lia  1  7<». 


259 


Wigandia  106. 
Wistaria  65. 
Withania  112. 
Wolffia  146,  185. 

Xanthium  89. 
Ximenesia  89. 

Yucca  154. 

Zannichellia  143. 


Zea  166. 

Zilla  42. 

Zinnia  88. 

Zizyphus  59. 

Zoëgea  96. 

Zollikoferia  100,  184,  189. 

Zostera  144. 

Zozimia  81. 

Zygophyllaceae  55 — 57. 

Zygopliyllum  56. 


Errata  corrige 

55  u°    233.  Erodium  chium  (L.)  E.  chium  (L. )  Willd. 

65  »     351.  Teplirosia  Pogonostigma  Boiss.  A.  mer.  D.  a.  mer. 

67  »     377.  Astragalus  leucacauthus  Boiss.  ajoutez  :  D.  I. 

81  »     481.  Daucus  setulosus  Guss.(D.C.)  Boiss.         D.  setulosus  Guss. 

(D.  C.  ) 
110  »     739.  Aruebia  tiuctoria  Forsk.        ajoutez  :  D.  i.  (BirAboiiTaroûq 

Barbey  ),  a.  sept. 
153  »   1063.  Believalia  macrobotrys  Boiss.  ajoutez  :  M.  ma. 


—  260  — 


Table  des  matières. 

Avant  propos  .  .                               25 

Catalogue  ilc-s  plantes  vasculaires  siHHitanées  et  cultivées  de  la  flore 

tlÉgypte "î^ 

Liste  «le«  espèce»  emlémuiucs  (le  la  flore  d'Egypte l"^! 

Liste  des  esjièces  tifrurées  par  Demi.k  sur  les  deux  i)lanclies  de  son 

supplément  inédit  de  la  linre  'ITVypte  l'>3 

Adtienda  et  rectitications  .  .  1^*') 

Table  «les  noms  indi;rèncs 1^1 

Index  onliiiuni  et  gencruni        .  .  243 

Errata  —  corritre  -*.>'.' 


UN  ÉVÊQUE  DE  KEFT 


AU  VIP  SIÈCLE 

PAR 

E.  AMÉLINEAU. 


Le  document  que  je  publie  aujourd'hui  pourrait  être  l'un  des 
plus  intéressants  de  la  littérature  copte.  Le  héros  du  récit,  l'évêque 
Pisentios,  vécut  à  une  époque  fort  troublée  de  l'histoire  de  l'Egypte 
chrétienne,  sur  laquelle  les  renseig-nements  font  complètement  dé- 
faut. La  domination  grecque  était  devenue  de  plus  en  plus  lourde 
sur  l'Egypte.  Les  empereurs  byzantins,  héritiers  à  la  fois  d'Ale- 
xandre et  de  César,  de  la  Grèce  et  de  Rome,  ne  connurent  jamais 
la  légèreté  de  main  qui  fut  le  propre  de  la  Grèce  antique,  malgré 
ses  révolutions  démagogiques  et  sa  conquête  par  les  Macédoniens; 
ils  ne  comprirent  jamais  que  la  centralisation  romaine  avec  tous 
ses  abus  et  sans  aucun  de  ses  avantages.  La  question  religieuse 
qui,  à  partir  de  la  seconde  moitié  du  Y"  siècle,  troubla  l'Orient  tout 
entier,  le  divisa  profondément  et  en  fit  une  proie  toute  prête  pour 
les  barbares  qui  frapi)aient  à  ses  portes,  était  alors  en  toute  son 
effervescence  dans  la  vallée  du  Nil.  La  déposition  et  l'exil  de  Dios- 
core  au  concile  de  Chalcédoine  avaient  été  le  prélude  du  grand 
drame  qui  devait  se  jouer  au  milieu  du  vu"  siècle  et  qui  s'est  ter- 


—  262  — 

mine  par  la  disparition  presque  complète  ilu  cliristianisiue  eu 
É^'yi)te.  L'intervention  maladroite  et  cruelle  du  pouvoir  séculier 
dans  une  question  (jui  relevait  de  la  seule  conscience  ne  devait 
qu'envenimer  la  blessure  dtjù  faite  à  l'Egrlise  d'Ej^ypte.  La  nullité 
presque  complète  des  divers  empereurs  qui  succédèrent  à  Marcien, 
les  révidtes  intérieures  du  jjalais  de  Constantinoplc.  les  révolu- 
tions politiques  qui  en  furent  la  suite  jusqu'au  rèj^ne  dlléradius 
dont  les  commencements  donnèrent  de  si.  heureuses  espérances 
sitôt  démenties,  la  fail)lesse  générale  de  l'administration  et  par 
conséquent  la  tyrannie  des  gouverneurs  de  province,  tout  devait 
concourir  à  élever  de  plus  en  plus  entre  Constantinople  et  Ale- 
xandrie ce  mur  de  séparation  dont  il  est  i)arlé  dans  le  ])roidiète 
hébreu  :  de  plus  en  plus  il  devenait  évident  t|uc  l'Kgyptc  prenait 
«es  maîtres  en  haine.  Comme  autrefois  les  proconsuls  romains,  les 
gtiHverneurs  grec»  d'Alexandrie  et  de  la  Thébaïde  n'avaient  qu'un 
Hiul  but,  amaaser  des  richesses  immenses.  Grâce  à  l'admirable 
fertilité  de  la  vallée  du  Nil,  la  clmse  leur  était  facile.  Laissés  à 
eux-mêmes  jusqu'il  ce  (ju'une  intrigue  de  palais  vint  leur  app(»rter 
leur  révocatitui,  ils  s'ettorvaient  de  mener  rondement  leur  aU'aire  : 
le  meilleur  moyen  pour  réu.ssir  était  de  laisser  à  l'élément  grec 
tout  pouvoir  sur  l'élément  indigène  (h-  la  popidation.  Depuis  la 
mort  de  Marcien,  d'abord  sous  le  prétexte  d'imposer  la  confession 
de  riialrédoine,  plus  tard  pour  nulle  autre  rai.son  »|Uc  d'annisscr  le 
pliiM  poKsible,  l'Kgypte  fut  soumise  à  une  eoupc  réglée  :  d\i  plus 
pitit  au  plus  grand  des  fonctionnaires  ou  siddats  de  l'empereur, 
rliartin  faisait  sentir  de  son  mieux  aux  malheureux  Kgy|)ticns 
•  onibien  il  est  unier  il'étre  sous  le  joug  de  l'étranger  après  avoir 
connu  la  gloire  et  rindé|K!ndan<'e.  C'est  qu'en  etfet,  connue  devait 
le  dire  |i1um  taril  le  poète  florentin,  il  n'y  a  pas  de  plus  grande 
douleur  que  de  se  rappeler  dans  Ii-  malheur  la  félicité  dont  on  a 
joui  nutrcfois.   Kncure,  si  les  (îrees  n'avaient   pas  pris  à  tâche 


—  263  — 

d'humilier  autant  que  d'appauvrir,  le  peuple  égyptien  eût  pu  beau- 
coup leur  pardonner;  mais  d'uu  côté  les  Grecs  se  croyaient  le 
premier  peuple  du  monde,  et  ils  avaient  certains  droits  à  le  croire, 
et  de  l'autre  les  Egyptiens  étaient  persuadés,  non  sans  quelque 
raison,  que  l'empire  pharaonique  dont  ils  étaient  les  héritiers  avait 
été  le  plus  brillant  empire  de  l'univers;  leurs  monuments  encore 
debout  étaient  là  pour  l'attester.  Il  eût  été  d'une  sage  politique 
de  respecter  cette  vanité  puérile  d'un  peuple  tombé  en  enfance, 
qui  se  consolait  de  sa  décadence  en  se  rappelant  confusément  ce 
qu'il  avait  été  autrefois,  comme  les  vieillards  décrépits  les  jeux  et 
la  force  de  leur  premier  âge;  le  gouvernement  grec  ne  le  comprit 
pas,  parce  que  lui-môme  marchait  rapidement  à  la  décadence.  La 
vanité  blessée  du  peuple  égyptien  fut  l'im  des  éléments  les  plus 
actifs  du  schisme  et  de  la  révolte.  On  avait  osé  condamner,  déposer 
et  exiler  le  patriarche  d'Alexandrie,  le  successeur  de  S' Marc;  la 
cour  de  Constantinople  avait  eu  ses  candidats  à  la  succession  des 
Athanase  et  des  Cyrille,  c'était  assez  pour  jeter  dans  le  schisme 
un  i)ays  qui  se  glorifiait  d'avoir  possédé  les  plus  grands  docteurs 
du  christianisme  et  d'avoir  produits  les  saints  les  plus  extraordi- 
naires de  la  chrétienté,  les  Antoine,  les  Macaire,  les  Pachôme, 
sans  compter  les  myriades  de  martyrs  qui  avaient  versé  leur  sang 
pour  le  Christ  pendant  l'horrible  persécution  de  Dioclétien.  De 
plus,  le  plus  petit  des  fonctionnaires  grecs  n'hésitait  pas  à  arracher 
les  poils  de  la  barbe  à  un  Égyptien  qui  lui  résistait,  à  le  faire 
s'agenouiller  devant  lui  portant  sur  la  tête  le  plateau  où  étaient 
les  mets  qui  devaient  servir  au  repas  du  maître;"  en  fallait-il  plus 
pour  rendre  odieux  un  régime  déjà  détesté?  Aussi  la  population 
égyptienne  tout  en  tremblant  devant  ses  maîtres  les  haïssait-elle 

1.  Ces  souvenirs  sont  encore  vivants  dans  la  population  copte  de  l'Kgyi)tc  actuelle, 
je  les  ai  entendus  rappeler  li'en  souvent.  Ils  montrent  à  la  fois  l'incurable  faiblesse  do 
l'esiirit  copte  et  la  vigueur  do  sa  haine  concentrée  par  lâdieti'. 


—   264  — 

lie  la  plus  \ngoureuse  de  ses  haines,  n'attoiulant  (Hu-  le  iiidiiuMit 
pour  se  jeter  dans  les  bras  du  iirtMiiior  veini  ([ui  la  smistrairait  à 
une  dépendance  odieuse;  avide  de  clian^eniont,  elle  ne  rej^ardait 
pas  où  la  mènerait  une  libération  aussi  précaire,  rien  ne  lui  parais- 
sait devoir  être  pire  que  l'état  où  elle  se  trouvait,  assez  làebe  pour 
ne  jtas  oser  coniiuérir  olle-niciue  sa  liberté,  assez  courajicusc  pour 
porter  le  dernier  couj»  à  son  cnnenn  renversé. 

Au  eonunencenient  du  vir  siècle,  l'Ej^ypte  crut  sans  doute  trou- 
ver des  libérateurs  dans  les  Perses.  En  eftet,  forts  de  l'inaction 
et  de  la  nudlesse  d'IIéraclius,  les  Perses  comjuirent  une  «rrande 
partie  des  jtrovinces  orientales  de  Icnipire  <;rec  :  en  (ilô,  l'Efi-ypte 
était  en  leur  pouvoir.  Ils  .s'y  répandirent  comme  un  torrent  déva.s- 
tateur  et  remontèrent  le  Nil  ju.s(|u'en  Nubie,  pillant,  massacrant 
sur  leur  pas.-^a^^c  t<iut  ce  <|ui  leur  plaisait  ou  leur  résistait,  l'est  à 
cette  épn(jnc  mallieurcuse  que  l'iscntios  était  évcqnc  ilc  Ket't,  sous 
le  patriarcliat  île  hamianos,  arclievêciuc  d'Alexandrie.  Les  Perses 
ne  surent  |ms  trarder  leur  conquctc  :  «l'ailleurs  ils  étaient  an.ssi  liaïs 
que  les  (îrecs  parce  qu'ils  étaient  inlidèlcs  et  |)arce  que  les  lior- 
ribles  cruautés  de  Cambysc  n'étaient  pas  onldiécs.  étant  pas.sécs 
à  l'état  b'jrendaire.  l>'aillcurs  lléradius  sortait  de  .sa  torpeur  :  la 
voix  de  l'iiniverM  chrétien,  lui  redemandant  le  bois  de  la  \'raie 
Croix,  le  tira  de  sa  léthar^fie  et  la  eélèbrc  campaj^ne  contre  Klios- 
roi'H  vint  rendre  au.x  armes  {;re<-(|Ucs  un  peu  de  leur  ;rloire  jtasséc. 
I/Ejfvptc  n'y  gajrna  rien  et  attendit  encore.  I  >éjà  Mohammed 
h'était  enfui  de  la  .\lekkc  vers  .Médine  :  l'islamisme  f.>:randis.sait 
avec  une  foudroyante  rapidité.  I»ix-lmit  ans  après  l'héffire.  vinjft- 
cinq  ans  Heulemetit  après  l'invasion  persane,  riC<;ypte  était  de 
nouveau  envahie,  conquise  :  la  conquête  devait  être  irrévocable. 
.luH«|u'à  nos  jours  les  desecnilunts  des  Pharaons  devaient  échapper 
au  joui;  (IcH  HiKTCHiuMirH  d'Alexandre  etileCésar;  maiMitqnel  prix':* 

PiMcntioM  qui  fut  contemporain  de  l'invaMion  persane  ne  vit  pas 


—  265  — 

la  conquête  musulmane.  Malgré  cette  dernière  circonstance  qui 
nous  prive  de  renseignements  fort  précieux,  comme  cet  évêque 
vécut,  je  le  répète,  à  nue  époque  dont  nous  ne  connaissons  presque 
rien,  le  récit  de  sa  vie  eût  pu  jeter  une  certaine  lumière  sur  l'his- 
toire extérieure  et  intérieure  de  l'Egypte  à  cette  époque.  J'ai  le 
regret  de  l'écrire,  le  document  que  je  publie  n'apprend  absolument 
rien  de  l'histoire  extérieure  de  l'Egypte;  de  son  histoire  intérieure 
il  ne  nous  apprend  l'ien  non  plus,  si  l'on  entend  par  là  les  actes 
administratifs  ou  les  faits  politiques;  au  contraire  comme  on  doit 
le  faire,  si  l'on  comprend  dans  l'histoire  d'un  pays  l'étude  de  ses 
mœurs  et  de  ses  idées,  l'éloge  de  Pisentios  nous  fait  connaître  un 
certain  nombre  de  faits  d'où  l'on  peut  tirer  des  inductions  fort  pré- 
cieuses pour  l'histoire  de  l'esprit  humain  et  de  ses  opinions  philo- 
sophiques et  religieuses.  C'est  ce  que  montrera  l'étude  intrinsèque 
du  document  copte  non  moins  que  le  récit  de  la  vie  de  Pisentios. 
La  publication  et  la  traduction  du  document  lui-même  serviront 
de  pièces  justificatives  à  l'histoire,  en  même  temps  qu'elles  offriront 
aux  études  spéciales  des  linguistes  un  nouveau  texte,  ce  qui  est 
toujours  utile. 

I 

Le  document  en  question  a  pour  titre  :  «  Quelques-uns  des  éloges 
quia  dits  abba  Moïse,  évêque  de  Keft,  au  sujet  du  saint  abha  Pisen- 
tios^ évêque  de  cette  même  ville  de  Keft,  au  jour  de  sa  commémo- 
raison  glorieuse  qui  est  le  treizième  jour  du  mois  d^Epiphi,  en  par- 
fait accord  avec  Jean,  disciple  de  Pisentios,  pour  la  gloire  de  Notre 
Seigneur  Jésus  le  Christ.  »  Ce  titre  est  précieux  à  tous  égards,  car 
il  permet  de  résoudre  la  plupart  des  questions  que  soulève  tout 
document  ancien. 

Tout  d'abord  il  nous  renseigne  sur  le  nom  de  l'auteur,  la  nature 

MÉMOIRES,  T.  II.  31 


—  26(5  — 

de  rouvray^c-.  la  manière  dont  il  a  été  ooniposé  et  nous  ponnot  ainsi 
déjuger  quelle  valeur  nous  devons  accordoi-  à  ruiivre  de  Muïso. 

Il  n'est  ;;uère  possible,  en  effet,  de  eoneovoir  des  doutes  sur  la 
jtaternité  de  l'éloge  de  l'isentios.  Puisque  le  nom  de  l'auteur  est 
cité,  nom  par  ailleurs  profondément  inconnu,  il  n'y  a  nulle  raison 
de  douter  (jue  Moïse,  évêque  de  Keft  après  Pisenti(»s.  ait  com- 
posé un  panégyricpie  dans  K'(juel  il  exaltait  les  vertus  de  .son  pré- 
décesseur sur  le  troue  épiscopal  de  Ket't.  1  )"après  un  passage  même 
de  l'œuvre  e<q)te.  il  est  pennis  de  dire  que  ce  Moïse  fut  le  succes- 
seur immédiat  de  l'isentios,  (|u'il  fut  l'un  des  admirateurs  de  l'évêque 
de  Keft  et  qu'il  avait  fait  de  <rrand.s  progrès  dans  la  vie  spirituelle 
htius  la  direction  «lu  saint  ascète  que  nous  a|q»rentlroiis  bientôt  à 
connaître  directement.  S'il  en  est  ainsi,  on  peut  penser  avec  toute 
vraisemblance  «pie  l'éloge  de  l'isentios  fut  prononcé  peu  de  temps 
après  sa  mort,  jicut-êtrf  l'année  même  qui  suivit  siui  trépas,  l'isen- 
tio8  confie,  en  t-tfet.  ses  livres  à  un  ri-rtain  Moïse  en  lui  assurant 
«ju'il  en  aura  liesoin.  «t-ar  il  n'édiappera  pas  an  lourd  fardeau  de 
répiHCopat>.  11  est  évident  d'après  cela  que  le  .Moïse  dont  il  est 
(|UeHtion  dans  ce  passage  fut  évéque  de  Keft  :  le  fait  seul  que  le 
Moïsr,  qui  a  rumposé  le  panégyrique  dont  il  s'agit  |irésentcnient.  a 
nlitcnu  la  pln|mrt  de  sfs  rcn.-seigncnicnts  du  ili.sciple  «le  l'isentios. 
Jean,  «uttit  |niur  prouver  «piil  ne  s'écoula  pas  un  long  intervalle 
entre  la  mort  «le  l'isentioH  et  lépisropat  d«'  .Moïse,  ,1e  crois  d(Ui«' 
<|Uc  lu  Moïse  tiont  il  Hagit  ilan'>  lr  t«\t(-  «'t  relui  i|iii  est  nommé 
comme  rautcur  du  panégyriipu-  xint  une  seule  et  même  personne. 
et  i|Uu  sans  dnute  .Moïse  fut  le  sne«'esseur  immétiiat  «le  l'isentios. 
<."e«t  font  ce  i|u'on  peut  aftirnier  de  lui  pour  !«■  moment  :  moins 
liiMireux  )|Uc  l'inentiim  hon  nom  n  a  pas  été  placé  dans  le  ('yna 
\rtrc  copte  et  wi  vie  n  a  pan  été  écrite,  du  nioinM  qiu-  je  saclu*. 

Mi)Yh4-,  uiiini  que  rinili(|Ue  le  litii-  lin  durunieiit,  n'est  pas  le  seul 
aulrur  du  panégyri*|Uc  :  il  l'a  sann  dnute  prnnoneé  scid,  si  le  pané- 


—  267   — 

g-yrique  a  vraiment  été  iironoiicé;  mais  il  l'a  écrit  en  collaboration 
avec  Jean,  disciple  de  Pisentios.  Dans  tonte  la  dernière  partie, 
c'est  même  le  disciple  Jean  qui  parle.  Il  est  assez  curieux  d'ob- 
server que  ce  changement  d'auteur  se  fait  sans  que  la  plus  petite 
phrase  en  prévienne;  on  ne  s'en  aperçoit  qu'au  moment  où  l'auteur 
dit  :  «Pisentios  me  dit,  à  moi,  Jean;»  ou  :  «Moi,  Jean,  qui  vous 
parle,  je  vous  assure  que  .  .  .»,  etc.  Le  titre  a  donc  parfaitement 
raison  en  affirmant  que  dans  le  panégyrique  Moïse  et  Jean  étaient 
en  parfait  accord.  Comment  se  fit  cet  accord?  Il  est  assez  difficile 
de  le  dire  avec  certitude;  mais  on  peut  supposer  en  toute  vraisem- 
blance que  Jean  qui,  au  témoignage  de  Pisentios  lui-même,  con- 
naissait toute  la  vie  de  son  père,  rédigea  par  écrit  une  partie  de 
ses  Mémoires,  qu'il  la  remit  à  Moïse  et  que  celui-ci  l'inséra  dans 
son  œuvre  sans  en  changer  un  seul  mot,  ou  en  prévenant  ses  audi- 
teurs ou  ses  lecteurs  que  Jean  était  l'auteur  de  ce  qui  suivait. 
L'opinion  que  l'on  doit  se  faire  sur  la  manière  dont  eut  lieu  cette 
collaboration  dépend  en  grande  partie  de  celle  à  laquelle  on  s'arrête 
sur  cette  autre  question  :  «Le  panégyriqiie  a-t-il  été  prononcé,  ou 
non?»  Il  me  semble  qu'on  doit  répondre  à  cette  seconde  question 
eu  employant  la  méthode  de  la  distinction  scholastique.  Que  Moïse 
ait  prononcé  un  panégyrique  de  Pisentios,  c'est  ce  qui  me  paraît 
certain;  car  c'était  la  coutume  en  Egypte  dès  que  quelqu'un  se 
rendait  célèbre  par  l'extraordinaire  plus  ou  moins  grand  de  sa  vie  : 
on  agit  de  même  pour  Antoine,  Macaire,  Pachôme,  Schnoudi  et 
une  foule  d'autres  sans  doute  dont  les  noms  nous  sont  parvenus 
dans  le  Cynaxare.  Par  contre,  je  doute  que  le  panégyrique  ait  été 
prononcé  tel  que  Moïse  l'écrivit  ensuite.  Je  ne  crois  pas,  en  eifet, 
que  les  Coptes  aient  connu  l'usage  de  réciter  des  discours  entière- 
ment appris  par  cœur,  ou  de  lire  des  discours  écrits.  Ce  n'est  ])as 
leur  habitude  actuellement  et  l'on  peut  presque  à  coup  sûr  en  in- 
férer ({ue  ce  ne  le  fut  jamais.  Ils  i)arlent  d'aboiidaiice.sanscherclier 


—  2r>s  -^ 

d'autres  effets  uratoirt-s  4IK'  rortains  jeux  de  mots  t[u\  semblent  fort 
spirituels  h  leurs  auditeurs  :  quaud  Selnioudi.  l'aeliûme.  Maeaire. 
Aiitidiie  parlaient  à  leurs  disciples,  ils  parlaient  d'abondance  et 
cliacun  les  admirait  parce  que  tout  ce  «lui  sortait  de  leur  bouche 
était  admiral)le  u  priori.  Je  n'ai  jamais  rencontré  dans  les  vies  de 
moines,  et  j'ai  en  ma  possession  toutes  celles  (jue  l'on  connaît  jus- 
(|u'à  présent,  aucun  t'ait  (jui  jtuisse  faire  penser  à  une  autre  ma- 
nière d'aj^ir.  Je  peux  donc  en  conclure  que  Moïse  tit  de  même,  et 
qu'il  rédijrea  son  pané}fyri<|Uc  après  l'avoir  ]»rononcé.  l>e  la  sorte 
il  put  intercaler  dans  son  œuvre  les  mémoires  de  Jean,  l'eu  im- 
porte (|Ue  dans  le  panéjryrique  même  on  trouve  une  t'onle  de 
plirascH  adressées  directement  aux  auditeurs  :  ce  n'est  là  (junn 
artifice  littéraire.  Outre  que  .Moïse  put  vouinir  écrire  .son  discours 
autant  (jue  jtossibie  tel  qu'il  l'avait  prononcé,  il  y  a  dans  la  litté- 
rature copte  une  foule  de  discours  apocry|dics  qui  n'ont  jamais  été 
prononcés  et  (|ui  ne  sont  i|ne  des  écliantilloii>  d  iin  ^t  iirc  littéraire 
que  les  Coptes  aimèrent  toujours  Itcaucoup.  La  plupart  du  teu)ps 
ces  discours  ou  sermons  contiennent  deux  ou  trois  paj^cs  de  pré- 
cepte» moraux  de  la  plus  (^ninde  {généralité,  et  tout  le  reste  est 
consacré  à  raconter  les  faits  les  plus  extraordinaires,  les  plus  fan- 
tastiques :  ce  sont  de  véritables  «(Mites  ]iopulaircs  enchâssés  dans 
un  cadre  de  rliétori(|Ue  sacrée. 

Moïse,  à  mon  avis,  composa  donc  son  paiié<r\  rii|uc  après  l'avoir 
prononcé  et  s'aida  des  mémoires  de  .Ican  <|u'il  intircala  dans  son 
(iMivrc  propre  sans  «-ii  clianpr  un  seul  mot.  hiscoiirsct  mémoires 
furent  écrits  en  dialecte  tliébain  :  la  situation  {;éo<;rapliiquc  de  la 
ville  de  Kefi  en  est  une  preuve  irréfrajfabic.  Ccpendanl  le  mii>iiu 
nirnt  que  je  publie  est  écrit  en  dialecte  mempbitiquc  :  ce  n'est  donc 
qu  une  traduction.  C^uand  et  oii  fut  faite  cette  traduction':'  c'est  ce 
qu'il  vM  impossible  de  dire  avec  certitude.  Il  est  proliabic  que  la 
Irnduciiiiii  tut  faite  dans  le  siècle  même  où  nuMiiiil  l'isentios,  c'est- 


—  269  — 

à-dire  avant  l'an  700  de  notre  ère;  mais  rien  n'est  moins  certain. 
Quant  au  lieu  oix  elle  se  fit,  il  est  vraisemblable  qu'elle  fut  faite 
dans  l'un  des  couvents  de  Nitrie.  En  effet,  les  nombreux  couvents 
qui  s'élevèrent  dans  la  vallée  des  lacs  Natron  et  le  long-  de  la 
chaîne  Libyque  furent  toujours  un  asile  pour  la  littérature  copte  : 
c'est  de  là  que  proviennent  la  plupart  des  manuscrits  importants 
qui  se  trouvent  dans  les  bibliothèques  d'Europe;  c'est  de  là  en  par- 
ticulier qu'AssEMANi  tira  les  beaux  manuscrits  qui  sont  l'une  des 
plus  grandes  richesses  de  la  riche  bibliothèque  du  Vatican.  Comme 
notre  document  fait  partie  du  manuscrit  66  du  fonds  copte  du 
Vatican  et  que  ce  manuscrit  provient  des  couvents  de  Nitrie,  il 
n'y  a  rien  de  hasardé  à  penser  que  la  traduction  fut  faite  par  l'un 
des  moines,  successeurs  et  enfants  de  Macaire,  qui  voulut  faire  pro- 
fiter ses  frères  de  l'édification  que  devait  nécessairement  procurer 
la  lecture  de  la  vie  d'un  aussi  saint  homme  que  Pisentios.  Par  un 
heureux  hasard  le  document  est  daté  de  l'année  634  de  l'ère  des 
martyrs,  c'est-à-dire  de  l'année  918  de  notre  ère;  mais  il  n'est 
qu'une  copie  faite  par  un  pauvre  moine  nommé  Jacques  qui  a  écrit 
son  nom  à  la  fin  du  manuscrit  afin  que  chaque  lecteur  eût  un  sou- 
venir pour  lui  dans  ses  prières. 

Le  premier  devoir  de  toute  traduction  étant  d'être  fidèle  et  com- 
plète, il  serait  inutile  de  se  demander,  en  toute  autre  occasion,  si 
le  traducteur  memphitique  a  fidèlement  rendu  l'original  thébain  et 
s'il  n'en  a  rien  omis.  Mais,  ({uand  il  s'agit  des  écrivains  et  des  co- 
pistes coptes,  on  doit  avoir  toutes  les  suspicions.  En  effet,  les 
Coptes,  comme  je  l'ai  dit  ailleurs,'  n'ont  jamais  eu  d'idées  bien 
nettes  et  bien  arrêtées  sur  la  propriété  littéraire  :  selon  l'expres- 
sion connue,  ils  prenaient  hnir  ])icn  partout  oii  ils  le  trouvaient  et 
ne  se  faisaient  pas  faute  d'introduire  dans  leurs  œuvres  certains 

1.  J'.ai  (lévelojipc  un  peu  cette  idée  daus  le  Voyage  d'un  vwine  égyplien  dans  le 
désert,  p.  27 — '_'8  du  tir.a;,'e  à  pai't. 


—   -270  — 

morceaux  411!  leur  avaient  plu  et  quils  noyaient  devoir  eoneuurir 
efficacement  à  obtenir  le  but  cherché.  Le  plus  petit  copiste  ornait 
à  st>n  gré  l'uri^rinal  ([u'il  copiait,  ([uand  il  le  trouvait  peu  riche  des 
oniemeuts  ijuil  préférait.  11  en  est  résulté  ([u'on  ne  peut  Jamais 
être  sûr  de  posséder  le  texte  même  de  l'auteur  qui  a  écrit  une 
•euvre.  Cei»eudant  il  faut  dire  ([ue  cette  manie  des  copistes  ne  va 
|ias  jusqu'à  chauffer  le  fond  des  choses  :  on  ne  faisait  que  revêtir 
les  idées  d'un  meilleur  style.  Hélas!  ce  plus  beau  style  ne  valait 
pas  quelquefois  le  premier:  mais  l'intention  était  bonne  et  le  cor- 
recteur satisfait.  S'il  en  est  ainsi  pimr  les  simples  eoi)istes,  on  peut 
s'imaj^incr  les  lil)ertés  i|Ue  prenaient  les  traducteurs.  ;;ens  évidem- 
ment plus  savants  ijue  le  cnnnnuu  des  scrilies.  .le  crains  l)icn  que 
leur  science  n'ait  été  pour  eux  l'occasiou  d'un  plus  jiiaml  iioiniire 
d'iiitidélités. 

l'ttur  fc  qui  re^^arde  en  particulier  l'éloj^e  de  l'isentios.  je  ne 
peux  dire  (|uelle  est  la  part  îles  clian^ieuicnts  opérés  dans  Iduvre 
de  l'évéque  Moïse  et  du  di.sciple  .Ican:  mais  il  y  en  a  un  qui  saute 
tout  d'abord  aux  yeux  et  sur  lequel  le  titre  prend  lui méuie  le  soin 
d'attirer  n<»tre  attention.  Le  texte  meiiipliitii|ne  n'est  pas  la  tra- 
duction intéjçrale  du  texte  thébain  :  ce  n'en  est  qu'un  aliréj;v. 
<  Qiit lijm.i-ini.H  (I1.1  i^lngiM»,  ces  mots  scniblent  assez  clairs.  (  t  pcM- 
dant  les  expressions  coptes  sont  tellement  vajfues  et  élastiques, 
elles  Mint  susceptibles  de  tant  de  nuances  iju'on  pourrait  siuitcnir 
avec  asHcz  d'apparente  raison  «pie  la  tradncti(Ui  est  bien  inté<;rale 
maljfré  le  titre.  lieureiisi-ment  pour  ma  thèse,  l'étude  intrinsè(|ue 
du  document  vient  contirmcr  l'interprétation  du  titre,  et  d'autrcH 
d<H-unientM  coptes  nous  la  proiivint  péreniptoirciM<  ni.  Il  est.  en 
ctl'et,  raconté  dans  le  cor|ts  du  iliscours  qu'un  soir  l'isentios  t'nt 
mordu  |iar  un  scorpion  pi-ndant  qu'il  était  «-n  prière.  Loin  (jiie  la 
tliMileur  lui  fit  cesMcr  sa  |irièrc.  il  la  cuntinua  avec  pliiN  il  aidnir 
et  (le  contention,  mépiinaut  la  Montliaiicc  «t  voulant  lcnii>i;:ni'r  à 


—  271   ~ 

Dieu  la  grandeur  de  son  amour.  Le  Seigneur  ne  pouvait  manquer 
de  lui  témoigner  son  contentement  :  il  le  lui  témoigna  en  lui  ren- 
dant de  nouveau  la  santé.  Or,  dans  ce  qui  précède,  il  n'est  aucune- 
ment parlé  d'une  première  guérison.  Il  y  a  donc  eu  quelque  chose 
d'omis.  D'ailleurs,  les  premières  pages  du  document  suffiraient  à 
elles  seules  pour  prouver  qu'il  y  a  eu  abréviation  et  choix.  Dans 
toutes  les  œuvres  coptes  connues  jusqu'à  ce  jour,  quand  il  raconte 
l'histoire  d'un  personnage,  l'auteur  ne  manque  jamais  d'indiquer 
le  nom  du  village  et  quelquefois  du  nome  où  naquit  le  héros  :  les 
Coptes  ont  reçu  cette  coutume  de  leurs  pères  et  ils  l'ont  conservée 
avec  amour.  Dans  plusieurs  récits  similaires  à  celui  qui  se  trouve 
dans  l'éloge  de  Pisentios,  la  première  demande  que  l'on  fait  en 
voyant  des  momies,  est  celle-ci  :  «De  quel  nome  était  cet  homme?» 
Notre  document  offre  le  seul  exemple,  à  ma  connaissance,  d'un 
récit  où  l'auteur  se  préoccupe  si  peu  de  cette  importante  question 
qu'il  la  passe  complètement  sous  silence  pour  arriver  de  suite  aux 
faits  prestigieux  qui  lui  semblent  bien  autrement  nécessaires  à 
traduire  que  des  phrases  donnant  des  notions  géographiques.  Je 
peux  donc  en  toute  vraisemblance  induire  de  ce  fait  que  le  tra- 
ducteur a  omis  de  son  plein  gré  les  premières  phrases  de  l'œuvre 
qu'il  traduisait.  Si  l'on  compare  en  outre  les  recommandations 
morales  qui  commencent  et  terminent  l'œuvre  de  Moïse  à  celles 
qui  se  rencontrent  de  même  au  commencement  et  à  la  fin  des 
œuvres  semblables,  on  est  choqué  de  leur  brièveté  et  du  décousu 
que  l'on  y  constate  tout  comme  dans  la  traduction  memphitique  de 
la  vie  de  Schnoudi.'  Le  texte  complet  de  l'œuvre  de  Visa  conservée 
en  arabe  m'a  permis  de  démontrer  que  le  panégyrique  primitif 
avait  été  abrégé  :  il  en  fut  de  même  jjour  le  discours  de  Moïse 
de  Keft. 

Le  Cynaxare  nous  fournit  encore  une  nouvelle  preuve  de  Tabré- 

1.  Ce  décousu  est  surtciut  npivucut  dans  Ycxorch  du  iKiuOjiTi-ique. 


viation.  Piseiirios  a  été  mis  au  nonil)ro  des  saints  de  l'éfîUse  l'ojUe. 
du  moins  pour  la  Haute-Egypte.  (  )n  en  eéléhrait  la  fête  au  jiiur 
anniversaire  <le  sa  mort,  e'est-à-dire  le  treizième  jour  du  mois 
d'Epiplii  •  7  juillet  I.  L'auteur  du  C'vnaxarc  lui  a  consacré  à  ce  jour 
une  courte  notice  qui  est  é\i<lemment  l'analyse  du  panégyrique, 
•■ar  on  y  rencontre  des  phrases  (jui  en  sont  traduites  mot  ])our  mot, 
puis«|u'on  les  retrouve  dans  l'abréj^é  menipliitique.  Mais  à  la  tin, 
lorsijue  notre  abré^jé  s'arrête  tout  à  coup  sur  cette  plir^ise  :  «Nous 
l'enterrâmes  le  ijuatorzième  jour  du  mois  dans  le  lieu  (|uil  nous 
avait  dit  rt  que  nous  avions  creusé  pendant  (|u'il  était  eu  vie:» 
l'auteur  du  (  'ynaxare  ajoute  <|Ue  Jean  le  ilisciple  de  l'isentios  jirit 
un  morceau  de  son  linieul  et  opéra  (piautité  de  <;uérisons  liiàce  à  la 
précieuse  relique.'  Le  ton  de  cette  dernière  rciiian|Uc  de  l'auteur 
du  f'ynaxare  est  tellement  dans  les  habitudes  des  écrivains  coj)te8 
et  correspond  si  bien  à  la  tournure  de  leur  esprit  (pie  je  suis  per- 
suadé que  le  pané;ryi-ii|ii,-  di-  l'isentios  se  terminait  ainsi,  coninie 
se  tennitifut  toutes  les  autres  «euvres  où  l'on  célèl»ri'  un  nnutyr 
ou  un  wiint  personna};(\  L'absence  des  faits  prodifiii-ux  qui  sui- 
virent la  mort  de  l'isentios  est  donc  p(Uir  moi  une  preuve  nouvelle 
que  le  document  menipliitique  n'est  (|u'uii  abré^'-.  Kt  l'on  ne  peut 
pas  objecter  à  cette  uiaiiièrc  de  voir  (pie  si  le  paiiéy;yri(|Ue  a  été 
prononcé  siti'it  après  la  mort  de  l'isentios,  les  faits  au.\(piels  je  fais 
alhiKion  n'ont  pas  en  le  temps  de  se  produire:  car  il  s'écoula  au 
iiioinH  lin  an  entre  la  mort  de  l'isentios  et  le  jour  où  Moïse  pro- 
iion(;a  son  é|o;;e,  puis(|iie  cet  élo^je  fut  prononcé  au  jour  aiiniver- 
nnire  de  lu  mort  du  miint  év('-(|ue.  I>e  plus,  une  longue  haliititde 
«IcH  texteM  copteM  m'a  appris  (pie  les  choses  ne  se  passaient  pas  en 
KifVpte  coliime  elles  se  pasnent  en  <  (ceident.  Lli  (  •ecidciit.  en  elVet. 
un  naiiit  «jui  vient  de  mourir  ne  se  presse  pas  de  taire  des  miracles, 

I.  (f.  Ira  manuiirrita  arattra  (Ici  rynaiarm  ro|itM  au  1)1*  Jour  ilii  ninin  irK|ii|ilil 
•  AM  en  anilir). 


—  273  — 

il  est  (le  bon  ton  qu'il  attende  quelques  années;  tout  d'abord  il  ne 
fait  ressentir  son  pouvoir  miraculeux  que  dans  le  secret  des  cœurs, 
il  obtient  des  grâces  surnaturelles  ou  des  faveurs  physiques  avant 
d'en  arriver  à  violer  les  lois  de  la  nature  d'une  manière  apparente; 
de  plus,  son  action  ne  s'étend  qu'à  un  petit  nombre  de  privilégiés 
en  attendant  que  le  cercle  de  ses  dévots  serviteurs  s'élargisse  à 
mesure  que  les  personnes  favorisées  font  part  de  leur  bonheur  à 
leurs  amis  et  connaissances.  En  Egypte,  pour  ne  m' occuper  que  de 
cette  partie  de  l'Orient,  le  saint  y  allait  plus  franchement;  la  mort 
ne  le  privait  en  rien  d'un  pouvoii-  qu'il  avait  eu  pendant  sa  vie, 
elle  ne  faisait  que  précipiter  la  foule.  Le  culte  des  morts  toujours 
en  honneur  en  Egypte  venait  en  aide  à  la  superstition  du  vulgaire. 
A  peine  un  personnage  dont  ou  racontait  de  merveilleuses  morti- 
fications était-il  passé  de  vie  à  trépas,  que  les  foules  accouraient 
à  son  cadavre  ou  h  son  tombeau  :  on  buvait  de  l'eau  qu'il  avait 
bénite,  on  s'efforçait  de  toucher  quelque  chose  qu'il  eut  touché,  on 
se  couchait  sur  son  tombeau  pour  être  guéri  d'une  maladie  ou  avoir 
la  révélation  du  passé  que  l'on  ne  savait  pas,  tout  comme  de  l'avenir 
qu'on  ignorait.  C'était  un  engouement  universel  après  la  mort,  au 
lieu  de  supercheries  ou  de  superstitions  limitées  comme  cela  avait 
eu  lieu  pendant  la  vie.  L'engouement  cessait  peu  à  peu  à  mesure 
que  le  souvenir  s'oblitérait.  Seuls  les  grands  personnages  ont  été 
préservés  de  l'oubli  et  opèrent  encore  des  miracles.  Kien  ne  s'op- 
pose donc  que  dans  le  cours  d'une  année  de  nombreux  faits  se 
soient  i)ro(luits  ou  aient  été  censés  se  produire,  ((u'on  les  ait  mis 
au  rang  des  miracles  et  à  l'actif  de  Piseutios  :  au  contraire  tout 
concourt  à  i)rouver  ((ue  ces  faits  ne  durent  jamais  être  si  nombreux 
que  peiulant  la  première  année  (|ui  suivit  la  mort  du  saint  évêque. 
Je  peux  donc  conclure  en  toute  sûreté  de  conscience  que  la  tra- 
duction nu'mphitique  est  un  abrégé  en  même  temps  ([u'une  traduc- 
tion de  l'original  t]iél)aiu.  Ce  n'est  certes  pas  le  seul  exemple  d'une 

MliMOIRES,  T.  II.  ■*•' 


-   274    — 

paroillf  lut'thude  :  ainsi  que  je  l'ai  dit  plus  liant,  rctte  iiKtliodc  a 
été  employée  i)Oiir  la  ne  de  Sebnoudi  par  suii  disciple  Visa,  et  je 
lai  iléiimiitré  ailleurs:'  je  démontrerai  de  même  quelle  fut  encore 
employée  p<»ur  la  vie  de  l'adiônie.  Je  crois  (jue  la  plui)art  de  ces 
traductions  abrégées  furent  faites  à  Nitric.  et  cela  pour  deux  rai- 
sons. Les  couvents  de  Xitrie  renfermaient,  en  effet,  un  jiiand 
imnibre  de  frères  (|ui  ne  comprenaient  la  lanj^ue  cojjte  que  dans 
le  dialecte  menipliitiiiue,  ou  ne  pouvait  raisonualdement  pas  les 
jtriver  de  l'éditication  (|u'ils  auraient  «coûtée  à  lire  les  actions  mer- 
veillen.se.s  des  saints  de  la  llaute-K^''ypfe  parce  qu'ils  ne  com])re- 
naient  psis  le  dialecte  en  usaj;e  dans  le  Saliid.  1  )'un  autre  côté  la 
lecture  de  ce»  actions  telles  que  les  avaient  racontées  les  auteurs 
.-aliidiques  présentait  des  inconvénients.  Les  esprits  étaient  bien 
plus  écliaulfés  dans  le  Saliid  (juc  tlans  la  vallée  des  Natrons  :  la 
HaHse-K}rypte  a  toujours  montré  dans  les  (cuvres  coptes  un  tem- 
pérament plus  sobre  d'exagération  (|ue  la  Haute-Egypte,  sa  sœur. 
\/.\  conduite  des  moines  à  Scété  et  à  Nitric  .si-nildc  avoir  été  plus 
liumaine  soit  <lans  les  actions  qu'on  ne  peut  approuver,  soit  dans 
ccIIeH  qui  ne  HUscitent  aucun  liiamc  et  méritent  même  un  étonuc- 
menl  n-spectueux  :  les  nni'urs  paraissent  y  avoir  été  meilleures. 
hauM  la  'l'Iiéliaïde  au  contraire,  soit  par  l'effet  du  climat,  soit  par 
Huite  des  mortifications  plus  rigoureuses  des  moines,  les  esprits 
étaient  faibles  et  les  cerveaux  approcbaient  bien  près  du  vide  ilans 
la  plupart  des  a»eètes  fameux.  Kn  outre  les  règles  de  la  vie  nu>- 
iinMtii|Ue  n'étaient  pas  les  mêmes  :  p«>u  à  peu  le  cénobifisnH-  était 
devenu  la  forme  préférée  de  la  vie  religieuse  dans  la  llaute- 
Kgypte.  tandiM  que  la  règle  de  Macaire  était  touj<MirH  en  vigueur 
dan»  la  \  allée  des  Natrons.  Les  moines  de  Scété  axaient  regardé 

i.  J'ai   Utl  CCllP  lll''ll|iiliittrillii>n  lUn»  U  |>r<>f»rc  iIi'N    MiniiiuiruU  /»»ir  rm-ir  II   l'Iiit- 
taérw  4t  r^ifill0  rt,r*U»tinr  au    /  !'■   rt    )'■   ilMr ,    |illllliin    llnli*    If»    Slmwirtê    llf   In    Mi«' 

•ton  franf*!*»  «lu  <'«liv. 


—  275  — 

riiistitutiun  (le  Paohùme  comme  une  décadence,  ils  méprisaient 
profondément  les  cénobites  qui  le  leur  rendaient  de  leur  côté,  per- 
suadés que  les  enfants  de  Pacliôme  réalisaient  sur  terre  l'image 
du  royaume  céleste  où  tous  les  élus  sont  réunis  dans  la  cité  de 
Dieu.  Un  certain  nombre  des  actions  de  la  vie  cénobitique  ne  pou- 
vaient donc  cadrer  avec  les  idées  qu'on  se  formait  à  Scété  de  la 
véritable  vie  religieuse,  il  fallait  les  faire  disparaître  aux  yeux  des 
moines  simples  et  naïfs  qui  s'en  seraient  scandalisés.  De  même,  on 
ne  pouvait  raisonnablement  pas  proposer  à  l'imitation  des  frères 
Schnoudi  assommant  ses  moines  lorsqu'ils  lui  désobéissaient,  ou  ses 
visiteurs  laïques  lorsque,  selon  sou  expression,  il  sentait  à  leur 
approche  l'odeur  de  l'adultère.  En  vérité  ce  n'étaient  pas  là  actions 
louables  et  dignes  d'être  imitées  !  On  faisait  donc  un  choix  de  pièces 
édifiantes  qui  ne  pouvaient  aucunement  scandaliser  les  esprits  les 
plus  faibles.  Telle  est,  selon  moi  seulement,  la  raison  de  ces  tra-' 
ductions  abrégées  qui  iu)us  sont  parvenues  dans  le  dialecte  mem- 
pliitique  :  chaque  nouveau  document  que  je  traduis  et  où  je  retrouve 
cette  manière  d'agir  me  confirme  dans  mes  pensées  et  me  montre 
plus  clairement  que  ce  furent  bien  les  mobiles  par  lesquels  se 
laissèrent  conduire  les  abréviateurs. 

Ce  système  d'élimination  d'éléments  iuopp(U'tuns  eut  sans  doute 
de  bons  effets  sur  les  moines  auxquels  les  ouvrages  traduits  étaient 
destinés,  les  préservant  de  jugements  téméraires  et  d'inutations 
fâcheuses;  mais  pour  l'histoire  il  est  d'autant  plus  regrettable  que 
le  plus  sonvent  les  originaux  sont  perdus  et  ([u'ainsi  la  valeur  des 
documents  est  nécessairement  amoindrie.  Les  coupures  doivent, 
en  elfet,  être  regardées  en  (juclque  sorte  a  priori  comme  renfer- 
mant les  passages  les  plus  intéressants  pour  l'historien.  L'examen 
de  hx  vie  de  Schnoudi  confirme  de  point  en  point  cette  manière  de 
voir  :  si  l'on  n'avait  que  l'abrégé  memphiti(iuc,  une  foule  d'actions 
<lii  terril)le  moine  seraient  restées  inconnues  et  l'on  n'aurait  jamais 


—  27»;  — 

suU|iv<MiiR-  411  un  saint  entouré  irinn-  aiis>i  jinimic  vi-iiciation  avait 
mérité  «l'être  i-onthunué  à  mort  parle  {,n>uvernoiir  <>it.'f  d'Antiimi'. 
Kt  <ci)c'n<laiit  If  tait  ost  nnonté  en  détail  dans  l'univre  ori-i-inaie 
de  Visa  telle  qu'elle  nous  est  parvenue  dans  la  traduetion  arabe. 
Sans  duiite  riiunible  Visa  n'osa  jamais  regarder  eette  phase  de  la 
viv  de  son  père  .Selinoudi  eomme  une  série  de  erimes,  son  père 
n'en  était  que  plus  louable  à  ses  yeux;  mais  nous  ne  sonnnes  jtas 
obliffés  de  nous  en  tenir  h  ses  juj^enients,  notre  eritique  eonserve 
toute  sa  liberté  d'aetion,  et,  les  milieux  étant  elianj^és,  ee  qui  pa- 
raiss;iit  à  Visa  tine  aetion  digne  d'être  mise  en  parallèle  avee 
i-elles  du  prophète  Samuel,  nous  parait  à  nous  de  tout  |»oint  sem- 
blal)le  à  celle  des  t'anati(|ues  ((ui  ont  assassiné  leurs  seiul»lables 
|iar  amour  pour  hien.  Kntre  Selinoudi  et  Jac(|nes  (  K'ini  iit  je  ne 
Vdi:,  que  la  ditl'érenie  du  petit  au  jirand. 

I.a  méthode  (|ui  a  présidé  à  laliréviation  des  ddciuncnts  sahi- 
di(|nes  n'est  ipiune  applieatinn  partirnlière  du  prin-ipi-  qui  a  •;niilé 
tous  les  écrivains  «optes  :  écrire  pour  édilier  et  charmer,  éditier 
le  chrétien  «-t  charmer  l'homme;  et  «-omme  l'homme  et  le  chrétien 
Mint  réunis  dans  la  même  personne,  on  a  donné  une  conl«Mir  chré- 
tienne il  tons  les  tirnements  littéraires  en  usage  parmi  les  (  (qttes. 
l 'omme  j'ai  assez  longuement  dév«diqqié  ailleurs  cette  manière  de 
Voir.'  je  n'y  insisi«-rai  pas  ici.  Il  me  sut'tira  «le  dire  que  ni  Moïse 
ni  .lean  n'ont  t'ait  «•.\c«'ption  à  la  règle  générale.  (  >n  peut  donc  voir 
quelle  ent  la  valeur  liistorii|ne  du  docnmcnt  i|Uc  je  |Mildic.  Illb-  est 
à  |ieu  prèn  nidie  pour  les  (ails,  mais  assez  importante  pour  les 
iilée»  et  le»  «royances  il«-  «-ette  époque  sur  lat|ii«dle  nous  n'avons 
que  pen  ou  point  d«-  renHeignenn-ntH  en  ce  ijui  regarde  l'KgypIe. 
Il  n'i-n  |ionvait  être  autrement  ave«'  les  idées  des  Coptes  sur  la 
tin  i|u'on  «loit  »«•  proptmer  en  écrivant.  Sans  contredit  il  est  souve- 

I.  I  <•  ilt<«p|ii|i|N<ini'lil«  iH<  Irtitivcnl  «Ihiik  In  lirt'l'i»')'  «le*  MuuMmruU  /otmi-  ttrvir  A 
rhMiMrr  lU  rfl^ff/t^  rhr^tifHHf,  iliinl  JVl  |i«rli''  plllii  linill. 


—  277  — 

rainemeut  regrettable  pour  nous  qu'ils  aient  eu  des  idées  si  étroites  ; 
mais  ils  ne  pouvaient  par  avance  connaître  quels  seraient  nos  goûts 
et  notre  manière  d'écrire  l'histoire.  Ils  ont  cherché  tout  d'abord  à 
se  contenter  eux-mêmes.  Qui  peut  le  leur  reprocher'?  Ne  faisons- 
nous  pas  de  même?  Nous  croyons,  il  est  vrai,  que  nous  sommes 
plus  près  de  la  vérité,  et,  si  la  vérité  existe  quelque  part,  nous 
avons  raison.  Mais  y  a-t-il  quelque  chose  d'absolu  sur  terre?  tout 
n'y  est-il  pas  relatif?  La  vérité  elle-même,  si  l'on  excepte  les 
sciences  exactes,  ne  nous  apparaît  que  sous  l'angle  que  comporte 
notre  esprit;  n'est-ce  pas  dire  que  dans  les  sciences  historiques 
ou  en  littérature  tout  est  relatif  et  rien  absolu?  Il  en  fut  pour  les 
idées  religieuses,  historiques  et  littéraires  des  Coptes  comme  il  en 
est  pour  les  nôtres  :  la  vie  de  Piseutios  et  les  réflexions  qu'elle 
suggère  le  montreront  amplement. 


II 


Pisentios  appartenait  sans  doute  à  une  famille  de  cultivateurs 
aisés,  sinon  riches.  Quoique  les  noms  de  son  village  et  de  ses  parents 
nous  soient  inconnus,  on  peut  cependant  croire  qu'il  naquit  dans 
le  nome  dont  la  ville  de  Keft  était  alors  le  chef-lieu,  sinon  dans 
la  ville  même.  Ses  parents  possédaient  un  troupeau  de  moutons  : 
le  jeune  Pisentios  allait  quelquefois  les  garder  et  tenir  compagnie 
au  jeune  garyou  que  les  parents  employaient  à  ce  service.  Quand 
il  eut  atteint  l'âge  où  les  enfants  allaient  d'ordinaire  à  l'école,  ses 
parents  lui  tirent  donner  une  certaine  instruction,  car  Moïse,  son 
.successeur  et  son  panégyriste,  nous  apprend  que  dès  sou  entrée 
dans  la  vie  monacale  il  a])prit  \rdr  c(eur  une  pai-tie  des  Ecritures. 
Il  savait  donc  lire  et  devait  aimer  la  lecture,  car  il  eut  toujours 
grand  soin  de  ])osséder  des  livres.  Si  l'on  s'en  rapporte  à  son  dis- 
cii)le  .Jean,  il  dut  même  acquérir  une  assez  grande  instruction 


—  -IIX  — 

puistiuil  apprit  à  liiv  raiititiiie  o»  rituio  ilciuotique  dans  lat|UolK' 
ont  été  écrits  au  rertaiii  nombre  de  livres  de  l'ancienne  Ej-ypte 
et  une  grande  partie  des  contrats  particuliers.  Il  serait  cei)endant 
possible  t|u'il  n'eût  acquis  cette  dernière  science  ([u'aprcs  avoir 
enibnissé  la  vie  monacale,  et  cela  près  de  t|uel(iue  autre  moine 
i|ni  Ini  aurait  légué  son  secret  et  sa  science. 

A  les  maigres  détails  .se  luirnent  tous  les  renseignements  qu'on 
peut  avoir  sur  la  première  partie  de  la  vie  de  Pisentios.  La  légende 
devait  en  connaître  <iavantage  :  die  nous  a  même  conservé  l'un 
des  traits  dnnt  elle  avait  orné  la  simple  vérité,  l'ii  jour  (|ue  l'isen- 
tios  était  allé  rejoimlre  le  jeune  Iterger  qui  paissait  les  brebis  de 
.ses  parents,  il  vit  une  colonne  de  feu  qui  marebaif  devant  lui.  11 
dit  à  son  jeinie  compagntm  :  <^'ois-tu  cette  colonne  de  t'en  qui 
marelie  devant  nous?'  —  'Non-,  répondit  l'autre.  Alors  le  jeune 
l'i>cntioK  b'écria  à  Dieu,  disant  :  O  hien,  ouvre  les  yeux  de  mon 
frère  afin  qu'il  voie  cette  colonne  de  t'en,  comme  je  la  vois.  Va  à 
l'instant  sa  prière  fut  exaucée  :  le  jeune  garijon  vit  la  colonne  de 
feu.  c»»mmc  son  canuiradc  l'i.sentios,  et  fut  rempli  d'étonncmcnt. 

l'n  enfant  qui  voyait  de  tels  prodiges  et  oliteiiait  de  hieu  que 
MCH  compagnons  les  visuent  comme  Ini.  était  évidemuu-nt  a|qielé  à 
une  Hiiblinie  vocation.  Or  quelle  plus  grande  »•!  plus  sainte  voca- 
tion que  la  vie  ndigiciise.  que  d'imiter  ces  grands  serviteurs  de 
Dieu,  .\ntoine,  .Macaire,  l'aelionic  et  tant  d'antres?  .\nssi  l'auteur 
du  eynnxare  nous  apprend-il  que  l'isentios  cmlnassii  la  vie  mona- 
cale dèrt  Ha  JeuncHHC.  Le  terme  de  /<«;/«•.<<«  est  tnqt  vague  sons  le 
cnlnnic  des  écrivains  c<qttcs  pour  qu'on  puisse  en  tirer  ijm'lque  in- 
dice nous  renseignant  à  peu  près  sur  l'àgc  de  l'isentios  an  nionn-nt 
où  il  eniltraKMU  la  vie  religieuse  :  on  était  encore  pour  eux  nn  /»fif 
f/nrrin/  à  l'àgc  ilc  trente  ans  et  plHs.  Il  mc  p<Mirrail  eiqicmiant  que 
l'inentioH  wùl  entré  dans  ini  couvent  dès  les  premières  années  de 
Hon  adolcHccniM-,  aloiH  i|ii'il  avait  iippris  tout  <-e  qu'on  pouvait  Ini 


—  279  — 

enseigner  dans  l'école  où  ses  parents  l'avaient  envoyé.  S'il  en  fut 
ainsi,  il  dut  achever  son  instruction  à  peine  ébauchée  avant  d'être 
reçu  au  nombre  des  moines  et  d'en  revêtir  l'iiabit  :  chaque  monas- 
tère était  devenu  une  école  et  des  enfants  qu'on  y  avait  envoyés 
uniquement  pour  s'instruire,  n'en  sortaient  plus.' 

Quoi  qu'il  en  soit  de  l'âge  auquel  Pisentios  entra  au  couvent,  il 
devait  être  sorti  de  l'adolescence  lorsqu'il  revêtit  l'iiabit  religieux. 
Dès  sa  profession,  il  se  livra  aux  exercices  ascétiques  les  plus 
extraordinaires.  Il  apprit  tout  d'abord  le  Psautier  par  cœur  :  c'était 
chose  ordinaire  pour  ses  i)arei]s:  mais  pour  y  réussir  il  employa 
une  méthode  qui  sortait  du  commun  et  qui  était  lùen  dans  les 
mœurs  de  sa  race.  Pour  apjjrendre  les  Psaumes  par  cœur,  il  choi- 
sissait le  moment  de  la  journée  oii,  sur  la  montagne,  le  soleil  ver- 
sait des  torrents  de  chaleur  si  bien  que  le  calcaire  lui  brûlait  ses 
pieds  nus  :  dans  un  endroit  écarté  où  nul  ne  le  pouvait  voir,  il  se 
tenait  debout  et  récitait  le  Psautier  tout  entier.  Pour  le  mieux  faire 
entrer  dans  sa  mémoire,  il  s'attachait  au  cou  une  grosse  pierre  qu'il 
ne  détachait  qu'après  avoir  récité  les  Psaumes  sans  en  omettre 
un  seul.  Encore  de  nos  jours,  l'écolier  copte  ne  trouve  pas  de  meil- 
leur moyen  de  mettre  ses  leçons  en  sa  mémoire  que  d'appliquer 
sur  sa  poitrine  de  retentissants  coups  de  ])oiiig.  Pisentios  faisait 
davantage,  et,  au  témoignage  d'un  frère  qui  le  surprit  un  jour 
dans  cette  dévote  occu])ation,  sa  face  était  c(»niplétenient  conges- 
tionnée et  ses  yeux  semljlaient  prêts  à  sortir  de  leur  orbite.  11  y 
a  évidemment  dans  le  témoignage  du  frère  quelque  pieuse  exagé- 
ration, mais  il  est  facile  de  comprendre  que  l'exercice  était  violent. 

Le  Psautier  ne  fut  pas  le  seul  livre  de  l'Ecriture  que  Pisentios 

1.  D'après  les  paroles  du  rtocuiiient  iiiomphitique  il  semblerait  que  Pisentios  dut 
être  assez  âgd  lorsqu'il  se  fit  uioiuc,  iniisqu'il  se  livre  aussitôt  à  des  mortifications 
qui  demandaient  une  {fraude  force  de  tempérament;  mais  rien  n'est  plus  trompeur 
que  les  expressions  coptes  en  cas  semblable,  et  il  n'y  faut  pas  attacher  grande  im- 
portance. 


—  2S0  — 

apitrit  par  rteiir  :  ItTMju'il  l'ont  l»ioii  «rravé  dans  sa  iiiéiin'in'.  il 
ai»prit.  siîus  (loutf  par  la  nu'iiio  niétliodc.  les  douzo  petits  jtroplu'tos 
et  révaiifrile  selon  saint  Jean.  Il  ne  lui  fallnt  ((Ue  douze  jours  pour 
apprendre  les  douze  ])etits  propliètes  :  il  avait  décidé  d'en  ap- 
prendre un  par  Jiiur  i-t  il  le  fit.  Sa  mémoire  était  Imnne.  Il  est  vrai 
(|Ue  r<euvre  lui  était  faeilitée  par  la  lionne  t;ràce  avee  latiuelle  les 
pnipliétes  venaient  à  son  seeours.  l>ès  (|u'il  avait  eonnneneé  de 
réeiter  leurs  (euvres.  ils  descendaient  un  à  un  près  de  lui,  se 
tenaient  à  ses  cotés  ])endant  tout  le  tem|is  (pie  durait  la  récitation 
pour  les  prophéties  de  chacun  d'entre  eux,  puis  remontaient  au 
ciel  après  l'avoir  tendrement  embrassé.  In  frère  (pii  passait  un 
jour  par  hasard  devant  la  porte  de  .sa  cellule,  l'ayant  entendu  «'oni- 
mencer  la  récitation  d'(  >sée.  le  premier  îles  douze  petits  prophètes, 
eut  la  curiosité  «le  rejrarder  par  les  t'entes  de  la  porte,  et,  tle  son 
«l'il  ébloui,  il  vit  le  merveilleu.x  sjicctacle.  Il  s'empressa  de  le  ra- 
conter aussitôt  au.\  autres  frères;  mais  ceux-ci  étaient  ;;cns  plus 
avancés  dans  les  voies  spirituidlcs;  sans  ddute  ils  admirèrent  le 
fait,  mais  ils  apprirent  au  moine  simple  et  naïf  t|ue  ce  ijuil  avait 
vu  n'était  rien  auprès  de  ce  (|U  il  eut  pn  vnjr.  s'il  avait  en  la  pa- 
tience d'observer  l'isentios  jusnuau  ninnicnt  n'u  le  saint  se  serait 
levé  piiur  se  mettre  en  prière. 

l'inentios  avait  choisi  pour  théâtre  de  ses  actions  ascétiques  la 
montagne  (|ui  s'élevait  près  de  la  ville  de  'l'scnti'  :  il  lialtitait  dans 
l'un  des  tombeaux  anciennement  creusés  dans  la  monta;;°ne.  l'ont 
autour  de  lui  d'autres  moincH  avaient  fait  île  même,  et,  à  la  tin  du 
vr  siècle,  la  ferveur  de  i-cs  moines  était  tellement  f^rantlc  (|Ue  tout 
le  paVH  était  embaumé  du  parfum  de  leurs  vertus  cl  i|ue  les  années 
dnboiidanceMUccédaicnt  sans  intcrru|itinn  aux  années  d  altondanec 

I    \jt  vlllo  i|p  Tarnll  l'Iail  •iliiiT,  roiiiiiio  Kril,  iiir  U  rive  iiriiMitnli'  ilii  Nil,  riilrc' 
Kf'   .t    K'^'i»     l/dulour    «II*   VIlMnir*  ilr»  ninnntUirt    l«i  illl  rxprfMi'innil.   {'(.    ^l'tillK- 
-/r.  mr  r/if.,  I,  |>.  171— il73. 


—  281   — 

l'iseiitios  en  particulier  était  regardé  comme  la  luniière  du  pauvre 
nome  et  la  protection  de  tout  le  pays».  Il  faut  croire  que  la  charité 
se  refroidit  au  commencement  du  vu'' siècle,  car  nous  verrons  qu'au 
moins  une  fois  l'inondation  fut  complètement  insuffisante  et,  par 
son  insuffisance  même,  désastreuse.  I\Iais  bien  des  années  devaient 
sans  doute  s'écouler  avant  cette  punition  d'une  dévotion  relâchée, 
et  à  cette  première  époque  de  la  vie  monacale  de  Pisentios  tout 
était  pour  le  mieux.  Notre  héros  se  livra  sans  relâche  dans  sa  ca- 
verne à  la  prière  et  au  jeûne  :  sa  retraite  était  entière,  il  n'en  sor- 
tait qu'au  matin  pour  aller  remplir  à  un  puits  la  cruche  d'eau  qui 
lui  était  nécessaire  chaque  jour;  pour  se  rendre  au  puits,  il  se 
joignait  à  ses  frères  et  tous,  en  silence,  l'esprit  occupé  dés  plus 
saintes  méditations,  ils  marchaient  avec  ordre  jusqu'à  ce  qu'ils 
fussent  arrivés;  après  avoir  prié  on  puisait  l'eau  et  Ton  remplissait 
les  cruches,  puis  on  se  remettait  en  marche  et  chacun  se  renfer- 
mait dans  sa  cellule,  sans  qu'un  seul  mot  eût  été  prononcé.  Les 
autres  frères  sortaient  sans  doute  de  leur  cellule  de  temps  en 
temps;  mais  Pisentios,  dès  qu'il  eut  appris  de  l'Écriture  ce  qu'il 
en  voulait  appi-endre,  ne  sortit  plus  jamais  de  sa  caverne.  C'est 
Moïse  qui  nous  l'assure,  et  il  ne  faut  accepter  son  affirmation 
qu'avec  beaucoup  de  réserve,  car  lui-même  va  nous  fournir  la 
preuve  que  le  saint  ascète  sortait  quelque  fois  seul. 

Un  jour,  en  effet,  il  arriva  que  <-par  la  volonté  de  Dieu»,  Pisen- 
tios sortit  pour  se  rendre  au  puits.  Il  était  seul,  et,  comme  il  re- 
tournait tout  occupé  de  célestes  pensées,  il  rencontra  sur  son 
chemin  deux  pauvres  femmes  qui  semblaient  l'attendre.  L'une 
d'elles  avait  une  si  forte  migraine  que  tout  un  côté  de  son  visage 
était  endolori  et  l'un  de  ses  yeux  si  enfié  qu'il  semblait  être  sur  le 
point  de  sortir  de  son  orbite;  l'autre  était  hydroitique.  Toutes  deux 
en  le  voyant  coururent  de  son  côté  pour  lui  Itaiser  les  mains  et 
recevoir  sa  bénédiction.  A  leur  vue,  soit  que  lu  chair  ne  fut  pas 

MÉMOIRES,  T.  II.  •"' 


—  282   — 

morte  en  lui.  soit  «juil  eut  toujours  repirdé  la  feiume  et  Satan 
comme  une  seule  et  même  chose,  il  s'enfuit.  Les  deux  femmes  n'en 
(•..urureiit  (|Ue  de  jdus  helle:  mais  Tune  d'elles,  celle  qui  était  hydro- 
]ii(|ue.  tiinilia  bientôt  en  «liemin  et  laissa  sa  comiiajiiie  pnursuivre 
seule  le  saint  homme.  Celui-ci,  se  voyant  toujours  poursuivi,  se 
couvrit  la  tête  de  sa  cucuUe.  jeta  sa  cruche  à  terre  pour  i-ourir 
avec  plus  de  vitesse,  et.  tout  en  courant  :  l'ouniuoi  me  poursuis- 
tu.  u  pa.ssion!  s'écria-t-il.  Où  irai-je  me  cacher  en  ce  jour?  retire- 
toi,  vat-en  loin  de  moi!-  —  ^  Je  suis  malade,  lui  écria  la  femme, 
et  je  souffre  l)eauc<iup.  mon  père.  Daijrne  tarrêter  et  placer  tes 
mains  saintes  sur  ma  tête,  j'ai  contiancc  (|Ue  je  .serai  j>ucrie. >  — 
'  Kt  i|iie  peut  donc  ma  iictite.ssc?  répliqua  Piscntios:  je  ne  suis 
(ju'un  misérable  jiéchcur.  \  a  vers  les  frères,  ils  prieront  pi>ur  toi. 
et  tu  seras  ;;uérie.  .^  Kt  toujours  courant,  il  arriva  à  sa  caverne 
et  en  fenna  la  porte.  Lafi-mmc  nialaile  fut  un  moment  déiducertée; 
puis  elle  réfléchit  que  si  elle  n  a\ait  |ias  |)n  joindre  le  frère  et  lui 
hainer  la  main,  c'est  ijuc  prolialdenient  elle  n'en  était  pas  di^ne; 
d  ailleurs  qu'ini|»ortait  de  le  toncher':*  ne  suftisait-il  i)as  de  toucher 
(|Uelque  ehone  qu'il  aurait  lui-même  touché?  L'effet  ne  pouvait 
man(|ner  d'être  Kcmldahle.  Toute  pleine  de  cf  pieux  et  heau  rai- 
sonnement, elle  observa  les  traces  qu'il  avait  laissées  en  fuyant. 
cil*-  prit  du  sable  à  rempreinte  qu'avait  faite  son  pied  droit,  elle  le 
porta  à  sa  tête  après  lavoir  mis  dans  sa  robe,  et  soudain  elle  fut 
;xuérie.  <^uand  sa  eoni|ia^ite  hydropi(|in'  la  \it  revenir  :  .\s-tu 
baisé  la  luain  du  saint?  lui  dit-elle,  as-tu  reçu  sa  bénédiction?  Si 
les  muins  ont  touelié  ses  nuiiuK  saintes,  plaee-les  sur  uni  tête  et 
j'ai  confiance <|Ue  je  serai  jcuérie.»  Kt  ijuaiid  la  malheureuHe  hyilro- 
|iique  eut  appris  ee  qui  s'était  pasHé  :  •  1  )onne-moi  de  ce  sable,  •  dit- 
elle;  et  HUsnitot  elle  en  avala  une  certaine  quantité.  O  prodip*! 
i\i'H  que  le  Hnble  tut  dc>vccndu  dan-^  sch  entrailles,  son  nombril 
n'ouvrit  et  toute  riiunieiir  de  son  ventre  et  de  son  corps  en  sortit; 


—  283  — 

renfliire  disparut,  la  malade  était  guérie.  Les  deux  femmes  eurent 
grand  soin  d'emporter  chez  elles  le  bienheureux  sable  pour  le  con- 
server comme  la  plus  précieuse  des  reliques  et  le  plus  sûr  des  pal- 
ladiums. Or,  la  femme  qui  avait  été  guérie  de  la  migraine,  avait 
un  petit  garçon  très  en  retard  pour  marcher  et  parler.  Dès  qu'elle 
fut  de  retour  en  sa  maison,  l'heureuse  femme  jeta  de  ce  sable  dans 
une  cuve  pleine  d'eau,  elle  en  lit  boire  à  son  enfant  et  l'y  lava  tout 
entier  «et  les  parents  ont  attesté,  dit  le  panégyriste,  qu'il  ne  s'é- 
coula pas  une  semaine  avant  que  les  pieds  de  l'enfant  ne  se  tinssent 
droits,  qu'il  ne  marchât  bien,  que  les  liens  de  sa  langue  ne  se  fus- 
sent déliés  et  qu'il  ne  parlât  comme  tout  homme». 

On  croira  sans  peine  qu'avec  une  si  grande  vertu  Pisentios  fut 
regardé  comme  un  grand  saint.  D'ailleurs  sa  vie  n'était  qu'une  suite 
continuelle  de  prodiges.  Dès  qu'il  se  mettait  debout  en  prière  et 
qu'il  étendait  les  mains,  les  extrémités  de  ses  dix  doigts  deve- 
naient lumineuses,  comme  si  elles  eussent  été  des  lampes  allumées. 
Sa  caverne  en  paraissait  quelquefois  tout  en  feu,  si  bien  que  les 
frères,  tout  surpris,  se  demandaient  :  «Pourquoi  donc  Pisentios 
a-t-il  allumé  du  feu?  ce  n'est  pas  sa  coutume.»  Et  ils  allaient  sans 
bruit  regarder  par  les  fentes  de  sa  porte  et  restaient  tout  émer- 
veillés du  s})ectacle  qui  s'offrait  à  leurs  yeux.  Uu  jour,  un  frère 
du  monastère  bâti  dans  la  montagne  de  Tsenti  fut  si  gravement 
malade  qu'il  eut  envie  de  manger  un  poisson.  Le  cas  était  grave, 
et  le  malade  fit  part  de  son  désir  à  Pisentios.  «Tranquillise-toi, 
lui  dit  celui-ci,  le  Seigneur  remi)lira  ton  désir.  >  Et  voilà  ([u'à 
l'heure  de  midi,  le  saint  prit  sa  cruche  et  se  rendit  au  Heuve  pour 
la  rem])lir.  C'était  à  l'époque  de  l'inondation  :  le  fleuve  avait  été 
généreux,  il  se  retirait  et  laissait  comme  toujours  des  poissons  à  sec. 
Pisentios  en  vit  un  qui  faisait  des  efforts  et  des  sauts  désespérés 
pour  rejoindre  l'eau;  il  le  prit  et  le  porta  au  malade  :  «Vois,  dit- 
il,  le  Seigneur  envoya  jadis  son  repas  à  Daniel  dans  la  fosse  aux 


—  284   — 

lions,  il  iK'iirrit  oiicore  rciix  »|ui  inarolient  avec  crainte  dans  sa  pié- 
8euce.>  Une  autre  fois,  il  s'était  rendu  au  puits  pour  puiser  de  l'eau. 
Quand  il  y  fut  arrivé,  il  s'aperçut  «ju'il  avait  oublié  la  eorde  né- 
cessaire pour  atteindre  l'eau  (jui  était  profonde.  <0  Dieu  de  nos 
pères,  s'écria-t-il,  ma  cellule  est  bien  loin,  daijinc  faire  monter 
l'eau  jusqu'à  moi!  Et  l'eau  miuita;  il  remplit  .sa  cruche,  mais  pas 
a8.sez  vite  pnur  ijuun  bcrj^cr  i|ui  survenait  n'ajjervùt  leau  ([ui 
redescendait  à  .son  niveau  normal  et  n'en  jjloritiàt  le  Scifiiieur. 
Ce  saint  liommc,  ainsi  favorisé  des  faveurs  célestes,  ne  mms  ap- 
paraît ccjtendant  pas  sans  ((ucliiiiunc  <lc  ces  tadics  (|ui  sont  tou- 
jours adhérentes  à  la  pauvre  humanité.  Il  ne  recula  pas  toujours 
devant  l'un  de  ces  mensonj^es  pieux  «pli  et  haiipcnt  à  la  frafjilité 
des  sjiints.  l'nc  année,  comme  un  terminait  les  fctcs  de  la  rà(|uc. 
au  jour  de  la  troisième  fête  de  la  tin  de  la  l'àtjue»,  dit  le  texte, 
il  eut  mal  à  la  rate.  (  'omnie  il  était  habitué  à  ce  (jue  le  Sei^rneur 
le  guérit  miraculeusement  lorsqu'il  était  i>i(|ué  jiar  un  scorpion,  il 
pensa  qu'il  ne  devait  rien  en  dire  à  personne  et  <|nc  hieu  lui  en- 
verrait sans  doute  la  j^uérison  à  l'heure  «(uil  lui  plairait.  Afin  que 
les  frères  ne  se  doutassent  de  rii-n,  il  leur  dit  :  •  l'ricz  pour  moi; 
je  vais  aller  Jusqu'à  la  laure  d'anba  .Muaham'  |tour  visiter  en  ce 
lieu  les  frères  qui  y  haltitcnt  :  s'il  plait  à  Dieu,  je  serai  l)ientôt  de 
retour  près  de  vous.  Les  moines  n'opposèrent  aucun  obstaide  à 
son  desMeiii,  et  l'isentios  prit  coii;;é  d'eux;  nuiis  an  lieu  d'aller  vers 
la  laure  d'anba  .Abraham,  il  .■'C  ntira  dans  le  tonilicau  qui  lui  ser- 
vait «le  cellule  et  s'y  coucha.  11  y  r^•^ta  tonte  la  scnniine  dans  de 
grandes  Houtfraticcs.  <,»nc  si  quelt|u'un  pouvait  être  surpris  (|n'nn 
aussi  grand  serviteur  de  I  >icn  ail  pu  ctn-  malade,  le  pan<-;:\  liste 
MoïMc  lui  a  déjà  répontlu  (|nc  .l<d),  dont  on  ne  peut  révoqner  en 
doute  hiMninteté,  le  fut  aussi  et  que  Dieu  n'envoie  des  maladies  à 

I    Jn  m<  «aU  iid  élall  silu/'  rv  iiiiiiiiuit^>rtv  II  iir  ilcvall   |>«ii  i'Uv  Iri'o  l'IiiiKi»'  'l)' 
Tannil. 


—  285   — 

ses  saints  que  pour  faire  paraître  leurs  vertus;  d'ailleurs  saint  Paul 
a  dit  :  «Je  me  suis  fait  tous  à  tous,  pour  sauver  tout  le  monde.»' 
Pisentios  fut  donc  malade  et  sa  vertu  en  reçut  un  nouvel  éclat.  En 
eifet,  au  bout  de  la  semaine,  les  frères,  trouvant  qu'il  tardait  beau- 
coup à  rentrer,  se  dirent  :  «Où  donc  est-il?  peut-être  est-il  malade!» 
Ils  députèrent  l'un  d'entre  eux  à  sa  cellule  pour  savoir  ce  qu'il  en 
était.  Le  frère,  en  arrivant  à  la  porte,  frappa  sans  qu'on  lui  ré- 
pondît et  dit  avant  d'entrer  :  «Bénis-moi,  mon  père.»  Après  quel- 
ques moments  d'attente,  il  entra  et  trouva  Pisentios  couché,  ayant 
près  de  lui  un  personnage  vénérable,  aux  longs  cheveux  et  au 
visage  tout  lumineux.  Le  frère  se  fit  bénir  des  deux  hommes  qu'il 
voyait  dans  la  cellule,  il  se  mit  en  prière;  mais  il  ne  pouvait  lever 
ses  yeux  sur  l'inconnu,  car  les  rayons  de  lumière  qui  entouraient 
sa  tête  l'éblouissaient.  Cet  inconnu  n'était  autre  qu'Élie  le  Thes- 
bite,  le  conducteur  et  le  cocher  d'Israël.  Élie  avait  été  envoyé  par 
Dieu  même  près  de  Pisentios  pour  lui  tenir  compagnie,  le  consoler 
et  le  guérir  :  en  entendant  frapper  le  frère,  il  avait  voulu  discrète- 
ment se  retirer,  mais  Pisentios  l'avait  prié  de  rester  encore  un  peu 
pour  le  consoler.  Lorsque  le  frère  eut  fini  sa  prière,  Pisentios  lui 
dit  :  «Frère,  depuis  quand  est-ce  la  règle  d'entrer  sans  permission? 
Si  tu  étais  allé  chez  un  grand  personnage  de  ce  monde,  serais-tu 
entré  sans  en  avoir  obtenu  licence?»  —  «Mon  père,  dit  le  moine, 
pardonne-moi,  j'ai  péché;  mais  lorsque  je  suis  resté  à  la  porte  quel- 
que temps  après  avoir  frappé,  j'ai  cru  que  tu  ne  pouvais  te  lever 
pour  ni'ouvrir  et  je  suis  entré.»  —  Elie  intervint  et  dit  :  «Laisse- 
le;  ceci  est  arrivé  par  la  volonté  de  Dieu,  car  ce  frère  est  digne 
de  nous  voir  et  de  recevoir  notre  bénédiction  à  tous  deux.»  Et  sur 
ces  paroles,  le  prophète  sortit.  Le  frère  n'eut  rien  de  i)lus  pressé 

1.  /"  Épitre  aux  Corint.,  ch.  IX,  V.  22.  J'avoue  humblement  que  je  ne  vois  pas  l'op- 
portunité de  cette  citation;  mais  les  Coptes  ne  se  sont  jamais  laissés  arrêter  pour 
si  peu. 


—  280  — 

<|iie  «le  deniaiuler  à  l'iseiitins  quel  t-tait  cet  huiniiio  :  jamais  il  n'a- 
vait vu  pareils  cheveux  et  pareille  auréole  de  lumière;  chose  éton- 
nante. liirs<|uil  lui  avait  bai.sé  la  main,  il  avait  senti  comme  une 
vertu  «|ui  s'opérait  en  lui  et  un  mal  dont  il  suuttrait  avait  disparu 
tout  à  coup.  Evidemment  un  tel  moine  n'habitait  pas  la  montajrnc 
de  Tsenti,  ou  jamais  le  frère  ne  l'y  avait  vu.  l'isentios  ne  voulut 
lui  divulguer  ce  jj^rand  mystère  que  sous  le  sceau  du  secret:  le 
frère  ne  ]>r<)init  le  secret  (jue  s«»us  condition  :  il  ne  dirait  rien  à 
moins  qu'il  n'y  fut  obli<ïé.  D'ailleurs  l'auf^e  Raphaël  l'avait  dit  au 
jeune  Tobie.  H  est  bon  de  {farder  le  secret  du  roi.  mais  il  est  bon 
aussi  de  ])r<>clamcr  les  leuvrcs  de  l'ieu.  Pisentios  céda,  il  nomma 
Klie  et  le  frère  fut  dans  l'admiration.  (Jarda-t-il  sa  pnimesseV  11 
est  proliable  que  l'isentios  lui-même  en  i-i'it  été  fi'ulié.  (|U(>i(|ue  ce 
qu'il  crai{;nait  surtout  fût  de  iienlre  aux  yeux  de  Dieu  le  mérite 
de  ses  actions  extraordinaires.  Déjà  lorsqu'il  avait  été  surpris  par 
un  autre  fn  rc.  une  pierre  au  cou.  apprenant  le  r>aiiticr  par  iirur. 
il  avait  ilonné'comnie  cause  île  .sa  retraite  et  île  son  humilité  cette 
même  crainte  de  ne  |tas  recevoir  sa  récmnpens»'  dans  l'autre  monde 
M  ses  actions  étaient  connues:  mal;rré  tout,  il  se  laissait  aller  à 
faire  connaître  sa  vie.  l'ar  il  est  liien  doux  de  jouir  présentement 
de  la  vénération  d'autrui  et  le  lionheur  fntiir  n'en  sera  pas  moindre 
|Hiur  cela. 

( 'ette  faunse  humilité.  I'i^sentios  la  |iorta  dans  toutes  les  actions 
de  MU  vie,  soit  qu'il  en  eut  conscience,  soit  (|iu'  la  faildesse  de  siui 
cHprit  ne  lui  permit  pas  de  voir  son  erreur.  Klle  parut  surtout  lors- 
i|ue  les  clercM  de  la  ville  de  Keft  vinrent  lui  annoncer  i|n'on  l'avait 
élu  évêqiie,  l'n  événement  si  {frave  ne  pouvait  être  rcffardê  comme 
naturel  pur  l'auteur  du  panégyrique  ou  par  celui  qui  en  était  l'objet. 
•  V  furent  trois  angcH  qui  vinrent  annoncer  à  1  hiimlilc  l'isentios 
qu'on  l'avait  élu  de  par  le  Seigneur  et  lui  présentèrent  les  clefs, 
i»ymt»olc  di-  «a  nouvelle  charge.  Kn  apprenant  cette  non\  elle,  l'iscn- 


—  287  — 

tios  recula  d'efiroi  :  comment  lui,  évcque,  lui  pauvre  pécheur  qui 
avait  tant  besoin  de  faire  pénitence!  Comment  pourrait-il  répondre 
pour  les  autres  quand  il  aurait  tant  de  peine  à  répondre  pour  ses 
propres  actions!  Mais  l'épiscopat,  c'était  une  grande  chose!  Il  avait 
lu  dans  le  Paradis  de  Scété'  que  les  frères  avaient  un  jour  fait  ira- 
l)Oser  les  mains  à  un  moine,  nommé  Théodore,  et  l'avaient  fait  or- 
donner diacre.  Théodore,  religieux  orné  de  toutes  les  vertus,  grand 
ascète,  s'était  trouvé  indigne  de  servir  le  prêtre  à  l'autel,  il  avait  de- 
mandé au  Seigneur  de  lui  faire  connaître  s'il  devait  le  faire  ou  non, 
et  le  Seigneur,  dans  une  admirable  vision,  lui  avait  répondu  :  «Théo- 
dore, si  tu  es  pur  comme  cette  colonne  de  feu  que  je  te  montre,  ap- 
proche-toi de  l'autel.  »  Théodore  effrayé  n'avait  jamais  voulu  remplir 
les  fonctions  de  sa  charge.  Et  comment  lui,  Piseutios,  le  misérable, 
pourrait-il  être  évêque?  Le  Dieu  qui  avait  trouvé  des  taches  dans 
les  Anges,  n'en  trouverait-il  pas  en  lui?  D'ailleurs  il  n'y  avait  qu'à 
lire  le  Lévitique  pour  voir  et  comprendre  la  pureté  qui  doit  se 
rencontrer  chez  un  prêtre.  Un  prêtre  ne  doit  épouser  qu'une  femme 
vierge,  et  non  une  veuve;  il  ne  doit  être  ni  aveugle,  ni  boiteux,  ni 
bossu,  ne  point  avoir  la  gale,  l'oreille  coupée,  le  nez  amputé,  en 
un  mot  aucun  vice  de  conformation  physique  de  naissance  ou  par 
accident.  Ces  défauts  corporels  sont  mis  pour  désigner  les  vices 
du  cœur.  Or  qui  peut  être  exempt  de  péché?  Personne.  On  n'avait 
donc  qu'à  le  laisser  vivre  dans  sa  cellule  en  faisant  pénitence.  Tous 
ces  beaux  raisonnements  n'émurent  pas  les  Anges,  je  veux  dire  les 
députés  de  l'église  de  Keft  et  l'on  conduisit  Piseutios  dans  la  ville 
d'Alexandrie  pour  y  être  ordonné  par  le  patriarche.  Piseutios  se 
laissa  faire  sans  résistance. 

Le  patriarche  d'Alexandrie  était  alors  Damianos  :  il  s'était  assis 
le  trente-cinquième  sur  le  siège  de  saint  Marc.  Moine  dans  l'un 

1.  C'est  le  titre  d'un  ouvrage  copte,  maintenaut  penlu  dans  l'original  et  conservé 
on  arabe. 


—  2S8  — 

«les  monastères  de  Scété.  il  avait  été  ilioisi  eomme  secrétaire  |>ar 
le  patriarelie  Pierre  :  quand  celui-ci  mourut,  Damianos  avait  été 
ap|)elé  à  lui  succéder.  L'empereur  Maurice  rég:nait  alors  :  l'Eglise 
dKgypte  eut  à  souft'rir  de  l'amour  de  l'empereur  pour  le  concile 
de  (  'lialcédoinc  et  l'iiistorien  des  Patriarches  l'accuse  d'avoir  aimé 
l'argent.  Au  fond,  son  règne  fut  une  épocpie  de  paix  religieuse  rela- 
tive et  Damianos  put  en  toute  tran(|uillité  rebâtir  les  quatre  mo- 
nastères du  (.)uady  Habib.'  ("e  jiatriarclic  était  un  homme  fort  versé 
dans  les  sciences  ecdésiastiiiues  à  la  manière  des  Coptes  :  il  passa 
presque  tout  le  temps  de  son  i»atriarchat  i\  composer  des  livres  de 
p<>lémi(|Ue  religieuse  et  à  faire  une  sorte  de  réfutatit>n  générale  de 
toutes  les  hérésies  qu'il  connaissait.  Le  patriarche  sclijsniatitiue 
d'Antioche,  Théophanios,  étant  venu  à  mourir,  on  élut,  grâce  à 
l'emjicrcur,  un  prêtre  nonnné  Pierre  qui  se  rangea  du  coté  des 
( 'halcédonicns.  Les  deux  sièges  d'Antioche  et  d'Alexandrie  étant 
toujours  demeurés  en  communion  de  schisme  depuis  le  concile  de 
( 'luilcédoine.  Pierre  envoya  sa  lettre  .synodi(|ue  à  haniianos;  mais 
celui-ci  trouva  sa  doctrine  répréhcnsible  sur  laTrinité  et  lui  écrivit 
une  lettre  où  les  témoignages  les  mieux  choisis  dans  les  (l'uvres 
des  Pères  confondaient  la  doctrine  du  nouveau  |iatriarche  d'Au- 
tiitchc.  Il  est  inutile  de  dire  que  les  deux  grantls  dignitaires  ecclé- 
HiaMtiques  ne  hc  convainquirent  ni  Inn  ni  l'autre.  ( 'ette  discussion 
ne  servit  qu'à  montrer  le  zèle  qin-  l'on  conservait  encore  dans 
l'Kgypte  jMiiir  les  Hciences  sacrées,  et  <|Uc.  sur  le  trône  des  Atha- 
na»e  et  des  ( 'yrillc.  on  mettait  cni-ore  de  préférence  les  plus  sa- 
vants des  moines.  .Mais  le  temps  était  passé  oii  le  patriarche  était 
plus  piiissaiit  que  les  gotiverneurH  et  où  il  se  mêlait  des  affaires 
pnbliqncH  :  pendant  les  trente-six  années  i|iie  dura  son  pontificat. 
I  laniianoM  ne  Honnpa  que  de  son  aridt*  et  minutieuse  théolo^jr  : 
hon  historien  m-  nicntionnc  aiicnn  des  grands  é\  éncnicnts  politii|ii('s 

I.  N»!»  anilH-  lie  U  vallrt'  ilc  Mlrli-, 


—  289   — 

accomplis  pendant  sa  vie,  selon  la  triste  habitude  des  historiens 
coptes. 

Les  connaissances  que  Pisentios  avait  de  l'Ecriture  et  sans 
doute  aussi  dans  quelques  autres  branches  des  sciences  ecclé- 
siastiques durent  parler  en  sa  faveur  près  du  patriarche  Damianos. 
Quoique  le  cas  n'ait  pas  été  fréquent,  le  patriarche  d'Alexandrie 
renvoyait  quelquefois  électeurs  et  élu,  sous  prétexte  d'indignité  de 
la  personne  choisie.  Rien  de  pareil  n'arriva  pour  Pisentios.  Le 
patriarche  lui  imposa  les  mains,  le  consacra  évêque  pour  la  ville 
de  Keft  et  le  renvoya  dans  son  diocèse.  Il  y  fut  reçu  avec  grande 
joie,  car  «le  Seigneur  avait  mis  la  grâce  sur  son  visage».  Sa  vie 
presque  tout  entière  devait  s'écouler  dans  sa  ville  épiscopale  jus- 
qu'à la  conquête  de  l'Egypte  par  les  Perses.  Sa  principale  vertu 
fut  la  charité  :  il  faisait  l'aumône  à  quiconque  s'adressait  à  lui,  et 
il  la  faisait  avec  générosité.  Ses  diocésains  n'étaient  pas  les  seuls 
à  en  profiter;  mais  sa  ré})utatioii  de  bienfaisance  s'étant  étendue 
hors  de  son  diocèse,  on  accourait  en  foule  près  de  lui  et  il  accueil- 
lait chaque  solliciteur.  S'il  recevait  quelques  présents,  il  n'en  gar- 
dait rien  pour  lui;  mais  il  avait  soin  de  les  faire  tenir  dans  les 
villes  et  les  villages  à  des  personnes  sûres  et  discrètes  qui  les  dis- 
tribuaient aux  pauvres  en  son  nom  sans  le  faire  connaître.  Il  visita 
aussi  quelquefois  les  divers  villages  qui  formaient  le  tmupean  (jui 
lui  avait  été  confié,  et  il  semble  qu'il  écrivait  chaque  année  une 
sorte  de  lettre  pastorale,  pour  porter  à  la  connaissance  de  ses  fidèles 
la  lettre  paschale  encyclique  écrite  tous  les  ans  par  le  patriai-che 
d'Alexandrie  et  envoyée  à  chacun  desévêques  de  l'Egypte  afin  que 
personne  n'en  ignorât  le  contenu  et  le  dispositif.  L'auteur  du  pa- 
négyrique nous  a  conservé  l'une  de  ces  lettres,  et  le  musée  du 
Louvre  à  Paris  en  possède  plusieurs.  Celle  cpii  est  contenue  dans 
l'œuvre  collective  de  Moïse  et  de. lean  ressembU-  â  toutes  h's  h-ttres 
coptes;  c'est  une  série  de  lieux  conninuis  cuiprinitcs  â  rKcriture. 

MÉMOIKKS,  T.  II.  ■'' 


—  290  — 

xuis  i-acliet  iK'r.st»niiel  et  sans  amun  «le  ces  ieiisoit;iu'iiuMit.s  <|iii 
rrroiupenscraient  amplement  les  riHlierclu-s  du  lino-niste  et  de 
riiistorien.  Voici  cette  lettre  : 

On  ma  appris,  écrivait  Pisentios  à  ses  dinccsains,  (|uc  vous 
commettiez  de  «rrantls  ])éehés.  Ne  les  commettez  |»lus  désormais  de 
peur  que  le  Seijrneiir  ne  s'irrite,  ne  se  venjfe  sur  moi  et  ne  nous 
fasse  souffrir  ensemble,  car  il  ne  roujijira  pas  devant  un  \  icillard 
tel  (|Ue  moi  et  il  fera  tomber  sur  vous  de  jurandes  sontfranees,  de 
;;randes  douleurs  et  une  famine  cruelle,  comme  il  le  fit  autrefois 
pour  Pharaon.  Je  vous  ajipremls  en  initre  que  le  Seij;neur  a  dit  : 
.Je  ncntreprendrai  |)lus  damener  un  déluj;e  d'eau  sur  terre.  >  .S'il 
n'avait  pas  juré  lui-niënn'  de  ne  |ias  envoyer  le  délujife  sur  nous, 
il  nous  exterminerait  ciimnie  il  extermina  ie>  tils  des  «i-éaiits  au 
temps  oî»  les  An<:;e.s  transjrressèrent  ses  eommandenieiits  par  désir 
(les  femmes.  Ajucs  avoir  abandonné  le  parfum  de  la  vir-^inité.  ils 
tombèrent  des  peiisécH  élevées  de  l>icu.  ils  se  mêlèrent  aux  souil- 
lures des  femmes,  ils  cliérirent  les  odeurs  fétiiles  plus  (pie  les  par- 
fums exquis.  .Mais  vous,  vos  iniquités  se  sont  niultipliéi's  |)lus  «[ue 
leh  leurs  :  vous  avez  tous  les  désirs  de  la  cliair,  vous  eouimettez 
la  fornication,  l'adultère:  les  parents  savent  ipie  leurs  enfants 
pèchent  et  ne  les  iuNtrui.sent  pas.  A  cause  de  nos  |»échés.  l)ieu 
nous  a  oubliés,  il  nous  a  livrés  aux  mains  de  ces  natimis  .sans 
pitié.'  t^nc  nuiinteinint  donc  la  miséricorde  et  le  repentir  régnent 
parmi  vous,  avec  la  charité  les  uns  pour  les  autres,  et  ^intdut  la 
pureté  et  la  paix;  qin-  le  jeûne  nn-ttc  la  joie  dans  votre  co'ur  et 
sur  votre  langue,  car  ccrti^  la  miséricorde  prévaut  contre  le  jiitje- 
ment,  comme  l'a  dit  I  apùlre.ljiri|iies.  Hnetl'et,  la  miséricorde  sauve 
l'iiommc  et  le  fait  passer  de  la  mort  à  la  vie  sidon  la  parole  du  tlivin 
apolrc  l'an!  ipii  a  dit  :  <ll  \aut  mieux  doinn-r  que  recevoir,  l'ai 
outre.  Ames  bien  aiun'-s  frères,  vous  saNcz  que  c'e^t  la  enulunn-  de 

i    Alluniiin  k  riiiruiiiii  ilm  l'rr»!'*.  nntm  iloiilc 


—  291   — 

l'archevêque  qu'à  l'approche  de  la  sainte  quarantaine  il  écrit  une 
lettre  encyclique  à  toute  l'Egypte  pour  instruire  tous  les  peuples  et 
leur  apprendre  ce  qui  est  nécessaire  pour  la  célébration  de  la  fête 
des  fêtes.» 

Il  est  probable  que  cette  lettre  n'est  pas  complète,  mais  telle 
qu'elle  nous  est  parvenue,  elle  nous  fait  comprendre  ce  que  pou- 
vaient être  les  autres.  Au  fond  du  cœur  de  Pisentios  il  n'y  avait  rien 
qu'une  sorte  d'égoïsme  religieux  :  s'il  avertissait  sou  peuple  de  ne 
plus  commettre  les  actions  grossières  qu'il  lui  signale,  c'était  non 
pas  parce  que  ses  diocésains  manquaient  aux  règles  de  la  pure 
morale,  mais  parce  qu'il  craignait  que  Dieu  ne  s'irritât  contre  lui. 
Cette  petitesse  de  pensée,  il  la  portait  partout  avec  lui.  Son  élé- 
vation à  la  dignité  épiscopale  ne  lui  avait  pas  élevé  les  idées  :  il 
était  resté  l'esprit  étroit  qu'il  était  auparavant.  D'ailleurs  la  dignité 
épiscopale  ne  semble  pas  avoir  été  prisée  beaucoup  en  Egypte. 
La  personnalité  du  patriarclie  absorbait  tout.  De  même  h  Rome, 
encore  de  nos  jours,  la  personnalité  du  pape  ne  laisse  place  à 
aucune  autre  dignité  :  les  évêques  ne  comptent  presque  i)Our  rien 
en  dehors  de  leurs  diocèses,  le  moindre  des  employés  du  Vatican 
ou  des  innombi'ables  congrégations  romaines  se  croit  bien  au-dessus 
des  simples  évêques.  Il  en  était  de  même  en  Egyi)te  :  les  clercs 
du  patriarche  d'Alexandrie  se  regardaient  comme  de  grands  sei- 
gneurs bien  au-dessus  des  évêques  souvent  grossiers  et  sans  édu- 
cation, surtout  dans  la  Haute-Egypte.  Les  évêques  égyptiens  n"a- 
vaicnt  i)as  même  la  consolation  d'être  les  pi'emiers  personnages 
de  leurs  diocèses  :  les  moines  passaient  avant  eux,  à  moins  (pie 
leur  vertu  particulière  ne  les  fît  considérer  en  deliors  de  leur 
dignité.  Maintenant  encore  c'est  déchoir  en  ((uehiue  sorte  (pie 
d'être  nommé  évê(|ue  :  un  moine,  à  l'aise  (hms  son  monastère  où 
il  ne  manque  de  rien,  préfère  rester  nu)ine  et  ne  pas  courir  les 
chances  d'être  évêque  dans  une  petite  bourgade  oii  il  pourra  nian- 


—  292  — 

niicr  do  bien  ilos  ilioses  auxquelles  il  était  aieoutunu'.  Il  en  était 
ainsi  dès  le  temps  de  Piseutios  :  c'est  ce  ([ue  prouve  le  peu  de  soin 
que  cet  évêque  regardé  comme  un  saint  éminent  prenait  de  son 
dineèse.  tout  préoccupé  de  sa  personne.  Et  poiiniuoi  aurait-il  fait 
autrement?  L'épiscopat  ne  lui  avait  rien  apporté  en  fait  de  consi- 
dération religieuse,  la  seule  à  la(|uelle  tint  sa  vanité  de  moine.  Sa 
nouvelle  dignité  ne  lui  avait  ilonné  que  son  disciple  Jean.'  Jean 
était  un  moine,  servant  à  la  fois  de  ténu)in  aux  vertus  de  révêcjue 
et  de  serviteur  intendant  :  il  veillait  aux  affaires  du  dehors  pen- 
dant que  l'évêque  continuait  tlans  sa  maison  épiscopale  rcxistence 
qu"il  avait  menée  dans  .sa  caverne  de  la  montagne,  priant,  lisant. 
travaillant  de  ses  mains  et  se  rappelant  qu'il  était  évc(|ue  (|uand 
besoin  en  était. 

Les  l'aits  rarontés  de  la  vie  épiscopale  de  l'isentios  ressemldent 
à  ceux  qui  ont  été  racontés  jirécédemnicnt  :  ils  n'otVrent  en  plus 
(|u'unc  sorte  de  rigori>mc  encore  plus  dur  tt  de  piétismc  plus  étroit. 
Toutes  les  grandes,  nobles  et  fortes  idées  (|ui  ont  fait  la  fortune 
du  <  lirisiianismc  en(  »ccident.  échappaient  à  la  faildesse  deses|»rits 
en  Kgypte.  Un  Egyptien  avait  l)e.soin  île  faits  ctmcrets  \univ  couvrir 
\vH  idées  altstraites  :  la  religion  chrétienne  ne  changea  point  cette 
disponition.  elle  ne  fit  que  l'aviver  en  la  détournant  de  sa  direetion 
première,  l'n  jour  l'isentios,  qui  assistait  à  la  messe  qu'un  prêtre 
«•élébrait  en  ^a  pré^»'nce,  vit  ce  prêtre  cracher,  .\ussitot  après  la 
messe,  il  le  fit  a|qieler  dans  h-  lieu  oii  il  se  reposait  :  .Mon  lils, 
lui  dit -il,  qu'aN  lu  fait':'  comment  as- tu  osé  cracher  dans  le  lieu 
Miitl'f  Ne  sais-tu  pas  (|Uc  îles  myriades  d'Anges.  dWrchangcs,  de 
( 'liérulnns  et  de  Séraphins  entourent  l'autel  en  cliaiitant  :  Saint. 
Miint,  sitiiit  est   le   hiiii  de  armécr,!  ('rois  nii«i,   j  ai  \  ii   un  autre 

I  ('■•>l  n  (latlir  ili>  rilt'«iili<iii  <li-  riix'iilinK  h  ri'|iii>ni|inl  i|ii<'  .linii  |>M ml  lu  |m 
Vi\r  4|«ii*  |ii  |i«iii'-K>'rii|ilf  :  JVii  rI  riirirlil  ilii'll  lui  fill  nlUrlii' A  1»  |MTMitiiir  ilc  l'iRcii 
Itu*  i|ir4  iMirlIr  il)'  ri'  iiiiiilM-iit. 


—  293  — 

prêtre  qui,  comme  toi,  avait  craché  et  en  a  été  puni  de  mort.»  Et 
Pisentios  raconta  au  prêtre  irrévérencieux  qu'un  samedi  .soir  un 
prêtre  était  venu  lui  faire  visite;  il  l'avait  prié  de  monter  à  l'autel. 
Le  prêtre  avait  été  pris  par  un  soudain  besoin  de  tousser  et  de 
cracher  :  à  peine  avait-il  craché  qu'il  tomba  à  la  renverse  et  lui, 
Pisentios,  fut  obligé  d'ordonner  à  un  autre  prêtre,  nommé  Elisée, 
d'achever  le  sacrifice.  Lorsque  la  messe  fut  terminée,  les  frères 
l'avaient  prié  d'intercéder  pour  le  malheureux  qui  était  évanoui.^ 
Pisentios  avait  prié  et  la  vie  était  revenue  au  prêtre  qui  confessa 
son  péché.  Le  malheureux  n'avait  pas  conscience  d'avoir  fait 
autre  chose,  et  il  ajouta  avec  une  grossière  naïveté  qu'il  ne  savait 
pas  où  son  crachat  était  tombé,  lorsqu'il  avait  senti  tout  à  coup 
une  aile  lui  effleurer  l'oreille  et  s'était  trouvé  renversé.  Pisen- 
tios était  plus  instruit,  il  savait  pertinemment  que  le  crachat  du 
prêtre  avait  atteint  l'aile  de  l'un  des  chérubins  qui  entouraient 
l'autel,  et  le  chérubin  avait  puni  l'irrévérence.  Trois  jours  après 
le  prêtre  était  mort.  Pisentios  n'était  pas  le  seul  à  être  convaincu 
de  ces  idées  :  Schnoudi  longtemps  avant  lui  les  avait  eues  et  avait 
laissé  sur  ce  sujet  un  sermon  que  Pisentios  avait  lu  et  dont  le 
titre  seul  nous  est  parvenu.^ 

L'idée  que  cet  évêque  se  faisait  de  la  justice  de  Dieu  apparaît 
encore  plus  horrible  dans  un  autre  fait.  Un  homme  se  présenta 
un  jour  à  lui,  tenant  un  petit  enfant  qui  poussait  des  cris  désespé- 
rés. Depuis  quatorze  jours  et  quatorze  nuits,  disait  le  père,  l'en- 
fant ne  cessait  de  crier;  cependant  il  n'avait  j)oint  de  fièvre,  nulle 
plaie  ne  paraissait  sur  son  corps  et  il  était  impossible  de  savoir 
où  était  le  siège  du  mal.  Frère  Jean  qui  avait  reçu  le  visiteur  à 
la  porte  informa  Pisentios  du  fait,  il  lui  dennindn  ce  (pie  cela  signi- 
fiait, et  peut-être  laissa- 1- il  percer  la  pensée  (lUe  l'enfant  devait 

1.  Ia'  texte  (lit  i|u'il  ùt;iit  moit,  mais  co  mort  meurt  de  iKiiivcau  trois  jours  a))rcs. 
'_'.  Cf.  Zoi-;oA,   Cal.  cod.  copt.,  p.  421. 


—  294  — 

avoir  cuinmis  (jnelque  faute  pour  souffrir  ainsi,  ou  ([uo  s'il  ny  avait 
pas  de  faute  chez  un  si  petit  enfant,  lui,  Jean,  ny  comprenait  plus 
rien.  Pisentios  poussa  un  profond  soupir  et  lui  dit  :  «Vraiment  il 
y  a  dans  le  monde  des  jrens  qui  n'ont  aucun  ju<i:emcnt!  (^uel 
péché  ce  mallieureux  enfant  a-t-il  pu  commettre  pour  demeurer 
en  pareil  tourment  (juatorze  jours  et  quatorze  nuits?  C'est  son  i)ère 
qui  a  pcclié  et  I)ieu  fait  expier  sou  pt-ché  à  sonjils,  afin  ([ue  les 
entrailles  du  père  soient  t(»rturces  par  la  souffrance  du  lils.»  Cette 
énorme  réponse  ne  satisfit  pas  Jean  qui  répondit  :  Mais,  mon 
pcre  saint,  j'ai  entendu  dire  (jue  son  père  était  un  lirave  homme'?» 
(Qu'est-ce  (|ue  cela  ])onvait  prouver,  répliqua  l'isentios;  il  lisait 
(jonc  toujours  sans  comprendre  ce  ([uil  lisait!  S'  Luc  n'a-t-il  pas 
dit  <|ue  les  hommes  semblent  justes  an  tUliors  et  (pien  dedans  ils 
sont  remplis  d'iniquités.'  l)e  niéjnc.  cet  homme  (pii  passait  pour 
juste  avait  calomnié  un  pauvre  nialhcnrcux.  et  le  .soir  niênie,  sans 
avoir  conscience  de  sa  faute,  il  avait  Idcn  inanj:é.  liieii  l)n  et  s'était 
rr)U<'lié  comme  si  de  rien  n'était.  .Vu  milieu  de  la  nuit,  son  enfant 
lui  avait  demandé  à  Itoire;  le  père  avait  pris  un  vase  il'ean  qui 
était  près  de  lui  :  ilans  le  vase  était  tonil)é  un  petit  lézard  et  l'en- 
fant l'avait  avalé,  l'isentios  ne  dit  pas  à  .lean  doii  il  tenait  tous 
ces  détails  que  le  père  avait  sans  doute  fournis  liii-nu'-me  en  jtartie, 
et  il  condescendit  ai  recevoir  le  visiteur.  L'enfant  jetait  des  cris 
éperdus  :  il  était  beau  et  sa  vue  émut  le  eu-ur  de  l'évêquc.  Pisen- 
tiiiM  fit  sans  doute  prendre  un  vomitif  an  nniladc  et  le  lézanl.  si 
lézard  il  y  avait,  fut  rcj«'té  vivant.  Le  récit  d«'  .Ican  n'est  |»as  aussi 
«impie,  naturellement,  l'isentios.  d'après  Ini.  |irit  l'enfant,  le  con- 
duinit  11  l'éfflise.  le  laissa  devant  le  >frillaj;c  du  >an<  tnairc  pendant 


I.  H*  l.ur  rapiKirU'  cr«  iiAmlm  il<-  N.  S.  ,1,  ('.  nu  mijcl  iIi'h  l'linri*ii'ti*.  l'iHciiliiiK 
li>«  aiilillillli'  «  tiillii  Im  luiiiiiiifii,  (''rat  llll  l-xriiiplr  ili>  rrxnKi'Tilliiin  linrrilili'  i>l  i''K<>)hI<' 
i|a«  l'on  troiiVf'  ilan*  Imi»  li>«  milfiini  r<i|ili'»  ili'n  iiu'il  n'iiKil  ■'•'  Iciir*  ■■iitii'iiiln  un 
Ai*  i|n'IU  vrulptil   iiifiiitnT  Inir  iiaKiiril<'<. 


—  295  — 

que  lui-mGrae  pénétrait  dans  le  lieu  saint;  après  avoir  longtemps 
prié,  il  prit  un  peu  d'eau  dans  le  vase  qui  servait  aux  purifica- 
tions des  prêtres,  il  en  fit  boire  à  l'enfant  et  l'cftet  fut  irrésistible. 
Le  père  qui  avait  promis  auparavant  de  ne  plus  jamais  calomnier 
personne,  fut  rempli  d'admiration  et  s'écria  :  «Tes  œuvres  sont 
grandes,  ô  Dieu,  et  tu  opères  des  merveilles  par  tes  saints.» 

Fort  heureusement  pour  la  mémoire  de  Pisentios,  toutes  ses 
actions  ne  découlent  pas  de  pensées  aussi  étroites  et  aussi  éloi- 
gnées de  la  vérité  :  il  employa  parfois  son  influence  à  sauvegarder 
les  lois  de  la  morale  et  de  la  justice.  Quoique  l'Egypte  antique  ait 
fait  preuve  d'une  morale  aussi  pure  qu'élevée,  ce  ne  serait  pas 
cependant  connaître  l'humanité  que  de  se  refuser  à  croire  qu'il 
n'y  eut  pas  de  désordres.  Le  climat  ne  le  permettait  guère,  et  ce 
qui  ressort  le  plus  clairement  des  documents  coptes,  c'est  que  le 
christianisme  eut  beaucoup  à  faire  pour  mettre  un  peu  de  retenue 
dans  les  appétits  sensuels.  Trop  souvent  les  moines  et  les  reli- 
gieuses donnèrent  sous  ce  rapport  de  funestes  exemples  pour  avoir 
trop  présumé  de  leurs  forces.  Leur  chair  était  plus  faible  encore 
que  leur  esprit  n'était  prompt.  Les  laïques  ne  dift'éraient  pas 
d'eux  sous  ce  rapport,  et  à  chaque  instant  dans  les  œuvres  coptes 
il  est  question  de  fornications  et  d'adultères,  quand  il  ne  s'agit 
pas  de  crimes  contre  nature.  Un  jour,  pendant  que  les  clercs 
d'Alexandrie  qui  avaient  apporté  la  lettre  eiicyclique  citée  plus  haiit 
se  trouvaient  chez  Pisentios,  un  berger  entra,  se  |)rosterna  aux 
pieds  de  l'évêque  pour  recevoir  sa  bénédiction  et  voulut  lui  prendre 
la  main  pour  la  baiser.  A  sa  vue,  malgré  les  nombreux  témoins 
de  la  scène,  Pisentios  recula  avec  horreur  :  «Jean,  s'écria-t-il,  qui 
a  laissé  entrer  ici  cet  impie?  Allons,  sors  d'ici,  impur!»  dit-il  au 
berger.  Jean  prit  alors  le  berger  et  le  poussa  hors  de  la  maison, 
lui  disant  :  «Qu'as-tu  donc  fait  pour  que  le  vieillard  t'ait  maudit 
ainsi  devant  tous,  surtout  en  présence  des  clercs  de  rarchcvêque? 


—  2{t6   — 

avoue-moi  ton  pécliô.>  —  Kt  le  berjrer  :  Plût  à  hieu.  dit-il.  que 
je  fusse  mort  aujounl'liui  avant  de  me  lever  de  ma  cuiulie!  Aii- 
juurd'liui.  j)eiidant  tjue  je  faisais  jiaitre  mes  brebis  dans  la  ron- 
ceraie au  milieu  de  la  eamj»a;^ne,  une  femme  a  traversé  la  ronce- 
raie :  je  la  connaissais,  je  lai  prise  et  j'ai  fait  le  mal  avec  elle. 
J'étais  loin  de  penser  que  le  vieillard  saurait  eette  aetion.  Le 
Seijrneur  sait  qu'au  moment  uii  il  ma  rejrftrdé,  j'ai  eu  conscience 
(lu'il  savait  tout  :  mon  corps  tout  entier  a  tremblé.  lors»jue  j'ai  vu 
que  I>ieu  avait  révélé  ma  honte  à  ce  saint  vieillard;  et  si  tu  ne 
m'avais  pas  soutenu ,  je  serais  tombé  la  face  contre  terre.  >  Ce 
ber^rer  n'était  sans  doute  pas  méchant  :  il  se  repentit  de  .sa  faute 
et.  pour  en  obtenir  le  pardon,  il  apporta  quelques  fromag^es  à  Jean 
•jui  devait  en  faire  laumûne  aux  pauvres.  Jean  tout  d'abord  ne 
Voulut  pas  les  recevoir  par  crainte  de  son  père  l'isentios;  mais  le 
berfjer  le  conjura  avec  tant  il'insistance  «piil  finit  par  les  accepter, 
se  disant  (|U  il  les  placerait  avec  les  autres  et  que  le  viiillard  n  fii 
saurait  rien.  Mais  au  moment  où  les  envoyés  du  |tatriar(lie  se  dis- 
posaient à  partir,  l'i-sentios  <lit  à  Jean  :  «S'il  y  a  ici  des  froma<>es, 
apportCK-en  quelques-uns.  afin  que  tu  les  donnes  aux  eleres  pour 
le  voyajfe.  >  .lean  obéit  et  trouva  l'occasion  l)onnc  pour  écouler 
les  froniajfes  du  bcrjrcr.  Il  les  apporta,  l'isentios  les  rc;;arda  et 
dit  Hévèrcment  à  Jean  :  -Si  quelqu'un  avi-e  des  yeux  en  lion  état, 
les  fcniiait  à  dessein,  est-ce  que  tout  le  UMUide  lu-  se  nio(|Ucrait 
pas  de  lui,  i*ii  lui  disant  :  l'uisi|ue  hieu  a  donné  la  lumière  à  tes 
yeux,  pourquoi  aimes-tu  l'apparence  de  la  cécité?»  Aussitôt  l'i- 
HentioH  prit  les  froma^fes  du  bercer,  les  mit  à  l'écart  et  dit  à  .Jean  : 
«Ces  fn>nin);eH  viennent  du  berj;er;  pourquoi  les  as- tu  acceptés? 
l'rcndH  ;;ardc  à  qui  tu  t'es  rendu  seniblaldc.  Te  voilà  devenu 
comme  (îiczi,  le  di^eiplc  d'HIisée,  Ior»(|u'il  ra|»pcla  le  lépreux  et 
revut  de  lui  deux  talents  et  deux  habits.  Kliséc,  pour  punir  sa 
détuibéiMhiincc.  fit  que  la  |è|ire  du  lépreux   pasHii  sur  le  ci>r|iH  du 


—  297  — 

disciple.  Quant  à  toi,  lève-toi,  prends  les  fromag-es,  retourne -les 
au  berger  et  garde-toi  bien  de  revenir  sans  les  lui  avoir  rendus, 
quand  même  tu  devi-ais  passer  la  moitié  de  la  nuit  à  le  chercher.  » 
Le  pauvre  Jean  n'avait  plus  qu'à  confesser  sa  faute  :  il  le  fit  en  pré- 
textant que  le  berger  l'avait  conjuré  avec  tant  d'insistance  qu'il  avait 
dû  accepter  les  fromages.  Mais  Pisentios  lui  répondit  par  des  pa- 
roles de  l'Ecriture  et  lui  rappela  qu'il  ne  devait  pas  oindre  sa  tête 
de  l'huile  des  pécheurs,  ni  s'asseoir  à  la  table  des  fornicateurs  et 
des  adultères.  Il  fallait  donc  rendre  les  fromages  :  c'était  le  seul 
moyen  de  sauver  l'âme  du  malheureux  berger  des  griffes  du  satan. 
Dans  une  autre  circonstance,  un  homme  du  nome  de  Keft  vint 
à  Pisentios,  accompagné  de  son  tils  déjà  en  âge  de  prendre  femme.' 
Quand  on  les  eut  introduits  en  sa  présence  et  qu'ils  se  furent  pros- 
ternés à  ses  pieds,  Pisentios  dit  au  père  :  «Pourquoi  n'as- tu  pas 
donné  femme  à  ton  tils?»  —  «Parce  qu'il  est  encore  jeune  et  qu'il 
est  sage,»  répondit  le  père.  —  «En  vérité,  dit  l'évêque,  ton  tils  a 
forniqué.»  —  «S'il  a  forniqué,  réi^ondit  le  pauvre  homme,  je  le 
livre  entre  tes  mains;  tu  lui  feras  ce  que  tu  voudras.»  Le  voyant 
en  de  si  bonnes  dispositions,  Pisentios  lui  donna  de  plus  amples  ex- 
plications. «Quand  tu  rentreras  dans  ton  village,  dit-il,  la  première 
femme  que  tu  trouveras  porte  en  son  sein  quelque  chose  qui  te  té- 
moignera que  ton  fils  a  dormi  avec  elle  jusqu'à  ce  qu'elle  soit  de- 
venue grosse.  Ne  crois  pas  que  j'imagine  cela  :  des  gens  en  qui  l'on 
doit  avoir  confiance  me  l'ont  appris.  Si  tu  veux  suivre  mon  conseil, 
tu  la  donneras  pour  femme  à  ton  fils,  qu'il  le  veuille  ou  ne  le  veuille 
pas.  11  faut  qu'il  reste  avec  elle  et  lui  reconnaisse  un  douaire 
comme  à  toute  jeune  fille  encore  vierge,"  ((uoi(|u'ellc  soit  pauvre, 

1.  C'est  (lire  qu'il  avait  ciivirtm  ilouze  ans.  Eiicort'  aujourd'hui  les  Coptes,  siiitout 
dans  la  llaiite-Kgypte,  marient  leurs  enfants  dès  qu'ils  ont  atteint  l'âge  de  ))ulierté. 

2.  Cette  coutume   est  très  remarquable    pour  l'histoire  du   droit  égyptien.   Elle 
existe  encore  maintenant. 

MÉMOIRES,  T.  li.  ''8 


—  208   — 

car  c'est  lui  nui  la  liuuiiliée.  Si  tu  ne  la  lui  duiiiics  pas  pour  fcunue 
et  tju'il  i)èclie.  1  >icu  te  tleuianilera  compte  de  sou  i)éclié;  si  au  con- 
traire tu  la  lui  donnes,  les  péchés  qu'il  pourra  counucttre  retom- 
beront sur  sa  tête.»  Le  père,  tout  confus,  promit  de  faire  ce  que 
révc<iue  lui  avait  ordunné.  et  le  (luitta. 

En  cette  occasion  l'isentios  tit  évidemment  acte  de  justice.  11 
venait  ainsi  an  secours  des  bonnes  mœurs  outra{çées,  et,  sans  juger 
trop  sévèrement  .son  cp<)(|uc,  ce  n'était  pas  hors  de  saison.  11  y 
mettait  un  peu  de  charlatanisinc;  mais  on  peut  le  lui  pardonner  en 
raison  du  but  jtoursuivi.  Suit  (|u'il  ait  vraiment  pris  Sdinoudi  jiour 
modèle,  soit  que  ses  pané^ryristcs  soient  seuls  responsables  de  la 
ressemblance  qui  existe,  plusieurs  traits  de  sa  vie  sont  la  copie 
de  certaines  actions  du  terrible  supérieur  du  monastère  d'Athribis. 
Il  sipiait  une  vache  sur  le  point  de  mettre  bas  et  le  sij;ne  de  la 
croi.x  se  trouvait  retracé  sous  le  ventre  du  petit  veau.'  Vu  soldat 
venait  réprouver  et  lui  demander  une  aumoiic  de  trente-six  jiièces 
d'or  pour  j)ayer  une  dette  et  arracher  son  tils  à  l'cschnaj^e.  l'i.sen- 
tioH  apprenait  au  siddat  stupéfait  (pie  ce  n'était  ni  le  lieu,  ni  le 
temps  de  plaisanter  :  ces  trente  six  jjièces  d'or  qu'il  demaiulait. 
«lue  n'allait-il  les  reprendre  à  .sa  femme  dans  la  baripu-  où  celle-ci 
8C  tnuivait.  Il  crovait  jtar  cette  aumône  racheter  sun  crinic.  mais 
le  Hjinj;  versé  ne  pouvait  être  expié  (pie  par  le  .san;;,  et  la  terre 
entière  donnée  en  aum('>ne  pour  lui  ne  le  jiistitieniit  ni  d'avoir  tué, 
ni  d'avoir  dépouillé  le  cadavre  de  idiii  mi  il  avait  tué.  l'nc  autre 
foiH  encore  il  guérit  un  enfant  possédé  du  démon  depuis  sept  ans, 
en  remettant  à  ^on  père  un  peu  d'eau  liénite  (pn-  1  infant  doit  boire. 
et  dcM  que  l'enfant  a  bu.  le  déiiiun   K-  renverse  à  terre  et  sort  en 

I.  C«  fait  III'  Ro  ri'IniiiVK  |ui»  iliiii*  In  vii<  ilc  .SIiiniMiii,  iniiin  il  y  en  ii  un  kciii 
ItUlili'.   iCf.  J/ufiMin.  fjDNr  trrvir  li   rhhl.  <U  C Kj.  chr.,  I,  |i.  Mï.l 

'i    Itriit  fait»  ilo  la   vit!  lie  Hrliiiiiuill   uni  t'l<^  rtWiiiiii   riiiiviulili'   ilaiin  rc  Irait.  (Cf. 

af.  til  ,\t     II    •(    31    ) 


—  299  — 

disant  :  ':  Quelle  est  grande  ta  puissance,  ô  Pisentios.»^  Par  humi- 
lité, dit  Jean,  il  ne  voulut  pas  faire  boire  l'enfant  lui-même  de 
peur  qu'on  ne  répandît  partout  le  bruit  qu'il  avait  chassé  un  dé- 
mon du  corps  d'un  tel;  mais  lorsque  le  père  vint  lui  apprendre  la 
;j;uérison  de  son  fils,  l'humble  Pisentios  ne  put  s'empêcher  de  dire  : 
Tout  est  possible  à  celui  qui  croit  :  l'eau  bénite  surtout  guérit 
([uiconque  a  la  foi.  Ne  pense  pas  que  la  g-râce  de  cette  guérison 
vienne  de  moi  :  cette  merveille  a  été  faite  à  cause  du  lieu  saint.» 
Fausse  humilité  pleine  d'orgueil,  car  il  avait  lui-même  béni  l'eau 
et  savait  que  bien  d'autres  avaient  aussi  béni  l'eau  sans  guérir 
les  malades. 

Cependant  Pisentios,  au  cours  de  sa  vie,  était  arrivé  à  l'année 
1)15.  Les  Perses  avaient  fait  leur  apparition  en  Egypte  et  venaient 
de  s'emparer  d'Alexandrie.  Le  bruit  s'en  répandit  bientôt  dans 
toute  la  vallée  du  Nil  et,  si  détaché  que  Pisentios  parût  des  atïaires 
de  ce  monde,  cette  nouvelle  parvint  à  ses  oreilles  et  l'impressionna 
vivement.  Si  l'on  s'était  contenté  de  dire  que  Kliosroës  et  soii 
armée  étaient  dans  la  Basse -Egypte,  il  n'y  eut  peut-être  pas  vu 
grand  mal;  mais  on  dut  ajouter  qu'ils  remontaient  le  Nil,  et  dès 
lors  il  ne  pensa  plus  qu'à  fuir.  Il  régla  toutes  les  affaires  de  son 
évêché,  distribua  aux  paitvres  tout  ce  qu'il  possédait,  et,  avec  son 
disciple  Jean,  il  abandonna  le  troupeau  qui  lui  avait  été  confié 
et  se  retira  dans  la  montagne  de  Gîmi.^  Cependant  l'occasion  eût 
pu  être  belle  pour  lui,  s'il  avait  aussi  ardemment  aimé  son  Dieu 
([u'il  le  disait.  Au  témoignage  d'un  auteur  cojjtc,''  les  Perses  excr- 

1.  Les  paroifts  sont  à  peu  près  les  mêmes  dans  plusieurs  occasions  de  la  vie  de 
Schnoudi,  surtout  à  son  arrivée  au  monastère  de  son  oncle.  (Cf.  op.  cit.,  p.  G.) 

2.  Je  ne  connais  pas  la  situation  de  cette  numlaffui'.  Kilo  devait  se  trouver,  ce 
me  semble,  entre  Keft  et  Kous. 

3.  Cet  auteur  est  celui  qui  mit  la  dernière  luaiu  à  la  vie  de  Selnioudi  par  Visa 
et  qui,  dans  un  sermon  sur  la  fin  du  monde,  a  intercalé  toute  une  propiiétie  où  il 
est  question  de  celte  invasion  des  Perses.  (Cf.  op.  ci> ,  p.  LI  h  LVl.) 

:{8* 


—  noo  — 

i«roiit  »k'  jrraiids  rava<i:o.s  dans  l'EfTypto.  ils  iiriu'-trÎTiMit  iiis((u'aii 
delà  de  la  première  cataracte,  souillant  et  jirotanant  les  égalises, 
violant  les  vierf^es  et  les  femmes  mariées,  se  servant  des  vases 
sacrés  pour  leurs  orjries.  taisant  un  nombre  considérable  de  mar- 
tyrs. Pisentios  eut  donc  i)U  trouver  là  une  heureuse  occasion  tic 
montrer  (ju'il  était  dig;ne  d'avoir  été  clu>isi  pour  «gouverner  son 
diocèse  et  de  ujériter  ce  ciel  qu'il  désirait.  Nous  voilà  certes  bien 
loin  lie  ces  évê(|ncs  d"(  )ccidcnt  qui  résistaient  aux  barltarcs,  les 
faisaient  reculer  et  dirigeaient  eux-mêmes  la  défense  dans  leur 
nllc  assiégée! 

Le  pauvre  .lean  ne  ])ut  quitter  sans  un  serrement  de  cuMir 
l'évêclié  de  Keft  et  les  biens  tiu'il  renfermait  pour  aller  vivre  dans 
une  nionta<i:ne  où  il  savait  i|Ue  tout  tinirait  par  lui  niaïuiiiei'.  Tour 
éloi;r|n.i-  1,.  plus  possible  le  temps  du  ))esoin,  il  rassemida  tous  les 
vases  qu'il  put.  les  remplit  d'eau  et  les  porta  dans  l'endroit  de  la 
montagne  qu'ils  devaient  habiter.  Il  avait  fait  de  même  pour  le 
pain  qui  leur  serait  nécessaire,  l'isentios  lui  avait  aftinné  qu'ils 
reviendraient  un  Jour  à  Keft  et  que  Dieu  leur  rendrait  ce  (iii'il.» 
laiiiMiient  monn-ntanément;  mais  il  n'avait  ))as  été  per.Niia<lé.  il 
voyait  qu'il  ne  sortirait  de  cette  retraite  que  de  nouxclles  priva- 
tioMH  polir  lui.  Kn  ett'et,  l'isentios  .s'était  troji  hâté  de  s'enfuir  :  les 
l'erses  n'arrivèrent  pas  de  >iiite  à  Keft  et  y  tin-nt  sans  d<iiile  un 
plus  loiijr  «éjoiir  (|iie  ne  l'avait  prévu  l'évêque.  Il  avait  lieau  prier 
l 'ieii  nuit  et  jour  de  ne  pas  livrer  aiiN  mains  de>  liailiares  le  pt  ii|)le 
qui  lui  avait  été  eiuitié  et  qu'il  avait  abandiuiné,  les  l 'erses  ne  s'en 
allairiit  pas  et  l'eau  avait  diminné.  l'n  jour  même  arriva  où  il  n'en 
resta  plus  une  ^«Ulttr,  Le  niallniireuv  .leaii  était  au  dé>e.spi)ir  et 
lie  peiinait  plus  qu'à  mourir.  .Mon  pêrc  ilit  il  à  son  maître,  il  ny 
a  pliindeaii.-  I  >ieii  ne  nous  aliandonnera  pas,  mon  (ils.  ré 

puiidil  l'iHciitioM.  il  prendra  Hiiin  de  nous.  ,\  chaque  jour  suflil  son 
mal  :  ne  peiiHons  point  au  hiidniiaiii.      l'.t    poui    iIiimiu-i    plus  de 


—  301   — 

poids  à  ses  paroles,  il  cita  pieusement  l'exemple  du  prophète  Elle 
le  Thesbite  que  des  corbeaux  nourrissaient  dans  le  désert  et  auquel 
un  ange  apporta  un  pain  et  de  l'eau  qui  le  rendirent  assez  fort 
pour  marcher  quarante  jours  de  suite  dans  le  désert  sans  prendre 
d'autre  nourriture.  Jean,  ne  voyant  ni  ange,  ni  corbeaux  chari- 
tables, s'était  étendu  le  visage  contre  terre  pour  diminuer  les  tour- 
ments de  la  soif.  Trois  jours  durant,  il  resta  dans  la  même  posi- 
tion. Ni  lui  ni  son  maître  n'eurent  assez  de  courage  pour  descendre 
jusqu'au  fleuve,  malgré  la  distance,  se  désaltérer  et  remplir  les 
vases,  comme  ils  l'avaient  fait  d'abord.  La  crainte  des  Perses  était 
la  plus  forte.  Cependant  Pisentios  prit  sans  doute  sur  lui  d'y  des- 
cendre pendant  la  nuit  et  d'en  rapporter  de  l'eau.  Il  avait  même 
dû  exécuter  son  projet  avant  de  faire  la  leçon  à  Jean.  Après  la 
lui  avoir  faite,  il  s'éloigna  et  au  bout  d'une  gi'ande  heure,  dit  le 
texte,  il  revint  à  lui  et  lui  dit  :  «Jean,  je  te  vois  brûlé  par  la  soif: 
lève-toi  maintenant,  va  chercher  de  l'eau  et  bois.»  —  Jean  crut 
sans  doute  que  Pisentios  se  moquait  de  lui  :  «Mon  père  saint,  dit- 
il,  voici  trois  jours  que  les  quelques  vases  d'eau  sont  à  vide.»  Le 
pauvre  Jean  pensait  que  son  maître  ne  s'en  était  pas  aperçu  parce 
que  c'était  son  habitude  de  passer  deux  ou  trois  jours  sans  manger: 
quand  son  corps  n'était  pas  malade,  il  prolongeait  même  son  jeûne 
pendant  toute  la  semaine.  Mais  l'évêque  savait  bien  que  les  vases 
avaient  été  vidés  :  «Pourquoi  es-tu  désobéissant?  reprit-il;  lève- 
toi,  prends  de  l'eau  et  bois,  ])uisquc  tu  soutfres.  >  —  <Mon  père, 
dit  le  malheureux  disciple,  quand  je  lève  les  yeux  sur  ton  visage 
plein  de  gloire.  Dieu  me  repose  des  tortures  de  la  soif.»  —  «Si 
tu  souffres,  reprit  l'évêque,  pour  denx  ou  trois  jours  que  tu  as 
passés  sans  boire,  connnent  font  donc  ceux  qui  sont  dans  l'enfor 
plongés  dans  le  fleuve  de  feu?»  Cette  considération  douiui  san.>< 
doute  des  forces  à  Jean,  il  se  releva,  se  rendit  à  Icudmif  dii  les 
vases  d'eau  étaient  rangés  et  les  trouva  ])leins  d'inie  eau  t'rjiiclic 


—  302  — 

cuiiinM'  la  iieigt'  et  (l<'-lificuse  comme  erllo  du  (ù'-Ikmi.  le  ticuvo 
paradisiaque.  Celui  qui  donne  leur  nnunitwre  aux  eorbeaux  t(ui 
ne  sèment  ni  ne  moissonnent,  était  venu  au  secours  de  ses  lUux 
serviteurs  dans  leur  détresse. 

Ce  ne  fut  pas  le  seul  prodige  dont  Jean  fut  le  témoin  pendant 
so«  séjour  forcé  dans  la  monta<riie  de  Gimi.  Soit  jtar  suite  ilun 
besoin  morldde  de  surnaturel,  soit  par  une  vanité  dont  il  ne  se 
rendait  pas  bien  compte,  les  choses  les  plus  ordinaires  prenaient 
aux  yeux  de  l'isentios  des  couleurs  surnaturelles.  Avec  un  jieu  de 
eliarlatanisme.  il  ne  lui  était  jjas  diflicile  de  faire  partager  .ses 
impressions  à  .son  disciple  :  il  n'avait  le  plus  souvent  (|u"à  aftiruier 
pour  être  <'ru  sur  parole.  La  .solitude  dans  larjuclle  il  se  tenait  le 
plus  souvent  lui  facilitait  encore  le  succès.  Souvent  il  s'enfonçait 
dans  la  montagne  et  y  restait  à  faire  de  ces  longues  et  péiiildes 
prières  (ju'il  regardait  comme  le  jdus  bel  hommage  qu'on  puisse 
rendre  à  la  divinité.  Revenant  un  soir  de  l'une  de  ces  excursions, 
il  dit  à  .lean  :  <J'ai  vu  aujourd'hui  un  immense  dragon  dans  cette 
montagne;  mais  j'ai  confiam-e  ipie  I  Heii  ne  le  laisst-ra  jias  venir 
jus«|u'à  noMH.>  Le  scrptiit  était  prohaldninut  mort  (|Uaiid  l'isen- 
tios prophétisait  ainsi  à  cniip  sur.  Le  lendemain  matin,  les  deux 
Mditain-s  aperçurent  une  foule  d'oiseaux  de  proie  s'oeeupant  déjà 
de  tiévorcr  le  reptile.  ♦  Va  voir  ce  ipie  font  ces  oiseaux,  •  dit  l'isen- 
tios à  .lean.  .Jean  n'était  pas  luave  :  il  avait  iiiu-  peur  aussi  grande 
des  ilragons  ipie  des  l 'erses.  Il  prit  son  temps,  s'orienta  et  ilécou- 
vrit  bientôt  qu'il  ne  courait  aucun  danger,  car  h-  reptile  n'était 
plus  en  vie.  he  loin  il  s'écria  :  «.Mon  père,  le  dragon  est  mort. 
l'isentios  le  savait  d'ailleurs,  et  ce  fut  pour  lui  l'occasion  de  donner 
une  nouvelle  leçon  à  «"e  disciple  incrédule  malgré  tant  de  prodiges, 
et  de  lui  rappeler  ces  iiassagcs  de  I  Kcriture  devant  lesquels  tous 
lendragonsdu  monde  restent  Hansfurj-e,  quand  on  les  réeit»' avec  foi.' 

I.  Cr   Irait    iiHiliIrt'   rlnln-iiiriil   ijni'    lr«   l'Iin'Iii'ii»  il'KKypl)'   •«•  "n'rvnlnil  iIib  |inii 


—  303   — 

Dans  l'une  de  ces  excursions  dans  la  montagne,  Pisentios  avait 
découvert  une  caverne  qui  lui  sembla  le  lieu  le  plus  propice  pour 
s'y  retirer  et  pour  frapper  Timag-ination  de  sou  disciple.  Un  jour 
il  dit  à  Jean  :  «Jean,  mon  fils,  suis -moi  que  je  te  montre  le  lieu 
où  je  veux  me  retirer,  afin  que  chaque  samedi  tu  viennes  me  visiter 
et  m'apporter  un  peu  de  nourriture.  »  On  était  sur  le  point  de  com- 
mencer le  carême  :  Pisentios  avait  arrêté  que  leur  nourriture  pen- 
dant les  quarante  jours  du  jeûne  saint  se  bornerait  à  deux  éphas 
de  grains  de  blé  trempés  dans  l'eaix.  Il  avait  partagé  les  deux 
éphas  en  un  certain  nombre  de  mesures,'  en  avait  pris  une  et  avait 
dit  à  Jean  :  «Chaque  semaine  tu  m'apporteras  cette  quantité  de 
grains  et  une  cruche  d'eau.»  Le  tout  réglé,  ils  étaient  partis  de 
compagnie.  Après  avoir  marché  pendant  environ  trois  milles,  selon 
l'estimation  de  Jean,  ils  arrivèrent  en  un  passage  oii  se  trouvait 
une  porte.  La  porte  toute  grande  ouverte  donnait  accès  dans  une 
caverne  creusée  dans  le  roc  et  travaillée  de  main  d'homme.  C'était 
un  tombeau  égyptien,  de  forme  quadrangulaire,  dont  la  voûte  était 
supportée  par  six  colonnes.  La  grande  base  du  tombeau  rectangu- 
laire avait  cinquante-deux  coudées;-  la  hauteur  en  était  propor- 
tionnelle. Il  contenait  une  foule  de  momies.  L'odeur  qui  se  déga- 
geait des  cadavres  momitiés  était  très  forte,  presque  insupportable. 
On  n'avait,  en  effet,  rien  épargné  pour  la  momitication;  les  cer- 
cueils étaient  massifs  et  les  boîtes  où  se  trouvaient  les  corps 
étaient  couverts  des  plus  riches  ornements.  Les  bandelettes  étaient 
de  la  soie  dont  se  vêtent  les  rois,  dit  le  naïf  Jean  :  les  doigts  des 
pieds  et  des  mains  des  momies  étaient  tous  embaumés  séparément. 


sages  (le  l'Écrilure  de  la  même  manière  que  leurs  ancêtres  avaient  (U's  l'i)rnmU';s  ma- 
giques pour  prévenir  les  mallieurs  ou  confondre  leurs  ennemis. 

1.  L'épha  contenait  à  peu  près  32  litres.  Il  faut  sans  doute  entendre  (jne  les  deux 
èphas  devaient  servir  pour  le  maître  et  iiour  le  disciple. 

2.  C'est-à-dire  environ  2()  mètres. 


—  :;o4  — 

La  nioniie  la  plus  raiipiocliée  de  la  imite  avait  iiaiiiruluroiueiit 
été  soignée  :  les  bandelettes  avaient  été  prodiguées  et  peut-être 
au!>si  les  objets  sacrés  (|n'on  y  oacliait  :  elle  était  très  grosse. 
Pareil  si)ecta(le  inipressittiina  viviiiu-nt  les  deux  anachorètes.  Ils 
se  mirent  cependant  à  amonceler  les  momies  les  unes  sur  les  autres, 
sans  doute  dans  un  coin  du  tombeau,  atin  que  l'isentios  eût  la  {tlace 
libre  et  peut-être  aussi  atin  de  diminuer,  en  Téloignant,  l'odeur  trop 
forte  des  jjarfums  entrés  dans  lamomiticatioii.  Pendant  cette  opéra- 
tion, l'isentios  dit  à  Jean  :  «Combien  y  a-t-il  d'années  que  tous  ces 
hommes  sont  morts?  de  quel  nome  étaient -ils':"»  —  «Dieu  le  sait, 
mon  père,»  réiiondit  .Ican.  Le  contact  des  momies  avait  assombri 
leurs  pensées,  «^hiand  ils  eurent  tiiii  d'amoiueler  Ws  boites  les  unes 
sur  les  autres,  l'isentios  dit  de  nuaveaii  à  .Kaii  :  \  a-t-eii.  mon 
fils,  retourne  dans  ta  demeure,  veille  sur  toi,  car  ce  monde  est 
périssable  et  à  elia(|Ue  instant  l'tin  peut  nous  en  faire  sortir.  Prends 
l»ien  soin  de  ta  pauvre  âme.  Jt-ùne  en  toute  perfection,  fais  toutes 
tes  prières  comme  je  te  l'ai  dit.  et  ne  viens  ici  (pie  le  .samedi  seule- 
ment. >  Jean  s'apprêta  à  partir:  mais  au  moment  de  ({uitter  le  tom- 
beau KC«  yeux  se  posèrent  sur  lune  des  eolonnes  et  sur  la  colonne 
il  vit  un  rouleau  de  panheniin.  Il  le  prit  et  le  tendit  à  l'isentios. 
(  'elui  ei  déroula  le  |)anhemin  et  y  lut  les  noms  de  tous  les  hommes 
dont  on  avait  déposé  les  corps  en  ce  lieu.  C^hniinl  l'isentios  eut  lu 
ee  (|ue  eontenait  le  parehemin,  Jean  reprit  le  rouleau  et  le  remit 
à  Ma  |)lai'e.  Le  maître  aeeompagini  ensuite  .son  disciple  {tendant 
quelque  temps,  l'entretenant  du  sort  de  ces  hommes  dont  les  uns 
étaient  dann  l'.Vmenti,  len  autres  dans  les  ténèbres  extérieures. 
ceux-ci  daUH  de»  f ohmcm  pleines  de  flammes,  ceux  là  dans  le  >,rriind 
rteuvc  de  feu.  Peut-être  quelques-uns  jouirtsaitiit  ils  de  l'élcrncl 
re|»oH,  Hi  leurn  a-uvres  avaient  été  lionnes.  •  LorH(|ue  l'homme  est 
Morti  de  ce  monde,  ajouta  l'isentios  avee  une  sorte  de  niélaneolie, 
ee  qui  ewl  parité  chl  passé.  •  Sur  ees  paroles.  Jean  axant  eniliiassé 


—  305  — 

son  père  qui  lui  reconimauda  de  prier  pour  lui,  retourna  dans  sa 
demeure  et  Pisentios  dans  le  tombeau. 

A  la  fin  de  la  première  semaine,  Jean  prit  les  quelques  grains 
de  h\(i  et  la  cruche  qu'il  devait  porter  à  son  maître  et  se  dirigea 
vers  le  lieu  oii  Pisentios  était  demeuré.  Lorsqu'il  entra  dans  le 
tombeau,  il  entendit  parler;  comme  il  était  curieux,  il  prêta  l'oreille, 
et,  à  cause  de  ro1»scurité  qui  était  grande,  il  crut  d'abord  qu'un 
homme  conversait  avec  Pisentios.  Une  voix  disait,  en  eifet  :  «Je 
t'en  supplie,  mon  seigneur  et  mon  père,  prie  Dieu  pour  moi,  atîn 
qu'il  me  fasse  sortir  de  ces  tourments  et  qu'on  ne  m'y  plonge  pas 
une  autre  fois,  car  j'ai  grandement  souffert.  >  —  «De  quel  nome 
es-tu?»  demanda  Pisentios.  —  «Je  suis  de  la  ville  d'Erment,»  reprit 
la  voix.  —  «Quel  était  ton  père?»  —  «Mon  père  était  Agricolaos 
et  ma  mère  Eustathia.»  —  «Qui  adoraient-ils?»  —  «Ils  adoraient 
celai  qui  règne  sur  les  eaux,  Poséidon.»  —  «N'as-tu  pas  entendu 
dire  avant  ta  mort  que  le  Christ  était  venu  au  monde?»  —  «Non, 
car  mes  parents  étaient  des  Hellènes  et  moi,  j'ai  vécu  comme  eux. 
0  quel  malheur  pour  moi  qu'on  m'ait  donné  le  jour?  Pourquoi  le 
sein  de  ma  mère  n'a-t-il  pas  été  pour  moi  le  tombeau?  Lorsque 
je  me  suis  trouvé  à  l'heure  de  la  nécessité  suprême,  les  anges 
cMsmocrators'  ont  été  les  premiers  à  m' entourer,  ils  disaient  toutes 
les  fautes  que  j'avais  commises  et  répétaient  :  «Qu'on  vienne  main- 
tenant farracher  aux  tourments  où  tu  vas  être  plongé!»  Ils  avaient 
à  la  main  des  couteaux  de  fer  et  des  broches  de  fer  aiguisées 
comme  des  lances,  ils  les  enfonçaient  dans  mes  flancs  en  grinçant 
des  dents  contre  moi.  Peu  de  temps  après,  mes  yeux  s'ouvrirent 
et  je  vis,  au-dessus  de  ma  tête,  la  mort  suspendue  sous  une  mul- 
titude de  formes  différentes.  En  ce  moment  les  Anges  sans  i)itié 
tirèrent  ma  malheureuse  âme  hors  de  mon  corps,  ils  rattachèrent 

1.  Co   mot   sert   s;uis   iloutc   :ï   (ir^siKiiei-   cimix  h\w   plus   loin   et  ordiniiiriMiiout  on 
appelle  les  Annns  mn.i  pUi'l  C'est  un  reste  de  Gnosticisnie. 

MÉMOIRES,  T.  II. 


—   'MU\   — 

stuis  un  rlicval  in>ii»iiii  navait  iiiio  I  apitaionce  du  corps  i-t  m\'ii- 
trainèrent  à  rOccideiit.  Ali!  uiallieur  à  ttuit  péclicur  tic  unni  cspôco 
qu'on  a  mis  au  monde!  Ou  nie  remit  entre  les  mains  de  ncmi- 
breux  tourmeiiteurs  sans  pitié  dont  eliaeun  avait  une  tonne  ditt'é- 
rente.  Oh!  combien  de  bêtes  sauvajres  vis-je  dans  le  chemin!  com- 
bien de  puisfanas  (jui  cluitiaient!  Lorsqu'on  m'eut  jeté  dans  les 
ténèbres  extérieures,  je  vis  un  {::rand  trou  creusé  à  plus  de  cent 
coudées  de  profondeur,  rempli  de  reptiles.  Chacun  de  ces  reptiles 
avait  sept  têtes  :  tout  leur  corps  était  couvert  de  scorpions.  Il  y 
avait  aussi  de  jj^raiids  vers  horribles  à  voir.  Les  rci)tilcs  avaient 
des  4lents  comme  des  crocs  de  ter.  Lorsqu'on  m'eut  jeté  au  ver 
qui  ne  cesse  jamais  de  maufjer,  toutes  les  autres  bêtes  se  rassem- 
blèrent près  de  lui;  lorsqu'il  remplit  sa  bouche  de  ma  chair,  toutes 
les  autres  remplissent  aussi  la  leur.»  —  Ocpuis  ta  mort,  inter- 
rojjea  l'isentios,  ne  t'a-t-t>n  donné  aucun  re])os.  nu  t'a-t-on  laissé 
<|uelquc  temps  sans  te  taire  souttrir":*»  —  '«>ui.  mou  |urc.  reprit 
la  voix,  clia<|ue  samedi  et  chaque  dimanche  on  a  pitié  de  ceux  qui 
sont  dans  les  tourments;  mais  lorsi|Uc  la  journée  du  dinuinchc  est 
])ass<''e,  on  nous  jette  dans  les  toinnicnts  (pic  nous  avons  mérités. 
C^uund  nous  av<tns  oul)lié  nos  annét's  passées  dans  le  monde,  on 
nous  jette  dans  d'autres  tourments  plus  douloureux  encore.  L(M's- 
«|ue  tu  as  prié  pour  moi,  le  Seij^iuMU"  a  donné  un  onlrc  à  ceux  qui 
me  fouettaient,  on  a  oté  de  nui  bonehc  h'  mors  de  fer  (|u'on  y  avait 
mis  et  je  hiiis  venu  vers  toi.  Kt  maint«-nant  <|Uc  je  t'ai  tout  dit,  prie 
le  .Seitjncur  pour  moi,  afin  qu'on  ne  me  plon;re  pas  (h-  nouveau 
en  ce  lieu  et  qu'on  me  donne  qiU'lqu»'  n'iMis.  l'isentios  assura 

celui  qui  lui  parlait  de  la  miséricorde  du  Sei;,rnciir  et  la  momie. 
aux  yeux  stupéfaits  de  .li-an,  se  n-coucha  dans  le  cercueil  le  plus 
prcH  de  la  porte.  .Ican  vit  bien  alors  que  ce  n'était  pas  nn  lioinme 
qui  parlait  avi'c  l'isciitios  :  il  s'avaiu,!!  ilomemcnt  et  ilil  à  hante 
voix   :  ■  Itéiiininoi .   mon   père.      Il  entra  pins  avant  ci   liaisa  h's 


—   ?,07  — 

mains  de  l'évÉque  croyant  de  nouveau  qu'il  le  tromperait.  Mais  il 
n'est  pas  facile  de  tromper  un  homme  qui  réveille  les  momies  de 
leur  sommeil  séculaire  et  s'entretient  avec  elles.  «Jean,  dit  Pisen- 
tios,  combien  y  a-t-il  de  temps  que  tu  es  arrivé  ici?  n'as-tu  rien 
vu,  rien  entendu?»  —  «Non,  mon  père,  répondit  le  menteur,  je 
n'ai  rien  vu,  rien  entendu  >  —  «Tu  as  menti  comme  Giezi,  répli- 
qua Pisentios  qui  décidément  aimait  à  comitarer  Jean  au  discii)le 
d'Elisée;  mais  puisque  tu  as  vu  et  entendu,  si  tu  le  dis  à  liomme 
que  ce  soit  pendant  ma  vie,  tu  seras  excommunié.  >  La  parole  était 
claire  :  Jean  nous  assure  qu'il  la  saisit  et  qu'il  n'osa  jamais  parler 
à  personne  de  ce  qu'il  avait  vu,  jusqu'au  jour  oîi  il  en  lit  le  récit 
public. 

Il  est  malheureux  pour  la  beauté  du  fait  que  ce  récit  soit  calqué 
sur  d'autres  récits  semblables  qu'on  trouve  dans  la  vie  de  Macaire 
et  de  Schnoudi.  Mais  si  Pisentios  ne  fit  point  parler  les  momies, 
il  pouvait  encore  lire  les  vieilles  écritures  égyptiennes,  et  cela  au 
commencement  du  septième  siècle.  C'est  une  preuve  irréfragable 
que  la  clef  de  ces  écritures  n'était  pas  si  bien  perdue  dès  le  second 
siècle  de  notre  ère  qu'on  a  bien  voulu  le  dire  sur  la  foi  de  Clément 
d'Alexandrie.  La  vieille  Egypte  était  encore  debout,  bien  changée, 
il  est  vrai,  mais  fidèle  à  ses  traditions.  Les  descendants  de  cette 
antique  race  n'ont  pas,  même  aujourd'hui,  renié  leurs  ancêtres  et 
sans  qu'ils  le  sachent,  leurs  coutumes  et  leurs  idées  datent  de  plus 
de  .six  mille  ans.  Leur  langage  surtout  n'a  pas  changé,  quoique 
leur  langue  soit  morte.  Quand  on  entend  parler  les  moines  de  nos 
jours  et  (pi'on  lit  les  paroles  des  moines  d'il  y  a  douze  cents  ans, 
comme  c'est  le  cas  pour  Pisentios,  on  ne  voit  aucune  différence. 
Un  jour,  i)endant  le  mois  de  Mésoré,'  un  homme  vint  à  lui,  reçut 
sa  bénédiction,  baisa  sa  main,  s'assit  et  resta  une  grande  heure 
sans  parler.  Pisentios  de  son  côté  ne  dit  pas  mot.  Ce  (|ue  voyant 

1.  ('(,'  moi»  couimcncc  le  i')  juillet  ikimi-  finir  U;  il  août. 


—   30s   — 

Ir  vi.sitciir  dit  :  Il  y  a  aujounl'hui  un  ^laïul  deuil  répamlu  tk- 
par  le  monde.»  —  A  quel  sujet?»  demanda  Pisentios.  —  «A 
«ause  lie  l'eau  du  fleuve,  reprit  riionime.  ear  le  Nil  n"a  pas  dé- 
bordé et.  si  l'eau  ne  vient  pas.  nous  mourrons  tous,  nous  et  nos 
bestiaux.»  —  Le  nouveau  Moïse,  ainsi  (juc  ra]ii)ellc  le  paiiéj;v- 
ri-to.  dit  à  eet  homme  ((ui  était  rielie  :  <  Kst-ee  ijue  tu  as  besoin 
de  l'eau  pour  avoir  une  grande  ([uantité  de  fromenf:'^  Le  rielie 
comprit  ee  que  Tévêque  voulait  dire,  il  nia  sa  rieliesse  :  fVive 
Dieu,  dit- il.  si  l'eau  ne  vient  pas,  je  .serai  le  premier  à  mourir 
avant  tous  les  autres. >  —  «.l'ai  trouvé  dans  eette  montagne,  ré- 
jdiqua  l'isentios,  un  .saint  homme,  apa  Ciduthos,  qui  répétait  eon- 
tinuellement  eette  prière  :  (>  hicu.  ipie  ta  V(doiité  .soit  faite!  nous 
aussi,  .si  nous  faison.s  .sa  volonté,  nous  ne  manciuerons  de  rien, 
(^uarit  à  toi,  vis  et  mange  ce  (jui  est  dans  ta  maison  eette  année.» 
«(.^uainl  même  je  vivrais  eintiuante  an-^.  répomlit  le  rielie  or- 
gueilleu.x.  j'aurai.s  de  quoi  vivre.»  Kt  il  le  quitta;  mais,  au  bout 
lie  »ix  moi»,  il  mourut.  Jean  tut  persuadé  que  son  père  avait  prédit 
la  mort  de  l'orgueilleux. 

l'iM-ntios  cependant  était  arrivé  aux  limiter  de  sa  carrière  mor- 
telle, l'ne  pensée  le  préoccupait  sans  cesse  vers  la  tin  de  sa  vie  : 
il  voulait  savoir  .si  ses  dévotions  et  celles  de  .ses  trères  avaient  été 
agréablcn  au  Seigneur.  Pour  le  savoir  il  eut  recours  à  un  moyen 
extrême.  Il  se  rendit  à  la  montagne  ipiil  avait  (|uittée  sans  doute 
après  le  départ  des  Perses,  et.  sans  égard  pour  la  clialeur  du  jour 
et  le  froid  de  la  nuit,  il  se  dit  qu'il  ne  ce.sserait  de  prier  le  Seigneur 
de  lui  révéler  ce  qu'il  dcnnindait  ou  de  lui  en  donner  une  preuve, 
dût  il  en  mourir  de  fatigin-.  (,>uatorzc  jours  et  quatorze  nuits,  nous 
iiMMUre  Mtn  panégyrinte,  il  rentu  debout  à  prier  sans  baisner  les 
nininh.  Au  nnitin  du  quatorzième  jour'  il  entendit  une  v<ii\  qui  lui 
dinnil  d'en  liant  :  •  Pisentio-».  Pisentios.  ta  prière  e^t  cMiiicée  :  à 

i.  1^  lurlrur  «IIi'IkI   |H-iit-rln<    nu   iiinllii  ilii   i|iiliixl(''liii'  Jour,   |iiiiit(|iic   l'iiifiiliii> 


1 


—  309  — 

l'eiulroit  où  tu  te  tiens  il  va  jaillir  une  source  oii  viendront  re- 
couvrer la  santé  toutes  les  générations  qui  demeureront  dans  la 
foi.»  Il  priait  encore  que  le  miracle  avait  eu  lieu  :  le  sol  s'était 
entr'ouvert  sous  ses  pieds  et  l'eau  avait  jailli.  Pisentios  était  sûr 
désormais  que  sa  vie  et  celle  de  ses  frères  avaient  été  agréables 
à  Dieu. 

Enfin  le  jour  de  la  mort  approcha  pour  lui,  sans  que  nous  en 
puissions  savoir  l'année.  Le  premier  jour  du  mois  d'Epiphi,  c'est- 
à-dire  le  vingt-cinq  juin,  il  eut  une  extase,  dit  son  panégyrique,  oîi 
on  lui  apprit  qu'il  mourrait  le  treizième  jour  du  même  mois.  A 
peine  sorti  de  son  extase,  il  appela  son  disciple  Jean  et  lui  dit  : 
«Y  a-t-il  ici  quelqu'un?»  —  «Il  n'y  a  ici,  dit  Jean,  personne  que 
Moïse  et  Elisée  qui  sont  venus  te  visiter.  »  Pisentios  les  fit  venir  en 
sa  présence  :  à  Moïse  il  confia  ses  livres  et  prédit  l'épiscopat;  à 
Elisée  il  recommanda  de  veiller  à  ce  que  les  moines  placés  sous 
ses  ordres  fussent  exacts  à  remplir  leurs  devoirs;  à  Jean  il  donna 
les  ordres  suprêmes  d'un  mourant  :  Jean  devait  lui  acheter  un  lin- 
ceul avec  la  seule  pièce  d'or  que  l'évêque  eut  jamais  possédée  et 
qu'il  avait  gagnée  du  travail  de  ses  mains,  le  revêtir  de  son  man- 
teau de  moine,  de  sa  cucuUe  et  de  son  aube  épiscopale,  et  surtout 
avoir  soin  de  déposer  .sa  dépouille  mortelle  àT.seuti  sansi)ermettre, 
à  quelque  condition  que  ce  fût,  qu'on  transportât  ses  restes  dans 
la  ville  de  Keft.  Evidemment  il  n'emportait  pas  dans  la  tombe  un 
bon  souvenir  de  sa  ville  épiscopale. 

Le  lendemain,  Pisentios  dut  s'aliter  :  sa  dernière  maladie  était 
commencée  et  elle  suivit  son  cours  jusqu'au  huitième  jour  du  mois. 
Ce  jour-là,  il  tomba  dans  une  syncope  létliargiquc  qui  dura  trois 
jours  et  trois  nuits.  Pendant  tout  ce  lai)s  de  temps  il  ne  parla  à 
personne,  et  quaiul  parut  le  douzième  jour  du  mois,  il  reprit  ses 

avait  passé  tiuatdiv.c  joiir.s  et  qiiiitorzo  nuits  à  iiiicr;  iii;iis  en  réalito  il  u'oii  avail 
passé  (lUC  treize.  .Je  me  .suis  eonfbnné  à  la  iiiauiéie  eopte  de  cuuipter. 


—   310  — 

sens,  apjK'la  son  tli-ti|ik',  lui  dit  (|ii  il  avait  vn  uiio  cxtaM'  de 
tniis  jours,  et  que  ilei)uis  la  veille  à  la  iieuvièiue  lieiire  le  ("luist 
lavait  mis  en  ju«;enieMt.  Le  ju<;euient  avait  duré  lon>i:temi)s;  mais 
l'iseiitios  eu  était  sorti  assuré  de  son  salut  éternel.  Jean  fut  sans 
doute  ravi  d'apprendre  eette  eélcste  vision,  mais  en  homme  jdus 
terrestre  et  positif,  il  supplia  .son  père  de  prendre  un  peu  de  nour- 
riture après  un  jeûne  de  trois  jours.  «Je  ne  profiterai  plus  rien  de 
la  nourriture  de  ee  monde,  réjxmdit  l'iseutios,  et  je  ne  ronii>rai 
mon  jeûne  que  près  du  Seifjneur  Jésus  le  Messie.»  11  se  tut  un 
moment,  puis  il  .s'éeria  tout-à-eoup  :  <()  saint  martyr  du  Clirist 
hieu,  Iffuaee  le  tliéophore.'  sois  avee  moi  jus(|u'ii  ce  (jue  j'aie  tra- 
versé ce  fleuve  de  feu  qui  eonle  devant  le  trilninal  du  ("lirist,  ear 
j'ai  (grande  frayeur  de  ee  passajre.  Jc;ni  (|iii  entendit  ces  |iaioles 
en  fut  trouldc  :  tout  à  l'iieiire  l'iseutios  lui  avait  a.ssuré  .son  salut 
et  maintenant  il  trenddait  à  la  pensée  des  dan;;ers  d"outre-toml»e  : 
«Et  eomment.  mon  père,  ne  pnt-il  s'empéclicr  de  dire,  après  tontes 
ces  souffrances,  ces  prières,  ces  nuits  passées  dans  la  veille,  est- 
ce  (jue  tu  crains  »'ncore  ce  tienve  de  feu":'-  -  -(.jtuel  est  l'iiomme 
qui  le  passera  sans  y  {goûter,  répondit  l'iseutios.  11  n'ailre.ssa  plus 
dès  lors  la  pande  à  aucun  homme.  Le  lendeumin  matin,  la  mai.s(Ui 
Hc  rem|ilit  de  ;;enH  qui  venaient  a.ssister  aux  derniers  moments  de 
l'évêque.  l'iseutios  passji  toute  la  journée,  dit  le  pané;;yriste.  comme 
quelqu'un  que  l'on  frotte  avec  de  l'huile.  A  l'Iicure  où  le  soleil 
allait  disparaître  à  l'hori/.on.  il  oii\rit  la  IhuicIic  et  dit  :  .l'ai  ac- 
c<Miqdi  l'ordre  du  Sci^rneiU'.  je  suis  prêt.  >  .Aussitôt  il  rendit  l'àme  : 
on  était  uu  treizième  jour  du  moi»  d'Kpiplii.  sept  juin.  .\  peine 
eut-il  exhalé  son  dernier  soupir  que  les  assistants  s'occupèrent  de 
lui  rendre  les  derniers  devoirs  confornn'-nient  à  ses  reeomuuinda- 
tiiiUM  suprêmes.  .Xprès  l'avoir  ensev(di,  on  transporta  son  corps  à 
I  é|;liMe  de  'j'Henti  :  toute  la  unit,  le  eliant  des  psannns  cl  les  prières 

I.   Il  a'niril  ilr  H-   Ikiiuo    U' Alili<«-|li'. 


—  311  — 

ne  cessèrent  point.  A  l'aurore  on  célébra  la  messe,  tous  les  assis- 
tants communièrent  au  corps  et  au  sang  du  Christ,  se  donnèrent 
le  baiser  de  paix  et  on  déposa  le  cadavre  dans  le  sépulcre  qu'on 
lui  avait  creusé  de  son  vivant,  à  l'endroit  qu'il  avait  marqué.  Selon 
l'auteur  du  Cynaxare,  les  prodiges  se  multiplièrent  sur  sa  tombe 
et  son  disciple  Jean  opéra  une  foule  de  guérisons  au  moyeu  d'un 
morceau  de  son  linceul.  Assez  longtemps  sa  tombe  fut  un  lieu  de 
pèlerinage.  Aujourd'hui  nul  ne  pense  à  lui  et  le  lieu  de  tant  de 
prodiges  est  inconnu. 

Telle  fut  la  vie  d'un  évêque  copte  aucommencement  du  vir  siècle 
de  notre  ère.  Assurément  il  eut  le  nom  seul  d'un  évoque  :  le  zèle 
et  l'esprit  apostolique,  pour  employer  l'expression  ordinaire,  lui 
tirent  complètement  défaut.  Il  eut  l'esprit  aussi  étroit  qu'on  peut 
l'imaginer  et  toute  sa  vie  s'écoula  au  pays  des  chimères.  Elle  ren- 
ferme peu  d'événements,  et  en  outre  ces  quelques  événements  ne 
nous  sont  parvenus  que  détigurés.  Aussi,  comme  je  l'ai  dit  en  com- 
mençant, si  l'on  ne  tenait  compte  que  du  personnage  et  des  faits 
historiques,  l'œuvre  de  Moïse  et  de  Jean  ne  mériterait  pas  la  peine 
qu'on  prendrait  à  la  lire;  mais  le  critique  philosojihe  peut  y  étudier 
la  marche  de  l'esprit  humain  dans  les  manifestations  religieuses  et 
les  idées  qui  remplissaient  alors  l'Egypte  chrétienne. 

III 

Les  conséquences  que  l'on  peut  tirer  de  la  vie  de  Pisentios  telle 
que  l'ont  racontée  ses  i)anégyristes  et  telle  (pie  je  viens  de  la  ré- 
sumer sont  de  deux  sortes.  Les  unes  regardent  les  coutumes  de  la 
vie  ordinaire  et  civile,  les  autres  les  idées  religieuses  :  les  pre- 
mières sont  rares,  trop  rares;  les  secondes  sont  encore  assez  nom- 
breuses et  permettent  d'entrer  assez  avant  dans  la  pensée  reli- 
gieuse de  cette  époque.  ;\n  fond  les  unes  et  les  autres  sont  si 


-      .^12  — 

intimement  liées  (luOii  ne  peut  {riière  les  séparer  (jut'  par  la  pensée. 
((Uoiqu'elles  dérivent  ^souvent  de  sourees  opposées. 

I^  eonséMiuenee  l<i  plus  remarquable  qui  ressorte  du  réeit  de 
la  vie  de  l'isentios  a  trait  à  la  (■iinditi<)n  de  la  feuune  en  E<rypte. 
l>epuis  longtemps  on  savait,  grâec  à  Diodore  de  Sieile.  (|ue  la 
temme  dans  rE<rypte  ancienne  avait  été  sur  un  ])ied  déjialité  par- 
faite avee  l'iioinnie.  quelle  pouvait  a<lniinistrer  sa  fortune  person- 
nelle, faire  le  commeree  à  son  ]»rortt,  etc.  Elle  était  lialiih'  à  sut - 
rédrr  aux  pliaraons  et  les  femmes  (jui  sassirent  sur  le  trône  de 
la  doiilde  E;rypte  ne  furent  ni  les  moins  ;;i-aiides,  ni  les  moins 
lieuriMises  <les  niaitres  de  la  vallée  du  Xil.  .M.  IvKViLLofT,  dans 
ses  études  sur  le  droit  éfrvptien,  a  beaucoup  contribué  à  aujrmenter 
nos  connaissance»  8«r  ce  point  par  l'étude  des  contrats  (|ui  nous 
ont  été  conservés  diins  les  papyrus  dénioti(|ncs.  La  vie  de  l'isentios 
nous  fait  cunnaitrc  un  nouvel  article  des  lois  éjryi'tiennes  ayant 
rapport  à  la  condition  de  la  femme  :  l'époux  constituait  à  la  vier^i'e 
qu'il  épousait  une  sorte  de  douaire.  Les  pandes  du  texte  nieniplii- 
ti(|Uc  sont  fornndlcs  :  Tu  lui  donneras  une  'A»/'  comme  à  toute 
vicrjfc.  atin  qu'il  vive  avec  celle  qiiil  a  Inimiliée  (|UniqM  Clic  soit 
pauvre.  (  >n  ne  peut  pas  s'y  tromper  :  le  douaire  est  donné  non 
comme  une  réparation  du  domma^re  éprouvé  par  la  jeune  fille  qui 
a  perdu  sa  vir^finité,  mais  parc»'  (|Ue  l'cst  la  coiifiime.  Ea  répara 
finit  se  fait  |iar  le  maria;re.  mal^^ré  la  |iauvrefé  de  la  femme.  I  >'oii 
l'on  |ieut  conilun-  qu'en  Ef^ypfc  comme  dans  le  reste  du  ninnde, 
les  purcntM  n'ont  pas  volontiers  admis  la  mésallianrc  de  leurs 
enfants  et  qu'il  fallait  rintcrvenfion  de  l'auforité  pour  amener  un 
père  à  consenfir  au  mariajfc  de  son  fils  a\ce  une  femme  pauvre 
et  mine  à  mal.  .le  ne  sais  mI  ecttc  réparation  doit  être  mise  à  l'actif 
de  la  reli(rion  chrétienne  et  de  sa  morale  :  je  ne  serais  pas  étonné 

I    .li'iiiiilnlr  Irl  r«<  nwil  |Nirc('  <|iii'  r'i-*i   Hiii*l  i|iriiii   irmliill   il'onlltmini  l»  nuit 
riftili'  <lii   li'tio  :   lu  nuit  doiair»  h-iMiiitl  lH'iiiir<iii|i  iiiiiiix   h  l'iilrc. 


—  3i;!  — 

que  l'on  trouvât  quelque  jour  la  preuve  qu'elle  était  de  droit  ordi- 
naire dans  l'aucieune  Egypte.  Quant  au  douaire  donné  à  la  vierge 
épousée,  il  était  évidemment  de  droit  ordinaire  :  la  veuve,  si  elle 
se  remariait,  ne  devait  pas  en  recevoir.  Cette  coutume,  un  peu 
détournée  de  sa  destination  originaire,  est  encore  en  vigueur  en 
Egypte  :  en  se  mariant,  l'homme  s'oblige  à  donner  à  la  femme 
qu'il  épouse  une  certaine  somme,  au  cas  où  il  divorcerait. 

D'après  plusieurs  passages  de  la  vie  de  Pisentios,  on  peut  con- 
clure que  dans  le  nome  de  Keft  les  moeurs  étaient  assez  relâchées. 
C'est  la  plaie  permanente  de  l'Egypte  :  elle  existait  sans  doute 
bien  avant  l'apparition  du  christianisme  et  la  doctrine  chrétienne 
ne  la  fit  point  disparaître.  Le  monachisme  qui  semlderait  avoir  dû 
être  une  digne  contre  l'envahissement  des  mauvaises  mœurs,  pour 
employer  une  expression  courante,  fut  au  contraire  trop  souvent 
l'occasion  de  crimes  contre  nature.  On  ne  peut  lire  une  œuvre 
copte  relatant  des  faits  de  la  vie  monacale  en  Egypte  sans  trouver 
le  récit  de  quelque  faute  selon  la  chair  ou  de  quelque  horreur, 
comme  celle  que  S'  Paul  reprochait  aux  Romains  :  masculi  in  mas- 
calus  t'urpitucUnem  opérantes  :'  ce  ne  sont  que  fornications,  adul- 
tères, actes  de  sodomie.  Ces  sortes  de  fautes  contre  la  morale  sont 
encore  plus  fréquentes  dans  la  Haute-Egypte  que  dans  le  Delta. 
Je  sais  bien  qu'il  ne  faut  pas  s'exagérer  les  faits  dont  je  parle, 
qu'en  tout  temps  et  en  tout  lieu  il  y  a  des  exceptions  à  la  règle 
et  que  les  historiens  rapportent  les  crimes  et  les  fautes  de  l'hu- 
manité, et  non  les  actes  de  vertu;  mais  en  Egypte  les  exceptions 
semblent  avoir  été  plus  fré([uentes  qu'ailleurs  à  l'époque  à  la- 
([uelle  vivaient  les  hunnnes  qu'on  «"est  habitué  à  regarder  en  Oc- 
cident comme  des  modèles  de  vertu.  Peu  à  peu  on  en  était  arrivé 
à  mépriser  Va  femme,  et  rien  n'y  contribua  i)lus  ([ue  le  nu)nachisme. 
Pachôme  les  regardait  connue  inférieures  à  l'homme,  Sclmnudj 

1.  JipM.  ad  Iloia.,  I,  V.  U7. 

.M]:moirp:s,  t.  ii.  •lO 


—   M-i   — 

les  exécra.  l'i.>eiitin.s  ne  les  coinidérait  iiuau  p.iiiit  tle  vue  de  la 
reproihu-tioii  physique.  J'ai  rareiueut  reiioontié  une  expression 
jileine  »le  jtlus  de  crudité  que  celle  que  l'isentios  employa  pour 
demander  au  itère  (jui  lui  amenait  son  enfant  pnin*(iuoi  il  ne  lavait 
pas  marié.  Il  lui  dit  :  Pourquoi  ne  lui  as-tu  pas  donné  m  femme  », 
c'est-à-dire  la  feuime  à  laciuellc  il  a  droit  jmisqu'il  est  homme  et 
pubère,  et  pour  traduire  littéralement  j'aurais  dû  écrire  su  Mmlle.^ 
qu'on  me  jiardonne  l'exin-essioii.  Ce  n'est  pas  là  un  sens  trouvé 
à  plaisir  :  remjiliii  du  pronimi  jtossessif  emporte  cette  nuance  et 
nianiue  le  profond  mépri.s  de  révé(|Ue  pour  les  femmes.  Il  n'e.st 
pas  étonnant  (in'avec  de  pareilles  idées  chez  ceux  (jui  étaient 
chargés  de  veiller  à  la  conservation  de  la  morale,  les  hommes  du 
ciinimiin  n'aient  été  (pie  trop  jiortés  à  considérer  la  fennue  connue 
un  instrument  de  jdaisir  à  leur  service,  l'ar  une  consét|uencc  in- 
évitalde.  les  femmes  .sont  faciles,  même  les  jietitcs  tilles,  et  le  père 
en  question  croit  être  bienheureux  jtaroe  qu'il  a  un  fils  snqi-:  mais 
ce  jeune  sjijje  n'était  qu'un  jeune  hypocrite  qui  avait  itarfaitemcnt 
réussi  à  tromper  la  surveillance  d'un  père  alnisé.  Ht  l'on  ne  peut 
pn«  <lire  qu<-  la  corruption  des  nucurs  en  IO};ypte  date  du  schisme: 
on  ne  trouve  nulle  part  dans  les  livres  coptes  plus  de  crimes  et  de 
fautes  «jue  dans  les  vies  de  l'achome  et  de  Schnoudi.  l,c  schisme 
n'a  donc  rien  à  faire  avec  cet  abaissement  nuirai. 

Ia's  ctforts  lies  évéqucs  et  naiis  dnutc  aussi  d«'s  iiatrianlics  ne 
furent  moins  grands  après  la  défection  (jui  suivit  (  'halcédoinc  |)our 
arrêter  l'Kjfvpte  chrétienne  sur  la  pente  m'i  elle  se  laissait  ^jlisscr 
Mans  trop  y  prendre  jjardc.  Les  évéqucs.  tiop  Mulxndonnés  aux 
patrian-heH  d'Alexandrie,  s'ctfaçant  le  plus  (juils  pouvaient,  jouis- 
Haicnt  d'une  cunsidération  relative;  mais  quanti  leurs  vertus  pcr- 
HonnelleM.  ou  iln  nioinH  ce  qu'on  iionnnait  ainsi,  leur  attiraient  une 

I.  Ia'  ttxil  ro|iti'  Cfl««  «Vuililiiir  niimil  Mi'll  |Miiir  li'<  iinininiix  i|iii'  (Hiiir  Ir»  niRcnilX: 
Il  •  lliiw  (lira  |p  (PIM  <|p  frmrllf  i|llf>  Ji>  llll  •ttrilillc   i< 


—  315  — 

vénération  (|ue  leur  titre  était  incapable  de  leur  donner,  ils  exer- 
çaient une  influence  réelle.  J'ai  déjà  remarqué  dans  la  vie  de 
Schnoudi  que  ce  terrible  moine  semble  avoir  été  investi  d'une  sorte 
de  juridiction  acceptée  tacitement  par  le  g-ouverneur  grec,  publi- 
quement reconnue  et  recliercliée  par  les  habitants  du  nome  d'Akh- 
min  et  des  nomes  environnants.  Il  en  fut  sans  doute  de  même 
pour  un  grand  nombre  d'autres  personnages  regardés  comme 
saints,  moines  ou  évoques,  dans  la  Haute-Egypte  où  l'autorité  était 
trop  souvent  absente  ou  trop  éloignée  pour  qu'on  la  craignît  beau- 
coup ou  qu'on  eût  simplement  le  temps  d'y  avoir  recours.  Dans  la 
Basse-Egypte  au  contraire,  plus  rapprochée  du  centre  de  l'auto- 
rité, plus  florissante  et  plus  riche,  où  par  conséquent  les  raisons 
étaient  plus  nombreuses  pour  que  l'autorité  grecque  veillât  à  ce 
que  la  justice  fut  aussi  strictement  rendue  que  possible,  cette  dé- 
légation judiciaire  n'existait  pas,  ou  du  moins  je  n'ai  jamais  ren- 
contré dans  un  auteur  copte  un  seul  fait  qui  permette  de  le  con- 
jecturer. Pour  le  cas  présent,  c'est-à-dire  pour  le  mariage  qui 
répara  les  rapports  clandestins  entre  le  jeune  et  sage  garçon  et  la 
jeune  iille  pauvre,  il  me  semble  évident  que  Pisentios  fut  choisi 
pour  arbitre,  qu'il  avait  été  instruit  par  les  parents  de  la  jeune 
fille  lésée  et  qu'il  fit  venir  à  lui  l'autre  partie.  Le  merveilleux  du 
récit  obscurcit  un  peu  ce  qui  dut  se  passer  réellement;  mais  I'oIjs- 
curité  n'est  pas  suffisante  pour  nous  empêcher  de  découvrir  ce  (^ui 
eut  lieu.  La  soumission  dont  le  père  du  jeune  garçon  fit  preuve 
put  bien  avoir  pour  unique  cause  le  respect  de  vertus  reconnues 
de  tous;  mais  à  ce  respect  s'adjoignit  probablement  la  crainte 
d'une  juridiction  habituellement  acceptée. 

Ces  maigres  conclusions  auraient  sans  doute  été  plus  nom- 
breuses, si  le  panégyrique  de  Pisentios  nous  eût  été  conservé  en 
son  entier  :  telles  qu'elles  sont,  elles  ne  manquent  pas  d'intérêt,  et 
fort  heureusement  l'ti'uvre  de  Moïse  nous  permet  d'y  ajouter  un 


—  316  — 

«ertiiiii  nombre  iriiuluc-tions  sur  les  idées  et  les  imeiirs  relijïieiises 
(le  l'Egrypte  à  la  fin  du  vr  siècle  et  au  eonnuencenient  du  vir'. 

('e  qui  fiapiie  tout  dabord  ([uaiid  dii  lit  le  itanéjryriciue  de  Pi- 
si'utios,  eoniuie  quand  on  lit  les  autres  uMn  res  coptes,  e'est  l'em- 
ploi abusif  du  surnaturel.  Cet  «-mploi  virnt  d  une  cause  ([ui  au 
premier  asjtect  jmrait  ilouble.  et  ^\\\\  cependant  est  une.  Les  au- 
teurs eoptcs  ont  employé  le  surnaturel  comme  ornement  littéraire 
jtarce  qu'ils  croyaient  taire  u'uvrc  d'esprit  inventif  et  éditier  les 
anies  île  leurs  lecteurs,  et  parce  (pi'ils  étaient  souvent  les  premiers 
à  ajouter  foi  à  leurs  propres  inventions.  Ils  ont  donc  ayi  de  la 
sorte  parce  (pie  le  surnaturel  tel  (|u'ils  le  eompreiuiient  faisait 
partie  de  leur  relij;ion.  L'ancienne  E;:ypte  avait  mis  le  surnaturel 
au  fond  de  toutes  les  (euvres  littéraires  :  l'Kjrypte  clirétienne  fit 
de  même,  elle  ne  cimnijfea  que  réti(|nette.  Je  ne  doute  pas  le  moins 
du  nn>iide  que  les  jjens  simples  et  {grossiers  (jni  vécurent  sous  les 
dynasties  p|iaraoni(|ues  ne  crus.sent  en  la  réalité  des  scènes  divines 
(jiie  décrivaient  les  prêtres  et  les  jioëtes  :  je  suis  intiuu'uient  per- 
suadé (jue  la  très  ;;rande  majorité  des  clirétiens  é^iyiitiens.  sinon 
toU8,  croyaient  à  la  réalité  des  prétouliis  prodifres  (pie  l'on  racon- 
tait de  leurs  saints,  l'rétrcs.  poètes  et  autres  chrétiens  ont  enraie- 
ment abusé  de  la  crédulité  et  de  la  ^grossièreté  populaires.  L'Kjrypte. 
et  c'eHt  là  le  iMiMiil  de  la  <|Uestion,  tnnt  en  recevant  le  i  Iiristia- 
ninme  avec  une  rapiilité  et  un  entlionsiasme  dont  on  ne  tmuve 
nulle  part  ailleurs  seinblalde  exeniple.  était  restée  fidèle  à  clie- 
inême.  «ans  rien  elianjjer  de  ses  croyances  intimes  s(HIs  d'autres 
apparences.  Connue  il  Majfit  ici  d'un  peuple,  et  non  d'une  mino- 
I  ité  plus  ou  moins  grande  de  savants  ou  de  plillosoplies,  l'Instinct 
popiilnire  avec  non  terre-à-terre  et  sa  {rrossièreté  initives  joua  ini 
n'ile  iminense  dans  le  développement  du  cliristianisme  en  K;ry|>te. 

\a'  peuple  ('jfyp'i'""  ayant  eon>«er\é,  jriaceà  ses  antii|Ues  croyan- 
ccH  Nur  rimmortalité  de  I  ànic  litiinaine.  une  morale  relativeincnt 


—  317  — 

pure,  ayant  déjà  trouvé  dans  la  religion  de  son  pays  une  sorte  de 
déversoir  pour  tous  les  sentiments  de  mysticisme,  de  religiosité  et 
d'ascétisme  qui  le  remplissaient,  avait,  moins  que  d'autres  peuples, 
senti  le  besoin  impérieux  d'embrasser  une  religion  dont  la  dou- 
ceur et  l'idéalisme  correspondaient  si  bien  aux  aspirations  des 
âmes  tendres,  aimantes  et  passionnées.  Pour  cette  raison  l'Egypte, 
malgré  les  traditions  particulières  à  la  ville  d'Alexandrie,  em- 
brassa tardivement  le  christianisme.  Pendant  les  trois  premiers 
siècles,  jusqu'à  l'année  303  oii  commença  la  persécution  de  Dio- 
clétien,  la  vallée  du  Nil  ne  compta  qu'un  petit  nombre  de  chré- 
tiens :  cependant  i)eu  à  peu  le  christianisme  s'était  étendu  le  long 
du  fleuve,  au  moins  jusqu'à  Esneh;  mais  les  chrétiens  ne  faisaient 
qu'une  infime  partie  de  la  poi)ulation.  Au  contraire,  dès  que  la 
persécution  eût  commencé,  le  nombre  des  chrétiens  augmenta 
dans  une  proportion  incroyable  :  la  vue  des  atroces  supplices  en- 
durés par  les  martyrs,  le  récit  des  prodiges  surprenants  qu'on  ra- 
contait d'eux  et  qui  ont  trouvé  leur  place  dans  les  actes  de  cette 
persécution,  l'assurance  partout  répandue  (lue  ceux  qui  mouraient 
dans  les  tourments  allaient  tout  droit  dans  le  paradis,  dans  un 
jardin  de  délices  où  l'on  se  reposait  doucement  sous  l'ombrage 
merveilleux  d'arbres  chargés  de  fruits  délicieux,  et  plus  encore 
l'attraction  naturelle  qui  régit  le  cœur  humain  et  l'appelle  à  la 
snutfrance  et  à  la  résistance  dès  que  le  sentiment  religieux  est  en 
jeu,  toutes  ces  raisons  firent  que  l'Egypte,  ai)rès  la  persécution, 
fut  pres(iue  complètement  chrétienne.  Des  villages  entiers  avaient 
été  massacrés  oii  l'on  ne  com])tait  (jue  (luehiues  fidèles  du  Christ 
avant  l'arrivée  du  gouverneur  romain.  C'est  surtout  dans  la  vallée 
du  Nil  que  le  sang  des  martyrs  avait  été  une  semence  de  chré- 
tiens. Or,  le  changement  avait  été  trop  brusque  pour  pouvoir  être 
réglé.  Au  lieu  d'être  convertie  par  des  jjrédications,  comme  les 
autres  pays  de  l'Orient,  et  d'avoir  ainsi  le  temps  de  s'atlVnnir  dans 


—  nis  — 

la  foi  (luelle  recevait.  l'Egypte  einlnassa  le  oliiistiauisnie  dans 
une  sorte  d'accès  de  ferveur  enthousiaste,  sans  invdiiatious.  sans 
instruction,  ne  connaissant  jrucre  de  la  religion  ni>uvelle  ([unnc 
.seule  clio.se,  le  nom  du  «Seigneur  Jésus  le  Messie  (lui  donnait  une 
vie  éternellement  lieureuse  à  ceux  (jui  le  confessaient.  Sans  doute, 
la  \-ille  d'Alexandrie  possédait  dès  lors  une  église  puissanuncnt 
organisée,  avec  un  évc»iue  riche,  jouissant  d'un  certain  iiouvoir; 
mais  Alexandrie  était  une  exception,  on  nainiait  jias  cette  ville 
nouvelle  dont  on  ne  prononçait  Jamais  que  l'ancien  nom,  et  sans 
aucun  doute  il  y  eut  dans  la  multiplicité  des  martyrs  une  sorte 
de  résistance  nationale  contre  les  gouverneurs  étrangers.  On  com- 
prend dès  lors  (pic  l'Egypte  tout  en  devenant  (diréticnnc,  n'ait  pas 
changé  de  croyances.  Etant  donnée  la  vitalité  extraordinaire  des 
idées  et  des  institntitins  de  l'Egypte,  l'immoliilitc  exclusive  dans 
laquelle  est  resté  ce  pays  et  la  vitesse  avec  lat|ucllc  s'opéra  sa 
conversion,  il  en  devait  être  ainsi,  et  il  en  t'iit  ainsi,  t 'c  change- 
ment étant  une  «cnvre  i»o|nilairc,  il  devait  en  porter  hi  nianiue  et 
il  la  porte. 

Les  prêtres  égyptiens  des  temps  pharaonii|iies  avaient  eertaine- 
nieiit.  à  mon  avis,  sur  les  grandes  questions  religieuses  et  philoso- 
phii|neH  au.\i|UclleH  l'j-sprit  humain  se  sent  attiré  et  dont  il  chcr- 
cheru  toujours  lu  H«dution.  des  idées  vraiment  grandes.  Ils  s'étaient 
en  particulier  élevés  sur  la  nature  divine  à  des  conceptions  (juc  les 
philosophes  grecs  devaient  à  i»einc  atteindre  plus  tard  et  au\- 
(|UellcM  nou»  n'avons  rien  ajouté.  Mais  «-eH  grandes  et  nohies  con- 
ce]itions  étaient  suigneusement  gardées  dans  le  secret  des  tem|dcs 
et  iIcH  écoles  de  théologie,  elles  n'étaient  janniis  tonihées  dans  le 
domaine  du  vulgaire.  Le  peuple  ne  dissertait  pas  sur  la  nature  de 
hieu.il  connainniiit  les  dillércnts  noms  donnés  au  I  >icn  myrionymc, 
comme  diMcnt  les  textes,  Un,  .\men.  l'Iah,  dsiris,  llorus.  .Mentii, 
l\vn.  Khcm.  Ilapi.  Uis,  llatlior,  Sekhct.  Neit.  et  les  antres;  dans 


—  319  — 

sa  gTO.ssièreté  il  en  avait  fait  autant  de  dieux  liabitaut  avec  lui 
dans  la  fertile  vallée  qu'ils  arrosaient,  il  leur  oftrit  des  sacrifices 
comme  à  des  êtres  supérieurs  qui  pouvaient  lui  venir  en  aide  et 
dans  lesquels  il  avait  symbolisé  sous  une  forme  concrète  ses  désirs 
et  ses  passions.  Les  uns  lui  étaient  favorables,  les  autres  lui  étaient 
hostiles,  comme  Set;  à  l'aide  des  premiers  il  s'eftbrcait  de  détruire 
les  seconds,  sans  s'occuper  du  Dieu  incompréhensible,  immuable, 
éternel,  bon  par  nature,  le  seul  être  digne  de  ce  nom  que  les  spé- 
culations des  prêtres  adoraient  au  fond  des  temples.  Les  chrétiens 
ne  firent  pas  autrement  :  sans  doute  ils  croient  en  un  Dieu  unique, 
éternel,  immuable,  un  en  substance,  triple  en  personnes;  mais  ce 
Dieu,  ils  le  laissent  tranquille,  ils  se  contentent  d'en  mentionner 
quelquefois  le  nom  sans  le  bien  connaître.  Ce  qu'ils  connaissent 
ce  sont  les  trois  personnes  qu'ils  se  représentent  comme  trois  dieux 
à  la  manière  de  leurs  anciennes  divinités,  c'est  le  Messie  dans  sa 
forme  humaine,  ce  sont  les  anges,  les  patriarches,  les  prophètes, 
tous  les  saints  de  l'Ancien  et  du  Nouveau  Testament.  Ils  sont  en 
perpétuelle  communication  avec  le  ciel  et  ses  habitants.  Dieu  ne 
se  montre  jamais  à  eux.  ni  comme  Père,  ni  comme  8*  Esprit;  au 
contraire  le  ilessie  sous  sa  forme  humaine  est  (îontinuellemeiit 
visible  en  Egypte;  les  apôtres,  les  patriarches,  les  prophètes  par- 
courent sans  cesse  la  vallée  du  Nil  comme  autrefois  le  cycle  divin 
qui  crée  une  femme  à  Batau,  les  anges  surtout  sont  en  perpétuel 
voyage  du  ciel  à  la  terre  et  de  la  terre  au  ciel;  jamais  ils  n'ont 
mieux  mérité  et  réalisé  qu'en  Egypte  la  définition  de  minish^es 
envoyas  dont  les  a  définis  saint  Paul.  Il  fallait  à  rEgyi)te,  plus 
encore  qu'à  Israël,  des  dieux  qui  l'approchassent  :  clic  se  les  est 
donnés.  De  même  qu'autrefois  le  mauvais  principe  avait  combattu 
le  b())i  dans  tous  les  coins  et  recoins  de  l'Egypte  avant  que  défi- 
nitivement le  bien  personnifié  par  Horus  eut  vaincu  et  détruit  K' 
mal  dans  la  i)crsoniic  de  Set:  ainsi  dans  la  ikuivoHc  jiériode  de  sa 


—  320  — 

y\e  religieuse,  Satan  livrait  coutinuelleuiont  bataille  aux  bons  es- 
prits, aux  saints,  à  tous  les  hommes.  Il  avait  à  sa  suite  une  mul- 
titude innombrable  de  serviteurs,  il  pouvait  prendre  toutes  les 
tonnes,  ctmnne  jadis  Set.  et  ne  serait  vaineu  détinitivement  quà 
la  tin  du  monde.  Kt  chose  curieuse,  malgré  le  nom  {['esprit  prodi- 
gué à  chaciue  instant  par  les  écrivains  coptes,  tout  ce  monde  était 
corporel  et  tangible,  marchait,  volait,  mangeait,  buvait,  parlait, 
riait  comme  de  simjdes  niurtcls.  Essentiellement  antliromorpliistc. 
l'esprit  égyptien  avait  pris  à  la  lettre  toutes  les  descriptions  de 
l'Écriture  et  les  avait  amjdirtées  :  les  anges  avaient  vraiment  des 
ailes  et  un  crachat  jmuvait  les  atteindre,  ils  se  mettaient  en  C(dcre 
et  se  vengeaient,  ils  servaient  les  moines  et  mangeaient  avec  eux; 
Satan  n'avait  pas  encore  de  cornes,  mais  il  se  nictaniorphosait  en 
crocodile,  en  hi|)pii]>iitanic,  en  litmiine.  surt<iut  en  tcmnic;  les  suc- 
cubes et  les  incubes  étaient  connus  dès  le  iv  siècle  en  Egypte, 
(|Uoi(|Ue  les  noms  ne  fussent  pas  cncnre  inventés. 

Evidemment  rien  n'était  changé  :  on  avait  brisé  Vi'du/f.  '  on  l'a- 
vait jeté»'  au  tl«'uvc  ou  Itn'ilée,  mais  l'àme  de  l'idtde  était  restée. 
En  outre,  le  chrétien  d'Egypte  n'en  vint  jamais  à  maudire  les 
dieux  nationaux  :  on  n'eut  jamais  assez  de  sarcasmes,  de  malédic- 
tion» et  de  l'olères  contre  les  dieux  grecs,  Zeus,  Athéné,  Apol- 
lon, Arèh,  liéphaistoH,  Artémis,  Aphrodite  qui  avaient  commis  des 
crinJCH  horribles;  nnus  en  aucun  temps  on  n'avait  eu  i\  reprocher 
de  HcmldablcH  forfaits  aii\  dieux  égyptiens,  et  les  chrétiens  d'E- 
gypte portaient  aussi  reMpectueusement  leurs  noms  que  les  noms 
des  prophètes,  tics  patriarches  ou  des  apôtres.  Les  apidogistcs 
modenicM  clirétiens  n'ont  pas  eu  assez  d'indignation  contre  les 
divinités  nliseèncM  de  l'Egypte,  tels  que  Kliem,  Iles,  Auion  ithy- 
pliallique,  Osiris  épousant  na  so'ur  Inis:  ils  ne  se  sont  pas  aperçus 

I.  .rctn|itiiU<  Irl  ro  mol  Uolt  lUnii  lo  wn*  |)rliiiiill° iln  nxii  Kr<'<-  fv-i.',',  i\»i  «itcnilio 


—  321  — 

qu'ils  honoraient  ces  mêmes  noms  dans  la  personne  des  saints 
égyptiens  qui  les  ont  portés  et  qui  ne  les  ont  jamais  regardés 
comme  infâmes.  Pacliùme  ne  signiiie  pas  autre  chose  que  celui 
qui  est  dévoué  au  dieu  Khem  ou  celui  qui  est  donné  par  le  dieu 
Khem,  le  dieu  ithypliallique,  et  cependant  Pachôme  est  devenu 
saint,  on  l'honore  comme  tel  et  l'on  porte  encore  son  nom.  Si  les 
Égyptiens  avaient  attaché  à  de  semblables  noms  le  sens  que  l'igno- 
rance moderne  leur  attache,  évidemment  ils  ne  les  auraient  pas 
portés,  ni  surtout  donnés  à  leurs  entants  après  leur  conversion,  ou 
bien  l'autorité  religieuse  du  patriarche,  d'un  Athanase  ou  d'un 
Cyrille  les  en  eiit  détournés.  Or,  c'est  ce  qui  n'arriva  jamais. 

Si  de  la  terre  nous  passons  au  monde  souterrain,  nous  trouvons 
que  là  encore  rien  n'est  changé.  Le  nom  de  l'enfer  est  le  même 
pour  l'Egypte  chrétienne  que  pour  l'Egypte  pharaonique.  Il  est 
situé  à  l'Occident,  l'on  y  arrive  avec  les  mêmes  péripéties  pendant 
le  voyage  souterrain,  on  y  est  en  batte  aux  mêmes  épreuves,  con- 
duit par  le  même  Anubis  dont  on  tait  le  nom,  mais  auquel  on 
conserve  ses  attributs  matériels  et  sa  fonction,  on  y  est  jugé  par 
Jésus  Christ  qui  remplace  Osiris  d'après  le  parchemin  que  pré- 
sente un  ange  jouant  le  rôle  de  Thoth,  on  y  est  entiii  puni  par  les 
mêmes  supplices  ou  récompensé  des  mêmes  délices.  Quoique  le 
corps  soit  resté  sur  la  terre  où  il  se  décompose,  car  on  a  renoncé 
à  la  momification,  il  est  ceijcndant  par  son  (Umblc  puni  ou  récom- 
pensé dans  l'autre  vie,  on  le  décapite,  on  le  fiagelle,  on  le  brûle, 
Vâme  a  des  pieds  et  des  mains,  elle  anime  grossièrement  le  double 
comme  elle  animait  le  cori)s,'  elle  mange  et  boit  dans  le  paradis 
à  l'époque  chrétieinie  tout  comme  au  temjjs  des  Pharaons,  sa  vie 
ultra- terrestre  n'a  pas  jibis  cliaiigé  que  sa  vie  terrestre,  les  scr- 

1.  I.a  plupart  de  ces  détails  se  trouvent  dans  la  vie  do  Pacliùme  dont  j'ai  donné 
un  risunié  devant  Vln-Hitul  Égyptien,  dans  les  séances  du  3  avril  et  du  7  mai  188(1. 
J'espère  d'ailleurs  publier  bientôt  intégralement  cette  vie. 

Il 

MEMOIRES,  T.  II. 


—  322  — 

peut»  et  les  luiinstref»  ijui  la  dévorent  sont  les  luêiue.s.  les  aliineiits 
de  sa  félieité  sont  identiques.  Eiitiu  on  priait  lieaiicduii  imur  les 
morts  en  Egypte,  les  tombeaux,  les  sareopliajies,  les  l)oites  à  mo- 
mies étaient  eouverts  ou  remplis  de  lon<iues  bandes  dliiérojilyphes 
qui  venaient  au  seeours  de  lame  durant  sa  traversée  versl'Amenti; 
mais  dès  que  la  momie  était  bien  et  dûment  placée  dans  son  tom- 
Iteau.  qu'on  avait  déposé  avee  elle  tout  son  mobilier  funéraire,  sa 
nourriture  d'outre -tombe.  ([Ue  le  prêtre  offieiant  avait  réeité  les 
formules  saeramentelles  ipii  rendaient  la  vie  à  chaque  membre  du 
corps  momitié  et  que  la  porte  avait  été  fermée,  on  ne  s'occupait 
plus  du  mort  parce  (lu'on  était  jicrsuadé  (jue  les  prières  étaient 
inutiles,  le  sort  du  défunt  étant  à  jamais  ti.\é  :  de  même  les  cliré- 
tien»  d'EtfVpte  priaient  sur  le  cadavre  pendant  toute  la  nuit  (pii 
suivait  le  décès,  si  leur  frère  était  mort  au  soir.  ou.  s'il  était  mort 
pendant  le  jour,  jusqu'au  moment  oii  il  fallait  enterrer  le  cadavre; 
puis,  dès  (|Uc  le  cadavre  avait  été  déposé  dans  la  tcnc  on  cessait 
toute  prière  parce  que  la  prière  était  t(»ujours  rej;ardée  connue 
inutile.  iHi  purgatoire  catliolique.  il  n'y  a  pas  trace,  ni  par  con- 
séi{Uent  des  doctrines  (|u'il  entraine,  l'ne  seule  fois,  dans  la  vie 
di-  Sclinoudi.  il  est  fait  mention  des  indulgences  applicaltlcs  aux 
mortr>.  niai>  je  crois  qu  il  s'agit  non  des  âmes  qui  auraient  été  dans 
le  purgatoire,  mais  de  celles  (|ui  auraient  été  condamnées  à  l'en- 
fer. En  eti'et  l'enfer  n'était  pas  reganlé  comme  irrévocablement 
éternel,  les  gramls  et  saints  personnages  pouvaient  en  arraclicr 
ecux  auxquels  ils  s'intéresHaicnt  ou  à  qui  on  les  intéres.sait  :  ce 
n'était  i|u'un  jeu  pour  Sdiuoudi.  .Macaire  avait  fait  de  niénie  et 
l'iscntiuM  le  rit  anshi.  Les  sévères  doctrines  dn  eatliolicisme  étaient 
inconnucH  en  Egyjite  :  on  trouvait  juste  (|nc  les  supplices  t'u^sent 
HUKsi  épouvantaldcH  que  ponsible  pour  les  païeii.H  et  Icm  liérétiqnes; 
innin  <»M  croyait  avec  bonne  foi  (|u'en  enfer  le  dinianelu'  et  le  sa- 
medi étaient  jonr«  de  fête  |tour  len  ilamnéM.  eonnne  sur  la  terre 


—  323  — 

pour  les  chrétiens  :  les  supplices  cessaient,  il  y  avait  repos  géné- 
ral des  tourmenteurs  et  des  toiirmentés.  Chose  étrange,  l'enfer 
égyptien  n'est  pas  la  demeure  des  démons  :  les  jiuissances  char- 
gées de  punir  et  de  tourmenter  sont  des  esprits  d'une  sorte  parti- 
culière, animés  d'un  immense  désir  de  vengeance,  mais  nullement 
des  démons.  Satan  lui-même,  avec  ses  anges,  est  considéré  comme 
mortel  :  si  le  Messie  l'eût  permis,  Schnoudi  l'eût  mis  à  mort  bien 
volontiers;  comme  la  permission  lui  était  refusée,  il  se  contentait 
de  le  pendre  ou  de  le  menacer  d'exil  jusqu'à  Babylone  de  Chal- 
dée.  En  vérité  sont-ce  là  des  idées  chrétiennes  ou  des  idées  égyp- 
tiennes? Evidemment  des  idées  égyptiennes. 

Si  maintenant  je  passe  des  croyances  aux  actions  basées  sur  les 
croyances,  je  trouve  encore  une  identité  parfaite  entre  la  conduite 
des  Egyptiens  devenus  chrétiens  et  celle  de  leurs  pères.  Se  trou- 
vant à  chaque  jour  de  sa  vie  sous  une  influence  bonne  ou  mau- 
vaise, ayant  à  se  garder  dans  les  jours  néfastes  contre  toute  une 
série  de  dangers  imaginaires,  l'Egyptien  des  époques  pharaoniques 
avait  à  sa  disposition  tout  un  arsenal  de  formules  et  de  conjura- 
tions magiques  par  lesquelles  il  pouvait  se  garder  du  crocodile,  du 
serpent,  du  mauvais  œil,  arrêter  son  ennemi  en  marclie,  délier  tous 
ses  ennemis  si)irituels  et  corporels  :  le  chrétien  avait  sans  doute 
renoncé  en  partie  à  ces  formules  magiques,  le  comble  de  l'igno- 
rance et  de  la  superstition;  mais  les  versets  de  l'Evangile  récités 
à  propos  tuaient  les  dragons,  faisaient  rejeter  le  poison  absorbé 
ou  le  rendaient  inoffensif,  charmaient  les  serpents,  et  le  reste.  Les 
anciens  livres  de  magie  avaient  même  été  expurgés  avec  soin  et, 
comme  toute  autre  chose,  on  les  avait  rendus  chrétiens  en  substi- 
tuant des  noms  d'anges  aux  noms  des  génies  malfaisants,  des  hé- 
ros et  des  dieux  de  la  précédente  religion  :  dans  l'intérieur  de 
leurs  monastères  les  moines  conservaient  ces  livres,  les  lisaient 
sans  les  com])rcn(lrc  et  sans  doute  en  faisaient  i)rofiter  leurs  amis. 


—   324   — 

Les  iiiireheuiiiiîs  qu'où  n»uve  aiijouitriiui  nous  le  prouvent  pé- 
remptoirement.' et  j"ai  moi-même  copié  sur  les  murs  d'un  couvent 
des  insorijitions  ma^riciues  datées  du  \1V  et  du  xill'  siècle  de  notre 
ère.  Cette  superstition  est  encore  nvante  aujourd'hui,  on  peut  la 
voir  installée  à  chaque  carrefour,  le  lon^  des  rues  et  des  chemins. 
D'ailleurs  ce  n'était  pas  la  seule.  Les  contemporains  de  Schnoudi, 
un  siècle  et  demi  avant  la  naissance  de  Pisentios,  croyaient  fer- 
mement «lue  les  corbeaux  pouvaient  leur  annoncer  ce  qui  se  pas- 
sait loin  d'eux  ou  ce  qui  se  passerait  dans  l'avenir.  Je  ne  doute 
pas  que  si  les  documents  (jui  nous  .sont  parvenus  étaient  plus  nom- 
breux nous  n'y  pussions  trouver  une  foule  de  renseig:nenicnts  qui 
runfirmeraient  cette  manière  de  voir  et  île  ju{;:er. 

La  superstition  jouait  encore  le  rôle  prépondérant  dans  les  i)ro- 
dij;:es  sans  nombre  qui  renii»lissent  les  récits  coptes.  Sans  doute 
la  plupart,  à  mon  sens,  ont  été  inventés  par  les  auteurs  pour  orner 
leur  récit.  Un  acte  de  simple  vertu  ou  de  haute  mortification  ne 
leur  .semblait  pas  a.ssez  spécieux  ou  a.s.sez  admirable,  .s'il  n'était  re- 
vêtu de  couleurs  surnaturelles.  Le  plus  souvent,  presque  toujours 
il  y  a  au  fond  de  tels  récits  quelque  circon-stance  réelle;  mais  le 
fait  lui-même,  tel  qu'il  est  raconté,  n'est  jamais  vrai.  (.Quelquefois 
les  faits  inij>utés  à  la  divinité  impli(|uent  contradiction  et  hieu 
lui-niênie.  en  admettant  qu'il  eût  voulu  à  l'occasion  des  moines 
égyptiens  suspendre  les  lois  immuables  de  la  nature,  n'eût  pas 
pu  faire  ce  qu'on  lui  attribue,  par  la  simple  rai.son  que  c'est  im- 
|Mihnible  en  vertu  du  principe  de  contradiction.  |)'un  autre  ct'ité  le 
but  |>ourHUivi.  la  raison  suftisantc  du  prodiy,e  seraient  indi;rues  de 
In  divinité.  O  serait  vraiment  se  mettre  trop  à  1  aise  avec  I  >icu  que 
de  lui  faire  bouleverser  à  chaque  instant  l»-s  lois  piiysi(|iics  tlont 
la  Himple  suspension  entraînerait  la  ruine  de  notre  planète,  pour 

I,  'l'iMit  dprnU-n'iDciil  M.  .Stu»»  a  imlill*  <|iicli|iicii'iiii*  ili-  «'m  |i:ir<'lii-iiiMii>  nilu'li'x  à 
Akbmln  |Mr  M.  (Umum»»  (rf.  KttUehrtJI  /Ur  ày^pl.  Sprorh*.  IHMA.  HT  llrll.  |i    H-.>-||l>). 


—  325  — 

venir  eu  aide  à  quelque  moine  imbécille  ou  paresseux.  Pisentios 
oubliant  sa  corde  pour  puiser  au  puits  et  ti-ouvant  la  distance  trop 
grande  pour  retourner  la  chercher,  en  vérité  c'est  une  belle  rai- 
sou  pour  opérer  au  prodige!  Schuoudi  exprimant  le  désir  de  voir 
toute  la  plaine  qui  entoure  son  monastère  couverte  d'eau  et  faisant 
flotter  une  barque  dirigée  par  le  Messie  et  ses  anges,  poiu-  l'unique 
raison  qu'il  serait  charmé  de  voir  un  aussi  délicieux  spectacle,  ne 
me  semble  pas  d'un  poids  suffisant  dans  la  balance  divine  pour 
l'emporter  sur  toutes  les  lois  établies,  malgré  la  condescendance 
de  Dieu  pour  ses  élus.  Je  pourrais  multiplier  ces  exemples  et,  au 
lieu  des  noms  de  Schuoudi  et  de  Pisentios,  je  pourrais  écrire  ceux 
d'Antoine,  de  Macaire  et  de  Pacliôme. 

Il  ne  faudrait  pas  d'ailleurs  imputer  tous  les  prodiges  à  l'ima- 
gination fertile  des  auteurs  :  toujours  les  personnages  dont  on  ra- 
conte la  vie  sont  venus  en  aide  aux  auteurs  et  ont  eux-mêmes  jeté 
les  fondements  de  leur  légende,  quand  ils  n'ont  pas  élevé  tout  l'é- 
difice, comme  Schnoudi.  Antoine  disait  avoir  vu  un  satyre,  Ma- 
caire avoir  fait  parler  les  morts,  Pachôme  avoir  eu  des  extases 
merveilleuses  dans  lesquelles  on  l'avait  transporté  au  ciel,  Schnoudi 
voyager  à  son  aise  et  à  son  vouloir  sur  une  barque  aérienne  qui 
le  transportait  d'Akhmin  à  Constantinople  en  l'espace  de  trois 
heures.  Nou  seulement  tous  ces  saints  persoiniages  faisaient,  à  les 
en  croire,  les  plus  grands  miracles  à  propos  d'uu  rien;  mais  en- 
core ils  les  faisaient  eu  temps  commode,  nou  pas  lorsqu'il  semble 
(|u'on  en  eût  grand  besoin,  mais  (juand  c'était  à  leur  convenance. 
Pachome  n'hésitait  pas  à  dire  (pi'il  connaissait  toutes  les  pensées 
de  ses  moines;  mais,  si  par  hasard  ou  le  mettait  à  l'épreuve,  il  ré- 
pondait, si  sa  divination  restait  impuissante,  (jne  Dieu  n'aimait  pas 
le  frère  ou  l'iionime  en  cause.  Képonse  éminemment  facile  (lui  dé- 
fiait tout  contrôle!  De  même  si  quelques  autres  moines  jaloux  lui 
proposaient  un  de  ces  tournois  spirituels  oii  la  i)alnio  devait  éclioir 


—  326   — 

à  celui  qui  taisait  le  plus  jri"antl  miracle,  il  refusait  j)ru(leuimeut 
et  répondait  que  Dieu  pouvait  lui  retirer  st)u  assistance  et  (ju'au 
contraire  le  grand  satan  pouvait  venir  au  secours  de  son  adver- 
saire. Mais  s'il  faisait  nuit,  s'ils  étaient  bien  seuls.  Macaire,  Pa- 
cliuuie.  Schnoudi  opéraient  les  plus  étonnantes  nicrveilles.  Que  si 
le  public  ne  pouvait  être  évité,  on  arrangeait  alors  la  scène  de 
manière  à  frapper  les  esprits  des  spectateurs,  le  disciple  venait 
au  secours  «lu  maître  et  le  tour  était  joué.  .Te  ne  peux  m'empcclier 
de  remarquer  une  identité  prcsipie  parfaite  entre  le  rôle  du  dis- 
ciple près  du  thaumaturge  et  tclui  du  comparse  près  du  cliarhi- 
tan.  J'ai  vu  souvent  des  scènes  de  charlatancric  égyptienne  sur 
les  i)laces  ou  les  carrefours  du  ("aire,  j'ai  entendu  les  (piestions 
du  maître  et  les  réponses  du  comparse,  j'ai  contemjjlé  les  actions. 
et  j'avoue  (juc  je  ne  vois  aiu-une  différence  dans  la  manière  d'agir 
entre  les  charlatans  modernes  et  l'iscntios  aidé  de  frère  .)ean. 
J'en  conclus  (jue  là  en<-ore  je  suis  en  pré.sence  d'une  vieille  cou- 
tume éminemment  chère  à  la  race  égyptienne,  ccuitume  (jui  a  jyassé 
dans  le  christianisme  égyptien  et  (|ui  a  été  appelée  puissance  mi- 
raculeuse au  lieu  de  se  nommer  charlatanisme. 

On  ne  peut  m'olijecter  ici  (|Ue  je  m'atta(jue  aux  (luestioiis  nli- 
gieUMCM  les  plus  délicates.  Seuls  les  coptes  Jac(d)ites  iioiirraii-nt 
sans  contradiction  me  répondre  par  U-ur  foi  entière  et  profonde  : 
leH  considérations  qui  précètlcnt  suffisent  pour  détruire  leur  ol)- 
jcetion.  MaÎH,  si  je  me  pose  sur  le  terrain  rjitlioliqnc  Je  trouve  de 
suite  une  réponse  vii-toricnsc  et  pércmptoire  :  à  partir  du  concile 
de  (  lialcédoine  tous  les  thaumaturges  égyptiens  ont  été  schisnui- 
tiqucH.  Hi  hieii  avait  condcHcendii  à  \  jnjor  les  lois  naturelles  pour 
opérer  des  actes  surnaturels  en  récompense  de  la  foi  des  ( '«qites 
qui  ne  les  lui  dcinandainit  qu'en  raison  de  leur  foi,  il  aurait  ap- 
prouvé leur  foi,  et  il  ne  le  pouvait  pas  puisqu'au  témoigmige  de 
l'KgliHc  cntliojiqur  l'Kgyptc  s'est  séparée  de  la  vraie  foi  cl  jetée 


—   327  — 

dans  le  schisme.  Mais  alors,  je  le  redis  ici  comme  je  l'ai  dit  ail- 
leurs,'la  question  prend  une  importance  extraordinaire,  car  si  je  ne 
dois  pas  croire  aux  prodiges  de  Pisentios,  de  l'archevêque  Isaac^ 
parce  qu'ils  sont  des  schismatiqucs,  pour  ne  pas  parler  de  Schnoudi 
qui  fut  un  criminel  condamné  à  mort,  comment  pourrais-je  croire 
à  ceux  de  Paul,  d'Antoine,  de  Macaire  et  de  Pachôme  qui  sont 
sur  les  autels?  Pour  moi,  il  n'y  a  entre  les  uns  et  les  autres  au- 
cune difterence.  Si  l'on  veut  bien  en  effet  prendre  la  peine  d'exa- 
miner les  oeuvres  coptes,  qu'elles  se  rapportent  aux  saints  admis 
par  les  deux  églises  ou  qu'elles  aient  trait  seulement  à  ceux  qui 
ne  sont  pas  sortis  de  l'Église  jacobite,  on  verra  par  la  plus  simple 
lecture  qu'elles  proviennent  tous  du  même  esprit.  Or  si  ces  œuvres 
ne  méritent  plus  aucune  croyance  après  le  concile  de  Chalcédoine, 
elles  n'en  méritent  pas  davantage  auparavant,  car  elles  sont  égale- 
ment viciées  dans  leur  origine.  Peu  m'importe  que  des  auteurs 
occidentaux,  grecs  ou  latins.  S'  Jérôme,  Rutin,  Palladius,  Cassien 
et  les  autres  aient  parlé  comme  les  auteurs  coptes  :  l'argument 
d'autorité  si  fort  usité  en  tliéologie  me  semble  profondément  nul 
quand  il  s'agit  de  science  historique*.  Tous  ces  auteurs  se  sont  co- 
l)iés  les  uns  les  autres,  et  le  premier  d'entre  eux  en  date  n'a  fait 
que  traduire  les  œuvres  coptes.  S'  Jérôme  a  traduit  en  latin  les 
vies  coptes  de  Paul  et  d'Antoine  :  Palladius  a  copié  Ruiin  et  ana- 
lysé les  livres  de  Scété.^  Tout  se  réduit  donc  à  une  seule  et  unique 
source  d'informations,  les  auteurs  coptes.  L'Occident  avec  sa  naïve 
contiance  a  été  joué  par  l'Orient,  ou  plutôt  s'est  joué  lui-même 
en  prenant  pour  réels  des  faits  que  l'Orient  regardait  avant  tout 
comme  littéraires.  Comme  les  auteurs  coptes  ne  méritent  en  ce 

1.  Cf.    rintroductioil    pl.acùe    un    tête   (les  Mmmm.   pour  servir   l'i    VhiH.    de   VEgjjplc 
chrél.  aux  IV'  et  V  sihcles. 

2.  Cf.  Mémoire  sur  deux  documenta  coptes  écriltr  sous  la  dotniiwtimi  musulmane,  imblié 
dans  le  Bulletin  de  T Institut  égyptien,  188.5. 

'A.  .J'osiiùl'C  le  (lémoiitror  bientôt  liour  VJIisloirc  laiisiiiqiie. 


—  32.S  — 

point  aucune  ciéaiR-e,  il  faut  rejeter  le  t<>ut.  ou.  si  Inu  rerule  de- 
vant cette  extrémité,  il  faut  croire  à  tout;  il  ny  a  pas  de  milieu. 
i  >n  «inia^i-ine  trop  facilement  que  lEfTypte  en  se  séparant  de  la 
communion  romaine  clianjjea  du  tout  au  tout  et  que  de  civilisée 
elle  devint  j)eu  à  peu  barbare.  C'est  une  complète  ilhusion  :  l'E- 
{rypte  chrétienne  n'a  pas  diaufré  et  l'arfrument  (|u"on  tire  de  sa 
soi-di.sant  décrépitutle  pour  montrer  lexcellence  du  cliristiaiiisnie 
en  Occident  ou  simplement  du  catliolicismc  tombe  complètement 
H  fau.\. 

A  cette  question  des  prodi{>;es  se  rattache  lelle  des  mortilica- 
tion»  étonnantes  au.Miuelles  se  soumettaient  les  ascètes  éjryptiens. 
soit  anachorètes,  soit  moines,  soit  cénobites.  Lunivers  chrétien  a 
toujours  eu  un  sentiment  d'immense  étonnement  et  de  sujK'rsti- 
tieux  respect  en  face  des  tourments  vraiment  extraordinaires  (pie 
!e»  moines  égyptiens  de  tout  ordre  intli<rèrent  à  leur  c(ups  sous 
prétexte  d'iionorer  I  )ieu.  Tout  le  moiule  connaît  les  célèbres  ten- 
tations de  S'  Antoine  «pli  n'eurent  de  réalité  qtie  dans  son  esprit 
et  celui  de  l'auteur  qui  écrivit  sa  vie;  on  sait  moins  que  Macaire 
souffrit  plus  de  tortures  volontaires  (pii!  n'en  siuitfrit  invulmitairc- 
nient  le  jour  riii  on  l'accusji  d'avoir  vi»dé  une  ji'unc  lillc  et  oii  on 
le  promena  sur  un  chameau ,  le  visage  tourné  vers  la  (pieiu-  du 
placide  nnimal.  pen<laiit  qu'on  l'assoninniit  de  coups  de  bâton;  on 
ignore  complètement  que  Schiioudi  se  crucifia  pen<lant  ttuitc  une 
Mcnniine  sainte  et  que  tel  moine  dont  le  nom  ih>  nous  est  pas  par- 
venu resta  tout  un  carême  perché  au  haut  d'un  palmier,  sans  nnm- 
ger.'  Im  vie  de  l'iMentins  contient  quelques  spécimens  de  ces  pé- 
nitences extraordinaires,  .l'avoue  franchenn'nt  que,  pour  nui  part, 
je  trouve  fout  cela  horrible  et  contre  nature,  et  je  suis  intimement 
iKTsuadé  que  hieu  ne  le  peut  avoir  pour  agréable.  Pieu  qui  a 
élevé  riionime  au-dessus  de  toute  créature  animale  ne  peut  voir 

I.  J«  •«  |ir«i  KBnmlIr  la  rvalIlA  <lu  fait,  imil»  il  •■■  Imiivc  ilnim  tiiu'  vii>  rii|iic-. 


—  329  — 

avec  i)lai.sir  raCrae  sons  le  prétexte  de  l'iionorer,  riiomnie  se  ravale 
au  niveau  de  la  brute  eu  tuant  en  lui  l'intelligence.  Toutes  les  dé- 
votions des  moines,  })our  parler  leur  langage,  étroites,  mesquines 
dans  leur  apparence  de  grandeur,  étaient  uniquement  corporelles  : 
l'âme  n'y  jouait  aucun  rôle.  La  grandeur  du  cénolntisme  vint  de 
ce  que  Pacliôme  comprit  en  partie  que  le  sacrifice  de  la  volonté 
est  préférable  à  la  mortification  du  corps.  Mais  le  cénobitisme  lai- 
même  fut  une  source  de  dégradations,  car  s'il  est  beau  de  lutter 
contre  sa  volonté,  ses  désirs  et  ses  passions  lorsqu'ils  glissent  vers 
le  vice  sans  s'occupei-  de  la  vertu,  il  est  contraire  à  la  saine  idée 
que  l'on  doit  se  faire  de  la  vertu  d'empêcher  le  libre  développe- 
ment des  facultés  intellectuelles  et  morales.  Dieu  n'a  pas  doté 
l'homme  de  facultés  sublimes  pour  que  l'homme  ne  s'en  serve  pas  : 
si  l'on  s'en  rapporte  à  la  parabole  des  talents  rien  n'est  plus  con- 
traire à  l'esprit  de  l'Évangile,  puisque  tout  homme  doit  faire  fruc- 
tifier le  talent  reçu  ou  tout  au  moins  le  rapporter  intact.  Or  les  mor- 
tifications dont  je  parle  conduisaient  nécessairement  à  la  destruction 
ou  à  l'affaiblissement  des  facultés  humahies.  L'intention  que  l'on 
pouvait  se  proposer  n'est  d'aucun  poids  contre  ces  considérations: 
une  bonne  intention  ne  peut  jamais  changer  le  caractère  de  moyens 
mauvais;  c'est  ce  que  proclame  la  saine  morale  d'accord  avec 
S'  Paul.  On  s'est  assez  moqué,  avec  raison  d'ailleurs,  parmi  les 
apologistes  chrétiens  ou  catholiques  du  fakir  de  l'Inde  qui  tient 
les  yeux  fixés  sur  son  nondjri]  jusqu'à  ce  qu'il  soit  ravi  dans  la 
plus  délicieuse  extase  :  quelle  différence  y  a-t-il  entre  ce  fakir  et 
Pisentios  (jui  s'attache  au  cou  une  grosse  ])icrre  et  reste  tonte  la 
journée  debout  au  soleil  afin  de  mieux  apprendre  les  psaumes,  on 
qui  tient  ses  mains  levées  an  ciel  pendant  (juatorze  jours  et  (|ua- 
torze  nuits,  sans  les  abaisser  un  seul  instant,  sans  manger,  afin 
d'obtenir  la  révélatidu  (pi'il  désireV  Je  n'en  vois  aucune.  Objecte- 
rait-on le  peu  de  jjudcur  dn  fakirV  des  centaines  de  moines  égyp- 

MÉMOIHES,  T.  n.  I  .' 


—  :v.\0  — 

tiens  allaient  tout  nus.  il'autros  n'avaient  i[U  un  jiai^ne  :  je  ne  iiarle 
pas  des  conséquences  nécessaires  d'une  vie  de  quarante  jours  pas- 
sée an  liant  d'un  |)alniier.  Et  quel  rôle  t'ait-on  jouer  à  Dieu  en  de 
pareils  actes':' 

Il  ne  surprendra  ]>ersonne  qu'avec  un  semblable  réjçinie  de  vie 
l'esprit  n'ait  eu  cliez  les  moines  coptes  aucune  vi<i;ueur.  11  n'y  eut 
parmi  eux  qu'un  seul  homme  de  talent,  Sclinoudi,  et  d'ailleurs  (|uel 
talent!  l'acliome  eut  certaines  ima;;inations  riantes:  c'est  tout.  Le 
plus  souvent  les  antres  savent  h  jjcine  ce  qu'ils  veulent  «lire  et 
ne  conipreinient  même  i)as  les  paroles  (|u'ils  citent.  l>ès  l'cpotiue 
d't)ri;ri'-ne.  la  mode  fut  en  K;rypte  d'cx])liqucr  l'Hcriturc  dans  le 
sens  alléjjoriquc  :  cette  mode  devait  ilurcr  pane  qu'elle  était  par- 
faitement appropriée  à  la  tournure  de  l'csinit  éjiyptieii  (pii  aima 
toujours  tout  ce  qui  était  alamliii|ué  et  i|ui  se  passionna  à  toutes 
les  é|Miqucs  jiour  les  jeux  de  mots  et  les  traits  d'esprit.  C'est  sur- 
tout en  Hj;ypte  qu'on  admira  ce  qu»-  l'on  ne  couqirenait  pas.  parce 
que  ce  ilevait  être  profond.  (,»uand  on  lit  les  mots  attribués  à  S'  An- 
toine, à  S'  .Ma<aire.  à  S'  l'aeliôme,  on  n-ste  confondu  devant  tant 
de  petitesse  et,  qu'un  me  passe  le  mot,  devant  tant  de  stupide  i};no- 
rancc.  ."souvent  on  leur  tit  des  questions  élevées  auxquelles  ils  ne 
couiprenaicnt  rien:  leurs  réponses  sont  inintelli;r>bles  et  tclU-ment 
en  delinrs  de  la  question  qu'on  «lenicurc  stupéfait  en  voyant  comme 
on  les  aceeptait  aveu;:lémcnt.  La  première  idée  qui  traversait  l'es- 
prit, la  première  parole  <le  rKeriture  (pii  se  présentait  à  la  mé- 
moire, tout  était  bon  pour  toutes  les  ijucstions.  Une  seule  clio.se 
explique  cet  aveu(;lcnicnt  ebez  les  disciples  :  la  vénération  pour 
des  liuninieM  i|ui  eurent  vraiment  une  it-rlaine  ;;randeur.  .Malbeii 
rensement  eettc  vénération  tut  trop  souvent  due  à  la  superstiti<in 
et  il  la  nuperelieric.  Sans  aller  ibenbcr  des  cxcnqdes  ailleurs  i|ue 
«buiN  le  monument  que  je  publie.  Il  rnl  il  |ias  asse/,  étoiinatit  d'en 
tendre  .\|orHC  de  Kift  proiiNirqiir  I  >ii'ii  priit  ciivomi  dr.s  maladie^ 


—  331   — 

aux  saints  et  que  l'on  ne  doit  pas  s'en  scandaliser  parce  que  S' Paul 
a  dit  :  «Je  me  suis  fait  tout  à  tous  pour  gagner  tout  le  monde»? 
L'Ecriture  même  n'était  pas  toujours  respectée,  on  inventait  des 
citations  où  on  lui  taisait  dire  exactement  le  contraire  de  ce  qu'elle 
dit  :  Schnoudi  était  passé  maître  en  cette  manière  et  citant  la  pa- 
role de  Jésus-Christ  à  la  samaritaine  :  «  Le  temps  viendra  bientôt 
où  l'on  n'adorera  le  Père  ni  à  Sion  ni  sur  cette  montagne  »/  il  fai- 
sait dire  au  Messie  :  «Le  temps  est  venu  d'adorer  Dieu  dans  Sion 
et  sur  cette  montagne.»  Sion  était  son  monastère,  et  la  montagne 
celle  d'Athribis  :  le  Seigneur  le  lui  avait  assuré. 

J'arrête  ici  ces  considérations  que  je  pourrais  développer  :  ce 
que  j'ajouterais  n'aurait  plus  aucun  rapport  avec  la  vie  de  Pisen- 
tios.  Que  puis -je  en  conclure  sinon  que  l'Egypte  ne  fut  jamais 
chrétienne  si  le  christianisme  véritable  est  celui  de  l'Occident?  Le 
christianisme  à  ses  débuts  a  bien  pu  convertir  l'Orient,  parce  qu'il 
était  relativement  simple  et  qu'il  correspondait  à  un  besoin  urgent 
de  moralité  publique  dans  l'humanité.  Mais  à  mesure  qu'il  se  déve- 
loppa, que  d'Orient  il  passa  en  Occident,  que  la  paix  lui  laissa  le 
loisir  de  développer  les  germes  qu'il  renfermait,  il  fut  de  plus  en 
plus  évident  que  la  religion  chrétienne  était  faite  pour  l'Occident 
et  non  pour  l'Orient.  Malgré  les  schismes  et  les  hérésies,  le  chris- 
tianisme a  toujours  plu  aux  races  philosophiciues  venues  de  l'Inde 
et  seules  capables  d'en  comprendre  la  merveilleuse  beauté;  an  con- 
traire l'Orient  tout  entier  a  abandomié  le  christianisme,  s'est  con- 
verti à  une  religion  jdus  simple,  plus  commode,  i)lus  appropriée 
aux  besoins  de  son  naturalisme  grossier.  Si  quel([iies  populations 
isolées  ont  résisté  avec  une  étonnante  conviction  à  l'envahisse- 
ment général,  elles  sont  devenues  la  proie  des  con(|uérants  et  sont 
condamnées  ])our  jamais  à  l'avilissement  et  à  la  sujétion.  Pour  ce 
(|ui  regarde  l'Egypte  en  ])articulier,  elle  ne  prit  du  christianisme 

1.  Joh.,  IV,  V.  21. 


—  ;iH2  — 

«[lie  lc.>  a|ii)ari.-iiit's,  et  par  It^gypte  j'ciiteiitls  la  vallte  du  Nil  et 
le  Delta  à  l'exolusion  d'Alexaiulrie.  FitlMe  à  ses  traditions,  elle  a 
toujours  véeu  des  idées  de  ses  aiieêtres.  et  la  plupart  de  ses  saints 
n'ont  pas  eru  aux  ilofrnies  les  plus  tondanientaux  du  eliristianisnie. 
<  liariné  de  la  douceur  de  la  nouvelle  relij,Mon.  y  trouvant  une  oe- 
easion  favoralile  en  niênie  temps  i|u'une  ample  matière  à  dévelop- 
per ses  instinets  les  plus  eliers.  elle  se  lant^a  en  aveuj^le  dans  le 
niystieisnie.  Le  mystieisme  a  ttuyours  été  étroit,  il  est  toujours  de- 
venu une  eause  de  ruine  pour  l'individu  eonime  pour  une  ])opula- 
tion  entière.  Il  aurait  fallu  une  main  ternie  pour  diriger  l'EjiVpte, 
un  .Vtlianase  é{|:yptien  eonime  il  y  eut  un  Atlianase  grée.  Cet  li(»mme 
fit  défaut.  Il  y  eut  eonime  une  folie  {j^énérale  qui  emporta  eliaeun 
vers  le  désert,  se»  niortitieations  et  ses  danj^ereuses  siditudes:  tes 
moines  (ju'on  a  rejjardés  comme  les  modèles  de  la  plus  parfaite 
vertu  étaient  des  j/reiis  fort  vicieux,  l'ne  seule  eliose  eût  pu  les 
nauver  i\  nos  yeux,  l'Iiumilité:  mais  ils  étaient  orjçueillcux  connue 
des  dénions,  ainsi  «pie  la  mère  .\ngéli<|Ue  .\rnauld  de  l'ort-Koyal, 
winn  être  pur«  comme  des  aii;;cs.  Ils  suivaient  la  pente  de  leur 
nature,  et  le  christianisme  n«-  tit  ipu-  rcniire  cette  pente  plu->  dan- 
Ifereutse  et  plus  rapide,  parce  (pie  1  KjfVpte  ne  lui  cmiiniiita  (pie 
«en  dehors,  ses  ci'itéK  lirillants,  sans  itreiidie  en  même  temps  ses 
Holideii  vertus.  Il  n'y  avait  entre  les  deux  (pie  cette  communion 
«le  iMthsible.  C'est  poiin|Uoi  TK^rypte  ne  p(Mivait  être  cliiétienne 
<|u'eli  apparence.  ,\uMsi  ne  ra-t-elle  été  (pie  dans  cette  mesure  et 
n-t-elle  toujours  coiiservé  sa  reli^rion  iiatiomilc  idiit  en  p:nai>saiit 
adopter  dcn  do((iiieH  nouveaux. 
l.K  Caik»!,  'Jx  avril  IH«<i. 


333 


ELOGE  DE  PISENTIOS  EVEQUE  DE  KEFT.' 

(TEXTE  ET  TRADUCTION.) 

(fol.  124  ô[)  oevH  KOTraLi  e&o?V.^en  Hienvo^Mion  eTô^q^S-OTOir 
«2s.e  fs.&&ôw  McoTTCHC  ni€nicivoTxoc  nxe  R€qT  ec^H  eeoT?v&  j>.2i£i^. 
iiiceHTicic  niemcvioTioc  nxe  t*.itioAic  uotcot  Reqx  ^en  neoooTr 
A\.neqep  tJiMeTri  eTTeviHOTTT  exe  cot  ip  mtii6.£iot  gtikti  ne  eqcp- 
CTTMÇ^ojHeiu-  ncM^.q  U2£_e  koô^hiihc  TieqMevOHTHc  eoTtooT ^  MTie- 
uoc  iHC  n;)(^c. 

TOTTTioeecic  MTieviujèvi  AV'^^ooTr  qjaeo  upe>.ujj  ueM  OTrnoq  exe 
nepooT  ne  MneuicoT   eeoTivû  eTepc|>opein  *  mh^c  ô^&ê^  nicen- 

Qiielques-iius  des  éloges  qu'a  dits  abba  Moïse,  évéque  de  Keft,'' 
au  sujet  du  saint  abba  Pisentios,  évêque  de  cette  même  ville  de 
Keft,  au  jour  de  sa  commémoraisou  glorieuse  qui  est  le  treizième 
jour  du  mois  d'Épiplii,  eu  (parfait)''  accord  avec  Jean,  disciple  de 
Pisentios,  pour  la  gloire  de  notre  Seigneur  Jésus  le  Christ. 

Le  sujet  de  la  fête  que  (nous  célébrons)  aujourd'hui  nous  rem- 
plit de  joie  et  d'allégresse;'  c'est  le  jour  de  notre  père  saint  le 
Christopliore  abba  Pisentios,  l'évêque  fidèle,  (jour)  ])lein  d'une 

1.  Cf.  Cod.  Val.  copt.  66,  fol.  124—1.58.  Ce  document  est  pagin6  *>.— Oiv.  En  tête 
du  premier  feuillet  on  lit  :  cot  if  iienHii  :  lo  treizième  jour  d'Épiphi.  —  2.  Cod. 
ccjcpcTii'\>û>um.  —  'A.  Cod.  eirMoir,  orthographe  vicieuse.  —  4.  Cod.  erept^iopm.  — 
6.  Ville  du  Sahid,  sur  la  rive  est  du  Nil,  existant  encore  aujourd'hui,  mais  n'aj-ant 
plus  l'importance  qu'elle  avait  sous  la  domination  grecque  et  qu'elle  conserva  sous 
la  domination  arabe  tant  qu'elle  fût  l'entrepôt  des  caravanes  se  rendant  aux  ports 
de  la  mer  Rouge.  —  6.  Les  mots  que  j'ai  placés  ainsi  entre  parenthèses  n'ont  pas 
d'équivalent  en  copte  :  je  les  ai  ajoutés  pour  rendre  la  traduction  ou  française,  ou 
intclligililc.  —  7.  Mot-à-mot  :  Le  sujet  de  cette  fête  est  plein  de  joie  et  d'allégresse. 


—   384  — 
Tioc'   nienii-iionoc  cTcnooT  "^.vveo  motioimi  Jîen  ota^ctooto  ;îen 
ncto^xu    nnicocoT    nre    "^-po-v^ui    Tnpi-    \Vi\Ti\   "\ipivV    f"^»?  hioi\cs.i 
iu\T^.uon   eiycou    *.nuKNHAiou|i    tTon  mot\iotcs.i.  evTic  :s.€  •^noT 
MTcn^tio    cpoTeu    unui|\>upi    eT*>-4eviT0T    i\x.e    'p-^    eùo7VoiTOTV\ 

MnCMlCùT    eOOTiV.&-    ivlûiîfv.    mOfMTlOC    lCCS.e»    Tf4AVeTllO"i"t5M. 

evTîtOC    €«6hT'^    2£.€    e'^Ol     UOTKOTOS.I     ni\"^i\A(.0>\l    ntVieOlOOT  WTC 

C'^com  01  TOii  AkAU>\  \ii\\A<oviji  OT»  ne  neAi  vteevAoT  AUifc'\pu-V 
nc^te  <^&ù<v  uicenTJOc  AiWievAoT  eoA^oun  iiCAievcj  ate  ev\t«;vT 
cnivicTTAoc  M;>^pioAi  e-^MOu|i  oi  toh  ava^o».  necs.N'4  ai'^h.  ev^iouj 
2%.e   euu|u)i   OA.   '\>'V   H'^tP   A.iÎ!iiîii\   miTUTioo  '  c-^-xio  aiavoc  cs.e  •\>-^- 

*vOTli)rt      M1\IÙ.\'.\       HT»-       W.MOn       <pi.')'\      Ç\\\k\       UiMOTtAoo      H'YpiilAl 

Htirn)H>ii<luiite  limiirrr  |iarmi  K-s  aiitivs  jours  de  l'aiim-L'  nitirio. 
•■(tiiime  If  tliscmirs  imus  ra|i|iri'ii(lni.  si  imus  inarclutiis  un  |ii'U  en 
avant.  Allon«  niainti-nant.  nous  devons  vous  dire  les  nu'rveilles 
que  IHeii  a  «tpérées  par  la  main  de  notre  père  saint,  aldia  l'isen- 
ti<w.  depuis  Hon  enfance. 

<  >n  dit  de  lui,  (|u'étant  jietit.  il  j^ardait  les  inidtis  de  son  père. 
hieii  lui  fiuvrit  le»  yen.x.  il  vit  une  eolonne  de  feu  <|ui  nnireliait 
devant  lui.  Il  allait  avec  un  autre  jeune  jrareon  eoninie  lui.  .Mdia 
l'iHcntioH  dit  au  jeune  (;ar(,'<ui  «|ni  nuirelniit  avec  lui  :  -  Ndis-tn  cette 
colonne  de  feu  i|iii  marche  devant  iiouh?.  Il  lui  dit  :  .Non.» 
Aldia  l'iHentiim  Heiria  devant  hieu,  disant  :  •<>  hien.  ouvre  les 

I.  C'imI.  niriKTi.  !.<'  iiiniiMM-rit  |in'-M'iili'  Rii»>i  noiivriil  la  fnriiii'  iiirritrioc  <|iir 
ta  f(inii«'  nirtuTi.  Jr  rroU  «jur  In  funiir  jfriT<|iir  me  In  fnriiii'  rrciilli'-n-.  !.<•»  Copli-ri 
rti  nrirllKranl  la  IrniiInalMiii  Kr<Ti|iii>  ont  (lniilii'  au  iioni  uni'  rmilriir  ('■ir\|ilii'liiii'  : 
lU  <mt  affl  (le  tn^^mn  |M>ur  iiii  rcrlain  iiomliri'  <lr  nmiiK  <li<  furn»*  Kri'i*))"*''  <*'  ""  <°"'i 
liairr  lia  iriinl  |ir««<|ur  JainaU  iluniK'  uni'  foniio  KriTi|iii>  niix  nom*  liK'*  ili'  Iriii 
lanipi*.  —   I.  r4id.  ««vaA.  —  S.  t'<>'\.  nicciiTi.   ~   4.  <'<mI.  lurfitn 


^  335  — 
M<:^pH'f  e'^uis.TT  epoq  AVô>peqHivTr  epoq  ocoq  U2s.e  ixe>.u}'^Hp.   e«.q- 
ccoTeM  OTn  n2£.€  «^-^  eneqrcoûo  d.qoTrcon  nniCièvA  nTe  neqiy^Hp 
ivquevTr  epoq  otoo  «^.qep  iyJJ>Hpi  eMô^ujco. 

evTr2£.oc  on  ee&HTq  22_e  £e\\  "^e^p^H  Aien  eTiv.qep  MOHev.;>^cc 
i:s.e  èvCUjWTii  eepeqTi  .w.niv^"e^ATHpioït  nevnocTHeHc'  Heujev.qi  eûoTV. 
.urpnevTT  janKô.irMèv  Miiii6.ipoc- epe  tiimcoott  uhott  eopHi  n^HTq 
epe  niToioTT  pcouo  '  ^itch  niRôviTMè»..  ujc>.qooi  ^eu  otaiô.  »ci\ope 
eTe  AVMOH  pcoMi  «ô^TT  epoq  u^Hxq  nTeqA\^oTrp  noTniiu)"^  nconi 
eneqMOTTT  ujô^TeqTevOiro  AinsxJ-'dwTV-THpjon  THpq  HeN.i\ocTH©Hc  '  mtx&.- 
Teq;)^d>.q  enecHT  ococTe'  nxe  pe^Tq  pcoHO  oiTen  nipoJKg  nxe  ni- 
TcooTT  nTe  OTTon  ni&en  2£.oc  2£.e  exô^qocoMi  e2s.en  o^-n  2î.eûc 
n;X;^pcoM.  (fol.  125  i^)  d^Me^Vei''  OTrn  ô^  otcoh  MMonev;xi°*^  ?*  '^°'^ 
epoq   HOTeoooTr   ottoo   ôwqiyini   nccoq   *en  neqfcHÈ   MTieq2s_€Mq. 

yeux  de  mon  frère  afin  qu'il  voie  aussi  cette  colonne  de  feu  ;  comme 
je  la  vois,  que  mon  comi)agnon  la  voie  aussi!»  Dieu  entendit  sa 
prière,  il  ouvrit  les  yeux  de  son  compagnon  :  celui-ci  vit  la  colonne 
et  fut  étonné  grandement. 

On  dit  aussi  de  lui  que,  dans  le  commencement  qu'il  fut  moine, 
il  lui  arriva  d'apprendre  le  psautier  par  cœur.  Dans  la  saison  où 
l'eau  arrive,  (alors  que)  les  montagnes  étaient  brûlantes  de  cha- 
leur, il  sortait  à  l'heure  de  la  chaleur,  il  se  tenait  debout  dans  un 
lieu  désert  oii  personne  ne  le  voyait,  il  s'attachait  au  cou  une  grosse 
pierre;  jusqu'à  ce  qu'il  eût  récité  par  cœur  le  psautier  tout  entier, 
il  ne  la  laissait  pas  tomber  à  terre,  de  sorte  que  son  ])ied  était 
brûlé  ])ar  l'ardeur  de  la  montagne,  si  ])ien  que  cliacnn  disait  (pi'il 
avait  marché  sur  des  charbons  de  feu.  Un  jour  par  hasard  un  frère 

1.  (Jixl.  u&uocoiiTHC.  —  2.  Co(I.  Milucpoc.  —  3.  Coll.  pOKÇ^,  (|iii  est  \;i  rdiiiic 
.avec  suffixes.  —  4.  Cod.  ,miocoiitiic.  —  5.  t'od.  oû>C2>.c.  —  (î.  Cod.  ivMcAi. 


—   33fi   — 

OJTcn  nopoiy  .wnu-nii  mtc  ne-4Ù^.A  avoo  «icno'4  owc  sce  CTnjv.- 
•\>iopn  ucei  çùo'\.  cTev  nicon  :s.e  ^comt  c^otiv  t'po  ^  u)in.  nvyevT 
itoiOTi  itoTcoene-4  eiaoA  ev^ccoxeAv  epo'4  e^:!t.to  MUdviv^wAAvoo 
xe  A.iMik.pcoc  nMv  HOC  «\oTMfvi  neAv  OTO*.n  •^j\^ep\\\\'.\Aeii\- 
MTivufv-^  ^c»  oT.utoiT  M^.Tev Tmj  :x.f  jvimfvi  uje\.pc>i  noi\i\T.  eTek.q- 
2S.OTIIJT  :>k.e  ;v.-4t\i\T  t-niioi\  i^'^X^'^  -^^  aia^o^  ^-^X"*  •^^"ii'iiu 
«necHT  <v.'^0€MCi  0J2M0'^.  neote  uicoii  Hiv^  2tf  «cv.O'V  t'poi  :x.€ 
f^iep  itr^itpi  nT<viniii|-V  n?tv>M  mcm  Te^uwfT^tcopj  fTOvuevU"  2£.f  n*^uj 
npH^V  ^uepoTHOMenem  '  <v»itiootm  ;îa.  nt\mui|"V  \\\u\Tcton  '  «\Te^i- 

AitMIl  .MIOU  l'evp  11-  JllOlOO-Vl  TOI  <t\,\-r.\.\i\VX  OlinUf  iWpiolVO 
M  ^>pn-t    :x«-    »IM0U11    «"XtH    OiSU    ?«tùl'    MXV*'"*-^^  t">'AVOO     Oi\p.\    lli\- 

iiKiinc  alla  le  clicnlicr  «laiis  sa  caviTiic.  il  ne  K'  trouva  pas;  il  sui- 
vit »c«  trai'CH  (Vj,  il  lo  vit  en  cet  état  '  de  sorte  (jue  par  le  pimls  de 
la  pierre  «ch  yetix  étaient  remplis  de  saii^f  enumie  s'ils  allaient  être 
arrae|ié«  et  sortir  de  leur  orliite.  Lorsque  h-  frère  se  fut  approrlié 
d<'  lui  à  la  jiortée  d'une  llèt  lie.  il  l'entendit  ré»-iter  ce  psaume:  .le 
eliHiiterai.  Seipienr.  ta  misérieorde  et  ta  justiee.  je  elnmterai  pour 
me  eonverfir  à  un  eliemin  sans  tarlie.  ear  i|uand  vicmlras-tu  vers 
inojV.  I>«)rH<|u'il  rej;arda.  il  vit  le  frère,  il  eessa.  mit  la  pierre  à 
terre  et  H'assit  dessus.  Le  frère  lui  dit:  <( 'rois-moi.  J'admire  cette 
;;rnndc  vertu  et  ce  jjrand  (acte  de)  courajje  i|Uc  tu  as  fait;  car 
comment  peux-tu  supporter  de  rester  delnuit  dans  une  aussi  ^rrauile 
clialeiirV  voici  (|n'une  cliaussure  revêt  mes  pieds;  ils  sont  lirùlés 

I    I 'imI.  fMfx*         :;   ('•hI    '^n<vc)t\\'i\Ain         :t   ('ml.  AH()^.^TiioMcitiit  t    iLiii-. 

le  l'oyuy*  d'un  motf  t^ypiirn,  l\t,  \>ij  J'ni  riiimiilt'K-  ri<  nuit  riiiiiiiii'  nliiioif  |Miiir  hatmm 
r'r*l   a   turt;   r'ral    nii    mol   ili'   Iimm.'   irn'-rll/'   «'lii|t|ii)'i'>   «iitiii  iliililr  rotiiliiiiiii'-iiiriil  m 
^4rX|>*<  '■    M<it  à  iiiol      H  |f  vit  faluiil  ninai. 


—  337  — 
coH  niceuTioc'  epe  ott  mmcti  ^eu  neKOHT  ujô^TeKep  T^miiyx 
MTioAiTeiJv^  e^vi  exe  mmou  pcoMi  H*.uje«.ic  HTeqooi  epA.Tq  oi22.en 
Ti*>ïiyw  (2».)  eTeqepoTTTioMeneuv '•  mti^.ihiuj'^  u'Toj'A.iv  e&oTV  me 
n*.n\es.TrM^v.  Mnô.ipH'^.  ^qep  oto)  n2£.e  ivÈù*.  niceuTioc*  Tie2S-A.q 
Hes.q  2s.e  evpeujTeAv  nipoj.uj  ep  otofe  5en  TeqMeTi\07r2s.i  eqn6.iyep^ 
pcoÊ  «coït  ^€H  ncHOT  iiTeqMÇT^e'A.Ao  .vveueuc*.  epe  neniievc 
MTieqcoiMiv  ^i-\  OTreiyyi  t'ô.p  eTpi2s.en  uoht  MnipcoMi  uc;)^to 
MMoq  ei>.u  eep  '^Meiri  M'p"^  t<^ps.oc  i^ô^p  n2£.e  e^Tiiv.  eTre^cpioc 
ni*.nd>.;)(;^o)pHTHc"  :^e  OTTon  p  H2s.eviAuo\t  "  mouji  eiroj  nuj'^Hp 
enoTrepHOT  nsiyopn  h^Shtot  ne  uinn^v  nxe  "^Tiopneie^.''  eqoeAicj 
ces.  ixc'^ip  AVUjpcoAii  uchot  nifeeti  eqr^MO  MMoq  e^oirn  -fiiop- 
neiev"  TiiMekp  6  ne  ninnev  UTe  '^•efeuji  Hq;)(^o>'^^  AiMoq  e^u  eepe^ic- 

comme  si  j'avais  marché  sur  des  charbons  ardents.  Mon  frère  Pi- 
sentios,  quelle  iiensée  as-tu  eue  en  ton  cœur  de  faire  cette  grande 
pratique  de  dévotion  que  personne  ne  fera  jamais,  de  se  tenir  de- 
bout sur  ce  sable,  de  supporter  cette  grande  continuité  d'une  pa- 
reille chaleur?»  — ■  Abba  Pisentios  répondit  et  lui  dit:  «Si  l'homme 
ne  travaille  pas  dans  le  temps  de  sa  jeunesse,  quand  travaillera-t- 
il  dans  le  temps  de  sa  vieillesse,  alors  que  les  os  de  sou  corps  au- 
ront vieilli?  car  la  négligence  qui  est  dans  le  cœur  de  l'homme  ne 
lui  permet  pas  de  penser  à  Dieu.  En  efltet  apa  Evagrios  l'anacho- 
rète a  dit  :  «Il  y  a  trois  démons  qui  vont  de  compagnie  l'un  avec 
l'autre;  le  premier,  c'est  l'esprit  de  fornication  qui  est  assis  en  tout 
temps  aux  côtés  de  l'homme  et  l'excite  à  la  fornication;  le  second 

1.  Cod.  niceiiTi.  —  2.  Ciid.  miio.\iitia.  —  3.  Cod.  iiTC-\cpç^TnoMcniu.  —  4.  t'od. 
niceiiTi.  —  5.  La  lettre  initiale  de  ce  mot  c  avait  ét6  omise  par  le  scribe  :  on  Ta 
ajoutée  anciennement.  —  0.  Cod.  niiviiev^oïopiTuc.  —  7.  Cod.  ns>.cjH.oiii.  —  8.  Cod. 
■^nopniik.  —  9.  Cod.  e-\'nopni^.  —  10.  Cod.  «'(^c»  (sic). 

.MKMOIEiEa,  T.  II.  43 


—  338   — 

cno'\  tTiv  ^oi  voT\  *"pv>\  niAVi\o  i"  ut  \ii\\nev  eTOioùo  .umoo  -X-t 
nnfjiuw  «iwuoèi  tT*:"\ipi  mavioot.  kM\ei:>k.H- ^.vvfTi     tpoi  -^ivot 

Mf^opeu  nintiyV  AviioAireiev  i\Tf  !\fnjo-V  Mi\p;^A.ic'c.'  ivsrx.oc 
r<vp  eoèe  '^»n  foo"v^>Ù!  i\Ui\  \io'.\otoc>»-  ivipcoAvi  ;îfiv  ot-    fol.  l'iii  e) 

AV»OAHM      »TtpuOlAVl-m  "      I\'VaIC7A(.0\Vi\Y0i-       U\W\'.\liU-      OYv^O      n\7f 

AfiOf  ici\  ne^OûiiOYv  Tiipov  2t»'  uhuot  7up\  rT»\\»\i\  uitwv 
:x.eA^'\  f\»'pi\HVTeTt'm  ■'  ^••^l•^Ml  IûCî  »\ptuii\n  \uy>i(  u^m  *-i\  wtifÙT 
ujev^uiD-^'  Ann**\oo<  »y>o'\  ahoit  «iiàtu  «p»-  i\iy>ii  m.\ooV.\  »po\ 
AineoooT  Tny<\  u1i\t«v\oiot»  Av»\i\\Knn  «  pr  n»-  \oo  \vi.>-V  «■po\ 
•••^lpl    AUi»''\oi'>ù    n-.^ii'.x    OTOO  on   i\T«y>  AU'oy^r    .i'ivpo^    i\Ov'^\    iit- 

vnl  rrhprit  (11-  iiéj^li;,^tiite  qui  m-  Ir  laisM-  pii.s  .^L•llti^  et  priiMT 
«|iif  I  >icu  cxihti-,  avant  iiiiil  n'air  ai-niin|)li  Ir  |)ri-lir  i|u'il  a  rôsolu 
ilr  fain-;  le  troirtiriiic  r>t  rr>|irit  iiui  lui  iint  un  vnilc  di-vant  la 
ti;;iiiT.  afin  qu'il  nr  vnif  pas  les  pt'-cln's  i|iiil  coninict.  I'nis(|iu' 
maintenant  tu  pt-nscM  <|t-  moi  i|iu-  j'ai  t'ait  inu-  ;;raniU-  pratii|iH'  de 
ilévotixn.  qu'ent  iT  que  rcttf  piatiqiic  près  (li's  ;;ian(lf.s  ii'uvri's 
ilf  non  anriniH  prrcn':'  car  un  clit  il'apa  ( 'tiluiitlum.  Iiomnit-  <|iii  a 
vraiment  été  un  bel  urncinent  pour  le  nionaeliisnie  et  partait  en 
totiten  HCM  Hctioiis,  (|ue  pi-ndant  toute  Ha  vie"  tu  l'auraiH  trouvé  Jeû- 
nant et  pr<*|on{i^eant  non  jei'ine  de  deux  journ  en  deux  Jours.  Si  le 
«oleil  He  levait  à  I  (  hient.  il  tournait  son  vi.sa;;e  de  ee  eoté  et  de 
que|(|Ue  enté  qur  le  s<diil  nc  tniirnait  pcmlanl  le  JcMir  entirr  Jn.s- 

I.  I  imI.   («pcc*4kntc«c.    —   X.  1'<mI.   tiiiokH.    —    ••.   i'flli'  iiii|iiiKrii|ilii'   fut   rntr, 
mai*  rU<'  M-  tviiroiilff.  Jv  lai»M<  (liMir  li'  -jq  i|iiii|<|ur  l«  H  flll  nicllloiir  à  iiiiiii  ii\i«. 
4    Coii.  «NoXNTKk.       tt.  CimI   T*inoAHTiik.  ■-  11.  ('(mI.  MitoAnnik.  —  7    CihI    niv^^ 
^iM.  —  M.  I  <ril.  ctcfKoCMin.        V.  (ihI.  niTiAioc.        I<'.  <'<nI.  «'(tpniicTtTin   - 
Il    U'Hhunit  :  loul  le  triiip*  iiu'll  lit 


—   339  — 

nc6.fc&ôwTOu  ^€H  Tiie>.6oT  nevtoHi  .ieu  niOMe  HTe  niujcoM.  evT2!î.oc 
e«&e  OTTCon  eq^en  Tiinô>.pè>.2^eicoc  -  ïiTe  ujiht  ^eu  Hi&.p^&.ioc  ' 
2SLe  ^^ep  -w.  necooTT  eqooi  çpô.Tq  £€n  i\ipH  Mnes.Teqi  e^OTM 
«•^cucTiH.  e«>peujev.u  TiipH  ocoTn  ujevc^ooi  epe\.Tq  oi2£.eïi  o'ypes.MHOc 
uje>.  pi>^c'\-  MTeqvyevi  m2s_€  nipH  ïtTequje  H*.q  oïi  uTeqooi  epcvTq 
H^HTq.  -unepep  ujr^Hpi  ottiv  MniceuTioc'  ooïc  2£_e  ^.qep  OTrmiyx 
MTio7V.iTeiiv  "  A.TVTV*.  eujcon  Teunevcp  ne  Mnuj*.  ïuvevir  euenepHoir 
^en  nie^uoH''  eeviô^MoiTH  efeoA  lyev  ev\eo  nreRHevir  epoï  eeviep- 
2s.iHiop  Mnl^^po  n^pco.u  eTcoJu  oi  toh  AiHupiTHC  (  e)  oiroo  nres.- 
OTTOiUJT   jaiIè^^OC    IHC   ^evt   OTTOO   MMOU   ujini    U^HTq.  ÔÔ^I  Te  'Vttiuj'V 

qii'à  son  coucher,  il  ne  cessait  pas  d'y  tourner  (aussi)  son  visage 
en  travaillant  de  ses  mains.  On  assure  aussi  que  le  saint  apa  Co- 
loutlios  jeûnait  la  semaine  entière  jusqu'au  samedi  dans  le  mois 
de  Paoni,  dans  le  carême  de  l'été.  On  dit  d'un  frère  qui  est  (cité) 
dans  le  Paradis  de  Scéfe'  parmi  les  anciens,  qu'il  passa  quarante 
jours  se  tenant  debout  au  soleil,  sans  aller  à  l'ombre  :  si  le  soleil 
se  couchait,  il  se  tenait  debout  sur  un  nerprun  épineux  jusqu'au 
lendemain  au  lever  du  soleil;  il  allait  alors  se  j)]acer  dans  ses 
rayons.*  N'admire  donc  pas  Pisentios,  comme  s'il  avait  fait  une 
grande  ])ratique  de  dévotion;  mais  si  nous  sommes  dignes  de  nous 
voir  l'un  l'autre  dans  la  vie  qui  demeurera  éternellement,  tu  me 
verras  ayant  traversé  le  tieuve  de  feu  qui  s'étend  devant  le  juge 
et  adorant  ensuite  mon  Seigneur -Jésus  d'un  visage  on  il  n'y  aura 

1.  Cod.  "VcÊcs-OMikC.  J'ai  rétabli  le  ç^  qui  rcniplaci'  rc'S|)nt  nide  dans  oi>  lunt  et 
(|ui  ne  se  trouve  pas  dans  ce  manuscrit.  —  2.  Cod.  nin^vp&s^icoc.  —  3.  Cod.  nijvp- 
•\;€on.  —  1.  Cod.  &Ê£iJv  nicciv^.   -  5.  Cod.  MnoAHTi&.  —  6.  Cod.  hicûjh.  —  7.  ("est 

le   titre   d'un   livre  (jui  s'est  conservé,  je  crois,   eu  arabe  sous  le  titre  de  ^\ Z^ 

^V-oisJl:  c'est  sans  doute  le  type  du  Pratum  .ipirituale.  —  8.  Mot-à-uiot  :  il  se  tenait  en  lui. 

4.3* 


—  :>4<»  — 

A\no'.\iTt'iev  eone>>utc  ue.vv  -Vmui-V  ivi\i'i\nii  tTCAvui\TujTi\ooc 
OTo'.\i  rivp  Te  TifAvi  Av^npiv  Mi\opcu  ur\^pcoAv  \\~e  i\\K.^w\.  n^c\ 
epoi  iwwon  :s.e  evpeujA.i\  nipioAvi  ep  neqcHOT  THpq  cc^oo»  €p^<T^ 
;;tMt  iiipii  ^o»  uniiyV  *>n  Ai-^^pu-^  noTeoooir  uotwt  eu«ovf>.iq 
ifw  nmo.\A.oH-  oToo  »\ev»iec  «vTt  mpioAvi  ep  ue,\ciioT  Titp^  e"^- 
ujen  ;îiiM  ;îen  :t\c\  nvtsen  iVi\n  ono  \v»\\i  lùi  iu\(\  i\\HTeu\-  vviwv 
u|Ah'.\  >u\h  uipiovc  i\u'.\i>)i'  ;JiiM  uiùei\  ^en  ottoyùo  vi|i\  t.i^y>iu 
e-^en  iie^oio^  eùoA  toùe  •\>-V  omev  ivTe^2£.iAii  jvoTuev»  Avue^Aioo 
eàcA  iei\  uieoooT  mtp  -^upicu"  hooto  ivTem  e&c>"\;îeji  ua.iuoc- 
Moc  nc€OiT*4  cmuv>'.\i\on'. 

A.'\ey>  OTo)  M?te  uicon  cs.e  i\c>on  auu  •xavvyi  »\u  cve  otou  a<o- 
Miv^oc  iiw  nA,i«-noT  n;vuj7e»i>io«i-4  epou  ;îen  neuujAuA  wtAv 
nruA^rAeTii   hcav   nnu\o'.\iTnev>  T\iy»OT  \Vi\j  exeiiiyM  avauoot  ctca^- 

piix  ilr  Imiitr.  (est  là  la  ;iiiiiiilc  et  liniiiir  |ir;iti<|iif.  \v  ;:raiiil  acti- 
iraiiiDiir  iju'nii  ne  peut  niiii|irt'iiilii'.  car  la  cliaKiir  du  suloil  uost 
rit'ii  aiijin's  ilti  fVii  ilr  l'Aniriiti.  ('mis-iiioi.  mon  t'ivrc,  (iiiaïul  inriuc 
riioiiiiiiL-  M'  tiemlrait  tntiti-  mx  vio  un  Hok-il.  cela  n\'(|iiivau(lriut  |ias 
à  un  HtMil  junr  (|ni'  l'un  pahHt'rait  dans  1rs  toiirnii-nts.  Il  est  l)on 
«|iif  riiiininii*.  tiiutr  Ha  vie,  «-nduio  tonte  (sorte  de)  sontlVaiiees,  (|u'il 
ait  faim,  (|ii'il  nit  Hoif.  (juil  jeûne,  <|n'il  prie,  (|n'il  veille,  en  un 
mot  «ju'il  Hoiitl're  tout  avec  |iureté  ius(|n'à  répandre  «on  mxun  pour 
|)iru  atiu  <|u'il  trouve  mihi'rieorde  en  hh  préseuee  an  jour  du  Jn^^e- 
mi-ut.  |dutot  <|u'au  moment  où  il  Hortira  de  ee  momie  on  ne  le  jet- 
tera dnuH  leH  tourmentH.  - 

I^r  frère  lui  n'-pondit  :  <.le  peuHe  i|u'il  n'y  a  pa^  eu  ee  tenipH 
un  "iMil  moine  «pii  puinne  te  hiir|iaHscr  en  ten  prièreu,  ten  mé<lita- 

«lUiAiiTlik.  ^  8.  C'ixl    nU'  ■  ■  "I    KACKOT  .   |iiiin  iiii  it  i^iciiilr   I  i 


—  341  — 
neK^^èv  po3Mi  eeMi  eptooir  cimhti  '  e'^no'A.neiev^  eTevinei^ir  epoK 
eTCKipi  AiMoc  "^noTT  OTTOO  "VAieiTi  2S-e  ev  neKOHT  MRes.0  eT^.1- 
(fol.  127  2)  «6.-5-  epciR  n^HTc  ô^TVA-ô.  "^"^oo  [Xl'^  ""'  eûo'A.  rsLe 
•^CMi  2s.e  ^OTTtouj  es.n  UTe  oTVi  npcoMi  cmi  2s.e  enep  pto&  nevUj 
npH"^  evuou  003  '^nevss.oc  noTVi  npcoMi  e^n  htôw"^  mkcs.©  Mneii- 
OHT  ev.A7V.ô.  '^Hfs.pcoïc  enA.iMTrcTHpio»  ly*.  necooir  MnA.AvoTr.  ene 
MTieuep  oTVi  Mno'A.iT6i*. '  ne  efeHTV.  ensToirûo  uxe  nei^ccoM*.  qpcouji 
MMOw  e*^  [^AtOAv  e2s.co\i.  ^^qep  ottco  n2î.e  niTcAeioc^  ^en  neqe*.- 
peTH  THpoTT  22.e  Seti  oTMeeAVHi  €T*.iuj€n  nevi;î'ici  THpoTT  en2s.in- 
2S.H.  evpeujdKn  nipcoMi  cjvp  ep  oeK.n  HOTSti  MTioTViTeid.»  ee&e  c^"^ 
cuje  epoq  nTcqujTeM^iv.  pcoMi  eeMi  cpoq  *en  OTrniuj'V  ncncnr:^H 

tioiis,  en  toutes  les  pratiques  que  tu  fais  et  que  tu  ne  laisses  voir 
à  personne,  sinon  ce  que  je  t'ai  vu  faire  aujourd'hui;  je  pense  aussi 
que  ton  cœur  a  été  aftiigé  lorsque  je  t'ai  vu  t'y  livrer;''  mais,  je 
t'en  prie,  pardonne -moi;  car  je  sais  que  tu  désires  que  personne 
ne  sache  comment  tu  agis.  Certes  je  ne  le  dirai  à  personne,  pour 
(ne  pas)  contrister  ton  cœur,'  et  je  veillerai  sur  ce  secret  jusqu'au 
jour  de  ma  mort.  Quand  même  tu  ne  ferais  d'autre  œuvre  de  dé- 
votion que  de  puritier  ton  corps,  cela  suffirait  pour  t'ohtcnir  la 
couronne.»**  Le  parfait  en  toutes  ses  vertus  répondit  :  «En  véiùté, 
c'est  en  vain  que  j'ai  enduré  toutes  ces  souffrances;  car,  si  un 
homme  a  fait  quehiues  i)etites  pi-atiques  pour  Dieu,  il  doit  avoir 
grand  .soin  de  ne  laisser  i)ersonne  le  savoir,  à  cause  de  la  gloire 

1.  Cocl.  iMH-^-.  —  2.  Coll.  iioAiiTiA.  On  a  ajouté  ensuite  c-\-.  —  3.  Cuil.  uivAii- 
Ti^.  —  4.  Cod.  iiiTeAioc.  —  5.  Cod.  MnoAiiTi&.  —  0.  Mot-à-mot  :  lorsque  je  t'ai 
vu  eu  elle.  —  7.  Mot-à-mot  :  Je  ne  le  dirai  à  personne  pour  contrister  ton  creur. 
Cette  phrase  serait  amphibologique  en  français  :  j'ai  pris  la  tournure  négative  qiii 
dans  CCS  sortes  de  tours  est  employée  de  préférence  en  français.  —  8.  Mot-à-mot  : 
pour  te  couronner;  c'est-à-dire  pour  t'assurcr  le  ciel. 


—  ;U2 

on  A.u'xco  mu  :x«'  ut«\y>*"  •^■M»"Tni\po»-noo  \i»\OAven  i-iotj'ai  cuoc 
ç-^?ci.>   AVAvoo    jJen    uieTe^i'i'çAion  2s.e  •\>h  fTioui    Au\pi-\UA.-\-   cio- 

U'xmopo'VHtoAo  P^OTM  txe  «pmoo  ^vOtiom   «Vi\n  v\\»"p  c>'<io  wcoot 

(H)  e^TtlO  AVAVOf  "Xr  .\AUU\  •V'X(0  AiAVOO  «»l<)TtM\  ■X.O  ■^•(.•(i>0'<M\ 
MMtOTPH  ^M  poU"  v"«VH  X»-  Tt7e«0lOOTl\  ,\\V  Al\m'C>OOV  OT-Xf 
"VoTMOT  A<AVO»\  pi>)Atl  l'i\p  ni\U|OTU|0'V  AiAU'<\  i\n  ^t-H  0'.\l  AVl\f- 
OMi<H»-\  •■■\»p>  AVAVO"\  iCW  l\MU"»CAlOO  OlAillT»  '  UTt'"^ep^nA.»\Tes.n 
e-\f\   MT»''\ipi    A*\n-\.\oi'oi'   OTrr      mo.\i\    r.\y>    uto  ■\f\  otpt  '  \\i- 

OM\     »T«'     mpiOAll     C»TO»     pii)AU     l'.\p    C^ipi     \»0  VUfOlViVtïf^    f^AVfTl 

liiininiiie  <|iii  lui  fait  iktiIiv  (tous  si-s  im-ritcsi,  car  ti- <|iif  1  Ikhiiiiii' 
fait  avant  <)iroii  ne  n'IMnf  sa  ;;lniiv  lui  apiiarticnt.  l'ui.s(|iic  tu 
Imirh  avec  abnntiani-c  et  nie  tlis:  La  virfriuité  te  sauve,  éetiute  le 
Seiifnenr  <|ui  «lit  ilaiis  rKvan};iie  :  «(.^ue  ei-liii  ijui  lit  eduiprenue. 
h^-onte  la  réjMinse  teirilile  *|u'il  a  faite  aux  vieijres  tulles  lois- 
«jn'elles  tVa|i|iaient  |Miur  entn-r  et  «lisaient  :  i  •  iintii'  Maître,  ouvre- 
iioiih;»  il  l«Mir  lépimdit  en  «lisant  :  |]ii  vérité,  je  vtius  le  «lis.  )«• 
ne  v«»nH  «-«innaiH  pas  :  v«'illez  «lniir  cin  muis  ne  savez  ni  le  Ji>ur. 
ni  riieiire; •  car  perHonm-  m-  prnt  >«•  ;:l<iritiiT  d  avuii-  lait  «|uel«|ih' 
lionne  aetion  en  «■<■  ni«)n«le  avant  «l'avoir  paru  «levant  I  >ieu  et  «l'a- 
v«iir  ren«lu  «en  eonipt<-H.  <  "ar.  autres  sont  l«'s  ju^renients  de  I  >ieu, 
et  nntri'M  le»*  jii^renieiitM  «les  liuniun  ^.  .'^i  un  lioimne  l'ait  (|ue!i|Ue 
rlnme  «le  l)oii  en   pensant  <|n  il  est   |i-  seid    juste,   le  Sei^nieui    dit 

i.  f.iil  «niOkN  —  ï,  «'«mI  imm^.  —  .t.  •'<mI  otot.  «•»  n  hllTii  !••  km'oihI  o  l't  mi 
■  ^rll  •'Il  iIrMua  «,  c<<  <|iil  i|iiiMii<  OT«T,  v^<rlialili<  foriiKV  -  t.  Mt'iiic  i^<iiiNri|ii<'  i|iii' 
IMKir  \r  mot  iiWv/iionl. 


—  343  — 
epoq  MAievTèvTq  2s.e  qcoTTTcon  epe  noc  2slco  mmoc  2t.e  oTneTOco- 
ûir  ne  cc^hott  cevp  2s_e  ottou  oevn  mcojt  mm^-tt  epe  nipcoAH 
Meiri  epcooTT  2S.€  cecoTTton  epe  TOT^f^H  ^eo  eiiujn\  HevAven'^. 
HJM  Pd^p  ne  eTdvqeMi  enoHT  mixoc  Kd^Tev.  ncev2s.i  Mnscoc^oc  ni\- 
nocTo'A.oo  Tiôwiï'TV.oc.  nessL^^q  nevq  ou  U2s.e  ncon  M.won*.^oc  2S-€ 
ô^pinicTeireiu'  n\\.i  2s.€  6.iepes.no?V.ô^TceiH-  Mf^ooir  noTruiuj'^'  ncMOT 
OTTOO  *.iep  M'^^pH'^  2s.e  eTA.in*.ir  eTi;)(^e  noc  ^en  elie^Ki  u2s.e».Tn2s.. 
ô^qi  2s.e  e&oTVoiTOTq  eq*^  cooir  m'iJ)'^  e2SLen  c*v2s.i  niûeu  eTe».qcoe- 
MOTT  nTOTq  Mni2s.nvev\oc  '  nemtoT  e^oTr^-fe  ô.&&e\.  niceuTioc. 

es.cujconi  2s.€  on  Menencev.  «peqep^nocTHei-^eui  '  Avniv\'ev.'<\.TH- 
pion  (fol.  128  e)  evqoi  evp^n  Mnij6  nuoTr2s.i  MnporJ[)HTnc  ottoo 
^en  JÊi  neoooTT  e>.qepdknocTHei3ein5  mmwott  H€ujè^.qto7V.j  noTi^i 
MMHHi    Hd>.nocTHeHc.  "    is.q<i    2s.e    on    MnieTrdwPPe7V.iou    eeoTr«v& 

que  c'est  mauvais,  car  il  est  écrit  :  «11  y  a  des  cliemins  dont  les 
hommes  disent  qu'ils  sont  droits,  et  ils  aboutissent'  à  la  fosse  de 
l'Amenti.»  En  etfet  qui  connaît  le  cœur  du  Seigneur,  selon  la  pa- 
role du  sage  ai)ôtre  Paul?»  —  Le  frère  moine  lui  dit  encore  : 
«Crois-moi,  j'ai  joui  en  ce  jour  d'une  grande  bénédiction,  c(mime 
si  j'eusse  vu  le  Christ  Seigneur  dans  la  cité  de  David.*  Et  il  le 
quitta,  glorifiant  Dieu  sur  toute  parole  qu'il  avait  entendue  du 
juste,  notre  père  saint  abba  Pisentios. 

11  arriva  (qu'après  avoir  appris  le  l'sautier  par  c(enr,  il  com- 
menta (d'apprendre)  les  douze  petits  [)ropliètcs;  en  douze  jours  il 
les  apprit  par  cœur,  clia((ue  jour  il  en  faisait  entrer  un  dans  sa 
mémoire.'^  11  a]»])rit  aussi  i)ar  cceur  le  saint  évangile  selon  Jean. 

1.   Ci)(l.   evpiiiicTeTciii.  -2.   ('(1(1.   i^iepA.iioAA.Tviii.   —   3.   t'od.   Miiio^iiicoc.   — 

4.  Cod.  epMioceiiTi-jm.  -    b.  Cod.  evcjep».iioeoHTi-;iii.  —  0.  Vo(\.  ii&iiocohthc.  — 

7.  M()t-à-ni(it  :  et  leur  tvriiic  condiut.  -     .S.  Htdt-à-iiint  ;  il  en  iiitrodiiisiiit  iiii  i),"!)-  Cd'ur. 


—  a44  — 

ne    i'tH    UIÙHÙ    eTO<N.Uf.«OlT  AlllTlOOT  t\TC  TCfUTl  ;Jei\   mA<tN   UAIOVUI 

oit3c.PM  nivevoi  eoèe  wicoimot^i  eTiijon  ^ft\  t\iAio\\i\cTiip\c>i\ 
eooTevù  MOOTO"  cve  neniioT  fooT,\ù  evCiù^.  mcctiTioc'  •\^i\i  fTi\m'p 
OTouM  ^»i\  »»Mi\>oui  iv^n\u  Aii\.V.\o»\  cvf  fv"4U|(>in\  nni\ui-^  nTcn- 
[^V^iDp^.  7uy»c.  eTA.*^x.tMi  MtM  cs.e  fùo'.X  i\:\Tm^  ri\ivvi'.\\v'.\  iv«av  •^•hii- 
cTçiev.-  weM.  iiu.)p-^  ene  .uuA.m  eùoA  enco  ;îen  uc^ûtiù  jc2s.cn 
'^MdvT  c-ç-^n/vAVfwo  uf4UÇ(\co'\  e^Avoiqi  hcav  nicuiioT  cqepMcAe- 
TA.M  iij^TOTi  ers-CM  •^•iijio"^  nccinAnA  ncc.uoo  nniAiiooT  «ce.uouii 
on  n*-M  noY«-piio>T  cTcpAU'AcTjStJ   uii\TtM\   ^\^o"^".\l   \\iov.m  a^a^hk^v 

A.i"U|(.)ui   -xr   OM    Mio^roooT    \u\T.\    nivx-nii    nrc    ■\>-\   .\\i  cùOéX 

Mairt  (|iiaiiil  il  liahitait  la  ravonu"  an  nord  lU-  la  iiiDUtaj^iii'  lU-Tsenti 
dan»  le  clieinin.  il  y  eut  on  ci-  tiMn|is-li\  une  ^ramlc  alxnnlance  sur 
teiTf,  à  caiiKC  dn  parfum  <|ui  était  dans  U-k  inonastôreu  saints,  sur- 
tout (h  causr  do  notre  prr»'  saint  alilia  l'iHi'nti<is  )|iii  Initiait  dans 
notre  pauvre  nome,  et  même  il  l'ut  la  protection  île  tout  notre  |tays. 
IjorH<|u'il  eut  arlievé  (toiiti  eela,  il  se  livra  à  la  |»rière.  au  jeune 
et  à  la  r«*traite,  il  ne  sortait  Jamais  de  sa  eaverne  depuis  l'Iieure 
où  |Miur  remplir  sa  eruelie  d'eau  il  nnireliait  avec  les  frères,  mé- 
ditant juMin'h  ee  (ju'ilH  fussent  arrivés  au  puits  :  ils  priaient  (alors), 
ils  puisaient  de  l'eau,  nnireliaient  de  nouveau  ensemide,  faisant 
méditation,  Jusi|u'à  ee  ipie  ehaeiin  d'entre  eux  fût  «-ntré  dans  son 
hahilntion. 

Il  arriva  <|u'ini  Joiu-,  par  la  volonté  de  I  tien,  il  sortit,  il  se  rendit 

I     (  (m|.   nAiior«HTHr  'J    I'(hI    iiir>it-\  >    <  ml    -^iuiciia 


—  345  — 

coujT  «neq^s^  eeoirev&  -^otti  Men  n^coi  HHMU.pevnioH'  ee^ 
TH.VC  enioT^s  «cc^jp  «Te  uecoo  owc  :2^e  epe  necfc^A  nev^^cop,. 
nTeq«  efeoA  -Vuec^i  =.e  u^co.  n^irr^poTiiKH  ecuje.quooTr  THpc. 
o^oo  eT..  q>H  €eo^ô.&  ne.^  epo.oir  ex^Tep  TV^:^^.  epoq  nTev«*e 
THpc  e^qocofec  uTeq..q>e  nTeqx"^^^'^  °^°^  ^^*^^''  nmeAwA 
MMCooir    e&oA    ..q'^coT.    -Vcoimi    i^e    no.rr^ponsHH    evcoev^    ^en 

a.qa.U5  e&oTV  eq^co  mmoc  ^e  ee&e  o^  epe^o:^»   «com   co  "V^P^h 

au  puits  pour  remplir  «a  cruche  (Veau,  il  reprit  sa  marclie^  pour 
rentrer  dan.  sa  caverne.  Il  rencontra  en  chemin  deux  femmes 
assises  dans  le  deuil;  lorsqu'elles  l'eurent  vu,  elles  se  levèrent  et 
coururent  après  lui  pour  recevoir  sa  bénédiction  et  baiser  ses 
mains  saintes:  l'une  avait  la  migraine  (lui  faisait  souttrir  (tout)  un 
cùté  de  son  visage,  de  sorte  que  son  œil  était  sur  le  point  d  être 
arraché  et  de  sortir  de  l'orbite;  l'autre  était  hydropiqne  et  toute 
oonflée.  Et  lorsque  le  saint  les  vit  qui  le  regardaient  ainsi  avec 
hardiesse,  il  couvrit  sa  tête  de  sa  cuculle,  il  jeta  sa  cruche  d'eau 
et  s'enfuit.  La  femme  hydropique  faillit  en  chemin,  elle  ne  put 
courir  après  lui.  Mais  le  saint  s'écria,  disant  :  «Pourquoi  cours-tu 
après  moi,  o  passion?^  Où  irai-.je  en  ce  jour?  Retire-to,  de  mm, 

,.  Co.1.  .u.cup.>uou.  -  2.  (■od.-.e^cM  ré.cnnu.nt  on  a  .hb  '-  ^ -•-^--J 
du  a  -  3.  Mot-à-n,ot  :  il  marcha.  -  4.  Cette  interjection  peut  s  ex,.lK,uer  de  da,x 
manière,  soit  ,ue  Pisentios  .adresse  .  la  passion  n,6.ne  .«'il  ^^^J^^'^^^^^- 
son  cœur;  soit  .m'il  apostro,,!,.-  la  fcnnne.  Ce  dernu.r  sens  M,e  p.n.ut  U   ^rnt,.ble. 

HÉMOIKES,  T.  H. 


—  346  — 
ciM^kUje  nui  eeton  av^oot  CiSOd  c<Miio\  .u.uoi  MA.iije  ne.  nea^e 
•^ooiMi  \\fK-\  C!te  ciiyioMi  uevuoT  ei^oci  ^en  Ti\.uc«.ctiv-;  'V'V»-'''^ 
çpou  ooi  epevTu  nTCU|^ev  neiisM^i  e<i>OTi\iti  e3^el\  Ti\i\\^f  -^niXO^V 
2£.€  nio-rx-fvi  nevTevooi.  noo'^  t^e  ness.*.^  m*.c  2^e  otoo  ot  ne 
TX.OM  n7ivMCTeAA.;;\^icTOc  toi.  12! •  liv  oioA  ujev  nicnnoT  nce- 
ujAiiA  ex.o)  Tep/voTcatevi  <\nou  ri\p  i\non  OTpf^ep  noùi  nrev- 
A^Mnlopol^  otoo  niMy^n^V  .u\»e^[^i\  tot^  eùoX  e"^7o2£.i  u|i\7e^ 
oui\  eio-rw  cnjùnù  nTe^.ueviyoev.vi  Ainipo.  "Vcoiavi  2^e  oioc 
rroi  nHMiup*.nion  n€2£.».c  2£.e  ui^n  AvniA^nujj^  nT<<OTc>nijT  neu- 
cs-iîc.  e«OTNÛ  nevUi>T  nevnTcoc  netxevo  em'iooTn  2te  •VAvnuuv  fvn 
pToo  epo\  eoù»'  nAïu.M  uninoùi  «TiMiMTOt  AVi\piio'.\i  noT»voT:x.i 
MUlio  ;îen  nuu^  «•Ti\jo'v,\o  n«'\Ti\'.\i\Tc>:  eooTiMû  ti^nr^  nv\n 
To>c    n~f    noo    ep•Y^vpl•:5«■l•»>,\l      uni    a^iiiti\'.\To    oit»m»    nc"\iii'.\u'.\ 

va-t-fii.>  —  La  tiMiiiiH'  lui  «lit  :  ^Jc  suis  uialailc.  uiou  j»èrc.  je 
Hr>iiffre  <l«;  mon  afriictioii/  .U'  ton  prie,  anvtr-tni,  piaci-  tes  mains 
MiintcH  hur  ma  tête,  j  ai  cuntiamc  (|uc  je  serai  ;,^uérie.  '  —  Mais 
il  lui  (lit  :  <  Kt  quel  est  le  pouvoir  de  ma  petitesse?  Va  vers  les 
frères  «jui  prieront  sur  toi  et  tu  seras  «guérie;  car  moi,  je  suis  un 
niiMérahlc  péelieiir.  »  Et  ninui  il  ne  eesHa  pas  de  courir  Jusiprà  ce 
<|u'il  fut  entr»'"  dans  la  «-Hverne  et  eût  fermé  la  porte.  Mais  la  femme 
<|ui  avait  la  migraine  dit  :  <C^uand  même  Je  ne  suis  pas  dinnc  de 
liniser  îcm  mains  suintes,  o  mon  père,  i-epeiidaut.  dit-elle,  vu  i|ue' 
je  ne  mérite  pas  de  le  toucher  j»  cause  de  la  multituile  des  pêdiés 
i|iu-  j'ai  commis,  ijue  je  puisse  (au  moins)  cmporli  r  un  prii  de 
Mihle  du  lieu  oii  il  a  pimé  ses  pieds  saints.  ;ttiii  qUc  de    Inutc    iii:i 

I,  LVmI.  «^x'^f'1****  "  "-  MaitK-iiiol  :  (le  inon  roiipt.  —  8.  M»! -A' nuit  .  J'ai 
r<itiflanr«<  (|uc  Ir  mIiii  iiir  nalaira.  —  4.  Moi.àinot  :  ^Unl  un  i|ii<'  Ci'  |H'tli  iimniv 
Uigiu  Ml  M*n  ilirOrilc  k  riimiiri'nilrr  ilmia  le  trilr 


—  347  — 

nie^Tc  u-^ujenTevTci  noir!H&..u  nxe  '^h  eôCTrô-lii  t^SiSiis.  TiicenTioc 
«s.ccoTVj   MTiiyco   5en   necepujcon    d^cTevTVoq    e2s.€n    TecTeoni   otoo 

*"P'X^P'Ï^'^®*'^  '  ""'  A^.TiiTevA'Tc»  oiTen  niujTVHTV.  nxe  ne^uoT 
eeoTev.Êi  e>.Mev  nicenTioc.  cnroo  ;Sen  -^OTmoTr  ÇT^MMixT  ^.qiiHn 
U2£.e  nj-^--  TK&.C  HTe  Tecôvr^e  otoo  ^vcmouji  ec-^  coott  M.tp^  oixen 
HiTcoûo  HTe  nenuoT  *.&fed>.  TiicenTioc.  (i&)  eTe^ci  2s.€  '  eniMes.  eTe 
■^coiMi  noTTS.-poniKH  H^HTq  ecc*.-^  efeoA  ^i2s.en  niRè^oi  iie2£.è>.c 
He>.c  2SLe  ^.peT^oe  '^h  eeoTA.ii  e^peTi  cmott  nToxq  eujcon  i\.  ne- 
2S.I2Î.  Tbo  eneq2SLi2!î.  eocTrevè  le  TivAcooT  eopHi  esLtoi  ooo  "^ney.©-^ 
2s.e  ■^Md.MTOtt  efeoA^en  "^Mè^cTip^  nxe  n^viiyconi  eTOi2£.coi.  ne- 
2s.e<c   Hè^c  2£.e   MHcq^^i^Jv  TOTq   elîioA  eq^bssLï   ujèvTeq^toA   e^o-yn 

iiière  le  Seigneur  m'accorde  la  guérison  par  ses  prières  saintes.» 
La  femme,  avec  la  grande  foi  qu'elle  avait  en  lui,  remarqua  les 
traces  du  pied  droit  de  ce  saint  abba  Pisentios,  elle  prit  du  sable 
dans  sou  manteau,  elle  le  porta  à  son  front  et  dit  :  «Au  nom  du 
Père,  du  Fils  et  du  Saint-Esprit,  accorde-moi  la  guérison  par  les 
prières  de  mon  père  saint,  abba  Pisentios.»  Aussitôt  la  douleur 
de  sa  tête  cessa,  elle  marcba  louant  Dieu  grâce  aux  prières  de 
notre  père  abba  Pisentios.  Lorsqu'elle  parvint  à  l'endroit  où  était 
la  femme  liydropique  étendue  à  terre,  celle-ci  lui  dit  :  «As-tu  mis 
la  main  sur  ce  saintV  as-tu  reyu  sa  bénédiction?  si  tes  mains  ont 
touché  ses  mains  saintes  et  que  tu  les  poses  sur  moi,  je  crois  que 
je  serai  guérie  de  l'affliotioii  de  cette  maladie  (pii  est  sur  moi.»'' 

1.  Cod.  ikpi3(;ekpi5cc«e.  —  -.  Cod.  niTiTRekC,  orthographe  vicieuse.  —  3.  Le  !i^ 
de  ce  mot  avait  été  omis  tout  d'abord  par  le  scribe,  puis  ajouté.  —  4.  Mot-;ï-mot  : 
du  fouet  de  cette  maladie  qui  est  sur  moi. 

44» 


—  .-.48  — 
.wniujco   CTJîev   tc-4\)i\t    noyin^..u    iMTOvAo^    t-CK.en    Ti\i\-\>c    otoo 

IlOA^OT     M'^>'V     UJHll     iMiSiMtW     çioA^Çn    nA.VytO»M.     •^COJAVJ    2^C    ococ 

i\OTts.pouiuH  '    €ÙoAojTtn    necmiyV    nnev.o'V    ne-X-ivc   2£.e   "^   ot- 

UCT2S.I      !IH1      OCO      iCW      UIU|C<)      eTeAVAlA.T     OTOO     C^C^IT-^     iNCOTlOM 

eioA  «li'iiT"^  ^'^un"  c^pm  c»\coA<i\,i'T  otoo  ;ît'u  "xornoT  i\  tcc- 
ne:?ti  n\\\\  eiHiiev.\u.)OT  otoo  ^v  uecfWAwx  T\ip\  c>tc>c.»\i.  .xtuV.Xj 
2k.c  Miuitju)  enoTiii  ;vT^i\-\  ucoot  i\oaiot.  Avenfuci\  uivi  2i.f  ne 

OTOn    ttTC  "VoOIAVl    t'TOl   MHAlWipiNMlOU  •    JIOTKOT22.J   t1U)Hpi  CCvC^lOCU 

Mue^MOiiji  OTcs^e  on  M^\e■4^.•^s.:>£.l.  (f(tl.  l.SO  u»)  Aen  ii2£.\nepccTi 
cs.e  A^wiiin»  nTe  •\>h  fooTevù  ti\»i-ni  (i>  hhvi\»hv*>  " '"'"  ■\»'V  V" 
e-7\v\    \\\\v\Vi<n\\    »-\otio»o    a^aii>)OT    fùo'.V    -^roiAU    ovn    »Ti\oTi 

-  L'ulitre  lui  ilit  :  «  Il  n'a  ]ias  cossé  do  nmrir  jusquà  ce  (iii'il  tût 
l'iitri-  (laiiH  »a  «-0111110  ot  cjuil  on  oùt  foniiô  la  porto.  Lor8(|Uo  j'ai 
VII  «juo  jo  n'avaiM  \h\h  \ni  lo  saisir,  Jai  pris  du  sahlo  (jui  .s'ôtait 
tn»uvô  HoUh  Hoii  j»ir«l  droit,  jo  l'ai  mis  sur  ma  tôto,  ot.  ^ràoo  à  |)iou. 
j'ai  étô  K<»ulaj;ôo  do  mou  mal.»  La  t'ommo  liy'lr<iitit|Uo.  ollo  aussi 
ù  caUHC  de  Ma  );raiidc  toi,  lui  dit  :  I  louiio-iuoi  un  pou  dr  «o  saliic 
Ht  ollo  lo  prit,  on  maii);oa  :  lo  >altlo  pi'iu'tra  dans  sos  oiitraillos 
ot  aiiHMitot  H«iii  iioiiihril  so  rompit  ot  laissa  ooiilor  toiitos  los  iui- 
piirctéH  i|iii  otaioiit  ilans  snii  vontio;  ot  aussitôt  smi  vontro  ros.sa 
d'otro  ifoiitlô  ot  tout  HOU  corps  tut  sain.  Kilos  ompoiioroiit  lo  saido 
datiH  loiir  iiiaiMoii.  ollos  lo  pirdôroiit^  oommo  iiuo  ix-iiôdiotion  pour 
olloH.  AprÔH  oola.  la  l'omitio  ipii  avait  vu  la  uii^:raiuo,  avait  iiu 
potit  ^iar^;nu  ou  rotard  «pli  iio  maroliait  ni  no  parlait.  Lorsipi'ollo 
|diii;a  Ir  Haido  de  rt'  sailli   dans  sa  luaimui.  <•  prndi^fs  du   hioii 

•If  T^xpoiiiHor  .'    I  ihI    niMCH(><viiit>it.    -     '1.    Mi>l  ii  liml   :  clli'ii   li'  |ilii 


—  349  — 
Aimujto  ôwCOiTq  eSpHi  eoTMcooir  e^c^LcoKeM  A<.iinvoT2£.i  »u|Hpi 
e^cTcoq  on  ^en  tiimcoott  eT€MMes.T  d^irep  Meepe  H2£.e  nequo-f  2£.e 
MTieqep  07roe&2^0MôkC  '  ujivTe  neqsXTV.evTSs,  ccooTTen  UTeqMouji 
HKdvTVwc  OTTOO  ivqfecoTV.  e&oTV  H2s.e  Tucnd^iro  nxc  neqTVèvc  d.qc*.2s.i 
Mi^pH-^-  nptoAvi  ni&en. 

ô^ciyconi  :^€  on  noTreoooir  eqepMeTVexevn  ^en  nnû  nuoTr2£.i 
MTipo'^HTHc  ô^cujconj  !^e  noTcon  e*.  OTCon  cini  efcoTV.  e2s.coq 
^en  nosLinepeqoi  ^px**  eniujopn  Aen  nn\OTr2i.i  MTipo'^^HTHc 
ÇTe  cocne  ne  oiroo  *en  n2i.iuepeqccoTeM  epoq  eqepMe7\.eTes.n 
^en  OTTceMni  «vqoeMci  cevfeoTV.  .uneq^iis.  nuiconi  noirnoTr^s.!  eq^.^ 
Avfe^u|2S-  epoq  oiroo  a.  nicon  22.oirujT  e^oTn  ^en  nioTrcoini  tixe 
npo    nxe    neqA^ô.    nujconi    evqepeecopesn-   .uMoq    2£_€    eqep   oco& 

qui  élève  ses  élus  en  les  manifestant!  la  femme  prit  du  sable,  le 
jeta  dans  (un  vase)  d'eau,  lava  le  petit  enfant,  lui  fit  boire  de  cette 
eau,  et  les  parents  ont  attesté  qu'il  ne  s'écoula  pas  une  semaine 
avant  que  ses  pieds  ne  se  tinssent  droits,  qu'il  ne  niarcliât  bien, 
que  les  liens  de  sa  langue  ne  se  fussent  déliés  et  qu'il  ne  parlât 
comme  tout  homme. 

Il  arriva  un  jour  que  comme  il  méditait'  les  douze  petits  pro- 
phètes, un  frère  vint  à  passer  près  de  lui  an  moment  oii  il  com- 
mençait le  premier  des  petits  prophètes,  qui  est  Osée,  et  lorsque 
ce  frère  l'entendit  méditer  avec  suite,  il  s'assit  un  moment  en  de- 
hors de  son  habitation,  ])rêtant  l'oreille.  Et  le  frère  reg'ai'da  jiar 
la  lumière  dr  la  porte  de  son  habitation,'  il  vit  comme  le  saint 

1.  Cod.  ou-cBa^ojAikC.  —  2.  Cod.  «..^ep^-ecopin.  —  3.  Cette  méditation  consistait 
dans  une  récitation  à  haute  voix,  sans  doute  avec  des  temps  d'arrêt  pour  réfléchir 
aux  paroles  prononcées.  —  4.  Sans  doute  par  les  fentes  de  la  porte  ou  peut-être 
par  le  trou  de  la  serrure.  Il  ne  peut  en  effet  s'agir  d'ouverture.  Quant  à  la  serrure, 
la  chose  est  i)ossible,  mais  non  probaiile. 


—  ;>-)0  — 
iu\ui  npH'V  M.\'4ep.ueAeTi\i\  ne  epç  n\upo'^)HTHC  cocue  ooi 
ep^.T\  epov\  CTOO  ^en  uc«.iuopG^'>s.ou-\  eùc'.\  i\\epv\ei\i\'^ei"Oi\.i  ' 
M.uo-^  it?^  A.-^oo)A  euTiiM  uii\  "X^"  ^'A^P  oTcoiui  eooTe  '^p» 
OTOO  njvipH-V  on  A.'4pi  A.pX"  <vaicoc  eiTfv-  avi^.**^*^  "^-^^^  uoh"\ 
MCAv  ev.iû">».ioT  neAv  uiiuev.o  ncAi  oviàiîfviioTAv.  neAv  «evOTAi  neA< 
cc>\)0«iii\v  neAv  ev«"i'et\o  «veAi  ■^i\"Y"^>P''^^'  "''•^^  Ac»\'.\t\xi'^-^'  "^>  "'• 
con  MA.T  enim  AC\ipo\)UTiu-  \u\Ti\  c>Ti\i  eiiiiV'AepAie'.\GT<\«i  w^wt^ 
u|A-^i  nTc^ooi  ep*>T^  epo--\  ujA.Teiia£.ou--\  eÙOiX  nTe-^epcvcnov-jec- 
«^vl  Av.wo'4  itTC-^epivMA.X'^opem  '  \\i<-^.  cta.  iiicon  2s.c  Mi\t  enevi 
iv'\Hci)Ao  e;îOTM  iew  \w\c\\t  otoo  ne-îtiv^  cs-C  ctoi  nui  -xe 
nip.\n  .uAU\v.\T\  :>:.»•  AU-<t\i\xoi-  \\f  •V>'p\>op«\iv  aiaio\  k-  •\>»\i 
ne  niA*oi\i\Yoe  nrcAeioC  epe  nn  eoor^vù  oi  \»ui\>np  epo--\ 
çeùe   ««»•  ^(.)p-\  m-Ac   niTOTÛo    ut»-   ne\onT.    nieon  -.xe  A<ne\MO"r-^ 

faisait,  l'cmlant  qu'il  nié<litait,  le  proplu-tc  Osée  se  tenait  près  de 
lui,  et  lorHqii'il  eut  fini,  le  propliète  renil)rassa  et  monta  dans  les 
liauteurH  vers  le  Christ,  plus  lirillant  <|Ue  le  sitleil.  Ht  ainsi  (le 
saint)  coninienra  Anios.  puis  Miellée,  puis  .loi-l,  puis  Abdias,  piiis 
JniinM,  puis  Haliacue,  puis  Naliuni,  puis  .Soplxtnie,  puis  A}r>;ée, 
|)uis  Zarliarie.  puis  Malacliie  :  le  frère  vit  le»  douze  prophètes 
venir  et  se  tenir  dehout  devant  le  saint,  à  mesure  (|u'il  les  médi- 
tait, jilsiju'à  ee  (|u"il  i  ùt  fini,  puis  l'emlMusser  et  se  retirer.  Lors- 
f|ue  le  frère  eut  vu  cela,  il  tVappii  M\r  son  cdiir  et  dit  :  '  Mal- 
liiiir  à  moi  pan-e  que  je  ne  porte  du  moine  que  le  nom!  voici  le 
moine  |»arfait;  les  saints  lui  tiennent  tompa;;nie  à  eause  de  sa  re- 
traite et  de  la  pureté  de  son  eoMir.  -   Main  U-  frère  n'<ii  parla  pas 

I.   Cod.   *'|*(i*rti*icc««.    —    ».   <'<mI     ita.  3.   <'<mI.    nT«'i«v>AciiA-5tco« 


—  351  — 
e^oirn  oo7V.toc  eq2S-to  mmoc  2s.e  *.qu}i^neMi  2s.e  evines.Tr  epoq 
MnevipH"^  ïieqoHT  ne^iyconi  ^en  OTHiiy^  neMRen.0  qHis.2i.oc  2SLe 
^ocon  esKnes.Tr  epos  .«.nesipH*^  esi-f oci  Av.Ties*!ci  THpq.  ères  nicon 
2s.e  I  epHc  esqTesOTTO  nocofe  ni&en  enicnnoTr  iie2£.e  nicnnoTr 
nesq  2s.e  eesi  tc  "^kottss.!  (fol.  131  le)  ^en  Heqiio'\iT€ies  '  TnpoTP 
CTcqipi  MMOiOTT  ene  eTesuepoTrnoMenein^  ne  ujèsTeqoos  epesxq 
enityTVnTV.  ;)(^nesnèsTr  egesn  niu}*^  neeiopièv. 

es.Tr22.oc  OH  ee&HTq  H«oq  nenuoT  eeoTes&  esfc&es  nicenTsoc 
2SL€  AvninesTS"  eTeqnesç^€p2s.  neq2s.i2s.  e&oTV  eiuujTVHTV.  ujesTrujconi 
H2i.e  neqi  nTH&  çttmoo  Mf^pn*^  m  nTVevMnesc  n^pcoM.  him 
Tieenesujconi  eqTcneoinT  epoq  ^en  niTio7V.iTeies  '  eT5'o7V.\;  nesi 
ÇTesqesiTOTP  *en  oTrAi.eT2s.o5pi.  eqep  Me7V.eTH  noTreoooTr  ueoq  ne- 
nicoT  eôOTrèsÊi  es&&ev  nicenTioc  es  OTroTo^i  Ao^q  neoq  r^e  Mneq- 

du  tout,  disant  :  «S'il  savait  que  je  l'ai  vu  ainsi,  son  cœur  serait 
dans  une  grande  affliction  et  il  dirait  :  Puisque  tu  m'as  vu  en  cet 
état,  j'ai  perdu  tout  (le  mérite  de)  ma  mortification.»  Mais  lorsque 
le  frère  fut  allé  vers  le  Sud,  il  apprit  toute  chose  aux  frères.  Les 
frères  lui  dirent  :  «Ce  n'est  qu'une  petite  pratique  parmi  celles 
qu'il  fait  :  si  tu  avais  attendu  qu'il  se  tînt  debout  pour  la  prière, 
tu  aurais  vu  de  grands  spectacles.» 

On  dit  aussi  de  notre  père  saint,  abba  Pisentios,  qu'à  l'heure 
où  il  étendait  les  mains  pour  prier,  ses  dix  doigts  étaient  enflam- 
més comme  dix  lampes  allumées.  Qui  l'imitera  dans  les  pratiques 
continuelles  auxquelles  il  s'est  livré  avec  courage?  Un  jour  que 
notre  père  saint,  abba  Pisentios,  méditait,  un  scorpion  le  piqua,  il 
ne  cessa  pas  de  prier  bien  que  la  douleur  atteignit  son  cœur;  mais 

1.  C'od.  «cîHHoAiiTiek.   —   2.  Coll.  CT<v.Kcpç^TrnoMcniH.   —   .'i.  ('oïl.  iiinoAiiTiiv. 


—  :\'r2  — 

HOC  ^  es.»'  iu\\A<nn  oioA  ne  t'A*^?'  epi\7'4  e"4^i\\  ^i\  \\ia^\u\o  ^e\\ 
oTuiui-V  .wMeTDtiopi.  CTi\  i\oo  Hi\T  CTe^niui-^  noTwo.vvonii  iN'^fp- 
'YA.pj'^eo^is.j  '  MA.-^  MniT*..\To  ttiieccn  a.  ni-^-  tiu\c  \<iiu  eùo'.\  Oi\- 
po^.  iv.^u|o)Hj  :v€  on  ncvoon  fc-nc\\cnAnn  ^en  ni"  auiuja.\  A^ni- 
ftioA  eèoA  HT«-  ninAe^»\  Ainiv\T»\Aio  o'.\i  i\mkmmvov  tx.c  qujconi 
A.^:<toi-  «'^.p  mooT  :x.e  in'.\n\  e-x.i.n  «\7i\u)e  uni  uu\  "VAiciin  nre 
^laà/v  ^vlàp^^^vAl  MTivtxeAi  nu|\ni  i  C  nnionnoT  »\tc  niAVi\  ctcav- 
M^T  j^penif^n  ■\f\  OTomi  •Vnovi  u|evpo»Tfn  n;>^to.\t'Ai.  cTey.^îs.e 
•\>^.i  es.»-  :<c.e  o^n^^  nTOTUiTfAVtAii  epoq  x.e  qujioni.  i\pcu|i\n 
OT^i  ?s.e  ^v\\  nifvupOiNTni'  otiouj  e^oT^CT  tx^e  moo  ctu(o>\ii 
n-x.e  nieàieviu  nvf  n;^\^f  Avevp»'  •\>evj  A^nfvipn-^  louj  ;îen  uj:s.ioai 
HUoè   ni2k.iUAioc     YU^-xiAii  Avnoo  f^^tio  aiavoc  n^.•\  ?s.e  CT^vimi 

il  «iiiitiiiiia  <ic  >»•  tfiiir  ilflumt  >ii|i|iiirti»nt  la  sourtiamo  avec  un 
jfrand  coiirap-  :  Itiistjuo  h'  Si'i;;in'nr  vit  sa  jurande  patit-ncc,  il  lui 
HiTorda  •!»'  iioiiveaii  la  friiérisoii  et  la  (loiilciir  i-ossa.'  l'iio  fois  il 
rut  iiiiil  à  la  rate,  au  Jour  ik*  la  tniisii'ini'  tV-to  <K>  la  tiii  tie  la  l'à(|Uo  : 
il  iriiiforiiia  point  U-h  fri-res  <|u'il  l'-tait  lualatlc,  nuiis  il  Irur  dit  : 
«  l'rirz  |HMir  moi,  afin  f|iii' j'aille  JuM|n"à  la  lauio  dahlia  Altraliain 
piiur  viniter  U'm  frèrcH  «le  »•»•  lieu  :  si  hifu  le  veut,  je  reviiMidiai 
proniptrnuMit  prèh  de  vouh.  >  Il  dit  n-la.  aliii  i|ni'  len  iVères  i};no- 
raMHent  )|U°il  était  malade.  Si  i|iii-l<|u  un  de  mienj  auditeurs  di-Mire 
poher  une  (|»e»tion.  dinanl  :  ( 'omint-iit  ise  fait-il  quei  les  Mervi- 
leum  (lu  ( 'liriHt  noient  nuilad«'HV>  que  cet  liomnic  lise  le  livre  du 
Junte  .loi»,  tu  verraM  ijue  le  Sei^înenr  lui  dit  :     Je  n'ai   pas  iuiu  in- 

mol .  ri-Ma  lie  lui.  i'c  |MMWtf<-  iiiiitiln-  liirii  i|iii-  ri'  iluriliildit  u'ft  iin'iiii  ri'n -,  |iiii<i 

•in»  «Un*  rrlie  |ihraMi  II  pal  |Mrlv  iriim-  Hiilrv  irni'riMiii  iliuit   rniitfiir  ii'ii  tifii  ilit. 


—  353  — 
n«ev!  eopHi  e2£.WK  *.n  nnecMOT  iv7V.7v.ev  2£.e  oinev  nTeROircono 
e&oA  ns^oKiMOc.  nô.7Vin  on  q2£.to  mmoc  nasLe  TievTr7y.oc  niôviio- 
cTo7V.oc  2s.e  isviep  cmot  nsfeen  ncM  OTon  nifeen  2s.e  ouiev  htôv- 
noocM  noôkH  ottom.  ct*.  'pH  e«OTri\Éi  2>.e  ep  cnro€&2^0Mevc  '  ne- 
oooTT  equjcùni  nd>.q5oci  ne  ;*€«  niujconi  ne^pe  nicnHOTr  Me-yi 
epoq  2s.e  qx"  *■"  *^"  ni&Hli  ô-ttcô-ss.!  ottii  n2s.e  nicnHOT  neM 
noTrepHOTT  eTr2s_ci>  mmoc  2S-e  àvqcocu  nssLe  ô>.6ûev  niceuTioc-  m^s.- 
penujini'  «ccoq  le  es.pHOTr  ne^nTcoc  eTd«.  ni^ici  opouj  eopni  €2s.wq 
MnequjTcooTrn.  ôv-yoTTCopn  2^.6  noircon  eujiHi  nctoq.  Menences.  nivi 
2^e  ic2î.en  CTevqcen  nienHOir  €&o7V  nô..pe  noc  OTTcopn  niiH  eeoTd.& 
eTr2£.iMi  Mnequjjui  eTT*^  noM"^  ne^q  (fol.  132  \j)  K*.Tev  ottoikoho- 
Midv  2>.e  HTe  ^"^  MUinôLT  eT^s.  nieon  .uA<^o«is.xoc  i  uje^poq  ni\q- 
y^K  ^ôvTOTq  ne  n22.e  H7v.id>c  njnpor|>HTHC.  ctôv  nicou  2s.e  a^mo- 
Hôw^oc  ooi  eqKwTVo  e^oTrn  oiro^  eqA^.oir'^  £i  toh  MMoq  2sLe  c.uot 

ces  choses  sur  toi  pour  une  autre  raison  que  pour  faire  paraître 
ta  justice.  >'  L'apôtre  Paul  dit  encore  :  «Je  me  suis  fait  tout  à  tous 
pour  sauver  tout  le  monde.»  Et  lorsque  ce  saint  eut  passé  toute 
une  semaine  malade,  il  souifrit  (beaucoup)  de  son  mal;  les  frères 
pensaient  qu'il  n'était  pas  dans  la  caverne.  Ils  se  parlèrent  les 
uns  aux  autres,  disant  :  «Abba  Pisentios  tarde,  envoyons  le  cher- 
cher :  peut-être  que  la  souffrance  pèse  lourdement  sur  lui  et  qu'il 
ne  peut  pas  se  lever!»  Ils  envoyèrent  un  frère  le  chercher.  Mais 
depuis  qu'il  avait  quitté  les  frères,  le  Sei<j-ncur  lui  envoyait  les 
saints  le  visiter  et  l'encourager.  Et  i)ar  une  économie  de  Dieu, 
lorsque  le  frère  moine  vint  vers  lui,  le  projjliète  Elie  se  trouvait 
à  ses  côtés.  Lorsque  le  frère  moine  se  mit  à  frai)pcr  poui-  entrer 

1.  Cod.   OTcÊos^oMikC.  —   2.  (,'i)(l.   niccu-\-.  —   -i.  Cod.   Mivpc;   la   lettre  n  a  été 
ajoutée  récenioicnt. 

MÉMOIRES,  T.  II.  45 


—   354  — 

CpO»     €TdV^t\ev.T    :S.€     M2£.e     hAIiVC     Ul«€ClQTT»C  '     3te     \11C0Ï\     uo>.\o 

^v.^c<Tcoly  eepevMev;>^iopeM\  ■  \»i\v\  •\>u  coot^vè  :N.e  iMùÙiV  uicenT\oc 
i\^es..uoni  AiAvo'4  c^ccco  .w.vvoc  rx-C  "V'to»-"'  *'poii  Ui\uot  aiu  tpoio.X 
MTeu'\2^iv.T  e>>AAev.  ooi  ne-wm  n>it'«OTc<<.»  uTfuot-.Xcio.XT.  nioc>i\  cve 
MMon*^3\^oc  cT^v•^n^.T  :x.f  Auie  o.\\  tp  otio  i\i\-^  os.--\-^  MUf^OToi 

fiOT»\     ;\.-\'X.lAll     \\\\\K     ^'OO^ViMù     l\l.VVi\\l»\piOl"     \\'.\l»\0     UlOtH'ÙTTllC  ' 

«pAv  niAUMuspioo  »\t!Î!.\  iwionTioi"'  kM\«\\i\\u'>T  ue  equjcoMi.  ;Jen 
n:x.jM<»p«:  mcou  eTÇAVMev.T  uje  n^v^  c^otm  {<-\T\  AvmcAiOT  .uniCt 
cTi^'^ooi  epA,T-^  cs.e  e'^ttiv.vij'<\H'\  Aii\e--\2£.eM2£.OM  nqM  m\eqiî»dv'.\ 
«iiiyo)i  fcoAvc  enoo  AvmA.tMoo  »'.\ia.c  eck&e  n/vui^vi  i\nu\UTitt 
itoTiDiMi  f\i\iiY  »ic!0.\:*»i\  \»»-\oo  Ai\>p\i-V  noYcfTeùpiirx.  ■\>\\ 
pooTAiQ  !xe  ^Ci&;v  \\ir«HTioc  nex-fv'^  auiuou  ^»n  oroo  c\Aito 
ny>A.ii|i    -.xf    \iuoi\    Aiu    ■\>.\i    »«•    ui\Hi)T   ct»\h-V   avïumiotoi    c^oy» 

ft  qu'il  «lit  |itiiir  s  amiitiici-r  :  lU-iiis-uini  .  Hlii-  Ir  Tlirsliiti'.  ayant 
vu  If  fnrt'  i|iii  frappait,  voulut  se  irtiri-r:  mais  le-  saint  altha  l'i- 
KciitioH  \r  saisit  it  lui  ilit:  .1»-  ton  prie,  mon  père,  ne  t'en  va  pas. 
m;  iiu"  laisHe  pas.  mais  reHte  ein-nre  un  peu  avec  moi  atin  île  nii' 
eoiiHoJer.  >  .Mais  le  tVère  moine  ayant  vu  que  personne  ne  lui  ré- 
pondait, «approelia  et  trouva  le»  8aint«.  le  Itienlieureiix  Klie  le 
'riii'«ltite  et  le  liienlieureiix  ablta  l'ineiitios  eouelié.  nialaile.  Lors- 
fjue  le  frère  entra,  il  se  fit  Iténir  île  tous  les  ileu.x;  mais  lorsipiil 
He  tint  (leliout  pour  prier,  il  m-  put  lever  le»  yeux  en  haut  |»our 
rejfanler  le  viwij;e  ilu  saint  Kli»-.  à  eauHe  île  la  multitmle  îles 
ravons  ili-  lumière  Mortant  île  sa  tijfure  eomme  îles  éelairs.  Le 
Kaint  alilm  l'inention,  le  visuj^e  rempli  <le  joie,  ilit  an  tVèie  :     Frère. 

I  l'oil.  ••(6iTN(.  —  s.  CimI  ««{t<wn<vX(a{tot.  -  :i  I  <mI.  »i*(«6ith<  4,  (UmI. 
Mirtu-^.  6  («1.  Mttkl.  —  C.  «'.hI.  iiiten-^.  î.  Molùmiil  ;  i|iiil  «'lit  ilit  iii 
■vani  dv  In). 


—  355  — 
(îH)  dw'fne  ccTni  ene  ottôlP^wu  uxe  nevi  kocmoc  ne  xkh  "y^m^ui- 
uje  e^oTU  èv'î'Me  co'3'ni.  cvqep  oirco  nste  nicon  A<Monev;>(^cie  2£.e 
^co  HHi  efeoA  è».iep  no&i.  eTô>.icocu  os  toh  Mnipo  eiKcoAo  ne^i- 
MeTTi  HHi  ne  22.e  enoi  nis.ceennc  Avnenui2s.eM2SLOM  nTcocrn 
eep  OTcon  nni.  eeêie  '^ôlI  ô^i"^  MnôvOiroi  e^oTrn  2£.e  nTe».2s.eM 
neRUjini.  ^en  nssMnepe  nicon  2s.€  a\moh^.;;)<^oc  2s.e  hôvi  eq-^- 
MeTA.noiô.  ne2i.e  hAiôwC  nieecÉnrTHc  nô^njs.  nicetiTioc*  2s.€  netouj 
Mi<^'\  ne  ^ôwi  2SLe  otthi  qeMnujôw  n2£.e  nds.icon  eepeqepes.cnev'^e- 
cedki^  MMon  OTTOO  HTeq-Ti  A\.neHCMOT  eoTTCon.  *  eTe^q2s.e  n6.i  2^e 
n2a.e  hAi*.c^  ninpo-'^HTRc  ^q€pô>.ne*.[;s^oipein  '  e&oTV.  oevpcooT.  ni- 
con 2».e  MMone^i^oc  nd>.qujiHi  m^^h  eeoTèvfe  2s.e  es-  e&oTV.  econ 
ne  nô^ipcoMi  epe  neqqcoi  ujhot  oiroo  epe  nsviHiuj'^  ntooTT'  nco^V 

est-ce  que  c'est  la  règle  de  s'avancer  sans  permission?  Si  c'était 
un  grand  personnage  de  ce  monde,  est-ce  que  tn  serais  entré  sans 
permission?»  —  Le  frère  moine  dit  :  «Pardonne -moi,  j'ai  péché. 
Lorsque  je  suis  resté  quelque  temps  à  la  porte  après  avoir  frappé,^ 
j'ai  pensé  eu  moi-même  que  tu  étais  sans  force  et  que  tu  ne  pou- 
vais pas  te  lever  pour  m'ouvrir,  c'est  pourquoi  je  me  suis  appro- 
ché pour  te  visiter.  >  Quand  le  frère  eut  dit  ces  (paroles)  avec  re- 
pentir. Elle  le  Tliesbite  dit  à  apa  Pisentios  :  «C'est  la  volonté  de 
Dieu,  car  certes  ce  frère  est  digne  de  nous  saluer  et  de  recevoir 
à  la  fois  notre  (double)  bénédiction.»  Et  lorsque  le  prophète  Elle 
eut  ainsi  parlé,  il  ])rit  congé  d'eux.  Le  frère  moine  interrogea  ce 
saint  et  dit:  «D'oîi  est  cet  homme?  (que)  ses  cheveux  étaient  longs 

1.  Cod.  niccn-\-.  —  2.  Cod.  e«p€qep*.ciiA.3ec«c.  —  3.  Cod.  circt>u,  miuiv.aise 
orthographe.  —  4.  ('od.  hc&i&c,  faute  évidente.  —  5.  Cod.  ikrjepivii&.;}(;û>piii.  — 
G.  Cod.  (oOT  sans  préposition;  la  prci)osition  n  a  été  ajoutée  ensuite.  —  7.  Mot-à- 
niot  :  j'.'d  tardé  devant  hi  porte,  frappant. 

4.5* 


l\e.W     .WCTpi\">'U|      Ai\>pU"V     .U\>i\l      OTOO     ^fU     ■^■0"^M\C>T     eTi\li\A^>MV\ 

nn€'42t.i2c  iyJOTioujT  MMC.10T  *>  OTniiu'V  nstOM  lycoui  ;îen  nev- 
cioMft.  A.iuHn  e\oi  H*>c©€nHC  oTOp  A.ïOTnoq  .u'\)pu-V  nc>T»>i  CTev.cj[- 
ifol.  13.">T»  Tom^  eioAicH  OTCvpicTon.  e^iujisn^too  otm  ».€  '^ev 
nA.JTo)CT  \\f  n.wpoi.ui  m\\ii\»\t  «"po\  «\;Mit\  ovoo  .u\\lHl\"^-  »^OTon 
ento  »'\puT  A^\ioi  .vr\>pu'^  .>,r\)i\i  h*a^  \»* •■\ca^ot  i\\*p  oth)  »\2Cf 
iiiM<>.uf^pioo  dviûiûf^  uicenTioc  nf'x^v\\  Avnioou  !X.f  i\p\ooAic>\o- 
rent  -  :s.e  ^^nivivpco  euiA^TCTHpion  i\no\v  •V«\ev.Ti\Aio\i    «N\fc'p  OTto 

M'X.P  niCOU  ?«-€  eiAlllTI  AHM\»'m-i\  OTiMIOT  «ITT  0"Vi\«U\IMIH  Tv\- 
0«  '     Ott'     MllflU'COTVAi      «•p.\\>.\U.\      \\l.\pYl.\IM't'.\oO     *-\li\X\      «VV'Al 

et  iniu-llfi  };r;iii(l»'  ;rltiirc-  Ii-iivirniiiiait!  Kii  vi  ritr  jo  n'ai  jamais  vu 
|»cr«<iiim-  rciiiitli  <U'  tant  (U-  ;jliiirr  et  do  ili;;niti'  loinnu'  (l'était)  cet 
Imniini-!  Au  nioiui-nt  nù  j'ai  |iri.s  si-s  mains  rt  les  ai  Itaisrcs.  il  s'est 
t'ait  une  j;ran<li-  vertu  en  mtni  emps  :  j'ai  eessé  de  ressentir  de  la 
f■ailt!e^^e  et  j'ai  été  rempli  d'allé;;reHse  eonimc  (|uel(|u'nn  qui  se 
lève  d'un  fe«tiii;  et  h!  je  dis  cjue  eet  liomnie  est  de  eette  mtintay;m', 
(jv  dni«  dire  aussi  (|Uei  je  ne  l'y  ai  jamais  vu  et  (|ue  je  n'ai  jamais 
vil  (|Ueli|u'un  avee  pareille  elievelure  et  pareille  t'urine.  Le  bien- 
lieiirctix  al»l»a  l'iMentios  répondit,  il  dit  un  frère  :  l'nimets-moi' 
<|Ue  tu  pirileras  le  neeret  et  je  t»-  l'apprendrai.  Le  frère  ré- 

pondit :  <  A  moins  qu'après  (|uel(|iie  temps  je  ne  suis  dans  la  né 
reBMlté*  «le  le  dévoiler,  je  ne  le  dirai  pas.     Le  frère  lui  ilif  em  nrc  : 

I.  «'««I.  niccM^.  —  2  l'o"!.  Apio»o.\orii«.  :l.  «  imI.  hk\.  I.u  n  iu-  lyuiilc  iii 
ilraaiu  iMr  In  neri\tr  IhIiui'iik-  —  1.  lii  <li-ii  il<'ii\  on  i-nt  ili<  Irop.  —  A.  .Mol  ik  iimt  : 
j'ai  ft-mti'  ^iBiil  Mil*  forrc.  n.  MiilnilHil  :  il  Ji'  uni  Jniiiniii  vu  <|ii<'|i|ii'iiii  |iliiiil<'' 
«Ir  rh<vriit  roinini'  rrliill»  i-l  •»  friniic.  —  7.  Miil-à-niiil  .  AviiiH'iiKil.  M.  .Mut  ii 
SM4  .  à  OKiltui  iinr  ilan*  un  Icmim  In  iiiVcRuIlt'-  ne  iiir  |in'iin<' 


OO  i     

'pn  eeoTevû  tco&iôvc  2s.e  TiiMircTHpioH  UTe  noirpo  ujiwHec  eoonq 
ni^ÛHOin  iiTe  ^^"^  necooT  ne^nec  eoTOuooT  efeoTV  ^vT^Aô^  "^ccooTrn 

2£.e     RMOC^    enUOOTT    eTUJOTTIT    HTe     nipCOMI     MevTivMOI     eniMircTH- 

pion  "^nis."^  MKôwO  HOHT  nevH  evn.  èv^ep  otco  nste  niMe^Kei^pioc 
is.!ib.iK.  TiicenTioc*  Tie2s.e*.q  Mnicon  2£_e  *en  Ti2s.iHepiuje  nni  e&oTV.- 
oiTen  eunoTT  eioircouj  eocoTV  eniMouevCTHpiort  UTe  evfe&d.  ev£ipis.ô.M 
nTe>k2£.eM  nequjini  evm*.Tr  enevciOAie*.  eqoi  neK.c€^eHHC  d«.!2î.oc  2s.e 
"fnjvujuje  €Mes.-!r  fvn  wtô.  (r)  lyconi  eipev^T  e^pHi  oi  ni.ucoiT  eefee 
TiK.MeTeKT22.0M  dvii  eni^iM*.  eviopqT  e^OTH  eT^iKOTasLi  npj.  ïC2s.ert 
nieoooTr  eTèkii  e&oTVoiTen  eHHOT  MTunevT  enoo  noTrpwAv.!  e&HTV. 
epoR  €Tô<  Ties.cii7V.HH  "^  Mue^o  HHi  eMô^ujco  evs-^oo  enevoc  jhc  ti;)v^c 
evqep  omot  hhi  MUTevA^b  MTiô>.ccoMev.  ottoo  oh  eefee  ne^ipcoMi 
eTe«.HHevir  epoq  «^e^i  ne   h7V.iô>.c  nieec&TTTHC  ^h  eTeviroTVq  eTc^e 

«N'as-tu  i)as>  entendu  l'archange  Raphaël  dire  au  saint  Tohie  :  Il 
est  bon  de  cacher  le  secret  du  roi,  mais  il  est  bon  de  dévoiler  les 
œuvres  de  Dieu;  je  sais  que  tu  hais  la  vaine  gloire  des  hommes  : 
apprends-moi  le  secret,  je  ne  te  causerai  pas  de  peine,  y  Le  bien- 
heureiix  abba  Pisentios  répondit,  il  dit  au  frère  :  «Lorsque  je  vous 
ai  quittés,  je  voulais  aller  au  monastère  d'abba  Abraham  pour  le 
visiter;  j'ai  vu  (que)  mon  corps  (était)  sans  force,  j'ai  dit:  Je  n'irai 
pas  là-bas  de  peur  que  je  ne  tombe  en  chemin  par  suite  de  ma 
faiblesse.  Je  siiis  venu  en  ce  lieu,  je  me  suis  retiré  dans  cette 
petite  cellule.  Depuis  le  jour  où  je  vous  ai  quittés,  je  n'ai  pas  vu 
visage  d'homme,  sinon  le  tien.  Lorsque  ma  rate  m'a  fait  Iteaucoup 
soutfrir,  j'ai  prié  notre  Seigneur  Jésus  le  Christ  :  il  m'a  accordé 
la  grâce  de  la  guérison  ]»our  mon  cor])s.  Quant  à  cet  homme  que 
tu  as  vu,  c'est  Elie  le  Thesbite  qu'on  a  conduit  au  ciel  dans  un 

1.  Coll.  Hiccu-V. 


—  3ôS  — 
iew   Oi\n   o.\p.ui\   n;^pioA<  i\.\'\i\  'V'^'oo   cpow  Ui\ocn  A^.u^\lMO■^•V 

ncs.iM«>pe  njcoM  2k.e  ccotcai  citivi  htot^  Avni^eAAo  ev^pcvviii  t'Awv- 
vyto  OToo   Mnc^oTeno  nicevcs-i  cèoA  iui\  uieoooT  erev  uoc  DtCAi 

ne   OTon    otoo»    cs.e   o\\   €v\uico«i   ^e«    utioot  t\Ti'iMcV  -ViibiMU. 

eèo'X^tH      nOOTO     AVUIU|C0I\1      A.-^tpeilK>TAVfcMU  '      €OT>IOTO£.\      MTeiûT 

^■-\?!C.oi'  AM\fc'nui)T  coo"v^vù  e^iàiàA.    uicenTioo-  n2s.e  nicon  eTuiotn 
•x.e    •^■ep»Miii>TMen\  '    eoTUOToti    «reiûT.    nc-X-t*    fvùlàfv    mcc»\T\c>o  ' 

AU\l«On    »TU|l.>ni    7«C    ■\^-\    UiS^V    Hi\»V    «\Tt\UM\lOVA^U\  oi    \»»upnK>Ylll 

enor    noo'^   eoM.Mii.\uoTinu    nn«-^-\-    noviUAi  Ai\vu>A^\n  uii\  tM\to. 

/v\Tl     OTH     AinC\Uk-\li)\     e».-^Ali\0'-\       toi.    l.Il    \U\       AVAUOOT    Ai'\l«i\T 

A<Aupi    itd<-(c)u|    eopm    o^v    •\>'V    "e   X.C    Avutp[\^i\   AHUMoon  et\OJ 

iliar  «le  tVii.  Mais  je  îl-ii  supplie,  n  mou  t'ière  t|ui  aimes  l)ieu.  iio 
(lift  ectte  chose  à  pursoiiiie  avant  le  jour  de  ma  mort.  I.ois(|ue  le 
frère  eut  appris  cela  ilu  vieillanl.  il  se  réjouit  liejiuconp  et  il  iie 
révéla  pas  la  eliose  jusiiu'au  jour  où  le  Seijj:ueur  visita  le  saiut." 
Il  y  eut  un  frère  uialaile  ilaus  la  mouta^jne  île  la  ville  tle  Tseuti: 
par  Huitc  de  l'excès  itc  la  nialailie.  il  eut  euvie  il'un  petit  puissnn. 
Le  frère  i|ui  était  inalaile  «lit  à  notre  père  saint,  aldia  l'isentios  : 
•  .lui  envie  d'un  petit  poisson.  Ahlia  l'isentios  dit  au  frère  i|ui 
était  malade  :  «Le  Sei(;neur  taecordera  ton  désir  :  place  tout  ton 
wiucj  en  le  Seijfneur.  il  te  nourrira,  il  ne  causera  jamais  de  tiin-- 
tuation  au  junte. -'  Il  prit  doue  sa  cruclie.  il  la  remplit  d'eau  vers 
rii«'Urc  de  midi,  il  s'éi  ria  au  Seij;neur.  disant  :     Ne  laisse  pas  ee 

I,  ('«mI.  A>)«f«ni*T«lii.  —  s.  ('ml.   tiircn'^.        .1    ("«l     \«>'fnn»TMm      ■  4.  Cml. 
MKtil'^.    —   6,  CmI  •'<llrr>  ni)  Il   imiliriit  li    l'a.  64,  v.  ta. 


—  359  — 
n€MKô.o  HO  HT  eujcoH  ïieHOTCoiy  ne  hoc  le  moi  n^-q  HTecjeHieTr- 
Mièv.  es.  HOC  2^e  2s.eAv  niymi  MniRèvoi  n-^poMHi  CTeAVAiev-y  ev  ott- 
Hiiy\^  MMcooTT  ujcoHi  «vq^A-i  HHeq&ivTV.  €Huj(os  H2s.e  f^H  eeoTevÊi 
àvi!i&ev  HiccHTioc'  ôs^HisTr  eoTTHiiy^-  HTC&T  eqnoiHi  cev  hujcoi  hhi- 
MtooTT  cq-Ti  qo2s.c.  CTôsqnevTT  otth  eniTefiiT  evqpes.uji  ev.qctooTrTeH 
HTeq2SLi2^  efeoTV.  es.qô>.MOHi  MMoq  es.qo?Vq  enicoH  eqon*.  ne  eevi 
pw  Te  Teques.gc  eqipi  npcoMi  niûen  Mc^pn"^  •>*^'^'\  HTOTq  eqoi 
HCHOTr24.d>ioc  -  Hevujipj  eqiHC  MMoq  e*^  mtoh  npcoMi  nifeen.  h*.- 
"XiH  on  ne2s.evq  .wHicon  2s.e  Mne  «^"^  qo22.H  MneHiviTHMes.  ■  cc^h- 
OTTT  Pd.p  2SLe  ev  '^^  \  noTT^pe  hhh  eTep  oo-^-  ^is.  TeqoH  ottoo  oh 
d.  c^"^  OTTwpn  A\.n€qevpicTOH  h2».a.hihA. 

^«.ciyoini  2s.e  oh  eqnevocoTV.  e.vievo  mcooit  hottcoh  ^qep  e&uji 
.wHeqtoTV.!    HeMe>.q   mhshoo   ei^qTco&o   M'p^  eq2£.co   mmoc  2s.e  noc 

frère  être  triste;  si  c'est  ta  volonté,  Seig-neur,  accorde-lui  son  dé- 
sir.» Cette  année-là  le  Seigneur  avait  visité  la  terre,  il  y  avait  eu 
une  grande  inondation  :'  le  saint  abba  Pisentios  leva  les  yeux,  il 
vit  un  grand  poisson  s'agitant  et  sautant  à  la  surface  des  eaux. 
Lorsqu'il  vit  le  poisson,  il  se  réjouit,  il  étendit  la  main,  il  le  sai- 
sit, il  l'apporta  vivant  au  frère.  C'était  certes  sa  coutume  de  faire 
pour  tous  les  hommes  comme  Dieu  (fait  lui-même);''  par  la  jjléni- 
tude  de  son  zèle,  il  s'empressait  de  contenter''  chacun.  Il  dit  de 
nouveau  au  frère  :  «Dieu  ne  t'a  pas  privé  de  ta  demande,  car  il 
est  écrit  que  Dieu  nourrira  ceux  qui  sont  i)leins  de  crainte  en  sa 
présence,  et  de  môme  le  Seigneur  envoya  son  repas  à  Daniel.» 
Il  arriva  une  fois  que,  devant  aller  jniiser  de  l'eau,  il  oublia  de 

1.  C'otl.  iiiceiv\'.  —  '2.  Cod.  ucnoTj-a^coc.  —  3.  Coil.  MneHCTHM»..  —  4.  JI()t-:i- 
mot  :  une  f>:raiide  eau.  —  5.  Mot-:'i-niot  :  à  la  manière  de  Dieu;  c'est-à-dire  d'être 
charitable.  —  fl.  Mot-à-niot  :  de  donner  repos  à  chacun. 


—  .^60  — 
•\f\  MneMic^V  cooTtVc  eneep  ninfs.i  ïicmui   hoc  utcwiiu  avhiaiioot 
eniiju»    UTi\Aioo    avUiMujouiot    aiavioot    ^ce    OTUi    ^otuot    n^te 
\\iA^i\     iiù    fc'Ti  OTi\  e^Tcoùo  Aine^Te^os-ioiv  n-^tr^n  fùo'X  i\  woc 

OTA.O0i\JMI     AVnJAlCiJOT     iV^l     eUUJlOl     i\-4AiOO     AVUIUIOUJOT     AVAVCOOT. 

A.^eo.wc  i\^n^.T  enjAvooT  c^Avoujt  cuccht  evqîtOTujT  ivmtevT 
cniieA'Xo  aimv^u  ivc>o  i\tot^  .\\iu\t  ^>».e  t*po.\  tpe  ue^cAioT  ohi 
A<\)t\  oTivPi'cAoc  ure  noc  eeùe  ujwot  ctuo)-V  epo\  iN'Vp  ur\^np» 
tAiivuji.)     Mcstc  nipcoAvi  AiAieviieciooT. 

ivciycom  ien  CT^vi  Mi\u"x.ii)po  vMVHiW  tov^V^^'^-^^  cja^cc  -Jeu 
>U"\m  ovm'/v:x.i  ui'a^  u»M\«-piic<"v  i\-x.(o  aiavoi*  :x«"  Oi\p.\  ^■y■^l■  \\e\\- 
ron   niotuTioi"     7«-y>o  XV*'"'-^^    eoùf  or  t\n-V  oo\n\  tMiiocoià  2M'  ne 

prciulrc  In  corde  avt-i-  lui.  Il  piia  l>it'ii,  disant  :  ' Si'ijriicur.  Dieu 
•le  nos  pôro»  saints,  fais-moi  niisorimnk'.  fais  monter  l'eau  atin 
«|iie  j'en  rcm|tlis,se  lette  crnclie,  car  certes  le  lieu  est  (lùenj  loin.  ■ 
Il  n'avait  pas  aclievé  sa  prière  et  priait  encore,  (|Ue  le  Seijçneur 
conuuantla  à  l'eau  :  elle  monta  et  il  en  remplit  sa  cruche.  Comme 
elle  était  encore  en  mouvement.'  un  lierfjer  vint  au  puits,  il  re- 
);anla.  il  vit  l'eau  <|ui  tlescemlait:  il  remania  (dercclief  i.  il  vit  le 
vieillnnl  <|ui  n'avait  pas  <le  conle,  il  vit  Kpiej  son  apparence  était 
scniMable  à  celle  «l'un  anjfe  du  Sei^jneur  à  cause  de  la  {gloire 
*|ui  l'enviroiMiait:  et  l'Iiomnie  qui  ;,^ardait  les  lireltis  fut  dans  une 
(grande  admiration. 

Il  arriva  i|u'une  nuit  nons  simcs  du  feu  tlamliant  dans  sa  mai- 
non;  nous  nous  dinu-s  les  uns  aux  autres:  '  Ivst-cc  )|uc  notre  frère 
l'iNcntioM  a  allumé  du  feu'/  ("est  pourquoi  nous  rcnnirquàmes  la 

I  <  '-I  ««<ky|M.  <irilM)|cra|ili('  vlr|ptiM>,  mi  m  tout  en»  oxlrmirtliniiirv.  —  9.  C'<kI. 
Mt<«M^.  —  3.  Miil'â-nxil  :  runinix  i-llr  niarrhiili  onntrp 


—  361  — 
TeqcTTHHeeiivi  ^.H  Te.  ^.nTcooTrn  evucoMC  e^OTn  ^en  oirevi  uui- 
ujoTTUjT  UTe  neqHi  ^.unl\^r  epoq  equj'A.HTV.  epe  Heq2s.i2£.  f^opuj 
efeoTV  MTiTTHOc  MncTô^irpoc-  epe  neqT  hthê  Mog  Mf^pH*^  n^d^n 
7V.d.MTies.c  n^pcoM.  exi  2>.e  eqooi  epe^Tq  €^UJ'^.HA  evqH*.ir  eoir- 
Hiuj't  HonTevciôv  ic  c  HJvrreTV.oc  eviri  u|ô>poq  mticmot  «oevu  mo- 
«^.[X^oc  eirep'^xjpeius  noe^n  ctoAh  MOTroJÈuj  otoo  eneccooTr  â^e» 
noTJHi  epe  oô^n  lyoujT  ïitotott  (fol.  13.5  rc)  otoo  ness-cooir  uèvq 
Uits.  i^  Hcon  2£.e  niceuTioc  iiicetvTioc  nicenTiec.  ueoq  îve  ne2£.i\q 
22.e  CMOTT  epoi  H^vici-^  dvnoii  .Sev.  ni£itoj\  n^vTujevTr  'pi\i  exe  Ave- 
Hencôw  OTTHOT^î-i  qnevfctoTV.  e&o'iV.  HTeqT^».\\c  ^en  niAvoA.ir.  netooTr 
2s.e  ncos-OiOTT  ne^q  :^e  ex^  noc  Tevoiron  ujevpoK  e-^  nf\.K  uHiujoiyT 
«Te  -^eRuAHciev  "^hott  2fi.e  5'iTOTr  Hè^.R  ^en  neR2£.i2£.  eTe».  noc 
Teu^oTTTR   epcooTT   eevAvoni    nTeqeRRA.HCièv   ee^i   eTevq2s.ç^oc   Hdvq 

chose  parce  que  ce  n'était  pas  sa  coutume.  Nous  nous  levâmes, 
nous  regardâmes  par  l'une  des  fenêtres  de  sa  maison,  nous  le 
vîmes,  en  prière,  les  mains  étendues  en  forme  de  croix,  ses  dix 
doigts  enflammés  comme  des  lampes  de  feu.  Comme  il  se  tenait 
encore  debout  à  prier,  il  vit  une  grande  vision  :  voici  que  trois 
anges  vinrent  à  lui  sous  la  forme  de  moines  portant  des  stoles 
l)lanclies  et  de  belle  apparence,  ils  avaient  des  clefs  en  leurs  mains 
et  ils  lui  dirent  jusqu'à  trois  fois  :  «Pisentios,  Pisentios,  Pisentios!» 
—  Il  dit  :  «Eénissez-moi,  mes  pères;  je  suis  le  serviteur  indigne 
qui  dans  quelque  temps  sera  dissous  et  se  perdra  dans  le  tom- 
beau.» —  Mais  eux,  ils  lui  dirent  :  «Le  Seigneur  nous  a  envoyés 
vers  toi  pour  te  donner  les  clefs  de  l'Eglise.  Maintenant  donc, 
])rends-les  dans  tes  mains;  le  Seigneur  te  les  confie  pour  paître 
son  Eglise  ((u"il  s'est  acquise  lui-inTMiie  au  prix  de  son  sang.  Ne 

1.  Cod.  TeqcTH^ij».  —  2.  Cod.  miu^.    -   3.  Cdd.  ci-cp'^>opiu. 

MÉMOIRES,  T.  II.  ICi 


—  362  - 
i(n  \\€-\c\\o\  .uMi«  Av.uo■^  •VnoT  x.€  Avncpcp  iNtcioto.u  noi\  ■\>\\ 
eeoT^voc^k.OMl  n^.\i  cs.c  othi  uoo  ue  eTC>Tioy>\\  mavok  eopcivev 
Au-<m  AU\e|.\i\oi-  i\\u\T  AUirpepiK\pi\iTcic\>i\i  •  cî£.e  ic  ttcviic 
n-VeuHAncje^  niior  «vico\i  Hp^c-^.  uooq  2s^e  neste^q  csLe  otoo 
ivnoji  MiM  Anoii  ^c\  n\Ti\\i\iuci)poc  '  ste  cima.  Mi\uji<  UTevinjui-V 
MeT'\>co  eroopiij  Avofu-  Civp  «:*iuevuj2£.eAV2s.oM  jv^  Aopoc  ;îevpoi 
2t.e  ciius-V  ~iN  ^^^•0'^"^\l  Tr7»-nt\u\  -x^e  uioioù  exeTeuoxooeAi  aia^oi 
epo'^  OTi\»u|-V  ue  ^vAAa.  "V'V?"?  cyMOTcn  to  \»i\io'V  cooTiMi  i\pi 
u/vMfTj  nivopen  hoc  copcq'V  Aiuip»-^  «m  fopic«ci.)\v  ciio'.X  «vTiV 
Me7.wo«A,[\^oc  MuevAioc  ava^oh   l\^.lOl■)&  pco  2£.e  fmcuouoc  '^toau 

<VM        U?v        00'.\l>H'     fc'TAA<€TeA^.^J0TOl'      OtCVlO     AIAIOO     ^0»      U'XCOAV 

M  H  uuvpiv-^k.  cu-00  '  «\Tf  viiiiiT   evMûc   oTOTrxiM     c^c  oco-viopoc  C^C 

désobéis  (inné  |iii>  U  iirrsnit  à  ce  (|iii  fi'st  iniiniiaiiiU".  car  ccitos 
Ir  SrifTiifiir  t'riivdio  jxMir  paître  smi  |icii|)li':  im-iuls  ;;anU'  (!»•  ne 
pan  rrt'iirter,  car  vdici  (|iit'  1rs  dijinitaircs  (K-  IK^^list'  viendront 
(li'Uiain  verMtoi.)  l'unr  lui.  il  dit  :  Moi!  i|iii  snis-jc,  moi  iiiallicn- 
rnix.  pour  f'tro  di;riH'  de  «c  j^iand  et  lourd  fardeau,  car  c'est  à 
peine  ni  je  pourrai  rendre  compte  pour  moi  inêuie;  comment  ren- 
(IraiH-jc  encore  <-ompte  pour  un  autre!  car  vous  savez  r|ue  licuvre 
h  )a(|uelle  voiim  m'appelez  est  considéralde.  Mais,  je  vous  en  |)rie. 
o  mes  pcrcM  saintH,  souvenez-vctus  de  moi  près  du  Sei;;ncur  atin 
(|u'il  m'a<r-(»rde  d<-  Iticn  remplir  les  devoirs  de  mon  t'tat  de  moine.' 
Cette  clioHc  là,  je  \eux  dire  l'épiscopat,   ne  convient  pa.s  à  nui 

I.  CimI.  ncTormpn  II  y  a  irl  uiii<  rniiiv  qui  ruvii-iil  niwox  miiivrni,  nmin  i|iil  ii't- 
tlalr  |HU  ilmm  U  |ilti|Mirl  ilc*  |ia<Kn^i'ii  niinlo((iii>ii.  —  S.  CimI.  Mti«{<«(«iio(>CTic«c.  ~ 
I,  <  i»l  ■iii.^A.ii...r.<r  .  4.  TimI  MinnApAOkicor.  —  f>.  fiMJ.  ot-km,  l'nrllrlr  n 
^•t-  •■    rnlMiii  i|iir  iilim  Imnl  (imlr  li    In   Irlln*  c,  c'oiit-it'ilin'  l'i 

r*v  ,  ■__  i\v  In  infini'  vnyi'llr  un  il<'  In  iiifnn'  nyllnl»'.  —  i).  Mot  nniiil  : 

d'arroniitllr  tilrn  mon  mniMrlil«nip. 


—  363   — 

MicuHcjTT  •^oo  epoq  eTT^s-to  Ai.uoc  2s.e  x^^  ^^^  X"*"'?'  -w^ï^UJe-^- 
vyi  es.»  0ï2£.en  iiiA<.e^.  uep  ujcoottuji  iid>H*.MOHi  MninoTHpion  nejn. 
ninpecÈTTepoc.  Tie2s.e  ni2s.iô«.iva3n  nwoir  2s.e  èk.peiyTeM  noc  ep- 
TiARpc^opein^  AVAioi  MMOii  uj:s.oA\.  MAWi  eipi  MnôkiotoÊ  efeoTV.- 
oiTOT  .uMdwTre«.TT.  TVomoH  ^.qujAnTV  eopHi  oô».  hoc  eq^s-to  avmoc 
2SL.e  noc  Tcopn  uhi  e&oTV.  Av.nes.igto&  ste  TicROTrcouj  ne  eepiipi 
H'^TV.eiTOTS'ppies-'  UTe  niMôL  eeoireiwfe  uja^n  mmoh.  ottoo  ô.  noc 
OTTCOH  HHeqÊôwTV.  ô.qttô^.TT  eoTTCTTrTVoc  n|)(^pcoM  eqTèv2î_pHOTrT  os- 
2£.eH  niRivoi  eq^oci  lyev  eopHi  exc^e  *.  ottcmh  lytoni  lyevpoq 
efeoA^Sen  t'^c  s^e  «eo2s.topoc  eujwTi  ;)i(^nô.ujioni  Aini-^pH"^  .un^vi- 
cTir7V.oc'  n^pco.u  le  Me^uje  tievn  e^.pi0Tri  if^AeiToirpuies.  «Te  ni- 
Mèv   nep  ujcooTTUji.   eTo.quds.Tr  :^e   eTivionTôscids.   rt2£.c   eeo2s.topoc 

petitesse.  On  dit  dans  le  livre  du  Paradis  de  Scété  an  sujet  d'un 
saint  (moine)  nommé  Théodore,  que  les  frères  le  prirent  de  force, 
l'ordonnèrent  diacre''  et  le  sui)plièrent  en  disant  :  «Permets,  car 
tu  ne  feras  d'autre  service  à  l'autel  que  de  prendre  le  calice  avec 
le  prêtre.»  Le  diacre  leur  dit  :  «Si  le  Seigneur  ne  me  remplit  pas 
(de  sa  grâce),  je  n'aurai  jamais  la  force  de  faire  cette  chose  seul 
(et)  de  moi-même.»  Du  reste  il  adressa  une  prière  au  Seigneur, 
disant  :  «Seigneur,  i"évèle-moi  si  c'est  ta  volonté  ou  non,  que  je 
fasse  la  liturgie  de  ce  lieu  saint!»  et  le  Seigneur  lui  ouvrit  les 
yeux,  il  vit  une  colonne  de  feu  appuyée  sur  terre  (et)  s'élevant 
jusqu'au  ciel.  Une  voix  lui  vint  du  ciel,  disant  :  «Théodore,  si 
tu  es  comme  cette  colonne  de  feu,  alors  va,  fais  la  liturgie  de 
l'autel.»  Et  lorsque  Théodore  eut  vir  cette  vision,  il  se  retira  de 

1.  Coll.  i\Tcp;X'P°''^°'^'"-  —  '2-  Cod.  cpnAiipo^\>opiu.  —  ■\.  Cod.  ii-\-'\ttotp<^ijv. 

—  4.  Coll.  M««>iCTiriV.\oc.  —  T).  Mot-;ï-niot  :  lui  iiTiposOriMit  los  mains  coiiimi'  iliaiTO. 

■IG* 


—   .".(>4   — 
f^^c^vOlo■^    «:^>i2o'.\    AHiiA^^.    nep    ivjiootuji    u|i\    utoooT   muc-^aiot. 

fol.   l.Wi    »lf      -^^IlOT    2iLe    O)    niMO"V    ICX-f     6.     Ui\17e'.\tM0C       «VTiMAViMU 

cTepuooAvein  -  ^en  ^vpeTu  itiCteit  cevoco-^  eùoAoïX  niMotuoTi 
A<\iiMp»-V  MTC  •VrevTic  nifc*pevTmoj\  eevi  ere^AvuujiV  aiaioo  uocco 
Av^.'.V.\on  ivnoK  ^a.  ni7i\'.\iMmopoc  '  exe  n:\fAviuu^  ooAioc  A^n- 
i  .Mv.v;v'.\\c>«<  un»  ■\7^.'.\e>.T:>t.  ^t»  oTAieoA^wi  i\  o-^con  \iTt  u)\iiT 
fpoc<A<o'.\oi'»'iiv  '  mil  rv>t!iiT-\  noo'^  »\\»,\  »>ec>:>».iopoc  2s.e  AH\e 
po)A<i    ujioni    €'4T€i\oo)t\7   tpo'^   iijis    eiieo   :ien    i\f:\i\pfTH.    ic2£.e 

OTM     ^V     IloAlTPTTHC     A<n^.ipH-V     C^.Ol')^     OMÛOA     IV'VhOTCS.I     nT*.TJC 

je   MiM   >9iiy\   uf    niMOiuu    iTc    n^iAiouT    i\n    c«£.f    notep  ue^MCTi 

l'îiiitel  jusqu'au  jdur  di-  sa  uinrt.  Maiiitciiaiit  ilniic,  i>  uu-s  tVrros, 
)*uis4|u'uii  hnniiuei  aussi  partait,  ru  i|ui  l)iillaieut  toutes  les  vertus," 
(♦'cHt  n-tin-  devant  h-s  t'tinrtioiis  seniltlablos  ilc  i-ctte  (li<;iiité  sai-er- 
(lotale  iloiit  il  était  di^uf.  à  romhioM  plus  forte  raison  |iil-  dois-Jc 
[tas  U-  faire I  moi  niallieureux,  «|ui  ne  sois  pas  di;;ue  de  (délier  les) 
sandale»  de  ses  pieds?  Kn  vérité,  un  frère  de  Scété  m'a  assuré  au 
HUJet  il'a|)a  Théodore  (|Ue  jamais  liomme  ne  lui  fut  semldalde  «-n 
Hfs  vertus.  Puis  doni-  <|U Un  ascète'"  de  cette  sorte  s'éearte  d'une 
petite  di^fiiité.  i|ui  est  ee  pauvre  i|ui  n'a  pas  les  tlispositions  (ué- 
eeiwaireHJ  ]Mtur  i|U  on  pense  à  lui  à  propos  d'une  send)lal)le  di;;nité? 
Car  le  eoiiinientateiir"  a  érril  dans  le  Ijvn-  de  .loli  :     l'ulsqu'il  a 

I  <'<mI.  n<kiTcAio<.  —  t.  ('<kI.  «TcpMOCMiH  -  ;i.  ('<mI.  lluCbt.  -■  4  (ihI.  I11T«W- 
X<i«<i>po<  —  6.  ('««I.  «nc«n^*Aion  -  0  t'<M|.  nciTikAt^Tv,  luiim  |in''|M>»ltioii.  — 
7.  ('4x1.  «ptfjtoXoPiN.  -'  H,  <.'imI,  nie rnrpik '^«tc.  --  U.  Mol-ii  iiiiil  :  |iiii<4|iriiii  iinr- 
fall  lie  rriiK  Mtrln  i|iil  lirillail  ilr  loiiif  vi-rtii.  -  I".  Miil-ù-iniil  :  iiu'iiii  |irnil<|iiuiii. 
—  II.  Jr  Irattui»  alivil  Ir  mot  griv  CTPrp<k'\«cTC.  Iji  iilirniir  i|ni  kiiIi  ii'i'dI  \>n* 
rBi|iraatAc  tu  llvrr  iln  Joli,  inab  vllv  cal  miKKi'ri'i'  par  un  |iawtnK«'  <l>'  ('<'  livrv.  Il 
»«  aanrail  donc  a'ai^r  M  ilr  Taulrur. 


—  365  — 
nuofc  2Le  ic2s-e  e^q^SLOC  2Le  t^^c  tctùhott  e.n  .uneqMoc»  le  ncoc 
ô.noH   e.n   nH   eeoTreo   £en   o^vn    hï    uomi.   n^Ain  on  2£.e  ^  ni- 
ô.uee7Vc.c    tott&hott    e.H    Mneq^eo    nooTO    m^AAoh    ^uok   ^^ 
n.oMï    HCM    niHepMi.    îi^ioofe    c^p   2^e    otthSi    '^^   o^n    po>Mi 
€TroTrô.fe  ne   ô.hok  ue.p  ti6.£ijcc   Meo  ne^noMi^  niÈ^.  M^pe  ««- 
pcoMi   e^Mei   MnuooTT   eTujoirjT   «eM  eMerniiyV  (^i   «tc  ti^i- 
HOCMOC   ner^TVHOir   hh   eeMes   n-^MerenJcuonoc  neM  ^MeTupec- 
ÈiTTepoc  ^H'   2.JÈ.Ho>n  Me^poir^i  mk2^com  MniAeTTiTmon   e^pHJ 
encirs^i:^  Hcecovy   n^HTq  om^  nce^i  c&co  5en  nn  ex^  nmoMO- 
«eTHc  MCOircKC  2s.oTOTr  CT&e  uh  eeTVo&ï  nc^  n^ip^vn  2SLe  otthê. 
niyopTi  Aven  neri^^q  :^e  eqe^i   «oircmMi   .un^peenoc   eÈoA^en 
TeqcTTUPeneiô.^  epe  AiMon  e.^HS   h^htc   nneqTi  ne^^q  hottcoï- 
Mi  nx»pô^  ^e  OTTMOMJMon  ne^q  JvU  ne  2s.e  ^Tronq  eTi^Ao  nni- 

dit  que  le  ciel  n'est  pas  pur  eu  sa  présence,  comment  (le  serions- 
nous)  nous  qui  habitons  dans  des  maisons  de  boue?»  et  encore  : 
«Les  anges  ne  sont  pas  purs  en  sa  présence;  à  combien  plus  forte 
raison  (ne  le  serai-je  pas)  moi,  boue  et  cendre.»  Car  cette  œuvre 
du  sacerdoce  est  l'œuvre  d'hommes  saints,  et  moi,  ma  vie  est  plenie 
d'iniquités.  Que  les  hommes  qui  aiment  la  vaine  gloire  et  les  gran- 
deurs de  ce  monde  futile,  qui  aiment  l'épiscopat,  le  sacerdoce  ou 
le  diaconat,  prennent  en  leurs  mains  le  livre  du  Lévitique,  qu'ils 
y  lisent  pour  s'instruire  ce  que  le  législateur  Moïse  dit  de  ceux  qui 
désirent  tollemcnt  ce  nom  de  prêtre.  Il  dit  d'abord  :  <  Que  le  (prêtre) 
prenne  en  sa  parenté  une  femme  vierge,  qu'il  n'y  ait  aucune  tache 
en  elle;  qu'il  ne  prenne  pas,  dit-il,  une  femme  veuve,  car  cela  ne 
lui  est  ])as  permis,  puisqu'on  l'a  destiné  à  otfrir  le  sacrifice  du  Sei- 


—  3G6  — 
oTciA.  n-e  noc  ne^noT-V  copHi.  otoo  uoo^  oco^  uioTuià  cqe- 
oTioMO  nneqoùiicTi  ccoA  eTTOTCiioT-  ivotiM  oti\i.  ^^tio  .u.vvoo 
on  «\2£.e  noc  oireti  miotouc  3J.e  nue  o'.\i  eCioX^Jen  uionepAux 
ni\ivpo)n  ev7y.e  €»tcja.  eopni  .wuoe  ne-^noT-^  epe  OTon  oAi  n^vTni 
n^HT•^  njcs.ii)pon  !>k.e  nTt  noc  ne-\noT-V  ne  €T€>  ■-\Ui\Ti\.\ciiOT 
copni  oTpioMi  epe  otoii  oTi\Tni  i\.îht'^  Mneqiije  e*OTn  eniAv^v 
cooTivù  oTpioMi  ntîAA»-  u-  nTixAe  le  nc^iVCS-HiiM  le  epc  iicq- 
Mjviy^c  26.Ha£.i  eiûoA  coTpcoAii  epc  otoii  ot^oai^cai  n;6HT"^ 
t'nl.  \.\~  wx  nre  otocix.  »e  otT^vA^cs.  le  e^o»  n^co  le  epe  neq- 
à*v'.\  oi  niVOTfs.»!  n[;^Ao  le  e\oi  nuA.ni!iA.'.\  le  epe  OTptOMi  OTon 
OTvJ'oip^  niM'pion  ouo--^  le  otÙisA  noToi-  ne  »\e^i\»>peT  •^>n 
niùeti  eTe  cùoA;fen  «ï^xpo-x  ni\i\pt>)n  eTe  OTon  i\7ni  \\^iit'\ 
MMC'^iionT  e^0T«\  »ini  »oyiui  A^nor  :^e  v"<rivi  ovojv  »\Tni   n^nT\ 

j^icur  bon  l)ii'ii.  «.^iir  K-  |nrtri'  niniitir  sa  piiivtr  m  «liacuiio  do 
Hc«  «l'iivrcH.'  car  le  Scifciii'ur  a  dit  ]tar  Mnï.sc  :  CJiio  nul  de  la  lai'o 
d'Aanm  n'ottre  le  «acrifici'  au  Sei|;^iK'iir  son  l>i»'ii,  s  il  y  a  en  liiii 
(|Ucli|iu-  taclir,  car  c'est  le  i»rcsciit  du  S(i;;iiciir  son  1  licii  ([iril 
offrira.  (Jiic  mil  lioiuinc  «*ii  qui  il  y  a  une  tache  n'entre  dans  le 
lien  Haint.  (^ue  tout  lioninie  aveuffle.  Iioiteux.  (|ui  a  le  ne/.  cou]>é, 
l'oreille  amputée,  ou  tout  lioninie  qui  a  le  |iied  ou  la  main  «-assée, 
qui  CHt  Ih)8mu  iV)  ou  qui  a  IcH  yeux  d'une  couleur  hianelie,  ou  qui 
a  h'H  cîIh  (Icm  yeux  arraclu'H.  ou  qui  a  une  ;fale  sauva;;e,  ou  dont 
len  tewticuleM  ne  hont  (|ue  d'une  hcuIc  glande.  (|ue  tout  lioninie  de 
la  race  irAnron  en  lequel  il  y  a  une  taclie  ne  s'apinoi'iii'  pas  pour 
entrer  prè«  du  Sci;jneiir.  car  il  y  a  une  taclie  en  lui  :  de  iiiêiiie 
[Kiur  un  lioninic  qui  chI  lépreux  l'fj  ou  na  qu'un  hciiI  tcKlieule.  l.e 

I.  («al   ni'inor'^  n«  ic-in*T*A(aoT    —  i.  Mul  n  unit  :  iin'lt  fMur  vnlr  nfn  iiMivrvii 
|iurr«  rbartiM). 


—  367  — 
je  OTô^i  eqoi  nueTVdv'^oc  se  eqoi  MA\.otiop^ic.  ïictô.  ninpor^HTHc 

2>.HM!o-!rpcoc  «ô^Mioq  ô.'\7V.ô>^  eqoTTtono  e&oTV  Hneqo&KOiri  2s_€ 
eujcon  OTon  o7V.i  nocoû  equoTVss.  ^en  neRÊioc  nooR  otTVociuoc' 
dwtt    ôkAAev    neoR    OTrôk7V.ouoc    epe    He^i    fd.p    epcKAie^mein    nes.H 

nHI^&HOTTI     HÔ.^T0T10U     eT€nipi     AVMCOOT     €T€     Hd.!     «€     Hinoptieiiv^ 

nie>.Keveêvpciôv  Hiccoq  niMeTpeq*^  r^^^^pi  uoik  HiMeTpcqujdwMUje 
eia^.co'A.on^  niMeT2s.es.2£.i  ni;>y^oo  hi-\-tcou  «n2£.conT  ui'^wpss.  ïuoe^.!- 
pecic*  niçiXà^-'  Hiei;îi  Hi2i.ep2s.ep  uiciK^2i.i  HujAoq  hcm  nHec(ji2î_ii 
eTom  nnôwi  (hh)  ic  nô.s  ne  uio&hoitj  ex'î'i  MTipwAv.1  enecHT  eA.- 
Aveu-^-.  eioTcouj  2i.e  "^noir  nTeTeuTè^Moi  2s.e  \u\k  ne  mpcoMi 
eTOTTttevssLeMq  eqoi   npeAioe  efeoTVoôv  hô^i   THpoTr.  TVoiîioh   ce.uTi- 

proiîliète  Moïse  n'a  pas  cité  ces  (défauts)  pour  rabaisser  le  corps 
que  le  Démiurge'^  a  créé,  mais  pour  manifester  ses  œuvres.  En 
effet,  s'il  y  a  quelque  oeuvre  perverse  en  ta  vie,  tu  n'es  pas  rai- 
sonnable, tu  es  sans  raison;  car  ces  choses  nous  indiquent  les 
œuvres  coupables  que  nous  commettous  :  ce  sont  les  fornications, 
les  impuretés,  les  abominations,  les  empoisonnements,  les  actes 
d'idolâtrie,  les  inimitiés,  les  envies,  les  querelles,  les  colères,  les 
schismes,  les  hérésies,  les  calomnies,  les  ivresses,  les  gloutonne- 
ries, les  discours  honteux  et  toutes  autres  choses  semblables.  Voilà 
les  œuvres  qui  font  descendre  riiomme  en  enfer.  Je  voudrais  main- 
tenant que  vous  m'iiidifiuassicz  l'iiommc  qui  est  exempt  de  tout 
cela.  Voilà  du  reste  ])(nir()U<ù  je  suis  digne'  de  passer  toute  nui 

1.  Coll.  Aoi'ir'Oc.  —  2.  Cod.  iiiiiopiiiev.  —  3.  Cod.  id>.(oAoiv.  —  4.  Cod.  niocpc- 
cic.  —  5.  Cod.  iiiçi&A.A<v.  —  0.  Il  y  a  peut-être  ici,  comme  dans  un  passage  qui 
se  trouve  plus  loin,  un  reste  de  gnosticisme.  —  7.  Mot-à-mot  :  du  reste  cela  me 
rend  digne. 


—  368  — 
ujiv    «m    "titOT    copiep    Ui\evoi    THpq   eiop'^   e;îOTu   f7i\p\    ei-^oo 

neCS-Ç     MH    €TCi<2£.l     MCMivq    2£.€    '^H    €T<V    HOC    e2^U]q     MevK    qrtiv- 

MUA.7e  locu  iyo>ui  i\Tt\Aiom  M\>\i  ^•~k-M\\\\\i\  h-^autothiÎ!  ^tM\ 
OTMceMHi  ^s.ToA^  cpjvuo-V  epevT\\  Ainii\p;>^ieuicuonoc  v\iûùi\ 
2k.evMiivi\oc  ^.'^çpi^fcMpoTonein  •'  avaio'^  «\emcuonoc  eopHi  esten 
nioponoi-  n-^noAio  A^AVfM  [yc  uc^t  otoo  i\^THr^  Hnc-^pw.ui  evT- 
c<A-\  ^.TToeAvro'\  topiu  e2£.r»  uoponoi-  u'VAkfTejiKM^ouoc  a.  '^'\ 
^i)    noTiuui-V    HOAVOT    ;*eu    i\t^oc<.    mia^    r,\p    n»-    eoi\»\\i"i\?>ti 

MI\lAH'TMiMf\'     l'T^     m.MMOi-     UTO     '\>\    iMTOY     HTAi    WIOIUU    OT     AVO- 

vi«'  rotiré  «laiiïs  ma  «cllulc.  |iriaiit  1  >irii  |iniir  iiu's  pi'ilii's  atiii  (jur 
je  trouve  luiHéiiconlf  au  jnur  du  ju;;fuii'iit  lU-  viTiti-.  • 

('eux  qui  étaient  avec  lui  lui  dirent  :  »('«'  ;i  ijUDi  U-  Sei{,niiiir  ta 
(leHtiné  t'arrivera  bientôt. >  Ayant  ainni  |»arlé.  ils  le  (iiiittèrent.  l'ar 
l'ordre  de  l)ieu.  avant  (ju'il  n'y  eut  retard,  nu  prit  relui  t|ui  était 
vrainn-nt  dif^ne  du  naeerdoee,  on  le  eondui^sit  à  Kakoti  devant  le 
|>atriarelie  altita  hatnianoH;  eelui-ei  lui  imposa  les  nniins  (et  l'or- 
donna eomnie  évê(|ue  de  la  ville  aimant  le  CliriHt,  Ket't,  il  le  remit 
à  nen  liommeH  qui  l'emmenèrent  et  le  tirent  asseoir  sur  le  troue 
épiMcopul.  Sur  son  visaj^e  l)ieu  mit  une  jrrande  ;;n\ee.  Qui  dira 
les  ((randes  miséricordes  «|ue  le  saint  de  I  >iiii  e\(iea  envers  les 
pauvres,  non -seulement  envt-rs  eeux  de  son  diocèse,  nniis  envers 
quiconque  lui  dennimlait  d'aunionej  et  venait  à  lui.  ( 'e  qu'on  lui 

I,  Oui,  <kTtf«n*^Mpin  3    «'mI.  *'|«p^ipo-xonii«  I    '  "hI    iiim   i-a^   iir 


—  369  — 
«o«  UA.  Ticqeouj  MAvevTTô^TOTr  e^n  èvA'Xis.  mcm  ottou  Hifee»  eeiie>.- 
epeviTemi   AiMoq   ottoo   eennoir   ujô^poq   (fol.  lo8  ue)   oTog   nw 
eTOTrHA.OTropnoTr   ne^q    nxevio    nejyev.qoiropiiOTr    n^con   uia.   oôvH 

piOMI    MAV*>I     HOTT-V     K^^Tev    TloAlC    OIHA.    HCCTHITOTT    nd^Ue^nH     ttHI- 

gHKi.  e^qïî.OTiu'r  noTreoooT  e^qn^vT  eoTTnpecÊiTTepoc  «qc!*^  Mneq- 
«&.q  efeoTV^en  neqpojq  e^oirn  Aqw  nie-!rciô.cTHpio»  cpe  niMir- 
cTHpiou  e«OTrèv&  r^opuj  efeoTV..  cik.TOTq  ô^q^pcnrAVOT'^  tte«.q  e^oirïi 
ujôvpoq  eniMA.  etievqepHCTr^ev^eiu^  H=6HTq.  nessLe  'p\i  eecT^vÊ 
Ô.&66.  TiJcenTicc  MTxinpec&irTepoc  2s_e  nô^ujnpi  ot  Te  rt^i  tcTV.- 
MHpiev  eTevRevic  euce^T  e*>q  e&oA  ;*en  i\iMev  €eoTr*.fe  otoo  avjv 
Ti^Moi  2S-e  eKTA.oire  oir  àeti  Teu€Tr|>y^H  euviccooiru  *>«  îs.e  neou 
lie  exepe  Od^u  d.n«&es.  ne6&.  ne^crçAoc  gn  ■  è^p^^xiHdwi'iTe'Xoc  oh' 
^epoTTÊiM  OH  '  cep^v'^ï.w.  ooi  epis-TOTT  epoR  oi2s.en  meircii^cTH- 
piOH    eTTd>OT5-o    uHicAVH    côïieccoo-y    CTeMM^vT    ^en    o*.n    c^conH 

envoyait  en  présent,  il  le  faisait  parvenir  en  chaque  ville  en  se- 
cret à  (les  hommes  aimant  Dieu  afin  qu'ils  en  tissent  Taumône  aux 
pauvres.  Un  jour  il  regarda,  il  vit  un  prêtre  qui  laneait  de  sa 
bouche  un  crachat  dans  le  sanctuaire,  pendant  (ju'on  distribuait 
les  saints  mystères.  Aussitôt  il  le  fit  appeler  vers  lui  à  l'endroit 
oîi  il  se  reposait.  Le  saint  abba  Pisentios  dit  à  ce  prêtre  :  «Mon 
fils,  quelle  est  cette  action  audacieuse  que  tu  viens  de  faire?  tu 
as  craché  dans  le  lieu  saint!  Apprends-moi  ce  que  tu  as  dit  dans 
ta  prière!"  ne  sais -tu  pas  qu'autour  de  toi  sur  l'autel  se  tiennent 
des  myriades  et  des  myriades  d'An<>;es,  d'Archanges,  de  Chéru- 
bins et  de  8éra]diins  faisant  entendre  d'une  seule  voix  ces  belles 

1.  Cod.  e«H&epeTni.  —  2.  Cod.  tiieyqepiici^^;».^!».  —  3.  (Jod.  ç^i.  —  4.  ('(kI.  oi. 
—  5.  Cod.  ç^i.  —  6.  Il  s'apt  ici  des  passages  de  hi  liturgie,  on  messe,  où  l'on  fait 
mention  des  anfçes  qui  environnent  l'.Mntel  et  de  la  i)iésen<'e  de   Dieu. 

MÉMOIRES,  T.  II.  47 


—   370   — 
«0Tii)7    2£.e    |;\^c>Ti\îi    [>^OT^.ù    ;^OTe».ù     uoe    Ci\iiii\iov>    T\)t     ntM 
HUfvo  M€o  eèoA^eti   ueuioo"v.  a^ii  nciooTti  2£.e  \\\m  uf  nn  erooi 
♦^pA.TOT.  ^vpinicTeTçm  '  uni  uevuiupi  ^x.e  <\  utnpeciîTTepoc  uecs. 

uiioui  «\OTcon  *^  oTMOu;v[\^oc  i  lyevpo»  €2teM  neuiymi  j\Oi\»\i>. 
poTOi  Mur*.ià&A.70H  eujiopn  n-\-UTpii«>uH  ne  OTnpecÙTTcpoc  ^^.t 
\ic    eTA.«»'\i  pooTui  .um.uiN  ivtp  uuooTini  iNu-^  oiou)  fuiupeciûT 

TPpOC     PTCMM^T    Xt     MTt"^\pi     lvViMU\\K-<pi\  -    CTev^^Ul'iXuA    CVC    UJdv 

~ç-\i  eoten  ui.wa.  PUj<v^ppemiii\'.\e\i'Oi\\  muihu^v  eooT<s.iû  eopf^v 
pïïpfHT  e^en  nicoMi  ncAi  uia'^ot  i\  nev\oiiT  ?i.e  '^iiouo  oioi- 
poMi  ^■^l'J'V  MOT»>/v'\  PÙo'.\  ^«n  -VoTivoT  cvc  evqiyioiw  ntiio 
.unP"^u|?s.PM?tOM  u»-.\?<i  «•nTivp\  ovoo  i\\tot\  ^\•\AlO"^^  iMOTiVO 
i  wom    .v»'  nn<i\p»'cù"VTçpc>c  *in"\p.\n  lu'  cAuteco  i\  "^-X-pu  -ViVn.v 

pamleH  :  Saiiiit.  ^aiiit,  «aiiif  tu  es.  <•  Sci<îm.'iir  des  iiniKi.'.s  :  le  ciel 
et  In  terre  «niit  reiii)»li.s  de  ta  gloire.  Ne  sais -tu  |»as  (|Uels  sont 
ceux  qui  «e  tiennent  (leltoutV  Cruis-nmi.  nmii  tils.  uu  autre  prêtre 
i-raeha  euuinie  toi  dan»  le  nanetuaire.  il  s'en  alla,  il  mourut,  il  ar- 
riva l'en  etiVt)  une  lois  (|u'un  moine  vint  à  nous  pour  nous  taire 
vittite  le  Hoir  du  sahltat  iuKi|u'à  T aurore  du  diinaiielie  ;  il  rtait 
prêtre.  Korh(|iie  imuih  primes  «oin  île  I  aut<  I.  nous  ehar;;iiinies  ee 
prêtre  de  faire  l'anaplioie.'  l'endant  qu'il  priait,  eoniiue  il  était 
arrivé  à  l'endroit  où  il  appelait  l'Ksprit  Haint  à  deseenilre  sm  le 
pain  et  la  euiipe.  na  poitrine  h'éhranla  iV)  eomme  leellei  d'un 
lionime.'  il  lanv»  un  eraeliat.  AuHnitot  il  devint  muet,  il  ne  put 
plun  parler  du  tout  et  nur  le  rliauip  il  mourut.'   .le  donnai  ordie 

■  «1  *f  itiiCTCrin.  —  t.  <  <xl.  <^<kn*'|iiap<k.  —  »  ('<mI.  «yi«'|tp«uiH<vAic«c 
I  •  '  •(  a  <lirc  la  nipaopi  nml  à-iiMit  l'ofCniiiilc.  —  '>.  Ccln  •liriiilli'  onw  iloiitc  rc.»fin. 
n    r'p*|.t.4||rr  aV'taitunll,  |iiil»i|ti'll  pal  tlvnnl  un  |h'ii  |iIii>  IhIii. 


—  371  — 
fpopev  e&oTV.  dvnTi  efeo7v.:*ett  niMircTHpiott  ۩oirA.&.  Aen  nix.iH- 
epen;^w  n'^'CTHev^ic  efeoTV  *.  nicnHoir  epdviTein*  mmoi  eepiiy 
7V.h7V  e2£.coq  eepe  neqoHT  ce.utti  epoq.  es.uoiv  2s.e  dwiiy7V.HA  e2s.coq 
ei22.oi  A^MOC  2£.e  T\oc  'p^  T\inô.nToiipe>>Tcop  c^iwT  Aineïvoc  ihc 
ny^c  neoiv  eTccooTU  T\es.oc  22.e  T'^ttcic  «"^-MeTpcoMi  OTpeqc?V.e<-\- 
Te  eueTôvCeo  .unoHT  mtiôvICOM  epoq  UTeqTev.MOH  e^^n  eTevqujconj 
MMoq  2s.e;^ôkC  es.noii  (fol.  139  TVes.)  ^ton  nTenô^pe^  epon  Mnceni 
HiiengooTT.  eTi  ;^e  ei-^oo  enoc  &.  ottcmh  ujconi  ujô^poi  ec22.co 
MMOc  3Le  oiTen  nei\Tco6o  ic  OHiine  "^-nevOTrcon  npwq  nxeqTc^- 
Mou  erÇ)H  eT6.qujcoiii  MMoq  ujenq  OTn  ^e»\  oir;)y^co7VeM  2î.e  ic 
TeqôLnoc^ôwCJC  ei^ci  e&oAojTcn  i\oc  oiroo  ic  nA.fce?\.c5c  d.T^wnT 
e^OTn   ecoTV.!    nTeqv^nr;)^H.   ^en    oTTMe^.uHi   ;*en   T\cs.iHopiccoTeM 

à  un  autre  prêtre,  nommé  Elisée,  qui  aclieva  l'auapliore  :  nous  re- 
çûmes les  saints  mystères.  Lorsque  nous  laissâmes  la  cynaxe,  les 
frères  me  demandèrent  de  prier  pour  ce  (prêtre)  afin  de  faire  que 
son  cœur  lui  fût  rendu.  Alors  je  priai  i)Our  lui,  je  dis  :  «Seigneur, 
Dieu  créateur  de  toutes  clioses,  père  de  Notre  Seigneur  Jésus  le 
Christ,  tu  sais,  mon  Seigneur,  que  la  nature  de  l'homme  est  fra- 
gile;^ fais  retourner  le  cœur  de  ce  frère  en  lui  afin  qu'il  nous  ap- 
prenne ce  qvti  lui  est  arrivé,  afin  que  nous  aussi  nous  nous  tenions 
sur  nos  gardes  le  reste  de  nos  jours.»  Je  priais  encore  le  Seigneur 
qu'une  voix  se  fit  entendre''  à  moi  disant  :  «A  cause  de  tes  })rièros, 
voici  que  je  lui  ouvrirai  la  bouche  afin  qu'il  t'appreinie  ce  (jui  lui 
est  arrivé.  Interroge-le  donc  vite,  car  sa  sentence  est  venue  d'au- 
près du  Seigneur  et  voici  rjue  les  anges  s'approchent  jjour  emme- 
ner son  âme.»  En  vérité  lorscjue  j'eiitcnilis  ces  ))ar()les,  la  crainte 

1.  Cod.  cpcTiii.  —  ■-'.  .Miit-i'i-iiKit  ;  i':icilt'  :ï  l'aire  une  fçliss!»<le.  —  3.  Mot-à-iiKit  :  lut 
il  moi. 

47* 


—   372    -- 

tn^vu^.  ueM  •\)i\i  Aoniciv  i\itp  ohtc  tvoA.-2£.i  uca^iV-^  ti:î£.io  a^avoi- 
2£.e  u/vvynpi  \iiupccDTTfpoc  ot  uc  e7^.u^>l  ^'  a^^ioot  jv  uf>.\  uiiyV 
noioû  vytom  avavoji  oti.)«\o  OTt\  Avne\moùi  fùo'.\  oti\i\ut  ne  iioc 
i^'^pp  OTco  H2s.f  iwiiptiiûTTepor  tpç  uem'coAlA.  c«epT«^y>  enc'.\^e\» 

■VoC"V    ^♦"    l'>    ntNC>0    IMioT    AU\ •\"OC<    «MlOl-    tC'C-Ci'Il    Oini\    IVTi\>tlA^I    nOT- 

M«.i  uje  "Voc^V  fTivii  t^piii  epoi-  ^cn  \v^.l  eoooT  nre  '^oot  •x.c 
n'VciooTM  noAi  <vn  ei^i^vi^  tiàii'.X  r\ïi\i  A^Aies.TfvT'^  2£.e  <v  i\*.0HT 
•^>i.)«0    Oioc    po)Mi    <v    OT•^>'l\^•^•AV^.    i    «pc»!    ;vic<vT'4    Ç&oA    'Voiootm 

A.M    ?tP    k-Tiv'^PJ  e?S.PI\  OT.     AU     iV  OTIVOT.XI    AVA^fOl     TOO    <M\»\AU\UIX 

ovipj'u  i\A.oc>  «••\>c\ooT  fT.\»;ui'.\H'.\  cs-t'  f:x.i<)»  «\v-\-  Auuy>\i-V  nui 
v'oytuvvTti    »'^   TiVOi'Tu-    tVA^ni  ty<o\    Ht-xiii   .xe  \\i.\^   x.»'  ^irw  ot- 

iiie  |»rit:  jt-  rf-sfiiti>  iiir-  ;;raii(lr  at'llii-tinii.  je  tus  ((iiniiK'  un  lioimiii' 
qui  fst  au  MiiliiMi  «le  la  unr.  1rs  tiot«  nu-  tiraii-nt  lU'  n'>tr  et  ilautiT. 
Kiitiii  je  <-oiiinicii*;ai  <le  lui  parler,  je  lui  dis  :  •  O  luêtre.  nmii  tiis. 
ilUHH-tu  fait  Hujouril'liui  ^<|Uei  eette  ;rraiMle  «liose  t'est  anivéey 
eniifeNHe  t<iii  prelié.  le  SeijfiieUT  est  pitoyaMe.  Le  prêtre  répi>ii- 
ilit.  le  «'orprt  treniltlaiit  «le  frayeur:  <  >  Seigneur,  nimi  père/  prie  le 
Seijfiieur  pour  nmi  atiii  que  Jiihtieiiiie  luirtérieonle.  Par  la  eraiiiti- 
qui  eHt  veiilie  «ur  uioi  en  re  jour,  (Je  te  jure)  que  Je  ne  sais  lien 
avilir  fait  ninnii  eela.  ma  poitrine  s'est  élMunlée  <<>uiine  uelle  il'iuii 
li<iiiiiiie,  un  eraehut  iiiCst  venu  à  la  l>iiui'lie.  Je  I  ai  lancé:  Je  ne 
HiiiH  oii  il  est  touillé.  Ine  petite  ail<-  a  tourlié  mon  oreille.  Je  suis 
toiiihé  à  la  renverMi'.'  Lorsque  tu  as  prié  pour  umi.  on  m'a  iloiiué 
le  moyen  île  parler  eu  iléponant  en  moi  ma  forée.  -  .le  lui  ilis:    Kn 

I     I  ■'!     OT    iitTAMIktf).    —   1.   Mol-A-lliiit  ;  h   llliiM    |N'<ri<  .SolKlii'iit  M.    .Mot  n  mol 

j'ai  tiirllno  nioD  vImm(v  pu  «rrliTo. 


—  373  — 
MC©MHi   Tie>wUjHpi   OTTon   oes.n   mhui    npco.ui    .u.v^evT    eo*.H    pco.u\ 
Men  ne  ^en  Tcnf^Trcic  eiroj  s^e  M'J[>pH-\-  uniTe&ncooTi  ncectooTrn 
evH   2£.e   eiroi    n6.uj   upH-^   €':j)Me>.   nepuoem  '    «h   eenHOT   e&oTV- 
Seii  pcoi\  nTeKep:2s.ic>pecoH€m  -  .uneuÊioc  ïih;v7V.wc  cnroo  UTeuep 

'^.Ueiri     AVnCes.2S.I     MTUnpC^HTHC     t^H     eT2S.C0     MMOC     C!S.€     OTptOMl 

eq^eji  OTT^^io  nqeAii  epoq  e^n  e\.qTeHeconT  çjuTefentooTi  ue>.Te.v\.i 
OTTOg  ô^qoni  MMcooTT  u©ou  ocoK  e\.HOoi  epe^.TK  '  oi2£.en  '^Tp*.- 
ne-^is.  dwRCivT  eôwq  eÊoTV.  e^qT&.oe  nTcno  Mni;>i;;^epoTrÊiM  ev.qpe^^TU 
MTieqTeno  ottoo  "V^veTi  -JS-e  ev  TeHevTlct'■^^.cIC  i  e&oTV..  ooxe  oirn 
€TôLqepôvTio7VoiTCic»è».i  ^  hhi  nue>.i  evicA.!2j.i  ueAV6.q  oco  uevre».  u^vi 
Mne^ipH"^.  c*.TOTq  is.qoTcopn  ncev  neqpcoAii  6.?rT6>7V.oq  eoTico  es-T- 
-TiTq  eneqH!  ;ïen  neqMèvo  p  2s.e  neoooir  ^.q.uoTr.  otoo  o.  nenuoT 
eeoTre^fi  è^Mis.  ujeuoTT'^'  TA.oire  ottAococ  eeûe  Ti*.iOwfe   2«î.e   une 

vérité,  mon  fils,  il  y  a  ici  beaucoup  de  gens  qui  sont  des  hommes 
par  nature,  mais  qui  agissent  comme  des  brutes  sans  savoir  de 
quelle  nature  ils  sont.''  Au  lieu  de  penser  à  ce  qui  sort  de  ta 
bouche,  d'ordonner  ta  vie  bellement  et  de  te  rapjjcler  la  parole 
du  prophète  disant  :  L'homme  qui  était  honoré  ne  l'a  pas  com- 
pris, il  est  devenu  semblable  aux  brutes  sans  intelligence  et  les  a 
imitées;  toi  aussi  tu  t'es  tenu  sur  la  table  (sainte),  tu  as  lancé  un 
crachat,  il  a  atteint  l'aile  d'un  chérubin  qui  t'a  renversé  de  son 
aile,  et  je  crois  que  ta  sentence  est  prononcée.»"  Lorsqu'il  m'eut 
fait  cette  apologie,  c'est  ainsi  (jue  je  lui  parlai  à  ce  sujet  :  aussitôt 
il  envoya  chercher  ses  hommes  qui  le  placèrent  sur  un  âne  et  l'em- 
menèrent à  sa  maison  :  le  troisième  jour  il  mourut.  Et  notre  père 

1.  Coll.  itcpnoiit.  —  y.  C'od.  Q>.iop«(oniit.  —  H.  Cod.  n«OK  oojr  oç^i  ep*.TK.  — 
4.  Cod.  eT&qep&n&?Vofic«e.  —  5.  Mot-à-mot  :  ne  sachant  pas  de  quelle  manière  ils 
sont.  —  (î,  Mot-:'i-mot  ;  ost  sortie. 


-  374   - 
oAi   lAOTHÙ  «\e:î£.  oev^    fol.  1 40  "Xc    eôo'.X   ;îei\  •\^f\viù\ncu\  .Ui\.\i 

07 .\  .WUtAl«>0  AlUlOTClA.CTlipiOn  '    OTOk-t    Ut\OT«Aim  AVUOTUJCvl  OTOO 

on  2£.fc"  ni\e  o'.\i  iipoj.wi  ;^^totot  eèoA  nceoe.wci  ^t«i  •^euu'Xii- 
CIA.  oTOk.e  nMOTc<v2£.j  ooAioc  .Sen  -^-eKHAucuN  eeiàf  mi  ctooi 
epevTOT  n.îOT»i  .îcn  tua^a.  ev»OTA.ù  mtç  nu  fooTcvù. 

^vcuJc•)l\l  noTeoooT  »iooi  t'pv\7-  ;^^.7t•^l  uauo7  fooTiMii  i\ii!sài\ 
nioti\7ici"   i\   OT.M    i    ».ïoyn    o\iVi\Ti   i.uov  tùo'.\o\707  ^.  i\i7nc<T^ 

ÇJ2S.0J    MMOC    2£.e    HiMCOT    COOT^^Ù     Ui\    niA<    MpWAVl    uc    e^^^.l    ncY 

uoTtaci  MA-AoT  c^oTtovy  eTi  cmot  fùcXoiTOTU  eqsMO  makoc  -^te 
ic  ic^  MPOOOT  neM  itx  ne^ttopo  e'^oiiy  eàoA  OTtve  ^^•nAl  »\n 
OTO^e  AiAion  wAni'H  OTono  riioA  ^tM»  »\i"\oioa<»\  »\)\  n7»-n*AA\ 
e^n  ?«.c  jw'^uiioni  ecv  nA.ui)7  :^c  jvfiùjv  uioenxjoo  »\'\\i  isooa^  *•  •^- 
■2ti>>  MMOc  "X-V  OTon   OA.n  M\\\\    np(>)Avi  iew  n\\oeAico  AVA^c^n  oAi 

lUiiiit.  a|ia  Siliiiiiihli  a  jtr<>iH)ii<-c  un  «li.scoiirs  .sur  ce  bujot  :  i|U(.-  k' 
prrtrc  lu-  craclic  pas  dans  IV-^îlise  surtout  ou  piôscuce  de  l'autol, 
i|U  il  ne  Kc  niourlie  pa.s  et  <|u'au(-un  liounne  ne  se  permette  de  s'as- 
Hc<iir  dans  l'é;îli«e  ou  d'y  parler  à  <"»u.se  de  eeu.x  *|ui  se  tiennent 
dans  le  saint  des  saints. 

Il  arriva  un  jour  <|Ue  je  nie  tenais  pr«\s  de  notre  père  saint,  aldia 
l'isentios.  »|ue  (|uel<|n°un  entra  pour  recevoir  sa  liénédiction.  .le 
l'intcrrojfcni,  disant  :  -  .Mon  père  saint,  <|ncl  est  cet  Iminnic  i|iii  porte 
un  petit  entant  et  veut  recevoir  ta  liénédiction':'  il  dit  :  \  oici  i|iia- 
tor/.e  jours  et  i|uator/.e  nuits  «pie  r«'nt°ant  crie,  il  n'a  ni  tièvre.  ni 
plnlu  qui  paraisse  sur  son  corps,  nous  ne  savons  m'i  il  est  nialnde.» 
—  .Mon  |ière  aldia  l'isenlioM  soupira  et  dit:  «Il  y  a  dans  le  nionile 
dcii  jçens  tels  «ju'ils  n'ont  aucun  ju;,'enient!  <j>uel  est  le  péché  de  ce 

I.  (>mI  .Miiioi<riAriit(«ioii.  -  S.  ('ml.  «loyi  «pATT  l'ii  T  it  vit'  i^iiiili'',  iiiiiln  it 
lorl    —   J.  ('«ut.   ti.\»f« 


—  375  — 
U2>^i*.upicïc'  MMUiOTT  A.u|  ne  ninoài  exes.  n^.iTev?V.e<.inci:)poc-  eviq 
2s.e  ô.qooi  ^cn  nà<iÊ<s.côkHoc  Mnes.n2s.  ueoooTT  ueM  nevii::^  ue- 
2SLiopo  èiw?V^7V.ev  eTdv  neqiwT  ipi  noTrnoûi  e».  "^"^  ini  Mneq-  (Aov) 
no&i  e2s.en  nequjHpi  ste  eqnôwpcouo  g^M  neqcôv^oirrt  oiTen  rt^ici 
MuequjHpi.  è*.!ep  OTto  2s.e  neviioT  eeoTrè^&  eviccoxeM  2i.€  OTrpcoAvi 
€n*.neq  ne  nequoT.  ne^Ain  ne2£.e  n^vicoT  hhi  2£_e  neviyHpi  Te 
ncouj  At^en  e^TVA.*^  TeiieMi  e^n  euH  cxencouj  mmioott  ccotcm  enieir- 
«vPceAicTHc  AoTTHev^c  2S-e  eqss-oo  mmoc  2£.e  oir  cô.i!io?V.  M^n  ne- 
2SL«».q  TeTenoTTouo  efeoTV  otoc  pioMi  n2».n\e\.ioc  eev-^oTn  i^e  aiaico 
Te»  qAveo  nevH6.ed.pcie».  on^  'îto;îeM.  nô.ipK'^  2s.e  o-yn  nevujHpi 
evTrTe>.MOi  2£_e  es.qep2s.i*>ûèv7V.?V.ein  ^  noTOHivi  npcvj.ui  ;*6.TOTq  hott 
2S-copj   epoq   oiroo    neqi2^    neoooir    av^oott    icssLen    eTe^qep^s^iev- 

mallieureux  enfant  pour  qu'il  reste  eu  ce  tourment  pendant  qua- 
torze jours  et  quatorze  nuits?  mais  parce  que  son  père  a  péché, 
Dieu  fait  expier  son  péché  au  fils"  afin  que  les  entrailles  du  père 
soient  brûlées  par  la  souffrance  du  fils.»  —  Je  répondis  :  <  ]\Ion 
père  saint,  j'ai  entendu  dire  que  son  père  était  un  brave  homme.» 
—  Mon  père  me  dit  de  nouveau  :  «Certes  nous  lisons,  mais  nous 
ne  comprenons  pas  ce  (pie  nou.s  lisons.  Ecoute  l'évang-éliste  Luc, 
(jue  dit-il?  Au  dehors,  dit-il,  nous  semblons  des  hommes  justes; 
mais  notre  intérieur  est  plein  d'ini([uités  et  de  souillures.  Ainsi, 
mon  fils,  on  m'a  appris  qu'il  avait  calomnié  un  pauvre  homme  j)rès 
de  quelqu'un  qui  avait  puissance  sur  lui,  et  c'est  aujourd'hui  le 
quatorzième  jour  qu'il  l'ii  calomnié.  Sache  maintenant  que  le  jour 
où  il  a  i)éché,  il  a  mangé,  il  a  ))u  nu  soir  et  il  a  dormi  ])cndant  la 

1.  C'ocl.  ii2^i6.Kpi<cic.  —  '2.  Coll.  n».iTiwXcinopoc.  —  3.  (,'od.  ii:^iKeoc.  —  4.  Cod 
qi.  —  5.  Cod.  ivqep3>.i2k£i2vAin.  —  6.  Mot-;t-in()t  :  Dieu  :i  amené   son  péché  sur  son 

fils,  ;ifni  (|ii'il  t'iit  bn'dù  d.'in.s  son  intérirur  p;ii-  lu  SiOiiftV.ince  do  son  fils. 


—  ;^70  — 

i\inT-4  ev.^cTiOAi  i\-\cio  t\Oi\j\i\povoi  O'ï'oo  ev'^iDiiîui  AV\viecs.ioy»o 
i€n  T^>ev.iiji  2^e  n~e  uiccsLiopo  i\  a\hot:x.i  «\i\'\ot  neoci  «;-\\u|i>)i 
ne2£.ev-4  2£.f  eioci.  ne  OTon  otuot2£.i  maiioot  ;S*^2^co-^  uf  eev 
OTJVOT25.1  nA.n«>OTi'  uje  tufcuT  fpo-\  ev'^Aiivo  ptoc^  ;îen  i\e,\ci- 
KOTTcn.  iMiou  iitcs.ui  i\»\\  >ce  i\pi  -ViM'evnH  nreuenq  e^orn 
•^•MivO'V  rivp  fc"^-V  2£.e  i\\vuii\nty»i'\>pi\iM-^fin  -  it'nl.  141  Xë  mmo-\ 
■\i'\   n^.»:p|^^^p^■5Çco^^l     ni\\   m\viti\\7o     UiMy^ii-^-  •.■vc  .\\'n.oo  fo- 

pU^I     eiOTM     <VTMOT-V     Hi\-^     i\\l     f^OTM     tpf     Hf^UJHpi    TtVAuOTT 

€po-4  ç-^ioiy  eûoA  t'.WMijio.  f-ev  m\u>Y?s.j  c\.e  i\utnpi  n;vT  tM\i\uoT 
A.'^i>>u|  e6o'.\  MOOTO  ^^^'  u^\iot  i\t!i!.\  uuoivtioo  .\p\i!!0\u'>*ii\  ' 
»poi  i»'n  Ti\inui|-V  n.M\.\iMui  n»Av  \\,\i^ui  f\^uion  \\^ivt\  ■\>-V 
«VM    n»iui|'.\n'.\    »v>OT,\ù    .\yMÙo\u>tii\      cpoi     .\y>i\\uri- Y«\\\      i\ni 

la  nuit:  mai»  au  milieu  «k-  la  unit  K-  prtit  oiitaut  s'est  lévoillé  rii 
rtiirKaiit.  il  a  (lit:. J'ai  8«>it'.  Il  y  avait  au-ilessiis  de  lui  uu  peu  d'eau 
<laiH  la«|uelle  était  toiulié  un  pitit  lézanl.  il  ;i  icuipli  sa  Imuilie 

lie  Hun '  —  .le  lui  dis.  moi  :     Mun  père,  t'ais-lui  la  charité 

lie  le  faire  entrer!  je  entis  (|ue  si  tu  le  si;;nes,  I)ieu  lui  accurdera 
Ift  (fuéri»(in.»  AuHsitût  il  lui  dit  d'entrer:  nu  l'appela,  il  iiitia  avec 
H«>n  tils  |Misé  sur  lui  et  jetant  de  j^rands  nis.  L(irsi|ue  le  petit  en- 
fant vit  nntn  père,  il  rednulda  ses  cris  en  disant  :  .Mun  père  l'isen- 
tilts.  vieuH  à  num  secours  dans  le  j;nind  liesuin  i|Ui'  nie  cause  cette 
(framle  smiffram-e  où  je  nie  trouve.  <Jue  I  )ieu  et  tes  prières  saintes 
me  Miienf  en  aide.  >  ('royeziuoi.  j'ai  vu  mon  père  :  ses  larmes  cou- 

I,  I'cmI    <Tik'|((>'viAhAAin.     -    'i.  CimI.   AH^U'^n*rr'Vr'^'''*t'"  '    '  '"'    '"*'l'V 

X*fi1«**-  —  ♦■  <'«'  fcpi6oM«ii».  —  6.  t'ml.  *piAoM*tn.  —  rt.  <'<mI.  «kpini 
<T«via.  —  7.  J«  ne  «aU  i>«»  ce  nuf  ilinitflp  l<"  lim»  einOTTOn;  J<'  no  |m'1u  iliitir  li< 
liadalrr 


—  377  — 
2i.e  è<inevTr  end^icoT  exev  neqepMwoiri  ujoto  €2s,en  «e^o-yo:^! 
ojTe»  •^di.udvCHH  eTôvqnôvTT  epoc  ^en  hiwott^î-I  ncv?V.OT5-  epe  nien- 
pion  OTTcoM  cev^oirn  MMoq.  neqicoT  2>.e  ttô>.q5oci  ne  ^e^.  ticav^kô^o 
n^HT  MiiequjHpi  neste^q  Mnes.KOT  2s.e  nevoc  hicot  e^iep  no&i 
■^"^go  oirn  epou  Mèw-^oo  enoc  eopni  esten  TXôwièsAoïr  2s.e  e^q- 
^coHT  e^oirn  e'^MOT  Rcwcnrn  irevp  nevoc  niwT  2s.e  OTrujHpi 
noTTcoT  «Hj  ne.  tiikottos-i  ss^e  nes.7V,0Tr  «e  oircevie  ne  eMô^iyco. 
nevAiH  ne2s.e  ne^.uoT  nenicuonoc  MnipcoMi  2s.e  ;]x^itfs.pwic  epoR 
2i.e  ic2£_en  cJ)ooTr  eujTeMep2^iiv&ôw?V?V.ein  '  uo7V.i  npwA^i.  ne2s.e 
'^loiT  MniivAoTT  2i.e  ce  nevoc  »uot.  nô^icoT  :^e  eTek.qiye  n^q  e^oirn 
eniMev  nep  ujcooiruji  ('^r')  es.qx.'^  MnievTVoTr  cev&oTv.  Mniuô^pue- 
TViOït'  èvqooi  epôwTq  è^qipi  noTUJiyV  Hnô«.-5-  equjTVHTV.  eeùe  nie».- 
AoT   Avenenctoc    ivq^i    noTrRcnr2s.i    mmwott   eûoTV^en    nj7V.OTrTHp 

laient  sur  ses  joues  à  cause  de  la  peiue  où  il  voyait  le  j^etit  g-ar- 
çou^  dont  la  bête  dévorait  l'intérieur.  Son  père  qui  souffrait  des 
souffrances  de  son  enfant  dit  à  mon  père  :  «Seigneur,  mon  père,' 
j'ai  péché,  je  t'en  supplie,  prie  le  Seigneur  pour  cet  enfant,  car  il 
est  sur  le  point  de  mourir  et  tu  sais,  mon  père,  que  c'est  mon  fils 
unique.»  Or,  le  petit  enfant  était  très  beau.  De  nouveau  l'évêque, 
mon  père,  dit  à  l'homme  :  «Veilleras-tu  sur  toi  afin  de  ne  calom- 
nier désormais  aucun  homme?»  —  Le  père  de  l'enfant  dit  :  «Oui, 
Seigneur,  mon  père.»  Mais  mon  père  lorsqu'il  fût  entré  dans  le 
sanctuaire,  après  avoir  placé  l'enfant  en  dehors  du  grillage,''  se 
tint  dcl)out  et  passa  une  grande  heure  à  prier  pour  l'enfant;  en- 
suite il  prit  un  peu  d'eau  du  bassin  à  jjurification  (jui  était  placé 

1.  Cod.  eu|TeM.epr^iJvÈ;w'\in.  —  2.  Cod.  cniiiMn^cAioii.  —  3.  Mot-à-mot  :  qu'il 
voyait  dans  le  petit  garçon.  —  4.  Mot-ù-mot  :  Mon  Seigneur  pore.  —  5.  Il  s'agit 
ici  de  la  seconde  grille  (jui  .se  trouve  inimédiatenient  avant  le  sanctuaire. 

MÉMOIRES,  T.  II.  48 


—  378  — 
€701  Tou  AUiitpcvTeicn'  ^^Tco  A».niuoT2£.i  u»\.\c-v  ^fu  ue^'>s.j;>£. 
AiAun  M.HO^  UdvAu'ope  Hc  'p\  2£.e  ^en  -\-othot  eTes.  uimioot 
'Yes.'.ViV  çvifcMiT  ^en  Te'^ujiûcoài  ^'^otioh  «ipio.^  •vm'i'V  m\\u\i\«>otc 
eopm  e-^ort;î.  €Te<  nemioT  2k.e  ni\T  epo'^  i^qep  iir^jipi  eMivujw 
OToo  nes.A.'^  2te  oevM  niiyV  ne  neuo&HOTi  "X*^"  '^"V  "^^  '^T' 
MMeuuj'|>Hpi  Aen  nn  ceoT^È  nT&.iv  otoo  es.^7i  A».uf4U|upi  i\-^uje 

<vcu|c>>ni  :s.f  Ainiri\OY  tTtwuwevT  ev^ciiM  noTenicTo'Xii  iijev 
mjA/voc    eTX.H    i^^    nc^cpiiiuiji    e^ît'^io    aiavcoot  eoûe    uoTnoùi 

Me.U    MOTUJl.r^T    ic-\\  CÙIO    MlOOT  eopOTOt'HOT    Ci\Ûo".\    «HH    CTOTipj 
MMIOOT     f^-X-O)     M.WOC     Cte     t\TTi\A<Ol     2£.f     TCTtMUpi     \\0<\)»     IVUVfV 

itito&i  '.\oinon    orn    ounov   tùoA   o<\pioo-v   nvxtn    -^nov   avuwcoc 
UTe   •\>"V   :xi>M\T   OTOO    nTf\7i    au\uiiiii  aiako\  oroo  >\Tf\TO«AV\ioii 

(irvaiit  11-  Vi'.stiaiif  (k-a  |iirtii.'s,  il  en  tit  lioirc  lui-iiiônie  tk-  ses 
|ir<>|irch|  iiiaiiiis  au  pi-tit  nifaiit.  Dieu  incst  triiitiin  <|u  au  nxiiuciit 
où  l'eau  (lcH(*fn(iit  dans  la  k**''^^'  <I^'  Iciitaiit.  il  nuv  rit  la  IhiucIr-, 
il  ri'jfta  le  Irzanl  vivant.  Litiwjui'  sou  \n-i\-  le  vit  (t'ain-  lela)  il 
fut  étouué  ^rauiieuieut  et  il  tlit  :  ^Tes  u'Uvii'h  sont  ^rauiles,  o 
Clirist  I)ieu.  ear  tu  o|ièies  des  merveilles  par  tes  saints!»  Ht  il 
prit  l'enfant,  l'eniuiena  dans  sa  nuiison  en  (;loritiant  |)ieu. 

Il  arriva  en  ee  temps  i|u'il  écrivit  une  lettre  aux  peuples  plaeés 
MoUM  sa  puinManee.  les  réprimandant  à  lause  de  leurs  |iérliés  et  de 
leur»  alMiminations,  leur  enf»eij;Maiit  à  ne  plus  ciininietlre  les  ac- 
tions qu'ilM  faisiiient,  disant  :  < 'n  ma  appris  i|Ue  vous  cunimet- 
lU-7.  (le  ((rands  péeliés  :  désonuais  sorte/ en  de  peur  (|Ue  le  Sei- 
jfiienr  ne  s'irrite,  ne  se  veiijje  sur  moi  et  ne  nous  fasse  soullrir 

I    CimI    «tiicp»Tion  'i    Miit  ù  mot  :  Ira  ciiRrlKiiHiil  h  Miiiir  ilcn  rlii>»'ii  i|u'ilii 


—  379  — 
eoTTcoTi'  (fol.  142  TV.^)  '^0.1  exe  nqneviyini  ô^h  ^es.  toh  HOTr^eA-Ao 
OTOO  qnes.ini  e2s.en  ohmott  noirniiyV  nToeMKO  nexi  oe^u  niiyf 
n^ici  neM  oirgfecon  eq2s.op  Mf^pH'f  exevqevic  M'4>ôwpA.0L)  MnicHoir. 
jAenence*.  newi  2^e  •^tjvmo  MMOixen  2i.e  *.  noc  2sloc  Sen  neqjaex- 
ujenpHT  2s.e  HHô.oTri<OTOT  eei\  uev.TA.uAircMoc  mmcooit  oi2s.en 
îiiKô^oi  eue  Mneqcopu  MMoq  maiiu  MMoq  ne  eujTeMen  K*.Tev- 
K^V-ircMOc  e^pHi  eas-coH  ne  nTeqqoTTen  e&oA  M<:|>pH'^  nttiujHpi 
HTe  Hiô>.ç^w^  MnicHOTT  eTô>  niivPi^eAoc  epne^pôv&d.inejn^  eefee 
TenieTTMiev  «hioiomi  eôk.7r^to  nccooT  Mnceinoirqi  n'^nevpoeni*. 
dvTTi  enecHT  e£io7V.^eH  niMeiri  eT^oci  tire  'p'\  a.ttmottss.t  neAi 
necoTVeû  nnigioMi  eviTMenpe  nicoT&co»'  ej)OTe  TiiceifHOTrqi  neco- 
Ten  2s.e  e»>  HeTenevucMiis.  uje^i   eooxe  nn  eTeMM^.7^  TeTenepeni- 

ensemble,  car  il  ne  rougira  pas  devant  un  vieillard*  et  il  amènera 
sur  vous  de  grandes  soulfrances,  de  grandes  douleurs,  une  disette 
pressante/'  comme  il  a  fait  autrefois  à  Pharaon.  Je  vous  apprends 
en  outre  que  le  Seigneur  a  dit  dans  sa  miséricorde  :  «Je  n'entre- 
])rendrai  plus  d'amener  un  déluge  d'eau  sur  terre.»  S'il  n'avait  pas 
juré  lui-même  de  ne  pas  amener  le  déluge  sur  nous,  il  nous  exter- 
minerait comme  (il  extermina)  les  tils  des  géants  au  temps  oii  les 
auges  transgressèrent  (ses  commandements)  par  désir  des  femmes. 
Abandonnant  le  parfum  de  la  virginité,  ils  tombèrent  des  pensées 
élevées  de  Dieu,  ils  se  mêlèrent  aux  (jollutions  des  femmes,  ils 
chérirent  la  mauvaise  plus  (jue  la  bonne  odeur.  Mais  vous,  vos 
iniquités  se  sont  multipliées  plus  que  les  leurs  :  vous  désirez,''  vous 

1.  Cod.  ETs-con.  —  2.  Cod.  epn&p&Êeiiiii.  —  3.  Cu  mot  déviait  s'écrire  c«oi- 
É<ûn  :  c'est  un  exemijle  frappant  de  l'iotacismo  même  dans  les  mots  égyptiens.  — 
4.  C'est-à-dire  devant  moi,  votre  évêque,  qui  suis  un  vieillard.  —  5.  Mot-ji-mot  : 
puissante,  c'est-:i-dii'e  grande.  —  6.  C'est-à-dire  :  vous  avez  des  désirs  charnels. 

48* 


—  aSn  — 
oTA^tin  TCTfntpuopneTCjn  •'  TCTcnoi  «moui  «iio-^  cecMi  tt\CT- 
ivjupi  A»  :>s-c  ceep  «\o\ii  cvoo  cc^-  ciûio  uioot  c^n.  toùe  ucu- 
nciii  l'^-v"*  "^  '\*'V  <>ûu]'4  epon  iV^TiuTeu  ctotot  hhiMC^hoc  uno- 
nA.1  -^MOT  tx.c  Avevpe  •^Meej\;<HT  neAV  •^avctmioiiN  lyconi  ^eu 
v>in\c>T  ncM  •^^vf^.nu  c^oTn  f«eTe»epHC-v  «chot  «lûen  hooto 
2k.e  niTOTfco   nc.u  •Vo^•ly-^lv^^lv  '  AVi\pc   -ViuvcTcuv     lyiom'    ^cu  <vji- 

MOT     fl-V     OTHO'^     AU\t'TlM\OHT      «ItAV      JlfTenAvVC     CS.e     OYIU      UH\i\l 

uiev^uioTujoT  MA^o^  eos.ci\  niOi\u  kjvTiN  'ï>pn'V  CTv\^■>^oc  n:s.e 
l^vvlcoùoc  uiivuocToAoc  uevi'  l'^p  '^'AvconeviiT  u)t\cui\ofAi  nipioA^i 
jfTccoTctct&e'4  cftoAifen  •\)avc<">"  c^otu  enw»^  iw\t.\  a\Oi\'xi  avui 

OPCn»H10C    (\.\\\0»TO'.\Oi"     UiNTAcr    fc"\->S.lO    AVAVOC    ■X.P    AlfTAV»\U.\piv\ 

TP    f-\-    Aus'.V.Vc^n    tooTc    e7i     A^fut-mw     Hi\i    --Vf    ci    n.VA^cnyi.s^V 

fiiriii<|Ui-/.,  vous  l'te»  adiiltiTos;  k's  |»art'iit»  savent  <hk-  k-iirs  i-ii- 
taiith  iitM-Iii-iit  l't  ne  les  iii>tniisoiit  pas.  A  catiso  de  nos  |k-c1r's  I  )ieii 
imiis  a  oiildiés.'  il  mms  a  livrés  aux  mains  <le  ces  nations  sans  pitié. 
<^ue  maintenant  done  la  misérieonle  it  le  repentir  rif;iient  parmi 
vous,  avec  la  charité  les  uns  pour  les  autres  en  tout  temps,  et  sur- 
tout la  jMireté  et  la  paix:  ipie  le  jeune  parmi  vous  donne  joie  à 
votre  ea-ur  et  à  votre  lauf^ue,  car  <-ertes  la  miséricorde  se  <;loritie 
contre  le  ju^^ement,  comme  l'a  ilit  l'apotre  .lac«|Ues:  car  la  niiséri- 
l'orde  sauve  l'Iiomme  et  le  transporte  de  la  mort  à  la  vie,  sidon  la 
parole  du  divin  apôtre  l'anl  disant  :  «Il  est  plus  lieiireiix  de  don- 
ner (|Ue  de  recevoir.»      I'',ii  outre,  o  ints  liien-aimés  t'rèns.  vous 

I.   (!o<l.  TCT«n*pcni*rMin.   —    '.'.    <'<xl.  Tf  T«n«piiop««  tih  :i.    1,'nrtirlc   \   n 

Mh  «(»»ti»A  r/^rmiiii-iit.  -  4.  CimI.  ^çipiinn.  •  6.  Coil.  iuictuv.  <l.  Ij>  Ictln-  i  n 
it-  'iiinii'lll.  —  7.  CimI.  Ht    r«kp,  —  M,   CimI.  M<TM<sHAf  I.    —    V.   .Mol  iillliil  ; 

».  .  .i«.  -  10.  (VHP  imnilr  mi  U-niiilirnuiri'  inriiif  tir  S'  l'niil  i-nl  ilr  ,U-n\n 

eu»  ut. 


—  381  — 
ucHHOTT  TeTene.ui  2£.e  cirHHeeievi  Te  MTiiSvpi^^^ienicRCMioc^  ôvq- 
ujes.H*coHT  enïAv.  neoooTT  eeoTre«.&  lye^pe  iiiivp;>^i€n!CKOTioc  >  c56.i 
noirecKTruTViovi^  e&oTV  ^en  [)(^hmi  THpq  eqepcHMj>.inein5  hcoot 
OTOO  eqTè^^MO  mmcoot  ceÊe  ni2s.iHepevcnev3ec«evi'  5en  iiujd.i 
uTe  Hiujjvi  (fol.  143  Ae)  oiroo  2i.e  ot  neTeTcuje"  «evc^.  Aoihoh  ds. 
niT\evTpievp;)^HC  eeoirdvlii  èv&&ev  2s.ev.Mi*.noc  ni^vp;)^ieitiCROTioc  * 
nT€  pô.KO'^  d^qoTTCopTi  nois.H  R?V.HpiROc  çûoTV.  ^en  ïiice^  nepHC  «Te 
[)(^HMi  eqepcHMik.ineni-^  Re^Tes.  noTVic  MneqeuRTRTV.ion"'  eecTrivCi. 
eTevTrep6>TiA.nTevn  2s.e  enenicoT  eeoirevÊ  es.&&ev  nicenTioc  n2s.e  m- 
RAHpiRoc  nre  ni^vp^^^ienicitonoc  "  ^vT'j'i  cmott  e£!io7V.^eH  neqQ!£.!2SL 
eeoTre\.iîî.  '^ 

i\.ciyconi   2i.e   ^en   Tiieoooir   eTeA^Aic^ir   R&.Tev  oirecouj   htc  '■^•^ 

savez  que  c'est  la  coutume  de  l'archevêque  qu'à  l'approche  de  la 
saiute  quarautaine  il  écrit  uue  lettre  encyclique  à  toute  l'Ég-ypte 
pour  instruire  tous  les  peuples'^  et  leur  apprendre  ce  qui  est  né- 
cessaire à  la  célébration  (?)  de  la  fête  des  fêtes.»"  Or  le  patriarche 
saint  abba  Daraianos,  l'archevêque  de  Rakoti,  envoya  des  clercs 
dans  la  partie  sud  de  l'Egypte  pour  faire  connaître  en  chaque  ville 
l'encyclique  sainte.  Lorsque  les  clercs  de  l'archevêque  eurent 
abordé  notre  père  saint,  abba  Pisentios,  ils  se  firent  bénir  de  ses 
saintes  mains. 

Il  arriva  en  ce  temps  par  une  disposition  de  Dieu  qu'un  berger 

1.  Cod.  cn-nn«ii&.  —  2.  Coll.  Mni».p;)(;HcniCROnoc.  —  3.  Cod.  ni«kp3(;HcniCR0- 
noc.  —  4.  Cod.  HOTepRirAion.  Ou  a  lôcenimont  ajouté  un  second  b.  en  interligne. 
—  5.  Cod.  cpçjepcTMCuin.  —  <>.  Cod.  nic!«.iHcpi>.cn».3ec«6.  —  7.  Cod.  ot  «ctcuic 
H^q.  —  8.  Cod.  iii«kp5(;ncniCKOnoc.  —  11.  Cod.  eqepcTMeitin.  —  10.  Cod.  Mne'^- 
et^hihAioh.  —  11.  Cod.  i\i*.p;x;"*^"'"^'*"'"^-  —  !-■  En  marge  ou  lit  uj*..  —  13.  C'est-à- 
dire  ses  diocésains.  —   14.  C'est-à-dire  Pâques. 


—  3K2  — 
ne  OTon  ovA<A.neccooT  ;Jt"MT  epon  ue  dv-^oi  Oio-^  f^\Vv\Ti  cmot 
MTOT\  .wndvuoT  OToo  €Tc\-4-\>c<;JT^  ^iv  nenTev'.\i\ vDi.  A^wfunoT 
cooTMcs  uemonouoc  eTe».r\7io»\^  2s.e  e^OTioiy  fi\A^oni  i\t\f4:>£.»2s. 
n7e-^0Ti.)iu7  M.vvcooT  eTiv-4*s.0TujT  f^OTii  ^ct\  uf^oo  nstf  ui- 
ieAAo  Avne'4[Y'^'A  ^"^^  WcM  t\e"^cs.ix.  eqcs.io  a^avoc  2£.e  uoi\«nnc 
xwM  ne  PTiv^ope  niSUNnoA^oo  i  e^OT»  im\cvia^i\.  eiTiV  i\e>j.e  ni 
;^e'.V.\o  AvniAU\n*H'c>)OT  cs-C  oio\  eùoA  Ti\i  \»\i\\\i\o>i\pTOi-  i\«\ou 
cve  MJvAioni  A^Au">\  .moit'^  eùoA  UiNTa.  -^^e  fTev^oTevoccvoni  nni. 
neotni  m\\  ^vnon  u.>i\nnnc  c^e  ot  ne  eTev'^iyioni  aiaiou  au  eTi\ 
ni^eAAo»  oivOOTi  epon  ;Jen  OAin^f  A<ni\JAvnuj  Av;v'\'.\on  -.N-e  ui- 
iù\npMU">«'  nT»-  niA.pYi»'niononoi-  i-c^noTT  »"i\p  >te  otio»\o 
MMCTennofei  eôc>'.\  nneTenepnor  otoo  tioùo  eos.en  neTenepnov 
jonioc  nrerenoT^XM.  i\'\»"p  ovi-»  nxe  niAVfvneecooT  ciie  vVavoi  .m- 

»>"avain,a  \iTs  ikhi»;  il  Miiait  aussi  pour  ivcovoir  la  ItéiUMlictioii  tk' 
iiiiiii  in-re,  et  il  m'  |irii«tcriia  aux  pioils  de  IV'Vrnue.  notiv  pcro  saint. 
Main  lurHque  ce  luTjjrr  «c  releva  pour  lui  preuilre  les  mains  et  les 
baiser  et  (pie  le  vieillard  eut  re;;ar<lé  son  visajje.  il  ne  le  laissa 
puiiit  prendre  ses  niainH  et  dit  :  «Jean,  «pii  a  tait  entrer  ici  eet 
inipieV'  Le  vieillard  ilit  ensuite  au  lter/j;er  :  «Sors  d'iei,  impur! 
Alont  moi,  je  le  saisis,  je  le  poussai  ileliors,  comme  il  m'avait  or- 
donné. Je  lui  dis,  moi  .lean  :  <(juc  t'est-il  donc  arrivé  i|ue  le  vieil- 
lard ta  maudit  au  milieu  de  cette  foide.  et  surtout  (en  prcscm-e) 
dcH  clercs  de  rarc|ievc«|UeV  (I  (is-Ie-nioi  i,  car  il  est  écrit  :  ( 'ontes- 
HCX  v«»«  pécliés  les  uns  au\  autres  cl  |iric/,  Ic.-i  uns  pour  les  autres 
afin  «|IU'  vous  Hoyc/,  sauvés.»  —  Le  lier>;er  répondit:  l'Iùt  à  I  >icu 
<|Ue  je  fuMHe  mort  aujoiird'lnii  avant  d»*  me  lever  de  uni  c<»inlie.'' 

I.  <'o(l.  iT*.  —  i,  ('«l    niAj>x'"* ""■'"""'*  ■''■  M"'-'»'»"'     'I'"'  J''  lii"i"'  """• 

■nlourd'liui  «vanl  (|ue  J«  nr  nio  «il»  l<'Vi'  (-tnut  ronrhiV 


—    ooo   — 

MOTT      M'^OOT      ne      MTlèv'^-TtOnT      eiHROT.      dvCUJWni      A\^MOI     M'^OOTT 

ciMoni  nnieccooTT  ^eu  niujon"^  ^en  tkoi  e>.  ottcoimi  cmi  e&oTV. 
^ەi  eMH"^  MUiujon'^  ecMOiyi  eicoiOTrn  mmoc  evievMoni  mmoc 
eiwiujconi  ueMèwC  ^en  TevMeTSs.TOHT  n^^iAveTTs  e^n  ne  2s.e  niSeATy.© 
nôweMi  eïid<ioco£i  iioc  ccoottu  2s_e  Mninevir  eTes.qcoMC  epoi  es.  Tès- 
cTrnci2s.Hcic  '  t^^moi  *en  '^oirnoTr  es^  OTrniiy^  nceepTep  lycom 
^en  nes.Res.c  2i.€  dv  ^'\  ^copn  Mnè^^ujini  e&oA  Ami5€7V7V.o  h*.pioc 
i^"^  TieTccooirn  2SLe  ne  janenevMoni  mmoï  nrenenT  e&oTV.  U6.in*s- 
oei  esLen  n6.po  ne.  niMes.neccooTr  ss-c  eTeAVMès^ir  èvqen  o*.u  hott- 
2S.I  nevTVcoM  es.qTHiTOT  nns  eq2s.co  mmoc  2s.e  e>.pi  "^e^ue^nn  'fi 
nnèvi  UTOT  MHJTOTT  nôsfev.nH  nnj2SLto&.  ne22.Hi  nè».q  2S-e  •\-»e<uj'Ti- 
TOTT  (fol.  144  M.t<)  t^n  «vtrïte  coS'ni  ht€  hô^kot  Ainnwc  nTeq2s_eAi 
is.piRi  epoi.  d».  niAve^nectooTT  -^^o  epoi  eqTô«.puo  mmoi  mc^-^  2s_e 

Il  m'est  arrivé  aujourd'lmi  qu'eu  paissaut  mes  brebi.s  daus  la  rou- 
ceraie  dans  la  campague,  une  femme  est  passée  au  milieu  de  la 
ronceraie  :  je  la  connaissais,  je  l'ai  2)rise,  j'ai  été  avec  elle  dans 
mon  impiété.  Je  ne  pensais  pas  que  le  vieillard  saurait  cette  ac- 
tion. Le  Seigneur  sait  qu'à  l'heure  où  il  m'a  regardé,  j'ai  eu  cons- 
cience (qu'il  la  savait),^  mes  os  ont  été  secoués"  parce  que  Dieu 
avait  révélé  ma  honte  à  ce  saint  vieillard.  Dieu  sait  que  si  tu  ne 
m'avais  pas  saisi  et  poussé  dehors,  je  serais  tombé  sur  mon  visage.  » 
Ce  berger  apporta  quelques  fromages,  il  me  les  donna  disant  : 
«Fais-moi  la  charité  de  les  prendre  de  ma  main,  donne  les  en  au- 
mône aux  infirmes.»  —  Je  lui  dis  :  «Je  ne  les  prendrai  pas  sans 
le  conseil  de  mon  père,  de  peur  qu'il  ne  me  réprimande.»  Le  ber- 
ger me  supplia,  me  conjurant  au  nom  de  Dieu.  Lorsqu'il  m'eut 

1.  Cod.  TA.eTmi2s.HCic.  —  2.  Mot-à-mot  :  ma  conscience  m'a  annoncé.  —  3.  Mot-à- 
mot  :  un  grand  trcnililcment  .s'est  fait  dans  mes   os. 


—  384  — 
TiTOT  «TOT.  e7ev.^i\p\\oi  ;^e  evicAoT  i\tot^  imTitot  i\iti\.\coc<v 
eix.cii  oes.n  neoTon  ui\\iOM  uTCvn  ci>mo  a^avoc  ^en  ue\..vitTi  cs.e 
UMioT  ttoveAii  epcooT  i\n.  i\cujiouj  2^e  cpe  i\iu'.\iipmoc  UTf  u\ 
nev.7piA.p;;\^nc  uje  niooT  neste  nevicox  mu  2£.e  eiycon  otou  i\.\w.u 
MMfvT  le  <v.njoTi   noe^n   uot2£.i   aihitot    umuWupiuoc    ncecWor 

HCMIOOT    01     •^>Mt01T    HCÇOTCOAV    «iîHTOT.     OCOC    "Jve    ÇTiMOnOV    AU\i\ 

uoT  eTiv"42£.OTiyT  t^piu  e:î£.o)OT  iit*oti\--\  \\\\\  "^^  iNHiTCT  nui 
Ai«\i\i  fTiMinoT  cve  necs.ev^  mu  cîce  OTpiOAV»  epc  neqÙev'A.  otiuv 
CTCO  e\»\A.T  Aiùo'.X  AVAiOJt  oAi  n^<\ni  ;îej»  nc^ûcvW  otoo  ure^ 
UJO^^JM  MMC-\iài\\  ococ  OTÛt'.V.Xe  ne  aui  pioAiJ  uiûen  fcnvi\T  cpo^ 
cenA.ci.)L!i  A<Avc\  i\»\  oyoo  moc^coc  Hi\\  c«s.e  <v  •\f\  "Viunu  av\>c>t- 
toini  nneiiiSiiv'.V  coùc  ot  iM^ufny>f  iuo^y"-^^'"^  ""î^*"  'V-^^^'"'^*^'^'^*^- 
"VppooMoAo«'«Mn      MioTt'n    ^«.c    r7i\\uiu\    i'\?«.to    Mni\u'.\x\     nc^r 

roiijiirr.  jo  k'8  iMii|i<irtai  ilc  sa  main,  je  les  pris,  je  U-s  plâtrai  sur 
«|Uel(nic'H  autres  (Vitiiiaj^cH  que  nous  avions,  disant  en  ma  penst'e  : 
«Mon  père  ne  le»  (listiiifjuera  pa»  des  autres.»'  Mais  il  arriva,  lors- 
<|Ue  les  cleres  du  patriarelie  partirent,  <|Ue  mon  père  me  dit:  S'il 
y  a  iei  des  froma^jes,  a])portes  en  (|uel(|Ues-uns.  donne-les  aux 
elcrcsafin  qu'ils  les  emportent  avec  eu.\  dans  la  route  et  (piils  les 
nian^rent.  »  Ainsi  |ors(|Uu  je  les  eus  apportés  à  mon  père,  et  ipiil  les 
eut  considérés,  il  me  dit  :  «Apporte-les  ici. .  .Mais  lorsque  je  les  eus 
upiMirtés.  il  médit:  «Si  un  homme  avait  les  yejix  ouverts,  n'ayant 
rien  de  ténélireux  en  eux  quand  il  re^jardc  à  l'extérieur.'  et  s'il  les 
fennait  comme  un  aveu^fle,  est-ce  que  tout  lionime  (pii  le  verrait  ne 
rirait  pas  de  lui  et  ne  lui  dirait  pas:  1  )icu  a  donné  la  lumière  à  tes 
\tii\.  |iouri|Uoi  aimes-tu  l'apparence  de  la  cécité':'.  Je  vous  avoue 

'V«fa«oAoriN   —  S.  M'iI-h>iiioI  :  Mon  |M>n*  iir  li>*  rMiiimUrn  inik.  —  3,  ("oat- 
«-Uuti  I  ai  win  irll  (tl  vii  |iarfiill  tMai. 


—  385  — 
ndwicoT  i^qTi  nïiièk7V.coAi  iiTe  niMivneccooTr  es.q*^op2i.OTr  efeoTV.  nnoTC- 
pHOT  (mêi)  e^.qgiTOTT  ce<  ncd^  mm^tô^tot.  nôvTVin  ne2£.e  h^vjcot 
HHi  3Le  ueviev7V.coM  nés.  niMe^necoioT  ne  eoÈe  ott  ^ivrîTOT  nTOTq 
evnes.ir  oth  2i.e  eTevueeuetonK^  eni-u  ees.Kujcoi\i  eRTenewnT  epie^i 
Tii.ueveHTHc  UTC  eAicceoc  c^evi  «TevqTevceo  MnipwMi  er^evooir 
equHiv  nceoT  exe^qT!  uTorq  Mnics.in'î'cop  &  hçm  ctoAh  chot-^ 
e^nevir  2î.e  exev  eAicceoc  cooTwpq  nes.uj  npn"^  eevqepe  niceoT 
nTC  '^H  exeMMevTT  Tevceo  enccoMev  MTiiMe<«HTHc  nwecoTi  2î.e  e^q- 
ujconi  Sen  oTAieTevTccoTeAi  evqepnevpe«.ûevinein-  nTeqenro'A.H.  -^no-r 
22.6  OTTn  Tconu  uTeKoTVoT  nTCRTHiTOT  nes.q  otoo  nneuTevceou 
epoi  evHuj^nep  T'^evuji  Mni€2î-iopo  euKW^  nccoq  nnesiTevceou 
evuujTeAiTHiTOTT  ue^q.  eK.noK  ss.e  exe^iep  ctw  ne2S.Hi  nevq  2s.e  nevoc 
nicoT  ;>^co  nni  efeo^V.   *en  ii22-iH«peqTevpjioi  ^en  oe^n  hiuj-|-  nev 

que,  lorsqiie  mon  père  eut  fini  ces  paroles,  il  prit  les  froiuage.s 
du  berger,  les  sépara  des  autres  et  les  plaça  seuls  à  l'écart.  Il  nie 
dit  de  nouveau  :  «Ces  fromages  sont  au  berger,  pourquoi  les  as-tu 
reçus  de  lui?  Prends  garde  à  qui  tu  ressembles!  Te  voilà  devenu 
semblable  à  Giézi,  le  disciple  d'Elisée,  lorsqix'il  rappela  le  lépreux 
et  en  reçut  deux  talents  et  deux  stoles.  Vois  comme  Elisée  le  mau- 
dit et  fit  que  la  lèpre  du  lépreux  réapparut  sur  le  (;orps  du  dis- 
ciple,' parce  qu'il  avait  désobéi  et  transgressé  les  ordres  reçus. 
Maintenant  donc  lève-toi,  emporte-les,  donne-les  lui  et  ne  retourne 
pas,  quand  même  tu  passerais  la  moitié  de  la  nuit  à  le  chercher, 
ne  retourne  pas  sans  les  lui  avoir  rendus.»  —  Mais  moi,  je  lui  ré- 
pondis:   Seigneur  mon  iȏre,  pardonne-moi.  Lorsqu'il  m'a  eu  con- 

1.  Cette  orthograplie  est  peu  ordiniiiio,  et  le  iiiOiuc  mot  est  écrit  (litïéromnient 
trois  mots  plus  loin;  mais  elle  se  rencontre.  —  2.  Cod.  ev'\epn&p&Ëenii(.  —  3.  Mot- 
à-mot  :  retourna  une  autre  fois  sur  le  corp.s  du  di,sci|ilc. 

MÉM0IKE8,  ï.  II.  40 


—  386    - 
iiikUl    ç-voi    uoo^V   eviTiTOT   nTOTq.    necs-fv^  uhi   nstc  '  uevitoT  2£.e 

nTt  «ipe'^ep  notit  ^V  >i»-ni  fcten  T^.ov■\>^•  oxoo  o\\  HinVXoi-  '^tio 
M.woc  2£.e  eiycouç  otom  oti-v">h  a<a^«\y  vt*^  p<\ii  epo'^  ^te  \\opt\c>i- 
M^^poT  fui.  14Ô  MV)  lOM  «fM^^'4  ^>£.e  nmopnoo  «icm  muioju 
•\)-V  HA.'V  oe^n  epiooT.  Meviiie  nev.u  oth  mhitox  «iiV^  ev.piic>T  n;vn- 

TCOO  7tni\;<UJMC'0€.U  ttTfq\\"V^H   MTOT^  MlllCtA.'X.l  Ctt'  OTT^.■»\^>IUCO 

poc  ■' oi>)'4  HP   cTfviciijTeM  e«»i\i  i\ivi|t  nui  »^i«)'.\eAV  .\i7i  i\nu\'.\iOM 

/WlTHlTOT    MUipiOMl    MM^vneClOC<T     lU\Tv\     l\Oev.:!£.J    MIievICOT    fOOTevÛ. 

f^ru|(oui   ?\.t-   MOTccooT  iy-\\    ii|fvpo-4   n2£.c  OTvpioMi  Jîen  noouj 
uc'^T  '  epe   ne-^ujupi   a^ouii    iteAVA.-^   e<^m  M2te  nc^uiiipi  f^ouAi- 

juré  par  <K;  (rramU  et  fcniliKs  si-niu-nts.  je  li-s  ai  pri.s  t\v  lui. 
Mon  |»'tc  nie  ilit  :  sX'aK-tii  pas  ciiffiidii  ii-  ipii  est  écrit  dans  le 
prnpliète  :  Ne  permets  pas  ipie  l'Iiiiile  «les  péclieiirs  niu;ne  ma  tête! 
et  l'uni  (lit  :  S'il  y  a  un  tivre  (lUiin  appelle  toniicateiir,  ne  maii;;e 
|ia«  aver  Ini.  car  Dien  jn^era  les  t'tirnicatenrs  et  les  adultères.  \'a 
donc,  rendM-IcH  Ini,  pent-t'tre  sanverons-nons  son  àme  de  la  main 
de  reiMienii,  car  c'est  nn  niallie>irenx.>'  Lorscpie  j'eus  cntemiii  rch 
parolrx,  j'allai  à  la  liate,  je  pris  Icm  tVoniaj^es,  je  les  rciiilis  à 
riiomnie  qui  gardait  les  lirehis,  nelon  la  parole  de  nnui  |)ère  saint. 
Il  arriva  nn  jour  ipie  vint  à  lui  nn  liomnn-  du  nome  (le  Ket't;  siui 
tiU  lacconipa^nnit  (etj  son  (ils  était  arrivé  h  Vh^v  de  Ini  donner 
na  femnic.    <  lu  ii»  inlrodniHit  tons  les  den.x,  ils  se  prosteriicrcnt 

I    IimI    ««    ■ .,     ,    ..,..,,1.    Ih  li'llrc  n   iMi  ili'Mii*.    —   t(.  <'imI.  oTTJvAditupiK 
I  r<Hl.  ««T    Ihi  II  ml»  (■imiilti'  |p  q  l'iitn'  l'«  <■•  If  t.  —  4.  ('<nI.  çtAihia      -  6  (Vll(> 
rt|irpMliiii  i<ai  ir^-*  KniaalArv      l'lili«>  i|u'oll«  iiiii|»>rt<>  ••ut  i|iir  cIiihiiii'  liuiniiic  iloil 

«»«>tr   tm   frutrlll' 


—  887  — 
nenTévA^-Tî-^s.  MUd^icoT  eeoirivÈ.  e^c^ep  cto)  «22.6  r^H  eoo7r^.è  e..i2i6ev 
niceuTioc  neos-ô^q  MTiipcoMi  2s.e  e«fee  ot  AiTieR^i  ci^iavi  .uneR- 
ujwpi.  evqep  o^rco  n2s_e  nipcoMi  neas-ô^q  .und^uoT  2sLe  otkottss-i 
Ho.7V.oir  ne  iievitoT  csircio  oTrcevûe  ne.  T\e2SL6.q  nrx.e  '^h  eeoTre(.6  2î_e 
Aen  oTMeeMHi  a.  TienujHpi  cpnopneTrem.  •  T\e2s_e  nipcoMi  .une- 
niwT  22.6  eujoon  evqepuopneTrem^  -^i  MMoq  e^pHi  e«eR^i2s. 
e«>peRips  uô.q  Rd.Tdv  neROircou}.  *.qep  oTio  H2S-e  'pn  eeoTrôvû  ne- 
is.evq  MTiipwMi  2£.€  eujwH  evRUjivn-  (mss.)  gco'A  eneii-VMi  -^ujopni 
ncoiMi  eTô.Hnd.epevne«>nTevn  epoc  '^h  ct^k  ^e»*  Tecne:s.i  neoq 
ne  ÇTep  Meepe  eneuujnpi  2s.e  neoq  ne  eTô.qm\oT  neMe^c  yjiy 
Tecep  ÊORi  evTVTVev  MTiepA^eTi  epoi  owc  2s.e  exe^ieMi  eniocoÈ  efcoA 
QiTOT  .UMivTrevT  MMO»  d.AA.dv  o^^n  poiMi  MnicTOC  *.Tr:s.e  iiei.scev2S.i 
\\n\  OTTOO  eujwn  evHuj6.nccoTeM  hccoi  ;^nô.oAo  n^q  hcoimi  UTeq- 

aux  pieds  de  mon  père  saint.  Le  saint  abba  Pisentios  prit  la  pa- 
role, il  dit  à  l'homme:  «Pourquoi  n'as-tu  pas  pris  femme  pour  ton 
fils?»  —  Le  père  répondit  :  «Parce  qu'il  est  (encore)  un  jeune 
g-aryon  et  qu'il  est  sage.  >  —  Le  saint  lui  dit  :  «En  vérité,  ton  fils 
a  forniqué.»  —  L'homme  dit  à  notre  père  :  «S'il  a  forniqué,  je  le 
livre  entre  tes  mains,  afin  que  tu  lui  fasses  selon  ton  désir.  »  — 
Le  saint  ré])ondit,  il  dit  à  l'homme  :  «Lorsque  tu  entreras  dans 
ton  village,  la  première  femme  que  tu  rencontreras  i)orte  en  son 
sein  quel([ue  chose  qui  te  témoignera  que  c'est  ton  fils  (pii  a  cou- 
ché avec  elle  juscjirà  ce  (qu'elle  soit  devenue  grosse.  Ne  i)ense  pas 
que  je  sai.s  cette  chose  de  moi  seul,  non;  mais  des  hommes  dignes 
de  foi  m'ont  raconté  cela;  et  si  tu  m'écoutes,  tu  la  lui  emmèneras 
pour  femme  afin  (ju'il  reste  avec  elle  bon  gré  mal  gré,  afin  (pi'il 

1.  Cod.   cpuopncTiiv.  —  2.  Cod.  .\-\cpnop\\t: vuv. 


—  388  — 

pii-V  nmn^vpv^fciicc  TupoT  c■^■oo  e'^eujioni  >veAv  on  eTCv^oeùioo 
tuMV    CTOiiui    Te.   "VncT   :^c   oooon    t\  \i?vii\ii!so\oc  ope    ueivujiip\ 

Oei     «CAV     TA.IC01AII     AMUC      lidV^     COTCOIAVI  '     AV\lUOTe      «TC^^^ep      «lOÙl 

i\7e  •\f\  Tf^wow.  eoièe  Te-4\\'T^u  uc^ti  i\»uiii\uco'.\i  u^\^  on  t\-Vo 
oiMi  eujcon  :ve  nre^ep-  noùi  ueiM\o^  ectco^  aiavwi  aiau>-4  i\'.\\iu 
Mncp;;\^fv^  e:>s.eAv  Aïoi^x.»  epoiv  ^en  uiùuaun  iito  »x^'  ^^^"  -^^"^^ 
n2wiioT  "Ti  «m  UTAcoiAii  ivii\  "Voei  ^riv  \Vi\M\c«ii!i!  wt^maumh  otoo 
MTC  n'\^c  uien\i  eiic^noùi  •^'A^'V*  >-"'"^'i'*  n^te  -^icot  avuuV.Xot  ■>te 
eivx.»  Mi&CM  eTevJioonocn  maicoot  eTOT  -Vm^j^ito-v  Avufvu\.\oT 
■\vMi  fA.p  ote  •\>u  tv>n.\tp  ,\7eioTeM  (toi.  1  K")  .uei  ncoM^  e^oi 
Mj^TccoTCAi  nei\  \»'\;^i-  eoùe  cs.e  o»\n  ei\'X\  \»i>>n;J  ev^nwoT  eùo'A- 
ien    pioïi     nip(>>Aii   -xe    «u"av  nemi|»pi  i\ti  eii!io'.\oiTOT\  AV»\e«\uoT 

lui  «Imiiih-  uik-  ili)t  tniniiK'  il  toutes  1rs  vicr^ics  et  t|U  il  vive  avec 
celle  qu'il  a  liiimiliée.  iiuoiiiu'elle  soit  pauvre.  Maiuteiiaiit  doue 
|iuiM|UL-  le  (liahle  a  tait  <|Ue  ton  tils  est  tonilié  avee  cette  temiue, 
iloiiiie-!a  lui  pour  feuinie  «le  peur  i|u'il  ue  pèclie  et  que  Dieu  ne  te 
perde  à  cause  de  «on  anie;  au  lieu  que  si  tu  la  lui  preiuls  pour 
feiiiine  et  «|U'il  lièeliu,  son  sauf;  sera  sur  sa  pro|»re  tête.  Mais  ne 
lui  laÎMHe  pan  trouver  un  prétexte  contre  lui  au  triliunal  du  ( 'lirist 
(de  sorte  qu'il  puisse)  dire  :  «Mon  père  ne  m'a  jias  pris  tt  iiiiiie,  et 
je  huis  toniln-  dans  ce  péelié,  »*  et  que  le  Seij^neur  ne  te  dennmde 
compte  de  son  péclié.  •  —  Le  père  de  l'entant  répondit  :  'Toute 
parole  que  tu  m'as  dit»-,  je  l'exéeuterai  pour  ce  jeune  ^^arvon.  car 
je  nais  (|Ue  celui  qui  t«-  désfdtéit  désoliéit  au  ( 'lirist  à  cause  des 
paroIcH  de  vil-  qui  sortent  de  ta  hoindie.  >  VA  l'Iiounue  et  son  tils 

I.  Col    «▼tfiMi,  maiiviitiH'  «ii1li<i(fr»pli<'.  —  *•  ('«"l    »t«'\j'    on   h   nj.iiitr  !'«. 
1    r»l    ^Ai    ih>  «  l^ouU  r«.   —  4.   MmI  inml  :    |>iiiia  ri'  |kVIii'  ilr  rvllr  mirliv 


—  389  — 

MMC0015-    eTOTOTT    eiT-^    COOTT    M^^-V- 

«.ciuwns  2.e  on  HOTreoooir  ^.qi  eqeini  n2s.e  neuicox  eeoT^vfc 
evfifee.  nicenTiocî  eaLeu  njcRuAHcie..  *eH  nss-iH^^peqHHu  2^e  eq 
ROJ-V  €2Len  HjeHHAHCie.  ^.qTCvceo  eTiienicKOiievou  e^Trini  ne^q 
HOTreoe   nT*.q  ecne^Micj  ^e  «TeqcMO^poc   ottoo  HTeqepcq>pi^- 

eeoT^vÈ  lyoAoc  MneqTHÊ  *en  nccoMev  u-^eoe  ^cuje  «evcc^  ^oirn 
nie^e  otoo  ^eu  n2s.mepecMiej  e.Tr2s.!MJ  n-Vc^^p^^Jc  ecujoAo 
eene«.i  mhjkott^li  mmoc  M^^pH-^  noTrcopT  no^w&iy.  pcoM»  c-e.p 
Hiûen  epe  c^h  ceoTr^vÈ  ne^epc^^p^cïïem^  mmcoott  ive^n  eTrujoTi 
Sen  2^-1  nujcouj  ui&en  ujàvTroTr2i.e.s  *en  -VoTS-noTr  eTeMM^T. 

e.cujwni    2.e    on    no^eoooTr    evTvns    ne^q    noTruo^î^i    n^vAoT 

quittèrent  notre  père  saint,  abba  Pisentios,  faisant  toute  œuvre 
qu'il  leur  avait  ordonnée  (et)  rendant  gloire  à  Dieu. 

Il  arriva  un  jour  que  noti-e  père  saint,  abba  Piseutios,  alla  par- 
courir les  églises;  lorsqu'il  eût  tini  de  faire  le  tour  des  églises,  il 
retourna  à  l'évêclié,  on  lui  amena  une  vaclie  (lui  lui  appartenait 
et  (lui  allait  mettre  bas,  afin  qu'il  la  bénît  et  la  signât.  Voyez  donc 
la  puissance  de  Dieu!  le  signe  (lue  le  saint  traça  de  son  doigt  sur 
le  corps  de  la  vache  i)énétra  en  elle,  et,  lorsqu'elle  eût  mis  bas, 
on  trouva  le  signe  tracé  sur  le  ventre  du  petit  veau  comme  un 
l.oil  blanc;  car  tout  homme  que  le  saint  signait,  .puind  même  il 
se  trouvait  en  toute  maladie,  était  guéri  sur  l'heure. 

11  arriva  un  jour  (lu'ou  lui  amena  un  jeune  garçon  possédé  (Vun 

1.  („,1.   ...cen-V.    -    2.  C'.Ki.  ,nC£U-V.   -    a.  Cod.  UTtqep'^'VP'^'" V"-   ~    *•    ^*"'- 


-  3fin  — 

t'Tiv  nemcoT  2S.OC  nes.i\  iS^-Voo  e'|>H  cooTivÈ  e^peqep-  iavci  c-^ipcv 
fi-^ein-  M.ucq  a.  'p\\  eeo^;v.6  uifn  i\emcoT  ^>ce  ic  c>vnp  »\chot 
jcxe«\  \iA.i->wi\i.uioM  Ti\oo^  \\t•>^^v^  cs.f  jc  -^  Hpo.uui  iccs.cn 
eTfV^T^oc<"4  uje  Ufc'nc»"v^x.i\i  t>5  n<voc  nuoT  as.c  otmiuii  ncou  ii|A.q 
t:fK~\  enj;>y^po»At  oiocTP  '  nxcMOtoc  motmhui  ncou  2s^c  ;v.-4.wo"v 
.\pi  ■\-.Mv\nn  »\«-niioT  nTcivcpiQOiiotMn  '  «:TcnMÇTrx.coù.  u;v\iot  2k.c 
.N^.wov-^  »poi  iMtv-^ii  i(i).\nnur  m':^^v\  nui  c«c.f  Aii\u|f  n.\i\  cm 
AoTTup  nrc  •^'cuuAhci^v  nTOiin»  nui  CAvne^i  uoT\icfV2£.i  AVAiiiiO"v 
MT;vno;î2f4  cas.en  ïifviivAo'v  AVA\on  nipu^V  c^Vn^w  epoq  AVAlO^ 
OTOÇ"  A'4-\"  ^ici  t1^v-4  CMevii|ii>  .\no»t  -.n-c  .mocoA  cVcuuAucuv  .\iTi 
nui  no">MU>T\i.)A  .m.>.<^0'\  avakik^t  ^c»\  iiiAoTxup  CT'yu  au\caioo 
MUiAtA.    ncp   u|(.)Ovu(i    ^icn'\    Am.vnoT    .\-\cy>c-\>p,\<M-^cin      a^au">^ 

ilcninii  :  il  avait  treize  an».  t-uniiiiL-  s<iii  jktc  ihuih  le  «lit.  Ciliii-ci 
jiria  le  «aiiit  de  hijîiier  lu  tîart,<>ii.  Le  saint  lui  ilemamla  :  ('mu 
bien  y  a-t-il  rie  tcnipH  que  ee  «léiiinn  l'a  |irisV  II  lui  dit  :    Voici 

He|)t  aiiH  <|u'il  la  priH  :  par  ton  saint,  <•  Sei(;iieiir  iiioii  père,  il  l'a 
Mfiivcnt  jeté  dans  le  t'en  si  liieii  que  nnus  avons  «lit  .son\  entes  fois  : 
il  eut  mort.  Fui8-nii>i  la  iliarité.  notre  père,  de  secourir  notre  in 
tiriiiité  >  Kt  mon  père  m  appela,  moi  .lean,  il  me  dit  :  \'a  vers  le 
liaHMiii  à  ptiritications  de  l'K^rliHc.  apporte  moi  ici  un  peu  d'eau  atin 
que  je  lu  répande  snr<ct  entant  :  il  n  y  a  pas  uiomii  ipie  je  le  voi»- 
en  eel  état,  car  ce  dénntn  le  l'ail  soutlrir  lieaueoiip.  -  Kt  moi.  j'allai 
à  IviiUm:.  je  pris  un  petit  vase,  je  le  remplis  d'eau  dans  le  bassin 
plneé  en  face  de  l'autel,  je  l'apportai  à  mon  |)ère  ipii  lit  sur  cllc 
le  Hi^fiie  de  la  croix  au  nom  dn  l'ère,  du  l*'ils,  du  S'  l'ispril.  et  dit 

ywrik*     -      !•    <'<mI    HT<iitp6oHOin         •>   < '<mI    MMAyica    —  7.  <'<hI.  is-|rf«r'\>{<Ki-i'(iii 


—  391   — 
^e«  ç^p6.H  M'4>vcoT  neM  nujupi  neM  ninuèv  çeoTr^^fc.  ne2s.ev.q  2s.e 
MUiptoMi    2S-e    'Tj   MnenujHpj    enenHi    nrenTcoq'    ^en    neviAvcooT 

ipi  Mc^ivi  2s.e  iitveqTcoq  ien  neq2SLi2SL  HTe  Tii2i.;s.iMwn^  i  e&o'A.- 
n^'HTq    u;)(^co'A.€M   nxe  nipcoMi  "^  Td>.io   His.q  (fol.  147  m."^)   2s.e   e». 

nptoMi  2i.e  OTTHi  uô.qMOC'^  MncooTr  nnipcoMi  ^en  nss-inepeq 
nsptOMi  2»-e  co7V.i  MnequjHpi  eneqHi  e>.qTcoq  MniMcooT  k^vT^v 
'^pH-V  eTek.q2s.oc  «e^q  H2s.e  ni.JeAAc  eeoire^fc  nenicKonoc  evûliàev 
TiicetiTioc  ^en  îiosLinepeqce  iumcoott  ss^e  e>.  ni2s.*.iMWH  '  ce«.Tq 
e^pHi  e2s.eii  niievoi  e».qcouj  eûo7V».*HTq  2«-e  co  l2iie\.  utotk  nicen 
Tioc^  ev  "^cc^pivPic  HTe  ixeRTHÊ  oiTT  el2ioA.*en  n;vM^.  nujconi 
ce^TOTq  £en   "^othott  e>.   TUKOirss-i    nev'\cnr  7V.02s.q  e&o7V.;*en  -^Me». 

à  l'homme  :  «Prends  ton  fils  à  ta  maison,  tais- lui  boire  de  cette 
ean  sainte,  crois  que  le  Seigneur  le  guérira.»"  Et  mon  père  agit 
ainsi  afin  de  ne  pas  le  faire  boire  de  sa  propre  main,  car  il  aurait 
chassé  le  démon  en  toute  hâte  et  les  hommes  l'auraient  gloritié,' 
disant  :  <'L' homme  de  Dieu  a  chassé  un  démon  du  tils  de  tel 
liomme»;  car  certes  il  haïssait  la  gloire  humaine.  Lorsque  cet 
homme  eut  emmené  son  tils  dans  sa  maison,  il  lui  fit  boire  l'eau 
comme  l'avait  dit  le  saint  vieillard,  l'évêque  abba  Pisentios.  Lors- 
que le  jeune  garçon  eut  bn  l'eau,  le  démon  le  jeta  à  terre  criant 
par  sa  bouche  :  «0  (que  grande  est)  ta  force,  ô  toi,  Pisentios!  le 
signe  (tracé)  par  ton  doigt  me  chasse  de  ma  demeure.)  Aussitôt 

1.  Cod.  iiTcucoq,  t'antf  corrigée  plus  bas.  —  2.  (!o(l.  uios.cm&)i\.  —  .1  Coil.  iiott- 
2>.ejAb>ii.  —  4.  Cod.  iii2>.eMOn.  —  5.  Cod.  nicenTioc.  —  •>.  Mot-à-inot  :  (!rois  daiiî^ 
le  Soigneur  et  il  le  guérira.  —  7.  Mot-à-mot  :  et  mon  père  fit  cela  afin  qu'il  ne  le 
fît  pas  boire  de  ses  mains,  que  le  démon  soitît  de  lui  en  liâte  et  ()uc  les  hommes 
le  glorifiassent. 


—  392  — 

MiiipcoMi  2c.e  OTon  uj2£.0A<  nocoû  niùen  .vi-|>H  ei>nA.o-\^  avi\\\cti\ 
ui.\pe  iUAvii)C>-v  n7t  ui.vvdv  «\ep  ujcootuii  Ti\'.\Tc>  ivo"von  «wùtMi 
tii>nA.o-V  OToo  AvncpMt'Ti  epoi  rx.f  •^>coi  uf  UiMo.uot  nxf  ncv\- 
TivATo  evAAfv  TA.J2S-O.U  uievciijioni  ^en  niTonoo  fv>OTt\iQ.  n^j  2^f 
ien    U3£.iMopf^2£.c>T0T    n2s.f    •^>u    fooTiNÙ    i\    uipio.vvi    lye    ne^q 

<vcu|ioni    cs.t   on    «\OTeoooT   i\   o^ptoAi»    i    iii»\po\    r\-^oc>   *'poq 

(MHi     CqCS.1»     AAAiOC     2£.e     ivpi     ■^M'OvllU     UTfcMU'pÙOUOtMU  '    fc'poi     2te 

OTon  OT^peoc  ^poi  ii)a.  Ar"  nAoT»\o:*M  ^tavoim  maioi  epcoo'v 
MUICX.V'.UOT     MTf^THr.OV     AV\IC>THHtl     AIAVOIV     oAi      \\~\\\     »\n     iùhA 

eOTUlliy>l       nO^OT      tNTAAVOUI       AVAtO'^      i\TOlT-\      IMUU|T»MIC>      t-TOVlOUl 

K-  prtit  ;;air<iii  tut  jriK-ri  lU-  l'afHiitinn  du  ilôuinii.'  Liirs(|iif  mou 
|HTc  l'a|i|)rit.  il  «lit  à  riiomiiu-  :  -'IVtiit  est  possible  h  t-eliii  <iiii  cntit; 
Miirtniit  l'c-aii  (lu  saurtuairc  fîuôrit  i|iiic()U(|iu*  a  In  foi.  VA  no  ]»oiisi- 
pas  ijuf  niicnnr  soit  la  {^ràcc  t\v  ccttr  j^iiérisoM;  nuiis  cetti'  vertu 
a  rtr  tait»'  flauK  le  lit-u  saint.  Kt  lorsque  le  saint  eut  dit  eeia. 
riioiunie  le  (|uitta  en  paix,  rendant  ;;loire  à  l>ieu. 

Il  arriva  un  jour  i|u'un  liouiiue  vint  à  lui.  le  priant  et  disant  : 
•  KaiM-nmi  la  eliarité  de  venir  à  mon  si-eoiirs,  car  j'ai  une  dette  île 
trente-nix  pièeen  dor;  '  eomme  on  me  les  redenuindait.  ji'  ne  lésai 
pas  trouvées  polir  les  rendre  à  leur  maître,  .le  n  ai  rien  ipi  nu  tils 
unii|ue;  ou  l'a  Haini,  on  I  a  jeté  en  juisou.  ou  veut  le  ;,Mrder  eomme 
eHi'IrtVf."  .le  I  en  |irie.  ô  mou  père  aldia  l'isentios,  aie  pitié  de  moi. 

I.  («mI.   iiexaMiuK  J.  (  ihI    orytptiiiit  >.  (ml    iii(H(p6oiioiii  I.   .Mot 

•-iiKil  :  ilu  fiiiii'l  lin  lU-iiioii  —  A.  1,1'  li'\ti'  n|i|ii'lli'  In  piiVi*  il'nr  hmtiolji.  ,lr  iii> 
•aU    |tM   !•   valriir    .m.  t.-  .!.■  iiHi-   |ili(  .•  ■.     M.il  .1  nml  :    vuiilniil    !<■   fiiin'    .".rliivr 

IMnir  eut 


—  393  — 
ee^iq  m6co\i  hwott  •\-^oo  epow  nevuoT  ev&&d«.  nicenTJOc  '  ujenoHT 
^es.poi  HTCH-^  noTToAi  nwï  v\T^THiq  ^e^poq  ttce;>^^v.^  hhi  efeoA. 
nipcoMi  2^e  eTeMMe>>-!r  ne  OTMevTOï  ne  htc  '^[X'^'^P^  eTcô^&oTV. 
equjoTi  ^en  titcoott  n-^AdosL.  eTA.qccoTeAv  enccojT  AvnenscoT  eeo'3-is.& 
22.e  OTenicnonoc  ne  eq-f  d>.PivTiH  ev^i  ujA.poq  ne.u  TeqcoiMi  enô^q- 
OTTOJUi  ne  eepneipev^ein-  AvnenuoT  eqoircoiy  eeAii  2î.e  oTrpeq-^- 
evr*.nH  ne  uje^n  mmoh.  TeqcoiMi  !X.e  i\qTô.Aoc  e^.qeuc  epnc  ottoo 
ivq^oi  MniAc  tt7Voirno2î.i  htotc  oi  ns2£.oi  Jvqiye  n*.q  MMev-!rè>,Tq 
eq€p2s.oniMe«.^eiH  '  Mc^n  eeoi5'^.&  eefce  un  eT^K.qcoeMOTr  ee&HTq 
22.e  oes.»  .ueoMni  tie  u|is.\i  avavou.  ex*,  npco.ui  !i^e  i  UJ^L  '^n  eeoTes.& 
AÊ&6.  nicenTioc^  evqsLeMq  ^en  niMOH*>CTHpion  nxe  Tcen-^  eqipi 
n-^uci^eoAnvu  ucTrHe«>2^ic  (fol.  148  ja&)  ne  TiieoooT  ne  uTe  nin^v- 
"^P'^PX"^    eecnrdwCî   ceTrnpoc    oiroo    evqoeMcs    uj^^^Teq!    e6o?V.^en 

(lo))iic-moi  quelque  chose  afin  que  je  le  donne  pour  lui  et  qu'on  me 
le  laisse  aller.»  Et  cet  homme  était  un  soldat  de  paj's  étranger,  ha- 
bitant la  montag-ne  de  Tilodj.  Ayant  appi"is  par  la  renommée  de 
notre  père  saint  que  c'était  un  évêque  faisant  la  charité,  il  vint 
vers  lui  avec  sa  femme,  pour  épi'ouver  notre  père  et  savoir  s'il 
faisait  la  charité  ou  non.  Mais  il  lit  monter  sa  femme  (dans  une 
barque),  il  l'envoya  vers  le  sud  et  lui  donna  les  trente-six  pièces 
d'or  (à  garder)  sur  la  barque  :  il  alla  seul  pour  éprouver  le  saint 
sur  (;e  qu'il  avait  entendu  dire  de  lui  (et  savoir)  si  c'était  vrai  ou 
non.  Lors((ue  l'homme  fut  arrivé  près  du  saint  abba  Pisentios,  il 
le  trouva  dans  le.  couvent  de  Tsenti  faisant  la  cynaxe  catholique  y' 
c'était  le  jour  (de  la  fête)  du  saint  patriarclie  Sévère;  il  y  resta 

1.  (,'o(l.  iiieeif\-.  —  2.  Cod.  ccpuip.Njiii.  —  ;J.  Cod.  c'(cp'5>.ouiMJV5iii.  —  4.  Coil. 
niceit-^-.  —  .5.  (;'est-ii-(lire  universelle,  et  non  ('.Ttlioli(|ne  dans  le  sens  restreint  du  mot. 

MÉMOIRES,  T.  IT.  .'iO 


—  394   - 
\u.«on<viTnpion   itw  u?<.imi>pem  ^^e  ev'^oeMci  ^tMi  niei\ici;out\on 
i\\ionT\  civ'iTiv   iv:s.e  \upio.ui  i\v\otcoiut  A^ue«\io>T   i\^r>Mo   tpo'^ 
niiic2k2s.i    eTivuep    u|opii    i\2£.otot.    ;îen    u:>Mnopf    '^h    ««OTrevÈ 

COITCM  tM<VlCe^2£.l  UetX^.^  .WUIMiVTO»  OJTtMl  JwepMuneTTuc  2£.e- 
•JJMA.  l\CO>DI  A.U  lie  •\>Cvl  l'>  WiWlJlipi  AVivUJfc-  UCvïV  Ç'^lMev  UTCKC- 
OIAU  Tl  M»r.\£r  n'.\CT\U'>:^l  nTv">7C  ^e«V  lllOiOl  «IiM  tTiWUMVCY  Cfc'p- 
Ueip^.'jflU       AVAVOl     H^llTOY     HTCU-^    A^HOTOioVH     UOV\l     IV\p    iWV     IV»' 

A.AAev  e7i^ii'\>i.)iv  eùoA  HOTi-no\  »^.o>\oiiÎ!i  i\\u>'.\ov  utot\  cucitio 

MAtCl*    ■VmOY    ^IMl    nniOHT    !X.C    tTJ^ieUOT    tX-f    «lTi\TlUTOT    nA.l'A.Ull 

ciij(.)n  <vYUi^.n-V  n-^-oiuovAvrnii  Tny>i-  >\»\i".\\>ii  ^.\pv>\;  ■\;^iii\-x  lAvi 
i\u   no.\i  AVAVA,  m-AiTon  «kwhti  •   «nf^innv  Av\uiuno\  tùoA  Ar\>y>ii-V 

juMiuà  «c  i|iril  sortit  du  iinmasti-iv.  L(irs(|ii'il  lu  tut  sorti,  il  n.stii 
liants  ri-vérhi'.  L'Iioiiiinc  entra  itioni'i,  il  adora  notre  |M-rt'.  il  lui 
«lit  li-M  |)ari*k-H  (jin*  nous  avons  dites  précédeninient.  Liir.s(|iic  le 
Hiiint  eut  i-ntendu  ces  paroles,  il  dit  au  soldat  par  interprète  :  (  "e 
li'e»t  pu»  (ieij  le  lien  de  rire,  mon  tils:  va  où  est  ta  l'eninu-. 
prcndM  d'elle  le»  trente-six  pirres  d'or  i|u'elle  j;ardt-i  dans  la 
l>art|Ue  et^  ipie  tu  as  apportées  |»our  imiéprouver  par  elles,  car 
elle»  ne  nont  pas  à  toi:  nuiis  tn  as  versé  un  san;r  iunoceut  et  tu 
le»  as  prises  de  celui  i|Ue  tu  as  tué.'  Tu  dis  uiaintcnaiit  eu  ton 
eu'iir  :  Je  les  ai  apportées  pour  les  donner  en  aumône  pour  le 
wilut  de  mon  ame  :  je  te  le  «lis  in  vérité.  i|uaud  même  ou  donnerait 
toute  la  terre  lialdlée  eu  aumom-  puui  toi.  tu  m-  trouverais  piis  le 
rL'iHjfi,  à  moiu><  i|u'ou  ne  Mrse  ton  sau;;  enuime  lu  as  veisé  celui 

I.  OmI  «c|^nip«k)iH.  —  3.  (  iril.  otie^.  .1.  (  •  tic  |iIiij<m'  i'hI  nxiH'ii  iiiiililc.  cl 
UKitilrr  i|Ufl  i-il  If  Kndt  iliii  •iitrum  miilo.  ~  4.  MiiI-niidiI  :  lu  M  vcr*)^  un  miiiK 
liiaorolil  Pi  lu  Im  u  |iriM-*  il<<  lui. 


—  395  — 
eT*.u'^co«    M'î>^    nspcoAU    .àoA   U^T^   'P^A  eTc^uo^Tj^e  ^^H 
eene^'^cou   uoircnoq   «..eucfei   efcoA  «n^'î>cou  M^^coq  («)   e&oA 
Miieq-ue.  ee&e  ^e  €Te.Te^Mio  Mn.pcoAU   w.evTe.  Toenuou'  m'5>-^. 
ne^q^o.  MMOC  ne  ^eu  neqMe^s    u^e  n«M^T0«^2^e  nequoÈ»  uev- 
oc.fe  eeTVscceoc  M&eps  AvneqeM.  pc.  =^e  n^^mue.  «oto.t  ne  exep 
Lu  nH  eeoT..fe  THpo^.  hjm^to.  -^^  *eu  H^ntepeqccoxeM  e«^« 
efcoTVo^TOTq  '^HeeoT^&  ^qp«Mi  e.q«  e&oAo.TOxq  eqi  coot  M^^i- 
e^c^omi  ^e  on  Menence.  n^i  ^qep  no^Mnuj  ueoooT   eqonn 
Sen  nTcooTT  h^hm»   e.qu,e  n^q  e^OTrei   «oir€00oir  eqoTTcouj  evy- 
AhA   €Tevqep   ?   tvo^no^   eqMOUji    Se«    n,T0iOTr   ^qujÀHA    u..t^ 
Mc.MT  MMCH  oTV.  c..p  «pcoM.  «..u,^»  HH»  «uucon  nujAuA  eTeq.p. 
MM0.OT.   e^qT^ceo  ^e  oe^po»  ne^^q   mu   ^e   .Mne.^   eo^nu^M"^ 

ae  l'homme,  ainsi  qu'il  est  écrit  :  .Celm  ((ui  aura  versé  un  Bang 
innocent,  on  versera  le  sien  à  sa  place,»  parce  que  l'homme  a  ete 
eréé  à  l'image  de  Dieu.»  Le  soldat  s'était  dit  dans  ses  pensées  que 
ses  péchés  seraient  cachés  au  nouvel  Elisée;  il  ne  savait  pas  que 
c'est  le  même  esprit  (lui  opère  en  tous  les  saints.  Mais  le  so  dat 
ayant  entendu  ces  paroles  du  saint  pleura,  il  le  quitta  rendant 

gloire  à  Dieu.  , 

Il  arriva  ensuite  qu'il  passa  une  multitude  de  jours-'  cache  dans 
la  montagne  de  Ciîmi.  Un  jour  il  s'éloigna,  désirant  prier.  Lors- 
(lu-il  eut  marché  pendant  trois  heures  dans  la  montagne,  il  ].ria 
par  le  chemin,  car  jamais  homme  ne  c.mi.tera  comlnen  de  t.-is  il 
a  prié.^'  11  retourna  vers  moi  et  me  dit  :  ..rai  vu  aujourd  Inn  m, 
o-rand  dragon  dans  cette  montagne,  et  il  n'est  pas  hm.  de  mous; 

,  Co.1.  TO.uo...  -  2.  Cette  exinensùn.  n'offre  qu'""  «c„s  très  vn^ue  ,■.  „eut 
Bi^nifier  quatre  ou  cinq  jours.  -  3.  .Mot-à-.not  :  car  personne  des  ho,nu>es  ne  cou.p- 
t(.r.a  les  fois  de  prières  qu'il  il  laites.  ^^^ 


—  39<i  — 

HtS.pA.»4u>M  M-J>C>OT  iew  UewlTlOOT  OTOO  '^OTHOT  MA^OU  i\«  i\'.\'.\iN 
y>.\(-|-     A.»?«.OTH|T     Idv    TOH     A^.UOn     U|i\     l\10CTl     flûO'.X      »\OTCOOI\e"^ 

ev-^nevT  co^>u  avhuj  uevAuT  eroTCO  oi2£.€u  OTUCTp*.  i«>-4A<OT"\- 
cpoi  nç-xe^-j  \\\u  otc  "Vaicti  cs.e  ^  '\t-\  ;SioTe&  av.-  (t'i>l.  14'.'  iÂ^) 
nir:s.pA.uii)n    oo»A    otco    ^.«^T    :>m-    «-pt-    n»\iOi\Av\-\-    ootht    tOT. 

A.nOll    ?k.f    fT^vMV^T     riMAilOlT     iMAlOUJl     :X.f    HTiNtAll     rXt    OT    ut    CT- 

ujon'  €T^^lU}e  2^e  eA^A.T  fvi?>tiAvi   A<\u".N.pfvuiiM\  t^cii'^"  cùoA  e"^ 

MIOOTT    OTCO    ^Vll    iVlTiVAlt   lliVlCOT    3£.C    <\    ■\^\    ^(OTOil!    Aim2s.pfV»tC0tt. 

noo-\  ?^e  ueoc.^-4  nui  ?s.f  fofce  ot  k-^  nooiui  .\n  ti\icev:?ti  uTt 
nu'y>^\»»  «VT»\u\vvt  ptoycvoav  iuiotca^  .\n  »ivi\(y<o\>HT\u"  e\2S.ii> 
MAior  :*••  ^.\u_ii.M\-\^^\.  nor  m.\u  avav.\  m'^xot  a^aiou  wvtooov  \it\uj- 
iiDMT  «'^oth  «'poK  OT'.xe  OYAuvcTii"';  nnei'^iiuvT  »m\*"\iau\  \\\i|oi\v\. 

iiiairi  j  ai  toi  nui-  le  Clirist  l>icii  ne  le  laissera  pas  dans  notre  voi- 
niiiH;;e.>  Le  leii<li-niaiii  à  l'aube,  nous  regardâmes  devant  nous  à  la 
|H»rt<''e  dune  tlrelif  :  il  vit  îles  t'tuiles  d'oiseaux  rassemldés  sur  un 
roclicr.  11  m'apiirla  et  nie  dit  :  «Je  «rois  que  l>ieu  a  tué  le  ilra;;on  : 
va  et  vois  |)uuri|Uoi  res  oiseaux  sont  rassenddé.s.  Mais  moi,  lors- 
que j'cuh  vu  (la  direetion)  du  rliemin,  Je  nuirelnti  pour  savoir  te 
«|ui  était  arrivé.  !,ors(|ue  je  fus  allé  en  i-et  endn»it.  je  trouvai  le 
dra;;on  étendu  mort,  et  j'allai,  j'annonrai  à  mou  père  i|iic  I  >ieu 
avait  tué  le  drn);on.  Kt  lui.  il  me  dit  :  l'ouri|ii<ii  ne  penses  lu  pas 
au.\  parolfH  de  l'Keriture  dont  tu  ronnais  la  vertu':'  n'iië-tii  |ms 
entendu  \r  projdiéte  dire  :  Si  tu  prends  le  Sei;;nenr'  eomnie  le 
lieu  de  ton  refu)(e,  le  mal  n Cntrera  pas  en  toi  et  le  nialiieiir  n  ;ip 
pro«-liera  pan  de  ta  niaiMUi.» 

I    (  <hI.  •rN«T^u>^"  '•    Miil  H  iiHil      mI  lu  |ilar)'K 


—  397  — 
ôwcujojui  2s.e  on  5en  hichott  çtô.  'p-\  shi  nnieenoc  nxe  ninep- 
CHC  €|^HMi  ee£ie  nenno&ï  è^.  nevitoT  ^  avti©couj  MTiienicKoneion 
ii"\^ôwj  niûeu  exe  u^htc^  evqTHiToir  hhiohki  ottoo  evni  efeo'A.  es.»- 
Mouji.  Ti€22.ôvq  HHi  2S-€  KoevHUHc  ne<.iyHpi  Mnepep  muô.o  hoht 
2£.e  6.n^co  nccon  AVTienM*.  nujtoni  ïi;)^c  nennoir-^-  nd^;)(^ô^H  nctoq 
d.n  e>.7V7Vd.  qnevqs  TienpiooTruj  oiroo  qnivTd.ceo  enenMJv  nujconi 
on  OTOO  ny^iKi  njfeen  exe^nTHiTOTr  n*.Pd.TiH  nnionni  ix;)(^c  'p-^ 
nev-  (n&)  thitott  n6.n  eTunÈ.  CTô^n'^oo  ss.e  euTtooTr  n(S'HMi 
e^ncopq  n^HTq  ixiviwT  !i.e  nevq-^oo  ^'p'^  ne  Mniegooir  neM  nse- 
2S-topo  eepeqn^>ojw.€n  tieM.  tii7V.ô>.oc  c6o7V.^en  Tevi^Av.ôvAcoeiis.  '  M.m- 
eenoc  ndv©»ï6.i  eTeMMô.TT.  ne  «evi  Te  TOTô.p;)(^H  eTevTi  e;^HMi 
oiroo  neMue^TOTTcfi  ne  n-^noTVic  ueqT.  èvnon  ;^..e  ô.newoTT'^ 
e^oTTU  noTTMHiy   nAevRRon-  enjw.d.00T  avmcoott  ei^noAcT  neMô>.n 

Il  arriva  aussi  au  temps  où  Dieu  anieua  les  nations  des  Perses 
en  Egypte  à  cause  de  nos  péchés,  que  mon  père  mit  en  ordre 
révéché;  tous  les  biens  qui  s'y  trouvaient,  il  les  donna  aux  pauvres, 
et  nous  nous  en  allâmes,  nous  marchâmes.  Il  me  dit  :  «Jean,  mon 
lils,  ne  sois  pas  triste  parce  que  nous  abandonnons  ce  lieu  d'habi- 
tation, le  Seigneur  notre  Dieu  ne  nous  abandonnera  pas;  mais  il 
prendra  soin  de  nous,  il  nous  fera  retourner  dans  notre  demeure, 
et  tous  les  biens  que  nous  avons  donnés  aux  pauvres,  le  Christ 
Dieu  nous  les  rendra  multipliés.»  Lorsque  nous  fûmes  arrivés  à 
la  UKintagnc  de  (Jinii,  nous  nous  y  enfonçâmes.  Nuit  et  jour  mon 
prrc  iJiiiiit  Diru  de  nous  sauver  ainsi  que  le  peuple  de  l'esclavage 
de  ces  nations  cruelles  :  c'était  au  commencement  de  leur  arrivée 
en  Égyjjtc  et  elles  n'avaient  pas  encore  pris  la  ville  de  Kcft. 
Nous  réunîmes  une  foule  de  vases,  nous  les  remplîmes  d'eau,  nous 

1.  Coll.  Tc^x-^^^^*^'"'^'''^-  —  -•  *'"'■  '^•'^'*>'"' 


-  39«  — 
cniTiooT  os.e  ntiJv>£.t\uoT  çpoii  mochot  i\Tcni\Hi\i'\ui.    fTiMio^eii 
csk-c  ^t-n  niA<i\  f-e.vvMiW  i\  imauooy  uiv»  nroTcu  upc«tiii  AvniWcoT 

25.»^     i\     \»UU^">'C«M     AlAllOCT     \IUH    fTOTfl\.    Uf^t-fc'    lliNUOT    n\\\    C«J.f    ■\t-\ 

HA.;>^A,n  Hco)-^  e>.M  iijvu|iipi  f<'.V.\f^  m\es.qi  ptooTiy  ;îevpoi\  iN^cî^oc 
l'ivp  tx.e  Avncp-^i  pcooTiii  ;îfv  p^vc^  p^.c'V  f^p  Ç^e^^  pcooTuj 
;J<vpo-^  AiMevTev.T^  m.\\  noou  Aviie»ico>TCAi  ^ei\  -^^l'piV'^n  eooTevfc 
îte   Avn\t*iK>"v   »MU\pr    uAitM*    iworoiÎTTiif   -x^^ii    ;?»■»»   i\ui»\'\r    t\i\pc 

nt^ftotU     UlfAillll     AVA^O  ^     OITtM\     \lOTi\OCi\Om     HTC    '\f\.     CTiN    pOTOl 

?i.p  ii|o)nj  iv'^MUOT  oev;îy>Hi  >\o^'viiuiiiii  i\-^tcoot»  itol.  I^jO  nr) 
/v^?s.i.wi    »oTiom    MPAi    oTAVv^iu    AiAKoov    «"^;X'*    ~'v2C(>iq.    ucc^^c 

lUMM'«'.\o»'  l\t\\  ?«.«■  Tionu  OT(OAV  OTOO  CM.  i\  llAuN»-  Tc>n\ 
A.\OT(i)A<  OTOO  A.-\C(.>  AiWlA^olOT  i\-\T(.>n'\  .\\A^OUl\  Ol  \UAlliMT 
PT»\WAi<^.T     *ri\     T-XOA».     w^;*pr    «■t.\'\o yoavi-    mai    nrOOOY    AVAIOUP 

les  l'inpurti'mii's  avec  nous  dans  la  ni(inta;;nc'.  afin  ilc  K-s  tnuivi'r 
pour  nous  au  moment  du  liesoin.  Mais  Inisinie  nous  tïimes  restés 
loUf^tcmpH  en  ce  lieu,  l'eau  nous  niani|ua.'  .le  dis  à  ninn  pi-re  :  Les 
•|iu'l«|ues  (vases)  d'eau  sont  tinis  pour  muis.  -  Mon  père  me  dit  : 
nieii  ne  nous  aliandonnera  pas.  mon  fils,  mais  il  prendra  soin  de 
nous,  ear  il  a  ilit  :  Ne  vnus  hoiiciez  pas  du  lendemain,  le  lende- 
mnin  prendra  soin  de  lui-même,  tout  seul.  N'as-tii  pas  entendu 
dans  les  Keritures  saintes  (|u'au  ti'iups  où  i-'Jie  le  Theslnte  était 
daiirt  le  dénert,  les  eorlteaux  le  servaient  pai  ordre  île  I  lieu.  In 
Hoir'  il  He  eoiiehu  m(»uh  lin  arl)re,  il  se  leva,  il  tn>M\a  placés  près 
«If  lui  un  pain  et  un  vane  d'eau.  Ii'an;;e  lui  liil  :  Lève  lui.  man^^'e 
et  huJH; .  et  Klie  He  leva,  inanjfea  et  but  l'eau.  Il  m-  leva,  et,  par 
la  furec  (le  In  nourriture  «lu'il  avait  matinée,  il  murelia  daiiH  (stuii 

I.  Mol'à  mol  :   Ij'   •'«<■<    n'um'-rciil    (Hiiir  iiiiili).   —   'i.  Mut-il   liiitl   :   liir*i|ili>  li<  noir 
fal,  il  M  rouch* 


—  399  — 

ïiAV.  neoooTV  ueoq  ou  een*>qj  pcooTruj  ;Jô>pou.  ^.qujô^un^vTr  iic>£.e 
'^•\  «TeïvoTvnoAvouH  neM  Teiinpoois^ipecic-  e^oTH  epoq  qvievqi 
neupcooTuj.  nis,i  2s.e  eTèvq2S.OTOT  «hi  U2£.e  îies^itoT  eeoir*.fe  e«.qiye 
udvq  eneqAiev  èvUOR  2s.e  is.^y;ià<r  MMà^ifdKT  eipo2£.îi  oi2s.eu  nme>>oi 
oiTC»  nnÈi.  eTè^  n*.KOT  ep  ctirniiy^  utièvir  oi  c^*'^^^'  mmoi  e^qi 
iy*>poj  epe  neqûe^TV.  ep  OTTcoini  .u'^pn-^  uur^cocTHp  oirop  eq- 
pcooTT  eMd.ujio  îi€2Levq  UHi  2s.e  Koes.unHc  "^ui».!?-  epoii  eupouo 
^en  nii&i  "^noir  2s.e  tcohu  UTeuen  mcoott  ut€\icco.  è<.iep  o-yco  ne- 
2S.H!    nes.q   2s.e   îi^uot   eeoT*.û  lec'   neoocnr  ic2£-eii  ex*.  uihot2î_! 

AVMCOOir     UHU.     T1A.ÏWT     2».€     UJvqceil    U    P    Tie     U'^Oe&2s.OMevC  '    (H24.) 

o^.u  ivecon  2s.e  ou  eiycon  ueqcwM^  os  n6>c«euHc  6.u  «ieu}e>.qep- 

clicniiii  pendant  quarante  jours  de  marche.  Celui  qui  eut  la  bonté 
de  nourrir  Elle  de  cette  nourriture  pour  quarante  jours  est  celui 
qui  i)rendra  soin  de  nous.  Si  Dieu  voit  que  nous  sommes  patients 
et  ({ue  nous  avons  placé  notre  choix  en  lui,'  il  prendra  soin  de 
nous.»  Lorsque  mon  père  m'eut  dit  cela,  il  s'en  alla  en  son  en- 
droit, il  me  laissa  seul  couché  à  terre  à  cause  de  la  soif.  Lorsque 
mon  père  eut  passé  une  grande  heure  loin  de  moi,  il  vint  à  moi  : 
ses  yeux  brillaient  comme  des  astres,  et,  g-randeraent  joyeux,  il 
me  dit  :  ■<Jean,  je  te  vois  l)rùlé  par  la  soif;  maintenant  lève-toi, 
apporte  de  l'eau  et  bois.»  —  Je  répondis,  je  lui  dis  :  «Mon  ])ère 
saint,  voici  trois  jours  que  les  ([uelques  (vases)  d'eau  sont  finis.» 
Or  mon  |)èrc  saint  jeûnait  trois  jours  ])ar  trois  jours'  (hms  la 
semaiiu%  et  d'autres  fois,  (juand  son  corps  n'était  ]r.\s  fail)le,  il  jeîi- 

1.  Cod.  cTa.cjcpcD'ii3(;û>piii.  —  )l.  Coll.  Tcunpoçepccic.  —  3.  C'ud.  ii-\^eli2^0Mô.c.  — 
4.  C'est-à-dire  (juc  nous  jivoii.s  choisi  de  soull'iir  pour  lui.  —  5.  ("e.st-ii-dire  qu'il  ne 
rouiimit  sou  jcfiuc  qu'iiu  lioiit  de  trois  jours. 


—  400  ^ 
MHCTeTeiM  n-^-ot-ù-N-OA^evc -'  THpe.  ndvAiu  on  nfcs.e  ui;îf'.V.\o  n\\\ 
2tc  ç<?6e  CT  \toi  n;vToii)TeAi  tiomu  oi  m\iaiioot  nxtucio  ote  iXi;- 
;îioi.  nectHJ  Mev'4  2te  €TJvi«ev.T  eiiçuoo  e^Aveo  ncocT  i\  ■\>-\  mtow 
i\Hi  eèoA  ^^  ni'UM  Avniijii.  ev^t'p  otco  nu»  cve  jcatc  ^.\v;*ici  nc- 
oooT  fc  le  r  fTe  a^ucu^xpai  avioot  le  ftoi  t\evui  Mpu-^  ncs.e  hh 
^~!X'*  ~^"   Miuo'.\is.iu-  «n'AV  nii«\po  n;>^^p(OA<  •\>^.^  eTi\TAieT\  t■po^ 

2£.C    OlO"V    "P     HTC    niOTiM     lUOT^M     A^A<0«l    »-pC«MniOy«    A^A10\    uotep- 

:>k.OKiMA."çein  Aiiif^ocoià  »\'.\iioi.H'  otoo"V  »o  iiaico  neuooTp 
ppivOTco  eipm  encMstics.  ai'\>-V  CTon;î.  ;^».•ll  n'2Muopc'4Cs.e  «m 
2^e  nm  wx.f  nivicoT  eooTf^û   »\ïTtonT  ev.iiv|o  niu  e-\>AVi\   nniXe^n- 

UOt\  '     «•TUIO^'lTl      ■\^»■y■^OOA^o'.\ol't■m         HlOTO»      ï\-Voo-\-      nTf     ■\f\     OiM 

FTPun^^.^■p^.l\.\^T^.n    «-yic»»'    TupoT    ?>te    iWXiAu     uni'.\,\\u;on      T\i- 

pCT    CTAO'O    AVAiOOT    «•  TO  TÙ  VV)    Ar\)pH-V     «\OV^Yl(.nV    OYOO    o^ooA?*. 

liait  la  M-iiiaiiic  ciititTr.  l.v  vicillanl  nie  dit  ili'  nouveau  :  l'(iiir(|iioi 
l'K-tu  •k'snIx'ishiiiitV  l(-vr-tni,  |iicmmIs  (le  Iran  et  bi)is,  |tuis»nu'  tu 
«ouffrrH.  >  ~  -  .Fc  lui  diu  :  «Lorsqui- je  rej^anle  ton  visa<fi'  itK'iii  do 
^rliiirc.  hicii  lui'  rt'jMiso  doM  torturcK  de  la  soif.»  Il  iiic  répiuiilit  : 
i'iiiH<luc  tu  MdUtt'rrs  après  deux  mi  trois  jours  m'i  tu  n  as  |)as 
troiivi-  d'eau,  rdiiiuifiit  isoiit  donc  eeux  <|ui  ont  rté  plarés  dans  les 
eliàliiiieiitM  et  le  lieuve  de  iVuV  dans  et-  tieiive  dont  <iii  pensr  ipiil 
faut  i|Ue  cliHcuii  do  nous  le  traverse,  atiii  i|U Un  rpiniivc  son  u-iivic. 
N'rniuiriit  c'eHt  nue  terreur  plrinr  d'Iioni-nr  de  toiulu'C  fiitre  les 
niuiiiH  du  I  >ieu  vivant!»  Lorsi|n(-  mon  père  saint  lu'i-ut  dit  res  pa- 
role», je  un*  levai,  je  inar<-liai  à  I  endroit  où  étaient  les  vasts  vides. 
.fo  voiiH  lo  ronft'HM-  ilaiiH  la  rrainte  de  (eei  I  >ieu  devant  leipiel 
iiouH  |inrnitroiiH  toiih,  jr  trouvai  tons  les  vasos  pIciiiK  d'eau.  Idanrs 

I,    ('•mI     n«yi*'|<pni<rT(Tin  .'     •  <«l     ic^ïft-x  omac.  1    (  «iil     iir«cf^-xOHi 


—  401   — 
M'i^pH'^  HHJMcoctir  ïiTe  l'econ.  eTô.m&.Tr  2».e  '  (toi.  151  ne)  «tô^iuj- 

i^^Hpi     èvliye    HHI    Mf^A^ev    A^TIÔvKOT    ôwIT*>AiO^    e-^UJ'^Hpi    €T^vCUJOJni 

^^.I•^oo  2s.e  epoq  eepeqTevMOi  2s.e  oev.n  €&o7V«to»  ne  niviA^^cooir. 
neoq  2».e  ne^tô^q  nni  2£_e  ;)«^*.pcoi\  n^ujHpi  'pH  excoÊi-^  nnievfccoii 
nceci"^  iv»  OTr2s.e  ncetoc^  e^n  neoq  otv  -^noir  neTev.qco&'^  ncs.n 
HT;j(^peiô^-  AiTiô»iKOTr2i.i  MMCOOT  '^H  OTTn  eenè^oTTô^o  neqpoiOTTUj 
THpq  enenoc  ihc  ly^^c  qne^.qi  TieqpcooTuj  ^en  momt  nj&en  ex^q- 
niK.uje  nA.q  epoq. 

dkcujcom''  2s.e  on  noTreoooir  eTi  n^SLC  nevuoT  neMWJ  .ien  TUTOioir 
HtfHA^i  nessLe  nevicoT  nni  2SLe  icoô^nnnc  nevujHpi  Tconn.  OTre^ou 
ticioi  nTevTdvAiOK  enuufv  e'\'n^epHC7r;)(2^è^.i;em  '  MMoq  2s.e;^*.c  ei\- 

tl6.2S.lAll  MTlCvVUI»!  UiNT6>  Cev&6ô.TOn  nTeniHï  HHI  H-^HOTTSS.J  HTpO'^H 

comme  la  neige,  et  (l'eau  était)  douce  comme  les  eaux  du  Géhon. 
Lorsque  j'eus  vu  cette  merveille,  j'allai  à  l'endroit  de  mon  i)ère,  je 
lui  appris  le  prodige  qui  avait  eu  lieu,  je  le  priai  de  m'apprendre 
d'où  venaient  ces  eaux.  Mais  lui  me  dit  :  «Tais-toi,  mon  fils  :  celui 
qui  prépare  leur  nourriture  aux  corbeaux,  quoiqu'ils  ne  sèment 
point  et  ne  moissonnent  point,  est  aussi  celui  qui  vient  de  nous  pré- 
parer'' ces  quelques  eaux  dont  nous  avons  besoin  :  de  celui  qui 
mettra  tout  son  souci  en  lui,  notre  Seigneur  Jésus  le  Christ  prendra 
soin  en  tout  chemin  qu'il  marchera.» 

Il  arriva  un  jour  que  mon  père  était  encore  avec  moi  dans  la 
montagne  de  Gîrai,  mon  père  me  dit  :  «Jean,  mon  fils,  suis-moi,  (juc 
je  te  montre  le  lieu  oîi  je  me  reposerai,''  afin  que  tu  me  visites  cha- 

1.  Cod.  cTA.mikT  ETiviiKvT  2».c.  Lc  sci'ibc  a  ié])iHi'  le  iiiCinc  mot  an  eomnicnce- 
iiu'iit  lie  la  page.  —  2.  Cod.  iii^çpi*..  —  3.  En  marge  :  touj  ujiv  nisctou  :  lis  jiis- 
(|u'ii  la  lin.  —  4.  Cod.  c'^ne>.cpiici;x;*''î'"-  "~  ^-  l'otà-mot  :  c'est  Ini  anssi  qni  main- 
tenant nons  a  prtpari'.  —  G.  C'est-à-dire  où  je  serai  trancpiille  pour  |)rier. 

MÉMOIRES,  T.  II.  ■')! 


-  402   - 
HfM   niHOTs.1   A^.uiooT  fopicoq  e«&e  nT*.oo  epiVT^  muiWCioa^vN. 
A.'^Tioif^  :ïk.c  n:x.c  u^vuot  '    a.\\.uouh   oi    tou   mmoi    evjepMe'XtTiKn 
^e»    mi'p^v^ii    fooTiNÙ    Minv\\    nre    ■\>-\.    tTiWi.uouji    ^>k.c    f;îoT» 

»>OTl'-|--  AVMuXlOU  \U\Ti\  \ï\pU-V  eTfv\TeUOtOUOT  MMOC  ev»\tp^. 
n*kl\7fvl\  eOTAVOUT  l^v""!  AtWCAlOT  «OTpO  t  U  ET  I  et^OTJUV  eMi\UJCO 
eTTs.nOw'X    CS.€    e;JOTU     tl\IMi\    tTf.V^Ali\T    .\t\:!S.t*AV'\    f^O\    avucavot 

noTi.MH  e\iijCTujioT  epe  ovon  ET  ncxV.Xoo  tujotii  copiu  ^i\ 
•^nçTpiv  *'\c>i  nut!  AiAUNOi  «vovoioe»  *-\c>i  UTeTpA.i'couo«v  epe 
\\e-\T\r\  c\\  01  avu^-u-aiot  ipe  Oi\n  AUiui  Hiuoc  nxr  Oi\u  riOAUs 
'Y»  i\inT\  jvuuj^uotni  avau\t;vt\  »ùo'.\  ^etv  u\au\  «tva^auw 
uj;vKU|(i>'\».u  toTA^imi  uionvorp  t-Tviiou)  »t!o'.\4TH  nuoKUi\    iWvTi 

queitanic(li.(|Ui-  tu  iii";i]»)ic>rtfs  un  |iiii  ilc  nuiiniturr  rt  un  |rmi  ilfaii 
à  Imirc.  |M>ur  le  siiiitii'ii  de  niun  ((iips. .  Mon  prrr  sr  K-va.  il  niarclia 
devant  inui,  inéditant  K-s  saintes  Keritures  inspirées  de  1  )ien.'  Lnis- 
(|Uc  liuUH  cùiucH  luarelié  en\  ir<>n  trois  nulles,  du  ninin^  il  nie  parut 
aiiitii/  nous  renenntrànies  un  elieniin  eoninie  une  porte  ouverte 
tout  à  son  i^rand.  Ijirsijue  nous  tûmes  entrés  en  ee  lieu,  nous  le 
trotivaines  eoniine  un  melier  sculpté.  Il  y  a\ait  si\  inlonnes'' 
«élevant  h<iu«  Ir  nxlier  :  (ren<lroil)  avait  ein(|uante-«leu\  coudées 
(le  larp-ur.  il  était  de  forme  i|uadran;;ulaire  et  la  hauteur  en  était 
proportionnelle.   Il  contenait    une  toidc  de  corps  niomitiés  :  rien 

I.  (>>d.  IMT.  l<o  mtIIk'  nVNil  miiiii  le  iia  ri  lu  iijniili''  en  «Ickhiin.  —  S.  l'aiiK  Ir 
('«yay*  iTm  moinr  ^yptim  ip.  IQ  ilii  liroK*'  A  |wrl  i  j'ni  «lit  i|li('  In  Irtlru  \  iiiNri|Uiiil  le 
KidIiiId.  C't'lli-  IcIlD-  ne  ■•<'  IrritOL-  i|ii'ii|irrii  lun  t'hilTrfn  <|lli,  ('\|iniili''ii  rii  Icllrci,  m' 
Ivrttifrirtil  |iar  ^,  rouiiiit'  cnoT^,  )uom^,  li'riiiiiiniiwni  (|iii  fut  en  clVi'l  li'Uiiiiiiir.  - 
3.  CikI    ■xtT^Artatton^   —   4.  Miilii  intit  :  noiifHi'   <li'  \HvH.     -   A.  Mol   l'i   iiiol  :  coiiiiui! 

jr   l" ii|.:.r.i    u   ccIb.   —   n,   M.   UrviiiiiiT   i|til  n  Iraillill   ci-  |M«iiM|r<'  tltfvnr  ^ni/i'' . 

W  '  III.  p  0'.i,  illl  <|tril  y  nvnil  *\\  kIOIi>d.  Il  ih'  pciil  n'ngU  iri  <li>  Ntclm 

<!<■  '  'ri<  Imnal*  ilnii»  ti-n  toiiiltfniix  pu  niiKiii  irrniHl  iioinlirt",  il  i<'ni;il  i«'iil<' 

■mil  d««  colwnnM  (|iil  «iip|Mir1nlcn(  In  Midic. 


—  403  — 
cs.e  nnicKHHcoMev'  f^noop^iOTr  e2s.en  noTepHoir  c^  tiim^v  OTCceen 
eMevujco  epe  iiiMes.  epe  uicojmô.  mavocj  eqoi  Av^pn-^^  uoT.uev  eevT- 
ceAccoTVq  eMj^ujto.  njajopn  ukwc  exoipe»  Tiipo  hio&oîc  eTequHC 
H^HTOir  OA.U  oci7\.ocHpn\OH-  ne  nre  moTpcooT  enevuie  neq^ees.j 
2s.e  epe  HeqTH&  n2SLJ2£.  «cm  He"j[Té>.'\èvTr2s,  sihc  uoTevi  OTivi.  Tie2s.e 
T\ô>ics)T  2s.e  oèvpev  e».  n^.i  mot  jc  cnrnp  upoMni  le  ne».  ô.uj  neouj 
ne.  ne2SLHi  n^vq  22.e  '^•\  neTccooirn.  ness-e  m^iMT  nni  2£_e  .U6>uje 
n*.ji  eÊioA  nevujnpi  ïVTenoeMci  *en  neuAionivcTnpion  nTen-^ 
oenn  epou  oTre'^TVHOir  ne  ti^miocmoc  .uenencô.  nd.-y  nifeevi  ce- 
nevr5>op2î-Ten  epoq  (fol.  152  n^)  qi   '^pcooTTUj   nT€nMeTTe«.7V.6.inco- 

qu'à  passer  en  ce  lieu,  on  sentait  nne  foule  d'odeurs  sortant  de 
ces  corps.  Nous  prîmes  les  cercueils,  nous  les  amoncelâmes  les 
uns  sur  les  autres  :  ces  cercueils  étaient  très  larges  et  les  boîtes 
où  étaient  les  corps  étaient  très  ornées.''  Les  étoft'es  dans  lesquelles 
avait  été  ensevelie  la  première  momie  qui  était  près  de  la  porte, 
étaient  de  la  soie  des  rois  :  la  momie  était  très  grosse;*  les  doigts 
de  ses  mains  et  de  ses  pieds  étaient  embaumés  séparément.  Mou 
père  dit  :  «Combien  y  a-t-il  d'années  que  ces  (hommes)  sont  morts? 
ou  de  quels  nomes  étaient-ils?  >  —  Je  lui  dis  :  «Dieu  le  sait.» 

—  Mon  père  me  dit  :  «Va-t-en,  mon  tils,  reste  dans  ton  monastère, 
veille  sur  toi;  ce  monde  est  périssable,  après  toute  heure  on  nous 
en  séparera.''  Prends  soin  de  ta  ])auvre  âme,''  jeûne  avec  perfec- 

1.  C.'od.  uiiiCKTriKOMA.  —  "2.  <'(i<l.  ciAocipiuoii.  —  3.  .M.  Kevim.olt  trailiiit  ainsi: 
-<Le  lieu  s'élargit  ainsi  beaucoup.  L'endroit  dans  lequel  étaient  les  corps  était  très 
orné.»  Je  crois  que  le  premier  mot  Mew  désigne  la  grande  boite,  et  lo  second  la 
boîte  même  où  était  la  momie.  Le  mot  otococh  signifie  êt>-e  large  et  non  s'élargir. 

—  4.  «La  momie  avait  beaucoup  d'embonpoint»  (VY)  (Revii.i.out).  L'auteur  veut  dire 
seulement  qu'on  avait  mis  beaucoup  de  bandelettes  autour  du  corps  momifié  qui  ne 
pimvait  guère  conserver  d'embonpoint  après  l'opération  de  la  momification.  —  5.  C'est- 
à-dire  :  à  chaque  instant  on  peut  nous  en  séparer.  —  (!.  .Mot-à-nuit  ;  de  ta  pauvreté. 


—   404  — 
poc      «Ttuinm   »7kM<»\uiTt-iA.-    ecx.Hu    fiQo'X  nTt'uipi  u»»»:\iur.\ii".\ 

mu  ciiA-iM^s.  eàn'.\  enefviQÈA.TOM  AiAi<\Ti\T\  er^-^ctf  u*.i  -jve 
mu  <vu  e\mioT  tiào'.XoJTOT^  e^i*^  ooiu  :vf  e>£.en  otcvj  nmcTTAoc 
f^is-iMi  iioTTOM^pioi»  nc^ioAi  A<Au-Mi2p^.noM.  '  tTfv  UA.UOT  :ve 
tioA\  etJo'.X  ^v'^covii  «v;JiiT\  ^.^-x^iau  Murny'^iwv  \i\upioA<i  TupoT 
eTiuu-  ^»n  uiAViN  *T«A<A<A.T  ITI.ÎHOTT  i\>0'\  i\\Tiu:\  mu  i\rY"^'A 
encciiT    tne-^MA.    <vicpoveuA.'^cc»>;w\  '   AvuevuoT    *.u   eÙoAoïTorq   *<»- 

MOU)l     C'^T'^O    MMOl     *ÙoA     C'^X-IO    AVAIOC     »\JU    X-C    UJCOUl     CUOl    ttfv- 

lyipi  iPM  nioiob  M-\^-\  ou\ev  «re-^ipi  noTUf^i  ncM  timu\*t;>^u 
nTA,'.\A.nv(.)pof  •\^M^v  OT»  rn^.Muoc  oio-^  i\c  «\tc  otou  «uùnv 
uj<>)ni  MHivipifV  OTon  oron  ■Vnor  u|ou  ^in  «SAittc^  co.sn  mui'f 
nr  noTuoùi  o.wv  otou  avch  ;*nv   i\r\^.\\\i  »Tr.\  iJio'.X  o.\n   u«-^Y"* 

tioii.  t'ai»  Itit'ii  tr»  pritTcs,  celle»  «If  cliiiiiiu-  iK-mc,  ctiniim-  jr  tai 
eiiHcijfiié  et  ne  viens  ici  vers  moi  i|iu'  le  biiniedi  seiilenient.^  Lors- 
qu'il ni'eiit  (lit  eela,  j'allais  le  quitter.  .le  rej^anlai  sur  l'une  des 
eolonne».  je  trouvai  un  petit  volume  <le  parchemin.  Mon  père, 
l'ayant  déroule,  le  lut:  il  y  trouva  écrits  h's  noms  de  tons  les 
liommcH  )|ui  étaient  moniitiés  en  ce  lieu:  il  me  le  donna,  je  le  remis 
à  Ml  place.  J'cmlirassai  mon  père,  je  le  <|ui(tai.  je  marchai  avec 
lui  pentlant  i|U°il  me  coniluisait  et  me  disait  :  Sois  dili;;ent  ilans 
l'ii-uvre  de  IHen,  atin  i|n'il  fasse  misérictude  à  ta  pauvre  àine  : 
lu  vois  CCS  momie.^!  il  tant  «pic  chacun  soit  ainsi.  (^)ncli|ues uns, 
dont  les  péchés  ont  été  nomlM'eu.\,  sont  nmintenant  dans  r.Vmcnti, 
IcM  autres  (iaUH  leH  télièhres  extérieures,  les  autres  dans  des  puits 

n1<M«CT1*AtnMp«<.    —    S,    (VmI.    lltCHItHCTIlk.        -     -i.    I  llll      «  M  «' Mll<VIIOI< 

t.   I  ••1    *itp»rti*^«C**.    —  b,  ('<mI     iiTA.\«ii(»ppr 


—  405  — 
ottui  2s.e  ^en  oe>.n  ujHi  neM  00.»  lyco"^  cTAveo  u;>(^p(OM  0£s.ïi 
R€;)(^cooTMi  2i.e  ^en  d>.Av^en-^  ctca.  necHT  o^n  ue;)«;^ioctTHï  on  ^en 
Tinô>.po  n;)i^pcoM  muot-I-  mtoh  ncooT  ^t^  "^hot  (hh)  nei.ipH'^ 
on  OTon  oe^u  ue^^cooirni  eTrvyon  ^en  niMd^  neMTon  RevTev  hot- 
npôkgic  eenevucTT  ^^.peujèwH  nipcoMi  s  €&o?V.^en  neviKOCMOc  f^H 
€Td>qcini  es.qcmi.  «dvi  2s.e  eTe^qss-OTOir  hhj  n€2SLô>.q  2£.e  ujAhà 
e2£.toi  oco  ni^ujHpi  ujev  "^uevir  epoR.  nevipH*^  2s.e  evii  enô^Mdv 
HU|ojni  es.Jooj  eiipi  RevTev  TenToAH  MHdvitoT  e©OTre^.&  fv&&ev  i\i- 
cenTioc. 

^en  niujopn  2s.e  ncd>.&&evTon  e«.JAVoo  MTiiTVevRRon  '  mmcoot 
ncM  Oô>,n  ROTTSS-I  ncoTTO  cttAhr  npoc  nuji  Mîieq2s.i  hottiom  r*.t<n. 
ixeqoTi^oces.pnj  ft.q-^  Mïtecouj  ïuoini  chott"^  ô>qc^oujoir  e&o?V  e2£.ert 

et  des  fosses  remplis  de  feu,  d'autres  (encore)  dans  le  fleuve  de 
feu  sans  que  jusqu'à  présent  on  leur  ait  donné  de  repos.  De  même 
aussi  d'autres  sont  dans  le  lieu  du  repos  à  cause  de  leurs  bonnes 
œuvres.  Lorsque  l'homme  sort  de  ce  monde,  ce  qui  est  passé  est 
passé. »  Après  m'avoir  dit  cela,  il  me  dit  (encore)  :  «Prie  aussi 
pour  moi,  mon  iils,  jusqu'à  ce  que  je  te  revoie.»  Ainsi  j'allai  vers 
ma  demeure,  j'y  restai  faisant  selon  les  recommandations  de  mon 
père  saint,  abba  Pisentios. 

Le  premier  samedi,  je  remplis  le  vase  d'eau  et  je  pris"  quelques 
grains  de  blé^  tendre,  selon  la  (|uantité  de  ce  qu'il  mangeait,  (le 
tout)  d'a]»rès  son  ordre,  (car)  il  avait  réglé  deux  éplias,  il  les  avait 

1.  Cod.  j\ni'i\.e.uoii.  —  -'.  Le  mot  iiejn  l'iiipoito  l'idOc  de  joindre  à.  —  .3.  Je  no 
sais  trop  ce  dont  il  s'agit;  on  tradnit  d'habitude  l'expression  copte  par  épi  :  Il  no 
peut  ici  être  question  d'épis,  car  si  tard  (pic  peut  être  Pâque,  la  moisson  n'était  pas 
assez  avancée  pour  que  Pisentios  pût  se  nourrir  d'épis  de  blé.  D'ailleurs  on  ne  peut 
mesurer  des  épis.  Il  faut  sans  doute  entendre  ce  passag-e  de  grains  de  blé  mis  à 
tremper  dans  l'eau  ot  rendus  mous. 


—  40G  — 
\\\M  \\^C\>o\  i\-\7i  !\o-^"un  iV^iyiT'^  e'^2M.o  M.vico  :>^f  i\\\u|i\ui  fn 
i-;s.6êA7C<n  v\nioTi  Aiii^iuji  -^im  \\n\  «vvm  iiiaicoot  n-eii-X-t-M  \\i\ 
vi|ini  Hi\ipii-V  »\iTi  Ai\VMve.\io'.\  avmcoct  »eM  ïimovxi  ucoto 
ctAhu  evtAiouji  t'^o^M\  euiAiev.  fn;v4epucT;>y^;v'5eju  '  «v^mit^  ct^vi- 
io)MT  2k.e  cic-vii  çniAiiV  rtujci>ui  e-^ccoTCAV  cotiM  fqpiAii  ç-^-^oo 
e^^wll.)T  ;Sei\  othiui-^  ut"A<\icvo  «oiiT  fJi'x.d)  aiaioc  ^^c  "V'V*'"^  epo» 
uevoo  mt)7  Ai^v"^oo  ^Mlc>o  v-X-ioi  omii\  nor^tST  cùoA  ^«m\  i\.\iuc<.\»\- 
cic  uc€U|t«?mTitt  çpiooT  niu'cou  2CC  ev«;îu'i  CMevujco.  [M.  lâii  ivô) 

AMCH    ^e     MA.lAieTl     -XV     0"vp(OAl\     Ur     r-^l'^v'X.l     HCA<     UA.Ui1T     COÛC 

Ttf  H^vpc  niAv^v  01  iv;^^.\ii  n»-  iMicw  •vc  iWOCAitM  »\iTi  oa<\» 
tn<vK.)T  «^p»-  umiof  l'^vc^i  n^*A<i\\  ncx.f  h^wc^t  A^nnuoo  >:.e 
t»oou    ■\tt^    twii    i\i>o»i|      n«'>tt\\    ^x.»-    .\\\o\v    OTriioAirn     ■\-\ic«'.\\o 

divisées  |iniir  les  t|iiaiaiiti'  jnurs  tlii  carriiu'.  ru  avait  pris  mic 
mesure  et  lavait  inesiuve  en  tlisaiit  :  C^iiaml  tu  viendras  me  visiter 
le  same<li,  appoile-inoi  cctti'  mesure  avec  de  l'eau.  Ainsi  je  pris 
la  rruclu-  d'fan  avec  les  (|Uol(|ues  «crains  de  Idé  tendre,  je  nianlial 
vers  le  lieu  c»ù  il  se  reposait.  L(>rs(|Ue  J'entrai  dans  ce  lieu,  J'en- 
tendis <|(iel<|u'un  ){ui  pleurait  et  priait  avec  ;;rande  tristes.se. 
disant  :  'de  t'en  supplie,  seifjneur  ninn  père,  prie  le  Sei;;neur 
pour  moi.  atin  ijuil  me  fasse  sortir  <le  ces  toiiruients  et  qu'on  ne 
m'v  jette  pas  une  autre  l'ois,  jiarce  <|ue  J'ai  ;iian<lcincnt  soiifVert.' 
Ht  moi,  Je  pensais  (|Ue  c'était  un  lioiinnc  i|iii  parlait  avec  mon 
|MTe,  car  l'endroit  était  olisciir.  Kt  moi.  Je  ina.ssis.  J'écoutai  mon 
père' avec  le<|nc|  la  momie  pariait.  .Mon  père  dit  à  la  momie  :  I  >e 
i|ind  nome  chIu'.-'  >         l'.llc  lui  dit  ;  '.le  suis  de  la  ville  dl'.i  niant.  >^ 


I   Tod.  «nA'itpMri^A^in      -  -•.  Mnlà-mnl  :  Je  |iri»  vnii  li  limn  pt^ri".  —  ;i.  Kriiii'iil 
«■•r  un*  rill«  encolT  riidanto,  lilii^o  an  ■iiiloiiriil  ili'  'IIm'-Ik'*. 


—  407  — 
epAVô^nT.  '  ne2s.e  nevioor  nev'^  cîce  ïua<^  ne  neivior.  Tie2s.e>.*^  2s.e 
ekepiRoAd^oc  ne  nè».icoT  ottoo  eTrcTev-ei*.  xe  Te«.M6.T.  Tie2i.e  ti6.uot 
Me».q  2s.e  eirujeMiyi  nniM.  neoq  sve  ne2£.ô>.q  ate  eTU}e.uuji  .unex- 
^eiv  ni.ucooT  exe  îiocei2i.cou-  ne.  ne2s.e  ne^uox  ne^q  2S.€  Mneiv- 
ccoxeM  AiilivxeRMOTr  2s.e  *.  ny^c  i  eniuocMoc.  nessLi^q  2£.e  a^^'^h 
n6.uox  i\7\.7V.ev.  oev.n  oeAAHnoc     ne  ue>>io-\-  e^nou  oco  jvioTe«.ox  «cev 

TIOTÈIOC    CTTOI    OTTOI     UHI    2£.e    ÔLTaS-^O!    eUÏROCAlOC    €«Ùe    OT    Aine 

«ne2£.i  nxevAVA.Tr  lyconi  nni  nx^'^oc.  ivcujconi  ::^e  maioi  exfs.n 
exivnA.cnH  ai'^avot  niujopn  ne  ninocAvoupevxcop  ex^vTri  Aine^nw^ 
evTrcev2£.i  ïniinexocooTT  xnpoT  exeviev.ixoT  otoo  h6.t3lco  avaioc 
nni  ne  2s_e  A\.es.poTrs  •^ïiot  ncene^o.uen  eÈo?V.Sen  nino7V.6.c!c  exoT- 
n^kOixn    epo30T.    nevpe    oevn    uj'Xiîî.  Av&enini    nxoxcT    neAi   ocs^n 

—  Mou  père  lui  dit  :  «Quel  était  tou  pèreV»  —  Elle  lui  dit  :  <Mou 
père  était  Agricolaos,  et  ma  mère  Eustatliia.  »  Mon  père  lui  dit  : 
«Qui  adoraient -ils?»  —  Et  elle  dit  :  «Ils  adoraient  celui  qui  est 
dans  les  eaux,  c'est-à-dire  Poséidon.»  —  Mon  père  lui  dit  :  «X'as- 
tu  pas  entendu  dire  avant  ta  mort  que  le  Christ  est  venu  au 
monde?»  —  Elle  dit  :  «Non,  car  mes  parents  étaient  hellènes,  et 
moi  j'ai  suivi  leur  vie.  Malheur,  malheur  à  moi  parce  qu'on  m"a 
mis  au  monde!  Pourquoi  le  sein  de  ma  mère  n'a-t-il  pas  été  pour 
moi  un  tomljcau?  Lorscjue  je  me  suis  trouvé  à  la  nécessité  de  la 
mort,  il  m'est  arrivé  que  les  Qouverneurs  du  monde*^  furent  les 
premiers  à  venir  autour  de  moi,  ils  dirent  toutes  les  fautes  que 
j'avais  faites,  et  ils  me  disaient  :  «Qu'on  vieiuie  maintenant,  qu'on 
te  sauve  des  tourments  où  l'on  va  te  jeter.     Ils  avaient  à  la  main 

1.  Cotl.  -^-HoAic  ccpj«.iMVT,  ce  qui  doit  être  nue  faute,  connue  l'ont  déjà  remarque 
CuAMPOLuoN  et  QiATREMKRE.  —  2.  Cod.  noci3>.ci>u.  —  3.  Cod.  ocAiinoc.  —  4.  Ce  sont 
les  Cosmoa-atorn,  an^es  du  S3'sténie  gnostique. 


AOTT     AVMIOOT     tMfvC-^^pcOOTI      «T^pevStpCOS.      H  U  O '^' H  i\->£.  O  l      f^CTU 

tpoi.  McncHCA,  ueuoTcs.1  iNTOTion  nxc  uevùevA  i\mi\T  c^mot 
fc-^i^uii  ien  nievup  hotaihuj  «cavct.  ;Je»  -^othot  cs.e  ivTini 
ll7^v7^.A^vlm>^pol•  .u\\'T|>^^h  eùoA^e»!  nevcci).Ui\  «\5te  tii^^rrc'Xoc  • 
i\i\on.\i  i\TMC>pc  i\i»\  ueciiT  MCTOoo  n;>^<\.vu-  Muni\  .\toco\i 
M.WOI    ene.wt-MT.    lo    otoi    npf^tp   ivoisi    twitsku   AUVispn^V   »Ti\T>t- 

•^>U10T  CniUCOMOC.  10  llivOf  UIIOT  e^TTHlT  erCTOV  >»OT\ip  t\TlAllO- 
piCTHC'  MJ^^IIJVt  COTCT  nC.UOT  AiniOTiM  U\OTi\l.  lO  OTHp  M0JI- 
piOll    ^.in»\T    epcOOT    iew   UIA^IOIT    l>    v^^THp    OTOTIMiX   IVTl.HlopiOTllc'' 

fT^vTTiTT  rve  fi\i;;\^ov\n  fTC.\  ùo.\  .\n\.\Y  »>>v(v\u|-^   ava^.n  i-\uiim 

ik-h  «outcaux  «11-  tVr  i-t  tlos  Itroclios  de  fer  ]»iiiiitiu's  (•iiiimn.-  des 
laiH-eH  aignihécH,  qu'ils  i'iitoiit,aii'iit  tlaiis  mes  Haucs,  ^riiit.aiit  des 
dents  contre  nmi.  l'en  de  temps  après  mes  yeux  s'ouvrirent,  je 
viii  la  mort  planant  dans  l'air'  8ouh  une  multitude  de  formes.  Kn 
ee  moment  les  anj;es  sans  pitié  emmeut-rent  nui  mallieureu.se  âme 
liors  df  mon  corps,  ils  l'attatlicrent  sous  un  dieval  noir  non-eor- 
portd.'  ils  m'entraini-n-nt  à  !'(  •ccidcnt.  (  'li!  nuillitiir  à  tout  pirlicur 
comme  moi.  i|u'on  a  mis  au  monde!  <di!  seigneur  mon  père,  on  me 
livra  aux  mains  de  nomin-cux  tournn-nteurs  >ans  pitié  dont  clnicun 
avait  une  forme  ditVércntc  ()li!  combien  de  Itêtes  sauvaffes  vis-je 
dans  le  chemin!  oli!  comiiicn  île  puissances  <|ui  (diàtiaient!  Lors- 
qu'on m'eût  jeté  dans  les  fénèhres  extérieures,  ji'  vis  ini  j;rand 

I.  C'od.  mATAX«nii«p«>«.  -  a,  llniin  rt>  iiinl  \'t  il  l'ti'  «joiili'  rrrriniiuMil.  —  .i.  CimI. 
ncJtncMT.  —  ♦.  ('«xi.  n^iJkidpicTMC.  -  6.  •'<mI.  n-KiMwpiCTiic.  ■  «.  Motiiinol  : 
•ii*|ipn<liip.  —  7.  .If  innliiin  aiii'i  rf(|)rpM|i)ii  «nnA  •|iii  niKiiilii'  iplriiurl.  ri<  nuit  no 
■'nD|<l<>li'  rhcc  non*  <|u<'  lUn*  <lit  «i-na  Irr*  priVi*  i|ui  ni>  Roni  pu*  ilt-  inixc  ilnnn  \v 
r«a  (irrt'-M'hl.  O  rhrval  n'rliill  i|u'uni<  /ormr  ilf  rlii'vnl,  un  kn  ilc  rliovul  nrliin  U*  lan- 
K*K*  'ryp*'*^-  Tnu»  II'*  t'irr*  rorpurrU  avHlrnl  ain*!  Irur  <(»«'•/<•. 


—  409  — 
enecHT  nooTO  eujiiT  a<m*.oi  eqMeo  HfjdvTqi.  otou  OTon  h^htott 
epe  OTTou  1  H^^f^e  ouoTq  epe  noircto.ujv  THpq  pnx  M'^pn-^^  Hoevn 
'7"\n.  ne  ottou  oe^n  ueviiiy^  MqenT  *en  tiiavcv  eTeAiMô-ir  eiroi 
uniuj-^  eMJ>.ujco  eoToo-^  ne  enc\.Tr  epwoTr  epe  oô.u  ujoTV.  ^eii  pcoq 
AVTXCMOT  uOi\n  ujMOTT  MÊeuini.  «vT^'iTT  '  dvTrcj\T  *i\pojq  Av.niiqenT 
eTeMMivTr  i-Jjievj  exe  Mïi^vqimoT  (fol.  154  <zis.)  eueo  eqoTcoAV.  nctoi 
uuevTT  ni&eu  epe  moïipion  xHpo-y  eoTHT  epoq  ivqiyi\viMJ^o  pcoq 
iyô>.pe  niôHpion  THpoTT  eTiuo-^  epoi  Aie«>o  pcooir  ueMdvq.  Tie2s.e 
nôvJcoT  «evq  2î.e  jcssLen  ej^^iiMOTr  uje^  ':|>oot  .viuoTr"^  o"iV.i  iieAiTon 
Hô^u  le  uce;)^i^\i  uoTiicnr2i.i  Hoireuîe  u-^  i^ia  m^w.  ue2i.e  niucoc 
2SLe  e^OH  TxevicoT  uj^vtthsvi  huh  eTSeii  uoAc^cic  Tiipoir  \vc^Tf>v  ncev&- 
6*.T0u    neAv    '^TvTrpi^.wii    ^qiy*.«n\Hïi    n2i.e    neoooir   n'XWTpi^.iVH 

trou-  creusé  à  plus  de  cent  coudées  de  profondeur,  rempli  de  rep- 
tiles. Parmi  ces  reptiles,  chacun  d'eux  avait  sept  têtes,  et  tout  leur 
corps  était  couvert  comme  de  scorpions.  Il  y  avait  aussi  en  cet  en- 
droit de  grands  vers  :  c'était  frayeur  de  les  voir.  Le  reptile  avait 
dans  la  bouche  des  dents  comme  des  pieux  de  fer  :  on  me  prit,  on 
me  lanya  à  ce  ver  qui  jamais  ne  cesse  de  manger;  à  toute  heure, 
toutes  les  bêtes  sont  rassemblées  près  de  lui,  lorsqu'il  remplit  sa 
bouche,  toutes  les  bêtes  qiii  m'entourent  remplissent  aussi  leur 
bouche  avec  lui.»  —  Mon  père  lui  dit  :  «Depuis  ([ue  tu  os  mort 
jusqu'à  présent,  ne  t'a-t-on  donné  aucun  repos,  ou  fa-t-on  laissé 
quehiue  temps  sans  te  fixire  souffrir?»  —  La  momie  dit  :  «Oui, 
mon  i)ère,  on  a  pitié  de  ceux  qui  sont  dans  les  tourments  chaque 
samedi  et  chaque  dimanche.  Lorsque  la  journée  du  dimanche  est 
finie,  on  nous  jette  dans  les  tourments  que  nous  méritons,  '  afin  que 

1.  Cod.  ATtriT.  —  2.  Mot-;V-in(it  :  nii  oiidniit.  —  .'i.  JI(it-:'i-niot  :  les  toiiruients  do 
notre  sorte. 

MÉMOIRES,  T.  II.  52 


—   4111   _ 
iyA.TOiTTfM  on  enmo'\i\cir  MUtMpii'^  ïiTeivcp  ucoùuj  «vuetvpoMUi 

eT<s.l\iMTOT    ^tl\    IXMVOlMOC.    MentM\ClOC    OvnUJiMVlotuj    CnCMWiNO    nTt 

Tevn^o'.\^>ru-  vijfvTTiTTen  eueoTi  cc^oci  tiwooTO.  eTCv»iuj'.\u'.\  cs.c 
e^toji  icn  "VoTnoT  a.  uoo  epiieAcTeiii  '  i\mi  fTcp.wi\cTiri"on\ 
MMOi  ATmox.  •  cùoAjîcn  pioi  .vini;>^ivMOc  MÙeniiii  cnv\-^TOi  cpioi 
v\-vYA.T  tiQo'.X  «Ml  »i|e>.y*oi-.    ic  oiiuivf     ^>i:xio   epon    m\ii    *Tt   iviM 

IIJO»     M^HTOT    C»    l\A.OC    !VU>)T    Ul'.\u'\    f^tCOl    OUVv\    HC^-V     HOT\^OT?>L\ 

ncMTon  MHJ  OTOO  iicfc'ujTeMî'iTT  euiMA.  eTeAiAVA.Tr  jmeeou.  ue^te 

IIMIOT     M«k-4    2tC    OTUJAUiV     0Oll'4    MMiMlT     lit     UOO      ^HMpi    AV-    ■ -ÇÛ  i 

niMA.1  neM^u  uotu  2c.c  niiOT  u\i\.  ueoooT  n-\^i\i\i\ii\\iu-  mio\ 
non  i\T«'  v<Ton  iw^rn  nTOTTii)OTnoT  Tupov  'N^iv.sTionw  ooin 
ncMo)OT.  '^'\  U€*^M€op«'  ni\.\u-.\>M  o>  Uiwnnor  -.xf  iMUiST  »m\i 
uc>>c    itn    nA,fcA.A    »vv^«\nc.)T    ^»i\    nf\AV.\    A^\>y>w\^     i\inop\i    on. 

iiKiis  uiihliiiiii.s  K's  aiiiK'fs  t(iK'  ikhis  avons  pa.s.srt-.s  dans  le  nntiule. 
LiirHi|tif  iHiiis  avons  oiihli*'-  la  donlcur  <U>  ce  tourment,  on  nous 
jette  dans  un  aiitit-  |dur^  doiilourt-ux.  Lors(|ue  tu  as  prié  pour  moi. 
le  Seijfiieur  a  donné  un  onire  à  ceux  (|ui  me  fouettaient,  ils  ont 
délié  de  ma  liouelie  le  mors  de  fer  qu'on  y  avait  mis.  je  suis 
verni  ver»  toi.  N'oiei  que  je  t'ai  dit  tout  mon  état.'  (  )  seitrueiir  mou 
père,  prie  pour  moi.  atin  qu'on  me  donne  un  peu  de  repo>  et  (|ue 
je  ne  Koi»*  pa.s  jeté  de  noU\eau  «-n  ee  lieu.  —  .Mou  père  dit  :  l,e 
S<M(rneur  eut  mihérieordieux .  il  te  fera  mÎMérieorde.  dors  jusqu'au 
jour  de  la  rénurreetion  eoinmuiie,  où  eliaeun  reMsuseitera  :  tu  re.s- 
HUHeiteraM  aiiHHi  Hve(*  tout  le  monde.»''  hieu  m'eHt  témoin  de  ees 
paroleM.  ô  um-h  frèren  :  je  vis  la  momie  de  nn-s  yeux,  elle  se  eoueha 

I.  ('<mI  «pMcAtrin.  -  2  ('<hI.  n.Ttmit.  -  -i  ('<mI  %<  fiiiu  On  h  ujoiilt'  hmi'iii 
lOPlil  UD  M<oin<l  H.  —  4.  Miil-a  mol  :  luulv*  lu*  rliitM-n  lUii»  U<w|iu-lli<ii  J<<  miiii.  tt.  Mol 
«  «Mit  .  m^ec  OUI. 


—  411  — 
;«>noK  2^e  eTevinfv.Tr  ett*.i  *.iep  uj'^upi  CMd>ujco  oiroo  e^i-^-  coott 
M'^-^  eviMOT"^  ^*.2£.oji  wevTiv  niwevtiwti  2£.e  c.uot  epoi  oiroo 
ôwiiye  e^OTTu  *.ioTrcouiT  n»eq2s.J2s.  ueM  neqTevAevirss..  T\e2S-6.iq  hhi 
2£.e  KOôwHHHC  i\ï\i  enA.iMev  ic  oTHp  HOTTHOTT  MH  d>.Rne<-y  €o7Vi  le 
evuctoTCM  eoAi  eqcis.2s.i  neMHi.  i\e2£_Hï  2s.e  m'^h  nevicoT.  Tie2s.d>.q[ 
»Hi  2s.e  ek.u2i.€  AveeHoir2£_  ocor  M'^p»"^  nuie'^i  exô^q'x.e  MeenoT^s. 
cninpot^UTHc  2ie  Mne  neuCiwii  uje  eoAi  mm*..  nTVnn  ic2s.e  dvi\- 
nt^s-  le  evucoixeM  ev\\uj&.n2£.cooTr  eoAj  npcoMi  ^en  TXôwwns  r^h 
cdw&oTV.  d>^HOR  2s.e  fs.ievMon!  Mnicevos-i  MîiiujepToAMfvn  estoq  y^v 
e^oirn  €ttô>.i  e^ooT. 

es.  cnrpoi.vii  i  ujes.poq  HOTeoooTr  ^eu  iiievfeoT  Mectopu  ô.q'Ti 
CMOTT  ^eu  «eq2i£.i2£.  e€>o'T*.&  A.qoeMci  e;ipHi  uoirmuj'^  (fol.  155  'xB) 
nnevir  MneqcA.2s[j  ov^s^e  MTie  t\*.uot  cev2c.i  otoq.  çta.  npwMi  nevTr 

dans  sa  boîte  comme  auparavant.  Et  moi,  lorsque  je  vis  cela,  je 
fus  rempli  d'admiration  et  je  rendis  gloire  à  Dieu.  Je  parlai  avant 
d'avancer'  selon  les  règles  et  je  dis  :  «Bénis-moi,»  et  j'entrai,  je 
baisai  les  mains  et  les  pieds  de  mon  père.  Il  me  dit  :  «0  Jean, 
combien  y  a-t-il  de  temps  que  tu  es  arrivé  ici?  n'as-tu  vu  per- 
sonne, n'as-tu  entendu  personne  me  parler?»  —  Je  lui  dis  :  «Non, 
mon  père.»  —  Il  me  dit  :  «Tu  as  menti,  comme  Giézi  qui  mentit 
au  prophète  en  disant  :  «Ton  serviteur  n'est  allé  nulle  part»;  mais 
puisque  tu  as  vu  et  entendu,  si  tu  le  dis  à  un  homme  pendant  ma 
vie,  tu  seras  excommunié.»  Et  nun,  je  saisis  la  parole,  je  n'ai  osé 
le  dire  à  personne  jusqu'à  ce  jour. 

Un  jour  un  liomme  vint  à  lui  dans  le  mois  de  Mésoré,  il  re^nt 
la  bénédiction  de  ses  mains  saintes,  il  resta  assis  une  grande 
heure,  il  ne  i)ar]a  point  et  mon  père  ne  parla  pas  non  ])lus.  Lors- 

1.  Mot-ù-iiiot  :  Jo  parlai  en  avant  de  moi. 


112      - 
»-po'^  :>£.»"  MU»  •^les.-xi   in-.xi\\  oic  oTot»  otimui-V  noivùi  i\iy>  cào'.X 

MivO  OoAlOO  OTOO  <vpCU|TCAl  ÏH.UIOOY  l  >Vt\»l  TinUiNMOY  UOM  »l-U 
TcèmoOTl.  ^'^Cp  OTlO  U2£.e  AKOTCllC  MÈtpi  •>tc  Ain  \V0>O\l  OlOll 
"*'PXP^"^       AtniAKlOOT    COTOn    OTAVnVlJ     WCOTO    U|OU    l\Ov.\;.     llipOAU 

cs.e   »-T^'\fpi\u-Oi\n«Mi-i>i\j  ■   fi\u-i\-.N.i    iu->ti\"\  'mc    '\oi\^    »\:«tf    woo 

?tC  ^pCUJTCM  lUMtOOT  *\  i\»0\l  l\r  IVlUlCy*"  rOUiNAlOT  l\i\pi\  piOAU 
ni&PII.  iV'Jfp  OTIO  MtX.€  »fXU\\vp\Tl\VOC  '  ;X.t  iM-XlAVl  uoTnivij-\- 
U^IMOC     :Ϋ-U     llivlTlOOT     CS.f    fvUi\     \lO.\CTOOl"     »"U»'\Ul'.\\l'.\     \\V     •\>fK\ 

\\\\fs.^■  niùtn  xr  iifuoYdiui  ■\f\  AVi\pr\u|i>mi  i\\\o>\  ocu\  ,\niiii\n 
ipi  Ai\)OTc)U|  Ar\>-V  lUM»   .\\ui7rAvnn  avwiaiiooy  k"  ovivit\n    ooiv\ 

)|ilc  riioiiiiiK-  Mt  )|iic  iiinii  |)(-iv  iif  parlait  pas.  il  dit  :  Il  y  a  iiii 
;rraii(l  ili-iiil  n'-|iaiiilii  dans  l«-  niniidi'  aujourdiiiii.  -  —  Mon  pî-rr  lui 
dit  :  «A  «iiH'l  siijft.  l/lioiiiiiif  lui  dit  :  «A  cause  de  l'i-aii  du 

Hfuvc  (|ui  lu-  H*«'«t  pa>  iriupli  riititii'Uii'iit:  ft  si  I  Cau  ne  nous  vinit 
|iaH.  iiutiH  inourriiMK  avrc  nos  bestiaux.  Le  nouveau  Moïse  ré- 

ponilit  :  '  KHt-ee  <|iie  tu  as  aussi  liesojn  de  l'eau.  lorsi|ue  tu  as  une 
(grande  <|Uantité  de  fronienty  <,>uand  riinnmie  eut  M-nti  la  |ta- 

role.  il  dit  :  •  \'ive  le  Seij;neur!  rar  .si  l'eau  ne  \  ient  pas.  je  .serai  le 
premier  à  mourir  avant  tous  leH  autres.  '  -  I  /liomnie  plein  de  dis- 
''eriicmeiit  répon<lit  :  .l'ai  troiiv«'-  dann  <-ette  monta;;iie  un  ;;°rand 
saint,  apa  ('«dutlion;  en  toute  heure  il  |)riait  ainsi  : O  l>ieu.  (|ne 
ta  volont)'  Hoit  laite!'  N'ouh  ansHi,  si  uouh  taisons  la  vtdonté  de 
|)ien.  i|nand    nii'ine    il    n'enxerrait    pas  l'eau,  il  ne  nous  laissera 

I.  <'«"l.  K«f^i&.   —  ».  (VmI    (TA'|<pc(*An(r«(.         ;t.  J'imI.  iii-x.iahphtihoc.    - 
I    Mol    N    ni<il       «Tant    loul    lioniiiir.      -    ,'>.    Mol»    iiiiil   :  cii   liiillt'   liriin>   l't'liill    H» 


—  413  — 
ne  qu^^.;;^^^«.^  *>»  vvuj6.t  iioTVi  nè<c6.«cin.  '  nipco.ui  2s.e  A.qcôw2fi.i 
^en  oirtviu}-^  a^mctT^vci  oht  ne^Auv  Ti€2S-e  uô-icot  n^.q  2s.e  ;x.*-*^ 
itTeivcon*  UTenoTTcoM  ««h  (^sv)  eT^en  nei\Hi  gco  uepoMni.  ne2s.e 
nipcoAvi  2s.e  es.iujevHconS  nne  u  npoMTii  ndvoi  ç^*.s  ne  n6.es.oi. 
ne^ipH-^  6.qoco7V.  e&o7V.oiTOTeH  ^eu  OTTHivy^  A\.M€T^is.ci  oht  oiroo 
^en  neq.U6.o   e:'  nev&OT  *.q.M.OTr. 

evTTSs.oc  on  e«feHTq  neocj  nïMev.\\ds^pioc  es.&ûev  nicenTioc^  2s.e 
es.qcô.2£.i  tie.w.  uicnHOir  eqss-co  aimoc  2i.e  ic  OHnne  Tenipi  nnen- 
ujeMuji-  ues.Tes.  Tenss-OM  TeuiyTVn'^  TenepuMCTeTrein  '  ^ôwpes.  ^'V 
«HT  neMevH  "^noir  uje^n  .u.w.on.  nAnn  ■^nes.^^^èk.  tôt  efeoTV.  *.« 
eiTco&o  nTeqMeTè»^ces.«oc  ujcs.  Te«.eMi  2s.e  qccoTeM  enenTco&o  iye«vn 
MMOu    ev.qTC0Hq  2s.e  ô.qMou}i  e.iO'Tn  ^en  nTtooir  e'^OTes  MneqMèv 

manquer  d'aucun  bien,  (car)  il  est  miséricordieux.»  Mais  l'homme 
parla  avec  un  grand  orgueil.  De  nouveau  mon  père  lui  dit  :  «Laisse- 
toi  vivre  et  manger  ce  qui  est  dans  ta  maison,  cette  année.»  — 
L'homme  dit  :  «  Quand  même  je  vivrais  cinquante  autres  années, 
c'est  ma  vie.  »*  Ainsi  il  nous  quitta  dans  un  grand  orgueil,  et  lors- 
qu'il eut  passé  six  mois,  il  mourut. 

On  dit  encore  au  sujet  du  bienheureux  abl)a  Pisentios  qu'il 
parla  aux  frères  et  leur  dit  :  «Voici  que  nous  taisons  notre  service 
selon  notre  force, ^  nous  prions,  nous  jeûnons  :  et  maintenant  Dieu 
est-il  content  de  nous,  ou  non'?  Je  ne  cesserai  pas  de  prier  sa  bonté 
jusqu'à  ce  que  je  sache  s'il  a,  ou  non,  écouté  notre  prière.»  Il  se 
leva,  il  marcha  dans  la  montagne  loin  de  son  habitation;  il  se  tint 

1.  Cod.  niccn-^-.  —  2.  Ce  mot  avait  6té  si  mal  é'crit  (lue  le  scribe  a  dû  corriger 
chaque  lettre  et  ajouter  un  i.  —  3.  Cod.  TciiepuiicTcu-m.  —  4.  C'est-à-dire,  si  je 
ne  me  trompe  :  J'ai  chez  moi  do  quoi  vivre  cinquante  autres  aimées.  —  5.  Ce  qui 
signifie  :  nous  observons  les  régies  du  monacliisme  et  nous  nous  livrons  à  l'ascé- 
tisme .mitant  ([ue  nous  le  potivons. 


"  414  ^ 
nujioni  ^.'^001  cpi\T-4  iN^ujAhA  *c«  oavii-^^  AU\i\u\T.ni\  hcm  ui- 
2£.iv^  i^'îep  itSk.  HCOOOT  «\e.u  i:s.  ne-X-topo  Mne--^^(o  ttne-^-x.vcs. 
çnccHT  ç^-^tx-oc  C!£.e  ;vp€U}A.n  i\i\n\\i  i  enu|coi  iv^hx-y^.  tôt 
càcA  <vi\  eiTcofeo  nT€^MeTi^rek,ooo  iij*<Te  otaijuuj  OTiono  \\n\ 
eèoA   MneviAVdv  ien   o.uh-^  .univiTcooT  2s.e  A.-^cwTe.v^  cpoi  Jt  2s.e 

•^«tivipi     .umUiM     Me.UA.«       «UlOp»     CS.€     .VVniAVCV.p     ID:^      «eOOOT     €TJ 

ç'^ooi  tpi\T\  »-\iu'.\h'.\    »pc   \!f\y<inoTui    Tnp\  ^■ni   u7ui  ^i\\  ot 

t-T^.ini\A.      A.    OVi-AVll    UlcUU      fol.    lâG    ^€1    Ujiwpoq    €C2£.C0    .u.uoo    c«te 

moeMTioc-  uioe«\Tioc  evToioTCAV  tnt'uiiiAHA  otoo  '\>\\  tTfv\ifc"p»\i- 
-e\\\  MMO\  »\TOT\  .uuoc  •\nA.uiomi  nevu  i«-  otuiu'H  '  aia^ioot 
cetto.n«oii  A«Au^»-  AU\iAU\  tTfivooi  ty<v\T\i  n^iiT^  uTojuiioni  uov- 
AiUiiu     nmi'i'mw    Tupov    roi\iiov    AK»M\fm'iou    ovoc<    uTr^utciwi 

«tOTTA.'.\70     nOTOIt     lMt!«'n     fOI\»\"j'l    |-i!!0'.\lV^l\T"\    ^t'(\     OVIUVO^^.      CTl 

tleboiit.  il  pria  au  iiiilifii  iK-  la  c-lialtiir  ou  ilu  tmid.  H  passa  (|ua- 
tiir/.»-  j(»ur«  ft  tiuatoi/.c  nuits  sans  aliaisscr  K's  uiains,  disant  : 
•  Quand  Mu'iiie  mon  l'Hprit'  monterait  i-n  liant.  Je  ne  cossi-iai  pas 
d«'  priiT  sa  bonté  juHtju'à  (•»•  (pi'un  |»ro(li;;i'  ni'apparaissi-  ici  au 
milieu  de  n-tti*  nionta^rne.  Une  téuini^riutiit  <|n'il  ma  entendu  et 
m^UH  fera  niiKérieorik'.>  Au  matin  du  (|uat<ir/.i«-me  jour,  riuuuie  il 
était  eneore  debout  priant,  toute  .sa  pensée  dans  les  eieux,  une 
voix  ne  tit  fentendrei  tout  à  eoup,  disant  :  -l'isentioH.  I'isentii>s.  on 
a  fxaueé  ta  prièrf  et  ce  (|ue  tu  ilemandes  au  St'i>fn«'ur  t  arri\rrii  : 
voiri  iiu'unc  nouree  d'eau  va  sourdre  au  lieu  où  tu  te  tiens  delioiil, 
afin  <|Uelle  H4iit  un  Ki;;ne  à  toutes  les  j^énératious  (|ui  viendront 
apri'K   toi   et   <jU file   j^uériHMe   i|uiinii(|iir   rn    |irrndra   a\ce    lui,»' 

I.  r<i«l.  ortji^ninA     -      2    («mI.   tiiccn'^or     l.r   milvniil   ont   lilfli  iTrll.    -   .1.  CimI. 
tTAKIfCTIH    JlkMO'\.  I.  <'<«l.    OTIlrril.  ■•      Mi.t  .1  t      llllill    oiillllli';    l'i'nl  H  llili'  : 

i|«w*-J«  HMioflr.  —  A.  frcal-àdlrv  :  rn  Imi|(ii 


—  415  — 
2^e  eqooi  epô>.Tq  equjTVHTV.  e>.  niMis.  <^co^  côwnecHT  nneq'î'd.TV.ivirss. 
dw^TàkCnre  mwott  ctiujcoi  ujô^tc  neq5'ôv7V.is.Tr2s_  otopn  aimcoot.  a. 
ncô>2£.i  OTrn  A^^Tiinpûf^HTHC  eecTrc^Ê  2^ô^Trei2«k.  sslcou  e&oTV.  e2£-ioq 
2s.e  HOC  ^euT  eoTou  nifceu  eTTco&o  mmoc^  ottoo  qu^s.IpI  m'^ottcou} 
tiHH  exep  oo-\-  **>.  TeqoH  q»A.ccoTeA\.  enoTrTio&o  ottoo  qndvnô.OMOTr. 
ô^cujooni  2s.e  ^en  Ti2s.môpe'  'p'\  ottcouj  eoTToe&eq  e&o7V.5e» 
neviA^e^.  n2£.C))7V.j  eo?V.q  ^Ty^^to^is.  UTe  hh  exon;*  c^mô.  nujconi  nm- 
TièvTpie^p^HC  ueM  uinpocpHTHC  jieAi  m;s.i\ocTo7Voc  ere^qi  2s.e 
ecoTi».!  Mnie^.&OT  ennn  e<qnè<.T  eoTroop^^Mev  otto^  Tie2s.es.q  ïvhi 
2te  uo6.nHHC  niM  ne  (^O  €t;^h  MiieK.iAvôw.  necs-Hi  He>.q  2SLe 
AiMOu  oA.!  upcoMi  y^H  AVRô^iMèv  efeuA  eMcoTTCHc  HCM  eTVicceoc 
eT6.iri   e2£.eM   neuujini.   es.qep  otco  nste  nis.icoT  iie2fi.ô>.q   nHi  2<Le 

^è^.  TOH  Mnd^'\-C6.2£.I   UCMevR    dw    OTeRCTô^CIC    TdwOOI    eklHôvTT    COTMHUJ 

Comme  il  priait  encore  debout,  le  sol"  s'écarta  sous  ses  pieds  et 
laissa  l'eau  monter  jusqu'à  ce  que  ses  pieds  fussent  mouillés.  Ainsi 
s'accomplit  sur  lui  la  parole  du  prophète  David,  disant  :  «Le 
Seigneur  s'approche  de  quiconque  le  prie  et  il  fera  la  volonté  de 
ceux  qui  sont  remplis  de  crainte  eu  sa  présence  :  il  écoutera  leurs 
prières  et  les  sauvera.  » 

Il  arriva  lorsque  le  Seigneur  voulut  le  transporter  de  cette 
demeure  (terrestre)  pour  le  conduire  au  pays  des  vivants,  au  séjour  -  >m/-'^>'^ 
des  prophètes  et  des  ai)ôtres,  qu'il  eut  une  vision  au  premier  jour 
(lu  mois  d'Épiphi  et  me  dit  :  «Jean,  qui  est  ici?»  —  Je  lui  dis  : 
«Il  n'y  a  ici  personne  (jne  Moïse  et  Elisée  qui  sont  venus  te 
visiter.»  • —  ]\Ion  père  me  répondit  et  me  dit  :  «Avant  que  je  ne 
te  parle,  j'ai  été  ravi  en  extase,  j'ai  vu  une  foule  d'évc(iues  ortlio- 

1.  C(k1.  ii'^iopc.  I.;i  Icttro  iv  a  étc  ajoutée.  —  2.  C'est-à-diru  :  se  Rnulit  ou  cloiiiui 
passage  à  l'eau. 


m;  - 

ne  nu- lie  11  01-  i\opoo':s.OTOC  CTcp  OTcovni  .u\>y<\v-V  .u\>pn  ctooi 
cy>i\TOT  ^en  7i\ii\V,\ii  eroioc  €'^\  t'pe  ufTpcc  nc.u  \Vi\V.\oo  ooi 

CpiNTOT     ^Cn     TOTA\.\l-V     i\HO\l     -.Vf     i\10\T     eCS-CM      \\»\00     i\lv"<ruHl|T 

M  m  2£.e  .uuçjicoTioMT  '  .ite  i\mo\v  iiim.  ue-^s.m  ucvq  :x.e  M-\t\\ 
nA.or.  i^'^ep  oth)  cs.c  a.i\c>\i  lie  ciMion  ucTpoc  otoo  u^mioctoXoc 
niiu-  "X^"  "<^^"'^"  eTfuiiA.T  epo'^  ne  iu\V,\oo  otco  neuvir\>iip 
ncmcKonoe  ne  ma.i.  tTevropiiTeit  eùoAoïTeu  ueiiCv\o  «X*^  fopen- 
of^OMeu  oevpou  2£.c  oiufw  ciicceÈT  enetioûuoTi  eueii.uioiT  m 
eiûoA:Jeii  ii/viiàtoty  otoo  MTeii"^  .uuoiouj  n-Veuii.\iicw\  nreiii  div- 
TOTPM  ?te  iv.  iiuMiov  i'ioMT  e;îoTu  ufci>ovii  MAVi\T»\TU  c«j.e  uni 
MiMioi  n"\-^cMi  ne  n^vi  otoo  av.uoii  ne  neon»\ne\  fol.  Inl  i"^) 
M/^Tfvoc    nmoeAioe    -^i    -^ipcooTui     auumioit     .xe    i\Tv>i\ii|Ten    ei 

•It'Xert  lirillaiit  eouiim-  lu  stik-il,  .->».■  tenant  «ieliunt  dans  cette  ediir 
et  eliaiitaiit  îles  luiiaiii;eH  de)  I)ieii.  l'iene  et  l'aiil  se  tenaient  an 
iiiilitMi  d'etix.  Kt  ni<>i,  je  nie  suis  jeté  sur  mon  visaj^e.  je  les  ai 
adorés,  l'ierre  a  saisi  ma  main,  il  m'a  t'ait  relever  et  m'a  dit  :  -Ne 
Mnistu  pas  qui  je  suis':*'  .le  lui  ai  dit  :  Non.  mon  sei<;neur. 
Il  ma  répondu  :  .le  suis  Simon  l'ierre,  le  serviteur  et  l'apotre  de 
Jénus  le  Christ  :  mon  frère  (jue  lu  voi»  est  l'aul  et  ceux-ci  sont 
leH  évéqiiea,  ti'8  collè(;ueM.  Nuiih  avoim  été  envoyés  vers  toi  par 
notre  Maître  le  Clirist  pour  ('emmener  vers  nous,  atin  (|ne  tu  dis- 
|M»ses  tes  ii'iivreH  ptuir  le  elu-min  (pli  ite)  sortira  de  cette  vie.^ipU' 
tu  mettes  réiflise  en  rè;;lc,  (|uc  tu  viennes  près  de  nous,  car  le 
temps  approelie.  .Saelie  seulement  que  ce  sont  les  douleurs  de  la 
tin,  et  nul  autre  Ideii  ne  se  fera  dans  le  monde,  l'n'iids  souci  du 
viiya^e,  ear  il  a  été  déeidé  que  iioiin  vicndriniiH  liieiilut  à  toi.  le  lui 

I      <'•'!.    MnCKCOTMT      Iji    IpIIIV   h    •   iAtf   l^llllltV. 


—  417  — 
uccou  ^en  oiri^coTVeAv.  nccnr  jp  MnA.iA.&oT.  ne^.!  2s.e  «Tô.qss.oTOTr 
»A.n  ^>.H^^<J  HTencMH  enujoii  eK.npiMi  ^en  oirpiMi  eqen^ôwuji 
eneMj  e'^evi  2SLe  nnft.cp  ^s^e  noTicoT  h2s.sujv\oc  '  nT6.!M*>m.  ^vqep 
OTTw  T\e2S-^.q  nevn  2s.e  e«6e  cnr  TeTenpi.ui  epeTen-^-  Mue>>.o  hoht 
Avnevnn*.  e^ttou  rA.p  "^-nc^ocoTV  epevTOTr  nuevic^  eeoTrev&  eTivTr2£.cou 
e&oTV  ^^2£.coi  neoK  2s.e  auottchc  uccootth  2SLe  eTôviini  Mueufcioc 
enujoi    ^evTOT    i\A.ui    npii-^-  7V.oitioh    qi    '^pcooTriy    nHev.22.coM   2s.e 

;Xltt^ep^peJÔ>.2    MMCOOTT    OTTOO    ^M6.ep    e&oTV.    èv.H  €-^€T^CO    CTOOpiU 

eTeMMô>.Tr.  ne2£.iv.q  2i.e  ncAicceoc  ninpec&TTTepoc  2SLe  eTVicceoc 
001  €piv.TK  UKe^Acoc  €2SLen  nicHHO-y  otoo  ev.peo  enn  eT*.ioeH- 
oconiv  epcooT  HTeuecooif^  MniiyenecooTr"^  ue>>Tev  oirnoTr  2s.e[^e^c 
epe  mcnHOTT  ep  noTUjeAv.uji  kôvtô.  OTnoT  nce-^-  ohott  uncnr- 
v\fT^H    efeoTVoiTciTU.    ejTA.  '   Tie2s.evq    uhi   2i.e   icocvnuHC    nevujHpi 

zième  jour  de  ce  mois.», Lorsqu'il  nous  eut  dit  cela,  nous  élevâmes 
nos  voix,  nous  pleurâmes  des  larmes  amères,  ayant  appris  que 
nous  allions  être  privés  d'un  père  aussi  juste.*  Il  prit  la  parole  et 
nous  dit  :  «Pourquoi  pleurez-vous?  vous  affligez  mon  esprit,  car 
je  dois  aller  vers  mes  pères  saints  qui  ont  fini  leur  vie  avant  moi. 
Toi,  Moïse,  tu  sais  comment  j'ai  élevé  ta  vie;''  maintenant  prends 
soin  de  mes  livres,  car  tu  en  auras  besoin  et  tu  ne  seras  pas 
étranger  à  ce  lourd  fardeau  (de  l'épiscopat).»  Il  dit  au  prêtre 
Elisée  :  «Gouverne  bien  tes  frères,"  observe  ce  que  je  t'ai  or- 
donné; réunis  les  congrégations  à  l'heure  (prescrite)  afin  que  les 
frères  adorent  au  moment  (voulu),  et  que  par  toi  ils  fassent  pro- 
fiter leurs  âmes.»  Il  me  dit  ensuite  :  «Jean,  mon  fils,  tu  connais 

1.  Cod.  iiSi.iHeoc.  —  2.  Cod.  jciiivcp^cpiew.  —  H.  Cnd.  ita..  —  4.  Mot-à-mot  : 
d'un  père  juste  de  cette  sorte.  —  5.  Il  veut  dire,  Je  ciois,  r|u'il  l'a  fait  monter  dans 
réchelle  de  la  perf'ectinn.  —  0.  M(it-;'i-ni<it  :  Tiens-toi  bien  sur  les  frères. 

MÉMOIRES,  T.  II.  .'l3 


—  418  — 
ciA.  MTf  •^no'Xic  \\e-\-   htot  çneo  ith>  OT'Xe^A.T  oTon  nAoTuo^:.! - 

MC>Tlt>T    eX'Y»     «ITOT     1CCS.C»     HICHOT     CIUIOU     ^fW     T*.pi     €101     .UA^O- 

n«k;;^^oc  eTi<i2f^oc  ^e«\  ne^ocoè  uîtics.  eipcoïc  epoc  ujev  '|>oot 
€n:s.moono  nikcio.uiv  2c.e  cthi  evii^peo  cpoi  eiyTÇAi^ev  oAi  Mî^oq 
MUH  roMHOT  MfMPncioi  m'Pts.c<c  :x.ç  A.Kpp  civ&oTV  AvncTcuje  Oy.pi 
•^^i',\\»n  HTfuiiiono  n\w\u'i  *'i\i\r(OMi\  OTOO  At.»u"y^-^  o'.\\  rpoi 
e&iiA  eniAeèiTOT  PTevT-^  ecs.i>)i  avhu-;^\^iia<i\  tooTi\ù  «\;JiiTq  «itAV 
TevuoT*\A<v  ttPM  uivAio:*.;*  neAi  uev.:xi  t\c«tio'.\o  iiTe  n;^ui«;'A<u|i  «\tc- 

TPMUCOT    HTPTPnOliiAiO    AlAiOl    :tC\\    niAlfv  CTOvJT^AilOTlMl   »y"<0\    OTOO 

A*n«y«\^A>    o'.\i    npoA^i    noA»    avïuvocoav.n    «-.mûc^'X    au\.\av.\   »i\v)iiuu 

ma  vie  tout  cntitTc:  (tu  sais)  que  )<•  n'ai  Janiais  rini  pris  «-n  ma 
main  «le  «e  t|iii  appartii-iit  à  l'é^ïlisi-  de  la  ville  de  Keft;  Je  n'ai 
daiiH  ma  main.  d(-|Miis  le  Jour  oii  je  suis  (entré i  moine  dans  ma 
«•ellulf.  nniine  sriilc  pièie  d'or  (Hie  j'ai  ;;a;iiié('  par  le  travail  de 
meH  mains,  la  eonservant  pimr  vêtir  mon  enr|is.  veillant  à  ne  laisser 
aneiin  HuJ«-t  dej  scandale  à  een\  rpii  viendront  après  iimi  de  nni- 
iiière  à  ee  qu'ils  disent  :  «Tu  ch  (alléj  en  dehors  de  ee  qu'il  t'al- 
lait.>  Kais-nmi  la  elnuité  d'en  acheter  un  linceul  ponr  mon  corps, 
et  |M>nr  m'enscvclir  ne  me  vêts  de  rien  autre  chose  que  du  vête- 
ment |iar  lei|Ucl  on  m'a  n-vêtn  de  l'Iialiit  monacal,  de  uni  coulle, 
de  mon  manteau  et  de  l'amict  de  mon  adoration  :'  enterre/. moi 
dans  je  lieu  que  Je  vous  enseignerai  et  ne  laisse/,  personne  prendre 
mon  e«irpH  liors  de  uni  demeure  pour  le  conduire  à  la  \illc  de 
Keft.'  Ht  lurnqu'il  eut  ainsi  parlé,  il  se  tut. 

I.  Cod.  Nl^M.   —  I.  ('«il.  otXati  iui.\ono->>  I  .'I.  ("mI  i  iliic  :  li'  nmiili'nii 

•|u'il  poflall  loraqu'il  diMil  la  niPM<>. 


—  419  — 
eneqpô.c'^  s^e  i^cjep  ohtc  nujtous  ottoo  erei.  poTOi  ujcotii  mcott 
Il  MTTieK,6oT  cTiHTi  ô>.'yoco7V.eM  MneqnoTTc  en-Tici  es.qep  c  neoooT 
«CM  c  ne2£.topo  MTi€qce>w2î_i  neM  oAi.  ^en  mess-topo  2>.€  ncoTT 
i&  MTiievfeoT  enHïi  e^^MO-s"^  2s.e  icoô.ttnHC.  hcsslhi  H6.q  2s.€  cmott 
epoi  Tid.iwT  e«OT&.&.  ne22.e».q  «hi  2s.e  "^ujjhi  cpow  2s_e  evq- 
(fol.  158  'Z&)  £iùnT  n2£.e  nô^cHOTr  oiroo  u}es.pe  'ij*'^  ujms  uccos 
MÇ|>H6.Tr  npoToi  npe^c"^  ncoir  ip  ottoo  Tievip  «eoooT  ex^vies-iTOTr 
Mnicev2s.i  HCM  pcoMj  HJ^iooi  epA.T  ne  MTie.ueo  e&oTV.  mti;)(^c  '\>^ 
oiroo  evqips  Mne^Aococ  JC2i.en  ôv2£.u  «  nc^q  ottoo  -^^2s.co  m.vvoc 
22.e  Tveqiies.1  He>.Td«.ooi.  is.noi\  2s.e  Tie2£_Hi  ncvq  2SLe  d«.pi  •\-e>.uô>nH 
.u*.Te«.2î.pe  TieHOHT  hottkotss-i  ticoiR  ne.u  OT.w.too'ir  2£.e  ic  p  ne- 
oooTT  AVTieu2s.eM  "^nî  Ho'A.i.  i^qep  oirco  22.e  •^'Hô.-x.eAi  •\n\  hoTVi 
nTpor^H  evn  r2s_e  uxe  tiô^iuocmoc  uje^  Td.&co?V.  efeo'A.  nx^vnHCTej*.' 

Le  lendemain ,  il  commença  d'être  malade.  Et  lorsqn'arriva  le 
soir  du  huitième  jour  du  mois  d'Epiphi,  son  esprit  fut  ravi  en  haut 
et  il  passa  trois  jours  et  trois  nuits  sans  parler  à  personne.  Dans 
la  nuit  du  douzième  jour  du  mois  d'Epiphi,  il  appela  disant  : 
«Jean.»  —  Je  lui  dis  :  «Bénis-moi,  mon  père  saint.  >  —  Il  me  dit  : 
«  Je  t'apprends  que  mon  temps  approche  ;  demain,  treizième  jour  (du 
mois),  à  l'heure  du  soir,  Uieu  viendra  me  chercher;  et  pendant  ces 
trois  jours  que  j'ai  passés  sans  parler  aux  hommes,  je  me  tenais 
dehout  en  la  présence  du  Christ  Dieu;  depuis  hier,  à  la  neuvième 
heure,  il  a  fait  mon  compte  et  je  te  dis  que  j'obtiendrai  miséri- 
corde.»" —  Et  moi,  je  lui  dis  :  «Sois  aimable  pour  moi,  ati'errais 
ton  cœur  avec  un  peu  de  i)ain  et  d'eau ,  car  voici  trois  jours  que 
tu  n'as  rien  goûté.»  —  Il  répondit  :  «Je  ne  goûterai  rien  de  la 
nourriture  de  ce  monde,  jusqu'à  ce  que  je  rompe  mon  jeûne  près 

1.  ('(1(1.  uT.MiiicTiJv.  —  2.  Motàiiiot  :  je  te  dis  que  su  miséricorde  uratteiii<lia. 

-      53* 


—  42»  »  — 
;î<vTen   noc  nu-   u^^"   ""^■'^'''V*"-^    -uenenccv.  tie^i  2k.f  ue-x.<\.-^  :>£.e  ui- 

AlApTTpCC     l-OOTAC     l\Te     U;\^*"     ■\>'V     ll'HiVTlOC     UlOeO'^iOpOC     11)10111 

ur.wiii  ujc».  ■^oim  .v<Hi\iii\po  »\;>^pco.vv  trctou  oi  toh  Ain;^c  2£.e 
OTitiuj'V   Te    "Vj'>?'V    »"*•    uiA<i\    tTe.wA^evT.    ii€2£.ui    niv^  txe   Uf>.OC 

MUOT      MCnt'MCA.      «Ve^IilCl       TlipOT      IVJvIlWlCTClA.  '      .UCH       Mi\\UJ.\ll'\ 

ntAi  n<M»':xiopo  nuipiou-  »:7i\»vepo">M\OAvc«itMU-  ipiooT  coûe  '^"^^ 
Hcpoo^V  oioii  ^d<  TOH  A^mi.\po  \\;>y^pcoAV  eTfAiAii\T.  ue>:.i\^  hhi 
2te  \\\M.  ne  nipo)Aii   eonevep   fcii!so.\  eiijTfAics.t\u  ■\\\i  loi  Avuiievpo 

M^piOM    CTPMMdvT.    OTOO    HA.'\C.\-X  l    i\n    tX.e    Uf    «\eAt     oAl    UpiOAVl. 

eT<^u|t>>pii  Ok.e  uuoni  .\  >\iaii\  'i'npi\  avoo  «\pioA(.i  i'i\;*ot\\  jioav 
ci^ûoA  >\'\*'p  lUfoooT  ■rin>\  eTTAVAuw  Av\>y>n-V  i\ov»m  otoiooc 
M.wo\  nmo  eu^A.»'   we  i\\:«tio  av\Ii\Ui\,xi  -.xf  ouiwvr  .\iiy>\  Aiiw 

<lii  Sci;riifiir  .lésiis  If  ("liiist,  iiinii  mi.  Il  dit  nisiiiti'  :  O  saint 
martyr  «lu  < 'lirist  liicii.  Iffiiafc  k-  tlu'ophort.',  suis  iivi-c  moi  jiis- 
•lu'à  (•«•  (|iu-  j"ai«-  traversa  rc  Hriivi'  de  tVii  (|iii  s'i'tfiitl  tlrvaiit  li' 
ClirlKt:  <ar  la  craiiitr  ijn'  iiispiri")  n-  litii  ist  grande.  -  .!«•  lui 
(lÏM  :  <.Miiii  p(Tf.  apns  tiMiti-s  «ts  soiirtrancrs,  t  rs  ji'ùiii's.  tt-s  iiiiitH 
<!«•  vi-ilic,  (jUf  tu  as  iiidun'-H  pour  Ii-  Sfi;;iifur.  crains  tu  ci'  ticuve 
(lu  fi'Uy>  —  Il  me  (lit  :  '«.Mid  est  rimninic  i|ui  passera  sans  ;;(iûter 
à  ce  tieuvc  ilc  feuV»  1 1  »èH  JorH)  il  ne  parla  plus  avec  aucun  Ikmuuu'. 
l^irH<|ue  le  matin  parut,  l'eiMlroit  se  remplit  tiuit  entier  de  ;;°enH, 
en  dedanx  et  en  deliorH  :  il  pasH»  tout  ce  J<Mir  comme  (|iU'l(|u'un 
«un-  l'un  frotte  dliuile.'  A   la  tin.  il  dit   cette  parole  :     \oici  (|iie 


I.  <<«!,  HNrTi*.  --  i.  CimI  (TAMcpçTiioMfnin.  H.  (V  |iiiiifui|;t'  <l<>iiiii>  lii'ii  u  une 
rrmaniiK'  umm-x  rurirUM>  |MHir  riililnln-  ilii  iIiikiim'  «'-((yplii'»'  "■>  |Mmrrnit  rniirc,  en 
■  fr<i.  <|iii-  I  KtlK'iuc  iiiirliiiii  l'Ull  roiiiiiK'  roiiiiiii'  narn'inriil  M  IV'|mm|I|i'  ilr  i'ini'iiliuii. 
1^'  l<ii  iir  «rrall  |hu  liii|HMailili' |iui»i|iii>  Poli  (ri>ii\ii  ilaiiii  II-*  livrt**  liliir)(ii|>icii  rii|)lcii 
un  iilut'l  ^Hle^é  rUmrJ  ,U  la  lam/t,  r'i-nl  a  itir)',   rniiiiiir  un  l'iiilcriiri'li'  ■■rilliiiiirriiit'nl, 


—  421  — 
npwq  e^^q'V  Mniiinô>.  enenstiss.  m.'^'\  Muniivir  epe  ^p»  nevOcoTn 

Tcen*^  è^nep  Tiie2s.copo  THpq  uococ  n*^  cooir  J>\.'p\  c^pHi  €2s.eH 
neq2£.ï  n^s-Wii  e6oA.  çta.  ujtopTi  2i.e  lawni  eK.n2s.c0K  e&oA  n*^*».»!*».- 
c^opô^  eeoTô.£i  oirog  eTd.n(Tî  e&oA  ^en  nicwMis.  neM  nicnoq  He^Td». 
c^pH'\-  eTô^q-îs.oc  nd.n  otto^  eTivH'îl  «"^-geipHnH  '  «\neoMC  ncoT 
12^   nenHTi  ^en  niM^.  €Td«.qoTe£cek.^ni   evnujoiiq  icsten  ncqoii^. 

j'ai  accompli  l'ordre  du  Seigneur,  et  je  suis  prêt.»'  Puis  il  ouvrit 
la  bouche,  il  rendit  son  esprit  entre  les  mains  de  Dieu  à  l'heure 
où  le  soleil  allait  se  coucher,  le  treizième  jour  du  mois  d'Epiphi. 
Nous  prîmes  son  corps  saint,  nous  le  plaçâmes  dans  l'église  de 
Tsenti,  nous  passâmes  toute  la  nuit  à  chanter  la  gloire  de  Dieu 
au  sujet  de  sa  mort.'  Lorsque  l'aurore  parut,  nous  accomplîmes 
l'oblation  sainte,  et  lorsque  nous  eûmes  pris  le  corps  et  le  sang 
(de  Jésus  le  Christ),  comme  il  nous  l'avait  dit,  et  que  nous  eûmes 
reçu  la  paix,  nous  l'enterrâmes  le  quatorzième  jour  dans  le  lieu 
qu'il  nous  avait  dit  :*  nous  l'avions  creusé  pendant  qu'il  était 
en  vie. 


do  rKxtrêim'-imction.  .le  suis  cependiint  porté  à  croire  d'après  ce  titre  qu'on  em- 
ployait l'huile  de  la  lampe  du  sanctuaire  dans  la  persuasion  qu'elle  guérissait  les 
malades,  comme  on  en  trouve  des  exemples  dans  la  vie  même  de  l'iseufios.  Ce  qu'il 
y  a  de  certain,  c'est  (|ue  dans  les  vies  de  S'  Pachôme,  de  S'  Macaire  et  de  Sehnoudi, 
où  l'on  aurait  pu  sans  aucune  difficulté  administrer  l'Extréme-onction  à  ces  saints 
moribonds,  il  n'en  est  jamais  parlé.  Évidemment  si  l'Extrcmc-onction  est  devenue  d'un 
usage  commun  chez  les  Coptes,  cet  usage  ne  s'implanta  que  tardivement. 

1.  C'od.  ■^-^ipHiiii.  —  2.  Mot-à-mot  :  et  j'ai  fait  ma  préparation.  —  3.  Mot-à-mot  : 
à  chanter  la  gloire  de  Dieu  sur  sa  perfection,  sur  son  achèvement.  —  4.  Mot-à-mot  : 
qu'il  nous  avait  ordonné. 


—  422  — 

eooTivè  eviicfv  uicewTvoc  '  lucuicuoiioc  eTCMdvpiooTT  (fol.  lô'J  oa^) 
c"voo  n7tt\evpfo  eiiiotsiooTi  e«>OT^iû  \it<v'^thitot  eTooren  cs-e- 
;\^;vc  iA7e.\çpupfciQeTeiu-  e2£.con  nevopen  n;;\^c  uennoT"^  oouioc 
nTe-4po.uo7  m^vh  mui;^io  eiîo'.\  ntAennoiài  nTenvijcvUini  eo■^M^^^^ 
ttjvopen  ne^lQ^lM^.  exoi  noo^V  ctcoot  ni\\  woo^  u»m\oc  otoo 
ncuncT-V  OTOO  ufni'ii)Tny">  nu-  "X^'  l^'^'  ^"^^^  €&oAoitot\  epe 
tooT  Miùe»  i\tAv  Tevio  luèfu  «cai  npociiTunojc  ni&eti  cpupe- 
nem  '  m'^udt  nc.uevvj  mcav  wiiinev  i-ooTevù  npeqTe^tt;îo  otoo  no- 
jwooTcioi*     nt'Aiiv^   -^MOT    ntAi    iiioT    itiÛ€u    ncAi    uje^  eueo   »T€ 

MI€I1C0    TUpOT    ,\AiHH. 

Ht  nous  aussi,  inrs  liii-ii-aiiiu-s  tri-rcs,  imitons  les  vntus  (io  notir 
|nri'  »aint.  alil)a  l'isentios,  rrvO(|ur  l)i'ni.  ot  {panions  les  on.st'i^^ni'- 
iiuMitt»  siiints  qu'il  nous  a  donnés,  afin  qu'il  intercnli'  |)(tur  nous 
jiri'H  (lu  Clirist,  notre  hieu.  qui  nous  fera  la  «rràce  île  imus  i)ar- 
donner  nos  iiéeliés,  et  (jue  nous  oiin-nions  niisérieorde  |»rès  de  son 
triliunal  tenilde.  lui  rendant  tfloire.  à  lui,  notre  Sei<!:nenr,  notre 
l>ieu  et  notre  Sauveur,  .Ichiis  le  Clirist  par  (|ui  toute  jfhdre.  tout 
honneur,  toute  adoration  convient  à  son  l'ère  avec  lui,  et  à  l'Ksprit 
naiiit  le  vivitieateur.  eouMiltstantiel  à  lui,  maintenant,  eu  tout  temps 
et  dans  les  sièrles  de  fous  les  siècles,  .\ineii. 

1.  lUnl.  iiirfit'V  '•'.  ('<mI.  nT<'|«piip(cfi«Tin.    —   ;i.  ('«ni.  «t«    CTtfioAçiTOT'j. 

—  4.  ('<kI  «pnp«iii  -  .'>.  r'rnl  If  rili'liri-  iiiiii  iliriijr  coiilrr  l'nriniliniiif  vt  (|iii  K^rrril 
t<rifj»un  alnul  «anii  te  {  i|u'll  ili-vrail  |iri-iiilri'  Il  i'mI  niwz  riirit-iu  de  voir  linijoiim 
«laiiii  rciti'  fonniili-  <|iii  iii<  varia-  JAiiiaiii  ci'  mot  cuiiilnyr  à  |)r<i|(ON  ili'  ri'jtprii  Sniiit 
i-t  DOS  ilu  FilK.  (Ni  il  faut  riiilr*'  i|iit'  Im  iiiuiiifii  mplra  ii'fiilfiiiljri-iil  jniiiiilii  rit'ii 
»iii  ili- ii..|,.i,,  iir  l'arianUiii)',  on  II  faut  ailiiif(tr<'  i|ii'llii  w  acrainii  |iriMK'«'ii|M''»  ili< 
'  'iiliia  *ur  Ir  .Haiiii  F>|iril.  Itv»  iloiix  li>-|Hitlii''iM'ii  lu  |)n<iiili^n'  nimiIii 
'  ar  on  nu  Iroiitc  aiiriini'  traro  <lii  ayilt'ui)'  ili-  .MnrV'iloniiDi  iIumn 


-   423  — 
ncMOT    MTiii^Pioc    nicertTioc'     ujcom     neMes.H    THpoT    ôvMhm 


;}(^ponoc''  Tcon  evuicoH^"  Me».pTirpcon^i  |>v^?V.2».. 

Que  la  bénédiction  du  saint  abba  Pisentios  soit  sur  nous  tous; 
amen,  amen,  amen. 

Souvenez -vous  du  pauvre  pécheur  qui  a  écrit,  Jacques,  fils  de 
mon  père  Jean  Chamé.  Que  le  Seigneur  donne  le  repos  à  sa 
malheureuse  âme.  Amen. 

Ere  des  saints  martyrs  634. 

1.  Cod.  niceii-^-.  —  2.  Entre  chaque  amen,  il  y  a  un  t,  c'est-à-dire  oiroç^  — 
3.  Cod.  T.  —  4.  Cod.  n&i(o  (sic).  —  5.  Cod.  u-nT  pour  tioc  Mnd.ia)T.  —  6.  Cod. 
iû>«k.  —  7.  Cod.  Tc,  ce  qui  est  une  faute  évideute.  —  8.  Cod.  itTcqT&Acncopoc.  — 
9.  Cod.  XP°"-  —  l*^'-  Cod.  ev»:>ioK.  —  11.  Cod.  j{i. 


ADDENDA  ET  CORRIGENDA. 


p.  274,   1*  li^C  de  In  note;  au    lieu    de  :  Mémoire*  pour  tenir  à  Chittoire  de  rÉçiypte 

chrétienne  au  IV'  et  V'  êiiele;  lire  :  niix  lY'  et  V'  «Wm. 
»    283,  ligne  82;  au  lieu  de  :  Uu  jour;  lire  :  Un  jour. 
»    SU,      »      23  et  26;  au  lien  de  :  ne  (ntvnt  moins  f^nds;  lire  :  ne  turent  pus  nioins 

grands. 
.    327.      •       12:  au   lieu  de  :  qu'elles  pro\-iennent   tons;  lire  :  qu'elles   proviennent 

toutes. 
»    329,      »        1  ;  au  lieu  de  :  l'homme  .te  ravale;  lire:  l'homme  se  ravaler. 
»    341.       »         1;  au  lieu  de  :  c^noAn(i&:  lire  :  c^-hoAitïhv.  —  :"i  l.i  note  .1;  an  lien 

de  :  n^XiiTiA;  lire  :  noAiTciJv. 

•  344,  ilemière  ligne  du  texte;  an  lien  de  ;  hiotïçoot;  lire  :  iiotcç^oot. 

»    348,  ligne     8  du  texte;  apn^s  (n<CM&j»T,  ajouter  :  otoç  *cn  -^o-rnOT  ïtcmmav 

IW    TCCifcAfil     '^»«0*    «VCllIOTO    ÏIIÏCHT    nil  lMlNO<VÇ<CliN    TUfOT     CT*C1\ 

Tfcnfxi. 

•  .3A3,       •         3;  an   lien  de  :  H<wn<WMOni;  lire  :  iiAit  amoiii. 

•  sut,      •        8;  au  lieu  di-  :  n<vcc<w;   lire  :  n<wc   c^.   —   lik'ne  '.i  ;   :in  lieu  de      .mu 

KOrati  MMOc;  lire  :  mihhot^xi   mm<^c. 

•  SOC,       >         3;  au  lien  de  :  yi&  ni^ori;  lire  :  «u^y   uiçioti. 
«    40*»,      •       11;  au  lien  rU>  :  tTyjoriTi:  lire  :  «tiuotit. 

•  414,      •       10;  au  lii-u  tie  :  it  oviinpii;  lire  :  ic  OTniini. 

•  4tS,      •        3  de  la  tradurtlcm;  apri'ii  Jaetpies,  ajouter  :  mou  père  .Srnnti. 

N'rTA.  iH'puUi  que  re  travail  a  Mi>  fait,  j'ai  pnl)lK>  ilans  la  llevur  île»  Heliiioiu 
(Sov.I*^.  18H(5;  .lanv.-Kévr.  1MM7)  deux  iirtirlei<  oit  j'ai  i|i'<vel(q)pé  bon  nondire  di'» 
idi-r«  /•mixii  dniiK  la  pn'niière  |>arti»  de  re  mémoin'.  (2»"iq>ie  le  préitent  travail  |iii 
nii»*o  «{irte  CPU  artirlea,  il  a  Hi  roin|><i«é  avant  :  jo  tiens  à  ronntater  eette  anté 
rioril^r  pour  Iden  mar<|Uer  la  anile  ot  le  <lévelop|MMuent  de  mes  idées. 

I'anis,  IM  .Inin  I8H7. 


NOTE 

SUK 

L'ORGANISATION  ET  LE  DÉVELOPPEttENT 

D'UNE  NOUVELLE  ESPÈCE 

D'ENTOZOAIRE 

l'AE 

M.  OSMAN  BEY  GHALEB. 


Si  les  animaux  de  la  faune  égyptienne  qui  vivent  librement 
sont  presque  tous  connus  depuis  les  travaux  des  naturalistes  de 
l'expédition  française,  il  n'en  est  pas  de  même  de  ceux  qui  mènent 
une  vie  parasitaire.  La  présente  note  a  pour  sujet  l'étude  d'un  de 
ces  derniers. 

Quand  on  ouvre  le  cœcum  de  1'  Uromastix  spinipes,  reptile  her- 
bivore, on  trouve  en  grande  quantité,  au  milieu  de  la  matière 
contenue  dans  cette  portion  intestinale,  un  petit  ver  nématoïde 
vivant  à  l'état  parasitaire;  il  est  quelquefois  attaché  à  la  muqueuse 
coecale.  L'examen  microscopique  du  contenu  du  cd'cum  et  de  la 
portion  qui  lui  fait  suite,  révèle  l'existence  de  plusieurs  œufs  dans 
différents  stades  de  développement;  il  existe  aussi  des  embryons 
nageant  au  milieu  de  la  matière  intestinale.  En  examinant  les 
différents  sujets  du  ver  trouvé,  j'ai  reconnu  qu'il  y  avait  des  mâles 
et  des  femelles  dans  hi  i)roportion  de  un  pour  ciiui. 


MKMOIRKS,  T-  II. 


—   42G   — 

Lji  iVuiellc  pailaiteuieiit  cvliiKlniiue  mesiuo  un  teiitiiiu-tro  tlo 
longueur,  le  mâle  est  géiiéraleuient  moins  «rros  que  la  tomello  et 
mesure  six  niillinii'tres  de  loiifrueur. 

On  distingue  au  corps  une  extréniiti-  anti'rieure  fontenant  la 
bouche,  et  une  postérieiuv  teniiinre  par  la  jininte  ((ueuedale.  Enfin 
une  tari'  dorsali-.  une  face  ventrale  et  deux  côtés  latéraux.  Sur  la 
face  ventrale  on  distingue,  d'avant  en  arrière.  troi.><  ouvertures  : 
l'antérieure  appartient  à  i"ap]iarcil  excrét»  iir.  appelé  aussi  gastm- 
va.sculaire:  la  moyenne  est  l'orifice  des  organes  génitaux  femelles; 
la  po-stérieure  est  l'ouverture  anale,  ("liez  le  mâle,  par  suite  de  la 
confusion  <lc  l'entrée  génitaK-  et  de  l'anus,  il  n'existe  ipie  deux 
ouvertures. 

Pour  être  clair  et  précis  dans  la  description  aiiatonii<|Ue  île  ce 
ver,  je  procède  de  dehors  en  dedans.  I.e  corjts  est  entouré  par  la 
couche  museulo-eutanée  <|ui  est  compo.sée  1  d'une  cuticule  trans- 
parente stratifiée,  portant  des  striations  annulaires:  elle  contient 
(InUH  »on  épaisKciir  un  nombre  eonsidérahle  de  p(ues.  A  l'extré- 
mité antérieure  la  cuticule  «épaissit  et  forme  trois  pa|Hlles  Inn-- 
calcM.  Kllc  K'élargit  à  l'extrémité  postérieure,  cliez  le  uiàlc,  jHiiir 
donner  naissance  aux  deux  ailes  latérales.  2  Kn  dedans  de  la 
cuticule  on  troiiM-  je  ilerme  on  matrice  cuticnlaire  :  elle  se  eom- 
poHc  de  plusieurs  cellules  miic>  dont  le  protoplasme  se  touche; 
cette  couche  apparaît  alors  comme  formée  d  une  masse  granuleuse 
enehiiMsant  plusieurs  noyaux  ctdliilaires  lirillants;  elle  secrète  la 
cuticule.  '.\'  Kn  dcdall•^  du  derme  on  trouve  une  enuclic  muscu- 
laire, interrompue  sur  le  dos  par  le  (diamp  dorsal,  sur  le  ventre 
par  le  champ  abdominal  et  sur  les  côtés  par  ce  <|U  <ui  appelle  les 
aircM  laténilcH. 

il  est  inutile  d'iimistcr  sur  la  structure  <le  lu  peau,  ayant  été 
bien  étudiée  chez  d'aUtrcH  espèces  i\' //rtiiiiiit/ir.i.  La  eomdie  mus- 
cnjoeiilnnée,  dont  je  viens  de  donner  une  rapide  description,  limite 


—  427   — 

une  cavité  qu'on  appelle  cœlum  ou  cavité  générale  du  corps.  Son 
axe  est  occui)é  par  le  tube  digestif,  autour  duquel  s'enroulent  les 
anses  des  tubes  génitaux  femelles.  L'api)areil  excréteur,  qu'on  ne 
voit  que  difticilenient  même  sur  les  sujets  frais,  se  comiiose  de 
deux  tubes  antérieurs  et  de  deux  tubes  postérieurs.  Ils  sont  plongés 
dans  l'épaisseur  des  aires  latérales,  et  convergent  sur  la  face  ven- 
trale vers  un  large  pore,  connu  sous  le  nom  de  pore  excréteur. 

Avec  un  peu  d'attention  on  remarque  un  nombre  considérable 
de  trabécules  venant  de  la  couclie  musculo- cutanée;  leur  entre- 
croisement au  milieu  de  la  cavité  générale  du  corps  forme  un 
réseau  dont  les  mailles  enserrent  le  tube  digestif  et  les  organes 
génitaux. 

Le  tube  digestif  commence  ])ar  l'oritice  buccal  qui  est  entouré 
de  trois  lèvres  cuticulaires,  il  est  suivi  d'un  conduit  œsophagien 
dont  la  longueur  varie  selon  les  sujets,  et  se  termine  dans  une 
poche  sphérique,  appelée  bulbe  dentaire,  celui-ci  contient  des 
dents  masticatrices  :  le  rôle  et  la  structure  de  ce  bulbe  dentaire  a 
été  longtem])s  méconnu;  j'en  ai  tait  une  étude  api)rofondie,  voir 
Archive  de  zoologie  expérimentale  et  générale,  1879.  Le  bulbe 
dentaire  est  suivi  d'un  intestin  souvent  droit,  quelquefois  formant 
un  seul  anse  intestinal  sur  son  trajet;  le  rectum  est  entouré  d'une 
quantité  de  libres  musculaires  servant  à  sa  dilatation. 

La  couche  cellulaire  de  l'intestin  limitée  par  ses  deux  cuticules 
externes  et  internes,  remplit  les  fonctions  de  toutes  les  glandes 
annexées  au  tube  digestif  chez  les  animaux  supérieurs. 

L'observation  du  système  nerveux  est  très  difticile  chez  les  hel- 
minthes mi<-roscopiques,  néanmoins  j'ai  trouvé  chez  les  sujets 
complètement  développés  de  ce  ver  un  gros  ganglion  ventral 
situé  à  peu  près  entre  le  tiers  antérieur  et  les  deux  tiers  posté- 
rieurs du  corps  :  ce  ganglion  est  composé  d'une  enveloppe  exté- 
rieure et  contient  dans  son  centre  un  noyau  brillant  entouré  du 


-  42s 

protoplasnia  d'où  les  libres  semblent  sortir,  ("est  en  vain  ((Ue  J  ai 
cherché  les  autres  ganglions  du  système  nerveux. 

Les  organes  génitaux  femelles  se  composent  de  deux  tubes  en- 
tortillés autour  de  l"a|»|iareil  digestif;  ils  finissent  par  se  réunir 
en  un  conduit  unique  qui  s'ouvre  dans  l'oritice  vulvaire. 

La  partie  en  cul-de-sac  des  tubes  génitaux  s'appelle  l'ovaire: 
il  est  remarquable  de  voir  dans  le  fond  ovarien  un  gros  noyau 
brillant  entouré  d'un  protopla.sma  granuleux;  c'est  la  cellule  ovi- 
gène  ou  mère  des  ovules.  On  croit  généralement  que  tous  les 
germes  proviennent  de  cette  cellulc-mère  par  voie  de  segmenta- 
tion. Après  leur  naissance  les  germes  sont  placés  les  uns  à  c«"»té 
des  autres  et  forment  plusieurs  rangées  dans  la  cavité  de  l'ovaire. 
Chaque  genue  est  composé  alors  d'un  (loyau  et  d  un  protoplasme 
granuleux  sans  envelop]ic.  La  tiii  de  l'ovaire  est  rentlée  et  vvu\- 
munique  par  un  tube  court  et  étroit.  a|q»elé  tul»e  intermédiaire. 
avec  un  conduit  plus  large,  qui  est  la  trompe  inoprcmcnt  dite. 

( 'omme  le  liquiile  séminal  s'accumule  dans  la  première  partie 
de  la  tromp»'.  on  lui  donne  le  nom  de  vésicule  séminale:  c'est,  en 
effet,  dans  cet  endroit  que  Natcniiiulc  le  sperme  et  nc  fait  la  fé- 
condation. haUH  les  organes  génitaux  cle  la  femelle,  les  cellules 
néminaIcK  sultisscnt  de  nouveaux  cliangements  et  tiuis.sent  par 
entrer  et  «e  perdre  dans  la  >nlistancc  des  germes  oviilaires.  .\près 
l'imprégnation  des  germes,  les  cellules  des  trom|)es  sécrètent  la 
roipie  de  l'iriif.  La  couclie  externe  du  protoplasnui  se  sididitie 
pluH  tard  et  forme  en  dedans  de  la  coque  une  pellicule  mince:  c'est 
ce  qu'on  appelle  clieK  les  helminthes  la  memliranc  vitellinc. 

Lendciix  trompes  tinisHcnt  par  s«-  fuHionner  en  un  seul  canal.  Ic 
cunduit  vaginal  qui  s'ouvre  dans  l'oritice  vidvaire:  celui-ci  a  deux 
lèvrcM  cuticulaires,  une  antérieure  proéminente  ayant  la  t'orme 
d'une  épine,  et  l'autre  postérieure;  toutcM  les  *leu\  fout  sailli  en 
dedans  du  corpH.  et    donnent   attache   an   bout  terminal   du   tube 


FcuiPllf 


Oti&»  tiDDcal 


iJonpiiat' 


lolMlin 


CuWiî-sac  ov«Jriai 
rempli  de  gemws. 


M&lc 


^^v.. 


V 


hi 


,  l«ri'll  ix>|ml»l< 


—  429   — 
vaginal   et  aux  fibres   musculaires  dilatatrices  de  l'orifice  vul- 
vaire. 

Dans  les  trompes,  le  vitellus  remplit  la  cavité  de  la  coque  nou- 
vellement formée,  ce  n'est  que  plus  tard  qu'il  se  rétracte  et  forme 
une  masse  globuleuse  au  milieu  de  la  cavité  de  la  coque  dont  le 
reste  est  rempli  d'un  liquide  albumineux  transparent,  qui  est  sé- 
paré du  vitellus  lors  de  sa  rétraction. 

Les  organes  de  la  génération  chez  le  mâle  se  composent  d'un 
tube  droit  dont  le  fond  atteint  presque  le  bulbe  dentaire;  comme 
le  cul -de- sac  ovairien,  il  est  occupé  par  une  grosse  cellule  nue, 
qu'on  croit  également  être  la  mère  des  filaments  spermatiques. 
Dans  tous  les  cas  la  cavité  du  tube  testiculaire  est  remplie  d'une 
grande  quantité  de  cellules  dont  le  contenu  se  divise  en  plusieurs 
segments  qui  se  transforment  en  spermatozoïdes.  A  la  partie  pos- 
térieure le  tube  testiculaire  se  réunit  au  rectum  pour  former  le 
cloaque  qui  conduit  au  dehors  les  restes  de  la  nutrition  et  le 
liquide  séminal.  A  la  partie  postérieure  et  ventrale  se  trouve  le 
spicule  copulateur  entouré  de  ses  trois  paires  de  papilles;  ce  sont 
les  organes  de  la  copulation  et  de  la  fixation  du  mâle  sur  la  femelle 
pendant  l'accomplissement  des  actes  génitaux.  Certains  auteurs 
les  considèrent  comme  des  organes  d'excitation  seulement. 

L'œuf  commence  à  se  développer  dans  l'intérieur  de  l'oviduct 
ou  trompe,  la  segmentation  est  totale,  puisque  le  vitellus  se  divise 
en  deux  blastomères  d'une  dimension  égale.  Chacune  se  divise  en 
deux  à  son  tour  et  ainsi  de  suite.  Les  blastomères  ainsi  formées 
s'accumulent  les  unes  sur  les  autres,  et  forment  par  leur  ensemble 
ce  qu'on  appelle  la  morulla.  L'œuf  est  généralement  pondu  quant 
le  vitellus  est  segmenté  en  quatre,  ([ucbiuefois  à  un  stade  jilus 
avancé.  Par  les  progrès  du  développement  les  cellules  centrales 
de  la  morulla  se  résorbent;  il  se  forme  alors  une  plaiiule  composée 
de  deux  couches,  d<nit  l'externe  ou  ectoderme  donne  naissance  à  la 


coucht  muM-ulu-c'UtaiuM.'.  au  s\  sti-nic  ik-ivimix.  aux  nijiaiii's  jréni- 
taux  et  probablement  à  1  n|i|>aroil  excivti'ur.  L  inti-riu'  mi  l'inlo- 
derrae  donne  naissance  au  tube  ili^estit". 

Au  bout  (le  tr<»is  Jours  piMnlaiit  l'été  et  «le  ciiui  peiHlant  l'hiver, 
le  dévebtppenieiit  de  l'enibivon  est  aelievé,  ou  le  voit  se  remuer 
dans  l'intérieur  de  la  r(i(|ue.  on  distingue  assez  t'acib-uient  les 
deux  eouelies  cellulaires  qui  le  composent. 

J'arrive  maintenant  à  la  <iuestion  de  savoir  comment  se  fait 
l'infestion:  ici  je  ne  puis  que  taire  «les  suppositii)ns,  dans  tous  les 
cas  je  ne  me  crois  pas  loin  de  la  vérité. 

Le  reptile  chez  le(|uel  vit  ce  parasite  creuse  snn  habitation  dans 
le  désert  près  «les  endroits  où  il  tntuve  l'herbe  iiécess;iire  à  son 
entretien:  là  oii  il  se  nourrit.  \l  'rniiKi.^ti.r  dépose  ses  excréments 
<|ui  tombent  en  partie  sur  l'herlic  :  nmis  l'avons  vu  déjà,  ces  ex- 
eréraents  contiennent  en  ;frande  ([uantité  des  «ruts  en  voie  de  dé- 
veloppement; eeux-ci  avalés  en  niênu'  teni|is  (|Ue  les  herliessur  les- 
quelles ils  sont  tombés,  éclosent  dans  le  tulte  difrcstif  de  l'I'm- 
nia.iti.r  et  reproduisent  par  leur  ilévehqqienielit  le  ver  parasite 
dont  je  viens  d'esquisser  riii>tciire.  (  C  i|iii  nie  t'ait  incliner  vers 
ci'tte  manière  de  voir,  c'est  d Une  part  l'exi.stence  île  ce  parasite 
chez  tous  les  sujets  i|ue  j'ai  eu  l'occasion  de  dissé(|Ucr.  de  l'autre 
l'cxiHtenee  déjeunes  embryons  ilan>  le  tube  di;;c.stit'.  aloohinient 
semblables  à  ceux  <|u'on  trouve  encore  inclus  dans  leur  coque. 

L'infestion  se  ferait  donc  directement  et  sans  internn'diaiic  11 
me  parait  aussi  vraisi-mblablc  que  certains  leufs  retenus  après  la 
|H>nte  au  milieu  de  la  i|uanlité  coiiHidérablc  de  nnitière  qui  remplit 
le  cd-cum.  pourraient  éclore  sur  jdace  et  reproduire  le  ver  adulte, 
ceci  cxplii|uerait  le  noniliM'  prodijrienx  «le  sujetn  qu'on  troii\r 
ilantt  un  seul  l'ri>m't.iti.r. 

< 'oncliinion  de  la  diHponiiion  niérotnvaiie  dn  s\stèuie  niusiii 
laire,  de  l'étude  de  lappareil  i'\<  réieiir.  du  tnlie  di^cHtit.  des  or 


—  431  — 

ganes  g'énitaux,  vt  du  développenu'iit  oniljryonaire:  il  résulte  que 
riielniinthe  dont  je  vieus  d'étudier  la  structure  est  une  Ascaride, 
appartenant  au  genre  Oxyrus.  Je  propose  de  l'appeler  Oxyrus 
Uromasti colla,  voulant  par  là  faire  allusion  à  son  habitat. 

Je  ne  puis  finir  sans  remercier  mon  ami,  M.  Iknes,  conserva- 
teur du  Musée  d'histoire  naturelle,  du  concours  important  qu'il  a 
bien  voulu  me  ])réter  dans  l'exécution  des  dessins  du  travail  que 
je  viens  d'avoir  l'honneur  de  lire  devant  votre  savante  assemblée. 


QUELQUES  CONTES  NUBIENS 


LE  MARQUIS  DE  ROCHEMONTEIX. 


Le  mouvement  qui  a  conduit  à  rechercher  les  chansons  popu- 
laires, les  contes,  les  lég-endes,  s'accentue  de  plus  en  plus;  les 
recueils  périodiques  se  multiplient,  des  sociétés  d'émulation  où 
chacun  doit  conter  et  chanter  se  fondent  et  prospèrent.  Ces  humbles 
documents  sont  entrés  dans  la  science  et  y  ont  pris  une  place  im- 
portante; des  hommes  d'un  talent  éminent,  en  Allemagne,  eu 
Angleterre,  en  France,  se  sont  détournés  de  leurs  travaux  pour 
leur  consacrer  une  étude  attentive,  et  la  méthode  qu'ils  ont  insti- 
tuée en  a  tiré  déjà  des  lumières  nouvelles  i)our  l'histoire  des 
grandes  races.  A  côté  de  l'école  philologique,  une  phalange,  plus 
ardente  encore  à  la  collection,  fouille  dans  les  souvenirs  de  tous 
les  peuples,  s'adresse  aux  triljus  les  plus  sauvages,  tout  en  se  refu- 
sant la  moindre  interprétation,  et  en  annonçant  qu'elle  ne  fait  (ju'a- 
masser  des  matériaux  pour  une  œuvre  à  créer  dans  un  avenir  in- 
déterminé. 

J'apporte  aujourd'lmi   ma  petite  part;   mais  à  l'exemple  des 


MÉMOIRES,  T.  H. 


—  434   — 

fulkltiristcs  jjurs.  et  i)ciit-C'tre  pnur  ces  motifs  de  réserve  cjue  bon 
nombre  d'entre  eux  ne  s'avouent  ims.  je  me  contenterai  du  rôle 
facile  de  narrateur,  sans  cliercher  à  reconstituer,  à  travers  les  aj^es 
et  les  peuples,  la  genè.se  et  les  parentés  des  récits  que  j'expose 
ci-après. 

I 

l'es  récits  ont  été  recueillis  jiarmi  les  i)opulatious  à  qui  les 
fellalis  d'Ejrypte  et  les  nomades  avoisinant  le  Nil  donnent,  avec 
une  nuance  de  mépris,  le  nom  de  liarlmrni.'i.' 

Serrés  sur  l'étroite  liordnrc  (|Uc  le  Heuve  a  formée  le  lniif:  de 
«es  rives,  depuis  Assuan  jus(|M'aii\  iiivirons  du  (nliel  Uarkal.  les 
l^arbarins  vont  elierclicr  leur  vie  dans  des  réj^ions  plus  privilé- 
jfiées.  Ceux  du  nord  descendent  en  masse  tlans  les  campa'::nes  et 
le»  villes  é{;yptiennes  |)(iur  se  faire  ;;ardiens  de  récoltes,  veilleurs 
(le  nuit.  di»mesti(|Ues.  matelots,  interprètes.  Ceux  du  Houffola,  au 
Hud.  nianifcstciit  mieux  encure  leur  esprit  assimilatcur  (surtout  <lans 
leur  jeunesse^,  leur  activité;  ils  ont.  <lans  tous  les  marchés  du  •Sou- 
dan, des  colonies  commerciales  puissanti-s.  se  font  les  courtiers  et 
les  percepteurs  de  rK;fypte."  l)ans  ce  siècle  même,  des  liommcs 
de  leurs  tribus  ont  été  les  liéros  de  brillantes  aventiues.  Faut-il  le 
rappeler,  le  Malidi.  (pii  vient  d'associer  dans  un  mouvement  for- 
midable tant  de  mécontents,  davides  et  de  fanati(|ucs  des  races 
IcH  plus  diverses,  est  ori^^inaire  il'unc  Ile  du  hoiiH;(da  :  et  les 
AïK'ljii-"  iiiit  sfiiiMi'  ciiiirr  (in'iiii  :iiilic  b;ul>ariii.  le  slicikli  'roiiibnl, 

I        C-i.J    '■•  l'I    '.'..I'.'..     I  •■iili;ili(  nu  m    11    I  u|iiiiiii|i   lir    li    liiii  >•«.  ii, 

Je  rroU   ifiip    U    .  i|i>  /.artiari   i%\rr    li>    iiiHii   tir  In  ville  ili-  llrrUr  cl  iIi>k 

/Irr' —  M  ,,ii  Nil  ful  liiiilt-  l'iirliillc.  -~  M.  I.Mi  KKimiicii  n  «Ii'-Jm,  A  In 
■ai<  iiiilili'iini',  iliiiiiir  lin  rliolx  tri'-n  liit^'n-Miiiil  île  fnlilrn,  iriilxtu' 
rl.i'.  ^    ». 

'.'    Ihi  nifiln*,  ««'uni  la  vklfiln-  ilr*  MnliilUir» 


—  435  — 

le  descendant  des  Tombol  et  des  Znber  d'Argo,  couvrirait  l'E- 
gypte contre  l' envahissement  du  Soudan. 

Les  Barbarins  ne  sont  pas  intéressants  seulement  pour  leurs 
qualités  morales  :  voisins  immédiats  des  Egyptiens,  ils  en  diti'èrent 
essentiellement  par  le  type  physique,  et  se  distinguent  non  moins 
des  nomades  de  race  Kushite'  qui  les  entourent  de  toutes  parts, 
et  auxquels  ils  ne  s'allient  pas. 

Se  fondant  sur  l'identité  de  langue,  on  leur  attrilme  la  même 
origine  qu'aux  misérables  nègres  du  Dar  Nuba,  traqués  dans  les 
montagnes  du  Kordofan,  au  sud  de  Lobeïd,  dont  on  fait  ainsi,  avec 
Pritchard,  leur  première  patrie.  Ce  n'est  point  ici  le  lieu  d'entrer 
dans  une  discussion  scientifique  de  cette  assimilation;  je  n'ai  pour 
cela  ni  la  compétence  nécessaire,  ni  la  disposition  de  documents 
anthropologiques  précis,  lesquels  font  encore,  je  crois,  un  peu  dé- 
faut. Mais  je  ne  puis  m'empêcher  de  reporter  mon  souvenir  sur 
ces  représentants  des  tribus  Nobawia,^  que  j'ai  interrogés  pendant 
un  séjour  que  je  fis,  en  1877,  à  Wadi-Halfa,  à  l'époqne  des  hautes 
eaux,  c'est-à-dire  au  moment  de  l'aftluence  des  gellcés;''  il  m'a 
semblé  alors  qu'il  y  avait  tout  un  monde,  au  point  de  vue  de  l'in- 
telligence et  des  traits,  entre  eux  et  leurs  prétendus  frères.  Je  les 
ai  trouvés  plus  dégradés  que  les  autres  esclaves  nègres  convoyés 
avec  eux,  et  les  rapports  des  voyageurs  me  confirment  que  je  n'ai 
pas  eu  là  une  impression  de  circonstance. 

En  fait,  les  Barbarins,  tels  que  nous  les  voyons  aujourd'hni, 

1.  J'entends  par  Kushites  les  tribus  de  même  race  que  les  nomades  IBisliari, 
Hadendoa,  Beni-Anier,  dont  la  langue  est  apparentée  avec  l'ancien  égyptien,  et  qui 
occupent  en  majorité  les  déserts  du  Soudan  égyptien  et  la  portion  du  continent  afri- 
cain bornée  par  le  Nil  et  la  Mer  Rougo,  y  compris  l'Abyssinic  et  les  territoires 
Galla  et  Somali,  soit  qu'elles  aient  conservé  leur  idiome  ancien,  soit  qu'elles  aient 
appris  une  langue  sémitique. 

2.  C'est-à-dire  du  Dar  Nuha. 

3.  Ceux  qui  font  le  commerce  d'importation;  en  particulier,  marchands  amenant 
en  Egypte  les  produit»  du  Soudan  et,  naguéres,  des  caravanes  d'esclaves. 


—  -i3G   — 

sont  une  race  mixte,  reste  des  derniers  ehaïupions  de  la  lause 
nèjrre  dans  la  lutte  tant  de  fois  séculaire  qui  s'est  livrée,  sur  les 
bords  du  Nil,  entre  deux  ji^randes  familles  humaines,  les  lils  de 
Kush  frère  de  Misraïra  et  les  noirs  Soudanieus.  Chez  eux  le  corps 
a  cette  éKjrance  de  formes  qui  est  rajianajre  des  Bisharis.  des  tri- 
bus de  la  Mer  liouge  et  de  l'Abyssinie,  avec  des  caractères  (jui  rap- 
pellent le  nèjrre.'  D'ibrim  à  Sukkod,  surtout  dans  le  Malias.  ([ud- 
ques  individus  semblent  appartenir  à  la  race  noire.  Mais  le  type 
kusliite  tend  à  jirédiimincr  dans  ii(inil)re  de  cantons,  en  déjùt  des 
effets  de  resclava^re,  i|ni,  ju-squà  ces  temps  derniers,  a  contribué  à 
maintenir  l'influence  de  l'autre  sanj;.  C'est  au  contraire  rélcment 
soudaiiien  «jui  a  la  prépondérance  morale  et  impose  sa  laiij;ue. 
Les  Harbarins,  en  effet,  comme  la  établi  avec  autorité  H.  Lkpsios,* 
parlent  une  lan{;ue  ni^rritiennc  ipii  résonne  .sans  écho  au  milieu 
des  lauffues  voisines.  1/étndc  de  leurs  dialectes  a  permis  de  re- 
eunnaitre  plusieurs  divisions  primitives  dans  la  race  : 

l'ii  |ircmicr  dialecte  occupe  les  deux  extrémités  du  pays  bar- 

1,  .Sur  l<i>  itmiM-iiH-iil»  tic  riicf»  limit  le  Sniiiliiii  «•«l  l'iiinrf  inilininlhiii  lo  tliiMliv. 
VU)-.  T..n»A«ii,   l.'Anlhroiiolajw,  .S*  éd.,  |i.  .HHT. 

t.    Orfimm    nul,.,   llitnMilirtioli. 

S.  Ii'ii|in'<  Int  Ki-iiB  ilii  I><)ii|^>lii,  le  |iiiyH  iU'h  Itnrlmriim  (ilfi«  Niil)ii\viii  du  Kor 
dofaii.  diiiit  If  nom  fol  di'vciiii  nynnnynu- d'cM-Invt',  il.t  M'iduinit  (uik  ii  l'iiiro  uu-iitiuu) 
i-iit   halpiti'  |Mir  li'H  rrarliiiu»  Hniviiiilm  . 

Matk'Kki  (traduit  ordinnin  uu  lit  |tfir  •Orinital',  i|iii'  ji-  triiiluiriii  ici  |mii  'liouiim- 
ilr  K>urlif  m  ri'KBnInnI  I»  .Mrci|Ui'.  ('oiu|i.  in  «n'Iiii-fi.,  l'u  <i<>h  «il  droili'-,  iiviT 
mutn  •rcliil-ln>,  d'un  «inllnu  «di-  i;nii<'li>'0.  "H  Wndi  Kciiiih;  Auaiii.i.  Koak  (ihiu  Kiir 
liariiw),  mi  Wndi  <!  Arnti-,  Friakik*,  nu  Wiidi  Nuliii-,  Si  HKoiaaiii,  nu  Dur  SukkiMl:  .Ma 
iu*l,  au  liar  •■l-M:ilin*;  Ihioii.Airi,  dc|iuii<  In  lr<)inii>iiic  rntnrnelc  iumiirniix  l'iiviniUH 
du  (fi'lH-l  itaïknl. 

Itann  In  lUlr  dr  M.   IUiiiimu  (voir   SuU,S,„„chr.  II.  p.  :)M).  !,■  u   dr   I  ndijn  ou 

l'iaillja.  ou,  rouiuii-  il  6rril  nillfuni,  Kndidnrlin,  n|i|ini'ti(iit  niix  k^'""  «I"  •'^iikkod.  Kii 
r^aliti-.  II'  nom  di-  Knditta  ou  Krimlilin  ml  un  Roliii<|iu<l,  <|iii  ii'n|i|ill<|ii<'  nu\  linl>i- 
tant*  di-  In  tallrt-  di'inil*  l>rrr  jumiu'ù  .Snlrlt.  .le  u'nl  |Hiiir  li'  iiioiiitMit  u  en  donner 
atiruiH'  lntir)ir<tati(ni  <|ul  nr  Miil  liy|Hitliélii|ui-.  Mni*  il  lu'  fnul  i-oimiiliri'r  l'ètyinu 
|i>t(ti<   |iar   k  IM'u   |irV'»  di-  •  niorilHunlif,  tin'ont  rn|i|M>rli'i-    M.  lUmiMii   (I.  p.   IH3i   i<l 


-    437  — 

bariii,  la  région  de  Dougola  au  sud,  et  au  nord  le  Kenus,  d'As- 
suan  à  Wadi-s-Sboue  (près  Korosko);  au  milieu,  séparés  du  Kenus 
par  une  bande  étroite  de  Bédouins  kusliites,  les  Feiadika  et  les 
Mahasi  parlent  deux  variétés  d'un  second  dialecte. 

Quant  aux  dialectes  dont  se  servent  les  Nobawia  du  Kordofan, 
sous  le  nom  indigène  de  Kuliniri  (il  faut  en  distinguer  deux,  peut- 
être  trois),  ils  forment  un  groupe  à  part.  F.  Mûller  les  comprend, 
comme  une  langue  proprement  dite,  à  côté  du  Nubali  (des  Barbarins), 
dans  sa  grande  famille  Nubali-Fulah  (Grundriss  der  Sprachwissen- 
schaft),  où  il  fait  entrer  les  langues  de  la  lisière  méridionale  du 
Sahara,  depuis  le  Nil  jusqu'à  l'Océan  atlantique.  Langues  sœurs 
ou  dialectes  du  barbarin,  l'étude  en  est  malheureusement  peu 
avancée,  par  suite  des  obstacles  difficiles  à  franchir  qu'oppose 
aux  investigations  la  grossièreté  de  ceux  qui  les  parlent. 


II 


Les  Denagla  (gens  de  Dongola)  se  considèrent  comme  la  souche 
des  autres  Barbarins.  L'opinion  admise  est  qu'ils  sont  les  descen- 
dants de  ces  Nobates  ou  Nubiens  qui,  au  temps  de  Strabon,  dispu- 
taient la  rive  gauche  du  Nil  aux  tribus  kushites  des  Blemmyes 
et  des  Mcgabares,  (pii  fondèrent  ensuite  un  empire  chrétien,'  dé- 
truit par  les  Musulmans,  après  six  ou  sept  siècles  de  durée,  et  dont 
le  nom  était  encore  imguères  étendu  à  tous  les  peuples  du  Soudan 
égyptien.  Les  données  de  l'histoire,  les  renseignements  géogra- 
phiques, l'appellation  de  Wadi  Nuba  ajjpliciuée  à  une  partie  du 

11.  Lepsius  {Gramm.  nub.,  p.  "24(;),  (Hic  coniiiic  un  trait  des  Miihasis  coiitrr  l'aviirico 
(\c  leurs  voisins  de  Snkkod. 

Enfin,  les  Mattokkia  appellent  Saidokki  (l'iKiniuie  (l'en  haut,  ar.  ^^ji^o)  le  Harliarin 
<lu  Wadi  Nulia. 

1.  QuATRKMKiiK,   Mcm,  ijoigr.  et  hisl.  xur  l'EgypU,  I,   11. 


—   438  — 

jiays  liarbjiriii.  tout  eoiu-ourt  à  mettre  le  fait  liors  de  tloiito.  Un 
peu  avant  le  euiuiueneemeut  de  notre  ère,'  ils  taisaient  face  au  Nil 
<le  lierber  à  Dongola,  tenant  les  routes  coniiueroiales  qui  con- 
duisent au  Kordotan,  et  s'éteiulant  jusque  dans  les  Oasis  jiarallèk'- 
nient  à  rEfjypte.  tlans  les  positions  (lu'oecuiieut  aujourd'liui  les 
Kababisli. 

Les  Nobates  se  rattachaient  donc  à  la  t'aniille  miirr  et  nous 
entendons  anjourdliui  leur  lanjj^ue  telle  (juils  la  parlaient.  On 
sait,  en  ettet,  tjue  Oioclctien,  pour  endif^uer  les  incursions  des 
Hleuimyes,  transplanta  au  voisinage  de  l'Efrypte,  dans  le  Kcnus. 
une  fraction  des  Nobates  des  Oasis  :  or,  les  Kensia"  et  les  l>e- 
nagla.  séparés  depuis  1»!  ou  17  siècles,  se  comprennent  sans  dif- 
ticulté. 

Ce  ne  fut  lii  d'ailleurs  (ju'un  des  épisodes  sans  cesse  reproduits 
de  1h  résistance  des  Soinlaniens  à  la  poussée  des  Kushitcs.  La  pos- 
HeMsion  du  Kenus,  accordée  par  IHocléticn.  ne  fut  pas  si  paisiltle, 
puisque  le  1  (ongolawi  Silko  dut  revenir  l)attre  les  Blemmyes  dans 
Kalal»slieb:  partout,  à  cette  épo«|ue.'  les  deux  races  en  présence, 
campées  de  chaque  coté  du  tieuve.  se  rejjrenaient  successivement 
les  ilôts  de  verdure  créés  par  les  eaux  dans  cette  vallée  aride, 
hepuis  les  N(d>ateM  ont,  à  l'exception  du  j)etit  territoire  (piils  oc- 
cupent sur  le  Nil,  cédé  le  |ias.Hage  aux  envahisseurs  qui  s'étendent 
maintenant  à  l'ouest  du  tieuve.  l'éjà,  dans  les  contacts  d'une  lutte 
prolongée,  ils  avaient  dft  suliir  le  mélange  du  sang  étranger. 

IntércKsjint  chapitre  de  l'histoire  des  migrations  des  peuples! 
Il  a  fallu  des  milliers  d'années  aux  fils  de  Kush.  pressés  |»ai-  les 
Sémites,  poin  traverser  le  Nil  et  en  repousser  les  populations 
n<»ireM. 

I.   MlralHiU,   Otayr.,  Ilv.   XVII.  rh.    I.    Il 

1,  (irn*  ilii  Kt'iiua. 

S.  MlralHiti.  Ilv.  Wll.  rh    II 


—  439  — 
Sous  la  VP  dynastie,  toute  la  partie  du  Soudan  confinant  à  l'É- 
.ypte  était  complètement  nègre  et  l'inscription  d'Una  nous  montre 
ieVwawa  masquant  les  Kushites  qui  déjà  s'avancent  de  la  Mer 
Rouo-e  A  la  XI?  dynastie,  ces  derniers  ont  progressé,  et,  depuis 
la  XVIir  dynastie,  le  titre  de  Prince  de  Kush,  attribué  aux  gou- 
verneurs du  Soudan,  atteste  l'importance  du  rôle  qu'ils  jouent 
désormais.  La  fondation  du  royaume  de  Napata  a  favorise  a  nou- 
veau l'expansion   de   leur  race.   Mais  l'apparition   des  îsobatcs 
sio-nifie  que  les  Soudaniens  n'ont  pas  désarmé,  et  que,  si  les  Ku- 
shites  exercent  leur  influence  à  l'Est  du  fleuve  et  vers  1  Abyssinie, 
sur  les  routes  qn'ils  ont  parcourues,  l'Ouest  n'est  pas  encore  a  eux. 
On  identifie  volontiers  les  Nobates  à  cesWawa,  quon  retrouve 
au  sud  de  l'Egypte  pendant  toute  l'histoire  pharaonique.  Je  n  y 
contredis  pas.  Tout  au  moins  faisaient-ils  partie  d'un  ensemble  de 
tribus  comprises  sous  ce  nom  générique,  et  dont  quelques  membres 
épars  sont  perdus  au  milieu  des  nomades,  le  long  du  Nil  blanc.  Lu 
ne  les  suivant  que  là  où  ils  ont  laissé  des  traces  de  leur  langue  et 
un  souvenir  de  leur  passage,  on  peut,  sans  donner  beaiicoup  a 
l'hypothèse,  voir  en  eux  une  race  de  même  type  que  les  For,  les 
Kundiara,  etc.,  qui,  sous  les  dernières  dynasties  égyptiennes,  du 
Kordofan  où  elle  avait  son  centre,  superposée  à  des  peuplades 
inférieures  déjà  cantoimées,  comme  aujourd'hui,  dans  les  mon- 
tao-nes.  rayonnait  jusqu'à  Napata,  et  qui,  après  avoir  probable- 
lu^nt  substitué  aux"  rois  d'origine  thébaine  des  princes  dont  les  nmns 
ont  une  physionomie  nubienne,  Kash-to,  Shaba-ok,  Shaba-to-ko. 
Tahra-ko,  ressaisit,  pour  un  long  temps,  au  déclin  du  royaume 
d'Ethiopie,  l'avantage  dans  la  lutte  pour  la  possession  du  Nil. 

Les  Fiadikka  et  les  Mahas  semblent  avoir  pris  les  premiers  la 
place  qu'ils  occupent  aujourd'hui;  éloignés  des  routes  .,u.  condui- 
sent au  Nil,  couverts  au  sud  par  les  Dcnagla,  protcges  au  nord 
par  les  Matokkia,  ils  se  sont  maintenus  plus  purs. 


—   440   — 

Ainsi,  à  rintérét  qui  «"attache  pour  les  spécialistes  à  la  iLiiiiioii 
des  légendes  et  contes  d'une  race  quelconque,  il  faut  joindre  iri 
t-elui  que  provtxjuent  ces  tribus  NUBIENNES  (appelons-les  de  leur 
vrai  nom),  qui  ont  eu  dans  le  passé  une  aetion  eonsidérable.  qui 
se  sont  constituées  politiquement  dans  un  pays  dont  l'histoire  est 
un  chaiiitre  de  l'histoire  d'Éjrypte.  et  qui.  jmr  leur  lan<rue,  leur 
ori^riiie.  nous  assureront  par  la  suite  un  point  de  départ  pour 
l'étude  «les  lan^fues  et  des  croyances,  de  la  partie  de  lliunianité 
réi>andue  à  travers  l'Afrique  centrale. 

Au  reste,  contes  et  léf^endes,  c'est  ]tcut-être  tout  ce  tiue  nous 
pouvons  attendre  des  Nubiens,  eu  dehors  des  renscif;iicnients  qu'ont 
fournis  les  Ef^yptiens,  lesCîrecs  et  les  Arabes.  L'islamisme  a  fait 
table  ra.se  de  leurs  idées  et  de  leurs  souvenirs;  le  réfrime  îles  Ka- 
slief  bosniaques  et  turcs'  qui.  de  leurs  châteaux  féodaux.  raiit;on- 
iiaient  les  vaincus,  a  consommé  le  morcellement  des  Nulticns  et 
l'atfaiblissenient  de  la  vie  nationale.  Or.  pour  les  races  qui  n'ont 
pax  une  ornani.sjitioii  politi(|Uc  ou  sacerdotale  solide,  l'hi.stoire  n'a 
jtas  de  plans,  le  j)réscnt  h  écoule  .sans  souri  de  l'avenir,  et  elles 
n  entrevoient  le  passé  que  dans  un  liroiiilhud  confiis.  N'ai- je  ]tas 
entendu  un  rhapsode  de  Karre;^  ii-n  face  d  Ibsainlml)  elianter  : 

lUIlilhtUii,  •isilt.twju 

Almiiiihelku ,  liirluij'i 
t'rnnêitkui  liicmiiui 

<lli-llilli(IIilé  à  »<iii  iiripiie 
.U>iiinlK-l,  le  tciii|ilc, 
li'N  Kmiii;aiH  ont  fnil», 

Micttnnt  au  conqite  du  nom   le  |»Iuh  récent   les  ;;randeurs  de  tout 

le    |lllHHé. 

I.  Lra  allUlir»*  uni  fall  ilr  \viin  ilfart-niliintii  ilm  Hnrlinrlii*  |i<ini. 


441 


III 


Le  récit  auquel  j'ai  doiiué  le  n"  I  est  peut-être  de  ceux  où  peut 
glaner  l'histoire. 

C'est  un  épisode  d'une  guerre  entre  les  gens  d'une  localité  située 
à  40  kilomètres  au  nord  de  Wadi-Halfa,  Andau,  et  ceux  du  Faras 
de  l'est,  habitants  de  l'autre  rive,  conté  d'après  la  version  d'Andan. 
Il  m'a  été  fourni  par  un  homme  ignorant,  et  cependant,  de  tous  les 
morceaux  que  je  connais  dans  cette  langue,  c'est  celui  où  la  re- 
cherche de  l'etfet  littéraire  est  la  plus  manifeste.  Malgré  les  alté- 
rations intligées  à  l'expression  par  une  mémoire  grossière,  la  phrase 
est  nerveuse,  et,  dans  certains  passages,  nettement  rhythmée. 

La  scène  se  passe  dans  un  pays  très  pauvre,  nourrissant  mal 
ses  rares  habitants  et  dont  quelques  ânes  composent  toute  la  ca- 
valerie; faut-il  voir  dans  ce  récit  un  souvenir  des  antiques  combats 
dont  Noirs  et  Kushites  faisaient  retentir  la  vallée V  Les  Nobates 
devaient  avoir  une  cavalerie  importante,  et  le  cheval  dongolawi 
est  encore  un  des  plus  estimés  du  Soudan,  au  rapport  de  MuN- 
ZIGER-PACHA  qui  eu  donne  ime  àeiicri]}tïon  {Ostafnkcmische  Studien, 
sur  le  Kordofan). 

Les  n"'  II,  III,  IV,  V  sont  des  contes  proprement  dits.  Les  titres 
écrits  en  tête  des  traductions,  n'ont  pas  été  fournis  par  les  narra- 
teurs; je  les  ai  ajoutés  pour  plus  de  commodité. 

En  examinant  le  canevas  du  n"  II,  que  j'appelle  Le  Fils  de  l'âne, 
on  ne  peut  s'empêclier  de  songer  à  cette  fable  de  Poucet  que 
M.  Gaston  Paris'  a  analysée  dans  une  délicate  et  ingénieuse 
étude.  Je  soumets  aux  mythographes  les  rapprochements  suivants  : 

1"  Le  Fils  de  l'âneiii'est  pas  ridiculement  petit;  mais  en  revanche, 
son  origine  est  non  moins  ]iuiiil)li'  (|uc  miraculeuse,  et,  puis(|ue  je 

1.  Le  petit  Poucet  et  lu  fjrmidc  Ourse,  l'.'ii'is,  1S75. 

MÉMOIRES,  ï.  II.  56 


—   442   — 

me  lai:>>c  allor  au  hcsuiii  de  eomiiarer.  jajoiiteiai  (jue  1  àue  dont  il 
est  iiisu.  luarelie  avec  deux  tiles  de  sept  grands  chameaux,  connue 
le  petit  bouvier  à  côté  des  sept  bœufs,  les  septem  tvioiies; 

2  Le  jour  même  de  sa  naissance  ainsi  que  Poucet,  le  Fils  </c 
l'âne  s'en  va,  sinon  piquer  les  bieuts.  du  moins  faire  jiaître  les 
chèvres  de  sa  mère; 

3"^  Comme  Poucet,  comme  llernits.  ((ui  volaient  des  l)ieufs.  il 
voli'  des  chèvres.  Les  Kababi>li  ou  chevriers  du  disert  de  Hayuila 
n'auraient  pas  mieux  transforme  la  K'ficnde. 

Les  autres  incidents  rappellent,  par  un  hasard  assez  curieux, 
le  thème  sur  lequel  I'Ki:i;.\n,T  a  lirodé  son  Pvtit  Poucet.  Mais  la 
délivrance  îles  frères  et  la  mort  île  roj,n-e  n'est  là  qu'un  des  mille 
exploit.s  de  notrr  héros.  Au  /'//.v  de  l'uni  les  Nuliicns  aiment  à 
faire  riiiimmage  de  toutes  les  actions  merveilleuses,  de  tous  les 
e.\ploit«  contre  les  ennemis  du  jrenre  humain,  les  ojrres  et  les 
<Tocodile«.  de  quelque  .sonne  que  leur  en  vienne  la  mémoire. 

Le  conte  n  111,  que  j'ai  appelé  /.».<  mi/niirx  du  Fils  di  l'ônr,  ca- 
ractérise bien  cette  tendance.  I>e  conteur  y  met  d'abord  en  scène 
le  héros  il'une  plaisanterie  plus  ou  moins  •grossière,  (|u'il  finit  liien- 
tôt  par  identifier  au  /•'//.«  ih  l'âne,  et  il  é;frène  sous  ce  patrtuia;j,e 
des  aventures  dont  on  n'entendra  pas,  Mins  (|uel(|ue  surprise,  l'écho 
en  lîiiHsie  et  «lans  les  proviiu-es  de  France.  La  plupart  des  aven- 
ture» du  /•'//>(  '//  l'âni  «ont .  en  effet,  précisément  celles  oii  les 
paysans  de  Lorraine  et  de  Hretatrnc'  ainu-nt  à  suivre  .h  nu  di 
ri hir.o.  La  verHioii  occidiiitale  i-onticnf  les  é|ii.so(les  de  la  canne 
culoHHale,  d'hommes  à  facultés  extraordinaires.  île  la  chasse,  du 
repas  volé  pur  un  être  surnaturel  et  de  la  \  idoirt-  du  héros  sur  ce 

I  Vi.lr  iHilninmcnl  \v»  Comité  lorraitu  ili-  M.  CoiMjrm,  i-l  U  l.ill<'rnlurf  nrnir  lU  In 
Il  i\i-   M    l'âlX  HLjill.l»T    ilmiii   In   rxlIlTlioll   lIon  /,(//^r«/«rM  jH.ji«/nii-«,    I.  I, 

r.  iitc,  u(\  rauti'iir  n  |ir<Mliiriii'-  |i  hA  Im  n'iiiM'itfiii'iiii'iitii  l)ililiii|;rn|ilili|iii'ii 

■III  tv  ibotil  tit'  iMitrv  cunl«>. 


—  443   — 

dernier,  du  i)iiits,  du  trésor,  de  la  fille,  de  l'aigle  qui  se  nourrit 
de  chair,  groupés  dans  le  même  ordre  que  par  la  version  luibienne. 
Celle-ci  les  assaisonne  de  quelques  détails  intéressants  qui  ilottent 
dans  le  folklore  oriental.  D'autre  part,  l'obstruction  du  Nil  par  le 
crocodile  et  l'exposition  d'une  vierge,  la  demande  un  peu  incohé- 
rente du  héros  à  la  jeune  fille,  son  sommeil,  sont  les  débris  d'autres 
légendes  que  nous  retrouverons  peut-être  plus  complètes.  —  Enfin, 
on  peut  l'cmarquer  en  passant  que  le  Fils  de  l'âne^  comme  tout 
bon  barbarin,  retourne  auprès  de  l'épouse  qu'il  a  quittée  sans  avoir 
donné  sa  foi  à  des  étrangères. 

Le  conte  n  "  IV  m'a  été  dicté  à  Wadi  Halfa  par  un  marchand 
de  dattes  de  Dongola.  C'est  la  donnée  du  Chat  botté,  avec  des  dé- 
tails de  provenance  arabe.  C'est  également  celle  du  n°  V,  Le  re- 
nard et  le  ixiHvre  homme.  Le  récit,  sous  cette  seconde  forme,  a  été 
recueilli  à  Ibrim.  Il  a  une  couleur  et,  je  dois  le  dire,  une  lourdeur 
plus  nubiennes.  Les  n'"  IV  et  V  reproduisent  ensemble  le  fond  de 
presque  tous  les  épisodes  du  conte  de  Perrault.  Le  n"  V  y  joint 
une  leçon  de  morale.  Le  renard  qui,  dans  le  folklore  nubien,  se 
présente  comme  un  ami  ingénieux  de  l'humanité,  est  mal  payé  de 
retour  par  celui  (ju'il  a  comblé  de  bienfaits. 

(  )n  trouvera  le  passage  flétrissant  l'ingratitude  de  l'homme  en- 
vers le  renard  dans  un  apologue  dont  M.  Reinisch  a  rapporté  deux 
ver-sions,^  l'une  saidokkia  et  l'autre  dongolawia,  où  l'ingratitude 
de  l'homme  est  mis  en  parallèle  avec  l'higratitude  du  crocodile. 
Le  n''VI,  L'homme  et  le  crocodile  dégage  le  tlième  élémentaire 
de  cette  petite  moralité  qui  revient  souvent  dans  les  veillées  nu- 
biennes. L'apologue  est  un  genre  fort  goilté  des  Barbarins,  bien 
qu'ils  n'y  paraissent  pas  inventeurs,  connue  il  l'était  des  Anciens. 
C'est  (ju'avec  sa  forme  brève  et  saisissante,  il  fait  sur  les  esprits 
l)eu  caltivés  et  de  courte  contention  une  impression  ((ue  le  raffiné 

1.    Nii/ja-Sprarhe,  I. 


—   444   — 

luoderiif  rev<>it  att'aililie:  il  rveille  eu  eux  les  premières  jouissanees 
(le  la  coiULMlie  tle  earactère.  «  >ii  raceiuilie  faciKiueiit  dOii  (juil 
surprisse.  Nerveux,  lêjrer.  il  voltijre  de  hiuulie  en  bouelie.  de  fré'né- 
ratiiiii  cil  ;;éuératii>ii,  de  tril)U  eu  tribu,  traueliissaut  les  uiers.  sui- 
vant les  caravanes  à  travers  les  eontineuts.  avivé  par  la  distauee 
et  le  temps.  L'IimiDiie  tt  If  crucodih'  a  V(»ya<;é  ainsi  depuis  de  lon<>s 
sièeles.'  et  je  erois  bien  iju'il  est  jiarti  avee  d'autres  alléj!:t)ries 
retlites  aujourd'liui  du  Kenus  à  Merawi.  de  notre  vieille  Egypte 
(lii  Ksupe  a  tant  puisé,  dont  lexijérienee  et  la  mali'i.iiité  eonfièrent 
leurs  apliiirismes  et  dunnèrent  une  voix  humaine  aux  animaux  et 
aux  clioses  (|ue  sji  piété  avait  aeeoutumé  d'animer  d'une  àme  divine. 
M.  M.\srEl!tt,  (|ui  a  interprété  pour  tous,  avee  tant  de  scienee  et 
de  talent.  les  restes  de  la  littérature  populaire-  de  ce  pays,  n'a- 
t-il  |>as  lu  sur  une  tablette  de  la  x\'  dynastie  '  Ac.v  nn-uiliri's  if  /'rs- 
touinr.  cette  fable  avec  laquelle  Menenius  Ajjrii»pa  calmait  la  plèlie 
romaine  et  mettait  Kn  à  une  crise  sociale':" 

.l'ai  donné.  <-omme  un  H|>écimen  d'importation  aralte,  le  conte 
u  \'II.  l'iinrii  Ali.  hiiirin.i  Mnluiiinin il.  dont  le  Iicros  devient  roi 
à  la  suite  du  |»rodi>;e  im'iiif  |iai'  lc(|iul.  an  «lire  du  ;;iavc  Titi-  Live, 
les  dieux  d«'  rKtrnrii-  \nMliircnt  iuiiinnccr  à  Taniiiin  iju  il  rcjrncrait 
sur  Home. 

Aux  spécialistes  d  aillmrs  le  soin  ilc  rirconsnire  dans  ces  récits 

I.  <'<i|U|i.  Tlir  lirnltmiu.  Ilir  li-irr  niul  Ihr  ,ir  jml./rt  lie  lit  m'IIi'  iIc  i'iMiIcn  iliilicllit 
i|iif  M.  t'utirn  n  réiiiiia  wiim  lu  tiln-  (flil  Hnrau  d<ty.  Miirni,\.  IMrth,  p.  \W.  Dniis  rcii 
i'<>iil>-i>,  Ir  eiini-nl  jiiiic  \v  mr-iiii'  |H'nu>iiimKi'  'l'"'  '*'  Ki-iinnl  <U-k  liarlmriiiH.  l^iic  <li' 
rn|i|ir<><'|i<-iii<-iitii  h  fniri-  ciitri-  Ii'h  li'-Ki'iiitrn  ili-  ri-  m>iiI  vnliiini'  i>t  ccIIi'h  i|iii  niniMiiit 
■tiriitf  rnrllMiii  lin  ('«Iri'  l't  If  rvllnli,  un  i|ni  |iiiiu<iiiniiiMil  Ii-k  W-iininnii  wnin  Ich  pal 
inicn  <lr  iH-rr  i-i  de  1  hintrnlnli  ! 

!  t'uiUft  ^g^/ititHê,  t.  IV  (U"  In  rolliTtiiin  <!•  -  /.'■...'... r.  , ..,.../., i,r.  i',.,i-  M  11...1, 
neuve 

».  lii  fyjfpto/ ,  I  I    1'  ii« 

t.    Vojr,  In  ««Tir   '  ilnn»  U'»  fllri<-nx  KnlrHimt  iJiUotniM-iurt  «riin  itrtil 

thaml  to»/  H  tttin'  'in*  iliinl   In  nrli'iiri'  iliill   II   M    Kkvii.i.oi  t   imo  ^liiili' 

i-t  nnc  Ini4nrtliiii  ilu  iloni<iiii|un.  (.'fr.  tl*9>uéfffpU)toi)iftit,  \"  ninit'i',  \\.  I4.i  l'i  nniK<i<aM|i| 


—  445   — 
le  fonds  proin-e  aux  Nubiens  et  ce  qui  leur  vient  de  la  vieille 
Egypte  et  de  leurs  voisins  kusliites,  de  l'Europe  par  le  fleuve,  de 
l'Orient  et  de  l'Afrique  par  le  désert. 

Il  me  reste  après  cette  introduction,  peut-être  un  peu  longue,  à 
donner  quelques  indications  au  sujet  de  la  transcription  du  texte 

nubien.  , 

Les  palatales,  que  j'ai  transcrites  k,  g,  n,  sont  formées  par  e 
choc  du  dos  de  la  langue  contre  le  palais,  un  peu  en  avant  du 
point  de  contact  de  k,  g;  elles  doivent  se  prononcer  à  peu  près 
comme  en  français  Me,  guie,  nie;  s  e^t  le  ch  français;  le  signe  ^ 
sur  une  voyelle,  marque  une  élévation  de  la  voix. 

Je  n'ai  pas  adopté  le  système  de  R.  Lepsius,^  qui  a  des  incon- 
vénients; il  ne  distingue  pas,  en  eiïet,  l'articulation  /.■  qui  est  la 
sourde  correspondante  h  g,  bien  qu'elle  entre  dans  la  composition 
de  certains  radicaux,  sous  prétexte  qu'elle  n'a  pas  dû  appartenir  a 
l'alphabet  primitif,  et  qu'elle  n'est  le  plus  souvent  qu'une  modihca- 
tion  euphonique  du  g.  Cependant  K.  Lepsius  écrit  k,  lorsque,  dans 
des  cas  analogues,  cette  sourde  remplace  la  sonore  //.  Il  a  aussi  de- 
signé par  une  lettre  spéciale  le  v.  qui  n'est  pas  non  plus  une  articu- 
lation primitive.  Enfin  il  a  remplacé  par  un  seul  signe,  n,  le  groupe 
ng,  même  lorsque  1'^.  et  le  //  appartiennent  à  deux  thèmes  rappro- 
chés par  le  hasard;  j'écris  simplement  ,g;  il  suffit  de  prévenir  que 
ce  groupe  a  toujours  la  prononciation  de  r(  '^"  g^'^c-  Exemple  : 
aman  «l'eau ^  amangon  «et  l'eau.,  prononcer  amarçov. 

J'ai  renoncé  à  donner  des  notes  grammaticales;  elle  auraient  pris 
un  développement  trop  considérable;  je  me  réserve  dans  un  travail 
spécial  d'insérer  ce  (pii  me  reste  à  dire  sur  la  grammaire  nubienne 
après  les  beaux  travaux  de  R.  Lei-sius  et  de  M.  L.  Rkimsch. 

NI',  U:  M,(,ts  arabes  adopté.,  avec  .«.  sauB  modificati,.,,,  par  les  Nubiens  .t  .lui 
li^nrent  dans  les  fontes  ci-après,  ont  ét6  transcrits  en  note,  sons  lenr  iorme  orn.n.ale. 


—  446  — 


Banùid  Andangun  Faraskoii  uico  fakkil  haseloi? 
Histûin-       et  AikI.iii         et  Faras      doux      eiifrf      arrivùo. 

Zmanna* iiuilek^ uwoi  daivivuriltumi-mejssan,  wèr  wî^kku  diiujif)- 
Jadi»  mi     deux  i|iii      do»  grands  ôtaiout      l'un  l'autro  so  t'aisaient 

h'SSfin.  Tellfiton  uni  /laroppa^  talahkeiw/''  O;)  Unogiii  fndi  mien" 

la  ffuerrc-         d'oux         1)111      la  tfuorro     avait  doiuaiido     O^       d'Unof;     lo  lils    do  coiit 

tnffahi;  tar  Farnska  hùkmikennii^  tiiioni    Ixirrila"  iiiia"  eiiga)i  daic- 
!••  In'tc     lui        Knni»         cnnnimnilait    do  l'duost  au  rivaf^o    cent    do  frire»      lo 

iculim-ineiKni      kttlli^'  whi  dOtiii  mièt"  tottn  ihinisan,  kulli  ivt^n  dôtiii 
tfrand  r'ost  lui  il  était    tmit      un     rliarun    oont       lils    oiit'autoront  rhacun 

iiuird  ivPkka  dnk-ke.<sn » .^" 

rhvval        un  nuintaiont 

M(d»k'  iiuithiii     fiamiii'    mii^t"  tutlvu  iiiif't"  nnirtignn  kouhmui. 
!.<■  nii      do  l'ont  rolui  du  rivaifo  oont      ot  IIIh      oont      ot  cliovaux         avait 

MirU    hV.   «ÎI'KKIIE    KNTUK    LKS    l'AVS    I.'ANI'AN    KT    KK    F.MîAS." 

Il  \  jivait  iiiitrct'oiH  deux  mis  |MiisHaiits  (pii  l'tairnt  ni  ;;iK'riv. 
Kt  i|iii  avait  tlri-laré  la  >.MUTrr  à  i'aiitrcV  Crtait  '/</.  fils  {VOniii/. 
\n-rv  flrn  fciit,  (|iii  coimiiaiiilait  Ir  |iays  ilii  Faïas  île  l'iiiii-st.  il  était 
Ir  |irciiiirr  rli-  ceiit  fri-n-H  ipii  tuiin  avaicnf  eu  cnit  lil>.  et  clianiu 
lie  «■('iix-i-i  iiiniitait  un  clit-val. 

Or,  le  mi  (lu  payn  <le  l'fMt  n'avait  <|IU'  (eut  liln  «1  icnl  clu-vaiix. 


"   r?         "    ^  ~  '"■  **•""  <*"7*'»*"»    —  il    Uaronlo  |>nr  Ail  Andiim.kkl 


—  447  — 
Gasr^  wèkka    goùinnenga   firigkenon    Ognagetta,     gonosagon 

château         ..„     Tact.  ck.  ccmstruirc      il  voulait        Ug  comme       et  ayant  coustnut 

tanqistanqa   Farasi  udrôson.  Og  wïda  tarin  Farasi     igekka     la- 
nom  .on  Faras         publia        0|     alors     rte  lui      Faras     l'acte  de  din-   u. 

la'ion  ■'  fakkon    Okka   gaga     ivelèson.    Okkon  miscdhi' 

consentit  pas  (dit  non)       et  lui  Ug     craignant    abandonna       et  Og     un  envoyé 

idirtiron  gasringa'  gonagongen;  lâken'  tangùtanga    Audankisse 

lui  envoya    ton  château  et  bâtissant  soit     mais         son  nom    Andankissé  (la  baraque) 

mmiqer;  takkon  masci'ion.  Gem-  tuskom  balla,'    OgU  Andankissèg 

établis         et  lui      bien  dit-il.     Année    -le  trois  à  la  suite  cet  Og-là     Andankissé 

dummadinnenga  firgon.  Làken^  in   nohêg'"  Andankissèn  makki'' 
l'acte  de  s'emparer  de     désira  Mais      cette     fois  d' Andankissé        le  ro. 

mengosa  dingall       don.       Isrut'       nhar'    tuskollinwienon, 

s'étant  \.pposé   je  ferai  la  guerre    dit-il  les  c.nventions     jour         trois  (rnard,)  ce  tut 

nhar'  eggimagon^^  dingilimmenon. 

jour     et  le  vendredi  la  guerre  ce  fut 


Il  voulut  bâtir  une  forteresse  à  l'exemple  du  roi  Ug,  et  l'ayant 
l)âtie  il  lui  donna  le  nom  de  Faras.  Mais  Og  s'y  opposa,  et  il  céda 
par  crainte  :  «Que  tu  aies  bâti  ton  château,  lui  dit  renvoyé  d'Og, 
soit!  mais  tu  l'appelleras ^ncZan  la  baraqioe.»  Et  le  roi  de  l'est  re- 
pondit :  «C'est  bien!»  Trois  ans  plus  tard,  cet  Og  voulut  mettre  la 
main  sur  Andan-la-baraque.  Cette  fois  le  roi  de  ce  pays  résista  et 
en  appela  aux  armes.  C'était  nu  mardi,  et  le  rendez-vous  fut  pris 
pour  le  vendredi. 


—  Ub  — 
Tiitom  harregoti^  murtigon    ailtiiigonnogfuj"    kelmiuitasara-^ 

!>•  l'ouest  et  le  rivagw  et  les  chevaux    et  les  hommes  avec  comuie  la  troupe  confuse 

meiiou.    baharrn^       sukkiniia     icaqtiga^  amanya  mukhenkummen- 
était      (Lins  le  fleuve  de  leur  descente    à  l'heure  l'oaii  ils  n'avaient  pas 

nan.  irkiijon  sahmatan"  kokkiki ù ùnmenun. 
laissa  rt  le  |Hiy»     de  cohue  tin  sans  était 

Ka»^  Andankisshi  vialeki'  niurtitaiigtufu  fayini*  amaniia.  boié^" 

Était      il'Andankissi-        le  roi  ses  chevaux        du  matin      à  l'eau       couleur 

azraglof/'^       kassoijija^'       sukkakkuu    hnhurra.*  Dehorragou,'^  az- 
Meue  avec    (les)  ayant  revêtus    {\cb)  lit  descendre  au  Heuve  et  à  midi  le 

ragka^'  tifjii'ja      a/idarrog'*  iiuiakkon,  tcida  haJimva*   .tukk(ikkt)ii. 
hleu     ayant  secoué    du  vert  avec    (les)  recouvrit     puis    i\»  tieuve    (les)  lit  descendre 

.isriildugun)^ nhdarka'^ ktisiiiii)a   (is/arrog"^        noiniifa       nmaiidn 
et  von  l'ajir  le  vert        ayant  fnjtté  avec  du  jaune  (les)  ayant  recouverts  à  l'eau 

siikknkkuii.  Migffiiiddogon'^      (dniiarrog^"  noiroga, 

il  lie»)  lit  descendre   et  vent  le  coucher  du  «oleil  avec  du  rouK<'   (les)  ayant  recouverts 

( 't'peii<lniit  Hiir  In  rivi-  (M-cidi'iitaU-  s'iio;it;iit  la  iiiiiltitii(k>  t-oiit'usc 
(Ie8  cuvalierH  et  ili-s  clu-vaux;  à  riiciirc  «le  l'alirriivdir,  ils  taris- 
Hairiit  Ir  riflivo;  et  la  iniitrôe  retnitissait  ili-  I;»  fnliiic  iiiiniriisf. 

<  ►r.  If  mi  «rAii«laii-la-l»aia<|iu'  Ht  n'Cdiiviir  au  matin  srs cavaliers 
ft  HfM  i-lifvaiix  «riiiu'  teinture  lilt-iic  rt  Ich  mvdya  Itniri- au  tieuve; 
Miir  II-  iiiiili.  il  <'ita  la  ruulrur  «t  les  mit  m  vert  et  les  iiivuya  lii'  iicni- 
vcau:  «laiiH  la  jiiurin'e,  il  les  tfio;nit  en  jaune  ft  It-s  envoya  eneore; 
au  eoiiclier  <lii  solt-il,  4f  fut  en  rmij^e.  A  toute  heure  tie  eliaeiin 

i.  y  —  1,  i'our  aiUmirigtmiitriu.  i'tt.  f>\  -jA  —  3.  »  i^- -  >"<  M'onitue  la  Imupe 
riinfiuc*  rail.  _AJ  —  4.  j^.  —  A.  sj:^)  ~  1-  i».j  —  7.  ^^\S  -  «.  jXJU  — 
V.  ya^  -  10.  ij^  -  II.  ^\   -   lï.  ^_^  —  13.  ^  -  u  ^,;»,i.\    -  lû.  ^,t^ 

-  i«.yui  -  xi.s^jà^  -  I»  f^\ 


—  449  — 
■idida  ennahar^  tuskolla  saa^ icëndotin, holé^ hiligiîcîâramenon^Awa 

puis         jours     dans  les  trois  heure      chacune    couleur  espèce  différente  fut      nuit 

mallekon,   murtin    gawillogo,   faresirv"    agaglog   sahmaiaraenon.'^ 

et  toute     des  chevaux       avec  le      des  cavaliers  avec  les  cris  pleine  de  tumulte  fut 
hennissement 

Id    wè  malek'' Andankisshi  sogollog^  markakka     tinof  Farasel 

Homme  un       roi       Andankissè  du   par  le  soin  agissant  de  ruse  de  l'ouest  au  Faras 

torgoron,   Ogn   ibttu    wlda     issigsan     in     id    mattom  harrelton^ 
pénétra        d'Og  les  gens    alors    interrogèrent  cet  homme    de  l'est       de  la  rive 

kirôkka  «tellimm       ingir  mia^'^  mialog(oJ^"  martig    amanga 

qui  était  venu  et  ceux-ci  pourquoi  ainsi      cent         par  cent        les  chevaux      l'eau 

irgakkinnaia.»   Takkon  îgatikkon  ted  diaminnan,  kèlka  kummin- 

qu'ils  font  boire  et  lui  leur  dit         il      nombreux  sont    limite      ils  n'ont 

nan  wëla^' hasappa^^  kumminnan  sidda '^  tennigalakkon  kimi    dcun- 

pas      ni  compte  ils  n'ont  pas      force  leur  comme  et  possédant  il  n'y 

mmz;    inindoro   gelil^*  gelillog^*  irgakkinnan.    Inindorogon,   iclda 
a  pas  à  cause  de  cela    peu        à  peu      on  (les)  fait  boire    à  cause  de  cela  et    alors 


des  trois  jours,  il  cliangea  la  nuance  ;  et  la  nuit  entière  était  trou- 
blée par  les  cris  des  cavaliers  et  les  hennissements  des  chevaux. 
Alors  un  homme,  par  l'ordre  du  roi  d'Andan-la-baraque,  feignit 
la  trahison  et  s'enfuit  au  Faras  de  l'ouest.  «Pourquoi,  lui  deman- 
dèrent les  gens  du  roi  Og-,  font-ils  boire  leurs  chevaux  cent  par 
cent?»  —  «C'est,  répondit- il,  (lu'il  y  en  a  trop;  o\\  n'en  sait  pas 
le  nombre,  et  il  n'y  a  pas  à  les  compter;  leur  vigueur  n'a  })oint 
d'égale,  et  voilà  pourquoi  on  les  mène  par  petits  groupes.»  Et  voilà 

1.    \\-i-^\   —   2.  AtLuj   —  3.  iCjjj    —   i.  ^^iîi.  —  5.  |jj,li    —    0.    «i^J    —    "•   v»XJl-c 

—  8.  jii,  —   S).  y_  —    10.  ijU  —    11.  -Wj  —   12."  i_jl..I.>a.    -   i;i  sjji)   — 
'■•■  J^" 

M];mûiue.%  t.  n  57 


—  450  — 

Farasiti  inaleki'  ukkiroii,  akkiragon  gar/a  nelhon.  Audan- 
de  Karts        le  roi         eutondit        et  enteuilnut     craignant       reuonça       d'Audan- 

kissèn  maUkiddogton ' gengikka firgon,  hokemtanuiv-  tnuOgon  ttgoti, 

kis.*o       d'auprès  le  roi  la  paix       désira  autorité  sa  et  sous  resta 

lu  diugigoii  miu  diugigultou  Foroshm  Andaxgvn    uwo  J'akkil 
Cette    pnerre  et     quoi      des  puerres        et  Fanis         et  Audau      les  deux    entre 

(qui    M>nt  arrivée» 

aussi  i»oiir(|Uoi  le  roi  de  Faïas  cntL'iulaut  ces  i)arok's  eut  peur 
et  reiKHitja  à  ses  projets.  Il  deiiiaiMla  la  paix  et  se  soumit  au  roi 
(rAiidan-la-ltaratiue. 

Kt  (|u'est  cette  friicnc  aii]ircs  des  «rucrrcs  (pii  curent  lieu  entre 
Fara>  et  Aiidaii! 


II 


Jdf^u   ivk   t'iil   kolodii  hnrii  icf-kka    ninnila    kniiiii  eskalf'  irf^kkoti 
Femme  une  (rarçoi)     itept  fille       une     ayant  enfanté     fut        itni|ieli      et  une 

ivernktr    ogkfihikkniDimi,      in       luirtod    kahtikk      unir       tilhin 

eitM-tnlile   ayant  lonulruil  étaient    cetle    pauvre  tille     le  pniii     cniportani     |>onr  i'n\ 

Lk   KII,S   I)K   1,'ÀNE.' 

Il  \  jiN.iit  une  Irniiiic  <|ui  était  iiure  de  se|it  p»rt;oiiN  et  une  tille. 
Ia'h  ^ai\oiih  (;taieiit  ciiHeinlde  à  cohhtiiiire  une  sai|ieli.  et   la  tille 

I    jXX*    —   t.  fS,m.   —  9.   J-rt-     —    4     IliRtnlre  de*  envininii    dr    Wndi   llalln, 

dlrlé«   PO  diairtii    lira    vllliii.-<  •   irAiiilnii  ri    l>iil par    Niinr.   l'iirlave   nlTrnnclii   de 

MrlImaN  KpIiI". 


—   451  — 

kenkunin,  kiragon  irkabi  wè    burtotta  dummedakh'ôson.  Nharin^ 

était      or  étant  venu     ogre      un  la  pauvre  fille  ayant  saisi    s'en  alla  jour 

tuskittiga  tu  ni  kassan  kir  tennenga  issigsan;  tennèn 
au  troisième  les  garçons    vinrent    et  (étant  venus)  leur  mère  interrogèrent  leur  mère 

wlda  Igatikkon     kàmis    kàbakka  eggusindo  kirkum- 

alors        leur  dit        avant-hier      le  pain     depuis  l'acte  d'avoir  emporté   qu'elle  n'était 

munnaia.      Tufd       git     oiga      fîgsan,    irkabi  dummeda   kèrôk- 

pas  venue     Les  enfants   allant    le  pied  reconnurent     l'ogre       ayant  saisi        était 

kunin    gu      elsan;  gelba,'^         tennènnog  kassan.    Kiragon, 

allé      allant   trouvèrent   et  étant  retournés   chez  leur  mère    vinrent     et  étant  venus 

kam     kolotton   kaballog      degsan,        kam     kolotton    amannog 
chameaux    et  sept     avec  du  pain  ils  chargèrent  chameaux      et  sept     avec  de  l'eau 

degsan,     tennhigonkag  wekka  dokkirosaii;  elgon   hostan^  fagatti 

ils  chargèrent   et  leur  mère    âne        un        firent  monter  pas  encore  de  poste     moitié 

wèkka  tafmimini,  tennèn     kam    kolod^iamanganéggon;  ivîdagon 
une     ayant  marché  leur  mère  chameaux  des  sept       l'eau  but       et  de  nouveau 

«amanga  eion.»  Tekkon  kos*    wèkka    tirkira      kagn  errëga  irgas- 

de  l'eau!    <lit-elle      et  eux     écuelle        une      ayant  tendu  de  l'âne   l'urine      firent 

s'en  allait  leur  porter  à  manger,  quand  un  ogre  survint  et  l'enleva. 
Au  troisième  jour,  les  frères  rentrèrent  au  logis  et  questionnèrent 
la  mère  qui  leur  dit  :  ^ Depuis  avant-hier  que  votre  sœur  est  sortie 
pour  vous  porter  le  i)ain,  elle  n'est  pas  de  retour.  >  Ils  allèrent, 
suivant  la  trace  de  la  jeune  fille  sur  le  sol,  jus([u'à  l'emlroit  où 
l'ogre  l'avait  ravie,  et  revenus  ;\  la  maison,  ils  chargèrent  de  pain 
sept  chameaux  et  sept  antres  d'eau,  puis  ils  mirent  ieiii-  mère  sur 
un  âne.  Mais  ils  n'avaient  pas  fait  une  demi-po.ste  (jue  la  vieille 

1.  jL(j  —  2.  Comp.  ,_^is  -tournor,  n'iiverser».  —  ;i.  dJi^^^i  —  1.  Conip.  i^S 


—  452  — 

San.  Wida  tod  kndud  baùFion  :  tanèn    ^ûkaji,         iiefaimmuii-^ 
iKiirv     alors    le  fils  le  petit       parla       notre  mère    si  elle  va,  qu'elle  ne  sera  d"aueiiue 

}iaia*;  tclda  niiigossan  tennhtga.  wida  degalka  kérsaji  J'a- 
utilité       alors    ils  abandonnèrent    leur  mère       puis     ayaut  chargé  ils  ]iartireut  pro- 

sil  tenniga;  bundog  gusan  irkahiu  irkila.  Irkabi  saddoton 
\-isioD       leur        vers  la  fille  ils  allèrent  de  l'ogre  à  la  résidence   L'ogre      du  dehors 

kiron  *gatt    ikkî  tcèkka  âga  ukkér  eion.  »    Kiragon     irkabi  tod 

\int      odeur  étrangère     une      étant  je  sens   dit-il     alors  (et  venant)   l'ogre  gardons 

kulodingarka,     bnru    âga  uugiiii,         bir    trclla       icirk(a) 

la  totalité  des  sept    la  fille   étant    elle  est  pleurant    puits   dans  un    ayant  précipité 

udroiJ{)<m. 
il  iles)  fit  entrer 

Teimhi       iii    kaijn    errelug    gmitangusmi       ckkiragoti        tod 
Leur  mérc    de  cet    ftnc      avec  l'urine   devint  enceinte     et  ayant  apporté    gardon 

uf'kka      H7iii(i.iini.       Fng  terPkka    ktijtin,    tavgon  liai    fè  iwar- 

un      i-lle  mil  nu  monde   cliévre        une       elle  possède   et  à  elle    (pii   ètantV  il  fait 

avait  (icjà  lui  l'i'an  des  Hi-pt  cliaiiK'aiix,  i-t  clli-  «lisait  ciicttro  :  <i\v 
Tfaiil»  Alor»  ils  ri-«.iin'nt  ilaii»  Irtir  l'ciullf  riiiini-  di-  l'iiiu'  rt  la 
lui  (luiiiii-rflit  à  l><>irf.  Kr  |illl«  jriiiu-  <l\iitri'  riix  (it  riitriuliv  i|in.' 
la  iiiiTt'  iif  pouvait  reiKirc  (!»•  Hcrvici-H,  et  iln  ]'al)aii(liiiiiK-reiit;  eii- 
8uite  ayant  rfrliarjfr  les  cliaincaiix,  ils  |iarviiirciit  aupri-s  lU-  K-iir 
WL'iir  «lirz  l'iijfrf.  ( 'l'Iui-fi  rtaiit  ifiitri',  «Je  hciis,  dit-il.  iiiir  tidciir 
l'traiijfrrc!  '  Kt  tl'iiii  rniip.  iiialjrrr  li-s  <Tih  de  la  jciiiif  lilic  il  pir- 
ripita  U-n  Hcpt  )(ari,-<)iiH  dans  un  piiitH. 

Hr,  li'Ur  lUiTe,  par  I  rtVct  de  l'iiriMi-  de  cet  iiiu-.   «'tait  dcvfuui- 
((roHHr  et  rlii-  atTiMK'lia  d'un  ;;ari,'<>n.  lit  (Ile  rtait  iiM|iiirt<'  au  Nuji-t 


i^ 


—  453  — 

roddêni(a)  haiirdakkon^         luilidtodi-      «ïo 

pour  luoi  l'iiotiou  d'avoir  fait  paitro   elle  fut  dans  l'inquiétude  le  petit  enfant  ô  maman 

fasllka     dèn  eion,  ai  fe-gu  iwurën.  »  Fasiltanga  dummèlihagon, 
la  provision  donne   dit-il    moi  allant  je  ferais  paître  sa  provision     ayant  donc  pris 

fakka    erikkireda  nogon.   gu    tvild'  uwog  talla  fay- 

la  chèvre  ayant  emmené  il  partit  allant  enfants    deux   dans  celle-ci  (cette  fois)  il  mit 

roggon.  Wallùkkigon  gu   fag  icwog  tanniddan  wêgakkon.  Wul(a) 
à  mort    et  le  lendemain  allant  chèvres  deux    avec  la  sienne  il  (les)  chassa      alors 

idhi     duwi  emergon  «innengakkidô  innassilô  Ha.»  Wlda  ivilkP 

une  femme  vieille      insulta  et  tes  frères?       et  ta  sœur    disant      alors    l'enfant 

geïba^     tannhmog  guivon.     Guwagon        disti   wèkka    okki- 

étant  retourné    chez  sa  mère        alla      Puis  (et  étant  allé)  chaudière     une      il  mit  eu 

rôson  distin  icallisin       kellagon  tarmènga 

place  (c'est-à-dire  sur  le  feu)   de  la  chaudière  l'état  de  bouillir    et  jusqu'à       sa  mère 

gumurraton  dummedon  :  «Aiga  Igadèn  eion  annengakku  annas- 
pàr  la  tête  il  saisit  à  moi      dis(-moi)    dit-il      de  mes  frères      des  mes 


de  la  chèvre  qu'elle  possédait  :  «Qui  doue  maiutenant,  disait-elle, 
me  la  mènera  paîti-eV»  Le  nourrisson  parla  :  «C'est  moi,  maman; 
donnez-moi  la  provision,  et  je  la  mènerai.»  Et  il  s'empara  de  la 
provision,  et  s'en  fut  conduisant  la  chèvre.  Chemin  faisant,  il 
assomma  tout  d'abord  deux  enfants,  et  le  secoiul  jour,  il  réunit 
deux  autres  chèvres  à  celle  qu'il  comluisait;  alors  une  vieille  l'in- 
juria :  «Et  tes  frères?  et  ta  sœur?»  '  L'enfant  i-etourna  auprès  de 
sa  mère,  et  ayant  nus  une  chaudière  sur  le  feu,  dès  que  l'eau  vint 
à  bouillir,  il  saisit  la  femme  par  la  tête  :  «Dis-moi  où  sont  allés 

1.  j-~î^   —   2.  ^j    -     3,  ('oni|i.  ^_Jis   —  4.  U'est-à-ilire  :  tu   ferais  mieux  d'être 
riidiiime   fort  jKJUr  les  délivrer,  iiluti>r  cpie  de  voler  des  chèvres. 


—  454  — 

siyun  Qusin         aijarka.  Ja^  abonnaiaiatkka.*   Tannin  w'ula 

sarara  de  l'acte  d'être  allé     le  lieu       oh  !  mon  père  qui  sn  mère       iilurâ 

Igateron  *ihôgon  kaijn    eiTêia  innengakkûgon  irkabi  icè  dinnmekka 
lui  dit     et  ton  père  d'âne  c'est  l'urine      et  tes  frères  ogre     «n    les  ayant  pris 

kèrusonaioii.»Tangis  tanga  semmOson-  Jliinmet'  kagin  tod  lim- 
s'en  est  allé  dit-elle      nom         son         il  appela         Hiuiuiet       de  l'âne  le  fils    c'est 

mennaia.    Chtuagon     ogoiiondi  kolotta  gofjgon  iii  ma- 

celui  qui  est  et  étant  allé  (puis)      béliers  sept      il  égoriçea   mesures  de  blé   é^yp- 

.T»'i*  kulotion  kabara  kakkon;  kabara  kakhigon  agmvfaj  âgin- 
tienncs    et  sept       du  pain      il  en  fit       et  du  pain      ayant  fait       sur  place      étant 

tau  kahijon.  G-uicagoji,  fetitin'' gkliv"  tcikka  dukkagon,  siuia^ 
demeuré  il  engloutit  et  étant  allé  de  palmier  tnuic        une    et  ayant  arraché  niaji^isin 

œUla    takkoson;     tulUg  tùwa  middikirôson,        iiinta)i: 

dans  nu   il  intnKluisIl    du  tabac   ayant  ramassé   il  remplit  (le  magasin)   et  il  fiiinnit 

kitttn      kcruti.    Wida  irkahilog  /)uwon,  Quicagon         btiruga 

•'étant  levé    il  partit       Alors     chez  l'opri'       il  alla     et  étant  allé     la  jeune  fOunne 

nie»»  frcrcH  et  nia  Kci-ur.  «mel  est  mon  père?»  Elle  répondit  :  Ton 
père,  c'cKt  l'urine  de  l'Ane;  tes  frères,  e'est  un  ogre  (jui  les  ;i  en- 
levés.» Il  prit  alors  le  nom  i\' Ahnivd.  cvlui  ijni  c.tl  !<■  fiL<i  du  Cdne. 
KiiHuite.  il  «en  alla  é;;orjxer  sept  montons,  et  lit  dn  |tain  de  se|)t 
ardel)H  de  Idé;  après  «pioi.  sans  se  K-ver,  nuin':;ea  niontnns  et  pains; 
puis  il  prit  un  palmier  (connue  tnyan  de  pi|ici,  l'introduisit  dans 
un  nni;;anin  à  Idé,  et  liourrant  le  magasin  de  tabac,  il  se  mit  i\ 
tunier.  Kniin  il  partit.  Il  arriva  eliez  l'ogre,  et  trouva  sa  sienr;  h 
If  moment,  l'ogre  était  sorti;  la  lillc  tut  prise  de  terreur:  «("'est 


—  455  — 
elôson,  irkahi  saddowainini,  wida       huru         d^yon       cingon 

il  trouva     l'ogre      dehors  étant  lui      alors    la  jeuue  femme   eut  peur  et  celui-ci  aussi 

irkahi  ivèrai,  âga  fa  kahginaia.»  —  «JSmsi/^ 

ogre      c'est  un     étant  qu'il  me  mangera  (entièrement)  veux-tu  bien!  (m.-à-m.  va-t-eu) 

koffeda  tlg        eion.»    Wida  irkahi  kiron  salamalleion ;- 

ayant  fait  silence   reste  eu  place  dit-il  alors       l'ogre      vint      le  salut  soit  dit-il 

takka    «einsi!^     hàieion       gu  sâhûn^  guntar*  uwollog  eddinga'' 
à  lui  (l'ogi'c)  va-t-en!  éloigne-toi  dit-il  allant   savou       kintars    avec  deux    tes  maius 

gelwekka,  kir  eion,   kiragon  gada'' tmga  aw  eion.y>  Awoson;  ivîda- 

ayant  lavé    viens  dit-il  et  étant  venu  dîner      notre    fais    dit-il  il  fit         et  de 

gcm        «gu  gelweMm  kir     eiosa»      nogsinn  aharra' tarkokahgon. 

nouveau  allant  ayant  lavé  viens  ayant  il  dit  de  son  départ  à  la  suite  lui  seul   mangea 

Wida  kisinn    aharra,'  in  irkahi  tod  ivèkka  tannessiddan  unned 

alors  de  sa  venue  à  la  suite  cet     ogre    enfant      un         sa  sœur  avec  aj'ant  enfanté 

âgini,  dmnmatiron.  «  Wild^  inga  kabg  eion,  gada^'  inninnani;     iron 
qui  était    il  le  lui  saisit       enfant     ce      avale    dit-il    ceci  étant  ton  dîner  à  toi  et  toi 


encore  un  ogre,  et  il  ne  va  faire  de  moi  qu'une  bouchée!»  —  «Vas- 
tu  bien  te  taire  et  te  tenir  tranquille!»  cria  son  frère,  et  comme 
l'ogre  rentrait  et  saluait,  < va-t-en  bien  vite,  lui  ordonna- t-il,  te 
laver  les  mains  avec  deux  quintars  de  savon,  et  reviens  faire  notre 
repas.»  Ainsi  fut  fait.  «Retourne  encore  te  laver.»  Et  l'ogre  parti, 
il  avala  le  repas  à  lui  seul.  L'ogre  rentra,  alors  le  Fils  de  l'âne 
saisit  l'enfant  (jue  celui-ci  avait  eu  de  la  jeune  fille,  et  lui  dit  : 
«Mange  ton  enfant!  Voilà  ton  dîner  à  toi,  et  si  tu  ne  le  manges 


I.  ,_j-ix-«\    —    2.  ^X^    —    ^-  ^^y>^   —   l-  jUaXs  —  5.  j^\  —  0.  Aj^   —    7.   -ô\ 


—  45(î  — 

kahijiuienknn  ikka  fe       fartitjir^     eton.*   Takkon  kab^ou.   IVula 
tu  ne  le  maii^-g       toi    étant  je  mets  en  pièces  dit-il  et  lui       niange»        aloi-s 

irfaterou         *kab<jhiun  aliarra-  aunengakkuga    tall    agarra 

il  lui  (lit    (le  ton  acte  d'avoir  mangé    à  la  suite  mes  frères         dans  cet     endroit 

menQintan       an'ùj     eion.*  Wida      fnla       kassan,      urin  singir- 
qni  M"  tiennent  a])|M>rte(-les)  dit-il  alors    étant  sortis  ils  vinrent    de  la  tète    poils 

ti'tenni erltahi^  kêira.  suntittuuigini  erdain^ keua.  Wîda  kagin  todi 
leurs    ipiamnte  coudées    impies  et  leurs   quarante  coudées    alors     de  l'âne    le  tils 

irkahiga  igaterou  :  c illotton  kam    erbaingon,^ kag  erbaingou,^  bagla* 
à  l'ttgn-        ilui)  dit  de  toi  cliameaux  et  quarante      ânes    et  quarante       mulets 

erbat'iigi»)^  inurti  erhaingnji"  firgir  e{o7i.*  Whla         ekka       taroji 
et  quamnle     chevaux  et  quarante  j'ai  besoin  dit-il       alors    les  ayant  amenés  vint 

irkahi,  kiragtni.    tu  irkalii  mnlka'     nehba'^    iu«ki)'cda  kiaiin,  uula 
VogTv   et  étant  venu  cet     ogn-    le»  riche»»»'»  ayant  volé  ayant  enlevé   a  été       alors 

d^ijgixnu    ht  bainnindorn,'   kiiftn  tui)ilng,  teinicssilog, 

lU  rharjfér«-nt  cen      iK-ittiaux  sur      »'étaiil  levé      avei'  les  iriines  iri'im    avec   h'ur  so'ur 


jiaM,  jf  tf  «li'iiiitliM!  l/ii;f|c  iiiiiiior:i:  <|iiaiiil  il  tiil  fini,  le  Fi/s  dr 
fânf  lui  (lit  :  •  Kt  iiiaiiiti-iiaiit.  a)n«iif-iiii>i  ici  mrs  fii-n-s  i|iii  sont 
là  lia«.  -  Il«  riiturnit:  Iciirr*  rlu-Vftix  avaifiit  (|iiaraiifc  rmidi'i'»,  ot 
i|iiaraiilr  i-i)iiiir-cn  avaient  li  iirs  (in^lcH.  H  dit  riicDrc  à  l'o^iv  :  t.lc 
veux  dont'  )|uai'uiilf  de  t*-H  iliaiiicaux.  i|uaraiitf  àiics.  i|uaraiitc 
iniiIftH  l't  «|Uaraiit(-  ilicvaux.^  l,\><:w  les  anitiia:  aluiN  ils  cliar- 
^«■rriit  hiir  Ich  animaux  tout  le  Idcii  i|ui  venait  de  ses  rapineK;  et 
le  FiU  diintii ,  jen  pin.nnH  et  la  lille,  mu  tirent  devant  la  maison; 


I    V'ylit,  4«J^   -   f.  ^t    -   s.   ^^,-Ju,\    -   «.   iXiu         h    JU        n   ^v^» 


—  457   — 

siikka  nogin        saddo    gusan.     Gu   kokkossan  irka- 

étant  descendus  (partis)  de  la  maison  an-dehors  ils  allèrent  allant  ils  clouèrent     1  o- 

biga,  resaska'     tiragon,     ardeddan^      sâwiosscmJ 

gre      une  balle     et  ayant  donné    avec  le  sol     ils  le  mirent  de  niveau 

ils  plantèrent  l'ogre  (comme  un  pieu),  et  l'ayant  frappé  de  balles, 
ils  le  laissèrent  à  plat  sur  le  sol. 


III 

Id    terè  taffàhn- engann  as  luèkka  edôson;  fagirra^     masan 
Homme  un   do  son  père  du  frère   fille     ime       épousa       au  matin  lorsque  le  soleil 

fakkan  samàngatir'        fcuuwahôsa,"  migribiddo'  affinken- 

apparaissait   le  ciel  vers   ayant  roué  de  coups  de  bâton  au  coucher  du  soleil    il  mal- 

kwt  in  :  «  ai         ôggëmenaiiagonf  »        ïgatèn  kenkimin  w'ida  nahar^ 
traitait       moi  (pic  ne  suis-je  pas  un  gaillard  aussi    il  lui        disait         alors      jour 

wèkka  idè  duwwiterUi  harug      gabilOsa'  lgatiron:«/i  àlin"'  tallim 

un     femme     vieille  une    la  jeune  tille  ayant  rencontré  lui  dit        ta  santé  pounpioi 

Les  voyages  du  fils  de  l'ake.'' 

Un  homme  avait  épousé  la  tille  de  son  oncle  paternel.  Au  matin. 

lors(iue  le  soleil  montait  an  ciel,  il  la  rouait  de  coups  de  bâton, 

et  le  soir,  il  la  maltraitait  encore  :  «Suis-je  un  vrai  gaillard!  >  lui 

disait-il  ensuite.  Un  jour  la  femme  rencontra  une  vieille  qui  lui 

1.  i^Loj  -  2.  J>j\  -  3.  ^'^  Cfr.  ^j^\  <^^  Oo.^  et  J,^^\  ^i  ^■yX^\ 
«la  terre  a  été  aplanie  sur  lui,  il  a  été  englouti».  —  4.  ^s.-*  —  5.  «U--  -  6.  ^^b 
—  7   ï_j^  —  8.    Uj  —  0.     bis  —  10.  JI.3.  —  11.  Histoire  eu  dialecte  d'H)rin). 

racontée  par  Osman  Abba»  Santur. 

58 

MÉMOIRES,  ï.  II. 


—  458  — 
maru-afïion  ibôn      engan  totta  edsitido- 

g'rtt  tnmvéc  en  nuiavais  î-t»t  <li'  ton  pÏTC  «lu  fK're   le  fils  l'acte  d'avoir  éiM>iisé  depuis  le 

tùnif»  tcida      hum        in      idè  diiinn'g'  ;  tahùii      eiigo    todi  ati/a 
moment     alors  la  jeune  fille  cette  femme    vieille     de  mon  père  du  Mre  le  tils    moi 

fa/)irra^        tatrtcah'ôsa,^  rnigrihiddo^      affinaila    'Oggaivi- 

au  matin    ayant  frappé  avec  un  Ic'iton  au  couclier  du  soleil  qu'il  maltraite     ne  suis-je 

H//7jn^?>  t'kknnqou,  €eioi  igatbraiion.*  Wîdo    hit'    dittciri  igatenni 

|ias  viril      et  s'il  me  dit       oui  je  lui  dis  dit-elle      alors    l:i  femme   vieille     (lui)  dit  à 

huruga  :  *taron  inga  hatta*     nggnininjhmèikkain'.        igatir  aiiim  : 
la  jeune  fille     si  lui      ceci     après  ne  suis-je  pas  viril  (s')il  vient  à  dire  dis-lui   dit-elle 

kam''   ikkaUig      iisrin  aimâhlgiif*  W'ida    idi       in       *aih'kin 

combien  comme  toi    le  derrière   étant  jronflé  «lors    l'homme    celui    (plns^  que  moi 

ii-gi'iii   nlmâtngug  fa  nahklrviia,'     kntta    gti/l!^  urkkd    diikkadn 
•i  le  derrièn.'    gonflé      (|ue  je  vais  aller  voir  s'étant  levé  arlire       un       ayant  arnielié 

faloii     gnl/f-    klreda;   irhla  Jalnfintn  id         iikkl 

M- Irva      rnniic     nynMl  fait      alors     lui  itiint  en  train  dr  ))nrtir    linunne    (d'oreilles 


•Iniiaiidii  :  •  l'(iiiri|iiiii  (|<iiii'  i-s-tii  ni  si  in:iiiv:iis  rtiit  il('|iiii.s  i|iU'  tu 
iiH  r|Mtiirtô  ton  nitiHiny*  ('"est,  ri'|ininlit  tUf.  (|iu'  lunn  <  niisiii 

iii'iiHMiiiiitiM-  il<M  h'  matin,  ot  il  irconmifiiii-  U-  soir;  apivs.  il  nu-  ilit  : 
Sni»-ji'  |ia.s  un  piillanlV  et  Jr  (lin  (|Ui'  <ini.>  La  virillc  reprit  alors  : 
<(^iianil  il  ti'  (liMnanilcra  mu-  autn-  t'ois  s'il  n  rst  pas  im  ;raillar<l, 
ilinian<U--liii  à  tr>n  tour  :  <( 'oniliicii  y  en  a-t-il  <|iii  aient  le  derrière 
(gonflé  eoninie  le  tien?'  A  la  question,  le  mari  hc  leva  :  .lirai 
voir  M'il  en  ent  (pli  ont  le  derrière  plus  pmtlé  (pie  moi.>  et  arra- 
eliaiit  un  arbre,  il  hi'Ii  lit  une  eaiine  et  partit.  ( 'liemin  taisant,  il 


—  459  — 
wasa'^    ko      ivèkka  tiron  :  «H'ôi,      lllim      tar  ukkig  uasa" ^  ki- 

larges   possesseur      un     rencontra        eh!     pourquoi  toi    ces  oreilles    larges    ayant 

rekka  menguon.»   Wida  tar  Igateron : «aiingir  mengintan  nhar'- 

fait  es-tu  debout?  dit-il  alors  celui-ci      lui  dit        moi  ainsi  en  étant  debout  jours 

tuskôn  daww/'g   îikkèraiion.»  —  «Irsèn  ôggamennamanôn.»  Wïda 

de  trois    le  chemin    j'entends,  dit-il  toi  donc    tu  es  un  g'aillard,  dit-il       alors 

m     idi        ukki    ivasa'^    kôi     îgatiron    itta  :     «kam^    ailekin 

r-et    homme    d'oreilles  larges   propriétaire     lui  dit    à  l'homme   combien   plus  que  moi 

usrin  ahnàtugummeua,  himmed    kaggùtô       tugunim       duniâ-^ 
le  derrière    n'est-il  pas  gonflé       Himmed  le  fils  de  l'âne  et  pourquoi  lui  dans  le  monde 

dakkinaiion.  »      Man    wida    îgatiron  :    «  Himmed  ^   kaggimtotta 

se  trouve-t-il,  dit-il     celui-là      alors         lui  dit  Himmed  de  l'âne  le  fils 

elokkan,        sikkiî'    fa  awiiaiion? >■>  Wïda  in      id      ukki  wasae^ 
si  tu  rencontres    comment     tu  feras,  dit-il  alors      cet   honune  oreilles   larges 

koi      Igatiron  :  «taddan  f     engarangdseiia.»  Wïda  in     id 

propriétaire    lui  dit  avec  lui    étant   que  je  deviendrais  frère     alors    cet   homme 


rencontra  un  liomme  pourvu  d'oreillcis  énormes.  «Eli!  lui  cria-t-il, 
que  fais-tu  là  debout  avec  ces  oreilles  béantes?»  L'autre  répon- 
dit :  «Quand  je  me  tiens  ainsi  debout,  j'entends  à  trois  journées 
de  distance.»  —  «Quel  gaillard  tu  es!»  —  «Bali!  repartit  l'iiomme 
aux  grandes  oreilles,  combien  y  en  a-t-il  qui  ont  le  derrière 
plus  gonflé  que  moi!  Himmed  le  fils  de  l'âne,  u'est-il  point  en  ce 
monde?)  —  «Et  si  tu  rencontrais  le  fils  de  l'âne,  que  ferais-tu?» 
—  «Certes,  j'en  ferais  mon  frère!»  —  «Eh  bien!  c'est  moi,  le  fils 
de  l'âne,  reprit  l'homme  à  la  cousine,  suis-moi  donc!»  et  le  pre- 

I.   j*oj   —   2.  jLjj  —  3.   j^   —   4.   Loi    —   .",.   j,^\ 


—  460  — 

taffàbu-cngann-aska         cdangOi      ufatirou  :  «o/     Umameini. 
de  son  ii^rc  du  fK>re  In  fille   (|ai  s'étnit  luariè  à    lui  dit  moi    comme  je  le  suis 

kir  aiion  aidani.*    Wido  erikkireda    falov;       nor/a-fïfjintau- 

»iens    dit-il     avec  moi  puis     ayant  i-mmenô    il  partit    s'en  allant  |)eiidaiit  qu'ils^ 

ffiiu.  kl     icè  niaiiga         hcdahka  luemjiu         clsan:     is- 

étaicDt  et  homme  un    les  yeux    ayant  ^rand  ouvert  (|ui  est  deliout   ils  troiivt  rent  ils 

sigsan  *illim     viaùga      Ixdakka      menglia?*Tarîcidaïga- 

qiiestionnérent  |>ourquoi  toi  les  yeux  ayant  prand  ouvert  es  debout?     lui     alors  leur 

tlkki>n:*fH   iôm^  knmsîiu      douai/     dârikkou  iioraiia.*  Ter  nida 
dit  nmi  jiiiirti    dr  i|untre  dans  le  chemin    et  je  suis    que  je  vois      eux      alors 

igatissan  *ir  ûggamctinomaiia.»  Tar  icîda  }gon:<ia!  miiiga  ôfftja- 

lui  dirent       toi  mai»  «pie  tu  es  un  (gaillard    lui      alors      dit        moi    en  quoi    paillanl 

menfiiaf  lliniuicd'  kafiguutnttviiini  dniiiaP    d(iriio)i?y 

Kui»-je  Ahuii-d     de  l'àne  et  le  HIs  est-ce  que  |Hiint  dans  le  monde  il  y  a  dil-il 

—  *  Ilimmed*  kniigiuitutta     ilakkan        xikkir  f'ainiii'iimi?*  Tar 
AhuKil  de  l'iinr  liln     si  lu  rencontres   romuieut   tu  auras  fait  dit-il      lui 

irida  igatirmi  :  ftaddan  /'  ingitvatigùsviia.*    T(dd;<ii)  ( rikklrcdun. 
«lur*        lui  <lit  avec  lui       que  je  frateniinernit  el  lui  l'einnieuii 

iiitiit  avec  lui,  il  H'rii  alla.  Kii  iniilr.  ils  tioiivi  rciit  iiii  liniiiuir 
(Iflxiiit  qui  ouvrait  tlo  jfraiidH  ynix.  rnur(|ii(ii,  iKinniitlt  ivnt-ils. 
t'H-tu  là  à  ouvrir  Ich  yiMixV-  Il  K-ur  iv|ioii(lit  :  «.If  suis  »ii  train 
tir  rojîanU-r  à  (|uatr«'  joiinurH  <lc  iiiaicln'.  >  «(Jncl  ;rj>illanl! 
M'i'crlèrfiit-ilH.  —  «Moi.  dii  il.  in  (jnoi  suin-jc  un  o;aillanlV  n'y 
atil  |»aH  nu  luoiulf  un  Itiiiiund  jUn  dv  l'àin  />  <  Kt  hi  tu  K'  ivn- 
mntraiH,  cet  llivnind  h   fils  di   l'Ain ,  i\\w  ferniH-tuV-  <.!«• 

m'iMi  fi-rai»  un  frrnv      llininnil   le   [irii  aiihsi  «t   |inursiii\it  son 

j>*.\    -  ».  UiJ 


—  461  — 

Taddotongon,  kutta  falon;  irida       noga-fin-tangon.  id    wc 

et  de  là        se  levant  il  partit      puis    s'en  allant  pendant  qu'il  est  et    homme  un 

allig       milla      koma-kired' dgin^        elon;     iclda  issigon  :  «il- 

de  la  corde    tordant    mettant  en  tas  qui  se  tient   il  rencontra     alors     il  demanda  pour- 

lim     tar  allig  koma-kireda  '  âgeua  f  »  Tar  wîda  ïgatiron  :  «  ai  simar- 
quoi  toi  cette  corde    mettant  en  tas        es-tu         lui      alors      lui  dit        moi  que  si  je 

këkaiia  duniag^  ail  anga  icirkudir     sakkallénooi.»  Id     wida 

me  fâche    le  monde     ma    corde      je  lance     pour  cjne  je  soulève  dit-il   l'homme  alors 

igatiron:  «irsèn     Oggamennamaiia  !  »    Tar  wida  ïgatiron  :  «miiiga 
lui  dit       toi  donc    mais  que  tu  es  un  gaillard      lui      alors         lui  dit  en  quoi 

ôggameneiia?  Himmed^  kaggtmtottônim'^  duniaP  dâriion!> 
suis-je  un  gaillard      Ahmed    de  l'âne  et  le  fils  pourquoi  lui  dans  le  monde  est-il  dit-il 

Himmed^  wida  Igatiron  :  «  Himmed^  kaggimtotta     elokkan      sikkir 

Ahmed         alors       lui  dit  Ahmed  fils  de  l'âne    si  tu  rencontrais  comment 

fe  aïoôii' iionf ■»   Man  tclda  ïgatiron:  «faddan  fe  engarangiseiia.» 

aurais-tu  fait,  dit-il    celui-là    alors       lui  dit  avec  lui  j'aurai  fraternisé 

Himmed-ton  ^  ;      <  ai-limenneiu,     taùn  osai  ion.  >•   Taddotongon  fak- 
et  Ahmed        c'est  moi  qui  le  suis  (il  dit)    marche  dit-il  et  delà  ils 

clicniiii.  Ensuite,  il  tit  la  reiu-ontre  (Vun  iiulividii  (jui  tordait  de 
la  corde;  il  en  avait  un  gq-os  tas;  on  l'interrogea  :  «A  quelles  tins 
cette  corde  que  tu  entasses?»  —  «C'est  pour  quand  je  me  tVudie. 
je  lance  ma  corde  et  je  soulève  le  monde.;  —  <  Quel  gaillard  tu 
es!»  —  «En  quoi  suis-je  un  gaillard?  repartit  l'iionirae,  «n'y  a-t-il 
))as  en  ce  monde  un  Jlimmed  le  fils  de  Vâneh>  Himmed  rei)rit  : 
«Et  si  tu  rencontrais  Himmed  le  fils  de  l'âne,  que  ferais-tu? ^^  — 
«Je  m'en  ferais  un  frère.     «Eli  l)ien,  c'est  moi  (pli  le  suis,  dit  Ilini- 

1.   jjS   —   2.   Loi    —    3.   i>.^\    —   4.   J'our  k(t<iTi>in-tnd-ton-lim. 


—  462  — 

kisau ;  aida         noijafujintamjon  ni     uikka       ebau       <)a- 

|>arlin-nt    alors    et  pendant  qu'ils  sont  en  chemin    hoinnio       un     ils  rencontri-reiit  du 

bcdin^  fcikkila  icalà*  aman      dâmènen      agar  icPllafâko  batted'-* 
di^>rt    au  milieu  et  point    eau     du  (n'y  avuir  |>ointi   lieu    <lnns  un  ipii  orcu- 

àgini     issi'gsan  *illim     iiiga  batted' âgeiia  ualâ-  anuDi  dâniè- 

sait  et  iU  interTu^n'rent    pouniuoi  tui  ceci      es-tu  à  creuser   et  )H)int      enti      dans  le 

nellaf»         Tar  widaigatikkon:  *ai  ingirbattiija  kogranga  icerija 

n'y  avoir  |X)int)  lui      alors       leur  ilit         moi    ainsi    creusant  mes  semences  jetant 

àvh  wèkka  tikkaiiè    digghiaiinii.*  Iliimmd*  kafiguutod  u'idaiga- 
iirine      une     oi  je  donne    elle  arrose  dit-il  Alimi'd       de  l'âne  le  (ils     alors     lui 

tiron  :  *irshi  oggamennaviaiia!»  Tar  icida  igatiron  Iliunited-ta  :* 
dit         toi-même    <|ue  tu  es  un  f^illanl     celui-ci   nlory        lui  dit  à  Almied 

<ai  minga  Oggumeueiin/  Jlhiiuivd'     kaggiiutultouim         dnntai' 
moi    en  quoi     suisje  i;aillar<l         llimmetl     de  l'âne  le  (ils  et  )Kiun|uoi  dans  le  monde 

dâriinn!*  Ifimmed^  u-ida  igatiron:  "Htmmtd*  kaggnntotta  dok- 
i-nl-il  dit-il         llininnd         iilor<        lui  dit  Ilimnu'd        de  l'âne  le  (ils    si  tu 


iiifil,  m  route!  Ils  s'en  alltrcut  plus  loin,  et  en  in:urliaiit,  ils  :i|i(  r- 
riiniit  au  uiili«-ii  du  «It'-scrt  un  hoiniuc  (|ui  |irt-|)iiriiit  à  la  iiioclu' 
«les  |ilaii(-lies  à  ruHcuioirri',  tiaiis  un  i-udroit  où  il  n'y  avait  pas 
iTea».  IIh  le  (|UeHtioniièreiit  :  ■  roiir)|Uoi  taire  ee  travail  là  où  il 
n'y  a  point  <reaii.>  Il  répondit  :  Après  avoir  préparé  le  sid.  j'y 
mettrai  la  senienee,  et  je  n'aurai  qu'à  pisser  une  t'ois  pour  l'ar- 
nmer.»  llimvwd  h- Jih  dt  râm  lui  dit  :  Tu  es.  eerten.  un  ;;ail- 
laril!'  -  «Moi  et  en  (|iioi  8uiK-Je  un  fraiJlardV  N'y  a-fil  pas  au 
monde  un   Ilimimd  II-  flh  dr  l'ilitrh  --      Kt   si   tu   kih entrais 


I     Jj^    _   t.  y,    -    !t     I.,     rnili...l    M    irliniivr     xiiii*    I.  >    I.iiiim'X   '.<•••.<.   I.,.t.t.    fi.i.l 

t    j^i  —  A.  Ui> 


—  463  — 

kon,     sikkir  fe  awôii'uon?»  Takkon  igatiron  :  «tacldan  fe  enga- 
trouves  comment  auras-tu  fait  dit-il         et  lui  lui  dit  avec  lui        que  je 

rangôseiia.y   —  «Ai-limennein,    taùùôsaiion.»   Wîda  erikkireda 

fraterniserai  c'est  moi  qui  le  suis        marche  dit-il  alors       l'ayant  pris 

falon.   Wîda  icerangôgisan  jîrrajîtenni  Himmed^  kagguntottôni, 

il  partit       alors       ils  firent  société    tous  ensemble      Himmed  de  l'âne  le  fils 

millattigOnl ,   garrattigôni,   iikkirattigôni ,  nalattigôni ,  (jugon  sid- 

et  le  cordeur  et  le  pisseur  et  l'oreillard  et  le  voyeur    et  allant    sul- 

tan^  wè       nôgin         salla         isklttanga       tigossan;  ivida  sidtan' 
tan      un    de  la  maison    au-deliors    comme  étant  hôtes    s'assirent       alors       le  roi 

àsatennlg^  orratikkon,       assidangeda,^     flioggisan.   Fogirragon* 

souper  leur    leur  fit  apporter    et  étant  ils  ont  soupe    ils  se  couchèrent      et  au  matin 

fattirogglsan,^fatur*^  tennig  kaheda    agginnani;  ditlmrragon^ gada-^ 
ils  déjeunèrent   déjeuner     leur  ayant  mangé  ils  reposaient       et  à  midi  dîner 

tennig  arratissan,     kaheda    agginnani;  wîda  sidtann'^ uttu simarkô- 

leur    on  leur  ap|)orta  ayant  mangé  ils  reposaient    alors      du  roi    les  gens    se  fâ- 


Hiimned  le  fils  de  l'ÔJie,  que  ferais-tu?»  —  «Je  m'en  ferais  un 
frère.»  —  «Eh  Ijien!  c'est  moi  qui  le  suis,  marche.»  Et  il  i)artit 
avec  lui.  Et  tous  ensemble  ils  tirent  société,  et  Himmed  le  fib  de 
Vâne,  et  le  cordeur,  et  le  pisseur,  l'oreillard  et  le  bon-œil.  Ils  s'en 
allèrent  ainsi  s'asseoir  à  la  porte  d'un  roi,  demandant  l'iiospitalité. 
Le  roi  leur  fit  servir  à  souper,  et,  bien  repus,  ils  se  couchèrent. 
Le  matin,  ils  déjeunèrent,  et  le  déjeuner  ])ris,  ils  restèrent;  à  midi, 
on  leur  apjxirta  le  dîner  (ju'ils  mang'èrent;  et  ils  restaient  encore. 
Pour  le  COU])  U's  yens  du  roi  se  fâchèrent.  «Des  hôtes  soupeut,  ils 

1.  j<j.\   —  i.  ^UJ^   —  3.  .Li.j  —  -1.   ,3^  —  5.^kâ  —  G.^,.>ks  —  ~.j^  —  8.  \jS 


—  464   — 

>)isau  fùkittiri-ta  âîatenniga^  gadateiiitiga-  kabedoi      im    iiogin- 
rhéreut  les  bûtes  certes    souper  leur  diuer  leur    les  nyaut  uian^  uinis  qu'ils  s'en 

naiia»  âg  iginnani;  aida  Himmed^  kaggiuitod    kntta     gu     me»- 
vont       ils  étaient  h  dire   alors      Himiueil      «le  l'âne  le  (ils   se  lovant  venant  se  tint 

gatiron   sidtmiga;*  sultan*  w'ida  issigou  : *mi»gajirgiâf»  Tar  ivida 
(li'lx»ut  pour    le  roi  le  roi       alors  demanda         que       veux-tu    celui-ci  alors 

iqatiron  :  *iâni^  ingir  iiinaska    edinanga     firgiraiia  ...■> Sultan* 
lui  dit      c'est-ànlire   ains.i       ta  fille   l'action  d'i'iKHiser  que  je  désire  le  roi 

iiala  igatirun  :  <Jai'jraiigo/fliiiiii'^   naddilOiia.->  Ilîiitniettoii'  nidn 

alors        lui  dit  jusqu'à  di'Uiain  nous  verrons  «t  Aluuod  alors 

iiugon    taw^rku     ttrâ ;  Ilîmmedin^  iiugsinn    n/iarni,' sultan*  aidn 
tMirlit    les  camarade*    vt-r»        irAlmii-d       de  l'être  parti  à  la  tin  de      le  roi       alors 

iideniiri  taugntj  haharka*   tiroijgou   semtiiig'      kaballa     udirtikka- 
liutuine»        se»        la  nnuvelle    (leur)  ilunna   du  |K>ison   dans  le  umni;er  t|u'ils  intn>- 

naiia.    W'idn   nkkiratti    nkkindd     igatikkou  :  'gudaauP"  sultonu* 
duiaent       alor»        ureillnrd      ayant  entendu       leur  dit  mes  In-avcs        du  roi 

Htln     iii  aiiiro.ieviiiu'g'  kahallu         f"  udiTai      nga  igiiinanaiin.* 
le*  Ifonii  cette  nuit  du  |H>iw>n  dan»  lin  UM'tii  i|ii'iU introduiront  élinl     (pi'ils  disent 

«liiiviit,  nmits  a|)i'i'«  il»*  |»artiiit.  (li.saii.'iit  ils.  Ali«is  Ihiinind  h/ils 
de  l'âne  »c  leva  et  alla  «r  |n>«cr  tU-vaiit  le  ri>i.  ^iw  voiix-tiiVv 
(lit  rrlui-ri.  —  <  Kli  hiiMi  iiiain!  je  tU-siriTuis  rpuusiT  ta  tille.  •  - 
<l)cMiiniii,  répuiitlit  lo  mi.  ikhim  cxaiiiiiurniis  la  flinsc.  lliiiniifd 
rctoiirnu  ver»  ho»  c<»in|mjçin»iiH.  AprÔH  (piil  fut  Mniti.  le  rni  inaiiila 
à  non  iikuhI»'  <!»•  tiietln-  tlii  iMiinon  tlaiiH  Irs  ini-t«  ilrn  l'traiin'frH. 
Mai»*  Oii'illard  <iitiMi<lit.     ( 'aiiiJinnlfN.  aiiiiniira  t-il,  il-*  disent  <|iie 


—  465  — 

Nalatti  wtda  ïgatiron  :  «  hussan     tlg     in  gallinaimmunnàni.  »  Wula 
le  voyeur  alors    '  lui  dit     silencieux  tiens-toi  cette  ton  affaire  ce  n'est  point     alors 

kabakir,        awwelHennil  fiiàson      nalatti;       wîdaigatikhon: 

la  nourriture  venant  en  avant    d'eux   il  s'étendit  en  regardant  bien    puis    il  leur  dit 

.sahakkmaiia»,'   Igotikkagon,      eddig'  udurdattakkon 

attendez  tous         et  le  leur  ayant  dit   les  mains    introduisant  retira  complètement 

semmiga.*  Wlda  kirti  tuskog  ennakka  «kaban^  aiion;   kabgisan. 

le  poison  alors   bouchées    trois      ayant  pris      mangez       dit-il      ils  mangèrent 

Fagirra^ ■wîdasultann'  uttu      haiiertakkàga''  bamtisan:    «icalà^ 

au  matin     alors      du  roi    les  gens  étant  pleins  d'embarras  parlèrent  et  point  lorsque 

in  semmin*   tèkka  â  faiaBimenkUga      taflginrian;        Ig    œèkka 

ce       poison  eux  étant  point  tués       seulement  ils  dorment    feu      un 

lUÎrôtikJiinnanineissan.»  Ukkiratti  icida     ukkireda 

.pi'il  (allait  qu'ils  leur  introduisissent  dirent-ils       l'oreillard      alors     ayant  entendu 

«gadaani' ikka      f  udèrai  âg  tginnan  aiion.»  Garrattiiclda 

camarades     le  feu  ([u'ils  vont  introduire  étant  ils  disent     dit-il         le  pisseur   alors 

ce  soir  ils  vont  empoisonner  notre  nourriture.  >  —  «  Sois  calme, 
repartit  Bon -Œil,  ce  n'est  point  là  ton  atfaire.»  Et  quand  vint  le 
repas,  il  s'étendit  en  avant  d'eux  en  disant  :  «Prenez  patience!» 
et  après  cet  avis,  il  plongea  sa  main  dans  les  plats  et  en  retira 
tout  le  poison;  puis  prenant  trois  bouchées,  «Mangez!»  ajouta-t-il. 
Ils  mangèrent.  Au  matin,  les  gens  du  roi  furent  pleins  d'étonne- 
mcnt,  ils  dirent:  «Puisque  ce  poison  ne  les  a  point  tués  et  les  a 
seulement  aidés  à  dormir,  faisons-les  donc  tlamber.>  Oreillard  en- 
tendit :  «Camarades,  ils  veulent  nous  brûler!»  Le  Pisseur  lui  ro- 

1.   J-\    -   2.  j.^   -   3.   jo   -   4.  (^   -  5.  ^  -  C.  ^lU^  -  "•  j^  - 

8.  ^)J  -  9.  ^uj^  .._^ 

UÉUOIRES,  T.  II. 


—  466  — 

ijatiroti  fin      gallinaimmunnan,        hussan^        tifj      aiion.>  Ki- 
lui  dit      cette   ton  affaire  n'est  point  donc   étant  silencieux   tiens-toi     dit-il         et 

ragon  ikka  udrôsan  sultann*  nttu.  GaiTatti  mda  orra  ir^kka 
venant    le  feu  introduisirent    du  roi      les  gens    le  pisseur      alors      uriue       une 

ti'rou,  sultarui''  h'kig  gaiikkiredo)};  tcida  sultaïur  tittit      fèddù^a 
donna       du  roi       le  pays     il  submergea       alors     du  roi    les  gens   (\ea)  suppliant 

irkig  ment)irôsan ,  v:ida  sultann*  uttu  tin  icalâ  semmin^ 
le  !«)•»         arrêtèrent  puis        du  roi     les  {jens    puisque  ce     ni        le  poison 

t^kka    à  faiakktini'nekkiiga,  icalâ   igin    tekka     à 

ceux    étant    l'effet  de   ne  ilesi  point  tuer  subissant        ni      le  feu      ceux     étant 

gugakkim^'iu'kkiig  kutta       irkin       iittn      fiiv'ofi- 

l'cffet  de   ne   'le»)  point   briller  subissant     se  levniit     du  p;iys     les  jrens     tous  en- 

raitga  turngijinnanineissan.>  Kuttagun  turakkisan  tur- 
Bomble   qu'ils  les  chassent  donc,  dirent -ils    et  so  levant    ils  les  elins.'-éreut    ils  (les) 

gisauk»-llogon  ini/httli  nltitanga  iiirkndir  ii'ki'i  sokkadon.  W'ida 
chiMaienl  et  pendant   le  conteur     ronle  sn         Inufant      le  pays      enleva  alors 

in  Kuftaun*  irkiu  uttu  fhlda  mirùMin  <sultangon^  ikknii  j'akkin 
de  ce       roi        du  pay»   le»  ^en»   nuppliiint    iirrétérenl         et  le  roi         et  toi      entre 

partit  :  < 'c  n  ont  point  là  tun  atl'nin';  lotc  ni  piiix.  lit  lc>  ^•(•ii.> 
«lu  roi  t'taiit  VL'iiUH  avec  «lu  tVii.  il  niviiya  un  jet  iriiiinc  (|iii  mit 
l«'  pavH  i»  la  \u\\rv.  I.cH  \n'\\n  «lu  mi  i-rlatiTcnt  alors  »n  Kiipplica- 
tiniiH,  vX  on  Maiiva  le  pays.  Ni  lr  |)oihon,  flin-nt-ils  a|»ri's,  ne  les 
tn»'.  ni  le  tVii  ne  Ii-h  liriilc  :  rli  liim!  <|iic  tonte  la  populatinn  «c 
rHMHcinl)!)-  t't  h'H  iiu-tlf  dcliorH!-  La  «liaHs»'  coiinnrnt.-a,  mais  à  ce 
iiionnMit  If  (  'nnli-iir  laii«,a  m\  cunli-  et  le  pays  fut  ciilfvr.  \,v  |>t'iiplc 
larn-fa  par  hch  prii-roM  :  <  Noum  verrons  la  i|iierelle  entre  le  roi  et 

i    Camp,  l'aralio  ^irypt.  >»",  ••«,  •lal*>loi!>,  •doucoiueul!»  —  8.  ^IkJUx    -  :t.  ^,^ 


—  467   — 

fa  narôîia.»        Wïda  irkin     uttû     sultannog   gusan  «irones- 
que  nous  verrons  (disant)    alors    du  pays  les  gens  auprès  du  roi   allèrent     et  toi  tu 

kikan    mgûg   burug  edkiroggeissan.^>  Sultan  wida  tar  looqtang-^ 
pourrais  à  ceux-ci   ta  fille  fais  épouser  dirent-ils       le  roi      alors    ce     temps  d'avoir 

sikella    «raasaiion.»  Himmed   ic'ida  Igatiron  sidtanga  :  «aigon 

été  à  la  limite     bien  dit-il  Himmed        alors        lui  dit         au  roi       et  moi  aussi 

innakir,    sultan  wèi      todamenneini,         icala^     alêkir  inn  aska 
tout  comme  toi    roi      un    comme  je  suis  certes  le  fils  et  point  véritablement  ta  fille 

edalleidârkumniunneini,  ta     Oggikhimnga.  Fàia  hitmu-^ 

devant  me  marier  comme  Je  n'étais  point  seulement    valeur  notre      écrivant  cachette 

déggaiion.-»  Wida  sidtangon  fàia,   hitmutikkonf  tannoggmm  tad- 

pour  nous  dit-il   alors  le  roi        écrivant      leur  cacheta  ils  partirent        de 

doton.  Guwagon  mittar  eimolla  tigoggisan;  faTudd    khakkûni   tel- 

là  et  allant     de  puits  un   à  côté  ils  s'arrêtèrent    la  faim    les  fit  souffrir  et 

latonwèkka  uskirôsagon  kiggatta  sèdaUei^  nogsan.  Widakiggad 
d'eux       un       et  ayant  laissé  la  gazelle  devant  chasser  ils  allèrent    alors      gazelle 

wèkka  sèda^    sukkissan  :    «ui  kaMmfâmin        karghruia»  in 

une     chassant   ils  descendirent   nous  jusqu'à  ce  que  nous  venons     fais  cuire    celui 

toi.»  Et  ils  allèrent  dire  au  roi  :  «Si  c'est  possible,  donne  ta  fille 
à  ces  geus-là.»  Cette  fois  le  roi  consentit.  Mais  Himmed  lui  dit  : 
«Sache  que  moi,  je  suis,  comme  toi,  fils  de  roi;  je  n'avais  nullement 
l'intention  d'épouser  ta  fille,  je  veux  seulement  que  tu  constates, 
par  un  écrit  cacheté  de  ta  main,  que  nous  sommes  des  gaillards.» 
Le  roi  écrivit  et  signa,  et  ils  s'éloignèrent.  Ils  s'arrêtèrent  auprès 
d'un  puits.  Ils  sentirent  la  faim,  et  laissant  l'un  d'entre  eux,  ils 
allèrent  chasser  la  gazelle;  le  premier  gibier  i)ris,  ils  rap})ortèront. 


—  468   — 

àgo    tcida  kijQatta    g'>>/a       diffga  diJel  udiddalki 

restant    alors  la  gazelle  égorgeant   dépeçant    dans  une  casserole    devant  introduire 

dàrin.  v'kahi  ivèi  rnittarton   kèra  igatiron  :  *ikka  ualla^   orikka 

il  est  ogre        un        du  puits     montant      lui  dit  toi  ou  la  vinndo 

kabj)eiaiiou.>  Tar  wida  arikka  kabî/aiiott;*  kohi/a  mittarni 
que  je  dévore  dit-il    lui      alors    In  viande    avale  dit-il      ayant  mangé    dans  le  puits 

sukki>.<ou.  Wida    sf'dt'l'       dakhiiku         kir     issigsan       orijiloh'n. 
il  descendit     alors    l'i  In  clinsse  ceux  (|ui  étaient  venant  demnndérent  où  est  In  vinndo 

Takkoti  igatikkon  :  «  ùkittiri  tcèkkii  kakkiga».  tirngisaiiou.  »  —  «  Mn- 
ct  lui  leur  dit  hôtes     (|ueli|ues  sont  venus  Je  leur  ai  donné  dit-il       et 

faiiagoji,*        kagsmiga  tirOso      kh'oggisaii.  Wida       in 

tiien  ayant  dit    ce  (ju'iU  apjiortérent    ayant  donné    ils  s'en  furent      alors    loi-Mpie  cet 

tdiu  didii  udiddillcis,sviii  kel/agoii    irknhiti 

homme  dans  la  casserole  comme  donc  il  voulait  introduire  et  au  niomeut      I  ii);re 

kh'akir     igatlron  :  *ikka  walla^  arikka     kabiji'iaiiun.*    Tokknn 
sortant  venant      lui  dit  loi  ou         la  vinndi'    i|ue  je  innn^^e  dit-il       et  lui 

«Km  nttfndntit  notre  retour,  fais  mire  cela.»  dirent- ils;  et  celui 
(|iii  t'tail  rehtt'  ayant  éfforf^é  ranimai  i-t  l'ayant  (U-pfcé,  sappiv- 
tnit  à  le  ini-ttit-  dann  la  cliautlii-rf.  ((iiand  un  o;:rf  apparut  linr>  du 
puit«  :  -Toi  ou  la  viandi-,  lit-il.  je  veux  nian;;iT.  -  Man;;T  la 

viande.'  répondit  l'Iioiuinc.  L'o^rre  nian;;ca  et  dcsniidit  dans  lo 
pnifM.  AlorHrt'UX  qui  rtaifiit  à  la  cluisHe  revinrent  et  iliinandi-reiit 
oii  «'tnit  la  viande.  cDe«  liùte»  «ont  |iaHhéM,  dit  le  niuipaoïmM,  je 
In  Ifur  ai  <l«»niiéc.»  —  '  C'cat  l)ien>;  IIm  lui  lainHi-rcnt  Imr  ni«u- 
vciiu  Initiii,  et  himi  rrtnurnèrent.  Le  riinipa;.fnou  hc  mettait  encore 
en  devoir  «le  pirnir  la  cliaiidicrc;  l'o^ji-,.  npiniit  disant  :  -Toi  ou 
la  vtniidc,  je  veux  maillet.  Miui;;i-  la  \  ianilc     l/i>;rrc  niaii- 


—  469  — 

«arikka  kabijaiion.'  kahgagon  mittarra  sukkuson.  Ter  wida 
la  viande    mange  dit-il     et  ayant  mangé   dans  le  puits    il  descendit    eux    ensuite 

kaMdsan;      issigsan         argilôlia.     Takkon  ïgatikkon  :  «  iskittiri 

vinrent       ils  demandèrent    où  est  la  viande      et  lui  leur  dit  hOtes 

wekku   kakkisan       kahkiroggisaiion.^       W'ida  HimmPcP  kajjgun- 
des         ils  vinrent     je  leur  ai  fait  manger  dit-il       alors        Ahmed  le  fils  de 

todi,  simarkdson  «in  iskittiri       irnekka  âginaiio  :      <u-'(da 

Tâne  se  fâcha        ces        hôtes    les  aj'ant  attendus   qu'il  demeurera  disant  alors 

igatikkon         mangûga  :         «ai  in  iskittiri  aharka'-     fa  narei, 
il  leur  dit     aux  autres  (à  ceux-là)    moi    ces        hôtes      flualemeut     devant  les  voir 

ur     gu       seda^  kakkan  aiion.»    Ter   wlda    gu      sèda^    tvèkka 

vous    allant    chassant       allez  dit-il      ceux-ci    alors    allant   chassant   un  (gibier) 

sukkirtissan.  Himmed^  inda         dïdel  iLdid-dillei 

lui  descendirent       Ahmed         alors  dans  la  casserole  ayant  l'intention  d'introduire 

dârini,         irkahi  kèra      kir   igatiron  :  «ikka  u-alkv'  orikkn 
comme  il  se  trouve    l'ogre    sortant    venant      lui  dit  toi  ou       la  ^'iande 

kahgeiia.»  Himmed^  ivJda  igatiron  :  «■icalà'''  aiga  kabtani,  irald'' 
que  je  mange     Himmed        alors       lui  dit  ni  moi    tu  ne  mangeras    ni 

g-ea  et  redescendit  dans  le  jjuits.  Les  cliasseiirs  revinrent  en- 
core et  demandèrent  leur  viande;  ils  eurent  pour  réponse  :  <  Des 
hôtes  sont  passés,  je  la  leur  ai  donnée.  Alors  Himmed  le  fils 
de  l'âne  se  fâcha,  disant  (ju'il  resterait  à  attendre  ces  hôtes,  et  il 
ajouta  :  «Je  tinirai  par  voir  ces  hôtes;  vous,  allez  à  la  chasse.» 
Ils  prirent  un  animal  et  rajjportèrent,  et  lui  allait  garnir  sa  chau- 
dière; l'ogre  sortit  de  nouveau  :  «Toi  ou  la  viande,  dit-il,  je  veux 
manger.)'  Himmed  répondit  :  <  Ni  moi,  ni  la  viande,  tu  ne  mangeras 


—  470  — 

ai-i'Âka  kabtamaiia.»  Irkahi  icida  ma/'iga  gélakiron;  Hhnmed* 
la  viande   que  tu  ne  uiangeras    l'ogre      alors        l'it'il  fît  rouge  Himnied 

wtda  igatiron  :  <tar  maùga   gêlakimmin      î)h     adamangôsa    kir- 

alore        lui  dit  cet        n-il      ne  fais  point  rouge   allant  l'étant  fait  homme  viens 

aiion;  molka  dumvio,     illè    aiga    wirkûsi,     aigon   kab    arikkou 
dit-il      le  flanc'  saL^issant  e>tce  toi  moi  qui  as  renversé  et  moi  mange  et  la  viande 

kab  aiion;  on  ail<^  ikka  irirkûli,  semmiga  sukkOs  aiion.*  Wida 
mange  dit-il    si  c'eut  moi   toi  qui  rmvrnM'mi  t'étnnt  éclipsé  do8cen<ls   dit-il        nloi-s 

molka      diimmoi)i)a,    Ilimmcd^  kaf/guniod  irkabig     sukko      nir- 

le  flanc  ayant  saiiti  enseuililo    Iliuimed       le  fds  de  l'Ane      l'ogre    ayant  soulevé    ren- 

ktijton.  Irkab'igon  semmiija  siikkn.si»!  agavtaiina.  Wida  Ilitiimed-^ 
versa  et  l'ogre      s'élnut  éclipsé    de»cendit     dans  sa  place      alors     ceux-là  avec 

iddau  dakhokn  kithhisnii,  Ifimnifil'  kiflgattu  kanjakht 

llimmed  qui  étaii  nt      vinrent         lliuiuicd        la  gazelle  ayant  fait  complètement  i  iiire 

àgini;  irida  I/iunned  thldan  simarkon  .tikkirra  nr  aiga  ûg  dnê- 
élant       nioni        IliuiraMl      avec  eux      se  fiiclia      comment    vous    moi    étant  vous 

knj>sn  irkabig  gOga?»  \V ida  firrafirauga  tign  kabcssa».  Wtdn 
lriim|H-z  un  ogre    craignant    enhuile    touN  euNenilile  n'atmeyant  ils  mangèrent     puis 

rifii.  >  I/<>;;rt'  tit  l'uil  rmi^rc.  Ne  tais  pas  ainsi  Id-il  ioiio;f.  cdnti- 
inia  lliiniiicil.  va  premlrc  la  t'ornu-  liiiiiiainc.  atiii  (|ii(-  imiis  liittinns 
turjis  à  corpH.  Si  tu  iiit*  trnasscs,  tu  nu-  luaii^rnas  et  tu  inan;;iTas 
la  viande;  mai»  hI  jo  muIh  vaiiH|iu-ur,  tu  disparaîtras.  Ils  Inttt-rcut, 
et  lllinmiil  If  Jih  <//■  l'ônr  ayant  mlcvr  Idj^re.  le  jeta  sur  le  sn|. 
L'ojrre  dixparut  et  rentra  daiiM  hhu  repaire.  A  leur  retniir.  les 
l'dnipajfiionH  de  lliniined  le  trouvèrent  auprès  île  la  ;;a/elle  cuite  i\ 
pnint:  il  lenr  repnx  lia  di-  l'aMiir  ainsi  trompé  en  crainte  de  1  o^rc; 

I.  j^t  -  t.  Kn  «r.  kUJt  vulr  (Vktt) 


-   471  — 

aharra^  Himmed  kagguntod  tgatikhon  :  «kutta  asmcmga'^ dukkèk- 
à  la  fin        Himmed     le  fils  de  l'âne       leur  dit      vous  levant  de  l'écorce       arra- 

kakkanaiia;»    âk  kassan        kellagon  millôsa  Himmed^ 

chant  apportez   ils  eurent  apporté   et  à  l'instant  de   ayant  tordu  en  corde     Himmed 

ken  sukko7i    mittarra    irkabin         ddfilla  sukkafintan- 

avec    descendit   dans  le  puits    de  l'ogre    dans  lequel  il  est    et  pendant  qu'il  est  des- 

gon  uggiwèkka  elon;  wida  tôra   gii  hitnc  aseri  wèkka    ela    is- 
cendant  trou       un      il  trouva  alors  entrant  allant  fille      belle       une    trouvant  il 

sigon    «min  ikka  iddo  nrôiiaf»    Buru  icïda  Igatiron  :  «  irkabi  aiga 

demanda    quoi      toi       ici   ayant  apporté    la  fille    alors        lui  dit        un  ogre     moi 

markeda  kir  indô  uskired  cignaiia.  »  Himmed^  ivîda  hurug 
ayant  volé  venant     ici     ayant  déposé  qu'il  est  (disant)   Himmed       alors    à  la  fille 

igatiron  :  «irkabin  sortin*  flen  agarka  aiga  amantir  aiion.»  Buru 
lui  dit  de  l'ogre  de  l'âme   d'être    le  lieu     à  moi      montre       dit-il        la  fille 

wldai gatiron : «filân  agarra^  haggiV"  dâjinaiia.» Himmetton^ gu 
alors       lui  dit       dans  l'endroit  tel  dans  une  boîte  qu'elle  est        et  Himmed    allant 

hi  iiaggig  orratiron.  Irkahl  ivtda  wiggon  :  «  Fana  sortann  '    talUm 
cette    boîte        il  piétina        l'ogre      alors        cria  Fana     mon  âme  pourquoi  elle 

puis  on  s'assit  et  on  mangea.  Après  quoi  Ilimmcd  le  fils  de  l'âne 
leur  (lit  (l'aller  cherclier  de  l'écorce,  et  il  en  fit  une  corde  avec 
la(iuellc  il  descendit  dans  le  puits  où  se  cachait  l'og-re.  Il  arriva 
en  face  d'un  trou,  il  y  pénétra,  et  trouva  une  fille  pleine  de  beauté. 
«Qui  t'a  amenée  ici?»  lui  demanda-t-il.  —  «C'est  l'ogre  qui  m'a 
ravie  et  m'a  déposée  en  cet  endroit.»  Himmed  la  pria  de  lui  mon- 
trer où  était  l'âme  de  l'ogre.  «C'est  là,  dit  la  jeune  fille,  dans  le 
coffre.»  Et  Himmed  alla  au  coffre  et  piétina  dessus.  L'ogre  cria  : 

1.  \j^\  —  2.  En  ar.  ci^  «écorce  de  i)alniier>.  —  ■'•  >>^\  -~  4.  i.y^  «forme», 
et  ,^   'la  délibération»',  «la  direction v.  —  5.  ^\)i  —  (i.  àjj^ 


—   472  — 

aiffa  ây  kh'aiia.' ^ Fana  wtda  «jatiron:    <^kèsa    si>rti>in\tà»nion.^ 
moi  étant  fait  soiitTrir     Faii.i     alors       lui  dit  faisant  soiiflnr  ton  âme   ()u'i>lle  sorte 

Iricnbtffon : <fâna  ir  minga  elâsOiîoiif»  Fânayon  lyatiron:  *uhurti 
et  l'ogns  Fana  toi     quoi   as-tu  trouve  dit-il    et  Fana        lui  dit        de  la  cendre 

ikka      noièkka         elnsaiion. '    Liffir   âg    aigiu  fattisùsou.-  Ilim- 

toi  i|u'elle  te  recouvre  j'ai  trouvé  dit-il     aiu^^i     étant     il  crie        il  êtoufTa  11  im- 

ineiP  irhla  burng  issigon  :  <tn  irkahi  kuuiii   dâmîâ.^»  Buru  wUla 
mai      alors     la  fille  interrogea     cet      otrre     i.osséde  n'y  a-t-il  jtas  la  fille     alors 

igdtiron  :  <tnd(l<>  Mindiig*       tusko         Jtialfoii''  middaf  tu-tan  finai- 
liii  dit         cliei  lui      caisse    (en  nonilirel  trois  de  richesses  remplie  en  étant     est  là 

ion.'    Il'/'/"  IHinmed^  igatikkon  taddan  dakkokàga  :  talllg  snkki- 
tlit-elle      alors        iliiumid  leur  tlit         avec  lui      à  ceu\  étant       la  cunle    fuites 

rauaiia.'  T^kkon    fiikki.osan.    Ilt'nuned-ton'  sandng^  tnskogarka 
cJencendre        et  eii\    la  fircnl  di-sceudre      et  lliuimed  caisse     In  totalité  des  trois 

fUlilog        dt'gir  kir-kimifijon.  Wida    harugun         ubagttnnil 

■vec  la  corde    allaclmut     le»  fit  nimiler  puis    et   la  jeune  fille    par  ileniére  elles 


<  Kiiiiiiii.  |iiiiin|iii'i  iiiiMi  iiiiH-  iiif  l'iiir-illf  iiiiil?  Kt  l'jiiiiiii  ivpnii- 
tlait  :  «Ton  aine  te  fait  mal.  laisM'-la  «>rii  aliir.  -  Kaiiiia,  rlienlii', 
quy  a- 1- il,  <|ue  tnnivfs-tnV  |)rs  teiiiln-s  |»i»m' t'ensi-vclir, 
voilà  ce  qui' je  trouve.  >  Sch  eriH  reteniireiit  jusKUi'à  ce  (juil  étoiilla. 
Iliiiiiiieil  alopH  i|itefttioiiiia  la  jeiiiie  tille  «ur  les  hieiis  (|iie  l'ojjre 
ponnédait  et  elle  lui  iii<ii)|iia  tmis  caisses  lemplies  de  ricliesses. 

<  Kiivoye/  la  conle,  ■  onlomia- 1  -  il  à  ses  coiii|ta<;in)iis  ;  i|uaiiil  ils 
l'eiireiit  ileneeiKlne.  il  y  altaclia  les  trois  caisses  qui!  lit  icuimitcr, 
et  nprêt»  lettcaisHeM  lu  jeune  tille  ■  'l'ire/- moi  que  je  remonte,    dit  il. 


—  473  — 
kèr-kirôsa  :  «ai   kèrafîrei  aixjatollan  aiion.^>  Tèkkon  tolleda-kir 

ayant  fait  monter  moi  (levant  monter  moi       tirez  dit-il  et  eux      venant  à  tirer 

fagattiUaton  mèra,     udrùtissan.  llimmed-ton^  sukka      git,  ardin^ 
par  la  moitié     coupant     ils  précipitèrent       et  Himmed      descendant   allant  terre 

kolodittil       aikka    elon.  Mangûgon  kutta         fagaMa         san- 
dans  la  septième    le  souffle  trouva     et  ceux-là    se  levant    (les)  ayant  partagés     la 

dugga^    dumraôkon    dummon,  hurug    dummôkon  dummon,  kidli^ 

caisse     et  qui  ayant  pris        prit  la  fille     et  qui  ayant  pris       prit         et  tout 

wèi-dûtingon  irki- tanna  nogon.  Wïda  Himmed^  kutta      falafin- 

un       chacun      dans  son  pays    partit  Or         Himmed     se  levant    pendant  qu'il 

tan    ardin^  tawwu,      idè   dmoivi  terekka  ela,  ïgatiron:   «-anyiaio 

s'en  va  du  sol    au-dessous    femme     vieille        une    trouvant     lui  dit   ma  grand'-mère 

aiga  iïlog  dumem' iion,  ai  garihamenneini.r'  Idè  dutvwi  ivlda  tga- 

moi    chez  toi    prends  dit-il      je     étranger  suis  (car)    la  femme    vieille     alors      lui 

tiron  : <.<fàg  tuskog    kunneini,      tigàs  aiion,  iwgallameiiii 

dit     chèvres  trois  je  possède  (comme)  reste  dit-elle  c'est  afin  que  tu  les  fasses  paitre 

wilid-ton''  kummunneini.»   Wlda  Himmed-ton^  tlgôson.  In    idè 

enfant  et    je  ne  possède  pas  (car)    alors         et  Himmed  demeura  cette  femme 

Ils  tirèrent,  mais  à  moitié  chemin,  ils  coupèrent  la  corde.  Himmed 
tomba  et  ne  retrouva  le  souffle  que  sur  la  septième  terre.  Les 
associés  se  partagèrent  le  butin,  et  chacun,  qui  avec  une  caisse, 
qui  avec  la  jeune  fille,  s'en  fut  dans  son  pays.  Cependant  Himmed 
voyageait  sous  la  terre;  il  rencontra  une  vieille  et  lui  dit  :  «31a 
grand'-mère,  prenez- moi  avec  vous,  car  je  suis  étranger.»  Et  la 
vieille  répondit  :  «J'ai  trois  chèvres;  reste  donc  avec  moi;  tu  les 
feras  paître,  puisque  je  n'ai  ])as  d'enfant.»  Himmed  demcuni  ainsi 

1.  j.a>\  —  a.  J>j\  -  .i  J^,>-^  -  \.  ^  -    r..  ^_^^i  -  (1.  jj, 

MÉMOIRES,  T.  11.  i;() 


—   474   — 

dtiictci  »ahar^  ic^kka  ornau  7)arri   uèkka  Ilhnmetta-  arratiivii. 
neille        jour  nn  eau       amore       une         à  Himmed        (lui)  apporta. 

Himmecl- irida  *a7inatc  mina  hi  omayinarri'ihn?»  idè  dmciri 
Himmc<l  alors  ma  graml'-mi-rc  cumnicut  cette  eau      aim^re    dit-il    la  femme  vieille 

icida  îgatirov  :  tongatod,  futssan'  tlffoit'on.*  J/immed-  aida  tmiml 

alors       lui  «lit      mon  petit  fils  silencieux  reste  dit-elle     lliuimed        alors  quoi  donc 

'n'o7i?»  idè  irida  igatiron  :  titlum  zv^i  hafiarka*  mirada  fiit 
dit-il    la  femme  alors       lui  dit        crocodile     un       le  fleuve   ayant  repoussi^   est 

aiion,    kidli-iomgnn''  bitru  ln'kii-'^  nù^kka  dinimiin  o/'ioii,      eltgov 

dit-«llc       et  cha(|ue  jour       fille      vier(,'e        une       il  prend     dit-elle  et  anjourd'lmi 

suUann'  asiii  iiafiar'  aiion.*  Jlimvied-  aida  f)iiasaiia>  kiitta 
du  roi    de  la  fille    jour        dit-elle  lliuuued        alont     bien!  disant    se  levant 

gidtann'  n.tilog  ijutcon,  ôgin  :  *anitessi  (ud,  illiui  iiigira  ir- 
du  roi     ver»  In  fille    il  alla    ce  tenant  là    ma  sa'ur    petite  pi>nn]niii  toi  ainsi      toi 

kotod     agi'iinji?»  —  * Itigira  aiga    idnkir       tdumga      nskirôtir 
toute  seule  es-tu  dit-il  ainsi       moi  ayant  ap|)orté  le  crooHiile  uie  plaçant  pour 

kJiroggiianan,       ring  diititi.»  Iliinvied^  icidn  igatirou  :  viasnu 
c'est  i|u'ils  ur<ml  amenée  va-t  en  dit-elle     Ilinuned         alont       Ini  dit         c'ent  liien 

aver  elle.  Un  j'iiir  rlK-  lui  a|i|M.it;i  ilf  li'aii  suiiniàtrc  l'oiiniiidi. 
mu  }^raii<r-iii»-n-,  rettc  t-aii  cKt-cllc  saiiiiiiitreV  -  lui  «lit  il.  (  'luit! 

iiiuii  (lier  nifaiit!'  —  '<i'iiy  a-t-il  (l(iiicV>  rciirit  il.  ii  la  \  ifilli- 
lui  conta  qu'un  crncodili'  arn-tait  le  Heiivc.  i|ii'il  lui  lallait  ttnis 
leH  jnurH  une  vierjfe,  et  (|iie  c'était  le  jour  de  la  tille  du  roi.  «C'est 
hien,'  dit  llinitiied,  et  il  n'en  alla  trouver  la  Jeune  tille  i|ui  était 
ex|Mmée  :  «Ma  eher  Ho-ur.  (|ue  t'aifeH-voUH  là  toute  seule':'»  -On 
m'a  niiieuée  iei  pour  être  la  proie  du  eroeodile,  parte/,!-  —  <  Hou, 

1,  j\^  -   t.  j^\-  H.  vuIk.  ^  -4^-6.  fy>  Ji  -  <1.    X>  -  '■  o*J»^ 


—  475  — 
dogoà-inna  fiiokkaue,  issi  terèkka  ennôdèn  aiion,    ulmin       kik- 

sur  ta  cuisse      que  je  dorme  pou        uu  ôte-moi       dit-il    le  crocodile  et  lorsqu'il 

kangon,  aiga  kitttikkirôs  aiion.»  Wîda    fiidson      dogonin  dorô, 
vient         moi     fais-moi  lever      dit-il  alors    il  se  coucha    de  la  cuisse    sur 

idum    kiro?igon;      buru  kuttikènanga         aibakiron,^     âg 

le  crocodile      et  vint       la  jeune  fille    l'action  de  faire  lever    trouva  honteuse    étant 

oningon,     manessi  Himmedin^     ukkil      toron;  Himmed^  wîda 
et  elle  pleure    inie  larme    de  Himmed     dans  l'oreille    entra        Himmed         alors 

kutta     issigon  :    «illim      àg  oneHa?»  Tar  icïdalgatiron  :  <ndum 

se  levant  il  demanda  pourquoi  toi  étant  pleures-tu    elle     alors      lui  dit     le  crocodile 

tanùafman,         kutta  nogeiia.»    Ulum    wida  wiriddoton  «.id- 
c'est  qu'il  est  en  marche   te  levant     va-t-en     le  oiocodile    alors         de  loin        pour- 

lim      uwofiie7inu' iionh>    Himmed  ivlda  ïgatiron  :  «stdtan^  uio- 
quoi  vous    deux  êtes-vous  dit-il        Himmed      alors       lui  dit  le  roi       deux 

ongar  unga  ikka    amerada^  âgathi        aiion;       araka^ 

ensemble  nous     à  toi    ayant  ordonné   est  (à  ton  intention)    dit   génuflexions  (prières) 


fit  Himmed,  laissez-moi  dormir  sur  votre  cuisse,  tirez-moi  un  pou  de 
la  tête,  et  quand  viendra  le  crocodile,  réveillez-moi.»  Alors  il  s'en- 
dormit sur  sa  cuisse;  le  crocodile  avança  :  la  jeune  fille  eut  lionte 
de  réveiller  l'homme  et  se  prit  à  pleurer;  une  larme  tomba  dans 
l'oreille  de  Himmed  et  le  réveilla:  «Pourquoi  pleurez- vous?»  dit-il. 
'<  Voilà  le  crocodile,  sauvez-vous!»  A  ce  moment,  le  crocodile  leur 
cria  de  loin  :  «Pourquoi  donc  êtes-vous  deux?»  Himmed  lui  ré- 
pondit :  «C'est  pour  toi  que  le  roi  nous  a  désignes  tous  les  deux; 
que  je  fasse  seulement  deux  rekas  sur  ton  dos,  et  tu  nous  man- 


—   2.  js^\    —  3.   |_^llaJu*j   —   4.  _«\    —   ô.   à.jtS, 

60* 


—   47ii   — 

uuoij  dororinna    sallaj^ikkaie,^    kabgciia.    W'iJa    ulum<]on    ma- 
dcux         sur  toi       <|ue  je  le«  ai  priées  mange  (nous)    alors    et  le  crocodile  disant 

sanJ'iiiOsoti.  llhnmcd-tou  araka'  icèkka  sallakka  kaii- 

bicn  8C  coucha       et  Iliuimed         prière        une    ayant  complètement  priée   avec  un 

dilog  sagôson;^  wida  bahar*  viiddon  amannogo.   Wida  llhnmed 

couteau      fendit  alors     le  fleuve      s'emplit  d'eau  puis        Ilimmed 

edditnuga''  ulmiii         di^il        toffa   subac'^  dn/iiigarka  bu- 

sa  maiu    du  crœodile  dans  le  snn^  trempant  doigta  l'ensemble  des  cinq  de  la  jeune 

ruH  dogonil  meitfjiroii.    Biirugun     kutta    kh'ôson.  Ademiri  nîda 

tille  sur  la  cuisse    il  dé|)osa     et  la  jeune  fille    se  levant    s'en  alla       les  pens    ensuite 

kutta    turossati      tillim      kèra     kiroiia,  ulumiii  ùg 

M  levant    chansaieut    |)oun|uoi  toi   partant  es-tu  venue    alors  (|ue  le  crocodile   nous 

kir  kabijakal  firgeiia.  liiirii  icida  igatikkuii.-ttud 

venant  se  mettre  en  devoir  <le  uiau{;er  désires-tu    la  tille     alors       leur  dit      );arvon 

tvèi  ulumga  Jairvsoiaù'a.*  Th'  aida  )iiart)akka  âg  ba^nhwtiuiia 
un    le  crucoilile  i|u'il  a  mis  ii  mort    eux     alors      uu-nNon;:e     étant      i|ue  tu  parles 

tgatissan,  liurngou  arckklrvhka  i)ti  aumntikknii;  sadd/gnstni'  tar 
lui  dircnt-il»     et  la  Tdle       les  ayant  pris    allant      leur  lit  vnir  ils  crurent        à  ce 

(çcrnti  eiiBuitc.»  Le  crocodile  consentit  et  se  coiuiia.  Iliniiiied  ter- 
mina un  premier  reka,  puis  tl'un  coup  de  couteau,  il  traiis|ier(;a  le 
crocodile,  et  le  fleuve  se  remplit  d'eau.  Alors  Himnied  trempa  sa 
main  tlan»  le  suni;  du  crocotlile,  et  appliqua  les  cin(i  doigts  sur  la 
cuisw  de  la  jeune  tille.  (  'clle-ci  voulut  s'en  rettuirncr.  mais  K-  pcu|)lc 
In  chuHsnit,  ilituint  :  «l'our<|Uoi  revieiiH-tuV  veux  lu  dmn-  (pic  le 
cpModile  nous  dévore  tniisy»  Klle  leur  apprit  t|u'uii  jeune  lioinme 
l'nvuit  tué;  mais  ils  traitaient  Hes  paroles  de  meiison^'cs.  et  ils  wv 


—  477  — 

woqtiga.  Sultan^  wida  minadr  wèkka  ôson:«m  ulumga    fairokka 
moment       le  roi       alors  convocation    une      publia  ce  crocodile  que  celui  qui  a  tué 

ann  aska  f - edkereiia.-»  Wida  irkin  àdemiri  firrafi  limmisan.^ 
ma        fille        qu'il  épousera        alors    du  pays    les  gens        tous      s'assemblèrent 

Sultan^  wida  issicjgon  «nai  m  idumga  fairôiiaf»  Firrafi  kuttisan 
le  roi        alors  les  interrogea  qui    ce    crocodile        a  tué  tous     se  levèrent 

«ai     faiseiia.»      Sultan^  wida   issiggon  «amaratan^  mineiia?» 
moi  que  j'ai  tué  (disant)   le  roi      alors   leur  demanda    indice  sou   quoi  est-il  (disant) 

Tekkon  hussarv"  tigossan.  Sidtan  wida  «nai  gaiba' iion? »^  Ter 
et  eux    silencieusement    se  tinrent       le  roi      alors       qui      absent  dit-il         eux 

wida  ïgatissan  :  *iwilid^  terèdii  gèr'*  gaibaimimmnaiia.»^  Tekkon 
alors     lui  dirent        garçon     un  seul  excepté  qu'il  n'est  point  absent         et  eux 

id    wèrani,      ogiraneissan;       ogissan;    kiron;    issigsan    ama- 
homme  un  étant  qu'ils  appellent  dirent-ils  ils  appelèrent  il  vint  ils  demandèrent    iu- 

ratan^   mineiia?»   takkon  îgatikkon  :  «amaratan^  eddin^  suhae^'^ 

dice  son      quoi  (disant)      et  lui  leur  dit  indice  son     de  la  main  doigts 

la  crurent  qu'après  qu'elle  les  eut  menés  voir  le  crocodile.  Le  roi 
tit  alors  publier  que  le  vainqueur  du  monstre  épouserait  la  prin- 
cesse. Tous  les  hommes  s'assemblèrent.  Le  roi  demanda  :  «Quel 
est  celui  qui  a  tué  le  crocodile?»  Tous  se  levèrent,  disant  :  «C'est 
moi  qui  l'ai  tué.»  —  «Où  est  la  preuve?»  dit  le  roi,  et  ils  se  turent. 
«N'y  a-t-il  personne  d'absent?»  dit  encore  le  roi;  ils  répondirent 
qu'il  n'y  avait  personne  d'absent  qu'un  jeune  homme;  et  ils  ajou- 
tèrent :  «Puisqu'il  est  homme,  qu'on  l'envoie  chercher.»  On  l'ap- 
l)ela,  il  vint  et  on  lui  demanda  de  faire  la  preuve.  —  «La  preuve. 


vulg.   ^j^    —  li. 


1. 

^U^   - 

-    2. 

>Ux. 

— 

.3. 

?   - 

-   4    1 

»jU\ 

—  7. 

^3  -  8. 

^ 

—   9. 

JO 

- 

■    10. 

Sr^' 

i 

—  478  — 

on      diiji  bui'un         dogonil    menQin  aiion.y  Sultan^  aida 

(le  moi    les  cinq   de  la  jeune  fille   sur  la  cuisse   se  trouve       dit-il         le  roi         alors 

igatiron  :  *hurug    edaiia.»   Himmed-toir  'lala'iion;^  aigon  inna- 
lui  dit  la  fille    qu'il  é)M)use        et  Himmed  non  dit-il         et  moi     toi 

kir  sultan^  icli  tod  menneini;  aiga    irkaïuia  oi'ôs  ai  ion.*  Sultan^ 
comme     roi        un    tils  je  suis  c'est  que   moi  dans  mon  pays  renvoie  dit-il      le  roi 

icida  i.ssigoii  *irkinn  sillèiia.*  Takkoii  tduHia)i*  konillin  aiioii.* 
alors    demanda    ton  pays      où  est  et  lui       du  monde  c'est  la  directiuu  dit-il 

.SW/a/i*  wida  zagir^  wèkka      edakir        dokkirôso7i,  ogonondi  icèk- 
le  roi        alors    aigle         un    ayant  fait  amener  lo  lui  fit  monter       bî'lier  et 

koti  Jixjn         kamso-kir      khkkigun,*kulli'^soma7iga^  kî^rnndutin. 
un  ^-piri^cant  en  ciui|  (faisant  cinq)  il  |>iirta^ca      tout  ciel  monter  clia(|Ui' 

icèkka    agit  ndirtir    aiio)i.*a/iarin'*     kèlin    samaii^  gii  ktda- 

un    dans  le  bec  fais-lui  entrer  dit-il  de  la  dernière  extrémité  du  riol    allant   celui 

fiiukka       agit        ndirtiron,  naddOsoit.  Ilimmvd-tou^  dogoiitan- 

qui  rcAtait    «lans  le  hec    il  lui  iutrrMiuisit     il  tonilia  lliinnied  et  cuisse 

je  l'ai  ti.\ci*  uvcc  Ich  tiiu|  doi^tis  tic  mu  main  siii-  la  cuisso  tU- 
lu  jeune  rtlli'.  >  —  «Mu  tille  est  ta  teniim-,»  lui  ilit  le  mi.  Mais 
llimiiietl  let'iisa  :  «Moi  aussi.  (-(11111110  toi,  je  suis  tils  «le  roi,  tuis- 
uioi  (loue  retourner  dans  mon  |)uys.>  —  «  Kt  où  est  ton  puys?.  iu- 
terrojfea  le  roi.  «I)anH  la  directioii  ilii  monde.  ■  Le  roi  tit  amener 
un  aijjle  sur  lc<|ue|  liimmed  monta,  et  ayant  épir;;é  un  mouton 
(|U  il  (lécoupa  en  <-ini|  mi)ri'eau.\,  <ii  elia(|ne  ciel  où  tu  parvien 
(IrnM,  ajouta  t- il,  tu  mettras  un  morceau  dans  le  liée  de  lai^^le. 
Arriv('-  aux  limites  du  dernier  ciel,  liimmed  mit  le  morceau  (|ui 
restait  dan«  le  hee  de  l'oimau:  mais  e«diii  «i  le  laissa  foniltcr.  Alors 


'  u^ 


—  479  — 

naton   hitta^  tvèkka    mèratiron         agil  udirk'        àgintan 

de  sa   morceau       un       coupa   pour  lui   dans  le  bec   introduisant  il  est  tandis  que 

gu  «nog  auo7i»  —  «lalan,^  ir  nogaiion.»  Zagir^  tvîda  :    «niinà- 

allant    va-t-en  dit-il  non        toi     va-t-en  dit-il      l'aigle      alors    qu'est-ce  donc 

'iion?»  Himmed-ton^  :  « dogofiannaton  liitta^  ivèkka  ikka     kagga- 

dit-il  et  Himmed  cuisse  de  ma     morceau       un      i)our  toi  j'ai  coupé 

tiss     aiion.  »      Zagirkon  ^  tirôson,  nogon.  —  Wîda   issiggon  tad- 

k  ton  intention  dit-il      et  l'aigle        lui  donna   s'en  alla  ensuite  il  interrogea  avec 

dan  daMwkûga        afsilôiia;'       huridôiia        tikkisagon,       nogon 
lui   ceux  qui  étaient   où  sont  les  affaires   où  est  la  fille   et  leur  ayant  donné   il  partit 

idètannogo  :  «aleia   ailekin     us7'in   almatôgon  diia!uon.y> 
chez  sa  femme    c'est  vrai   que  moi  de  derrière       gonilé       beaucoup  dit-il. 

Himmed  se  coupa  un  morceau  de  la  cuisse  et  tandis  qu'il  le  met- 
tait dans  le  bec  de  l'aigle,  «va-t-en,»  dit  celui-ci.  «Non,  c'est  toi 
qui  t'en  iras.»  —  «Qu'y  a-t-il  donc?»  repartit  l'aigle.  «Il  y  a  que 
je  t'ai  coupé  un  morceau  de  ma  cuisse.»  L'aigle  le  lui  rendit  et 
s'envola.  Ensuite  il  demanda  compte  à  ces  anciens  compagnons 
des  trésors  et  de  la  jeune  fille;  mais  il  leur  en  fit  don,  et  alla  re- 
trouver sa  femme.  «C'est  vrai,  lui  dit- il,  qu'il  y  a  beaucoup  de 
gens  qui  ont  le  derrière  i)lus  gonflé  que  moi.» 

1.  <»iik  —  2.  "^^   —  3.    fi-o  —  4.  j,^\    —  5.  ,_y>ii£ 


480 


IV 

Ilaééâb^  uer     halarton''      Ln-rki    âg       bitted.         ta       ssùglr^ 
Bûcheron       un     de  la  campagne    du  bois  étant   ayant  arraché  venant    au  marché 

â(j  (jankon,    yâtiôygi     ten    hakki*  kalgeiP  gâned 

il  vendait       ayant  vendu  de  lui    le  prix    avec  de  la  nourrirure    après  avoir  négocié 

^'igi.  tekkun  tenuhigon  û-kalkuran.'  N/iar"  uekki     sûg^r^      ogig 

allant     et  lui      et  sa  femme     ils  mangeaient         jour  un         au  marché    homme 

wer     girid*      tcekki  kâgingon,    *ber  ôidgi       dî^nôggi        giritti" 
un     cynocéphale       un       et  il  conduit      fagot    deux      m'ayant  donné      le  singe 

ared*  èkou.    Haâéâb^      erderôssingal,^    tetoièn  ménôssun.   Girid* 

prends      dit-il     le  bûcheron    tandis  (ju'il  consentait  sa  femme         refusa  le  singe 

artin         tzengid^"        baùnikon  :  *ber  ôuîgi  tii'^>03^  "'9^ 

de  Dieu     avec  la  peruiBaiou  parla  fagot    deux        (lui)  ayant  douué      moi 


Le   SINOE    ET    LE   BÛCHERON." 

l'ii  l)iirlRrnii  allait  raiiiais«iT  du  bois  dans  la  «anipa^iii'  |n>iir 
If  vi-iitln-  au  inanlK',  i-t.  du  pniduit  (k-  la  vente,  il  vivait  lui  et  .^a 
teniine.  Tu  jniir.  daii«  le  luanlié.  un  lii»nmie  lui  jtropoua  d'éelianjfer 
un  cyniM-épliale  (■(tntrc  deux  fapitf*.  Le  hùelieion  y  tiinsentit ;  mais 
Htt  femme  n'y  opp(twiit.  AIoih  le  Minjje  parla  avec  la  penniHsion  de 
I)ien.   «Keiiviije  ta  femme,  dit-il,  et  prends-nioi   |iniir   !»-.s  deux 


I.  v_Ai-i.  -  a.  -iU.  -  s.  ^yZJ\  -  4.  J..  -  i  JJl  -  fl.  ,V  -  "<■  j>>- 
—  M,  >J5  -  1»  ,^i.  —  10.  ^i\  —  II.  l'ont^  iMir  .Mohnninieil  ."^aïd.  uégiM-ianl  en 
iUlIrt  d«  liiitiKiila,  en  ilUIrcli*  de  iMigola. 


—  481  — 

ared  èkon,   ennhicjongi  bâijos  èkon.»    Ogig  tennhigi    bâgôggi, 
prends    dit-il       et  ta  femme     répudie      dit-il     l'homme  sa  femme    ayant  répudié 

girîttP       ared       nokkon.   GirkP  icètirkon  :  «ared  gûgi,    sidiaii^ 

le  singe  après  avoir  pris  s'en  alla     le  singe       (lui)  dit  allons!     du  roi 

hur'  ivekki  ekki  bu-edkiddire  èkon.»  Om    dibki      gûdûrkoran.^ 

fille       une        toi       je  ferai  épouser       dit-il      du  roi  au  palais       ils  se  dirigèrent 

In  orkon,  tem  burngi  nobreged*  loeznel^-gèr-ki,^  bu-edkiddimimun 
ce     et  roi      sa        fille       avec  de  l'or     en  poids  excepté         il  ne  mariera  pas 

èkon.    Ogig  giritti^  ivètirkon  :  «mine   ai  sidtann'  buricgi,    édirif 

disait-il  l'homme  au  singe      (lui)  dit     comment  moi    du  roi         la  fille     j'épouserai 

In  nohregi^  mindoton    ettârif»    Girid^      gasurr<V         burunar 
cet         or  d'où         j'apporterai   le  singe      dans  le  palais  chez  la  jeune  fille 

tôgûgongi        batarèUr  banfdtiringal  burngi        age- 

et  étant  entré    jouant  pour  elle    tandis  qu'il  cause  pour  elle    à  la  jeune  fille         il 

bèrôssun.^  Wètirkon  :  «ademi  banfdran  nobregi*    am  -  btiruged 
plut  il  (lui)  dit  on  raconte  de  l'or      de  moi  avec  la  fille 

fagots.»  Et  le  bûcheron,  ayant  renvoyé  sa  femme,  s'éloigna  avec 
le  singe.  «Snivez-moi,  ajouta  celui-ci,  et  je  vous  ferai  épouser  la 
fille  dix  roi.»  Ils  jiartirent  pour  le  palais  du  roi.  Or  celui-ci  pré- 
tendait n'accorder  sa  fille  qu'à  celui  qui  en  donnerait  le  poids  d'or. 
«Comment,  disait  le  bûcheron  au  singe,  voulez-vous  que  j'épouse 
cette  princesse?  où  trouver  un  pareil  poids  d'or?»  Et  le  singe 
entra  dans  le  palais,  et  ayant  pénétré  auprès  de  la  princesse,  il 
l'amusa  par  ses  jeux  et  ses  discours.  «On  raconte,  lui  dit-il,  que 
ton  père  ne  veut  te  marier  qu'en  échange  de  ton  poids  d'or,  est-il 

1-  >r*  —  2.  ^LkJuo  —  3.  Pour  ç/à  undurkoran.  —  4.  cf.  le  radie,  égypt.  nûio, 

.  ooo 

nùh  faire  de  la  flamme,  briller  comme  la  flamme,  brûler,  fondre  avec  la  fiamme.  — 

MÉMOIRES,  T.  II.  GI 


—  482   — 

icuznètneukiii^    bu-edkiddimunuii     andaii.   bnbâb    desen    /laf/ak- 
s'il  ne  ptev  pas    ju  nu  lu  ferai  p«i$  épouser    disent-ils    ton  père  beaucuup     chose 

hmâf     Imbâb  'faznagp    uskircd  âgiiiffi  aigi  amcutt'ros.*    Bit- 

{>nsstrde-t-il  ton  père     le  trésor    ayant  placé  qu'il  est   à  moi        lais  voir       la  jeune 

ru  ten-kusarki  uiayaddau^  tûyorton    aukked    (jùgi   'faznagp   ku- 

tillu  »a  clef  du  coussin      de  dessous  ayant  retiré  allant      le  trésor    ayant 

sûggl  and  gngi  amiiitirkoii.  Girittuii'  kasur-bûn  agorki 

ouvert    alors  lit  voir  et  le  singe  de  l'eiuplaceiueut  de  la  elet     le  lion 

tialcggi,        tirthior        sttgiir    gi'igi    tii'thi     kodertuii     tnei'argi 
ayant  oliservé   chez  le  maître  descendant  allant  du  maître  du  vêtement  ayant  déchiré 

gararki  inkkon.    Nigoggl,     iiganitigal    tvii-gnrurki  giDiiinTÙ  digi- 
iiu  MC      il  cousit    M\ant  cou.iu  i|uand  il  lit  nuit        miu  sju'  nu  cou      ayant 

^*^09^  ^^Û^'O''  ktiéai'k/'  im'faddan  '  tùgortuii    svkktd   gi'igi       kok 

■ttiiché   CDtniut       In  clef        du  coussin       de  dessous   ayant  tiré   allant    In  ehamiire 

knsôggi,     tèbîrtii      gii     J'ogir"   i'kini.    In   nobregi    snkkvd    gi'igi 
ayant  ou\ert     il  |iorte    uniment     aurore        fut        cet  or  ayant  tiré    allant 

nugdigoH    kakhon   gt'iarr^  irvkkuii-g<d     gnnkim.      J'iattcd"  iiiibil" 
et  ctclavv»    t>l  chevaux    châlenu      et  un  avec      ayant  népK-ié      ensuite     se  levant 

<|i»ii<'  »i  liilu-  lui- iiit'iiif'r'  Va  il  Minlut  \i<iy  U-  tii'sur  royal.  La 
jfiiiif  tille  prit  alors  iiin-  cU-t  «oiis  un  coiissin.  ouvrit  k-  tri-Mtr  i-t 
h;  montra  an  (  vno(t'|ilialf.  Mais  tclni-ii  oitsi-rva  la  place  lU-  la 
clef;  ut  à  la  nuit,  ayant  fait  df»  \ êtfincntK  de  won  maître  nu  ^ae 
(|iril  MU  pendit  au  eou,  il  He  |r||HHa  waiiH  lirait  auprèh  de  la  prin- 
cfHMC'  ciKluruiie.  tira  la  elef  île  denhoUH  le  eou.Hisin  et  ouvrit  le  tre- 
Hiir;  et  il  elnirria  de  l'or  jn^i|n'an  matin.   .\\tr  loi,  iU  ailnti  leni 

vi^U.  -  ».  ij)L  -  4.  ij^  -  6.  i^  -  6.  ^  -  7  ^  - 
.'il  Ici  du  liflrhcrcm-,  lo  narrnienr  n  nuhlU<  le  rlinUKenienl  de  sujet. 


—  483  — 

ten-kafj      egrôgçji      ornar    tôtjnkon.    Toyûgi     tègôggl   haùrdkon: 
son  cheval  ayant  monté   chez  le  roi     il  entra      étant  entré  s'étant  assis      il  parla 

«em-burugi  aigi  dènegg'        orkon!»  —  «£r  fèb-bûgi 

ta  fllle  à  moi  (que)  tu  m'aies  donné     ô  roi  toi       te  trouvant  apportant 

nobregi^  am-burtiged     ivûz7ihi^     èkon.»   Tokkon  eii  èkon.  ^^Eie- 

(le  l'or  ma  fille  avec      tu  fais  le  poids      dit-il  et  lui        oui      dit-il        oui 

ingalgon,  eron  iceznèmenkin^  enn-urki  bu-merri  èkon.-f  BattecP 

et  puisque     si  toi      tu  ne  pèses  pas         ta  tête  je  couperai        dit-il        ensuite 

nobregp    inded     tûgi    buruged  imznè.rôggi,'^    edôggi       gasorrô"^ 

l'or        ayant  pris  venant  la  fille  avec       ayant  pesé     ayant  épousé  dans  le  palais 

tèkkoran.    Ogig    tennanan     hCd^        erki       nalargon     usôssingal- 

ils  restèrent  l'homme     certes  sa     condition    nouvelle    et  considérant       et  comme  il 

gon,  burugon  :  «er  aiddô  teddè  ûsukon,  walW'  ambûher?-!> 
riait    et  la  jeune  fille    toi  à  cause  de  moi  est-ce  que    tu  as  ri     ou  bien    pour  mon  père 

OgiMion  haiir -kattôssun.''     Burugon    fagirrf/    imhd     t/'mbâbk' 

et  l'homme  s'emban-assa  et  la  jeune  fille     ait  matin     se  levant      son  père 

des  chevaux,  des  esclaves,  nu  palais.  Puis,  le  bûcheron  monta  à 
cheval  et  s'en  fut  chez  le  roi;  après  être  entré  et  s'être  assis, 
'<marie-moi  ta  tille,  ô  roi,»  dit-il.  —  «Peux-tu  donc  fournir  un 
poids  d'or  égal  à  celui  de  ma  fille?»  —  «Certes!»  —  «Eh  bien! 
ajjporte  ton  or,  et  si  le  poids  n'y  est  pas,  je  prendrai  ta  tête.  >  L'or 
fut  apporté,  et  le  poids  ayant  été  trouvé  juste,  le  bûcheron  épousa 
la  princesse  et  demeura  avec  elle  dans  le  palais. 

Et  le  bûcheron  pensant  à  sa  fortune,  se  prit  à  rire.  Alors  la 
princesse  :  «De  qui  riez-vous,  dit-elle  en  colère,  est-ce  de  mon 
père  ou  de  moi?»  Le  bûcheron  fut  très  embarrassé.  Au  matin  la 

1.  Voir  1).  481,  note  4.  —  2.  ^^j_j  —  ,S.  jjo  —  4.  ^  —  5.  JU.  —  fi.  ')J\^  — 
7.   S^-  n.   ^ 


—  484  — 
ahdigi    êugur    iiokkuit.  Giritton^  ei)ekkè      tâgov  :  «er    mcii   hik^ 

chez    descendant        alla        et  le  sin^c    à  la  suite  et  s"eu  venant  toi  {lourqiioi  ainsi 

âghi  èkon?*  Agùùugolgon,  ogikkov  :  tat  171  ugugi  ati- 
tu  restes      dit-il       et  relativement  à  stm  état   et  l'hoiume      moi    cette     nuit       ma 

/«î/-       ifki      liai      Hson'igal.       burugov     timbâbk'  abdi  sugu- 

condition  nouvelle  voyant  parce  rpie  j'ai  ri  et  la  jeune  tille     son  |M^re      chez       est 

rvssuu.>  (ririttov^  w^tirkoii  :  tthnbâb  ckki  issîgikhi,     whtir  :     ai 
descendue    et  le  «inge       (lui)  dit  son  père      toi    k'II  interroge  réponds  (lui)  moi 

tûfta^-de/ieb^-h'iba'-faddar'  âgsim  bûttcd,^  sUhu     gasorrô'       ta 

la  bri(yie  or  In  briqne  ar^fent  dans    être  resté     après      irarfrile  ilans  un  i)alais  venant 

tekkuri     an.*    Timbâb  tutti  iàiii     talabiugal."       Tôt- 

j'ni  demeuré     dis      le  (son)  père   le  jeune  homme  envoya   |Kiur  demander  et  le  Jeune 

ton    gi'igi  n-f'tirki>)i  .-  «0/   (fibn^-dilub^-tùba^-faddar'       ùgsiiii 
homme   allant      (lui)  dit         moi   la  liri(|ue  d'or  la  linipie  d'arpent  dans  avoir  demeuré 

bûtted*"  sibhi     gasuiTÔ'        ta       tikkuri  ^A'o?/.»   (hki»>    tcvi-bitru- 
après      d'nrfrih'  dans  un  iinlnis  venant   j'ai  liahité      dit-il       et  le  roi  sa  Tdle 

noiinii         iirri-  f''".l''".l!l'       n'idvkir    i.siiit/rkuit  ;    bnrugoii    tviiu- 

ave<-        ayant  amené     ayant  Irappé    à  nouveau     il  (lui)  envoya       il  la  (ille        son 

priiK'CMHC  fciiinit  nr  plaiiidic  ;i  snii  pi  ri'.  (^.Miiiml  le  hIii^c  vint  trou- 
ver Huii  iiiaitrc,  il  11-  vit  |ik-iii  iIl-  trniiliic  et  lui  lU-iiiaiidii  Ic8  motifs 
«h-  la  tjucrellc;  iiùk  au  fait.  Si  le  pÎTc  vouh  iiitcrnij^i-,  tlit-il,  rc- 
IMMkIcz- lui  (lu'ayaiit  lialiiti;  jadis  le  pahuH  hrii/ucs  d'or,  /irii/iu'.i 
d'tirgiut,  il  vouh  a  paru  hi/.arrc  d'Iialiitrr  aujotird'lnii  un  palaiw 
«■M  hri(|UeH  de  limon.  (  h  U-  roi  manda  non  ^rcmlii-,  et  relui-ei  lui 
ayant  fait  la  réponne  indi<|uér  par  le  Hin|;e,  le  roi  irrité  inntre  sa 

t.  JU.  -  ».  À>)k  ÉK.  :  A  Jc=)  —  4.  wUki  -  6.  iJa»         "    jju 


—  485  — 

ogikkonoii       tin-kar       mohsûtan^     tegôggi.        Burugou.  hâtted^: 
avec  mari    leur  dans  maison   avec  bonheur  ayant  demeuré  et  la  jeune  fille  ensuite 

«.tûha'^-deheh'^-tûha^-faddagP  aigi  amentir  èkon.»  Ogikkon  haiir- 
la  brique  d'or  la  brique  d'argent        à  moi     montre      dit-elle    et  l'homme    s'em- 

kattôskon.^  Giritton''    egekkè     tâg'i  :    «min     ellingal?»    Ogikkon 
barrassa         et  le  singe    à  la  suite    venant    qu'est-ce         donc  et  l'homme 

wètirkon  :   «aigi  tûba^-deheb^-tûba^-faddagi^  amentirangi     hu- 
(lui)  dit  à  moi       la  brique  d'or  la  brique  d'argent       de  (lui)  montrer  la  jeune 

ru     tebwèn    èkon.»  Tekkon  :    «er-ta       kittè     tègô,  ai      bu-gû 
fille  insistant  dit     dit-il         et  lui         quant  à  toi  silencieux    reste    moi    m'en  allant 

nalet       tari      èkon.»   Tekkon  :  sereiiè,  Ûgôssun.  Giritton''   bôg 
ayant  vu  je  viendrai     dit-il         et  lui  c'est  bien  il  demeura    et  le  singe    s'étant 

gûgi  gâser  tûba^-delieb^-tûha'^-fadda^  ivekki  elôssun.  In 
mis  en  route    château  brique  d'or  brique  d'argent  un  trouva        ce 

gasur^    tirtigon    tôtti  kômunun  diôssun,  mtgutton     tirtin    agarrô 
château   et  le  maître  enfant  n'ayant  pas  était  mort  et  l'esclave  du  maître  k  la  place 

fille,  la  fit  venir,  et  après  l'avoir  corrigée,  la  rendit  à  son  mari. 
Les  deux  époux  vécurent  heureux  dans  leur  apparteiuent. 

Mais  il  advint  que  la  princesse  eut  l'idée  de  voir  le  palais  bri- 
ques d'or,  briques  d'argent.  Le  bûcheron  fut  encore  dans  l'embar- 
ras et  le  sing-e  s'étant  mis  au  courant  de  l'aftaire,  vint  encore  à  son 
secours.  «Attendez  sans  inquiétude,  dit-il,  je  trouverai  ce  qu'il 
faut.»  Il  en  fut  ainsi  fait.  Le  singe  partit  à  la  recherche,  et  il 
arriva  enfin  à  un  i)alais  construit  en  brifiucs  d'or  et  d'argent.  Le 
roi  était  mort,  et  comme  il  n'avait  pas  d'enfants,  son  esclave  avait 


8.   j-o» 


—  486  — 
kui'sîr'      ûijin.     Giritlon*  tennar  tôfyûhiu,      tôyugi  :    *embûbki 

sur  le  tnmi'    «lemeure    et  le  sinpe      chez  lui         entra         et  étant  entré      ton  père 

ar         (Ifiikoran^        tôd!    er     men       or  d'ingal       teu-tôtti 

prenant  (|u'ili<  aient  sonill6  û  l'homme  toi  pourquoi   le  roi  puisqu'il  est  mort    son  fils 

w»-tirmeagini      kurs'ir^     ôgin?»    Nugutttiu  :  «  Te7'     tcdiU-      tutti 

et  tu  n'avertis  pas  sur  le  tn'me    tu  restes      et  l'esclave  lui       est-ce  que    un  lîls 

koit     èkoii^»  —  *Ter    meu      tôtti  kômenen?  Ten  tôd    âgmeu? 
il  |ioe84y«ie    <lit-il  lui      |>oun|uoi    un  tils     il  n'a  pas      son    tils  n'exisle-t-il  (las 

EkkeiH'      irgi    tûgi     fiu-aiintitiriri.    ia  kilâb.'**  Adi'Vi  malligon 
toul-à-l'hcure    à  vous  venant  je  (vous)  le  ferai  vnir   ô       chiens     hommes      et  tous 

isandf        kei'kerkuranJ"        Tiimanati  itibdigongi  thiii  -aiigareu- 

cle  cnùnte  trenililérent  «se  itecouer  >     alors  leurs  et  nattes  leurs  et 

kigougi     airlddi  gahizirôggi^  tikhtrnti.   Giritto»*  :  <im- 

liln         ayant  étendu    ayant  fait  les  pré|mrntifs       :itten<lirent     et  le  siiiKe  en 

belôirij  f'kon  !  *  Tirgnn    imbel      thi  -  niigdigou,        thi  -  nogorigoii, 
piute        ilit-il        et  eux      se  levant  leurs  et  esclaves  niûles  leurs  et  esclaves  femmes 

tin-ktimligon,   tin-kagligon     dig  bilkunni.  ( tgi'kkou    ijilgi 

Icum  et  chameaux    leurs  et  chevaux    parant    xe  niirenl  en  marche     et  l'homme     allant 

|)riH  Hii  plai'c.  Ia'.  «iiif^e  entra  et  lulrcssa  j\  resclavc  de  vifs  le- 
proelicM  tic  M'i'tre  emparé  ilti  trùiie,  saii»  avoir  prtl'veiiu  K'h  eiifaiitM 
(lu  roi.  cAvait-il  (itme  îles  eiifantH?»  re|mrtit  l'enclave.  —  «Certert! 
et  lui  tiJH  (|iii  me  Hiiit;  malheur  à  voiih,  iniHeraitles!  >  A  een  iiiotM 
touH  leji  Aral)eH  furent  remplJH  de  crainte,  et  on  H'em|)reHsa  à 
mettre  le  pahuH  en  état  de  recevoir  Hon  nuiitre.  Le  Hiny;e  n'en  cnu 
riit  viTH  celui-ci  :  «en  route!»  cria-t-il,  et  Itienfot  le  hùcliemn  vint 
«'iM«tall«r  (laMH  mom  nouveau  palais  avec  mou  é|i(iii.sc.  sch  esclaven 


—  487   — 

tennèngi    gâsoi'rô^     undurhon.   War       udè  febargi,^ 

sa  femme    dans  le  palais      introduisit     de  loin    à  l'inverse  étant  dans  une  condition 

yassâh^    hsiiu    bâder^   giritted^       ogig     sidtan''  ankon. 

bûcheron  avoir  été     après      par  nn  singe    un  homme     sultan      ileviut. 

mâles  et  femelles,  ses  chevaux  et  ses  chameaux.  —  Voilà  com- 
meut,  par  l'esprit  d'uu  singe,  un  homme,  ô  retour  de  fortune!  de 
bûcheron  qu'il  était  devint  roi. 


Id     ivè  gullè  ivèi  taivivo     fikunin      gtdlelton       naddika 
Homme    un     arbre      un        sous     était  se  trouvant    de  l'arbre      ce  qui  provient 

dola     kahintâni.  Wlda  halbisshi^  tvè    gu     arka   samëg  gakkôtir 

ramassant   il  mangeait       alors  renard         un  venant  la  tête  le  menton    lui  rasa 

sankiddi  wèka  aankirrotir,    issigon  :  idè  wèka     idkiro'eiia.     Tar 

vêtement      un      lui  ayant  revêtu  interrogea  femme    une     s'il  lui  fera  épouser    Lui 

Le  renard  et  le  p.^uvre  homme.'' 

Il  y  avait  un  pauvre  hère  qui  se  tenait  sous  un  arbre,  cueillant 
les  fruits  pour  s'en  nourrir.  Un  renard  vint  à  lui,  lui  rasa  la  tête  et 
le  menton,"  lui  donna  un  vêtement.  Puis  il  lui  demanda  s'il  n'avait 
point  envie  de  i)rendre  femme.  «Eh!  répliqua  l'homme,  ce  n'est 
pas  là  mon  atîaire.»  —  «Vous  n'aurez,  dit  le  renard,  nul  souci 

1.  yxas  —  ■-.  Locution  i)roverbiale.  —  A.  , ■!  -■?•- -^   —  4.  j^jo  —  5.  >Jî  —  (i.  ^IkLoo 

—  7.  ^^_j.;yoi.\  o\  —  8  Conté  par  Osman  Mohammed  K'aniis  d'Aniba  en  face  d'ibrim. 
Dialecte  fadikka.  —  9.  Los  Nubiens,  comme  les  autres  Musulmans,  se  rasent  la  tête, 
à  l'exception  du  sinciput;  les  enfants,  par  un  usage  qui  leur  vient  de  l'Egypte  an- 
tique, gardent  une  mèche  au  coin  de  l'oreille.  —  Le  renard  fait  à  son  protégé  d'a- 
venture, une  toilette  lU'  fuiiu'é. 


—  48ï>  — 

tcida.-'tàla}  'iion; in  gallauna-imtmm  aiion :  ingiv  aikô  tca  kabintati 

«lurs     non         dit  cette  affaire  «le       point        dit-il    ainsi  moi  seul  étant  mangeant 
moi  n'est 

tikkaiie,  andoro  gen  aiion.*  Wida  halbissin-  igatiron:*gallin  dam- 
si  je  reste  pour  moi  c'est  mieux  dit-il  alors       le  renard       lui  dit     ton  affaire  qu'il 

mimaiia.»  (juicagon  sultan^  uènn  aska  jirikkii'ôsa  kiroii.  Wida  in 
n'y  a  pas     et  étant  parti       roi         d'un    la  tille  ayant  demandé  il  revint    alors    cet 

id     issigon:*sikkir  ausviia,  halbi^sht/»-  Wida  îgaiivon.-t sultan^ 
homme  demanda  comment     as-tu  l'ait  renard  alors      il  lui  dit  roi 

ivènnaska    Jirikkirôstiia.»    Wida     ittun     kittta  wiggon.-'^HttH   ur 

d'un  la  fille  ayant  demandé  (qu'il  dit)  alors  et  l'homme  se  levant  pleura  de  gens   tête 

nièriguiin  aska-lè   aiga      jirikkirviia/     Widahalbisshi*  igatiroti  : 
coupant        la  (illc    pour  moi  es-tu  ayant  demandé    alors       le  renard  lui  dit 

*ijallin  damniutiaiiat;  ak'nrrogon^  kntta      (Ja         dibba        dagi- 

ton  affaire    <|u'il  n'y  a  |)oint         et  à  la  tin      se  levant    allant  la  nuit  des  noces  ayant 

rôsa  kir  trikkircda  j'alau,  in  itta  eggiiuagoii,  j'aiiti'' wèi  taicuo 
fixé     vint    et  ayant  pris     nortit    cet  homme  et  ayant  emmené  palmier  un        sous 

(le  l'c  ilicf.  ^  Mii-iix  vaut  ii'avdir  à  iiouirir  (|iu'  moi  siciil  et 
rt'Htcr  win8  femme.  >  —  ■  Nf  vmis  prédccujH'z  di-  riiii,  vous  (li8-je.> 
Kt  le  renard  s'en  fut  (leiiiaiuler  iioiir  lui  la  tille  truii  mi  et  revint 
le  trouver  :  «(Qu'avez- vous  tait?»  dit  l'iioninie.  «J'ai  obtenu  pour 
vous  lu  tille  (l'un  roi.»  Alorn  1  linnmic  se  leva  et  s'écria  tout  en 
larmes  :  «Comment  allez-voiiH  «herelier  la  tille  «le  ^eiis  <|ui  coii- 
pent  lu  t«*te!»  «.Mais  hoye/,  ilone  sann  ••rainte,>  tit  le  renard  i|ui 
partit  an  |ialais  du  roi  et  ti\a  la  date  dr  la  Miirée  des  nores.  l'iiis 
il  retiiiiriui  prendre  l'iioninie.  1  installa  sous  un  palmier,  et  l'ayunt 
rev«"tii  d'une  «liemise  mouillée,  il  se  rendit  de  nouveau  riiez  les 


—  489  — 
uskirôsa,    garnis^  icèka  amanna        foffci        udreda,         hurun 

ayant  placé    chemise      une      dans  l'eau    ayant  mouillé    le  revêtit   de  la  jeune  fille 

uttulog  guwon  sultan"  nôgilla.  Wlda  sultann^  uttu  halbisshiga^ 
chez  les  gens    il  alla    du  sultan  au  palais      alors        du  roi     les  gens       renard 

issigsan  âdamirilôiia,'^  Tar  ivlda  IgatiMcon : «.ahagon  sigir  ivè- 
interrogèrent     où  sont  les  gens       Lui      alors        leur  dit  et  la  provision  bateau  en 

ranga  dârintan,  degerkon  sigir  loèranga  dârintan,  sefà-^ 
premier  (l'un)  il  y  avait  et  vêtements  de  noce  bateau  en  suivant  (l'un)  il  y  avait  et  le  cor- 

go7i  sigir     wèranga    dârintan,  tug  wè   kir    kiddiroggon  aiion,  it- 

tège  bateau  en  suivant  (l'un)    il  y  avait     vent  un  venant      les  engloutit        dit-il     et 

ton,  yâdûhin,'^  enneda   f as  aiion».  Ter  wïda  issigsan     idilôiia; 

l'homme  parbonheurayantretiréjesuis  parti  dit-il  eux  alors  demandèrent  où  est  l'homme 

tar  wïda  îgatiMon  :  « id  mônosa  taivwôlog  âgnaiia :  «ingir    finta 
lui    alors       leur  dit   l'homme  refusant        là-bas      qu'il  se  tient    ainsi    me  trouvant 

sikkir  ddamiri*  kidla     guweiia.»  Tekkon  wida  ïgatissan  :  «kir 
comment    des  gens  auprès  de        irai -je  et  eux       alors      lui  dirent  étant  venu 

parents  de  la  jeune  fille.'  Les  gens  du  roi  demandèrent  où  était 
le  fiancé.  «Ne  comptez  plus  sur  lui,  leur  dit  le  renard;  il  arrivait 
avec  ses  navires  :  un  pour  les  provisions,  un  autre  pour  les  vête- 
ments et  les  parures,  le  troisième  pour  le  cortège  ;  un  coup  de  vent 
a  tout  chaviré;  nous  avons  eu  grand'  peine  à  tirer  le  maître  au  ri- 
vage; il  est  resté  là-bas,  honteux,  refusant  de  se  présenter  à  vous 
en  l'état  où  il  s'est  rais.»  —  «Mais,  s'écrièrent-ils,  si,  après  avoir 
fait  le  chemin,  il  s'en  retournait,  le  monde  jaserait;  il-  faut  <iuil 

^-  ^>^-y^  ~  -•  Ci" — '^'^"^  ~  ^-  cry^^^  y^}  ~  *■  ?■>'  cj^}  ~  ■"'•  ^j  ~  '"■  ^'"'s- 
v_>5.>lj>.  —  7.  «  .  .  .  .  isi  vous  voulez  suivre  mon  conseil  votre  fortune  est  faite;  vous 
n'avez  qu'à  vous  baigner  dans  la  rivière,  à  l'endroit  que  je  vous  montrerai,  et  eu- 
suite  me  laisser  faire.»  Le  Chat  botlé  dans  Perrault. 

MÉMOIRES,  T.  II.  G'2 


—  4it0  — 

uidkan     misàriati,^  kir  edôseissa7i.>        kittigon     idirtissan 

s'il  retourne  c'est  un  scandale  iju'il  vienne  épouser  (dirent-ils)  et  vêtements  lui  envoyèrent 

ken      edaiia.  Wida  edOshi         ak'aiTa^  /lolhissèu^  kir  ir/a- 

avec  quoi    il  éjRiuse  ensuite    de  l'action  d'èiwuser  :i  la  suite       le  renard   venant  dit 

tiron  iii  itta  :  <ki'>lodti)i  )iaharka*  aihi  kikaiie,  aiga  dummeda 
\k  lui)  à  cet  homme  du  septième      le  jour     K>rs«]ue  moi  je  \ious     moi      ayant  saisi 

lôg  aiion,  tèron   ikka  issikkaincaii,  irlmmuunciia    igatikkiiviran, 
frappe    dit-il  et  si  eux     toi        ils  interniffciit      ([ue  je  ne  sais  pas  dis-leur 

ai  t^kkafc*  igatikkirrâni.*  W'ida  halbisshf'  noga  <ja  kinm, 
UH>i    eux    étant    je  leur  parlerai         alurt»      le  renanl    claiit  parti  s'en  allant  revint 

/;/     id     diimnia  tOcfoson.  ]\'ida    issigsaii   siiltami''  itttu  :    filliui 

cet  homme  saisissant      frappa        alors  (piestionnèrent     du  roi     les  f^ens  |Hiur(|uoi  toi 

tOgùiia    abuUi'ussègga/*^  Takkoii    irhuiHuiiii  viiimi,   gii'  tigOson. 

rr«p|iea-tu  le  renanl  et  lui       je  ne  sais  pas  ayant  dit  allant   resta  coi 

Wida halbisst-gga^  issigsati.  igatiUcoii :*abaglaii      diia-imui       liin- 

alore  le  renanl    iUiuterr(>»;èrent  illeiirdit     derrièreliii  cnuinieilyalieaucoiip parce 

vii-iilic  «le  Huitc  et  épouse  la  jiiiiice.sse.  Ils  envoyèrent  à  l'Iidnime 
(le«  liabitH  «le  iioec,  et  le  nianaj^e  se  fit.  Or.  le  renard  dit  an  lum- 
vel  é|)i>ux  :  <.Ie  reviendrai  le  septième  Jdiir;  saisissez-vons  alms 
de  imii  et  frap|»ez-n»ii,  et  si  les  parents  de  la  prineesse  vous  (pies- 
tionnent,  répuiidex  :  ^.le  ne  sais  pas.  >  Le  moment  venu,  rimnime 
donna  leseoups;  les  parents  de  la  prineesse,  étonnés  et  entendant 
la  réponse  (luavait  dictée  le  renanl,  denuuulèrent  aussi  il  ee  der- 
nier pitun|iioi  il  était  battu  île  la  sorte;  il  leur  apprit  ipie  léqui- 
pn^e  du  inaitK'  •'i:iit  trup  eonsitlérable,  (pie  le  motif  des  eoiips  était 

IMilmil  ^N  et  /»,  /«  |«r  leur  •«•n»  propre;  en  réalité,  devant  le»  verbe»,  il»  nonl  eui- 
|tl'>y^,  le  premier  rotnnir  jji  m  arabe,  le  seronil  rnniiiie  le  ,_^  du  fitltir. 


—  491   — 

migkummunnilogO^  ai(/a  tôgo7i  aiion.»Wïda  hiîd  sïtltannogo  gusan 

que  je  ne  l'ai  pas  réTini     moi  il  a  battu  dit-il        alors  les  iVmines      au  roi         allèrent 

id'èntangatirôseiia;sultangon:^  «  masan,  dummeda  gu(w)  aiion  ».  Wïda 
sa  femme  qu'il  accorde  et  le  sultan  bien         ayant  pris     et  va      dit-il       alors 

halbissèn  in    itta  îgatiron  :  «idènga  erikkireda      falan  naharka,^ 
le  renard  à  cet  homme  dit  (à  lui)    l'épouse  quand  tu  prendras  de  la  sortie  le  jour 

ai  fe  gu  kir  aiion.  Wlda  kiron  erikkireda  fassan  naharka^ 
moi  étant  allant  et  je  viens  dit-il      alors     il  vint     ayant  pris  de  leur  sortie    le  jour 

aivioaltannil^  tafma      daimvil      lulroggon,       dawwil         udrO- 

en  avant  d'eux  marchant  dans  le  chemin  il  les  fit  entrer   dans  le  chemin   et  les  ayant 

gagon  awwilkatïr*  nogon.    Guivagon     gallâha"     wèkilg     clgon. 
fait  entrer  vers  en  avant  il  s'en  alla  et  étant  allô  des  négociants   certains  il  rencontra 

Wlda  ïgatikkon  :  «kutta  dunian'''-  dôro  falafikka  nalan  a  i/o».  »  Kut- 
alors        il  leur  dit     debout!  de  la  foule  à  cause  qui  accourt  voyez       dit-il    s'étant 

ta  gîmnôsa  :  hisèn,''  mind  Hssan,  ingtiTâ  Tar  lolda  Igatikhon  :  iiigu 

lovés  et  ayant  vu  ô  renard     quoi  ils  dirent  ceux-ci      lui     alors        leur  dit      ceux-ci 

son  incapacité  à  le  réunir,  ce  qui  retardait  le  départ  des  époux. 
A  ce  discours,  les  femmes  allèrent  vers  le  roi  et  le  prièrent  de  re- 
mettre la  princesse  aux  mains  de  son  mari;  le  roi  y  consentit  et 
dit  à  l'homme  :  «Prends  ta  femme.»  Alors  le  renard  parla  à  ce 
dernier  :  «Le  jour  où  tu  emmèneras  ta  femme,  il  faut  que  j'assiste 
à  sa  sortie  du  palais.»  II  vint,  en  eifet,  et  ayant  réuni  tout  le  monde, 
il  prit  la  tête,  marcliant  bien  en  avant  du  cortège.  Il  aborda  des 
négociants  et  leur  dit  :  «Que  faites -vous?  debout!  regardez  cette 
troupe  qui  s'en  vient!  »  Ils  se  levèrent  et  ayant  apcr(;u  la  foule  des 
invités,  ils  demandèrent  :  «Quels  sont  ces  gens-là,  û  renard?»  — 

^-  P    -    2.  ^IkLM;    -    3.  jL^j    -    4.  j;\    -    5.  >_jvL^   pi.  i^i^  -  c.   LJi  - 
7.   ,j,.y^\   ^\  ...... 


—  4ît2  — 
tèrin        iialakka       lerka      meratililcentan       taflM    dalkhinau 

lors  de  leur    action  de  voir    une  tête     après  l'avoir  coupée     en  marche     ils  douieurent 

aiion.  Tekkon  :U  min-ud   tu^niva  issaii?  takkon  :  (}h      baharra' 

dit-il        et  eux      nous  dans  quoi  nous  entrons  direut-iU  et  lui      allant  dans  le  tieuve 

tokkan  aiion,  tèri  ukka      fiito^^ô*-fâmini:  kidda       tigal- 

entrez        dit-il       eux      vous   jusqu'à  ce  qu'ils  aient  dépassé    aj'ant  plongré    afin  de 

leiiagon    dujisan.     Wida  h'albissPn^  ^allâhûit*     kii^iga       ici'ga 
rester      ils  moururent     alors        le  rcnanl     des  négociants     les  effets      poussant 

adeklcatikkou ;  taddotongon  aicwelangOson ;  iclda  in  h'alhisshi^  iivga 

il  les  leur  remit  et  de  là  il  se  mit  en  avant    ensuite  ce        renanl       le  gtnm 

middifid-àgi'  uiki'dog  ifiiaou,  ïgatikkoii:  <ur  mi7iga  a()i)ur>i  'iiotif 

ueltiiyant  à  certains       il  alla         leur  dit        vous     quoi     vous  restez    dit-il 

kiitta     gui'ianaiioji  duniati-doro'^ /alofikko.*T('kkou  kutta   gun- 

vou»  levant     voyez      ditil        la  foule  ver»      i|ui  est  courant     et  eux    se  levant  ayant 

îioga:'h'i3è)i,^  niiud  issaii/*  H'alljiss!^7igon^  igatikkoii.'tmaiigu  /?• 
aperçu  o  renard      quni    cela  dirent-ils      et  le  rennnl  leur  dit         ceux-là    lors 

•  C'cM  tfoiis-là!  il«  ciiiipciit  lu  ti'to  tic  ttnis  rt.u\  ([u'ils  r(iuiiiitrciit!> 
—  «(►il  II01I8  (•aclier?>  sV-cricrcnt-ils.  —  'II  iiv  a  iiniir  vtnis  oa- 
i-litT  i|iir  le  Nil.  foiiHfilla  le  renanl,  entrez  dans  le  lleiive  et  restez- 
y  jiiHtju'à  ec  i|ii"ilH  aient  jiasHe.  ^  IIh  tleseemiirent  dans  l'eau  et  y 
périrent.  Altirn  le  renard  prit  lenrH  haffajfeH  et  les  amena  à  lépoiix 
lie  la  prineeHHe.  l'nÎH  il  reprit  les  tlevaiits  et  arriva  auprès  tlluini- 
nieMtjni  nettoyaient  «In^frain  :  <CJiie  faites- viuih,  leur  eria-t  il,  voyez! 
voyez  tout  te  nioiitle!»  Les  vanneurs  fouriii-rent  aussitôt  les  re- 
t^nnlri  verH  la  troupe  ties  ^eiis  île  noie  :  •  (Ju'est  -  etda.  dirent -ils, 
niaitreV»  —  •(  'ela.  rt'-pondit  il,  eesont  tlch  geim  ijiii  prennent  la  tête 


—  493  — 

rin  7ialakka  urka   meratèntan  dakUnnan  aiion.y  Tèkkon.-K'Msèv} 
de  leur     voir       une  tête  alors  la  coupant      ils  sont  dit-il        et  eux        renard 

u   min-nâ   toguwa    'ùsan?»TakkonïgatiIcJ(.on:^bah'arra'^  tokJian- 
nous        où      nous  entrons  dirent-ils      et  lui  leur  dit      dans  le  fleuve      entrez 

eiia;»  tèkkon  bah'arra-      tokka       digisan.     H' albissèngon^  iwga 
donc      et  eux   dans  le  fleuve  étant  entrés  ils  moururent         et  le  renard        le  grain 

enna  tirôgon,  gallàhûn^    dukkil  middikaUTia,  in    idin     saiilto7i^ 
prenant  leur  donna  des  négociants  dans  les  sacs  ayant  versé   de  cet  homme  du  bien  (c'est) 

aiion.  Wlda  h'albùshiP  taddoton  awwelangôsa,^     kamrln      nor- 
dit-il     ensuite      le  renard  de  là       s'étant  mis  en  avant  de  chameaux  près  les 

kulog  giowon,  ïgatikkon:«ur   min  g  a        iwgurû        'iion?    kutta 
maîtres     il  alla        il  leur  dit      vous       quoi      vous  faites  paître      dit-il   vous  levant 

dunian^'-dôro  fcdafikka  nalan  aiion.-»  Tèkkon  kutta  gunnôsa:«Ki- 

la  foule       vers       qui  court     voyez      dit-il         et  eux    se  levant    ayant  vu      ô  re- 

sè«/  mina  in  issan?»  h! aïbiss&ngon^  îgatiklcon: «mangu      tèrin 
nard      quoi    cela  dirent-ils        et  le  renard  leur  dit  ceux-là     lors  de  leur 


de  ceux  qu'ils  rencontrent.»  —  «Que  faire,  maître?»  —  «Cachez- 
vous  dans  le  Nil,  et  attendez  qu'ils  passent.  »  Ils  descendirent  dans 
le  fleuve  et  y  i)érirent.  Le  renard  appela  ses  compagnons  :  «Voilà, 
leur  dit-il,  le  grain  de  mon  prince»;  et  il  en  fit  remplir  les  sacs  à 
provisions  laissés  ])ar  les  négociants.  Il  se  remit  encore  en  marche 
et  croisa  peu  après  des  chameliers  qui  faisaient  paître  leurs  trou- 
peaux et  leur  cria  :  «Eh!  que  faites- vous?  voyez!  voyez  cette  co- 
hue!» Et  les  chameliers  tournèrent  les  yeux  vers  la  foule  ([ui  s'ap- 
prochait :  «Qu'est  cela,  maître?»  dirent-ils.  —  «Cela,  fit  le  maître 


—  494  — 

nalakka  itrka  meratèntan  dakkirinaitaiioii.» — tH'aibiss^n,^  ti  min-nd 
vuir     une  tête  alors  U  coupant    ils  sont  dit-il  û  renard     nous      où 

tO^uu-a  'i.ssa7i.»Tartcidaïgat(Ickon:*bah'arra'    tokkonciia      fè- 
entroDs-nous  dirent-ils    lui    alors        leur  dit      dans  le  fleuve  que  vous  entriez  lors  de 

rhi    kir  jutoggô^-fàinini.y   Wida  hah'urra'  torgekkagon  diijison; 
leur  venue  ju8<|u'à  ce  qu'ils  passent     alors    dans  le  lleuve    et  étant  entrés  ils  périrent 

h' albisshigon^  kamriga         ic^ga       udekkatikkon.  Wlda  faddoton 

et  le  renani       les  rhaincnux    ayant  conduit    il  les  leur  remit        alors  de  là 

awicelangOson*  tigng  amanga  aga         irgakkikîdog       g>iaon:*ur 

il  se  mit  en  avant  des  bœufs     l'eau      étant  vers  des  jrens  faii-ant  boire    il  alla      vous 

minga  irgaklairii' iionf  *  Ter  ickla.-tmàid, h' i^èn,' in  isgan/»  —  ^kittta 

)|Uoi    Vous  abreuvez   dit-il      eux     alors        quoi      renard     ilirent-ils       vous  levant 

dunian'^-dOro  falajikka  gaùan  aiion;* gutiiiôsagon.-'^h' isî'tK^  mind  in 

de  la  foule  ù  cause    (|ui  court    remaniez     dit-il         et  ayant  vu         renard       i|Uoi     reri 

i^san/* Il'alliisst'n^  icidaigatikkon:*ingii  tPriu  nalakka  nrka  mcra- 

dircnt-ils  et  le  rrnanl       alors       leur  dit      ceux-ci  lorsdcleur    voir    une  tète  alors  In 


renard,  ce  H<tiit  {^ciih  (jui  nnipciit  la  tête  de  ceux  (lu'ils  rencon- 
trent!! «Où  non»  cacher,  niaitieV!  --  «Il  n'y  a  que  le  Nil  tiù  viui8 
(•aclier,  en  attendant  (|u"ilH  paMHent.  >  Kt  les  cliaiiielicrs  descen- 
dirent daiiK  le  tlciivc  et  y  périrent,  et  aussitôt  le  renard  s'empara 
des  chameaux  et  les  coiiHi^^na  aux  arrivants,  herechct'.  il  partit, 
et  avisant  des  bouviers  (pii  faisaient  liuirc  des  IkcuI's,  il  leur  cria: 
«Kli  (|Uoil  vous  pensex  à  taire  Ixiire  des  l)(i'nt's'!'>  —  '<^i'u'y  a-t-il 
doncV>  répondirent-ils.  «Mais  rej^ardez,  retfardez  cette  cnline.> 
l.,cH  bouviers  se  précipitèrent  et  apen.urcnt  le  lorfc^c  :  «(^Mii  nimt 

-  •-'  j^.  ;».  -  ^\»  -  4.  j'y\  —  ^.  Uij 


—  495  — 
thitandakhinnan  aiion;»  ter    igsan:  «min-nâ  tôguiveiia?»  Takkon 

coupant        ils  sont  dit-il     eux  demandèrent      oii        que  nous  entrions     et  lui 

«bail  arra^  tokkan  auo7i;»  haliarra^  tokka  dïgisan.H^aïbissèngon' 
dans  le  fleuve    entrez       dit-il   dans  le  fleuve  étant  entrés  ils  périrent       et  le  renard 

wega      udeJckatikkon  tlgûga     in      id   sultann^  aska     édon    ut- 

ayant  conduit       leur  remit        les  bœufs  de  cet  homme    du  roi     la  fille  qui  épousa  aux 

tûga.  Wïda  h'albissèn^  aïowelangôson,^  murtiguga  aga 

gens       puis         le  renard         se  remit  en  avant         chevaux       des  occupés  à  faire 

iwgikûlog  guwon  :  «tir  minga  iwgurib  aiion!»  —  «mina,  hi- 
paître  vers      il  alla       vous  comment  vous  faites  paître      dit-il  quoi      re- 

shi,  in^  issan?»  —  «kutta     dunian^-  dôro  falajikka  nalan  aiion;» 
nard      dirent-ils      vous  levant  de  la  troupe  à  cause      courant     regardez     dit-il 

nalôsa  :  «h'isèn,'''  mina   in    issan?»  Tar  wida  tgatikJcon  :  «man- 
et  aj^ant  vu       renard       quoi     ceci    dirent-ils      lui      alors       leur  dit  ceux- 

gu  terin  nalakka  urka  meratèntan  dakkinnan  aiion.»  Ter 
là    lors  de  leur       voir        une  tête    alors  la  coupant      il  passent         dit-il         eux 

ces  gens?  ô  renard!»  —  «Ces  gens-là,  ils  coupent  la  tête  de  ceux 
qu'ils  rencontrent.»  —  «Où  nous  cacher?»  —  «Dans  le  Nil,  là.» 
Et  ils  descendirent  dans  le  fleuve  et  y  périrent.  Alors  le  renard 
chassa  les  hœufs  vers  la  suite  de  l'heureux  époux.  Et  encore  il 
prit  les  devants,  et  encore  il  trouva  des  pâtres  qui  faisaient  paître 
des  chevaux  et  leur  cria  :  «Eh  quoi!  vous  vous  occupez  de  vos 
chevaux?»  —  «Qu'as-tu  donc,  renard?»  lui  répondit-on.  —  «Mais 
voyez,  voyez  cette  cohue!»  Et  les  hommes  tournèrent  immédiate- 
ment les  yeux  vers  la  troupe  bruyante  :  «Qui  sont  ces  gens?  ô 
renard!»  —  «Ces  gens,  ils  coupent  les  têtes  de  ceux  qu'ils  ren- 

1.  j-s:^  -  2.  ^jr:v,.ai.\  ^\   —  •■).  ^^{LL^  —  4.  J*\   —  6.  Loi 


—  4y6  — 

wida  :  û  min-nâ  toguwa  ' issanf  *  h! albisshigon^  igatiîckon  : 
alun     noiu        où        noua  allons  entrer    dirent-ils        et  le  renard  leur  dit 

tbah'arra*  tokfcaiieua!»  bafiarra*  torgekka  digisan.  Wida  h'al- 
«lans  le  fleuve  (|uu  vous  entriez  dans  le  fleuve  étant  entrés   ils  périrent    alors       le 

bissèn^    murtiga  tcèga        udehkatihkon      ^idin  murti- 

renard      les  chevaux    ayant  emmenés       leur  délivra       de  l'hoiunu'   que  ce  sont  les 

linnaiia  ;  *  taddotongon  atncelangôson^  urtigiriga,  aga        iicgi- 
ce  sont  (disant)       et  delà  il  se  mit  eu  avant    des  troupeaux   étant   vers  des  ^ens 

knloff     gutvoii:*ur  minga      iwgurU      aiion.'*  —  tviînâyh'isèn,^ 
faisant  (mitre    il  alla     vous      quoi    vous  faites  paître    dit-il  quoi        renard 

in  issan/»  —  *kutla  dutiiaii*-dOro  J'alajikka  gunaii  aiion.  ^  Kutta 

dirent-ils  se  levant  du  moude  à  cause      arrivant       regardez     dit-il      se  lovant 

gunnOsagon, « viinâ  man  nag'  issan?»  Tar  wida ï()aiikkon:*mangu  tè- 
et  ayant  vu        quoi  ceux-là  sont-ils  dirent-ils  lui     alors       leur  dit        ceux-là    lors 

rin  naUtkka  urka       vierathitan     dakkiniian  aiion!*  —  «»   min-nâ 
du  leur    voir      une  této  alors  l'ayant  coupée    ils  passent        dit-il  nous        oi\ 

(Ogniva   'issan'/»  —  *bah'aiTa'  tokkan  aiion;*  bah'an'a^  torgt-kka- 

nous  entriTonii  dirent-ils        dans  le  fleuve    entrez        tlit-il      dan»  le  ttouve     et  étant 

gon  digisan,  nrtigirig  ni*ga  iidfkkatikknn  in  id  xnl- 
l'titréii     iln  iiérirent     les  lrou|H-aux   ayant  euiniené        les  remit  à         cet   houiiiic  du 

tanu  asktt  vdtigineiiu.  Wida  h'albisshi^  taddoton  awwflangnson^ 
sultan  In  lille  qui  avait  é|Mmiié     aloni  le  reiuinl  de  là  ne  mil  en  avant 

(•(•iitrciit  !  »  —  «On  iioiih  caclifr,  o  rfiiurtlV»  —  «Daii»  le  Nil,  ca- 
<Ik-/,-vuu8  là!»  IIk  (IcHcoiiilirciit  daiiH  li*  fleuve  et  y  périrent.  «  Le8 
(lievRiix  (lu  prince!»  fît -il  à  himi  nnunle.  l'ne  mnivelle  etuirHe  «le 
Dinltrc  rcnani  proeiira  de  la  iiiénie  manière  deH  trimpeaiix.  Il  ne 


—  497  — 

gu    Irkahin      nOgil    happà^  kokkatiroa:'<7iai  indô     agi     aiion'h 
allant  d'un  ogre  à  la  maison   la  porte        lui  frappa        qui       ici    demeurant    dit-il 

Wlda  irkabi  fala  klron:«ai      âgr      aiio?i.»  Wlda  h' albisshi^ Igati- 

aloi-8     l'ogre    sortant    vint     moi  je  demeure     dit-il        puis        le  renard  lui 

ro7i:«minga     agi     indd?  kir  dunian'^-dôro  falafikka  gun  aiion.» 

dit        quoi       restes-tu      ici      viens  du  monde  à  cause      arrivant    regarde     dit-il 

Wlda  irkabi gunnôsa :  «K isèn,^  mina  man  aiion  manguyi'h  h'alhis- 

alors      l'ogre      ayant  vu       ô  renard      quoi      cela     dit-il  ceux-là  le  re- 

shi^  wlda  Igatiron  :  «mangu      tèrin       nalakka  iirka    merathi- 
nard     alors         lui  dit  ceux-là      lors  de  leur     voir  une       tête       alors  l'ayant 

tan  dakîcinnan  aiion.  »  Irkabigon  mi  min-nâ  torgoi  aiion?»  H'albis- 

coupée   ils  passent        dit-il         et  l'ogre      moi        où         entrant     dit-il  le  re- 

sèn-  wîda  Igatiron  :  «danbilton  silatti  wèka    sukkirtikkoivwo,     ga- 

nard    alors        lui  dit  du  toit  natte       une     si  nous  te  la  descendons  t'étant 


s'arrêta  point,  il  s'élanya,  et  cette  fois,  il  se  dirigea  vers  la  mai- 
son d'un  ogre.  Il  frappa  à  la  porte,  disant  :  «N'y  a-t-il  personne 
ici?»  L'ogre  sortit  :  «C'est  moi  qui  suis  dans  cette  maison»  répon- 
dit-il. «Et  qu'y  faites- vous?»  reprit  le  renard.  —  «Que  t'importe, 
renard?»  —  «Eh  bien!  levez  les  yeux,  ô  ogre,  et  voyez  ce  qui 
vient.»  L'ogre  regarda  et  ajjcrçut  la  foule  :  «Qui  sont  ces  gens,  ô 
renard?»  —  «Ces  gens,  ils  coupent  la  tête  à  ceux  qu'ils  rencon- 
trent.» —  «Où  me  cacher?»  —  «Nous  allons,  dit  le  renard,  vous 
descendre  une  natte  du  toit,*  enveloppez-vous  dans  cette  natte  et 


'•  v^'-î  —  -•  cjr:-'^^  ♦^^  —  ■'•  ^JÎ  -  ■'■  'J'r'i'f  l'""il-  l-a  vallre  du  Nil  à  iiarlir 
(i'Edfou  est  infestée  par  les  fourmis  blanches  qui  anéantissent  à  bref  délai  les  bois 
de  construction.  Aussi  la  plupart  des  maisons  nubiennes  ne  sont-elles  ([uo  des  en- 
clos en  pierres  sèches,  sans  terrasses;  quelques  pièces  sont  recouvertes  avec  des 
branches  de  palmier,  du  dourali,  îles  mttes. 

MÉMOIRES.  T.  II.  (53 


—  408   — 

ra         ftios   an'ij}i:>   sukki'r    tii-arigoii,  (/ara  fiiosoti. 

cnvcloppi"    tu  (lors       «lit-il        et  apr^s      la  «Icsoontu    s'étant  eiivi'l(>|iiiè     il  se  nniclia 

H'aUjisshut/ov'  ikka   diimirnsuii     don'ôg    tawivOlofio,  irkabitottoi) 

rt  le  rcnani  ilu  fi-ii         alluma  par  lo  haut         et  le  lias  ot  l'ogre 

^ug/fou,  h'alfiissf^iiqui/^  aharti    fiitgôkoii    afaskongo'  fot]i)oii,  bâbil- 
se  liriila  et  le  reiiani        la  cendre    ayant  lirùlë     et  les  iléliris        versa        et  à  la 

goii^  tigiJsun.WuUt  atta   kasëan  In      id    .tultnmi*  aska    odajikka 
|Kirto    il  lie  tint      puis   les  ;rens  vinrent  ileret  homme  <lu  sultan    la  tille  ayant  é|Hinsé 

zafji''       kir        kaf/iikui:      /l'o/liissht'   iridu   njotikkou  :  thidoku] 
le  coTti-gv  venant   ipii  r-oniluisaient         le  renard         alors         Icnr  dit  par  ici 

kakkmu-iia !     iinkkn    ,      duicweissoiiL*        Whtti    to7\()aJ.sn»    iiiille- 
venez  riialiitation  car  nous  y  sommes  arrivés     alors       ils  entrèrent      tous 

Ifiiui     nnffiddd,      iin/iar"  tiLikoijoii  tiqsaii;  imlntr  tnskoii  ak'nmi' 
eux     ilans  la  inai*on       jours  i-t  trois       restèrent       jour      îles  trois       à  la  lin 

noffuan   adnmiri'  hnrng    fiJ<)nuokkiti. 
(«rtinut       les  t'eus       la  lille    ceux  ayiint  auu'nè 

W'kIii    II' (illiisKrn^    ifuiron        Id/ni/n.       ii/dllroii  :  timlunâ     nliii 
pui»  le  ri-iiard  alla         vers  l'honiUK'        lui  dit  as-tu  vu        de  moi 

(•(Hll■||(•/,-V^lll^.  Ils  tlrscclMlirclit  lllir  llilttf  illl  toit,  rooic  .s'i'IHiMlla 
(IfdaiiH  ft  Hc  cuiirlia;  iiiishitnt  le  rt-iianl  alliiiiia  du  t'en  on  dessus 
rt  fil  dfSMoiiM.  ft  ayant  fiilfVf  les  dfliris  ft  les  cfiidifs,  sf  tint 
«iir  la  pnrlf  jnMiiu'à  vk-  <|u'il  a|M'i(;nt  Irs  f|i(iii\  et  leurs  invités. 
«i'ar  ici.  h-nr  fiia-t-il.  iiduh  vniei  dans  nutn-  iuaisiinl>  Ils  cntif 
relit,  ft  rfHtiTfiit  triiis  juins:  apn-s  i|Ui)i.  ilnifiin  sen  tut  flif/.  soi. 
•  •i.  If  ifiiaid  iiliortla  I  lininnir  et   lui  dit  :     N'est  -  ee  pas  à  iiioi 

I.  ,^jy^\  ^\  —  s.  ^jJJu  -  i».  .^b  —  I  ^U.U-  -  ft.  iij  -  0.  jV^  -  7.  ^\ 


—  499  — 
ikka  awatissinga/  wala      dtkaiie,      minga    fa    aicadhil  Hionft 

■A  toi    ce  que  je  t'ai  fait    alors     quand  je  meurs      quoi      étant    tu  me  fais      dit-il 

Itton     Igatiron  :  «.dikan  k' amustaasar^  iomga'  mètamga'^   f 

et  l'homme       lui  dit         si  tu  meurs        quinze  jours         funérailles     étant 

awr    aiîon,  gorondi  icèkon    fa       gOgr     aiion.»    H'alhissèngon* 
je  fais      dit-il        taureau        et  un      étant     j'égorig:e        dit-il  et  le  renard 

«■masal»,  noga     kii'on  nahar'' wèka  margaka      dla     ftiôson,fa- 
bien      étant  allé  il  revint     jour         un      faussement  étant  mort  il  se  couclia  raa- 

glr''  ïvèka;  ivïda       id       kir: «min  in  Ii'albissèi/ga^  dtkirô  ^iionf  hôi 
tin         un        alors     l'Iiomnie  venant    ([ui     ce  renard        a  mis  à  mort  ô 

ossi,    kir  inh'albisshiga'^  kid  wc'kaudros  aiion.yWida   ossi    tol- 
eselave  viens  ce  renard      dans  trou  un    fais  entrer  alors  l'esclave  le  traî- 

la       gu  kulla        udrOson.  Wlda  h'albissèngon'  /lia 

nant  étant  allé  dans  un  trou   le  fit  entrer     puis  et  le  renard  restant  couché 

masan  dakkisin      kella         kutta        noga      dg       dctta      kaha 

du  soleil       jusqu'à      l'ajjparition    s'étant  levé  étant  allô  étant    maraudant   mangeant 


que  tu  dois  tout  ce  qui  t'arrive?  Quand  je  mourrai,  que  feras -tu 
pour  moi?»  —  «Quand  tu  mourras,  répondit  l'homme,  je  te  ferai 
quinze  jours  de  funérailles  et  je  te  sacriiierai  un  taureau.»  «Bon!» 
dit  le  renard,  et  il  s'en  alla  à  son  terrier.  11  revint  un  matin,  et 
contretit  le  mort.  L'iiomme  sortit  et  vit  le  renard  gisant  :  «Eh!  qui 
a  tué  le  renard?»  dit-il.  Puis  il  appela  son  esclave  et  lui  comman- 
da :  «Prends  ce  renard  et  niets-lc  dans  un  troii!^^  L'eschive  traîna 
le  renard  jusqu'à  un  trou.  Le  renard  atteiulit  le  eouclier'  du  .soleil; 
il  alla  en  chasse,  nianoea  et  ret(mrna  s'étendre  à  la  place  de  la 


■>■  J^  —  •'•_,-=?  —   '^-  '■''  lexte  poite  «jusipi'à  l'apparition  du  soleil». 


—  ô(X)  — 
kir        fn'ôs'Di     dia.  Wida  in       iil       oâs/V/     ô^/jx»,    «  tridagon 

n-viMiant   il  se  coucha     mort      alors      cet    liouime    l'esclave      appela         et  encore 

<'Ji/tt        u'irkos  aiion;*        <^ffgn        icirkusou;  ivldagon   mosan 

ayaut  emiM)rté      jette  dit-il      l'ayant  emporté        il  jeta  et  encore     du  soleil 

dukkisiii     kclla        kiitto     nugon.     Ichta     kiragon  tvallokkigo7i  fiio 
juNiu'à    rap|)arition  s'étant  levé    il  alla     retournant  et  venant  et  le  lendemain   il  se 

son.    W'ida  in      id     tanyakka  ogirun.-tinga        vggit       lio/iorra^ 

coucha      puis     cet   homme       son  fils         appela        ceci     ayant  emporté    au  Heuve 

udreiia;*        uilid"        f'O'J"        udrosoni,     kiigga     falo/tuii,  kira- 
•{ue  tu  raMes  entrer  l'enl'unt  ayant  eni|H>rté  alors  il  le  jeta  ayant  na^é     il  sortit      et  il 

go»  fiioson  lebta.  W'ida  id  tarko  eggii  fxi/i'arrn' 
revint  il  se  coucha  étant  revenu     puis    l'homme  lui-iuéme  l'ayant  emporté   aullru\e 

udratleiiOni,     giggiisun,      id      ntthi  Imiivtakkosoii;^  tcidn  /i  <d- 

eonime  il  allait  jeter  il  ril  riiomine    :iliirs  l'iil  étonné  alors    le  re- 

biAshi*  tgutirtni  :  *innv     na/iar''  diini  digin  inctavii,"  gnrundig  fa 
nani  lui  dit     est-ce  reri    île  jour  i|uinr.e         Innérailles    du  taureau  étant 

Veille.  <  Ksilavc.  foiimiaïKla  iiicini'  1  linmnu',  priiiils  ce  reiianl  et 
jftte-le  au  loin.»  L'e«elave  exécuta  l'ordre,  lue  tioi.siènie  t'oi-s  le 
reliant  vint  et  tit  le  luort.  L'Imuiiue  alors  appela  sou  tils  et  lui 
(lit  :  «Prends  doue  eela  et  jetti'-le  ail  Nil!  Le  jeillie  lioiuiiu-  prit 
le  enrjts  et  le  lauea  au  Nil.  Le  renard  ^jao^ua  le  iiord  à  la  uaof  et 
revint  le  lendemain,  l'oiir  ce  eoup.  l'iioiuiue  se  mit  en  état  de  jeter 

lui    même  le  renard  au  lleiive.  et  il  donnait  l'élan le  taux 

mort  éclata  tie  rire  :  son  ami  s'arrêta  étonné.  Le  renard  lui  dit 
alorH  :  «Voilà  cch  t'unéraillcH  de  i|uin/e  jours,  voilà  le  sacrifice  du 
taureau  <iue  tu  m'avais  promis!  (  "est  Itien.  je  vais  te  remettre  <laus 


.(  y,\  -  '..  ^v 


—  501  — 
gogsinua?»  Wîda  Kalbisshi^  îgatiron  :  «.masaiia,    ai    ikka  irin 

regorgement       alors  le  renard  lui  dit  c'est  bien       moi    à  toi     de  toi 

dâflsiniiaken      usil      udiddil  auon.»Wida     itton     <dala'' ' iio7i, 
dans  l'état    ainsi  dans  le  mal  je  mettrai      dit-il        alors    et  l'homme    lui  dit     non 

ai  ikka   ir^birhimmun    aiion.»  Wldatakka  ak'arra'' S'uriita*  ausan 

moi     toi     je  n'ai  pas  connu  dit-il        alors       ceci  après     convention    firent 

kuUi  iomga^  K albissènga^  dirbad  sibir  loèka  tènnannogo;  ivlda 
chaque      jour  au  renard  poules     panier    (d')un        pour  le  don         puis 

kuW'    iomga''     kir     dirbad   tanga     àg     dumma         kabinta 

chaque       jour         venant      poules  ses        étant     ayant  pris    comme  il  mangeait 

dîôson. 

il  mourut 

la  condition  où  tu  étais  jadis.»  —  «Pardon,  dit  l'homme,  je  ne  t'ai 
pas  reconnu.»  Sur  ce,  ils  convinrent  que  l'homme  donnerait  tous 
les  jours  un  panier  de  poules  au  renard,  et  chaque  jour  le  renard 
reçut  les  poules  jusqu'à  sa  mort.' 


1.  ^^v<ai.\  >;\  —  ■-'.  ~iJ^  —  3.  ^\  —  4.  Lj^  —  5.  f^  —  0.  Ji  —  7,  Dans  un 
conte  arménien  et  tartare  (|ue  M.  Kknan  a  rapproché  de  l'histoire  de  Tobie  (L'Église 
Chrétienne,  3"  éd.,  j).  560),  l'âme  d'un  mort  reprend  ime  forme  humaine  pour  s'atta- 
cher au  voyageur  qui  a  enseveli  son  corps  laissé  sans  séj)ulture,  et  lui  procurer  tous 
les  biens  et  l'épouse  de  choix  (pic  notre  ingrat  doit  à  l'industrie  du  renard.  Kinale- 
mont,  le  voyageur  propose  le  partage  à  son  bicnfiiiteur.  L'auteur  de  notre  apologue 
semble  s'être  inspiré  de  cette  légende;  mais  préoccupé  de  faire  ressortir  la  vilenie 
des  hommes,  il  dispose  en  contre-partie  les  épisodes  empruntés  :  pour  lui,  le  zèle  du 
renard  est  absolument  désintéressé;  la  scène  de  l'ensevelissement  ne  précède  pas, 
elle  suit  le  récit  des  bienfaits,  et  c'est  une  scène  d'ingratitude,  non  de  charité  de  la 
part  de  l'homme.  Ce  dernier  n'offre  do  rien  partager  et  se  borne  à  une  simple  pro- 
messe de  funérailles  que  le  renard  échange,  d'ailleurs,  avec  empressement  contre 
une  ratinti  do  iioules. 


—  502  — 

VI 
Il  ton  Llumyon  Ku  m  malin. 
Undein  amanni  kulli^  (jamiddo  dawungon,  tangi.f  taiiga  Tossiga 

Lk- jadis        re.iii        toiifi-      année  que         s'accrut  nom  son  Tossi 

/itAv-oY///    irk'ig         kindissitum.        Ulum-mèkka     eggu     gahalin* 
on  appfll.1  lie»  («ys  Ions  de  renKlontisscment     on>o<KliIe  uu      emportant    <Iii  désert 

gasko    wirkosson;  Tossi  w'ida   tcirkOsa,  sukkôsotigôni. 
au  milieu      il  le  jet.i         Tossi    ensuite  l'ayant  jeté    et  l'ut  il  se  retira 

Gam  dimh'iitcoii     hâdil,^        id     «v^  gahalin^   i/iukoli);/    f/uica- 
AnntV       de  douze        à  la  suite  de  homme    un    du  désert   dan.s  le  milieu  |K>ndant 

finlaii,  tdiunga  Jiii  nnhni-  uala  aida  :  «//•  in/'n  aiiuii.> 
qu'il  e»t  allant     le  rrociMlile    couché        vit        voyant     alors        toi      qui         ilitil 

—  *ai      idmnmenn      aUnn.*  —  <Onminikk    inii      arra   aiioni» 
moi  un  rrooiHlile  je  xuis      dit-il  et     qui     toi  ici  ayant  apporté     dit-il 

L'ilOMMK  KT  I.K  l'KOi'tlDII.K.  ' 

.latlirt  le  rit'uve  «'éleva  plus  ((tie  tmiteH  les  autroK  aiiiu'es.  Tim 
(••'eut  le  imiii  (Hi'ini  lui  tltiima  l<tr»(iii'il  eiij;l<»ntit  le»  pays),  emporta 
un  «■rocoilile  au  milieu  du  «léKerf.  et,  en  He  retirant,  al)an(l<tnna  l'a- 
nimal (ii'i  il  l'avait  jeté. 

l)iiu/.e  auH  aprt'H,  un  liomme  jiasHant  dans  le  désert,  truiiva  le 
enteodilt'.  A  sa  vue.  il  s'écria  :  '  l 'e  «luelle  raee  es-tu':*  ■  Le  eri»co- 
dile  répiindit  :  '.Je  suis  lUi  rrncndilc.  \\\  (|iii  t'a  apporté  ici?» 


I.     \i   —    't.     \  -fc    —    a.  jnt    --     ».  ApoloKiK-   riiriiiilé   pur  Ali  d'Andnii  (Wmli 
llalfa. 


—  503  — 

—      f'Tossil'       aig      âk  kèr        inna  wirkon  aiioii.-»  Issa- 

c'est  le  Tossi  qui    moi      étant        montant  ici  a, jeté         dit-il      et  c'est 

gengôni  sôha        inna  loirkidan  ;  in     agarkôni 

qu'il  a  maintenant    un  long  temps       ici      mon  état  d'avoir  été  jeté    cet       et  endroit 

agar   mina  immun,  wala^    nôg   anna  immun.  Ikkôni   aiP    mas- 
endroit   de  moi    n'est  pas        ni       habitat  de  moi    n'est  pas      et  toi      à  moi      une 

kig         awkkan,    aiga  amanna    aioro.»  —  «/;•  aiga,  aman- 

bonne  action       tu  ferais        moi       dans  l'eau      emporte  toi      à  moi        duns 

na  aivrokkai,   minga  fa-dhnh>    Takkôni  :  «inn     ail'       mas- 
Venu    si  J'emporte        quoi         donneras-tu         et  lui  de  toi      à  moi    une  bonne 

kig         awsin  nagetta,    aigôni       inaskig      illaf  aiuer,   on 

action  l'acte  d'avoir  fait  de  même  que    et  moi    une  bonne  action  à  toi  je    ferai     alors 

ikkon  nadclinnam.>' 

toi  tu  verras 

Id     loida  masai,  i>okkoda'~    amanna  guwoii.   U- 

L'homme    alors    accordant  (disant  bien)   ayant  soulevé   dans  l'eau        alla      le  cro- 


—  «C'est  le  Tos  qui  m'y  a  jeté.  Mais  il  y  a  longtemps  de  cela,  et 
ce  lieu  n'est  point  de  ceux  que  j'habite,  ni  où  je  puisse  séjourner. 
Fais  donc  une  bonne  action  en  me  portant  au  fleuve.»  —  «Et  que 
me  donneras-tu  si  je  te  remets  dans  l'eau?»  —  «Service  pour  ser- 
vice :  tu  verras  (ma  reconnaissance).- 

L'iumnne  alors  le  prit  et  le  porta  au  bord  du  fleuve.  «Jusqu'ici?» 
(lit  le  crocodile. 


1.  "ti^  —  2.  La  forme  ordinaire  est  soH-eda.  Le  narrateur  ayant  insisté  sur  l'exac- 
titude de  la  iirononciation  so/ckoda,  il  faut  admettre  un  comjjosé  sokk-o-eda,  (]ue  je 
n'ai  pas  encore  rencontré,  et  dans  lequel  ed,  ad,  au  lieu  de  s'adjoindre  au  radical 
simple,  s'adjoint  au  (lume  liitd-\-o. 


—  504  — 

lum    uida  'inin  kelt  aiioîi*.       Id      inda  *amann'        in  iintn 
ctidile     alors      ici  jusqu'à        dit-il        rhonime     alors      dans  l'eau     ici  n'est-ce  point 

aiion,  ai    turonger        fa       nogre'ion.^    Ulum     icida  *iiiin-kell- 
dit-il    moi  je  suis  pressé  je  voudrais  m'en  aller  dit-il  le  crociKiilc  alors       icijus<|ue 

ummumi  aiion,  ijin     fi      haùnakummun    aiion,  antann   aig  udr 
oc  n'est  pas     dit-il        ici     nous     n'avons  [ms  convenu      dit-il      dans  l'eau    moi    entre 

aiion. >       Ma.mi,       kurtil     dnmmiUu      eda      guuon.  ^Widagon, 

dit-il       ayant  dit  bien   au  ^enou    en  saisii^sant  emportant      il  alla         et  encore 

ai  ion. >     Fndin  kcUa.     dumniilla,    f^ijawon.   *Widagon.  aiion. > 
dit-il        le  nombril  jusf|ucs     en  le  saisissant     il  emporta  et  encore  dit-il 

lin-kella,  dummilla     vgguicon. 

du  cou  à  la  limite   en  (le)  saisissant     il  eui|H)rta 

/'/        iLida  igatei'nn  :       tina.ikig  HV      nnkiimminnria/ 

I.'homme      alors         lui  dit  une  bonne  action    avec  toi  n'ai-je  piu<  fait 

kir^' -  angon     dè)tki,  niigagniigr(ldill?u.  >^  Ulum      aida 

»alair<-  de  mon     donne-moi    je  voudrais  liii-n  pouvoir  m'en  aller     le  crocodile     alors 

Kt  l'Iiiiiiiiiie  :  «Ne  v<iilà-t-il  pas  ri-aii!  Laisse  ipU' je  m'i'ii  aille 
à  riH'H  artaireH.>  Le  crocodile  repartit  :  Ce  n'est  pas  jus(|irici,  et 
telle  n'est  pas  notre  convention;  entre-moi  dans  l'eau.»  L'iionnne 
le  porta  jiiHtjii'à  ce  ipn-  l'eau  lui  montât  à  la  liaiiteiir  des  jrcnoiix. 
«  Kncore! 

Kf  il  rcnimenn;  l'eau  lui  venait  à  la  ceinture.  'Kncore!' 
Il  continua  plus  avant:  l'eau  lui  arrivait  au  cou  :  <  N'en  ai-je  pas 
liieii  mîï  avec  toi.  dit-il,  paie-moi  donc  mon  salaire,  car  je  vomirais 

I.  \ji  —  '1.  Me  d6r<itn|N>iH>  comme  suit  :  Siy-a-ijnn  grn-iUllhn.  M.  I.i.i-iiirii  a  signalé 
lo  puraillffini'  A—  aytm  gm-,  »i/m>  ayant  la  slKnillcalion  <^lre>.  Ici,  le  verbe  y«n 
«••l  au  futur  en  dil  av<T  adjnnriion  du  miDIxe  ^i  qui  iudi<|U<'  la  |iossibililé  ou  lu 
nwiyrn  ilr  fair<<  l'arlinn.  l'tac^  avant  la  llexion,  >>i  rei<li<  invariable;  apr<<fl,  Il  nubil  les 


—  505  — 

«la^aiion,  ai        sôba-immi        kabakka  kabsid-dotôni!        li- 

non     dit-il    moi  longtemps  n'est-il  pas  la  nourriture  l'action  d'avoir  mangé  depuis  de 

lofjo   fa    ken         assidanger,'^        aharrogon^       maskig       aical 

toi      étant   avec  je  vais  me  faire  un  souper    et  finalement    une  bonne  action  je  ferai 

illa.»         Innogo        icïda     emerki     dairicl  fakkitennil   kitttôson. 
avec  toi    à  cause  de  cela      alors     une  querelle    grande  entre  eux  s'éleva 

Innogo      œ'ida  arab^  bel.  kam  mèkka  dogintan,  emerki  g    ukker, 

à  cause  de  cela  alors      arabe      un      chameau  un      qui  monte     la  querelle  entendant 

mkka    kèron  aman  garra,  fakkigon.  «Miiiaminnûia?»  Baùràtta 
descendant     vint      de  l'eau  au  bord    il  leur  cria      qui  êtes -vous  donc  l'aflTaire 

wïda  iggatissan.  Arab*  wïda  «saddo  falukkan  aiion,  ai  fa 
ensuite    ils  lui  dirent  l'Arabe     alors      dehors    vous  levant  venez     dit-il     moi    étant 

bannid   imnig       nalatiMcerhii.»  Uwonga         wïda    «masa» 

affaire        votre    je  pourrais  voir  pour  vous    les  deux  ensemble      alors         bien 

bien  pouvoir  m'en  aller.  :>  —  «  Non  pas  !  >  ré])ondit  le  crocodile  :  «De- 
puis si  longtemps  je  suis  privé  de  nourriture!  Je  souperai  de  ta 
personne,  et  tu  me  fourniras  ainsi  l'occasion  de  faire  à  mon  tour 
une  bonne  action.»  Alors  une  grande  querelle  s'éleva  entre  eux. 
A  ce  moment  passait  un  Arabe  monté  sur  un  chameau;  il  entendit 
le  bruit,  et,  descendant  de  sa  monture,  il  vint  vers  la  rive,  leur 
criant  :  «Qui  êtes-vous?»  On  lui  dit  le  sujet  de  la  disi)ute.  «Sortez 
de  l'eau,  tit  l'Arabe,  je  jugerai  votre  ditférend.  >  Ils  ré])ondirent 
ensemble  :  «Très  bien!»  Ils  montèrent  au  bord  et  riiomme  raconta 
l'histoire.  L'Arabe  dit  :  «Est-il  vrai  que  le  crocodile  était  jeté  sur 

niudilications  indiquées  par  le  paradignui  suivant  ;  Ai  nosar/on  t/eddilleit  (avec  ou  sans 
i  final),  ir  —  fjeddinnanimeni,  lar  —  i/eddinnani;  u  —  gcdduUoni,  ur  —  gcddiUokkom- 
meni,  ter  —  geddinnanani. 

'■    »   —   ■-•   -Lij:   —   S.  j^\    —    4.   ^^ 

MÉMOIRE!',  T.  11.  yi 


—  ôOG  — 
issan;       masaiagOui  fassan  bm-rila^      M      aida 

«lirent-iU   et  ayant  dit  «  bien  >    ils  se  K-vcreut  et  alli-rcut      au  bord      riioiuuic     alors 

baùPiittanga         banrn't/ofi.         Ai'ah*  aida     ulumg      issigon  :    *ir 
histoire  sou      raconta  couiplétemeut    PArabo     aKirs    le  crocodile  interrogea        toi 

gahalin^  gasko    wirka      f\unâ?>         Id      aida  :  n'i/'o  'iiu)i,    alèi 
du  désert   au  milieu     jeté     tu  étais  couché  l'homme    alors        oui       illt-il  c'est  vrai 

aiioji.»  Arab-  u-ida    ulumga    igatefoii  :    tsiail      Jala,        fii 

dit-il       l'Arabe     alors    au  crocoilile  dit  sur  la  duuc  étant  allé  éteuds-toi 

alion,  iffishi  nagetta,*  Ulum      vvdafikauiuiaii.* 

dit-il      do  toi  de  l'état  d'avoir  été  couché  à  l'instar    le  crocodile         ue  voulait  jias 

Arab'  tctda  igatervn  :  *ai  banùid  uiiiu'g  naddilk't  kirkavimin- 
l'AralK'     alon»         lui  dit  moi       affaire        votre     aliu  nue  je  voie       suis-je  pas 

>!(!/>      Llnn'ii  galbisi"''  aa(jtig,'  ariîbirr  avrai-tciini 

venu    du  crocodile  de  l'étal  de  s'être  retourné  ii  l'instant  les  Arabes  les  uns  Us  antres 

tahkiija  nlainga  kattij'nssan.'  Arab'  ulumg  tgatcron  :  «■iisilton 
»'a|i|>clant    le  rroctMlile     (garrottèrent      l'Anibe   un  crocixlile  dit  du  mal 

maitiltou  niUiig'   Irbiriia.*        l\i.iiJoKsau. 
du  bien     loi-niCuiv  i|ue  tu  luiunu    ils  le  lraus|>ercéreul 

II-  dus?»  —  «Certes,  i-t  liiuii  ù  plat!  Ali>r.>  l'Aiatic  (inlniina  an 
«Tocddilc  (k-  nmiitcr  biir  nia-  (liiiii',  et  de  ne  laisser  etnielier  dans  la 
pitHition  in'i  il  rtait,  et  etniiMie  il  h'y  refusait,  -eli  t|ni>i!  repiit  l'A- 
ralie,  n'ai  -je  pas  à  juj^er  entre  V(»ii».  et  lU'  tant  il  imint  suir  ipar 
moi  -  nit*'niei!  -  (^iiand  il»  eurent  renversé  le  emcDdile,  les  AraheH 
s'appelant  lew  mis  les  antres  K-  ;;arrnttèrent.  Alors  eelni  (i|ni  sV-- 
lait  fait  ju^e;  lui  ilit  :  .Apprends  à  distin^^ncr  le  mal  dii  liii  ii!  \'.\ 
ils  le  trans|M-rr(-rent. 

\.)t  -  %.  ^j,  -  a.  j,MÉ.    ■  4.  ^j  -  6  wJJJ  -  «•  CJi^  -  t.  vJkii 


507  — 


VII 


M      terè  idhi  terèkka  edosoni,    tôd    uœog  unnigon,  wèkkon 
Homme     un     femme       une         épousa  et   garçon     deux        enfanta  et  un 

sâter^  Ali,^  icèkkon  sâter^  Mohamyned^-ia  sevimôson.*  Tennhitôdi 

malin      Ali         et  un        malin  Mohammed  nomma         leur  mère  cette 

dlôsoni,  kiragon    tèffâb    idhi     kud    icèkka  edOsoni;  ico  sâter^  ik- 

mourut  et    et  venant    leur  pure   femme  ennemie      une       épousa  et     0      malin     et 

kon  darkunna!  Wtda     idi     wildiga^  idhi-tan-dan       mugogga 

toi        tu  y  étais  alors     l'homme  les  enfants     femme  sa  avec      ayant  abandonné 

higâziV'  kèrûson;  iahldP  wèi   idènga    icèrakiredon.   Wïda  idhi 

au  Hegaz       partit  juif  un     la  femme      cohabita  avec  or        femme 

fodi  dirhad  tvc'kka     gogôsa,     icildl^  tûni  gerayalton^  kira,  gaw 

cette       poule  une       ayant  égorgé  enfants      ces  de  l'école      venant   gésier 

Pauvre  Ali,  heureux  Mohammed.  " 

Un  homme  avait  épousé  une  femme  ilout  il  eut  deux  enfants, 
l'un  qu'il  appela  Malin  x\li,  l'autre  qu'il  appela  Malin  :\Iohammed. 
La  mère  étant  venue  à  mourir,  le  père  prit  une  seconde  femme, 

—  une  marâtre;  et  toi,  ô  malin,  tu  étais  là!  Or,  cet  homme  partit 
en  pèlerinage,  laissant  ses  enfants  à  sa  femme.  Elle  se  donna  à 
un  juif.  Un  jour  que  cette  malheureuse  avait  tué  un  poulet,  les 
enfants  revenant  de  l'école,  en  firent  cuire  le  gésier  et  le  mangè- 

l.^U,  -  2.  ^   -   .3.  j.^^  _  4.  Ji^   -  5.  jjj  -  6.  jUp^  _  7.  ^>^ 

—  8.  Vulg.  ajI^'  (lecture).  —  9.  Histoire  en  dialecte  d'Afia  (en  face  Hu-im),  racon- 
tée par  Soliman  .Shérif 


—  508  — 
totta      tokka     kab^isan.  Yahndi^  tottnu  gaw-tan-dan,  dungus-tan- 

co      faisant  ciiire     inan^Tont         juif  et  ce      jjésier  son  avec      intériem-s  ses 

dan,  ur-tan-dan  firgiii  keukiinin.  Idon  tùd  irida  irildi*  tùiiiga  go- 
avec     tète  sa  avec     «lésiK-e       (1  ('avait       femme  cette    alors    enfants        ces       vou- 

i)nf)aUeHnii ,^  dnxeismè.  (jii  idèn  dmciterh}  nôgf'l  fios- 
liit  le»  i-Korf^er  et    ils  s'enfuirent  allant    femme     vieille  (l'iine   dans  la  maison   ils  eoii- 

ia»  birii^  ^Ua,  néa''  kiùnin  ushirossoïi;  iridn  kiitta  )ioi/s<ititi 
chérent    natte    sur  une    sotipcr      sans        ilemeurèreiit       puis     se  levant  ils  partin'ut 

nhnrra''  trida  Sâter'  Mofiamniedu»  ni'tkuui,  <ima)ii>Ui  stikkitiai/;  t)i()- 

à  lu  lin         iir        malin         Mohammeil  si       II  pleure       la  pluie  ilesceud  et 

i)nkn)igiiii,  dc/ie/i"      fôga       snkkiiinil;  irida    in     id!^/i    dun-iu    hô- 
s'il  rit  lie  l'iir    se  déversant       ilesoend         aliirs  cette  l'eranu*  vieille  (de)  dans 

gillfi      tî'riii  f'tsivv  (ii/nmi,         f/igtn'ii  tnira, 

la  mnisnn     d'eux     île  l'acte  il'avoir  couclié      dans  le  liiu    de  l'appuie-tête     audessiius 

df/n'/i'  hiiumign"     fini;     nida  idî'n  dngi^"  tndi  ngukkon  :  t^kir    in 
l'iir        en  m»reeau     w  truuvr     alors  femme  vieille      <'etti-  les  nppella     venant  cet 

relit;  iiiaiw  le  juif  viuiiiit  nmn^rer  la  )MtuIe  avrc  le  o;i'sii'r,  l'iiiti'-- 
rieiir  et  la  tête."  et  coiimu-  la  fcimiie  disait  i|u"i;llc  allait  ('oinoii- 
ceM  puuvrcH  petitM,  \U  s'eiit'iiireiit.  Ils  passèrent  la  nuit  eliez  une 
vieille  femme,  rtendiis  sur  une  natte,  sans  avoir  sniipé,  et  la  quit- 
tèrent an  matin.  (  ir.  ilepuis  leur  ilépart,  tmites  les  fois  (|ue  Malin 
Moliammed  venait  à  pleurer,  il  tombait  une  pluie,  et  s'il  riait, 
e'était  une  averse  «l'or.  A  It-ntlroit  où  leur  hôtesse  les  avait  fait 
cnuelier,  l'or  était   en  tas  près  de  I  uppiiie   tète.    La  pauvresse  les 

I.  ^>j^  —  *.  jJ«  —  :•  Mol  u  mot  :  Je  le*  ^KorK^ral  (»«'  ilit).  —  4.  ^J  — 
—  A.  •'  itf  —  0.  ji}  —  7.  j^Lit  —  M.  ,_-j>j  _  u,  f^  —  m.  Kern.  I«  clianKetnenl 
dp  »  vn  g.  —  II.  ('aliniinli'  r<inlr<<  le*  Juif*.  Ceci  iOn*il<'  au  iKtKnfit  i|ue  cetli'  femme 
ItiapIrv  au  riinl<<nr. 


—  509  — 
deheb^  unninga   ennan  aii07i.»  Tèkko7i  :  «min    in  deheba^  'issan, 

or  votre        emportez     dit-elle       et  eux  quoi     cet      or  est      dirent-ils 

wo  un  aw  tônf»  Wida  deheb^  tènniga  leptakiro     en- 

ô     notre  grand'  mère  notre  petite       alors  or  leur         retournant      ayant 

7iakTca         nogsayi.  Noga-figintâni  foTinossan;  faù- 

complétement  enlevé   partiront  et  pendant  qu'ils  sont  s'en  allant  ils  eurent  faim      et 

noggagon,  sàter"^  AW  fiiôson  m-eska  :     ivala^     irka-im- 

ayant  eu  faim     malin       Ali     se  coucha     n'en  pouvant  plus    et  point    pays  ce  n'était 

inô,  gahalin''     gaskoa.       Kiragon  sàter'^  Mohammedi^  sokkedon; 

pas     du  désert   c'était  le  milieu     et  venant       malin  Mohammed         l'emporta 

wida    sokkeda         noga         fini,  dawi    wètèrèdanga    flia, 

puis    ayant  emporté    s'en  allant  comme  il  était   le  chemin  unique  à  l'état  de  qui  était 

Wida    ugo7igo7î.''     Wida  sâter'~  Mohcmmiedi^  nôrka  fèddon,  gf(t^ 

ensuite    devint  double       alors       malin  Mohammedi  dieu        implora     «  l'ali- 

durûri^        tvèllogo  «ûga  erzogoggeia»;^"  wida  nôrin 

ment  indispensable  »     par  une     nous     ([u'il  nous  ait  donné  subsistance    alors    de  dieu 

rappela  :  <  Venez,  dit -elle,  enlever  votre  or.»  «Qu'est-ce  que  cet 
or,  ré])ondirent-ils,  ô  notre  bonne  grand'- mère?»  Et  rentrant,  ils 
prirent  l'or  et  s'en  furent.  Chemin  faisant,  ils  eurent  faim;  Malin 
Ali,  n'en  pouvant  plus,  se  coucha  :  il  n'y  avait  ])as  d'iiahitations, 
c'était  au  milieu  du  désert  :  Malin  Mohammed  chargea  son  frère 
(sur  ses  éj)aides),  et  s'engagea  dans  un  sentier;  il  marcha  jusqu'à 
ce  que  (;e  sentier  bifurquât.  Alors  Malin  Mohammed  adressa  à 
Dieu  la  prière  des  atfamés,  demandant  qu'il  soutint  leur  vie;  et  la 
puissance  divine  leur  envoya  deu.\  plats  de  mauves"  et  deux  pains. 

1.  v_-sa;  —  "2.  ^ULi)  —  3.  i^jXe  —  4.  -^^  —  n.  ,J..-ow  —  tJ.  .^w^aT»  —  7.  Voyez 
page  précédente  note  10.  ~  8.  0>3  —  •'•  i^ijr^  ~  '"■  j'i j  ~  "•  Voyez  note  1, 
Ijage  suivante. 


—  510  — 
konatôni      ittcr    sahayi^  uuôgo)>.  kahcd  uicOgon  sukka  tiX-koui; 

par  la  profriété  mauves       plats  et  deux         pain        et  deux     il  leur  descendit  et 

kahcda,     nôr  tènnig  hamdcda,'      kutia        daici  niroiig- 

ayant  mangé  dieu      leur     ayant  remercié   se  levant    les  chemins    comme  ils  se  divi- 

sani.  sâter^  Mohammed*  tanii^ngâ  tùd,  ikko7>     itiuog     f/u,  aigo» 

Raient     malin         Mohammed        ô  mon  petit  frère,     et  toi     par  celui-ci     va      et  moi 

innog      Je   gurèni.*  fjruivogon,  Mter^  Molinmmcdinan*     daui 
par  celui-ci   j'irai       donc         et  étant  allé     malin  cle  Mohammed  le  chemin 

.<ialamangon.<toni ;''  ^âter^  Mohatiimcd*  gnica.  l'rkt    icNla   siikkôsofii: 

était  sûr  et  malin         Mohammed         allant     ville    dans  une   il  ]iarvint  et 

irida  tar  irkin  sultan^  tùdi  dwsoui,  ddemiri  tar  irkin  iit- 
alor»    Cette    de  ville     sultan        ce     était  mort  et    les  hommes   cette   de  ville  habi- 

tuf.  taigankign'  dukkakka  mengiiivayia;  Mter*  Mohammi'tttni*  gn- 

tanln    leurs  bonnets    ayant  enlevé        sont  dcliout         malin         et  Mohammed         al- 

irn  taign^  tnttgn  dukkeda  metigOsoyii;  sâgir*  icri  âga  icâia 
lant    bonnet       «on       ayant  Até    comme  il  était  debout    épcn-ier    un    étant    volant 

IIh  iiiaiiffiTciit  et  rciHliri'iit  jrrùcfs  à  h-nr  hioii.  l'nis.  se  levant,  en 
face  lies  deux  elieniiiis,  Malin  Mulianinied  tlif  :  Mnn  pitit  tVire, 
toi.  prendH  par  ii-i.  et  moi  j'irai  par  Iii.>  Ils  se  séiiarèiunt.  La  mute 
fie  Malin  Moliainnied  était  «lire.  Ew  la  suivant,  il  arriva  i\  nue  ville 
dont  le  roi  venait  tic  mourir;  tous  It-s  liommes.  ayant  n-tiré  leurs 
lionncts  étaient  drlmiit.  Malin  .Molianinied  alla  se  piarer  parmi 
eux  et  ota  son  Itonnet:  à  re  inonirnt,  un  épervier,  après  avoir  tour- 
noyé (i\nuH  les  airs)  vint  se  poser  sur  sa  tête.  «Merveille!  mer- 


I.    -j^^  —  un  plat  dr  niaiivr»  nrromniiMléeii  k  pni' préii  comme  no*  épInanU  rat 
en  faveur   aupr)**  du   iMipulalti',  ilanii  la   vallée  du    Nil.    ~    3.   j^.   —   .1.   -kLù    — 

f,  jjL-  -  e.  ^\kUi  -  :.  A«Slk  -  s.  yi-» 


—   511  — 

girïdini,  gu     sâter^  Mohammedn'     urra  okkin- 

comme  il  va  et  vient  allant  de  malin      Mohammed        sur  la  tête     voilà  qu'il  se  pose 

ein;  okkikangon,  garih^       garibinvianein.^      Wîda  waiôson,  wi- 
et  étant  posé    merveille    voilà  qu'ils  s'émerveillent      puis  il  vola        en- 

da       gelba'^        kir     okkon  sàter^   Mohammedn'^     urra;     ivlda 

suite    se  retournant    venant    il  posa    de  malin         Mohammed         sur  la  tête     alors 

sidtana^     kirossani,        hokmon;^      wïda  gurra     aharin-kellan- 

sultan        comme  ils  firent  il  prit  le  pouvoir     puis     heureux  jusqu'au  comble  il  de- 

gon.''   Wlda  sater^  AlP   sater^  Mohammedm^  tann  èngâi  gu  dâ- 

vint  or         malin      Ali     de  malin         Mohammed  sou      frère   allant  che- 

wi         dungilla  torgôroni,      fannôsa,       amanga         gok- 

min    dans  perdu  (obscur)    comme  il  entra     ayant  eu  faim    pour  de  l'eau     ayant  fait  le 

kosa,  dloson.   Wida    ûffàb 

mouvement  de  langue  et  de  mâchoire  de  celui  qui  mange    mourut  or        leur  père 

kiron  Higaziltôni,''      Mragoni        issigon       wildllôifaj^"    idhiga. 

vint  du  Hegaz  et  comme  il  vint    il  interrogea   où  sont  les  enfants   la  femme 

«Wildi^"  dîoggkan  ai/iô.»  —  «Wildingon^"    tèkka     uiga  amantirè 

les  enfants     sont  morts    ayant  dit  et  des  enfants    le  tombeau     moi        fais  voir 

veille!»  cria-t-oii  à  cette  vue.  L'épervier  s'envola  et  revint  à  nou- 
veau se  poser  sur  la  tête  de  Malin  Mohammed.  On  fit  roi  ]\Ialin 
Mohammed  qui  prit  le  pouvoir,  et  vécut  au  comble  du  bonheur. 
Or,  son  frère.  Malin  Ali  avait  marché  sur  une  route  sans  issue;  il 
eut  taira,  sa  langue  frappa  contre  son  palais  desséché,  il  mourut. 
Cependant  le  père  revint  du  Hegaz,  et  à  son  retour  il  demanda 
sa  femme  où  étaient  les  enfants.  «Ils  sont  morts»,  dit-elle.  —  «Fais- 


1.  -bUj  —  -.  >>M>^*  —  3.  i_-o^  —  -t.  ,_>l3  —  5.  ^,UiL*o  —  ij.  (oX^  —  "■  j^\ 

—  S.  ^  —  y.  jU?"  —  10.  jS^ 


—  512  — 

'lYo?»';»  uida         koitri         wèkkïtga     kufinirèkfca     ag  kunin.  Kir 
il  dit  et      or      morceaax  de  bois    quelques     (les)  ayant  enseveli      elle  était        et 

ragon  jindiééan,  jindakka  guœa  kola  kir  elsan.  Wtda 
venant    ils  fouillèrent  et  ayant  fouillé  allant  c'est  du  bois  venant  trouvèrent     alors 

idi      iiiua   mauna    uarogiga^    idera    in   enter'   Mohammedn'^ 

l'homnie     par  ici       par  là        îles  lettres      envoyant    ce       malin         Molianniietl  «le 

ùginn  agarka  elôson.  Wida  kutta  idhigon  ossakkon  crik- 
du  résider    le  lieu       trouva       alors     se  levant  et  la  femme  et  la  fille  esclave    (les) 

kirèkka  guieoii;  ijuwagon  ^nugâ  (ôd  min  ukka  inn  agarra  ekka- 
ayant  prises     il  alla         et  allant     mon  (ils  petit   i|iioi      vous      ce     dans  lieu   a  ame- 

kirO    'iioiii/*    Tar  uida  tgateron  :  *idèii-iiin  nga  yahndig*    uè- 
nés    comme  il  dit     lui       alors     lui  repartit        ta  femme     nous       un  Juif     ayant  co- 

rakirida  turuQQoii  aiioii.*  T^^ffah  indu  ktun  nikka  (/(/.v.svV  ' 
habité  avec       a  chassés  dit-il         leur  père      alors     cliameau         un  paille 

timmôiii,  ufkknii  atnangu  timinOi,  iinn''  tu,'<k(>g 

Dc  (lui)  ayant  pas  dimné      et  un  eau         nr  (lui)  ayant  pas  donné  jours      trois 

meiiijakkijii.  Wida  idi^nn  m  <kkii  Lu  m  icrlla  dagginm,  ink- 
(le*i  fil  rt^ter     ennuito  de  la  femme      pird  un      rlmmeau     à  un  altailia  et 

iiKM  vriir  leiiTH  toiiila-H.  (h.  la  fciiiiiH-  avail  nisivrli  (1rs  iikii- 
«•i-aiix  <le  lioi».  On  itc-iikii,  i-t  nii  ni  vint  à  tnuivtT  U-h  bois,  l/lmiii- 
ini-  uInrH  riiviiyu  «U-  tniitt-s  |iarts  «les  Iftlirs  i-t  tnmvn  k-  lieu  dû 
ri'Hitlait  malin  .Miilianinutl.  H  |ii'it  avec  lui  su  tcninu'  rt  une  rsclavi* 
ft  partit.  A  kuu  arrivri*  :  «Mon  «Inr  lils.  cuninuiit  avoz- vous  rté 
rontiiiit  tIaiiH  ruH  liiMix?»  )lit-il  à  Malin  .Mnlianinn-il.  (\-liii-ci  ré- 
|M>iiilit  :  «'l'ii  tViiinic  H'cHt  taitt-  lu  inuitrcHsc  iliin  jiiit'  i-t  ntiiis  a 
rliaMHil'H.  >  Kt  11-  |ii'ri"  prit  ilriix  cliaiiifaiiN  (ju'il  priva  l'un  tic  f'nur- 


—  513  — 

kon     kam     oicuttlnil  daggiron;     kam     gasslg^  Jirgln-kanokkon, 

un     chameau     au  second         attacha        chameau    la  paille       et  qui  avait  désiré 

amanga  tiron;  amanga   firgin-kanokkon,     gassit^     tiron  :  wlda 
de  l'eau     il  donna     do  l'eau     et  celui  qui  avait  désiré  de  la  paille  il  donna    ensuite 

toHa  hasassan.  Wendûtingon  sogoltaniicr  nogon. 

tirant  ils  la  mirent  en  lambeaux  et  chacun  ;i  son  affaire      s'en  alla 

rage,  l'autre  d'eau,  pendant  trois  jours;  ensuite  il  attacha  à  cha- 
cun d'eux  sa  femme  par  un  pied  ;  devant  celui  qu'il  avait  affamé, 
il  plaça  de  l'eau,  et  devant  celui  qui  avait  soif,  il  plaça  du  four- 
rage. Les  deux  chameaux  ayant  tiré,  ils  mirent  la  femme  en 
pièces.^  Puis  chacun  s'en  alla  à  ses  affaires. 


J'ai  hésité  à  donner  les  trois  contes  suivants.  Les  prouesses  du 
héros  des  deux  premiers,  le  sujet  du  troisième,  feront  comprendre 
mon  scrupule.  Le  comique  de  ces  races  n'est  pas  délicat.  En  m'ex- 
cusant  auprès  du  lecteur,  je  laisse  cependant  apparaître,  sous  deux 
de  ses  noms,  l'émule  nubien  de  Polichinelle,  de  Garag'ous  et  de 
Goha,  parce  que  les  aventures  de  ce  type  obscène,  turbulent,  in- 
génieux pour  le  mal,  justicier  inconscient  des  vicieux,  racontées 
dans  les  n°^  vill  et  ix,  ont  été  disposées  par  le  narrateur  avec  une 
intention  nettement  morale  qui  les  relève,  et  parce  qu'il  nous  ren- 
voie quelques  échos  de  l'antique  farce  égyptienne. 

1.  ^yiH  —  2.  J>i-ij  —  3.  Ce  sévère  châtiment  sert  aussi  de  moralité,  avec  des 
détails  identiques,  à  une  jolie  histoire  qui  m'a  été  contée  par  un  indigène  do  l'Oasis 
de  Tafilolt  (Maroc),  La  Montagne  merveilleuse.  Il  semble  hanter  l'esprit  du  berbère 
altéré  de  vengeance.  Un  officier  qui  comra.ande  dans  le  Sud  do  l'Algôrie,  M.  Lk 
Chatelier,  rapporte  (lievue  Africaine,  1885)  qu'un  lionnne  des  Oasis  ayant  surpris  le 
jeune  fils  de  son  ennemi,  le  fit  pendre  immédiatement  par  les  pieds,  les  jambes  écar- 
tées, et  d'un  coup  de  son  épéc,  le  fendit  on  deux,  dans  le  sens  de  la  longueur. 

MÉMOIRES,  T.  II.  05 


—  514  — 

Ce  personnage,  phallique  le  plus  souvent,  qui.  dans  l'Orient  de 
la  Méiliterranée,  se  fait  layent  piovoeateur  des  joyeusetés  gn>s- 
sicres.  et  conserve  la  niéninire  des  mieux  inventées,  n'est  pas  né 
de  l'imagination  asservie  i)ar  l'animalité.  Ses  origines  doivent  être 
reeliercliées  autour  des  tenijdes  d'(^>sins  ou  des  dieux  similaires  de 
Syrie  et  d'Asie  -  Mineure.  Les  mille  incidents  (pii  composent  son 
épopée,  ont  été  créés  et  propagés  à  l'occasion  de  ces  fêtes  liruyan- 
tes,  en  Egyjtte.  comme  les  Dionysiaques  et  la  folle  pompe  de  Lé- 
née,  dont  les  iiratiijues  étranges  avaient,  au  dire  du  pieux  Héro- 
dote, une  raison  fla(|Uelle  lui  tut  tii'p  mieux  séant  taire,  encore 
que  point  ne  l'ignorast».' 

Les  sanctuaires  de  la  Haute  -  Egypte  nous  ont  livré  le  secret. 
L'n  peu  avant  le  solstice  d'hiver,  au  mois  oîi  le  soleil  .semlilait 
au  jnétre  égyjjtien  ini  vieillard  décrépit  (pii  va  céder  la  place  à 
un  soleil  nouveau-né.  où  le  Nil  éjiuisé  avait  ahandoinié  la  plaine. 
aminci  déjà,  dans  son  lit.  par  les  longues  traînées  de  salde,  où  le 
fidèle  faisant  la  semaille,  cmyait  enterrer  les  membres  desséchés 
d'un  dieu  (pii  allait  reprendre  vie  en  émergeant  Jeune  plante,  on 
proclamait  dans  tnUH  les  centres  religieux  la  gramle  loi  de  la  nature 
—  tout  meurt,  toute  vie  sort  de  la  mort  —-  par  des  cérémonies  em- 
pnintécH  Hurtout  an  (  nite  des  défunts,  et  au  souvenir  des  démeni- 
hrcuients  et  des  renaissances  périotiiqncs  de  l'astre  nocturne.  Ia' 
temple  devenait  la  maison  mortuaire  et  le  sépulcre  du  dieu  local 
qu'on  itleutitiait  h  OHiris.  Ir  |diis  national  <lcs  iliciix-moinies.  <  )ii  \ 
jouait  un  mVHtère  complexe,-  wule  de  drame  cosmogonique,  oii 
toute  la  magie  dcH  actes  et  îles  fonnules  était  mise  en  «cuvrc  pour 
écarter  les  puiNsances  cnncmi«'s  et  assurer  i;i  iliviiic  résiirrcrtion. 

I.  IlériNl.,  Il,  47,  4».  —  t.  MAMrm,  hnuUrnh,  IV,  Cil"  «Iri.  icrrnomo;  II.  Uiinmni, 
Ia  malien  dOilrl;  llaui  XtUth. /.  Ugyiil.  >il>r.  u.  a.,  IHHI,  |i.  77  l>t  M|(|.;  LnHKT,  /.«< 
/U—  dOtirU  au  mnU  <U  Choiuk,  «Ulw  Itit.  </<  (rar.  rtlat.  à  TorrA.  <</y|>(.,  Vol.  III  (<l 
-fi\.;  I1uun|iii',  hu  fi  thiriê.  SU,  4ï,  63  (lilo*  |irniii|iu''ii  mu  i>iivlri>iii  il'AliMtiMlrlo 


—  515  — 

A  un  instant  déterminé  le  mal  étant  vaincu,  le  mort  revenait  à 
la  vie.  Dans  chaque  temple,  son  iiremier  mouvement  avait  été  noté 
avec  soin.  Une  chapelle  spéciale  servait  de  dépôt  à  un  groupe  qui 
fixait  la  scène,  l'attitude  des  comparses  et  le  geste  d'Osiris  revi- 
vifié.' A  Thèbes,  il  portait  la  main  à  sa  tête,  ailleurs  il  se  retour- 
nait sur  le  lit  funèbre  maintenant  son  berceau,  à  Busiris  <  sa  pa- 
trie», presque  partout,  il  manifestait  son  aptitude  génésiaque.- Pen- 
dant que  les  prêtres  faisaient  les  purifications  et  proféraient  des 
actions  de  grâce  en  élevant  leur  pensée  au-dessus  des  symboles 
matériels  du  drame  divin,  dans  les  carrefours,  le  populaire  célé- 
brait l'heureux  événement,  avec  la  grosse  gaieté  de  l'Égyptien, 
pourchassant  les  animaux  qui  lui  rappelaient  Typhon  ,■'  interpré- 
tant à  sa  manière  les  énergies  et  les  revanches  du  dieu.  C'est  sur- 
tout pendant  les  Pamylies  anniversaires  de  la  naissance  d'Osiris, 
vers  le  début  de  la  crue,  que  l'emblème  de  la  puissance  féconda- 
trice prenait  sa  place  dans  les  réjouissances  foraines.'  ^Les  Égyp- 

»  tiens  célèbrent  une  autre  fête  de  Bacchus  (Osiris) qui  est 

^presque  toute  semblable  à  celle  des  Grecs.  En  lieu  d'un  phalle, 
>ils  ont  invente  d'autres  images  grandes  environ  d'une  coudée  et 
»meues  par  moyen  de  nerfs.  Femmes  les  portent  par  les  bourgs  et 
4es  villages,  en  leur  mouvant  le  membre  viril  qui  est  bien  grand 
»  comme  tout  le  corps,  et  au  devant  marche  un  ménétrier  qu'elles 
'Suivent  en  chantant  Bacchus.  Pourquoi  lesdites  images  ont  si  fort 
>membrc  et  ne  se  remuent  que  de  là?  De  ce  est  maintenu  un  pro- 
*pos  bien  saint.»''  Aujourd'hui  les  pitres,  ])arfois  des  nègres,  ou 


1.  MARitm:,  I.  1.,  IV,  08-72,  88-90.  -  2.  Plutarque,  1.  1.,  51.  -  3.  Plut.aïque, 
1.  1.,  30.  —  4.  Sur  les  rapports  du  phallus  avec  le  culte  d'Osiris  considéré  comme  le 
dieu  de  l'inondation  et  aussi  de  toute  humidité  qui  donne  et  entretient  la  vie,  cf. 
dans  Plutarque,  1.  1.,  12,  18,  36,  38,  39,  et  dans  MAspEito,  Contes  égyptiens,  p.  14,  le 
sacrifice  de  Bitau,  antique  dieu  (V)  osiriaque,  héros  du  Conte  de»  deuoo  fi-hrci.  —  5.  îlô- 
i-od.,  II,   18,  traduit  d'après  Pikrrk  Sai.ut. 


—  51G  — 

des  nains,  vraies  incarnations  de  Bis.^  qui  amusent  les  fellahs. 
ont  conservé  le  bonnet  des  bouttons  antiques  et  les  attributs  pro- 
pres aux  marionnettes  des  l'amylies;  ils  se  transmettent  de  géné- 
ration en  génération  des  farces  ((ui  ont  remonté  le  Nil  et  fourni 
des  motifs  à  la  verve  nubienne. 

Ou  remarquera  que  Monsieur  de  l'âne  l'viii)  et  Sike  du  t.\u- 
BEAD  (IX)  débutent  et  finissent  de  même.  l)e  plus,  le  jueuiier  épi- 
sode du  n  IX.  forme  la  donnée  principale  d'une  i)laisantcrie  des  plus 
réalistes  recueillie  i)ar  M.  L.  Heimsch,-  dont  un  trait  sert  aussi 
de  conclusion  au  n  x.  Si  on  grossissait  la  cullectiiui  des  récits 
populaires  de  ce  pays,  on  verrait  se  multii»]ier  les  variantes  d'un 
même  sujet,  et  les  personnages  les  plus  divers  se  prêter  récipro- 
(piement  leurs  aventures.  Ceci  ntuis  initie  au  procédé  emi)loyé  par 
les  conteurs  de  Nubie  et  d'ailleurs,  voire  i)ar  les  fabulistes  et  les 
portes  comiques,  il  n'y  a  pas  encore  longtemps,  pntcédé  (|ui  a  sin- 
gulièrement favorisé  la  diffusion  de  leurs  jjroductions  à  travers  le 
monde,  l'n  auditoire  peu  lilasé  n'exige  pas  du  neuf;  il  aime,  au 
contraire,  à  retrouver  des  types  familiers,  comme  notre  i>ublif 
même  goute  mieux  la  musi(pic  déjà  entendue:  son  esprit  suit  plus 
fariicmcnt  dans  un  cadre  connu  les  évolutiouH  du  nanateur.  L'o- 
riginalité de  celui-ci  consiste  dans  son  entrain,  dans  la  fornu-  dont 

I.  Itrt  tut  lin  iliiMi  iiii|H.rli'  «lu  Siiiidaii,  llirciilc  nii  IliicrliiiH  iIch  Cliniiiilf».  Niiiii 
i|[ii..ii.,.  i.t  iiiiliwinnt  un  Hntirc,  In  tl'tv  piriiii-  <tc  |iliiiiicii  ou  ili<  |inlmcN  roiinno  les 
I  I  I).iiiknlin,  il  ni|i|ti<llu  tt>  lion  |ini'  i|iirli|ii(.'it  tniitit  tlii  vIriikc,  ft,  |Hiiir 

I  k'iiITiiM)'  iI'iiiii'  |icnii  do  rcl  niiiinnl  ilmit  lu  (|m>m'  iiniil  l'iiormo  cntri* 

M-»  JaiiilHii  liirti'K.  Il  pr<ivi)i|uc'  Ir  rir<'  |iliiii  qur  In  torri'nr.  l.orH  ili>  In  nnJHHniiro  il'iin 
illi'U,  Il  rliAMinil  lior»  du  Innplo  Ifii  iiinlipion  inllufiici'ii;  dnim  Icn  iloniciiri-N  litiiiinincH, 
II»  iHiufTniiii  i|iii  lu  c(i|ilaii-nt,  ^rnrtnii'iil  U^  Nuiici  iiii|i(Tiilillt<ux  il  |iri>(('-Knifnl,  |mr  U'x 
t-rlatu  di-  riro  do  l'njiiiiKlanri',  le  Ix'rri'nu  ili-n  nouvcnuxiK'H.  l'niir  Icii  prOIri'ii,  il  nyin- 
Ixillan,  |irlnrl|ialrmi-nl  aux  ItnuMii  ^|MH|ue*,  l'arlion  ciirnru  impiirlnili'  dr*  fonTx  ipil 
«ii./'ti.'nf  I.-  r''«i!il*iinnri-ii;  li'  |M'upli'  ou  (Il  lo  fcvnW'  di'  roa  dniincK  linili'wiiu'»  ot  ilr 
.!'•  ort  oxccllcnl  Ira  nl'ifti'*.  Pnna  In  fnrci',  Ira  p-nn-»  limpiri'it  pni 
/  |iio  m  anni  uni»  ^Iniilriui-nt.  —  S.  I'om  /An  Jifluiulm  A^^  »j*^'' 

dAi.>    .V.,'..,  s;,r„. /,,,    I.  p.  934 


—  617  — 

il  sait  revêtir  ses  récits,  dans  son  art  de  clioisii'  et  de  grouper, 
pour  un  dessein  déterminé,  les  clichés  légués  par  ses  prédéces- 
seurs, de  même  qu'un  ouvrier  imprimeur  décompose  un  vieux  livre 
et  fait  des  caractères  un  livre  nouveau,  dans  son  adresse,  entin,  à 
présenter  ses  créations  ou  des  éléments  pris  au  dehors,  avec  une 
euchâssure  locale.  C'est  ainsi  que  peu  à  peu  les  récits  se  déve- 
loppent, les  trames  se  resserrent,  les  types  prennent  un  modelé 
plus  net.  C'est  ainsi  que  ces  premières  œuvres  de  l'imagination 
qu'on  retrouve  un  peu  partout,  sont  dues,  comme  les  premiers  gains 
de  la  science,  à  des  générations  de  collaborateurs. 

Les  considérations  qui  précèdent  me  font  bien  croire  que  l'au- 
teur de  Sire  du  taureau  doit  aux  bouffons  des  panégyries  égyp- 
tiennes les  matériaux  de  son  embryon  de  comédie.  J'ai  dit  comé- 
die. Ces  séries  de  farces  sont,  en  effet,  destinées  bien  plus  à  être 
jouées  en  partie  par  le  pitre  avec  quelques  comparses,  qu'à  être 
contées  au  long;  de  plus  elles  ont  pour  objet  de  flageller  le  vice. 
Celui  que  vise  surtout  le  comique  nubien,  c'est  la  cupidité.  Dans 
VIII  et  IX,  la  cupidité  ôte  toute  intelligence  aux  sept  frères  et  les 
rue,  avec  l'espoir  d'une  fortune  certaine,  vers  l'âne -trésor  et  l'os 
merveilleux,  et  jusqu'au  fond  du  Nil,  elle  fait  tomber  les  victimes 
de  Sire  du  taureau  dans  l'infamie  et  le  crime.  Mais  si  les  cupides 
sont  punis  sans  pitié,  la  plus  grande  récompense  de  la  vertu  est 
encore  la  richesse,  et  le  bonheur  se  mesure  en  paniers  de  pièces 
d'or.  Comme  les  races  dont  une  éducation  raflinée  ne  disperse  pas 
l'activité,  et  qui  sont  contraintes  de  vivre  en  paix  avec  leurs  voi- 
sins plus  forts  ou  avec  une  société  qui  leur  donne  asile,  les  Nubiens 
tournent  toutes  les  ressources  de  leur  esprit  vers  la  recherche  de 
l'argent.  Ceux  (jui  i)euvcnt  faire  le  commerce,  montrent  des  apti- 
tudes remarquables  :  tous,  kadiefs,  négociants,  valets  ou  paysans, 
n'accordent  à  l'Européen  d'autre  supériorité  que  celle  d'avoir  beau- 
coup d'argent  monnayé,  et  de  savoir  oii  en  trouver;  la  civilisation 


—  518   — 

n'est  qu'un  luxe,  une  fantaisie,  qu'on  se  donne  avee  des  yuinées 
et  des  napoléons.  Le  n"  xi,  le  Trésor  de  Kerma,  véritable  rêverie 
de  liarbarin,  traliit  cet  état  desprit. 

Le  n"  X  qui  rappellera  Joconde  au  lecteur,  déi)eint  la  t'eunue 
sous  des  traits  qui  ne  me  .semblent  pas  appartenir  à  la  Xul)ienue. 
Il  se  rattache  à  un  énorme  dossier  que  les  hommes  de  l'Dricut  sé- 
miti({Ue  et  égyptien  continuent  à  dresser  sous  le  nom  de  la  ruse 
des  femmes  .  Depuis  la  femme  de  l'utipliar.  (le|)uis  celle  d' Anoubou,' 
depuis  les  temps  de  Sesiiosis"  (jui  ne  trouva  dans  toute  rKj::ypte 
qu'une  seule  femme  i)ure,  le  tlot  des  invectives,  des  satires  in- 
ju.stes  contre  la  c<»mpaj;ne  de  l'Iiounne  s'est  «iidssi  et  a  monté. 
j^ràce  au.\  Houtldliistes,  ju.stju'à  l'Inde'  (|ui  aimait  à  peindre  le 
dévouement  et  la  fidélité  de  l'épouse,  plus  tard.  jus(|u';'i  notre  Oc- 
cident clievalere.s(|Ue.  par  la  complicité  de  moines  austères  ou  hy- 
pocondriaques, ou  seulement  désiren.x  défrayer  le  prêche.' 

Je  flonne  le  te.xte  du  n'  x  en  caractères  arabes,  connue  un 
exemple  de  la  manière  dont  les  Nubiens  instruits  écrivent  leur 
lan;;ne.  "  s'écrit  .  ,  "  j  '  .  è  ^  - .  (H,  e.,  <i  sont  rappelés  par  un  fa- 
tlia,  «.  1  par  un  kesra.  _  représente  à  la  fois  /^,  L;  l'i.  —  o  ~  •'' 
dur.  \  =  iiif.  Le  te.xte  ci-après  a  été  relativement  très  8oi«çné.  Le 
plus  souvent,  les  Nubiens  suppriment  les  indices  des  voyelles 
brèven.  et  souvent  les  voycHcs  lon;îues.  l'our  eux,  comme  dans  les 
écritures  anciennes,  un  j;rou|ic  (!«•  lettres  est  destiné  à  rappeler, 
non  à  amiiyser  phonétiquement  un  nint  iIumI  le  Icitcnr  est  censé 
liien  connaître  la  |ironon<-iati<in  et  le  sens. 

I.  Ount'  du  dtux  fikrtt,  Mahikhu,  I.  I.  —  i.  Dimluro,  1,  lU.  —  ».  M.  Knkhk,  Otd 
Ifntan  iJaj/t,  rf.  llrnct  SerimUt  /tay,  t'ic.  —  t.  (J.  I'aniii,  I.tt  nmtet  oiirnlniu-  ilniu  la 
liUrratmrt  /ranfnùt  <{«   ttwi/tn/ljr,   l'ariii    |H7ft. 


—  519  — 

VIII. 

Id  terè  idhi  terèkka  edôsa  gtmtakirôsa  dlôsoni,  tod  weka'^  un- 
nàsa,  Sw-EL-IT OMAuf'  tangiska  udrôsa,  doua  dawtvukirôsoni. 
Wida  tod  tann  enga  issigon  :  «abô  mi7iga  kuninkeno  'iia?»  Tann 
en  wida  îgatiron  :  «kag  'èka  kunikenon  eiia.»  Tod  ivïda  ka^ka 
wegadon,  fe  gu  ganôleiia;  iriâP  wèkon  enneda,  engà  kolodn  âgen 
agar  wUa  gu,  irialka^  kagn  usurra  udrôsa  kokkatiron;  naddôson. 
Widagon  enna  usitr  udrôsa  kokkôtir  îgatiron  :  «ikka-lè  ivegiâ 
walla  iriâP  inga  dîdiâ  'iiah>   Wida  engà  kolodin-gar  kuttisan, 

Monsieur  de  l'âne  et  les  sept  frères.* 

Un  liomme  se  maria,  rendit  sa  femme  grosse  et  mournt.  La 
venve  mit  an  monde  un  garçon  qu'elle  nomma  Monsieur  de  l'âne. 
Quand  il  fut  grand,  Monsieur  de  l'âne  dit  à  sa  mère  :  «Que  pos- 
sédait donc  mon  père?»  —  «Un  âne»,  lui  répondit-elle.  Il  prit 
l'âne  et  sortit  pour  le  vendre.  Il  s'arrêta  dans  une  place  où  se  te- 
naient sept  frères.  Alors,  tirant  une  pièce  d'un  réal'  qu'il  avait 
avec  lui,  il  l'enfonça  sous  la  queue  de  l'animal.  Le  réal  toml)a. 
Monsieur  de  l'âne  le  ramassa;  puis,  il  le  remit  au  même  endroit. 
Le  réal  fut  encore  lancé  à  terre.  Monsieur  de  l'âne  le  ramassa  : 
«Ah  çà!»  s'écria-t-il,  «suis-je  ici  pour  te  conduire,  ou  pour  ramas- 
ser tes  réaux!»  A  ces  mots,  les  sept  frères  se  levèrent  :  «Voulez- 
vous»,  dirent-ils,  «jjcscr  votre  âne?  Nous  vous  donnerons  son 

1.  Wf-ka  semble  moins  régulier  que  reèkka  (pour  wèi-ka).  Le  lecteur  remarquera 
(lue,  dans  ce  travail,  (Vautres  mots  ont  été  également  écrits  avec  des  orthographes 
dillV'rcntcs.  Ces  variantes  répondent  à  des  variantes  de  prononciation  ou  de  trans- 
cription. —  2.  Ui-\  j-yM  —  3.  Jbj  —  4.  Conté  par  Osman  Mohammed  K'amis 
d'Anéba  prés  Ibrim.  —  5.  Environ  cinq  francs. 


—  ô20  — 
<iu  kcJckon  dehebonga^  mizan-  udir  wazuèkka,'  dètiOga  'issaii.^ 
Takkon  masa  'iion.  Wïda  icaziif^kka  ,^  tèkkon  kakka  dummi^an; 
takkoit  dumniekka  igatikkoii  :  *kakka  eggii  Oda*  ichla  udrôsa  âhlg" 
tantii  aman  tanga  udehkatir,  nahar'^  knlodn  aharra,^  gu  iriâP 
tanga  tûican  aiion.»  Wida  iin/iar''  kolodu  aliarra,'  tod  daicicii  ^ii 
sikkadiii  gèrk^  'elhttmmtin;  wîda  aharra^  tanu  ^ngô  kudut  tanga 
avirtiroii.  Wida  tann  tugakkou  ôdâg*  kallifW  âlug''  tannl  aman 
tanga  haddirga*'  ndâU  koffos,  nhar''  kolonn  ahaira''  (jUgon  siMa- 
din  gèrk*  'elkiimmun.  Wida  tenu  higâ  kududin -kèlka  dutcicô- 
fâmin  ingir  aicsan.  ]Vida  tènn  ^ngâ  kndudhi-kl'l  katta  iriggon, 
tkaJcka  irialka'*  garrikmkka  "  kagin  sikkadangsin  kllla  aiga  ar- 
radhtsan  riia.»    Wida  iiign  kolodingar  kntta  ndankig*  fattikkin- 

poiils  il'ur,  L't  il  sera  à  »<»us.>  Il  ivi»oii(lit  :  C'est  I»it'u!>  On  fît  la 
|K'Hi'o.  et  U's  frÎTcs  s'ciiipaiÎTcnt  dr  làiio.  Alors,  le  vciitK'iir  ajouta: 
«Enimenrz-le,  vous  l'installerez  dans  une  eliinnlue;  vous  lui  lais- 
serez bonne  ration  et  bonne  eau  pour  sept  jours.  (.^>uau(l  vous  re- 
viendrez, au  liout  de  ee  temps,  vous  trouverez  un  tas  de  ses  réaiix 
ù  raniiiMHer.»  Apre»  k'H  sept  jours,  l'ainé  entra  dans  la  eliaiubre; 
il  y  trouva  fumier  et  purin  i\  Houliait.  Néanmoins,  il  envoya  (eonime 
il  était  ••onvenuj  l'animal  au  second  d'entre  eux.  Celui-ci  orfjanisa 
la  clianibre  de  l'àne,  prépara  l'orf^e,  disposa  (des  vases  pleins 
d'^eau,  et  ferma  la  porte.  A  la  tin  du  septième  jour,  il  entra  :  il  y 
avait  fumier  et  purin  à  Houliait.  l'ar  ranj;  d'àffe,  chacun  des  frères 
prit  tour  à  tour  les  mémcH  soiiiH,  et  eut  même  nuiisson.  I.c  plus 
jeune  éclata  en  plaintes  amères  :  »  Vous  avez  tiré  de  l'iiuc  > ,  disait- 
il,  'tout  ce  )|u'il  a  pu  faire  du  réaux,  et  ipiand  il  n'a  pins  donné 

I   w-^>  -  ».  ^\y^  -  8.  ^3,  -  4.  iLijl  -  ».  J*U  -  0.  j^i  -  7.  ji^  - 


—  621  — 
tmi^  fala  silîiadiu  (jer^  luèka  mârissau.  Wida  baùnisan  :  «Je  §urôi 
kagin  uorrog!» 

Kagln  norkoit.  teriu  fe  guiveii  vakarka'^  irbireda,  tami  higâ  ïga- 
tiron  :  «ai  fe  gib  ganTdr  toeka  eniieda  tela  fe  torgôlhii;  tèrin  kaJc- 
kikaivivan,  îgattiklc  'aiion,  an  gâ  dldsoneiia;  tèrin  gii  tèkka  aman- 
tiîck  ikkawan,  tekka  amantirôga  nog  'aiion.»  Wïda  tuni  kir  issig- 
san  :  «in  gâ-lôiâ?»  Idèn  wïda  igatikîcon  :  «an  gâ  ell  iiahar^  kemso 
walla*  diga  immi  tarin  dïsineiia.  »  Tûni  wïda  Igatissan  «gu  tèkka 
amantikkeiia» .  Idèngon  gu  amantirôga  sokkôsoni,  wida  tod  daw- 
ivun-kèli  soronga  udron  gatti  diikka  kokkan,  fe  nar  eiia;  takkon 
soroxga  keklîètiron ;  uwutti  gu  udrongou  meratiron.,  tuskitti  gu 
udrongoii'  kekkètiron,  kemsitti  gu  udrongon  kekketiron,,  kududin- 
kèlka  duwwô -fdviin  gu  udrongon,  kekkètiron.  Kududin-kèl  wïda 

que  fiente,  vous  me  l'avez  conduit.»  Alors  les  sept  frères  firent 
ensemble  la  visite  de  toutes  les  chambres;  toutes  étaient  en  sem- 
blable état.  «Allons»,  firent-ils,  «chez  le  maître  de  l'âne!» 

Celui-ci  avait  compté  les  jours  et  les  attemlait  ;  il  dit  à  sa  mère  :  «Je 
m'en  vais,  avec  ce  rasoir,  m'ensevelir  dans  une  tombe,  si  nos  amis 
se  présentent,  racontez-leur  que  votre  fils  est  mort;  s'ils  insistent 
pour  voir  ma  tombe,  vous  la  leur  montrerez.  »  Les  frères  vinrent  : 
«Où  est  ton  fils?»  —  «Mon  fils,  il  n'y  a  pas  quatre  ou  cinq  jours 
qu'il  est  mort.»  —  «Nous  voulons  la  preuve!»  Alors,  elle  descen- 
dit avec  eux  jusqu'à  la  tombe  :  l'aîné  se  coucha  et  introduisit  le  nez 
dans  la  terre  pour  sentir  l'odeur,  disant  :  «il  faut  voir»,  ....  un 
couj)  de  rasoir  lui  trancha  le  nez.  Le  second  sentit  aussi  et  il  laissa 
son  nez,  et  le  troisième,  et  le  quatrième,  et  les  autres  jusqu'au 

1.  ,yÛ»  —  2.  ^  -  3.  _,L{j  -  4.  '^\y 

MÉMOIRES,  T.  II.  66 


—  522  — 
wig^on,  tsorouijan  daffon  cita.*  Wida  kâmiP  tèuni  goroii(fO>i  daf- 
foiiei  ti'ifj^a,  irki  thtni  ttr  (Jii  karyirefcka  iiîdakaééaii. 

W'ida  Sio-EL-H' osiAK-kov.-  th'hi  Je  kakkan  naharka'  irbinda, 
fio'jlr  icèka  (fogOsa,  èintit/'l  di.ika  midd/kirt'isa.  taini  InKja  iyil  dêgi- 
rôtir  iyatiron  :  tthrin  kakkikkaiiuou,  ai  faddelkirô^a*  widda  tèu- 
1111/  tht't()a.  ikka  kutta  fatiirka''  itdrv  ikkaie,  ikkoii,  nOr  ikka  fattir-" 
mena,  iskitth'i  inyUff  fattir^imènommi ,  ig  aiion.*  lugir  igongoii, 
kutta  tnkkuii  âg  gogrei  cinilttig  mh-Osnui,  dis  fôga  snkko)igou,  nad- 
da  fiiOsoii  dumùia.  W'tda  tnd  ktitta  gt'sir  irè  iddiP  daffiu  sa(fi- 
ratiroit'  uni  airirologn,  ustirn  abaglago,  nl^iigoii  kntfosoii.  T(^r 
tcida  tutla  igiitinnan  :  •suiigirka  JirgumunOii  gisir  tutta  d?iiko- 
Deitaf» 

plus  jeune  <|ui  se  mit  à  crier  :  'J'ai  perdu  ukhi  nez!»  Tous  pleu- 
rant leur  nez,  sen  retnurnèreiit  eliez  eux  jinur  se  soi^rner. 

Or,  Monsieur  de  F/ine  fit  eiicure  le  lalcul  ilii  jourdii  ils  revien- 
«Irairnt.  Il  é;r<tr^ea  un  mouton,  prit  la  vessie,  la  remplit  île  sau;r 
et  l'attaelia  au  eon  de  sa  mère  :  -  Ils  vont  arriver:  je  les  inviterai 
à  preiidn-  <|M(l(|ne  nmirritiire.  je  te  dirai  :  nu-re,  le  déjeiiiu  i  !  Alors 
tu  me  répondras  :  hieii  te  fasse  jeûner  toi  et  tes  Ilotes!^  Ainsi  fut. 
La  mère  dit  son  impréeation.  et  Mmisiviiv  dv  Fthiv,  sautant  sur 
elle,  éjforjfea  la  vcHsie  ....  Le  san;;  jaillit  de  toutes  parts;  la 
fetiime  toniba  raide.  Mais  Monsivur  dv  rûni  prit  un  os;  il  l'appro- 
elia  de  la  ti^fure  de  sa  mère  et  souffla  dedans;  il  le  mit  au  fonde- 
ment et  Houftia  :  la  femme  s'ajfita;  liientôt  elle  fut  deliout.  <  I  >on- 
iiez-voUM  eet  os  poiir  dr  rar;rrntV  «lin  ni  ensemlile  les  frères.  Il 
le  donna. 


-^  523  — 
Tar  tcïda  tirôgoj/gon,  tèkkou  gu,  tvida  tod  datvœun-kèl  idèn 
tanga  gogàsa  urn  awtvolokkon  usurn  abakkonnog  safjiratiron,^  kut- 
tèmenon,  uwuttig  dwirtiron.  Uwuttigon  kutta  idhi  tanga  gogàsa 
urn  awioolokkon,  usurn  abakkonnog  sajfiratiron,^  kuttèmenon,  tus- 
kittig  dwirtiron.  Tuskittigon  kutta  idèn  tanga  gogàsa  urn  awwolok- 
kon  usurn  abakkonnog  safjiratiron,^  kuttèmenon,  kemsittig  âwirti- 
ron.  Kemsittigon  digittig  âwirtiron,  digittigon  gorgittig  âicirtiron, 
gorgittlgon  kolodiftig  âwirtiron..  Kolodittigon  kutta  wiggon  «gisir- 
rog  ènki  thmigûg  ânirekka,  gisirn  usangsin  kella,  arradèssan 
aiion».  Wîda  kutta  tod  kolodin-gar  higâ  nôgirig  fattikkintan,^ 
fala  kolodingâri  tènniu  ènki  diafigginnan  ela,  gu  kuniràga,  wida- 
kir,  id  nôg  haràha^  halliga*  koffafi  wèla  busmar^  kollotta  Igil  tèli- 
red  clgin  ela,  «salam''  cdikom»'  issan.  Takkon  «âlikom''  essalàm,^ 

Aussitôt  qu'ils  furent  dans  leur  village,  l'aîné  égorgea  sa  femme. 
Puis  il  se  mit  à  souffler,  par  devant,  par  derrière  ....  la  femme 
point  ne  bougea.  Il  (Lâclia)  l'os  et  le  fit  porter  chez  son  cadet, 
(comme  il  était  convenu).  Celui-ci  égorgea  aussitôt  sa  femme, 
souffla  à  la  figure,  au  fondement  ....  rien  ne  bougea.  Il  envoya 
l'os  au  troisième  frère  qui  tua  sa  femme  et  s'époumonna.  L'os 
passa  ainsi  cliez  le  quatrième,  chez  le  cinquième,  chez  le  sixième, 
chez  le  dernier.  «Ah!»  cria  celui-ci,  «ils  ont  tous  ranimé  leurs 
femmes,  ils  en  ont  abîmé  l'os,  et  maintenant  ils  me  l'envoient!» 
Les  frères  se  réunirent  pour  examiner  l'affaire  :  dans  les  sept  ap- 
partements gisaient  les  sept  femmes.  On  les  enterra.  Après  quoi, 
ils  se  mirent  en  quête  de  MovMeicr  de  l'âne.  Ils  le  trouvèrent  dans 
une  maison  bien  barricadée  et  entourée  d'une  palissade;  il  était 

1.  ^I^  —  2.  ^_yùJS  —  :i  Vulg.  i^^^.^  —  ■*.  ijî-i  —  â-  jU-v,*-«  —  6.  ^%U\  — 
7.  ^XO^ 


—  524  — 
faddilOyan*^  aiioit.  W'ida  tod  dainciai-kèl  warf/a  tor  f/niconi.  t<ik- 
kon  husmar*  ivhka  usuiTa  ukkirùtiroti ;  tud  dnirirmi-ki-l  irtda  nari/a 
falou  taiga  uéron  eiia».  W'ida  uivutti  t/uicoiitjon  ^uiickko»  biu<- 
mar'  oyloi/o:  tiu'<kitti  ()uico)igo»,  iitijir  a  won.  kemsitti  guicongou, 
higir  ûivoii:  digittigoii  guiron,  gorgittigon  guicoii,  kolodittigon  gu- 
icon,  gitgeHoii,  hitta  wiggoii  tiisr-nu  guggou  eiia!>  Wida  fin-a- 
fitèinii  kutta  n-igga  tiogsaii  t'vki  tPtnn'g  tira. 

Kargivihka  nidakir  id  hatabati'  kidil  âghi  eban.  Wida  id  iga- 
tihhnii  :  eiidi*  liidn  ngi'f-ti,  kir  urlii  f  ûirakka  atcaii  aiion.*  Ti^k- 
koii  dumuia  gnrar'  irî'la  ndir  degirvsa.  <'////«  Ixdiariii"  iiiolhi  tiski- 
r<i.sn.  kh'Ogisan  gnddûg'  Je  gn  ktihntild.   Wulti  in  Id  tig  irigiiigoii 

oi-cupi-  «levant  un  tnycr  à  f'aiir  t'onilir  sept  ilmis.  Ils  1  a|i|u'li  ri-nt  : 
«Le  salut  soit  sur  toi!»  —  '  l>ieu  vous  le  rende!  1  )iinne/.-V(>us  done 
la  peine  d'entrer.  >  L'ainé  sauta  par-dessus  la  palissade.  \'ivenieiit, 
Monsieur  df  f/iiir  lui  nnt  un  rloii  nnij^e  à  Itlanc  en  plein  derrière. 
♦  Au  Kce(iur8!>  eria-t-il.  Ia-  second  frère  sauta  la  palissadi-:  il  eut 
le  deu.xièiiic  elou  au  derrière.  Arriva  le  troisième,  le  i|uatrièuie, 
le  ciiKjuiènie,  le  «ixièuie.  Chacun  son  clou.  Mon  derrière  brille!» 
hurla  le  plus  jeune,  et  tous,  poussant  des  ;;cniissenients  coururent 
jUMpia  elle/,  eii.\. 

IIh  Me  luédicanieiitèrent,  et,  uf  sentant  mieux,  ils  repartirent 
pour  donner  la  cliassc  à  .Mmudiiiv  tlv  l'onv.  Ils  rapert,urent  as.sis 
hiir  une  pierre  dans  remltriisiirc  <le  sa  porte  :  Me  voici  -,  Iciii  dit- 
il.  -eli  liien!  faites  de  Illoi  ce  «|lie  Vous  Voudrez.,  v  .\llssitot  ils  ,se 
wiisirent  île  lui,  l'enfermèrent  tians  un  sac.  le  lièrent  s(didcm»'nt 
et  le  |Mirtèrenl  JuH(|u'au  fh-tive.  Après  ce  travail,  ils  voulurent  re- 

-.    .  1     >!  vulif.  ,j>f;   ^,>\    'im'  voitl..    - 


—  525  — 

(irah^  icè  kir  sukkon  urtigirïgon,  ragikko)i,^  tigûgonga  kaglntâni; 
sukka  guwougon  «mina  illim  âga  oftl  ^ionf»  Tar  wida  igatiron  : 
«icèku  aiga  edakir  inna  uskurôsa  faturka^  gukabeda  kirhaharra^ 
wirk  udiddilleiia.  »  Arah  '  wïda  Igatiron  :  «falôsa  aiga  udrds 
aiion.i>  Takkon  falôsa  arabba^  garar^  udir  degirôsa,  urtigiriga, 
iragikka,^  tïgûg  tvègekka  nogon.  Wlda  tod  kolodiii-gar  kir  bahar- 
ra""  liùrk  udiddilleissan ,  àrah^  œiggon  :  «ai  àrab^  ameiieiia,  ai 
nûba  immuneiia/»  Tèkkon  wirk  udrôsan. 

Wlda  Sid-el-H'omae''  in  urtiging  icègekkoni,  kiron  iiini'  tus- 
kon  aJiarra.*  Wîda  tod  kolodin-gar  issigsan  :  «û  ikka  haharra* 

monter  pour  prendre  le  repas  de  midi  et  laissèrent  le  sac  sur  la 
rive.  Monsieur  de  Vâne  se  mit  à  crier  à  l'aide.  Vint  à  i)asser  nn 
Bédouin  avec  ses  esclaves,  ses  troupeaux  de  boeufs  et  de  mou- 
tons. Il  entendit,  s'approcha  du  sac  et  dit  :  «Qu'as-tu  donc  à  crier 
ainsi?»  Monsieur  de  F  âne  répondit  :  «Des  gens  se  sont  emparés 
de  moi,  et  m'ont  apporté  ici;  ils  sont  allés  déjeuner;  quand  ils 
reviendront,  ce  sera  pour  me  jeter  à  l'eau.  >  —  «J'en  fais  mou 
affaire.  Sors  de  là  et  mets-moi  à  ta  place.»'  Monsieur  de  Vâne  sorti 
du  sac  y  enferma  le  Bédouin,  serra  vigoureusement  les  nœuds,  et 
prenant  esclaves,  bœufs  et  moutons,  s'en  alla.  Les  fi'ères,  de  retour 
sur  le  bord  du  fleuve,  se  mirent  en  devoir  d'envoyer  le  sac  au 
fond  de  l'eau  :  le  Bédouin  vociféra  :  <Jc  suis  un  Bédouin,  moi! 
Je  ne  suis  pas  un  Nubien,  moi!  »  .  .  .  Le  sac  roula  dans  les  Hots. 
Cependant  Monsieur  de  l'âne  devenu  propriétaire  des  l)iens  du 
Bédouin  s'en  fut,  trois  jours  après,  à  la  rencontre  des  sept  frères. 
En  le  voyant,  ils  s'exclamèrent  :  «Eli  (pioi!  ne  t'avons-nous  pas 

1.  ^^  -  2.  ^j  -  3.  jjti  -  1.  ,sr;  -  5.  ïj\ji  -  (■>.  jUi.1  j^^  -  7.  ^^^ 
—  K.  ^"\  —  9.  Les  Nubiens  railkiit  la  naïve  vanité  fies  Iî6donins,  organisateurs 
tdnjniirs  prêts,  arliitres-nés.  Cf.  suii.,  L'homme  et  le  crocodile. 


—  526  — 
icirk  udirhummimiôf  sillog  kirof»    issau.  .  Tar   ahla    i(/atikko»  : 
iârit*  innakin  aicwolakin  n/'rk  /alà'kokkaico/  'îo»,  fe  diiakir  ekkis 
ait'on!»  Tèkkon  :  tfigoti  icirk  udroifi  eis.<:ai).  Takko»  ivh-k  ndrotja 
nogoit,  urtif/iriq  irh<j«^kkn.  —  Ktinuft.' 

envoyé  au  fond  du  tiouvel  D'où  vicns-tu?»  —  Ah!  plût  à  Diou! 
(jue  vous  m'eussiez  envoyé  encore,  encore  plus  profond,  j'en  aurais 
rapporté  bien  davantajîc!»  —  Il  faut  que  tu  nous  jettes  au  luêrae 
endroit! >  —  'Volontiers.»  11  les  noya.  et.  poussant  devant  lui  ses 
esclaves  et  ses  troupeaux,  il  quitta  la  place.  Fin. 


IX 

Id  terti  idèn  la-èkka  edosa  <)uiitnkîrôsu  diôsotii,  kH^n  iridn  tud 
u'*'ka  unuôga  SlD-ET-ToKl^  tunffisk'  ndrùso  dm'ifi  tltiinriikkirOsuîif. 
Wida  tarin  higa  isingon:*nli\  io,  al»»  mh>ga  kuiun-kanô  ' iia? *  Tami 
f'itfiDit  igntrrnn  :  *gnrondi  irhka  kuiihi-kaiio»  eiia.*  Wldn  wHitl* 
gnrimdi  totta  irriindnn   In   O"   <]a)iiihlla;  Oinriiijiiii   id  iri'kn  tirov 

LkS  M.VUrilK.S  DK  SlKK  DU  TAl'ltKAU.' 

l'n  lionnnc  H'étnnt  nnirlé.  rendit  ti;roHKe  «a  femme  et  mourut. 
Or.  la  femme  aecoiiclia  d'un  ;riir<,nn  (|u'elle  appela  SIrv  du  tnii- 
riiiii;  elle  Téleva,  et  il  ;,'randit.  CJuanil  il  fut  jfrand,  il  dit  i^  sa 
mère  :  «.Maman!  mon  pérc  avait-il  du  Itieny»  —  <ll  avait  un  tau- 
reau.» répoiidit-Ldle.  Le  puH  prit  le  taureau  et  K- cliassant  devant 
lui.  H'eii  alla  pour  lu  ven<lre.  Chemin  fainant,  il  rt-nrontra  un  hum 

'ly  -L-f^f  —  t.  \Z-  ,  -V    —    '    ,yià\   .f  -y-         4.  jjj  —  6.  <'(iiil4''  |inr  ii«iiitiii 


—  527  — 
gahalln^  fakki  ivèla,  salâmôsagcm^  issigon  :  «sillanga  fliaf  »  Id  wîda 
Igateron  :  '•'■fa  gu  ti  loeka  ganeiia.  »  Thr  wlda  igateron  :  «  aiyon  in 
gorondig  fa  gu  ganôleiia.»  Idwlda  igateron:  «aiga  ganôdèn  eiia!» 
SlD-ET-ToE^  Wlda  igateron  :  «^masilliîinan,  kir  vrian  gabaliii^  taw- 
tvo  kedekka  dhiôsa  dummed  aiioîi.»*  Itton  gu  duniag"  gunôsa  fïiô- 
teroni,  awèkJca^  kutta  gorondi  tanga  wègadon.  Id  igateron  :  «SîD- 
ET-TOR,^  u  sikkir  ikkôsû,  on  ir  kutta  gorondig  àg  wègï  'ion?» 
Std-et-Tor  Wlda  igateron  :  <itèmmina-le'  konôf  Nai  eftah  allah^ 
au  stur  allah  - 1''  ikkonô  Hion?  in  galagekôlogo  -  îè  gorondi  wèkûg 
dwmnigintan  dakkin  aiion!  illim  irkinna  âgintan  gorondi  tvèka 
dummhnin  falafi  'ionh>  Wlda  inin  ak'a,rra'°  Std-et-Toukon  go- 
rondi tanga  wègada  nogon.  Itto'ii  terin  7iogafisin,  agarka-tïr  nogon. 

me  en  plein  désert,  et  après  le  salut,  lui  deiuanda  où  il  allait.  «Je 
m'en  vais  acheter  un  bœuf,  »  dit  l'autre.  «  Et  moi,  vendre  ce  tau- 
reau.» —  «Vendez-le  moi.»  —  «Fort  bien,  reprit  Sire  du  taureau, 
là-bas,  contre  cette  montagne,  si  vous  m'accordiez  quelque  petite 
chose,  vous  recevriez  le  taureau.»  L'homme  consentit,  regarda  au- 
tour de  lui,  et ...  .  Sire  du  taureau  très  satisfait,  se  mit  à  chasser 
son  animal  pour  l'emmener.  «Comment!  dit  son  partner,  nous  n'a- 
vons donc  rien  dit  que  vous  partez  avec  le  taureau?»  —  «Avez- 
vous  fait  un  prix?  Qui  a  répondu  :  que  Dieu  in'étrenne!  ou  :  à  la 
grâce  de  Dieu!  Il  n'y  en  a  pas  mal  qui  s'en  offriraient  des  tau- 
reaux à  ce  compte!  Au  fait,  que  n'achetiez -vous  celui  (ju'il  vous 
faut  dans  votre  village!»  Et  poussant  le  taureau,  il  s'éloigna.  L'a- 
cheteur alors  s'en  alla  ailleurs. 

1.  ^_y-^  —  -■  |<,Juo  —  3.  jjiJl  ^>-^.w    —   4.  Cf.   L'iiisodc   iii.'iulila1)lc   (laiis   L.    Kki- 

Niscu,   Ntiba  -  Sprache,  p.  iJ3G.  —   h.  Lo>   —  fl.  fliôleroni,  awèk/ca, vir  ix)St()U.li]i 

accubuit,  ille,  rc  perfectâ,  ....  —  7.  ^^^^  —  8.  àSi\  JCà  —  9.  aJJ\  .U...  6g-.  vulg. 
(le  tjM-zr.c.   —    10.    ,^1 


—  528  — 
WifJa  Sw-ET-Toh  iju  in  idln  nOgin  sà-la  figôsoui,  idin  tann 
hn,  J'ala  <Ja  salâmôsa,^  issigon  sillakin  falafiia.  Tur  aida  igateron: 
*in  gurondig  fa  Qu  (famlleiia.*  Idè»  ivida  igaferoii  :  «n»  gâ  ti  inka 
i]anal/ti  falaj'inâiii,  tigOs  aiion  tarin  kirô-fâmini;  tattè  wèka  ^â- 
nakkirn,  (}h  harral'  /favaUammhni;  nn  tall^  gânakkirkammfini  go- 
rond  inga  ijanallàni.*  Takkon  ïgateron  :  *mingè  aiga  f  iisk^ruHa 
tarin  kirô-fâviini?  ta  in  gnn  idèndan  in  aivirô  aiga  nh'kirOsa  go- 
rundig  irallô  dummedan  aiion,  aigon  iiogollf^ni.*  ]Vida  awa  fir- 
raj'tka  idèndan  fiia,  J'a()in'i>g^  kittta  snkka,  aman  tanga  kti(}i)eda, 
gall^  irèka  ennada,  kcra  ()unon,  /nttirosnni :*  ntdn  kahakkon  dir- 
Ixid  hninmirajikoga''  êuggaV'  surrôtissani.'  (jii  sukkin  iignrni  k'^'n 

Hr,  ce  lut  vers  sa  iiiaisnn  tun-  se  iliiij:;i'a  S/rr  du  tnnnaii;  il 
«'ii^sit  tk'vaiit  la  j)<>rte;  la  iiiiTe  de  riiniiiiiu'  sortit,  et  vint  li'  sa- 
luer, lui  (IfinaiHlaiit  oit  il  eu  avait  :  «.U-  cliiTtlic  à  vi-ntlii'  fo  tau- 
reau.» —  «Ticu»!»  reprit  la  teuiuu'.  innn  fils  est  en  course  pour 
aolieter  un  Ixi-uf:  atteuilez  donc  son  retour;  s'il  a  trouvé  son  atVaire. 
vouH  irez  v«-inlre  votre  liéte  plus  loin,  sinon,  nous  la  prendrons. 
—  «I'our(|Uiti  tarder  ju.squà  .snn  rctnurV  Laissez  seulement  sa 
feiiiuie  nie  donner  riios|»italitc  ««'ttc  nuit:  c'est  un  moyen  d'avoir 
le  taureau  pour  ileuniin;  ]v  partirai  ensuite.  Il  passa  toute  la  nuit 
auprèh  de  la  jeune  épouse.  .Au  matin,  il  si-  leva,  descendit  prendre 
Min  hain,  hc  elioinit  une  canne  et  remonta  à  la  maison.  Alors  on 
lui  «ervit  un  di-jeuner;  on  lui  en  disposa  un  autre  dans  son  écharpe," 
eiiuip<mé  (le  pain,  d'une  poule  rôtie,  «("est  pour  votre  route,  lui 
dixaietit   les  lemincH,  et   viiici   ilc   l'eau   pour  lioire  :\  votre  soif.  > 

I,  fX-i  -  2.  ^  -  •■'.  yi  —  ».  y»»  -  '•  j^  -  "  *JJ^  1.  'j^  »*•  """//"A 
l^>nini<'  fiCve  <)•■  rnionnanc  dont  lr«  .S<iiii|iiniiMiii  m<  roiivronl  !<■  lorw  ot  i|m'  li<«  lUr- 
IimIm  |M>rirnl  n^tfliffi'niiiipnl  pnnmli'')-  miioiir  il<'  la  t^d'    Kllc  i<i<rt  h  inilli'  iinni;)'*. 


—  629  — 
amanga  niddlnnammelia  surrigatissari}  Ak'arra^  takkon  sukka 
gorondig  âg  kusini,  tôdln  tann-èn  gu  iss/gon  :  «Sid-mt-Tos,  û 
sikklr  ividdïb  ikkossu  'iion?»  Tai'  ivïda  ïgateron  :  «temanga-lè^ 
hannakossuf  nai  iftali^  allah  au  sutr^  allah  ikkonô  'lionf  in  gala- 
gekologo-lè  gorondig  tikkintan  irk  umiil  âggin  aiion.-»  Ingir  ïgôsa- 
gon  gorondig  wegon:  gorondi  alik'ara^  mengoni,  ïgateron  iisrôsa  : 
«ir  widdih  kin  in  bannitta-lè  dg  ukkirôiiaf  » 

Wlda  wegada,  tarin  nogsin  ak'arra,  id  kir  haiirtakkôsa''  tigoni, 
iden  tanni  wlda  ïgateron  :  <.'^aile7igani  inn  èn-nim  Sw-Er-TôR-ka 
aïoa  firrafika  aiddan  uskurô,  gorondig  fe  dhikineiah> 

Wlda  Std-et-Tor  gu  idèn  tvè  amanga  âg  ollini  don;  idhi 
wlda  ïgateron:  «Iiataba^  an  unna  illè  kid  uivwôg  illikittam  aiion; 

Sur  ce,  il  se  leva  et  descendit  détacher  son  taureau.  «Que  faites- 
vous,  Sire  du  taureau?  dit  la  mère.  N'avons -nous  rien  convenu 
hier  au  soir?»  —  «Avons-nous  fait  le  prix?  Qui  a  prononcé  :  Dieu 
étrenne!  ou  :  à  la  grâce  de  Dieu?  C'est  sans  doute  dans  votre  pays 
qu'on  laisse  les  taureaux  à  ces  conditions.»  Et  il  chassa  la  bête; 
mais  celle-ci  refusa  d'avancer;  alors  il" la  frappa  en  disant  :  «Toi 
aussi  tu  donnes  dans  l'histoire  d'hier!» 

Quand  il  fut  parti,  le  mari  rentra  encore  tout  troublé  (de  son 
marché);  il  s'assit  sans  rien  dire.  Alors  sa  femme  lui  parla  : 
«Pourquoi  donc  ta  mère  m'a-t-ellc  fait  coucher  toute  la  nuit  avec 
Hire  du  taureau?  C'était  soit  disant  pour  que  nous  ayons  un  tau- 
reau?. ..»'■' 

Or,  Sire  du  taureau  rencontra  peu  après  une  femme  ((ui  portait 
de  l'eau.  La  femme  l'arrêta  :    Si  tu  trouves  deux  jiicrres  dans 

1.  y^  —  2.  ^1    —   3.   ^   —   -l.   MJI     Xj^^  —   T).   <kJJ\  j.h^   —   i\.  _^U',  ^\   — 

7.   t-jjs^   —  8.  I slar».  —  9.  Cl'.  Léo  Rkiniscii,  1.   I. 

MÉMOIRES,  T.  II.  07 


—  530  — 
iUè  kid  tcè  terekka,  illi  kir  aiiou.*  Wula  ^uwagun  ni  ikki  inka 
dosa  tgaterou  :  n'ilè  h'ataba^  ûnna,  kid  uwivog,  illi  kittam  aiiu7i; 
illè  wè  tei'ckka.  illi  kir  aiion.»  G-uwagon,  kid  lucicog  h'atabal^  ana- 
kakka  ul  tandau,  fiiOson.  SiD-ET-TOR-kon  gu  kid  uika  ennedon 
h'atabaltoni;^  icida  in  id  uicutti gu  kid  «è  terKka  elosa  tôraguwon, 
idhigon  id  tannadan  fini.  Wida  al  kiitta  duinmeda  dg  tugiiii. 
SlD-ET-TûR-kon  <oggang  'aiion,  aiin  kir  ikka  duœicù-fâmini!» 
Wida  SW-ET-ToR-kon  gu  idhi  ididdan  wcrangusa,  togafàiroson 
diu-fâmitii.  W'tda  idhi  id  Slu-ET-TOR-ka  igatei'on  :  *inga  sikkir 
atceiia?»  Slv-ET-Tou-kon  igaterou  :  *oi  ddaviiri!  inga  âg  ukkèro, 
iii  id  àu-t^r  aidait  dàrokka  fûiritsa.  aigon  fàiddilhia  âg  igikkai;* 
inqir  igôsagon.  iraramison.  Ittou  gu  diîmmedon,  *iiiga  whlog  bak- 

iiotre  provi-sinii  ik'  buis,  ilit-i-lk'.  nCiitrr  ]ias  cIr'z  ikhis;  si  tu  n'eu 
trouves  qu'une,  tu  peux  entrer. >  Hlle  cdiitinua  .son  elieniin  et  avisa 
un  autre  lioninie  :  <  Si  tu  trouves  »k'Ux  pierres  dans  notre  kois, 
n'entre  pas:  .si  tu  n'en  trouves  (|u'une,  entre.»  Puis  eUe  s'en  aUa 
<-lie/.  eHe,  mit  (k-ux  |)ierres  dans  k-  bois  et  se  eoueha  avee  son  mari. 
.SV;v  dit  tfiiintiii  (^^\ù  kl  suivait),  retira  une  (k-s  (k'ux  pierres.  Sou 
eompajfuon  <le  bonne  fortune  vint  bientôt,  vit  une  seuki  pierre, 
pénétra  dans  bi  maison,  et  se  trouva  t'aci-  à  face  avec  k'  ménaf^e; 
k-  mari  se  redreHwmt,  k-  saisit  et  si'  mit  à  K-  frapper.  Courajîe! 
rriait  du  debors  Sin  du  tnin-mn.jiv  suis  à  vous!>  Kt  n'unissant 
nu  mari,  il  eojfna  tant  «pie  l'intrus  resta  sur  ki  pkiee.  Le  mari  à 
Sirr  du  Inurrnu  :  fC^u'avons  nous  fait':'»  .\b>rH  Sirv  du  taureau 
crin  :  «An  serours!  Honnes  jfens,  écoutez,  on  vient  de  tu»-r  mon 
nmi,  on  veut  me  tuer  auusil     Kt  il  se  mit  à  fuir  en  donnant  (k-  ki 


—  531  — 

natammè  'iion,  geiiè^  sibir  icekon  fe  koskatèrèni.»  Gmvagon  genè^ 
sibir  wèka  tiroson,  sokkeda,  gorondi  tangon  wègeda,  nogon;  tann 
hi-nogon  gu,  geiihi^  sibirka  tann  ènga  tiroson,  «inga  uskirds  eiia, 
ai  fa  gu  gorondig  ganosa,  kirèni.»  Guwagon  sûgilla^  sukkon. 

Wlda  in  sûgilla'  higâ  tusko  darkunin,  tèffab-log  kamsonga,  âda- 
miri-lotton  ûrtigirig  gâjiekka,  nôgiddo  fa  gu,  songirka  tikJcirei  fâi- 
akkinkand'  wèkuî.  Wlda  ter  gorondig  gana,  itta  nôk-ka-tlr  erikki- 
reda  fassan,  songirka  fa  gu  tèroiia,  7iôgiddo  gûsan  kelangon,  tèl- 
laton  ivè  kutta,  labbût^  tveka  kaddoson  SlD-ET-ToR-ka-tlra.  SîD- 
ET-TOR-kon  kutta,  katarèlog  icarga,  falakkon;  kuttagon,  mira, 
dawwi  malien  wèrden^  agar  wèla  gu,  idhi  duwwi  wèka  elon;  duw- 
wi  Wlda  issigon  :  «an  gâ-tô,  mina  illim  warawe  'iionfy>  Tar  wlda 

voix.  Le  mari  le  poursuivit,  et  le  saisissant,  «Pas  un  mot  à  personne, 
dit-il,  je  vous  donnerai  un  panier  plein  de  guinées.»  Il  apporta  le 
panier,  le  Sire  le  chargea  sur  son  épaule,  et  poussant  le  taureau, 
s'en  retourna  chez  sa  mère  :  «La  mère,  gardez  ces  guinées,  dit-il, 
je  vais  vendre  le  taureau,  et  je  reviens!»  Il  repartit  au  marché. 
Ce  marché  était  fréquenté  par  quatre  individus,  trois  frères 
avec  leur  père;  ils  achetaient  des  bestiaux,  attiraient  les  vendeurs 
dans  leur  logis,  sous  couleur  de  compter  le  prix,  et  les  assom- 
maient. Ils  marchandèrent  le  taureau,  et  emmenèrent  chez  eux  le 
maître  et  l'animal.  «C'est  pour  vous  donner  votre  argent»,  dirent- 
ils;  mais  à  peine  étaient-ils  entrés  dans  la  maison,  ([u'un  d'entre 
eux  tomba  à  coups  de  nabbout^  sur  Sire  du  taureau.  Celui-ci  bon- 
dit au-dehors,  sauta  un  mur,  et  prit  sa  course  jusqu'à  un  carrefour 

1.  à^-'S^-^ii.  —  2.   ^5-«)   —   3.   O3-0;       ]    ^^'-^  «maillet,  bâton  pour  iVapper»; 

I    Oo3    ^5    «ôi)inc3.  Long  et  solide  bâton  fpii  sert  d'arme  aux  fellahs  et  aux 
J    1     Ni    I    I 
Bas-Nubiens.  —    \.  >.« 

G7* 


—  532  — 
îgateron  idhi  duwwiga  :  <tcèkû  ailotou  gorondi  icèka  gâncda, 
fâiddilleissani  miraflr  aiiou.*  Id^n  duirici  ivida  igateron:*a>i  gâ- 
tO,  iiOr  ikka  saliitnon^  aiioii,  ingû  nttû  ui^kku(w)  aimenua!  âdam- 
ga  fâir  inittar  dungilla  wirk-udhianau,  nog  aiion,  gorondilog  nùr 
ikka  ken  aurwidnânt.»*  Takkoii  :  <lâlan,*  kutta  §u  aiga  hikin  Icî- 
deii  kitti  tr^kag  arra  dh}  aiion,  siga*  ihmedâni,  koiitè  wèkon  urt 
^Jiiig  udirekka,  kir  aiion.»  Idhi  gu  kin'ig  ekkakirO-fâmitii,  takkoii 
gii  amango  kuggeda  kironi,  id^ngon  kin'ig  ekkakiron.  Kutta  èti- 
kin  kir  kidhkka,  konthg  eniieda,  sfigiiv'  gaskôtov  gu  âgin. 

Tùnilton  kudiidin-kU  gu  tanti  euga  dantanga  igatiron  :  *id?n 
icè  sûgil  âgin  nass  aiiov,  walà*  maTut  aila  kauucisiudo  tak-kainkkn 
iialkntnmim  aiiou.*   Tauu  ^ugâ  wtda  igatirov  :  ^f/u  aigu  anuintir 

nii  iiiif  vii'ille  riiitt-rpclla.  Lii  virilK-  :  - Mnn  tils.  |Miiin|iuii  t'iiyoz- 
voiiH  lidiir  aiiiHi?'  <l)o.s  };t'ii.s  iii'oiit  aclu-tô  un  taureau:  ils  vou- 
liMit  (me  |»ayerj  eu  m'aHHoiuuiaiit;  je  eours.  »  —  >  Mou  eutaut.  hieu 
VOU8  a  tiré  doH  main»  <ie  terril)les  {feus;  (vous  ileviez  rejoiudio) 
leur»  victiuicH  dans  un  puits  snus  touti.  Allez  doiu-,  la  vie  vaut  un 
taureau.  N'y  pensez  plus.)  I)ieu  vous  le  rendra!»  —  «Non  pas,> 
reprit-il.  < procurez- moi  seulement  des  vêtements  de  femme  avee 
)|ueli|ucH  hijcuix,  et  un  panier  (»ii  vous  mettrez  divers  olijets;  je 
vous  attends.»  Klle  fut  (|uérir  les  vêtements  (et  le  reste);  pendant 
ce  tem|m,  Sire  du  taurinu  prit  un  Itaiu.  i-t  au  retour  (!«•  la  vieille, 
H'attifa  en  femme.  Puis,  le  panier  à  la  main,  il  :il!ii  sasscuir  au 
milieu  du  marclié. 

l'asMa  le  plus  jeune  des  frères;  (il  la  vit  et  cnuruti  au  i  ailet  : 
•  Il  y  a  au  niiinlo-  une  femme,  depuis  (|in'  j'ai  l'ceil  ouvert,  nni|ucs 


3   >u 


—  533  — 

e«a,  »  gu  amantirôsoni,  lahta  tènn  higct  dawicun-kèUog  gu  Igatis- 
san  :  «idèn  wè  sûgil^  âgin  nassôiia,  ivaîâ^  tak-kalakka  ummil  nal- 
kummunôiia.y>  Takkon  Igatikkon  :  «gu  aiga  amantiran  eiia»;  ter 
gu  amantissagon,  igatikkon  :  «gu  îgateraneia  :  Un  èngà  wei  nô- 
giddo  oddinân,  in  galak  dowa^  tann  issanâni,  nôgiddo  kirè  fa  ga- 
nôni.  »  Guivagon  erikkireda  falafïgintan  tod  tuskoiigar  dingissan, 
ingon  «ai  f  edri-»,  ingon  «ai  f  edreiia^>.  Wîda  tèffah  issiggon  : 
«mina  uUim  âg  dingirû  'iia?»  Tod  kudûdin-kèl  vida  ïguteron  : 
«idèn  aiin  awvjolin  kèlka  nassinga,  ailoton  dukkedallei  àg  Igin- 
nan  aiion.»  Tèffah  wïda  Igatikkon:  «ai  unn  en  dlsindo  idènga  nal- 
kummunnèni,  aiga  mugôdènan  aiion.-»  Tèkkon  «masillinè!  mugôtir, 
simarkiga  nogsan.  Id  mda  kutta,  amantiron  kirri  îiôgiddo  fikka, 

n'eu  considérai  de  pareille.»  —  «Fais  voir!»  Ensemble,  ils  revin- 
rent vers  l'aîné  :  «Nous  venons  de  voir  au  marché  une  femme, 
non,  de  la  vie,  nous  n'avons  vu  sa  pareille!»  —  «Montrez-la-moi!» 
Dès  que  l'aîné  l'eut  aperçue  :  «Parlez -lui,  fit-il,  dites- lui  :  un  de 
nous  est  malade  à  la  maison,  il  lui  faut  tel  remède,  venez  donc, 
nous  vous  l'achèterons.»  La  femme  consentit.  Chemin  faisant,  ils 
se  querellèrent;  chacun  prétendait  l'épouser  :  «Elle  est  pour  moi!» 

—  «Non,  pour  moi!»  tant  que  leur  père  demaiula  :  «Eh  bien!  quelle 
est  cette  dispute?»  Le  plus  jeune  repartit  :  «La  femme,  c'est  moi 
qui  l'ai  trouvée  le  premier,  et  ils  veulent  me  la  prendre.»  Alors  le 
père  leur  dit  :  «Et  moi,  depuis  que  défunte  votre  mère  m'a  quitté, 
moi  qui  n'ai  pas  vu  ombre  de  femme!  Ne  me  la  céderez-vous  pas!» 

—  «C'est  bon!»  firent-ils,  et  ils  s'éloignèrent  très  mécontents.  Le 
vieux  se  leva  pour  faire  à  Madame  les  honneurs  de  la  maison;  il 


Cs^^ 


—   -i.  -^^  —   3.  4. 


—  534  — 
urtigirlga,  gorondi  SlD-ET-ToR-ruton  ihtmmisanga,  sougivka.  si- 
gàga,^  labbfU*  âdamirig  keri  fàt'KIiinkessajiga;  in  JîrraJ^ikka  aman- 
tikkagon,  id  wïda  ^c  fiiôson,  gangeiia;  tar  âg  gangagon,  ïd  nh'ô- 
.<on.  Takknu  kutta  labbiit*  u-èka  tir  itta  fâirôsa,  sondfig^  wèka  sok- 
keda,  id^n  duicicilog  gu  igatei'on  :  *in  sondugka'^  nskirôsa,  kitti 
zètil*  taffaj'i  tcèkûg  arradhi  aiio».»  Idhigô'  gu  kittig  arekkat iront, 
udrpkka  gu  sfigin^  gaskôtoji  tîgi'ison,  gerka  gabatikkireiia.^ 

Wida  in  tûni  fiutkongar  gerka  gahatihki  icèka  siddo  f  eUui,  gu, 
tJOsa,  igatijison:  *u  gerka  gahatikki  acka  firgirôn  kutta  kir  flfabba 
gerka  gahatirei»;  erikkiressan ;  gu  gabotiragon,  igateron  :  *gata^ 
i/itti  inbig  ktda  ftieia*;  kîdirôsa  gu  widagon  labbfitt'  uwnttig  eda- 

liii  iimiitra  rainouldciiifiit.  los  iH'stiaux.  lo  taiiiraii  pris  au  Sire, 
l'arfreiit,  les  bijoux,  les  gourdins  à  assoninior  les  clients.  Apri's 
cette  visite,  il  remnien«i  couclicr.  plein  d'anleur;  mais  au  milieu 
(le  ses  etTorts,  il  s'entlurmit.  Aussitôt  Sire  du  tdureau  se  leva,  sai- 
sit le  gourdin  et  as.somina  le  lionliomnie;  puis,  prenant  une  caisse 
«l'or,  il  remporta  clic/,  la  vieille  :  «Uaugez  cette  caisse,  et  appor- 
tez-moi des  vêtements  trempes  dans  l'huile.  >  Les  vêtements  ap- 
portés. .s'/V(  ilu  taureau  les  mit  en  place  des  premiers,  et  alla 
s'ctnidir  sur  le  marché,  se  donnant  pour  masseuse  d'échiné. 

Or.  les  trois  jeunes  gens  sortis  en  <|iirtc  d'un  rtiniutcnx.  avisè- 
rent la  femme  huileuse":  'Nous  cherchons  (|uel(|u'un  pour  masser 
le  dos  de  notre  prre.  Voulez-vous  venir  avec  nous":*.  S/re  du  tau- 
reau les  suivit,  et  a\aMt  fait  sun  oftiic,  il  invita  le  patient  à  s'en- 
velopjMT  dans  une  grundr  coiivcrtun".  .\lnrs  il  saisit  un  ilcuxit-me 

I.  ^M*  —  t.  0>Âj  —  8.  jjjj,<^  —  4.  woj  —  '>•  Ji>«^  ~  "■  7■^^  ~  "•  ''^^ 

-  H,  )|«fT)tt('  lin  win  inAllor.  On  |h'U(  riU|i|M<iicr  <|lic  Sir*  iIn  InMrmu  oal  volKS  ro  (|iil 
•tD|i^h<'  lin  l«  rm<<>iin*lim. 


—  535  — 
kii'  fdirdsa  igateron  :  «ai  SiD-ET-ToE-ingâni,  ia  mugrin  todi!» 
eiiôsa,  setidûghi  uwittigon  enneda,  nogon. 

Wîda  wllid^  nôgiddo  gusan,  tèffàh  îgatiJcJcon  :  «ur  Sïd-et-Tob- 
ka-lè  aiga  arradèssû,  idèneiia  gerka  gabatikkineiia.»  Wida  wil- 
dig  ïgatiklcon  :  «.issagon  gu  disaka  guwivatilcki  ivèka  arradhian 
aiion.»  Wîda  in  Sid-et-Tôr  idhiga  Igateron  :  «kitti  dlsangafi 
wèkon  gtoiDwirkonga  ar-radhi  aiion.»  Idèn  arrekka  tirongon,  ud- 
rekka,  guwagon  sûgiP  âgini,  tûni  gu  Igatissaîi  :  «€i  disaka  ôsatikki 
wèka  Jirgirôn  kirei»,  erikkireda  gusan.  Takkon  gu  igateron  itta  : 
«■inn  agaii'  innai  gerka  urrateron?»  takkon  «eiid,  tall  agarr  in 
aiio7i»;  okkatera,  «raHa/i  takkafîl^  aiion,  issâg  fe  wèiinammèni;» 
fuôsin  kèlangon,  gu  lahhut'^  iveka  edakir,  fâiôsa,  sendùgin''  tiiskit- 

gourdin  et  frappa  à  tour  de  bras  sur  la  couverture,  eu  disant  : 
«C'est  Sire  dti  tauremt  (qui  cogne),  chien  de  vieux!»  Et  quand  le 
vieillard  fut  insensible,  il  chargea  une  autre  caisse  d'or  et  partit. 
Un  peu  après,  les  enfants  rentrèrent  voir  leur  père  qui  leur 
dit  :  «Eh  quoi!  vous  m'annoncez  une  rebouteuse,  et  vous  m'ame- 
nez Sire  du  taureaib!»  Puis  il  ajouta  :  «Maintenant,  c'est  un  chi- 
rurgien qu'il  me  faut,  pour  me  saigner.  »  Or,  Sire  du  taureau  était 
allé  demander  à  la  vieille  des  habits  ensanglantés  et  une  lancette; 
il  s'équipa  et  retourna  sur  le  marché.  Arrivèrent  les  jeunes  gens 
qui  l'engagèrent  pour  faire  une  saignée.  «C'est  bien  là,  deman- 
dait-il au  père,  l'endroit  du  dos  qui  a  supporté  tout  l'elïbrt?»  — 
«Oui,  c'est  bien  là.»  Sire  du  taureau  saigna  :  «Reposez-vous,  éten- 
dez-vous bien  (sur  le  ventre),  vous  allez  être  complètement  guéri!  » 
Et  aussitôt  le  gourdin  (n"  3)  pila  le  boidiomme  ([ui  ro«ta  aplati. 
Sire  du  taureau  enleva  une  troisième  caisse,  hi  ((infiii  à  la  vieille, 

1.  jJ_j  —  2.  ^yui  —  3.  vulg.  ^.j-:^^\  {^\j.X^\)  —  i.  0>li  —   :'>•  ^«j~U-o. 


—  53(3  — 
tig  etmeda,  j)u  duicwiy  tirOsa,  aidagoii  kittta  ikicig  ndrikka  gu,  in 
td  tarin  togsitigo7i  7tôgin  gen'a  gala  mèngin. 

Wida  tcilid^  sfigilton^  kassan,  tèffdb  igatikkon  :  '■ai  Std-j^t- 
ToR-rog  eska  inn  agarra  à  fiiimnunnhii,  aiga  fagin'og^  nàgin 
gerra,  Qu  uskirossan  aiion  dlOsoneiia,  urin  mgilt07i  kaJckôfâmini.  » 
Wldn SiD-ET-Tou  inga  ukkirekka  tabid  èlog  ^u  issigon:  *ir  minga 
toritardatvn  duvim^  sanèla?*  Ai  ikka  sanèl*  dumtnekk  eli  fa  terhi  , 
issan  kè  wh'  fagattikka  aiga  kaiodèn  aiion.*  Takkon  kaiOto'on. 
(îu  icïda  kittin  fai-tan  wt^kng  gaiierekka^  fagirrog  guwatikkon  ; 
ivtda  in  tftni  tèffâb  angarè  ivèla  itkkirùsa  nOgin  gerra  f  eggurei 
à  sukkiiinan.  Sln-ET-Tuit-kun  t^-dan  angarhi  Ci  w<^ka  dumme- 
da,  ùtsannog.  tan  g<t  dairinm-kèliti  mollog,  idir  .^akkon/'  Itton  :  <?/<'/ 

et  cliaiiffoant  ciiroïc  de  vrti'iin'iits.  alla  s\iiilnis(|m'r  (Icriii-io  la 
iiiuIhoii  (U*  riKiiiiiiic  aux  {gourdins. 

(Jtiaiid  les  fri-res  revinrent  du  nianlié,  le  père  leur  dit  :  «.s'/re 
du  Uiiiniiii  lie  me  laisîseni  ici  auciiii  repus;  demain  à  l'aurore,  por- 
tt'Z-mui  derrière  la  niaisun,  et  laissez-moi  là.  comme  si  j'étais  mort. 
juMiu'ù  votre  retour  du  nianlié.»  Le  >'//•»■  ayant  entendu  la  recom- 
mandation, courut  chez  un  forf^eron  :  «(^lue  ;;a;rnes-tu,  en  un  an. 
avec  les  iiaysans':'  dit-il;  Je  te  le  donnerai  aujourd'liui.  Faitrii|Uc- 
moi  Heuicmcnt  un  poinçon  d'une  coudi'c  it  demie.  Le  poinçon  fut 
fal»ri<|ué.  An  matin.  Sin-  du  tanrmn  se  couvrit  de  Iniillons.  et  se 
rendit  à  la  maison,  a>i  moment  où  les  jeunes  jrens  transportaient 
HUr  lin  lit  leur  père  à  l'endroit  désijfné.  Il  prit  avec  eux  un  des 
pieds  du  lit.'  et  darda  son  poinçon  par  dessous  tout  pn'-s  du  fils 

rrtiiliiii  li<>nimiK<'  an  mort,  vn  «lilnnl   u  le  |H>rli'r.   l.o  rcrrucll  \»  niiiKi  iri'|>«iil(>  i>ii 
•  Ijaiilf  ju*i|ii'«ii  riiiii'll'-riv 


—  537  — 
Std-et-Tôe  lod-dan  dân  aiion!»  Tèkkon  igatissan  :  «.ir  Sid-et- 
ToR-rogo-lè  ken  fâm  issan,  Std-et-Toe  dammunei.»  Sohkisan. 
Wïdagon  weka  sakkon}  Itton  kutta  tigon  angnrhi-ddro  «Sid-et- 
ToB  ud-dan  dân  aiion! y>  Tèkkon  issigsan  :  «Sid-et-Tom  sillog 
ikka  sakkeiia?»'^  Takkon  lgatikko7i  :  «angarhi  aivwelin  ôln  kelin 
mollog  âg  sakkin^  aiion.»  Tèkkon  Igatissan  :  «in  gâ-lè  â  sakkeiiaf»^ 
Eggugon  nOgin  gerra  uskirôsan.  Wida  JgatiMcon  :  <^tinon  harril'- 
tikkoivo  SlD-ET-Tôs-rog  arli  âg^  f  elmunOni ;  fagirra'^  matton  har- 
riV  f  addôgirô"  'iion.» 

SiD-ET-ToR-kon  inga  ukkircîckon  tèd-dan  mèngintâni.  Guica- 
gon  sigirin  raiiska*''  ïgateron  :  «sanèf  irin  dntnmekka  ai  ikka  ell 
fa  terèn,  sigirka  aiga  ell  dèn  aiion.  t>  Tirôsangon,  gu  nOgin  taimvO, 

aîué.  Le  vieillard  se  souleva.  «Hé!  Sire  du  taureau  est  avec  vous!» 

—  «Vous  rêvez  de  Sire  du  taureau,  dirent- ils  en  chœur;  il  n'j' 
a  pas  de  Sire  du  taureaio  ici.»  Et  ils  continuèrent  leur  marche. 
Deuxième  coup  de  poinçon.  Le  vieillard  se  dressa  sur  son  séant  : 
«iSiVe  du  taureau  est  avec  vous!»  —  «Et  où  est  Sire  du  taureau?» 

—  «C'est  près  du  pied  de  devant  que  ça  larde!»  —  «Allons!  c'est 
votre  fils  qui  vous  blesse?»  Ils  le  déposèrent  derrière  la  maison. 
Le  père  reprit  :  «Je  n'aurai  point  de  tranquillité  de  ce  côté  du 
tleuve;  au  matin,  il  faut  que  nous  passions  sur  la  rive  orien- 
tale. » 

Le  Sire  ne  perdait  pas  un  mot;  il  alla  s'aboucher  avec  un  ma- 
rinier :  «Ce  que  tu  gagnes  en  un  an,  tu  le  gagneras  aujourd'hui, 
mais  je  commanderai  ton  bateau;»  et  conduisant  le  bateau,  il  ac- 
costa au  pied  de  la  maison,  parant  sans  fin  les  rames  et  menant 


Mf'.UOIRES,  T.  II.  ( 


—  538  — 
Qu  sigirha  menfjirosa  mugdâfig*  ùg  adliijrer  haradawa  giridou. 
Ter  wida  kutta  sukkisaii,  sf'gh'ra  addalloia  :^  tihid  tcè  m('H()i)igo». 
uùda  Slo-ET-ToR  dajfdg*  fi/'iTiakiroit.  Ter  u'ida  ()ôga  ixsigsaii  : 
tsikkir  aiceiia?»  Tar  tcida  igatikkon  :  *in  garori'a''  torgekkau 
aiioii,  viatton  barril"  fa  <ju  okklrèni;*  torrjekkisa iigon  sokka  ba- 
fi'arra'  trifk  ttdrogoit;  icigsangoii,  igatîkkvti  :  <ai  Sid-kt-Tûh 
amèni,  l'd*  viugriu  wildr'  'iioii!> 

Guicagon,  raiiskoii*"  beséatiTuii,  tabittou  bvssateron,  idvii  duaui- 
gon  beééaterou,  kidokkun  tar  dummekka  ken  nôgiddo  i'igon,  tann 
ènga  idir  ckkira.  Klimct.^' 

j^iaml  tiiiiii;;v.  La  troiijic  vint  et  ^'l■lllltal•(llla.  Sire  du  taureau  lar- 
^UA.  Il  V  avait  de  la  va{;iie.  Strc  du  taunau  donna  tU-  la  Kanv  à 
faux,  lu  {;raud  irtVoi  saisit  k-s  tjuatre  passaj^crs  :  <  IJuc  fairoV 
}jf»'niissjiicnt-ils.  —  «Metti-z-vous  dans  lo  sar,  je  iMiunai  vous  ame- 
ner à  la  rive  Kst.  Ils  se  uiirent  eu  sac,  et  il  les  poiissa  à  l'eau, 
ils  criaient.  «Ali!  Ali!  eiiait-il  aussi.  ]v  voilà  N//«  du  taunau.  tas 
de  niisérahles!  - 

Il  alidida.  Le  marinier,  le  fur^efim  et  la  \ieille  eurent  leur  ré- 
e<>iii|ieii.Hi-.  Sin  du  taurrau  ^arda  le  surplus  de>  di  pnuilles  des 
noyé».  Il  «installii  dans  leur  nuiison  et  y  lit  venir  sa  mère.  Fin. 

I.  lj»jjl-i  —  2.  J J»  —  3.  ^^  -  i.  iiS)  -  ft.  tj\ji  —  «•  Jj  —  "•  yt^-  - 
«.  U  -  ».  jJ^  -  «0.  ^j^j  -  II.  ^::.^^ 


539  — 


X 

S\   4-Xja  c^^o-   i,J^5.w  (Xc^Ji  ALa  ^-Ci  AlÉn?   OyOl  ^.«^Ic». 

jj/i3   O-XJ^J  ilri^   '•^  ^    ùftifto»  j^i-^^*  Oj-^-J  Oy^  A-.j>'U 


Toutes  les  mêmes.' 

Un  homme  avait  pris  femme.  Un  jonr  sa  femme  lui  dit  :  «Il  y 
a  là  des  petits  chiens,  va  donc  les  vendre.»  L'homme  prit  les  pe- 
tits chiens,  les  mit  dans  un  panier,  et  pai'tit  pour  le  marché.  11 
rencontra  un  compagnon  qui  lui  demanda  :  «Qu'est-ce  que  c'est 
([ue  ces  petites  bêtes-là?»  —  «Ce  sont  des  petits  chiens.  >  —  «Et 
qui  te  les  a  donnés?»  —  «Ma  femme.  Elle  m'a  dit  :  Va  donc  les 
vendre.»  —  «Ta  femme  est  une  pas  grand'chosc.»  Le  mari  reprit 
le  chemin  de  sa  maison  et  arriva  comme  un  homme  était  couché 
avec  sa  femme.  Celle-ci  se  leva,  poussa  l'homme  dans  une  jarre 

1.  ^Y^  —  '-■  ''/"■/'■'  ""'^-  —  3-  insul  '(■«.  —  4.  san-mnh-ena.  —  T).  nûif-ka  lira.  —  G.  tan- 
nidav,  —   7.  (,'oiiti''  par  Miihiuiiincil   AIiiMlir  (le  'l'oiiins,  (■.•mtciii   il'i:]   ATiiill. 


—  540  — 

OjjAs'    ijuj    j'    àj_jj==>Jj    ^^_;\<^L3^    ^^jiulLj      V^*-*    r     '^ 

sjy  Ju'  vj'    JUij-5  ,^1^^   <-^y^  O^  -\r!y  jj  ^^  ^j  ^^ 

Juj    -:i-^    ùU    ,J*^«    vj^    J»'    0^'     <XftJ    //.-''^  _^   wSl^w^    vlUâ-il 

à  |iriivihi()iiH,  et  mit  If  liiMirlinii:  |iiii.s  vWv  vint  à  son  mari  :  'lu 
ra|i|Mirt(-H  Ick  petit»  cliieiis,  fit-elle.  |iniiri|iiui  m-  les  a.s-tu  ]ta.s  veii- 
iliiH?-  —  '  lîali!  Il  n'y  a  (jiie  la  jarre  litmeliée  (|ui  tmuvera  amateur 
au  iiiareliél>  Il  eliar;rra  la  jarre  Hiir  hou  (Idh  et  sortit.  Il  se  liàtait 
vcrH  le  marelle,  (|iiaml  il  aperriit  (au  l»onI  du  tleuvej  la  t'emuie  ilnii 
«avetier  ueeu|M''e  à  laver  une  peau.  In  lionime  la  tenait  emltrassée 
par  derrière.  I.,a  savetière  leutendant  i|Ue|(|irun)  eaelia  l'Iiomuie 
houh  le  euir.  Le  porte-jarre  M'arrêta,  déposa  son  fardeau  près  d'eux 
et  s'ansit.  Survint  le  savetier  :  «Voilà  tout  ec  (iiu'  tu  as  t'ait':*  dit-il 
à  HJi  femme,  l^n'est-ee  (|ui  t'arrétui!'>  —  «C''est  cet  individu  avec 
Ha  jarre,  il   me  Ittiuelie  le  passajje  et  je  rest»'  là.      Le  savetier  dit 

I     («nya.    —   S.   ^yta    —    3.   Imujirlcn.    —    \.   êUij-ka.    —    ft.   d^n   |Milir    ii/rii    •  iVllIllir  ». 
J'ai  fi'imniUA  filualoun  M»  rvXU'  furini'.   —  0.  naUlnInm.  —  7.  rf^iyoïi.  —  8.  waijlnn;iô- 


541  — 


èÂ=>y    J]  y    ÀS^j  ^    J^)\    3LI    Ôjy3\    oj^  Jy_À..^ 

■j^-^  àJ^j  y^  ^"j  O^r^  ASu^si  y^^  ^yj^JJ^  ^"-H? 

au  mari  à  la  jarre  :  «Si  je  prends  une  trique,  je  te  démolis  ta 
jarre!»  —  «Moi  je  prendrai  une  trique  et  je  crèverai  ta  peau!»  Le 
savetier  frappa  ....  d'entre  les  morceaux,  un  homme  bondit  et  se 
mit  à  courir.  L'autre  prit  un  bâton,  en  donna  sur  le  cuir  ....  de 
dessous  un  homme  se  dressa  et  se  mit  à  courir.  Le  savetier  stupé- 
fait s'arrêta  de  frapper.  Il  dit  au  propriétaire  de  la  jarre  :  «Qu'est 
cela?»  —  «Cela,  c'est  mon  lot  et  le  tien.» 

Alors  tous  deux  firent  société.  L'un  fournit  un  Ijœiif  et  l'autre 
un  âne.  Puis  ils  se  mirent  en  campag-nc.  Ils  s'étaient  dit  :  «Si  nous 
trouvons  en  chemin  femmes  de  cette  allure,  nous  reviendrons  au- 

1.    Jjsr'  —  '2.  uwongar.  —  3.  liJ'.Lio   —  4.  hantiimn.  —  5.  enki-ûnifi-dan.  —  0.  *i>,o 


542  — 

t     » 


-^'^^       ÀSu__J         VJ^       v^^Î^-      '^^      ^^     ^^       ^J'J-l?^ 

vJjiJiS    Juatt^*"    O^jJ,    sjjj^c^  Jy  Jy    ^-J   0^  J^    À^J 

|tr«'s  (les  nôtres,  t-t  tout  .sera  dit.  Si  nous  n'en  trouvons  pas,  nous 
vendrons  le  ba-uf  et  l'àne.  nous  paierons  les  dots  et  divoreerons. » 
llientot  il»  avisèrent  un  liomnie  et  lui  tinrent  ce  lan<;ai«:e  :  «Nous 
sommes  morts  danioiir/'  pour  ee  bieiit"  et  eet  àne  ne  nous  ensei- 
;fncrais-tn  pas  (|uel(|ue  femme  (i|ui  mettrait  tin  à  nos  maux).» 
L'Iiomnie  inili(|UU  sa  tille.'  I.f  mari  à  la  jarre  entra  dans  la  niiii- 
»on.  On  ne  lui  refusa  point  le  reinèdr/  H  retleseendit,  et,  à  son 
tour,  le  wivetier  entra.  Il  eut  aussi  le  remède."  ICn  sortant,  il  p<tsa 
linéiques  rjuestions  sur  ee  qui  venait  de  se  passer.'  L'explieatiou 
lui  arraelia  dos  eris  jien.ants  :  ....  (Alors,  ee  sont  des  enfants 
ijue  j'ai  laissés  là  liant/.  Mes  enfants  sont  perdus!»  Le  père  (erai- 

t.  ijjj  _  j.  -^  _  3.    <i  _  4.  oMton.  —  6.     l'à    —  0.  iiiiilicruiii  ili'.iiilorid  roii- 

fiTll.  —  7.  Tiiuti'Âii»,  rv  |kVo  rwloHtP  plim  li-  <|irrn-<liri»-ton  (im>  le»  l'IinriKiiiN  ilt-s 

rnntrtir*  i|n  Mcni|iliiii.  ItamftëinUf,  |>our  roniinltru  lo  voleur  il»  non  Irémir,  voulut  ipi» 

'    (lut  rliul*  ouvi-rl,  lui  rotnniandiiiit  ....  ronlrnitiilrc  cliiicuii  lui  dire  ce  iju'il 

!  iii  cil  M  vil' f'A/o/M  |i»ya  le»  iIi''|m'iiiii'«  ilr  In  koiihIi'  p.vrnuiiili'  nvro 

U  l-i  jiit<<  i|p  M  nit)'  iiul,  en  i'xiK<*ant  |Miur  m  pnrt,  uiio  piorre  ili'  rlinipio  «luniil,  ne 
runalnittll  une  «ulf»'  pyramiile  <Hi't<hI  ,  II,  r.'l,  lan.)  H.  puellnin  iiiMl.  -  H.  Vir» 
f|iiarinill  <|u|il  lie  |m-ih<  l'nilnliuM't,  re»|M.iiili'riiiil   :  •  irulr  lliiiil   piiitl.. 


—  543  — 


nant  qu'il  n'attirât  quelqu'un)  l'arrêta  :  «Laissez -nous  en  repos 
avec  vos  bêtes,  prenez  de  nous  un  autre  bœuf  et  un  autre  âne  et 
allez -vous -en.»  Les  deux  maris  retournèrent  chez  leurs  femmes. 


Le  Trésor  de  Kerma  (xi)  a  conservé  quelque  souvenir  de  Tan- 
tiquité.  Le  serpent  qui  liante  la  ruine  est  une  très  vieille  forme  de 
la  divinité  dans  le  Delta,  un  totem,  adopté  par  les  Hébreux,  mais 
qui,  de  leur  temps,  avait  déjà  perdu  son  haut  rang-,  pour  n'être 
plus  que  le  génie  du  temple,  un  gardien  de  portes,  un  talisman  et 
un  emljlème  au  front  des  dieux  et  des  rois.  On  verra  que,  de  nos 
jours,  il  exige  encore  la  fumigation  rituelle  et  certaines  formules 
de  passe. 

Kerma  (troisième  cataracte,  rive  Est)  existait  sous  Tehotmès  III; 
le  trésor  gît  dans  l'un  des  deux  monuments  qui  dominent  sa  né- 
cropole. Son  suzerain,  le  roitelet  Tomhol  ai)partient  à  cette  famille 
d'Argo  qui  détenait  la  province  de  Dongolah,  au  début  du  siècle. 
II  succéda,  après  son  père  Moh'ammed,  à  Tomhol.  fils  de  Tomhol 
et  père  du  chevaleresque  Ziher.'^  «Savant  docteur,  aussi  riche 
»qu'avare»,  dit  une  chronique,  il  fit  de  l'opposition  à  l'Egypte  et 
périt  empoisonné.  Cinq  ans  après  lui,  son  parent  Or  ITamed,  col- 
lecteur peu  zélé,  fut  remplacé  par  un  compétiteur.  Or  ITafnlamet, 
fils  de  Siffana,  qui  se  soumit  en  1884  aux  Mahdistes. 

'■   kj-'j^  ~   -■  tèM-nn.  —  .^.   Lkpsius,   Nuh.   Gramm.,  p.  •J4-2  si|(|.;   Caili.iai-d,  pass. 


—  Ô44 


XI. 


Barbari'  icèr  k'auaf/r  uikkonon  k' admè-bùkou,^  Eskenderier,* 
k'amsa  u  talat'in  sanarj^  tèkkon.  Safarh'egi'^  k'auof/ig'  icètirkoii : 
«rtH  inahièg^  wersiri.  andor  bu  ()(iri,  ann  ad^ni'gi^  bu  ijûgi  na- 
leddi,  an  gurba'^  tOwilh'o.tkon.>*^'  Kauaf)igon-  tekki  *eH  viéhiègi,' 
Dnngular  Qngi  snkktro   kon.*  Tekkoti  :  'ai  minegt  sokkî^ri  ekon?» 

—  «-4/  kki  bi'igi  ten  iJâragi"  wPtidd'  ekoii.»  —  tMiiii-  bu  wi'dP- 
uin  ekon/»  —  <£n  damânagi^*  ettakin,  bu  wétidd  ekon,  er  <)ûgi 
adhinlgi*  bu  u-ctirtn'n.>  Ttkknit  dnmCina^-  tendigi  egijiikon  <tcraigi 

Lk  TiiKsui:  l'i:  Kki;ma." 

("il  liarhariii  rtait  ri-ntr  treiiti'-riii(|  ans  à  Alfxaiidrio  au  .sorvice 
»riiii  Kurtijii'cii.  Il  M-  (li'cida  à  rctoiiriier  au  pays  :  ■  l'ayt-z-iuoi  nu-s 
j;n|îfH.  (lit-il  à  mui  niaitro.  il  faut  i|Ui'  je  partr  pour  revoir  les  niii'us; 
luoii  alirtcnre  s'o^t  pr<»lniip-c.  »  Tu  tonrlicras  tes  ;;a<;rs  au  lK»n- 
);ola,>  reprit  le  K/itiu<iga/i.'* —  (  nMiiiiiiit  les  tnwelierai  -  jeV»  — 
•  .le  t'iiiilii|Uerai  un  moyen. >  —  «lu  moyen?»  —  Mai.«i,  tu  uie 
l'ourniraM  caution,  ear  tu  irais  répéter  ee  <|ue  je  vais  tapincndre.  > 
l.<-  liarliarin  amena   un   (garant  <|ui   répondit   de   son  silenee.    1-e 

—  «.  yul  -  7.  il*ù  -  H.  ^i\  ^,\  -  i».  Àj^  -  10.  j;i,  -  1 1.  ii^Lii\  —  12.  iju-i 

—  IS.  Coolé  |uir  lo  alirlkli  Uii|iiiininr<l  AlHialliili  il'ArK»  (I>uii(C<>lnlO  —  >'<•  !<>'  A"»- 
ir«;aA  rtt  .un  nnnoViir,  un  lHiur|c<'<>io •.  I>nii«  In  lioiirlio  ili-»  K.K}'|>ii<'iiii  lin  |i<'ii|ili> 
ri  Ar*  lUrlitriii*,  r'rai  lo  icrnio  |i«li  |M)ur  iK-niKtirr  un  Kun>|MVn,  i|ni'lli-  i|ui'  miii  «a 
r<iD<lition.   \je»  rliaihiii  |r  rrui|iUri<nt  vnliiiitiiTn  par  nir>i.>i<  •  Mnnolcur •. 


—  545  — 
amentingi  âg  (ju  ivèkki  amentirmendigi.»  K' awagigon^  ten  damâ- 
na'^  geblèroggi,^  bak'ur^  tcèkki  tirkon  tâsa-'  wèkkonon,  «Dungular 
gu,  k'uf'  Argor,  Kermar  dufofa  oivungarro,  tiddoton  ivèddo  ba- 
k'urk^  âg  gîigi  arklrkin,  kussirki  èrialloton''  imil  oivu  sokkè,  giner- 
tongon*  donal  toèkki  sokkè.  Bak'urk*  arklrkin,  ekki  bâb'-'  bu  kussi- 
rin,  isandimmengon  ten  tur  tôgu;  sokkedin  bâder,^°  tokkon  sâa^^ 
ivèkki  tcgmen,  bak'ur*  on  dioskin,  ekki  bdb^  bu  kobedin.»  Tekkon 
«ià  wèkki  wètirmen!  Sabâ^^  seningp^  tègoggi  in  hcdadir,  tare,  en 
mehiègon^^  berdu^^  nogbûn  er  tâm  bokkon.» 

Barbari^'''  safarè^''  gûkon.  In  ter  wèsin  kirgi  bak'itrki'^  iveUèkon,^^ 
bâb^  kussirkon,  ten  dungigi  gu  sokkèkon  ter  ivèsin  kirgi  kullu^^  gen- 

Monsieur  accepta  la  caution  et  remit  (à  son  serviteur)  un  morceau 
d'une  sorte  d'encens  et  une  cassolette.  «Va  au  Dongola,  dit- il,  dans 
le  canton  à'Argo,  à  Kerma,  où  sont  les  deux  constructions  anti- 
ques; dans  l'une  d'elles,  tu  allumeras  cet  encens,  elle  s'ouvrira; 
alors,  prends -y  deux  cents  réaux,  et  un  millier  de  guinées.  Dès 
que  tu  allumeras  l'encens,  la  porte  s'ouvrira  pour  toi,  et  tu  pour- 
ras entrer  sans  crainte;  mais  après  avoir  pris  ton  argent,  ne  reste 
pas  un  instant,  si  l'encens  venait  à  s'éteindre,  la  porte  se  refer- 
merait sur  toi.»  Il  ajouta  :  «Surtout,  ne  dis  mot  à  qui  que  ce  soit! 
Après  sept  ans  de  séjour  dans  ton  pays,  tu  reviendras;  jusques  là, 
je  laisserai  courir  tes  gages.» 

Le  Barbarin  partit.  Suivant  les  indications  de  son  maître,  il 
alluma  l'encens;  la  porte  (du  monument)  s'ouvrit;  il  enleva  l'ar- 

1.  à^\^  —   -•  «loU-i  —  ;i.  ^y^  —  4.  j^  —  5.  £)LcoU>  laiifî.  francuu".  —  G.  Li- 

—  7.  Jb,  —  8.  iL^J-y^:^  guinéc.   —   0.  , >L>  —   10.  j^ju  —  11.  ^L^  —  12.  à^ji.,^^M 

—  13.  ^;^^;-i.*AJ  pi-  «le  i-L.J  —   14.   ^LIaU  —  15.  Vlllg.  ii>y>  —   16.  ^^^  —   17.  _;iLco 

—  18.   çjj  -    19.   JS 

MKMOIUE.S,  T.   II.  1)9 


—  54G  — 
sirtou,^  indeb  belkoii.  hdb-  hohkon  ter  behim  bâder.^  Ti/uiar  [iil- 
ijon,  saiia*  toskitj  tèkkoii,  teu  dungid  deingon:' 

Adenii"  jjagi  Or  TuiiBOLGi  ic^tirkoj'O)}  :  *Fila7i'  Fi(am-inè)i* 
duwjigi  bireggi,  tagi,  agi,  sarfi')t''  ginaatti,^"  rialatii;^^  adem  maltè 
Masiirru"  gnmendaf  In  dimgigi  ter  i^ayir  èlkon?*  Or  tekki  areggi, 
takoii  ;»  jE,V  isai/ir  in  diingi  mallegi  er  èlkon?»  —  tjfadmèkori'^  Ma- 
SU1T0.*"  —  <Er  ètsingi  whnenkin,  ai  ekki  hngi  tùgiri.*  —  *£r  on 
aigi  lôkkingon,  umbelkingon,  hagîgki^*  bu  uèri.*  Orkon  :  «or  tekki 
kubnggi,  gu  ten  kagi  fettisi.*'^  nèkon.  b'u  fettisèki^ran;^''  dungig  ten 
kar  sukk'kijran:  cggitkurtin  urnar.  <  Kr  on  in  dnngigi  èltiingi  uè- 
mcnkP ,  tii  ikki  biigi  lumando'*  iéiniF  ekon.y   Tod  orki  trît/rkon  : 

lîvuX.  ttiiiiiiu-  il  avait  rtr  liit.  rii  iii<'iiiiaii'.s  diverses,  et  sortit  avec 
xoii  fardeau:  derrière  lui  la  jKirte  se  referma.  Il  alla  dans  sa  fa- 
iiiillr,  et  pendant  trois  ans.  il  denjciira,  déiiensant  ses  rieliesses. 
On  vint  alor-.  dire  au  mi  'J'umbol  :  <Un  tel.  le  lils  d'un  tel.  a 
t'ait  une  fortune;  il  est  de  retour  et  dépense  j^uinées  et  réaux.  K.st- 
re  t|Ue  tout  le  monde  ne  va  pas  en  K^rypteV  On  a-t-il  trouvé  eet 
ar};entV»  Le  nd  le  lit  prendre,  et  i|iiand  il  fut  di-vant  lui  :  (  lii  as- 
III  trouvé  tout  eet  ar{;eiitV>  -  «.le  servais  en  K^iypte.'  —  Si  tu 
ne  réponds  à  ma  i|Uestioii,  je  te  frapperai.»  —  <  \'i»U8  juiuvez  nie 
frnpper,  me  tuer,  je  di«  vrai.»  —  «t^u'on  remprisonne!  -  reprit  le 
loi.  <et  «|u'oii  fas«e  de«  reelierelies  dans  sa  maison.»  On  lit  les  re- 
clierelie»;  mi  prit  l'argent  et  on  l'apporta  au  roi.  «Si  tu  ne  révèles 
pa«  l'ori^fiiie  de  eet  arp'iit.  dit-il  eiieore.  tu  prendras  le  eheuiin  du 
liajfiie..   Le  richard  répondit  an  vi  :     l'ar  la  tern-iir,  un  Kuro- 

..,>*,-  u.  jlJU.  -  15.    -fii  -  i<).  ^U-i 


—  547  — 
«Isandegèd,  aigi  Masurroton^  k'awagl  an  mehier"  aigi  amarèkoti,^ 
indo  dufofar  ga  îndagi  an  mehier'  zaitti,*  aigon  ter  icèsin  kirgi 
tàgi  sokkekori.»  —  «Ter  wèsin  glssigi  ekki  amarèsingi,^  argi  icè- 
denîdrkin,  ekki  bfigi  rutba^  tiddi,  ann  urtirgon  toskireg  bu  tiddi; 
bugon  errahèri.»^  Totton  :  «annar  damânagi^  k'awagi^  ared  âgin; 
ai  mille  wèri?  Aigi  batted^  bu  talabèrà.»^°  Orkon,  «talap^°  tâkin,  an- 
nar bu  tan,  er  sogoV^  kômenim;  aigi  wèdhi  er  git  sokkOsivgi  dun- 
gigi.»  —  «Mangon  bak'ur^"^  dabôskon,  hitta^^  wèr  akkon,  ir  mine 
bûgi  kusitrû,  bak'ur^'^  kifmirf»  Orkon  tekki  issigikon  :  «  Ten  tûr 
mindè  dà  bûnh->  Tekkon  :  « eriâlatton,^*'  sinkôgon,^^  guruskon,^'^'  no- 
bregon^''  kullu^^  ginsi^^  ten  tûr  kmnè^^  bûn  asnâf'^  asnâfke.»-^  — 

péeii  d'Egypte,  m'a  contraint  d'exécuter  ses  ordres  au  sujet  de 
mes  gages,  et  de  venir  prendre  dans  les  ruines  plus  qu'il  ne  m'é- 
tait dû;  j'ai  fait  ce  qu'il  m'a  dit  et  j'ai  eu  l'argent.»  —  «Et  quelles 
étaient  ses  instructions?  Il  faut  nous  les  faire  connaître;  je  te  don- 
nerai un  grade  et  le  tiers  de  mes  biens;  je  te  comblerai.»  L'hom- 
me :  «Le  Monsieur  a  exigé  de  moi  une  caution,  est-ce  que  je  puis 
parler?  Après,  il  me  poursuivrait.»  Le  roi  :  «S'il  a  quelque  ivcla- 
mation  à  faire,  qu'il  vienne  à  moi;  cela  ne  te  concerne  pas;  parle. 
Comment  as -tu  pris  ton  trésor?»  —  «(Avec  un  encens  .  .  .),  mais 
l'encens  est  consumé,  il  n'y  en  avait  qu'un  morceau.  Comment 
iriez-vous  ouvrir  (les  ruines)  sans  encens?»  Le  roi  demanda  :  «Qu'y 
avait -il  dans  l'intérieur  (de  l'éditice)?»  L'homme  :  «Des  réaux, 
des  réaux  à  cinq,  des  piastres,  des  monnaies  d'or  de  tout  genre. 


1-  j-'^^  —  '-•  àSjtLt  —  3.  j^\  —  4.  joj,  ï^bj  —  ■0.  iL^j  —  C.  J  ia-Ql  — 
7.  iJU-i.  —  8.  à^\^  -  9.  Jjo  —  10.  ,_,Jd>  —  11.  Ji^  —  12.  j^i;  —  i;f.  iLa. 
~~  ^'*-  J'^.j  ~  '^-  '•'"'"îo  «cinq»,  l.ans.  franque,  piéco  de  cinq  fiancs.  —  10.  ^S 
-   ^^-  ^  -    '**•  J^  -   '^-  .^-^  -   20.   ,^  -  21.  ^Uo\   pi.  ,1c  O.X.O 


—  548  — 
*0n  terme*  bfil  dâmen?>  —  «A'a^  dut  wèr  ten  tîir  hun.*  —  «£">• 
ifu  sokkôsiudo,  kag  min  aukkon?>  —  <Aigoii  h'af/a^  nhkk  âgingon, 
dowica^  tendi  upkhi  gvUitirkori,  kittè  tur-bfikon,  sokken  7iokkori 
dungigi.>  Orkon  mudii-ki*  /labbirèkon''  gawâbke  :^  ^An  tarafirto'' 
tchr  ^fasulTo*  dâkongon,  tâkon,  dufôfar  k'airagp  mandoton  ama- 
rengaV  dungigi  sokkhkon.  Ettuav  amio-ki"  uèrg/'ri  dufùfagi  ai  bu 
kujiiri.»  Mudirkun*  mandoton  mudirierton*  imbelgi  tâkon,  anfar- 
A-#  "  tekkon  ovkon  gammakii-korn,*^  gn  tokko7-an  scbât-âser**  iumgi'^ 
dufnfar;  tekkon  tagingon,  Jaglrro"'  imbclk  a  tebgi  tOgiron,  tombi- 
ran,  éaratiki*^  "'"^''Y/i''  nogiran,  sebât-déer'*  iiimgi^''  inin  nahâ  au- 
koran;  ma  mugko7-an.  Lelan'*  bokknn  dufofa  ti^bin! 

vu  \nU->.  iaii;;t's  par  i'.spèce8.>  —  «l'as  autre  tliosoV»  —  «Un  scr- 
ju-nt  iiniiu'iisc  i-tuit  lîi.>  —  «Au  inouiciit  nii  tu  te  (•liarji:oais,  (pia 
fait  U-  MTjK'iitV»  —  '.J'avaÎH  co  (ju'il  fallait  cniitri-  lui,  jo  lui  ai 
laïu't-  le  i-liarnu-,  t-t  il  si-st  ittiré  iiiotteiisif,  je  suis  |iarti  avec  mou 
ar^rciit.  >  \a-  roi  inamla  la  iinuvcllc  au  «idUviTurur  :  «lu  (k-  mes 
tJ^vUH.  écrivait  -  il.  ipii  l'tait  eu  K;;y|»t(',  est  revenu  ici;  d'après  les 
iliHtnietiollH  (luii  l(iiur;;e(iis  de  là  lias,  il  a  eidevê  des  ruines  anti- 
<|iieH  un  tr«'-HHr.  .1  attends  Vds  ordres  pour  faire  des  fouilles. >  Le 
{^onverneur  quitta  su  résidence.  |)e  concert  avec  le  roi.  il  ra.sseni- 
l>lu  des  lioniincH.  l'endant  (li\-se|)t  jours  on  attaipia  le  monument: 
di.x  sept  jours,  ilcpuis  l'aurore,  sans  relàclie,  jusqu'à  la  tomltée  <le 
la  nuit,  un  <aHKa,  hrisa.  I)e  ;ruerre  lasse,  on  arrêta  les  travaux. 
I',l  la  ruine  est  toujours  là! 

I.  ^yU  —  ».  A».U.  —  ».  \}>  —  *  yi,J^  ~  !>■  ^,  f^\  —  «•  s-'*>*'  ~ 

•U  —   ».  ^<**  -  0.  AA.t^  -   10.  ^\    -    II.  iji,J>-.   ••    IS   jUil         18.  ç^ 

.— *  t-n-,-,-r  —  Ift.  f^  —   I*.  jJ     -  lï-   A  Mi'  rn|i|irorlit'<  pur  M.  !•.  Kkiniiicii 

•  .      .    -iAft^wy"  .U>D*»JrM.,ol«r«,  i».    V..V    \.4haSiirache,  II,».  \.     -  I».  ^JVV 


549  — 


XII. 

Sêtaw^  tvè  AhsimheUa 
Mengôs,  keialka  molla 
Mengaten.  «Bism'  Illahi 
Er-rahman'  ir-rahimi! »  ^ 
Lâken^  inga  fagir^  kogor 
Wèllogo  tureda-finna. 

Le  Démon  d'Ibsamboul.^ 

Un  démon  dedans  Absimbel 
S'installa;  près  d'une  gazelle 
Droit  se  tenait.  —  «An  nom  de  Dieu 
Clément  et  miséricordieux!» 
Mais  un  faqir  d'un  seul  etfort 
(Au  nom  de  Dieu)  l'en  a  chassé. 

on  désigne  dans  cette  région  les  lecteurs  du  Coran.  —  5.  Composition  du  maître 
Edris  Bishara,  de  Farrég  (an'  de  Halfa).  La  rime  et  la  cadence  me  semblent  avoir 
souflfert  de  l'adaptation  à  une  mélopée  intemiinable.  Je  ne  garantis  même  pas  la 
coupe,  l'artiste  ne  consentant  pas  à  prononcer  uu  mot  de  ses  vers,  sans  variations 
musicales  qu'il  modifiait  à  cliaiiue  question.  Cet  automatisme  des  chanteurs  m'a 
rendu  très  difficile  l'établissement  d'un  texte  à  peu  près  exact  de  quchpies  chansons. 


QUELQUES  NOTES 

SUE 

LES  QUARANTAINES  DE  LA  MER  ROUGE 


p.  ADRIEN-BEY. 


Depuis  longtemp.s  la  question  des  lazarets  à  établir  en  Egypte 
préoccupait  le  gouvernement  de  S.  A.  le  Khédive,  et  une  com- 
mission des  lazarets  formée  de  plusieurs  membres  du  Conseil  sa- 
nitaire maritime  et  quarantenaire  fonctionnait  déjà  à  Alexandrie 
lorsque  j'eus  l'honneur  d'être  détaché  auprès  d'elle  comme  ingé- 
nieur en  1881  par  le  Ministère  des  Travaux  publics. 

La  commission  avait  décidé  en  principe  :  1"  que  l'on  établirait 
un  lazaret  de  premier  ordre  à  Alexandrie  et  deux  de  second  ordre, 
l'un  à  Port  Saïd,  l'autre  aux  portes  de  Suez,  aux  sources  de  ]\Ioïse. 
2"  Que  les  pèlerins  venant  de  la  Mecque  feraient  une  première 
quarantaine  à  El-Wedje  (i)ort  situé  sur  la  Mer  rouge  à  610*"°  de 
Suez)  et  une  deuxième  aux  sources  de  Moïse.  S"  Enfin  que  la 
plaine  de  Djebel-el-Thor  (débarcadère  des  voyageurs  pour  le  Mont 
Sinaï)  située  à  230'""  de  Suez  serait  réservée  pour  les  provenances 
ordinaii'cs  des  Indes  sans  iv'lerhis. 


—  552  — 

Le  2  septembre  1><81  je  partais  p.iur  l'oit  Saïd  avec  M.  GuiL- 
I.OI.S  (jtreniier  drojriuaii  tlii  roiisulat  ilo  Fiauee  à  Aloxaiuhio  et 
membre  du  Conseil  sanitaire  et  de  la  oonimission  des  lazarotsX  — 
Nous  allions  eliereher  un  emplacement  tonvenablr  pour  l'instal- 
lation d'un  lazaret.  Mais  Port  Sa'id  est  liàti  pour  ainsi  dire  sur  un 
ilôt.  Kn  dtdiors  de  la  ville  il  nous  fut  iinpossihlo  de  trouver  soit 
sur  la  eôte  Afrique,  .soit  sur  la  eôte  Asie  un  point  assez  éloi<iiié 
pour  (ju'il  n'y  eût  pas  danger  pour  la  vilK-  même,  j)ar  le  fait  de 
rin>tallation  d'un  lazaret.  l»e  l'ort  Saïd  nous  nous  rendinios  à 
Suez,  puis  aux  sources  de  Moï.se.  Ici  l'emplacement  ne  maïKiuait 
pas.  l'eau  s'y  trouve  eu  abondance  et  il  est  facile  d'y  établir  un 
débarcadère  commode  et  sur.  Cependant  une  discussion  s'éleva  à 
notre  retour  au  .sein  du  Conseil  sur  l'opitortunité  des  deux  lazarets 
de  second  ordre  à  l'ort  Sa'id  et  aux  sources  de  Moïse,  et  il  fut  con- 
vi-nu  (jue  l'étude  de  ces  deux  lazarets  serait  provisoirement  laissée 
de  côté.  l)c  même  celle  du  <;rainl  lazaret  d'.Mexandrie  fut  remise 
à  des  temps  meilleurs  :  car  déjà  le  parti  militaire  se  r«Mnnait  en 
l'^ypte  et  on  prévoyait  à  courte  érliéance  de  jrrands  cmltarras 
po|iti(|iH-H  l't  tiuanrit-rs. 

,lf  n  avais  doni-  plu>  à  ni  iirciipcr  i|Uc  des  (|uarantaincs  de  Kl- 
Wedje  <t  de  hjtlid  .1    rimi. 

I  (  'onimc  je  l'ai  dit  plus  liant  il  avait  été  décidé  i|Ue  les  pèlerins 
revenant  de  la  .Mr<i|iif  feraient  une  première  i|uaraiitainc  à  Kl- 
Wedje  —  et  ifla  conlorniéinfiit  au  vo'U  de  la  conlêreiie»'  «le  (  "ons- 
tnntinoplc. 

I  Ȏjii  autrefois  l']|-\\'edje  ;i\ait  sei\i  de  lieu  di'  i|Uai  aiitaiiie 
aux  pèleriuM.  l'ne  maeliine  distillatoire  y  avait  été  installée  en 
1H74.  un  pliare  avait  été  élevé  à  l'entré  de  son  port.  .Mais  en  is7'.t 
le  (fiiuvcrncment  avait  eu  la  t'aiblessc  il'abandonncr  cette  t|uaran- 
Initie  Hur  IcH  iuHtanci-H  des  .\n;;lais  i|ui  trouvaient  le  piut  trop 
|K.'tit  et  le  pliare  iiisuftiHunt  et  mal  placé.  La  niai-liinc  distillatoire 


—  553  — 

enlevée  avait  été  transportée  à  Massaua  et  la  lanterne  du  phare 
démolie.  En  réalité  El-Wedje  ne  se  trouvant  pas  directement  sur 
la  route  des  navires  qui  passent  la  Mer  rouge,  ceux-ci  devaient 
faire  un  léger  détour  pour  s'y  rendre  d'où  une  petite  perte  de 
temps  qui  ne  pouvait  convenir  au  commerce  anglais,  car  nous  ver- 
rons tout  à  l'heure  que  les  objections  au  sujet  du  port  et  du  phare 
n'étaient  pas  sérieuses. 

Quoi  qu'il  en  soit  et  malgré  toutes  les  recherches  minutieuse- 
ment faites  sur  les  bords  de  la  Mer  rouge,  El-Wedje  et  Djebel- 
el-Tlior  sont  les  deux  seules  quarantaines  possibles  pour  les  pèle- 
rins venant  de  la  Mecque  à  Suez.  Le  Conseil  sanitaire  trouvant 
que  Djebel -el-Thor  est  trop  rapproché  de  Suez  pour  que  l'on 
puisse  être  assuré  que  des  pèlerins  ne  tenteront  pas  de  forcer  le 
cordon,  il  fallait  bien  revenir  à  la  quarantaine  d'El-Wedje.  Aussi 
je  fus  chargé  d'étudier  l'installation  à  nouveau  d'un  appareil  dis- 
tillatoire  pour  remplacer  celui  qui  avait  été  enlevé  et  de  chambres 
de  désinfection.  Il  n'y  avait  pas  d'ailleurs  à  s'occuper  d'autre  chose, 
l'expérience  ayant  démontré  dès  longtemps  que  les  quarantaines 
de  pèlerins  ne  peuvent  être  faites  que  sous  la  tente. 

2"  A  Djebel -el-Thor  destiné  aux  provenances  ordinaires  des 
Indes  sans  pèlerins  je  n'avais  au  contraire  à  m'occuper  que  de 
l'installation  d'une  espèce  de  lazaret  provisoire,  car  l'eau  très 
bonne  y  est  en  abondance.  Je  dis  «une  espèce  de  lazaret  provi- 
soire», c'est  qu'en  effet  la  commission  tout  en  pensant  que  d'ac- 
cord avec  les  conférences  de  Constantinople  et  de  Vienne  elle  se 
déciderait  à  élever  à  Djebel-el-Thor  un  grand  lazaret  pour  pas- 
sagers ordinaires  et  marchandises  de  la  Mer  rouge,  savait  qu'il 
lui  faudrait  bien  du  temps  encore  avant  que  ce  projet  pût  être 
réalisé  et  par  prévoyance  elle  voulait  être  prête,  en  cas  d'épidé- 
mie, à  recevoir  tant  bien  que  mal  les  provenances  suspectes.  Je  fus 
donc  chargé  d'étudier  l'installation  :  de  deux  grands  hangars  à 

MEMOIRES,  T.  II.  70 


—  ÔÔ4  — 

inarcliandises  avec  cliaiubies  ilc  ilésinfectinu.  cliambros  de  }iai- 
diens  et  plianuacies  —  d'un  petit  hôpital  —  et  de  17  baratiuo- 
nients  tant  de  première  que  de  seconde  classe. 

J'avais  commencé  mon  travail  lorsque  l'on  a})prit  (|iic  le  cho- 
léra était  à  Calcutta,  à  Bombay,  à  Aden  et  mCme  à  la  ^Iec(iue. 
Le  retour  des  pèlerins  allait  cimmienccr  :  la  seule  (juarantaine 
pns.sible  était  El-Wedje  m'i,  réi)idémic  rég:nante,  15  à  20,000 
pèlerins  iKtuvaient  se  trouver  réunis  à  un  moment  donné.  Dr  il 
n'y  avait  plus  de  machine  distillatoire  à  El-Wedje  :  il  fallait  à 
tout  prix  trouver  de  l'eau,  soit  à  El-Wcdje,  soit  dans  les  environs. 
Mil  .se  décider  à  en  faire  sur  yhuv  ou  entin  en  envoyer.  S.  E.  Cliérif 
l'aclia,  ministre  de  l'Intérieur  et  président  du  coii.seil  des  mi- 
nistres, me  fit  l'honneur  de  m'appeler  alors  au  (  'aire  et  de  m'ex- 
pédier  à  El-Wedje  en  toute  hâte.  Je  devais  voir  ipielles  étaient 
les  ressources  du  pays  (en  eau.\  j)otaldes  .surtout)  et  prendre  tous 
les  renseignements  intéressant  la  (|uarantaine  (lu'nn  allait  étal)lir. 
Il  fut  convenu  aus.si,  (pi'à  toute  éventualité,  je  hâterais  le  plus 
|H)SHilde  l'iiistallation  provisoire  «pie  l'on  devait  faire  à  Thor.  Aussi 
j'emmenais  avec  moi  une  partie  du  personnel  qui  devait  travailler 
à  cette  installation.  Le  'M>  octobre  je  quittais  Suez  à  boni  d'un 
vapeur,  le  Messirc»,  que  le  {gouvernement  é;;yptien  mettait  à  ma 
dinpoMition.  Je  partais  avec  M.  ( Jrii.i.m.s  (pii  m'avait  écrit  d'Ale- 
xandrie pour  me  demander  à  être  du  voyajj:e  (et  qui  était  un  trop 
charmant  compaj^non  pour  <pie  sa  pro|)osition  ne  me  fasse  pas  le 
plus  jjrand  plaisir)  et  trois  in;;éuieurs  <|Ue  je  déposais  le  Icuile- 
niain  à  Tlior  avec  (|Uel(|Ues  hommes  et  h-s  |»reniiers  matériaux  de 
la  future  installation  provisoire. 

Le  r  nftvembrc  .M.  <Jtii.l,nis  et  moi  arrivions  à  lOlWedje.  Le 
îl  noveml)re  j'étais  revenu  au  Caire  et  rendais  compte  à  S.  K. 
('hérlfl'a«-ha  de  ma  mission  dans  une  note  dont  je  transcrirai  plus 
loin  le  résumé.  Mais  comme  je  ne  crois  pas  qu'il  ait  jamais  été 


—  555 


Façade  sud. 


publié  de  documents  sur  El-Wedje  et  ses  environs  j'en  ferai  ici 
une  description  rapide  en  y  joignant  huit  croquis. 

La  ville  d'El-Wedje  est  située  sur  la  côte  Est  de  la  Mer  rouge, 
à  330  milles  de  Suez.  La  traversée  se  fait  ordinairement  en  33 
heures. 

Le  port.  —  L'axe  du  port  est  dans  la  dii-ection  nord-est.  Il  est 
donc  à  l'abri  des  vents  qui  soufflent  le  plus  généralement  et  qui 
sont  ceux  du  N-0.  Son  entrée  est  assez  étroite  :  elle  est  de  500" 
environ  entre-bords  et  de  200  à  250°  seulement  avec  fonds  suffi- 
sants pour  passage  de  navires.  Le  port  n'est  guère  plus  long  que 
large.  Il  a  environ 
300"  de  large  sur 
lesquels  le  mouil- 
lage est  possible, 
de  telle  sorte  qu'en 
réalité  il  ne  peut 
contenir  plus  de 
six  navires.  Ce  qui 
réti'écit  encore  le 
port ,  c'est  une 
ceinture  de  corail 
de  50'"  de  large 
environ,  que  l'on 
retrouve  d'ailleurs 
presque  partout 
tout  le  long   des 

bords  de  la  Mer  -•  ^j^^-^^^-v^ 

rouge. 

Autrefois   l'en- 
trée du  port  était  éclairée  par  un  phare  situé  en  haut  d'une  tour 
carrée.  Il  ne  reste  plus  que  celle-ci  :  Elle  a  12"'  de  haut  et  4"'  sur 

70* 


—  556  — 

4"^  de  section  transversale.  Elle  est  située  sur  le  bord  sud  de  la 
baie  à  rextréniité  du  plateau  quarantenaire,  c'est-à-dire  du  plateau 
sur  lequel  est  installé  le  campement  des  pèlerins  en  quarantaine. 
Ce  plateau  est  lui-même  à  15"  au-dessus  du  banc  de  corail  .1  qui 
j)eut  être  considéré  comme  le  niveau  de  la  mer.  La  lanterne  se 
trouvait  donc  autrefois  à  28"  au  moins  au-dessus  du  niveau  des 
eaux.  La  tour  qui  reste,  en  bonne  maçonnerie,  est  très  Ition  con- 
servée. Il  serait  très  facile  de  la  rendre  à  son  jtreiuier  usajrc  en  y 
réinstallant  un  phare. 

Toutefois  le  cai)itaine  du  'Me.ssirC'  nous  disait  (lu'il  serait  pré- 
férable pour  la  navi};ation  de  placer  un  pliare  sur  une  petite  île 
apiiclée  Kiackali.  située  en  face  même  (rKl-Wedje  et  d'éclairer 
ensuite  l'entrée  du  port  par  deux  feux  .siiu]ilc.s  posés  .sur  les  lorncs 
nord  et  sud. 

Sur  le  côté  noril  du  port  et  en  i'iur  le  phare  se  trouve  la  ville 
projirement  dite  :  en  débanjuant  sur  l'ajjpontenient  de  l'oftice 
sanitaire  un  se  trouve  de  suite  au  centre  de  cette  petite  ville  fort 
propre  et  fort  coquette. 

An  fond  de  la  baie  se  trouve  une  jetée  ado8.sée  à  un  rgpli  du 
liane  de  corail  (jui  entoure  le  port.  Klle  a  2W"'  tle  loufi:  et  ."î"'  50"' 
de  larj;e.  Klle  sert  au  iléliarquement  des  pèlerins  (jui  de  là  };a;i:nent 
le  plateau  r|uarantenaire  «itué  sur  la  droite  du  coté  sud. 

Los  plateaux.  -  ("onmie  on  peut  le  voir  sur  les  plans  {'.',)  et 
(4),  ce  |iort  est  lextréniité  d'une  ^n>r^a-;  l'autre  aboutit  au  port 
Sflini  dont  nous  parlerons  tout  à  l'heure.  .\  ilroite  de  lapujfc  (au 
n\u\j  on  trouve  le  plateau  (|uarantenaire  :  à  ;;auclie  la  ville  d'EI- 
Wedje  en  anipliithéàtre  et  lerniinée  par  \\u  port  i|u'eMtourent  les 
baraquenientndu  personnel  sanitaire.  ( 'es  deux  plateaux  sont  situés 
il  eiivinm  15"^^  an-dessiiH  <lu  banc  de  corail.  Ils  sont  faits  île  roches 
recouverte»  d'un  peu  de  j^ravier  terreux. 

Il  finit   reniari|uer  la  situation  cxe»-ptiomielb-  du  plaleaii  qua- 


—  557  — 

ranteuaire.  Il  s'étend  de  plusieurs  kilomètres  au  sud  :  est  toujours 
fortement  aéré  :  les  vents  ordinaires  étant  des  vents  de  N,  0  et 
N-0;  il  est  sous  les  vents  de  la  ville  qui  par  suite  se  trouve  à 
l'abri  d'une  invasion  d'épidémie.  500  à  600"  séparent  les  deux 
plateaux.  Enfin  l'isolement  et  la  surveillance  sont  faciles  :  le  cor- 
don ne  présente  pas  de  difficultés  à  établir  et  ne  demande  pas  un 
grand  déploiement  de  personnel. 

La  ville.  —  La  ville  est,  comme  nous  l'avons  dit,  fort  propre. 
Elle  est  petite,  n'occupant  guère  que  400°  sur  200°.  On  y  compte 
quatre  mosquées  et  un  fortin  assez  bien  conservé.  La  population 
peut  être  de  1000  à  1500  âmes  parmi  lesquelles  de  riches  négo- 
ciants. On  y  fait  un  commerce  suivi,  les  bédouins  apportant  de 
l'intérieur  des  bestiaux  tels  que  chameaux,  chèvres,  moutons  et 
une  assez  grande  quantité  de  gommes.  Ils  échangent  leurs  pro- 
duits contre  du  riz  de  Djeddah  ou  des  céréales  de  Kosseïr  (situé 
en  face  d'El-Wedje  de  l'autre  côté  de  la  Mer  rouge),  principale- 
ment des  blés. 

Comme  on  le  voit,  on  peut  être  assuré  d'avance  d'un  ravitaille- 
ment facile  des  pèlerins,  alors  même  que  par  suite  d'épidémie  on 
aurait  une  longue  quarantaine  à  leur  imposer.  Du  reste,  en  dehors 
de  ce  qui  serait  fourni  par  les  bédouins  et  les  négociants  du  pays, 
on  aurait  les  envois  de  Suez.  Ajoutons  que  dès  qu'une  quarantaine 
est  établie,  on  voit  surgir  de  tous  côtés  des  centaines  de  barques 
à  provisions  de  toutes  sortes;  elles  appartiennent  à  des  baccals 
(grecs  généralement)  qui  doivent  bien  être  un  peu  contrebandiei'S 
en  temps  ordinaire  et  redeviennent  des  commeryants  à  peu  près 
honnêtes,  mais  en  tout  cas  fort  recherchés  en  temps  de  quaran- 
taines. 

Derrière  le  fortin  au  sommet  du  plateau  nord  on  trouve  les 
logements  des  employés  quarantenaires.  Ils  se  composent  de  cinq 
baraques  en  bois  assez  bien  conservées  quoique  ayant,  paraît-il. 


—  558  — 

viii<rt  ans  il'existence.  Un  nous  a  dit.  eu  ctl'et.  que  ces  baraques 
étaient  celles  de  la  station  de  Clialouf,  sur  le  canal  de  Suez,  les- 
quelles avaient  été  achetées  par  le  frouvernenicut  égyptien,  dé- 
montées, puis  apportées  à  El-Wedje. 

Citernes.  —  A  400"  environ  au  nord  des  Itarquenients  ([ua- 
rantenaires,  des  riches  négociants  du  pays  ont  fait  dernièrement 
construire  deux  citernes  accolées.  L'emplacement  a  été  bien  choisi  : 
elles  sont  creusées  dans  le  roc  à  lextréniité  des  déclivités  du  pla- 
teau :  puis  recouvertes  à  l'intérieur  d'un  enduit  fait  de  ciment  et 
de  briques  pilées  sur  lesquels  est  étendu  un  mortier  de  diaux  — 
enfin  le  tout  est  jjassé  à  riiuilc.  Au  ras  du  sol  de  petites  fenêtres 
doivent  recevoir  les  eaux  de  pluie  arrivant  des  petites  gorges  qui 
fendillent  le  grand  plateau.  Mallicureusenieiit  il  ]tleut  rarement 
dans  ce  jiays  et  ces  citernes  n'ont  pu  encore  servir.  La  plus 
grande  qui  mesure  20"  de  long  sur  .l'"  de  large  et  7"'  de  profon- 
deur (depuis  les  ouvertures  jusqu'au  sol)  n'a  pas  coûté,  ]i;irait-ii. 
moins  de  lOdfi  livres  st.  à  son  propriétaire. 

Rosorvoir.  —  Au  sud  de  la  jetée  des  pi'leriiis.  à  1.")"'  de  lii 
mer  et  au  pied  du  plateau  (|uarantcnaire  on  trouve  le  l)àtiment 
f|ui  contenait  autrefois  la  machine  distillatoire,  et  les  logements 
lies  inécani<-ienH.  Le  bâtiment  est  assez  bien  conservé.  Seule  la 
chambre  des  machines  n'a  |dus  de  i)lafoiid  et  est  détériorée  par 
suite  lie  renlèvemeiit,  brutalement  fait,  des  appareils.  Mais  In  n- 
mise  en  état  serait  |icu  de  chose. 

La  façade  a  2<I'°."J5  de  long.  Le  batimi-nt  |tré,siiite  la  forme  d  un 
reriangle  de  H"  f>  de  large  et  I"  de  haut.  Le  réservoir  lui  i-st 
adonné,  l'n  syntèmc  de  pompes  allait  puiser  l'eau  de  mer  eu  .isaiit 
rlti  bAlimcnt  et  l'amenait  à  l'apiiareil  distillatoire.  l'die  en  sortait 
eau  potable  dans  le  réHcrvoir.  Cidni  ei  se  eompose  de  deux  bassins 
eontigUN  et  communiquant  ensi-mlde  |iar  nue  tuyauteri»-. 

Le  pliiM  grand  bassin  a  eomme  dimensions  1    longueur  l.">'  ,  lar 


—  559  — 

g-eiir  3"  50,  hauteur  3"  25,  cube  147'"  875;  2"  le  2'  longueur 
10"  10,  largeur  3™  50,  hauteur  2°  75,  cube  97"'  212.  Le  cube  total 
du  réservoir  est  donc  245"'.  Ce  réservoir  est  à  ciel  ouvert  pour 
permettre  à  l'eau  de  s'aérer  facilement.  Il  est  assez  bien  conservé 
et  n'aurait  besoin  que  de  quelques  réparations  de  peu  d'importance. 

L'eau  de  ce  ré'Servoir  était  autrefois  distribuée  aux  pèlerins  par 
un  service  de  Saquas.  Il  y  aura  lieu,  si  l'on  rétablit  la  quarantaine 
d'El-Wedje  pour  pèlerins,  d'étudier  un  système  mécanique  d'élé- 
vation de  l'eau  du  réservoir  à  des  espèces  de  bornes  fontaines 
réglées  et  disséminées  sur  le  plateau  quarantenaire. 

Baies  voisines  du  port  d'El-Wedje.  —  Nous  avons  dit 
(p.  553)  que  le  gouvernement  égyptien  avait  abandonné  la  station 
quarantenaire  d'El-Wedje  à  l'instigation  des  Anglais  qui  trou- 
vaient le  port  trop  petit  et  son  entrée  mal  éclairée.  Nous  avons 
ajouté  que  ces  allégations  n'étaient  pas  sérieuses.  Déjà,  en  etïet, 
nous  avons  vu  qu'il  était  facile  d'éclairer  par  trois  feux  l'entrée 
du  port.  D'un  autre  côté  on  peut  facilement  aussi  remédier  à  l'é- 
troitesse  du  port  sans  l'agrandir  comme  on  l'a  proposé  en  faisant 
sauter  les  bancs  de  coraux  et  en  draguant,  ce  qui  serait  difficile, 
long  et  coiîteux.  En  effet,  au  sud  et  au  nord  d'El-Wedje  existent 
deux  baies  profondes  et  sûres  pour  le  mouillage  des  navires.  Qui 
empêcherait  ceux-ci,  après  avoir  déposé  leurs  voyageurs  à  El- 
Wedje,  de  venir  se  garer  dans  une  de  ces  deux  baies? 

Baie  d'Aabban.  —  La  i)lus  proche  d'El-Wedje  est  celle  d'Aab- 
ban.  Elle  est  située  au  sud  d'El-Wedje  à  neuf  milles  (soit  une 
heure  de  bateau  à  vapeur).  J'ai  fait  relever  cette  baie  par  le  capi- 
taine du  «Messire»  (Ahraet  effendi  Moussai  1cm).  —  11  en  a  fait  en 
même  temps  le  sondage.  On  peut  voir  par  la  carte  de  cette  baie 
n°  6  qu'elle  offre  un  abri  sûr  contre  les  vents  et  de  bons  fonds. 
D'après  le  capitaine  dix  navires  peuvent  y  tenir  à  l'aise.  Disons 
de  suite  que  malheureusement  on  n'y  trouve  pas  d'eau  douce. 


—  560  — 

Baie  Démirah.  —  Celle-ci  est  située  au  nord  tl■El-^^'e^\ie  à 
30  milles  (soit  deux  heures  et  demie  à  trois  heures  de  bateau  à 
vapeurj.  J'en  ai  fait  également  prendre  le  plan  et  les  fonds  i)ar 
notre  capitaine.  On  peut  voir  par  la  carte  n"  7  que  cette  baie  ottre 
encore  un  excellent  mouilla<rc  aux  navires  —  abri  sûr  et  fonds  de 
10  à  'lO'^  presque  partout.  L»e  plus,  elle  est  large  et  peut  contenir 
facilement,  d'après  le  capitaine,  douze  navires  tournant  librement 
autour  d'une  seule  ancre  ou  seize  navires  tîxés  c'est-à-dire  amarrés 
à  l'avant  et  à  l'iin-ière. 

De  même  <iu'à  Aabl)an,  il  n'y  a  pas  d'après  les  renseifiiicnients 
que  nous  avons  pris  d'eau  douce  à  1  >éniir.ih. 

Il  est  bien  évident  (jue  ces  deux  baies  sont  assez  rapprochées 
d'El-Wedje  pour  sujjplécr  au  besoin  au  nKUKjue  de  place  dans 
ce  dernier  jmrt.  Remarquons  d'ailleurs  que  ce  n'est  ([u'exception- 
nellenient  que  le  port  d'El-Wcd'n'  peut  se  trouver  trop  petit,  c'est- 
à-dire  en  temps  d'éj)idémie  :  les  arrivages  de  jjèlcrins  se  faisant 
par  hasard  prescjuc  tcuis  à  la  fois  ice  (jui  est  rare)  et  la  (|uaran- 
taine  devant  être  prolongée  plus  ou  moins  longtemps.  Or  dans  co 
cas  nous  ne  voyons  pas.  ncnis  le  répétons.  poun|Uoi  les  navires, 
ayant  débarqué  les  pèlerins,  n'iraient  pas  d'abonl  à  la  baie  d'Aab- 
ban,  et  celle-ci  occupée,  à  la  liaie  de  liéniirali.  Il  suffirait  d'établir 
dans  ces  deux  ports  un  petit  personnel  <|iiarantciiaire  dans  des 
baraquements  provihoires  et  de  les  mettre  en  eomniunieation  avec 
El-Wedje  par  télégraphe  mi  téléphone. 

L'oau  a  El-Wodjo.  —  lin  1x74.  avons-nous  dit.  le  gouverne- 
nii-nt  égyptien  avait  t'ait  installer  un  appareil  ilistillatoire  à  Kl- 
Wedjc.  ("eut  r|u'eM  effet  il  y  a  bien  des  puits  dan>  la  goige  d  l',l 
\V«-r|je.  mais  leur  enii  est  un  peu  saunn'ltre  et  si  elle  |ieiit  être  lon- 
hidérée  eonime  potable  en  temps  ordinaire,  elle  pourrait  au  dire 
dcH  médccinH  av<iir  des  efl'efs  laxatifs  en  teuijis  d'épidémie  siir  des 
geuH  iliHpoHéH  à  avoir  le  rholéra.  <  'ette  eau  est  d'ailleurs  assez 


—  561  — 

désagréable  pour  que  les  bédouins  et  les  indigènes  seuls  en  boi- 
vent. Les  négociants  riches  ou  les  employés  de  l'État  font  venir 
leur  eau  d'une  petite  baie  dite  haie  Dehhali,  située  à  45  milles  au 
nord  du  port  d'El-Wedje.  C'est  en  dehors  des  puits  d'El-Wedje 
le  seul  point  voisin  où  l'on  puisse  se  procurer  de  l'eau.  Cette  eau 
est  très  bonne,  mais  on  ne  peut  en  avoir  en  grande  quantité,  et  de 
plus  son  prix  est  élevé.  Il  faut,  en  effet,  l'amener  par  barques  : 
sept  barques  faisaient  ce  service  de  transport  d'eau  pendant  que 
nous  nous  trouvions  à  El-Wedje  :  une  pouvait  porter  10"'  environ, 
les  autres  2  à  3°'  chacune.  En  cas  de  réquisition  on  aurait  pu 
compter  sur  vingt  barques  au  plus,  ce  qui  eut  été  très  insuffisant 
en  temps  de  choléra  pour  subvenir-  aux  besoins  des  12  à  15,000 
pèlerins  dont  il  faut  alors  prévoir  la  présence  comme  possible.  De 
plus  cette  eau  est  chère,  disons -nous.  Elle  revient,  en  effet,  à 
4Pe25r«  laguerbe  de  30'  environ  :  c'est-à-dire  à  1  fr.  20  la  guerbe 
ou  4  centimes  le  litre. 

Lorsque  nous  étions  à  El-Wedje,  la  garnison  se  composait  de 
50  soldats  appartenant  au  port  et  attachés  au  gouvernement,  et  de 
225  hommes  appartenant  au  cordon  sanitaire.  D'un  autre  côté  les 
employés  quarantenaires  étaient  au  nombre  de  50,  soit  un  total 
de  325  personnes  qui  buvaient  en  moyenne  2400'  d'eau  par  jour 
ce  qui  donnait  une  dépense  de  96  frs.  On  voit  à  quels  chiffres  on 
arriverait,  s'il  fallait  à  ce  prix  abreuver  seulement  8  ou  10,000 
personnes  par  jour.  Ajoutons  que  les  samboucks  ou  barques  qui 
font  ce  service  d'eau  mettent  huit  jours  en  moyenne  pour  le  voyage 
à  Debbah  (aller  et  retour)  et  qu'il  est  de  plus  impossible  de  comp- 
ter sur  elles. 

Puits.  —  Les  bédouins  et  les  pauvres,  avons-nous  dit,  boivent 
de  l'eau  des  puits  du  pays.  Ces  puits  au  nombre  d'une  quinzaine 
sont  situés  dans  la  gorge  qui  va  du  port  d'El-Wedje  au  fort  Sélim, 
et  autour  de  ce  fort.  Celui-ci  est  situé  à  l'Est  d'El-Wedje  et  à  eu- 

MÉMUIKES,  T.  II.  71 


—  5G-2   — 

virou  10,600°  (mesurés  au  iKulomètre  il  est  vrai,  mais  je  répoiuls 
cependant  de  ce  ohittVe  à  ôO""  près). 

Partis  de  la  baie  dEl-AVedje,  nous  avons  examiné  ces  puits 
un  par  un  et  goûté  leur  eau  :  nous  en  avons  ensuite  dressé  le 
tableau  fcrofiuis  8)  ci- joint,  laissant  de  côté  ceux  qui  étaient  de 
siuijdes  trous  creusés  par  (luelquindigcne  jxiur  arroser  de  maigres 
plantes.  C'est  à  peine,  en  ett'et.  si  on  rencontre  (juclques  arbris- 
seaux cliétifs  et  malades  tlans  cette  gorge  sablonneuse,  roulant 
des  galets  granitiques,  et  entourée  de  collines  rocheuses  jaunes 
et  rouges  d'un  sauvage  et  dune  tristesse  dont  rien  n'approche. 
Nous  allons  ])asser  rapidement  en  revue  les  puits  que  nous  avons 
rencontrés  sur  notre  route.  Les  deux  premiers  (a)  (crcxiuis  ;5)  sont 
insignifiants  et  en  ruines  :  ils  sont  en  pierres  .sèches  petits  et  eu- 
combréâ  :  on  voit  ({u'ils  sont  depuis  longtemps  abandonnés. 

A  2'"  du  fond  de  la  baie,  on  trouve  trois  petits  enclos,  et  dans 
chacun  d'eaux  un  puits  (li)  (c)  (d)  (cnxjuis  8).  L'eau  de  ces  trois 
puits  est  légèrement  salée  et  saumfitre  :  elle  est  potable  cependant 
i|Uoiqn'impro])re  à  la  cuisson  des  légumes  :  elle  est  évidemment 
à  la  nicine  hauteur  dans  les  trois  puits  :  si  leur  |)rot'ondeur  diti'crc, 
cela  tient  à  ce  <juc  le  niveau  du  sol  n'est  |tas  le  nicme.  Ces  trois 
])uits  sont  en  bonne  ma(;onncrie.  A  450'"  plus  loin  on  rencontre  le 
puits  dit  Sébalje.  ("est  le  pins  grand  d'Kl-WcdJc;  il  a  été  cons- 
truit, dit-on.  Hous  le  sultan  Sélim  (Voninic  la  forteresse).  Il  est  fort 
l»ien  fuit  :  se  compose  d'assises  de  pierres  de  talMc  parfaitement 
assemblées.  Il  y  en  a  2()  de  la  nmrgelle  an  niveau  de  l'eau  (|ui 
se  trouve  i\  H" 2.'»  au-dessous.  Son  diamètre  est  de  ."PTf)  :  la  lar- 
geur dr  la  niargcllc  de  !'')(),  la  profondeur  de  Iran  de  ti"'lK). 
Il  cnbi-  donc  lo''  d'faii  environ.  Son  eau,  évidemnicnl  la  même 
que  eellf  des  troin  puits  précédents,  parait  crpcntlant  moins  salée, 
«•e  qui  pt-ut  tenir  à  ce  qui-  l'euu  n'y  séjourne  pas  longtemps.  Kn 
effet.  c«'  puitH  sert  à  tous  Icm  pauvres,  à  ttnis  les  bédouins,  à  tous 


—  563  — 

les  bestiaux  des  alentours.  La  caravane  égyptienne  se  rendant 
dans  l'Hedjaz  venait  de  s'y  ravitailler  lorsque  nous  sommes  arrivés 
à  El-Wedje.  L'eau  y  est  inépuisable,  disent  les  gens  du  pays,  et 
le  niveau  reste  toujours  le  môme  quelle  que  soit  la  quantité  que 
l'on  y  puise.  En  temps  ordinaire  cette  eau  pourrait  parfaitement 
(à  défaiit  d'eau  distillée)  être  distribuée  aux  pèlerins;  nous  avons 
dit  qu'en  temps  d'épidémie  elle  avait,  au  dire  des  médecins,  des 
propriétés  laxatives  dangereuses. 

Continuant  notre  route  dans  la  vallée,  nous  ne  trouvons  plus  de 
puits  qu'autour  du  fort  Sélim.  Le  premier  rencontré  (n°  7,  croquis  5) 
est  à  190"  de  la  porte  du  fort  dans  l'axe  même  de  la  gorge.  Il  est 
fort  bien  fait  en  assises  de  pierres  de  taille  montées  sur  le  roc 
dans  lequel  on  a  creusé  pour  trouver  l'eau.  Il  a  4™  30  de  diamètre 
et  8"  10  de  profondeur.  Il  cube  30"'  d'eau  environ.  A  130"  plus 
loin  dans  le  même  axe  on  trouve  \m  puits  semblable  (n"  6,  cro- 
quis 5),  mais  creusé  à  5"  55  seulement  quoique  d'un  diamètre  plus 
grand;  cube  d'eau  5"' 600.  L'eau  de  ces  deux  puits  est  saumâtre 
désagréable  à  boire  :  mauvaise  pour  les  légumes. 

Disons  tout  de  suite  du  reste  que  tous  les  puits  du  fort  Sélim 
ont  la  même  eau  impropre  à  la  consommation. 

Dans  l'angle  nord- est  du  fort  nous  trouvons  un  puits  (n"  5)  pro- 
fond de  9  "40  et  contenant  4 '"'01 9  d'une  eau  exécrable.  L'eau  de  ce 
puits  a  été  autrefois  assez  bonne  pour  être  potable  :  aussi  avait- 
on  construit  en  debors  du  fortin  sur  la  fayade  nord  un  graïul  ré- 
servoir à  trois  compartiments  et  d'une  contenance  totale  de  978"', 
que  l'on  remplissait  de  l'eau  du  puits  pour  les  caravanes  de 
l'Hedjaz  dont  la  route  passe  au  pied  du  foi-t.  Aujourd'hui  ce  ré- 
servoir assez  bien  conservé  et  que  l'on  mettrait  à  peu  de  frais  en 
parfait  état,  ne  sert  plus,  les  caravanes  préférant,  vu  la  mauvaise 
qualité  de  l'eau  (que  refusent  même  les  bestiaux),  aller  se  ravi- 
tailler au  grand  puits  Sébaije  d'El-Wedje. 


564 


Au  uord  du  fortin  lU'Us  tiuiivniis  emore  les  |iiiits  iuat;onnés  1, 
2,  3,  4  (croquis  5  et  8)  et  deux  puits  uon  mac^ounés  p  et  q  (dout 
l'un  7  sans  eau)  appartenant  au  gouvernement  :  eniin  dans  un 
enclos  à  l'est  du  fort  on  voit  encore  deux  puits  appartenant  à  des 
particuliers. 

Tous  ces  i)uits  du  jtort  .Sclini,  comme  nous  lavons  dit,  ont  la 
même  eau  détestable.  Autrefois,  avons-nous  dit  aussi  plus  haut, 
il  parait  (juV-Ue  ctait  potable  :  comme  d'un  autre  côté  on  nous  ap- 
prend que  depuis  ciiit|  ans  il  n'a  ))as  plu  dans  le  pays,  nous  pou- 
vons conclure  que  l'eau  de  tous  ces  puits  appartient  à  des  mêmes 
sources  souterraines  saumatrcs  dont  les  eaux  de  i)luie  venaient 
par  infiltration  corriger  l'amertume  autrefois.  La  même  observa- 
tion s'applique  du  reste  aux  puits  Sébaije  et  d'El-Wedje  dont  les 
eaux,  parait -il  (quoi(|ue  meilleures  (|Uc  celles  des  puits  du  fort) 
sont  cependant  devenues  de  plus  en  i)lus  amères  également  depuis 
cinq  an^. 

.\vant  de  quitter  la  gorge  nous  avons  été  visiter  une  ancienne 

source  apjjclée  source  Zareb  et 
.•située  à  2^'"  environ  au  nord  du 
fort  Sélim.  Cette  source  four- 
nissait autrefois,  parait -il,  de 
la  très  bonne  eau  et  ravitaillait 
les  caravanes  de  rilcdjaz.  Mlle 
est  anjoiuiilini  taiic  etr'cst  en 
vain  qu'on  a  creusé  ditVéri-nts 
puits  |)rot'onils  tout  autour.  On 
Il  a  pa>  trouvé  une  goutte  d'iMU 
ce  (|ui  Hcniblc  indiquer  que 
cette  source  était  égaiiuicnt 
alimenté  par  dcH  infiltrations  d'eau  de  pluie. 

A  côté  de  la  Mource  se  irouv»-  un  rocher  noir  de  (>"(;(»  de  large 


565 


sur  1  "  50  de  haut.  Sur  sa  face  uord-est  on  a  gravé  l'inscriptiou  ci- 
contre.  Elle  a  dû  être  l'œuvre  de  quelqu'illettré  ou  maladroit,  car 
des  savants  auxquels  je  l'ai  montrée  n'y  ont  pu  lire  que  le  nom  de 
Allah  plusieurs  fois  répété. 

Si  nous  résumons  la  contenance  en  mètres  cubes  de  tous  les 
puits  d'El-Wedje,  nous  avons  : 
Deux  puits  (a) 
Puits  (h) 

(c) 
(d) 
Grand  puits  Sebaije 
Puits  (7) 

»  (6)  5     600      100^ 

»       du  fort 
(1) 
(2) 
(8) 
(4) 

(P) 

On  voit  qu'El-Wedje  fournit  de  l'eau  en  abondance.  Il  est  réelle- 
ment malheureux  qu'elle  ne  soit  pas  bonne. 

Ayant  recueilli  les  renseignements  qui  précèdent  je  revenais 
donc,  comme  je  l'ai  dit,  au  Caire  le  9  novembre  pour  rendre 
compte  de  ma  mission  à  S.  E.  Chérif  Pacha.  Là  j'apprenais  que 
les  dernières  nouvelles  venues  de  la  Mecque  accusaient  (le  4  no- 
vembre 1881)  215  décès  de  choléra.  Les  pèlerins  allaient  com- 
mencer leur  voyage  de  retour;  il  fallait  absolument  leur  imposer 
la  quarantaine  à  El-Wedjc.  On  savait  qu'au  15  octobre  25,211 
pèlerins  avaient  été  débarqués  à  Djeddah  dont  10,328  venant  du 
bassin  de  la  Méditerranée.  On  allait  donc  se  trouver  en  présence 
d'une  énorme  agglomération  d'hommes  auxquels  il  fallait  fournir 


3-" 

'000 

2 

755 

1 

945 

3 

136 

9 

940 

29 

076 

5 

600 

4 

019 

13 

791 

5 

746 

12 

432 

6 

751 

2 

585 

—  56ti  — 

journellemout  de  l'eau.  Je  ne  rapportais  malheureusement  de  mon 
excursion  que  ces  deux  renseiffnements  :  1"  Qu'il  n'y  avait  de  l'eau 
sur  la  d'ite  arabique  qu'à  El-Wedje  et  à  Debbah.  que  celle  d'El- 
Wedje  était  insalubre  en  cas  d'épidémie,  et  celle  de  Debbah  im- 
possible à  se  procurer  en  quantité  suftisante  et  d'ailleurs  d'un  prix 
trop  élevé!  Aussi  dans  le  rapport  que  j'adressai  à  S.  E.  Chérit' 
Pacha  le  10  octobre  j'expliquai  que  je  ne  voyais,  vu  l'urgence,  que 
deux  moyens  à  employer  pnur  t'ournir  de  l'eau  aux  ]ièlerins  : 
1  Envoyer  de  suite  à  porte  tixe  à  El-Wedje  le  vapeur  (lui  servait 
aux  ravitaillements  des  phares  et  qui  était  muni  dune  forte  nia- 
fhine  distillatoire.  2'  Installer  de  Suez  à  El-AVedje  un  service 
ré};nlier  de  transport  d'eau.  J'avais  appris  à  Suez  (pie  les  arse- 
naux d'Alexandrie  contenaient  les  citernes  de  (pielqucs  vieux 
bataux  dé.sarmés,  entre  autres  le  Cliarj|;yal  .•  et  le  <8haniy';  on 
|H>uvait  toujours  «-onnuencer  le  transport  avec  ces  citernes  :  en 
même  temps  on  ferait  de  suite  la  commande  de  barillets  «lestinés 
à  suppléer  au  manque  possible  de  citernes  en  (juantité  suftisante. 
<  'es  deux  moyens  furent  employés  de  suite.  l'Ius  tard  le  «gouverne- 
ment envoya  encore  si  porte  tixe  deux  navires  ji  appareil  distilla- 
toire.  Enfin  jfrAce  !i  l'énerpe  de  S.  E.  t'hcrif  l'acha  les  services 
de  ravitiiillement  étaient  si  bien  orpmisés  huit  jours  plus  tard,  (pie 
l'on  avait  |mré  à  toute  espèce  d'éventualité  et  (pic  l'on  était  assuré 
«le  n'avoir  rien  à  craindre  de  la  disette  d'eau. 

Je  retournai  alors  à  I  >jebi'l-cl-Tlior  pour  m'y  iHcupcr  des  ins- 
tallatioiiH  (pn-  j'avais  été  cliar;;é  d'y  établir  tout  en  me  |iromcttant 
d'étudier  «ans  retard  le  projet  (rétuliliHHcmenf  d'im  nouvel  appa- 
n-il  distillatoire  à  El-Wedjr  pour  l'avenir! 


Échelle  l""  pour  50" 


I 


1% 


DEMIRA 


i'El-Wedje  (ôô""»). 

sie  Hedjaz.) 


ne  du  Messire 

MoiTSSALLEU 

1881. 


BAIE  DE  DÉMIRA 

à  30  miUes  au  Nord  d'El-Wedje  (55»»). 

(Mer  roage  C«le  Asie  Hedjaz.) 


Levé  par  le  Capitaine  du  Messire 

ACHMED  Effekdi  Moussallem 

Novembre  1881. 


des  longueurs  l""  pour  67 

ha  sondages  scmt  cotés  en  mètres. 


|^«i.a>f4k:illit^iii 


m'ÂmMmmu 


'»S;  1 


0-9  J  i 


'^  '  'îs.'f 


wft 


liiL'i'' 


•—5 


»-*    f'      \l 


(!.   A 


^7Ç^ 


FRAGMENTS  BACHMOURIQUES 


U.  BOURIANT. 


Les  quatre  frag-ments  bachmoiiriques  qui  suivent  ont  été  achetés 
au  Caire  d'un  Arabe,  habitant  d'Akhmim;  d'après  les  assertions  du 
vendeur,  ces  fragments  proviendraient  du  couvent  d'Aïuba  Schnou- 
dah  d'où  sont  sortis  les  innombrables  parcliemins  tliébains  qui  ont 
inondé  le  Caire  et  l'Europe  dans  ces  deux  dernières  années.  Bien 
entendu,  je  n'affirme  rien  pour  mon  compte  quant  à  la  provenance 
des  fragments  que  je  publie  i)lu.s  loin,  mais  l'Arabe  en  la  posses- 
sion de  qui  ils  étaient,  m'est  connu;  il  est  d'Akhmim  et  fait  métier 
d'acheter  et  vendre  tout  ce  qui  se  rapporte  à  l'antiquité  égyptienne. 
Sa  place  d'achat,  Aklimim,  est  abondamment  fournie  de  parche- 
mins coptes;  il  est  vrai  que  jusqu'à  présent  tous  les  parchemins 
qui  m'étaient  passé  sous  les  yeux  étaient  écrits  en  thébain,  mais 
les  papyrus  d'Akhmim  publiés  dans  les  Mémoires  de  la  Mission 
française  du  Caire,  étaient  aussi  en  bachmourique  et  avaient  été 
vendus  à  M.  Maspero  par  le  même  individu. 


—   Ô68  — 


1     ISAÏE  XXIX.  24  —  XXXVII.  3. 

Le  premier  de  ces  fragments  compreml  le  cinquième  cahier  tVuii 
manuscrit  de  belle  écriture  et  de  parchemin  de  choix.  Ce  cahier 
est  composé  de  quatre  feuilles  doubles  représentant  seize  pages, 
les  pages  if— ÔH  (63 — 78).  Chaque  feuille  mesure  37"°  de  hau- 
teur sur  28"°  Yj  de  largeur,  et  est  écrite  sur  deux  colonnes  de 
35  lignes  en  moyenne.  Le  manuscrit  contenait  les  prophéties  d'I- 
saïe.  mais  la  disparition  des  62  premières  pages  a  entraîné  celle 
des  vingt-neuf  i)remier8  chapitres  de  ce  prophète.  Les  seize  pages 
du  cinquième  cahier  s'étendent  du  dernier  verset  du  diapitre  XXIX 
au  verset  3  du  chapitre  xxxvii. 

Chaf'.  XXIX.  24.  \^(i>  lie  Tr.\|>nM  îFî  neysHT  gy^imi  g>|-cbco. 
iim  KXCMXGM  GYG  rcxBX  GcarrGM  ncv  n?rc. 

.v>>u}  iJixGC  Grrr.vxxG  GYeic.vB.v  gcj)G.ki  211  rio^i^'ipHtiii. 

Chap.  XXX.  1.  ii\\\  tiii(:<i)ii\i  iiiiiviux.  I  \ nie  lu.i  iigtgxg 
ncc  xu>  MM.VY  XG  .vicrGiJixi  tm()^(i)\xtii  mgb.vx  ?n\.vr 

GM    \Ytl>    2GII.VIlCGMMrGII    2GI1GBXX    SlIGtl    IlXIItl.V    Gtl     G()^G;> 
IIXBI  eZXHI  CXGM   lIGTGlinXBI. 

2.  MG'IMXXUJI  C2XIII  GKIIMI  XtIXK  A<:  MIU)>)' IXBXL' 1  l'UJX 
IITXGXBOMUUI     GXXY     "K^      ll<|>X|'XU>       \^  (1)     M  IXGXGKGIIXZItl 

MM.KY  nr<;  ux  kmmi 

3.  TGGKMIlll  rX|' M<|>XpXU)  G<.GU)(1>III  MMHII  G<  )^(l)m  I     \>)(l> 

f)Y2<i>MT  MMM  M  rx^'K\:'rn<)^'  ckhmi 

4.  xc  <)>|'X»i  :'(.ii'i\ui)iMi  ii\iixu)x.  G>|;'\^)-  ;'ii    ixr.cin 

b.  0\c.?.\c.i    :>û   ii<)>,*m.  I  iiir.cn   mm   o'^^'xxoc.    <:ri'Ui(:|  l'iio^' 

MU(>Y   MH  .^'KOlUtlV    V.\\V    r()^,(l)lll  I     Mil    <»"^';'(1>MI 


569 


T20PAC1C   MNITYBNAYl  GTSN  THp6MOC. 


6.  2\HI  2M  TGexi^'IC  MH  TSAOJC.  GYMOyi  MM  OYM6C  MMOYI 
2eN2AH  MN  2eMMeC  N2Aq  eY2HX  eBAX  Wei  GTeNNAYINI  MMAY 
GBAX   MMGY   NeYA2(JDCDp  21  2eNAAY-    ^Y*^  TeYM6TX6MMeA  2N 

2eM6'AMOYA  exefM  MNOY60NOC  eM'HMe'}'2HOY  MHOY  en  eY 
BOHeiA.  xxxx  eYO)ini  mm  CYNAe-Nee-. 

7.  AXXA   NIX6MKHMI   AYN6'f-2HOY   ^HTCN   2M   2eMneTU)OYlT 

MM  2eNni6'eei.  axic  mhoy  xe  oYnie-eei  ne  neTeMTa>BA2. 

8.  -f-NOY    OYN    2MAAC    C2H    Weï  GYnHSlOM    MM    OYXCDCDM6. 

xe  MCI  eYecgcDni  ncqa  eN62  NNOY-Mti)  ^Y^  ^^^  ehiez. 

9.  xe  oY-^Aoc  MATCCDTGM  ne.  2eNa)Hpi  NxenxiG-Ax  Ne 
Mei  exe  MnoYCDO)  eccDTGM  enMOMoc  m<|)'|^. 

10.  MeTXCJD  MMAC  eMmpO<j>HTHC  xe  MnepTAMAM  AYO)  MeT- 

weY  eMi2opoMA  xe  Mneptyexi  NeMHN  ayco  xcd  nhm  nkc- 

nXANH. 

11.  KAXeM   2ABAX  MTeN2IH.   Ml  2ABAX  MMAM  MTei2IA  MMAAU)!. 

MTexcMMi  eBAx  2IXCDM  Mno^exi  MTe  nicpx. 

12.  eTBe  nei  Nei  werepe  nôc  xcd  mmay  nneioYeeB  Mre 
nicpx  xe  ATeTeNepATMe2'[-  eMeiq)exi  aycd  AiercNKA 
2THTeN  ene-Ax.  exBe  xe  AKKpHMpeM  ay^d  AKcgcuni  eKNe2'|' 
eneicijexi. 

13.  exBe  nei  neiMABi  Nea)œiii  mh-tcm  mt2ii  MMOYCABe 
ne  AM2HHI  NTeYNOY  NTe  0YI10XIC  eAYxiTC  ecxACi.  rei 
epe  nec2HHi  cgAAii  MxeYNOY 

14.  AY(o   epe   nec2Hm   Me  epen   miitcmma   MNOYArrHN 

1.  Ce  titre  se  trouvt^  éfjfjilemeiit  d.'iiis  la  version  meiiipliiti(iiie  d'Isaïe.  La  Vulgate 
ne  lo  reproduit  pas. 

MKMOIRES,  T.  II.  7-2 


—  570  — 
HBUXXG    niG    riKCpAMeyC    GMM    IIK()^,•|    KO>|"l    ^U)CTG    nCGU)- 
TGM(?GIJ    OYBHVXI     tJ2HTOY     GKUGHI     lltlC)>|'Ka)2T     I12MTC.     IG 
GKMGUJCU)  OYKOYl  MMXY  H2HTC. 

lô.    TGI    TG    T2H    GTCpC    nÔC    XCD    MMXC    tlGrO>,GGB    tlTG 

mcpx.  XG  Gq)a)ni  akqjxhk.vtk  tJK\q)X2XM  totg  kmgoyxgi. 

X^'CD  KHGIM1  XG  GKTCDtl  ritlG2XOY  GHriGS-l-  G2GnnGTa)OYlT 
XTGTGtJ<7XM  U}a)ni  GllXinXH  XYCD  nriXTGTGtlO^'CDO)  Gtl  tlG 
GCCDTGM. 

IC.  XXXX  XTGTGriXXXC  XG  XnriGIKDT  21  2GtlG2Ta>CDp. 
GHBG  riGI  GTGTGtltlCMUVr  XYCU  XI  (VIGJIXXXC  XG  xritiGU)a)ni 
2IXGII  2GtlXtlXKXI  IIG  G^'XCCDO>,*.  G1  BG  tlGI  G\\  CGMGq)U)ni 
GYXG(DO>,'   IIXG   llGirim    tJGCDIGlI. 

17.  0>,a)X  MGIlUn  GIBG  TGGMM  riOYGGÏ  X">|'U)  G  1  BG  IGCMH 
MG    CGIICIIUVI     tlXG    O'^'XIX    (l)XtllG'rGtlU)U)XII    H  l"?U    HtU>>|' 

uyvu   2IXGM   o^-ix""»'   \\(i'>   rji2ii   tino^i'Miiin    cuiiio'*)'  îixgn 
IK.  xYti)<)>-|-  xu  iiGrru)  GU)XiiX2rM'i  <;xcnr<:ii  x>,u)  gibg  iigi 

IIHGXICI  GMGGI  IIM  IGIJ  XG  OYKpmiC  MG  IlÔC  llGritlO^"  [  X^,U) 
C'IGIGIIIIGKG  IIGIGriGXY  rirU>M.  IIXIGIOY  HHGIMim  (WM 
r.t.  XG  O^i'X  IIOYXXOG  (>U)>j(;GB  tlCO'^'UK»  2n  GKDtl  X>|(1) 
\r2iGM  pIMI.  7Û  OYPINI  XG  IIGGI  nm  HNGIIGGI  2X  nG2\X>|'  MIIC 
\a)KXK.   JJ  rGpG«UlG>|"  AG   XHGmiCM  cpX 

211.   XYU)  iiôïï  ri(:-|-   niricn   iio'^'xik  no\r| k;   mu  o^^mv^- 

GH2GX2a>X      \\<n    IIIM:>|;'(l>iri     «j-V      (IXItl     |ii<)>|-    mxg    M<ri" 

MKXiix  MMX.  XG  iiGBGx  n(;rn:>|'  cric  I  iiKXtiv  mm\ 

21.  X'j'ci)  rjCMCCxc  iiccdvrcM  ctic(i)<:xi  iHiciiiwnv  mm\ 
\.>i'ri>  cMC(i><;xi  iiim  iiiv^iikviiv  mh\  ;'I  iic?<)'>j"  iiii  ii  i  v^' 
xxxc  iili  X<;    ICI  n:  n..'\\\  riv|<  iiikmi    c.'iiii  ii:'Iim.  iic  io"^' 

IICM   lie   yKO'j'p. 


—  571   — 

22.  AYCD  TeMN6CCDq)H  MMeiACDxoM  eTffxxxe  M2eT  xycD 
CTGWXe  NNOyB  NH  MTAYTAMIXy  TefNGeiToy'  NKoyi  Koyi. 
AycD  MT6  xxApoy  eBAx  NT2H  NMoyMxy  MTe  oycsiNi  ec 
xeaeM  xyto  NTece2\oy  mt2h  NNoyMCMH. 

23.  TOTe  n2(Doy  Meajojni  Mneçpxe'  MncKeai.  AycD  pair 
Mnee-pAff  MneKesi  MeqjcDni  mh  eoyci.  xycD  CMKicDoy.  MCTyB 
Nxyi  NeMXXMi  2M  neaxoy  CTMMey  sm  oyMG  eMKïcDoy  xyco 
eMoyxcQC. 

24.  N6TeNMeCI  MN  NeT6NX2Xy  eTeX2(DB  6nKe21.  N6oyxM 
T(D2  eMTH2  21  ItDT  GMTyBBHOyT  Mn2eei  MN   nMXTBM. 

25.  xycD  MNetgcDHi  MnG2xoy  exMMey  Nxe  oyMxy  gmccdk 
exGN  Txy  NiBi  erxxci.  xyo)  exew  cibt  nibi  eT2xoyxcDoy 
2M  n62xoy  6TMMey  2otxn  xycgxMTXKx  Nxe  oyxTX  Nce 
2HHI  Nxe  2eNnyproc. 

26.  xycD  noyxiN  Mnxx2  eMecgcDni  ht2h  MnoyxiN  Mnpe. 
xyo)  noyxiii  Mnpe  nz  nkcdb  ncxh  2m  ne2Xoy  exMMey  20- 
TXN  xxeojxM  nôc  Texe-x  MnoycDC^M  ntg  neMxxoc  xyco 
na)eN2HT  ntg  neynu)xx2  CHexexe'XH. 

27.  261  nxGM  Mnôc  XMMHoy  2iTeN  oyNxe-  Moyxiu)  oy- 
ecDNT  eHMoy2  MM  Moycxy  ne  ncgexi  wNeMcnxToy.  neM- 
a)exi    XHMe2    hscont.    xyco    xoprH    Mn6q<ya)NT    NGoyœM 

NT2H   MOyKtD2T. 

28.  neqfÏNx  NMoy  nt2h  NMoyMxy  enetoK  2n  oyieei  a)x 
nMX-f^.  xya>  qwencDU)  ea)TxpTep  NNieeNoc  exew  reynxxNH 
eTa)oyiT.  xyoî  oyx  Noynxxwn  wencDT  Ncœoy  xycD  ctjc- 
xnoy  MneMTx  eBxx  Mney2x. 

21).  Mil  2xne  rneTCMoyNXH  NMoyxiu;  nim  xycD  encDi 
e2oyN  eiixneToyeeB  Moyxia;  nibi  nt2h  NNcrexc^eei  mii 

1.  l'dur  TcnrieeiTOY  (V). 


—   072   — 
I1CTOYHV1     MM\>,-     \YCD     (UICDT     (.2()^,•n     Mn     2(;ilCHHI     tjjca) 
eCTXY   M<}>-|    GXCIM   m4>  t'  GIXWp   .V.Ytl>  riMGTOyGGB   MllICf^ 

30.  xyiD  <|'i'   riG  rpGYCCDI  GM    GnGXY  MTGMCMH.    XyiD  MtJG- 

()Y(Dti\2  GBW  Mii6-u)riT  MiiGMfTBM.  2n  oyopr  H  Mt)  o^iYrcurjT 
MM  oyo^t^î  GH<)'^a)M  iiHU>xxo^'  ritixM-|-.  vya)  riT2H  rjnoy- 
Mx-"»"  MU  rioyxx  miiii  c^i'uiio^,'  giigcht  21  oycxii  nriXM-}-. 

31.  2HGrJ   ltG2\.V.^'   I  Xp  MIIÔG   tlG.\GCypiOC   riGPCDU  r  21J   TG- 
M\>l  H   GlGHtlGpGTOy  MMXG 

32.  \YiD   CGriGa)a)ni   riMM    mmgmkgvI.    iimg    cpG  T2Gxnic 

IJTGMBOIKHX  MMCy.  TGI  GTG  tllIXHKd)  ri2THM  GpXC  UGI  GriGy 
tJGHia;i  tK.MH'l  Mil  tlC^'KlOVfX  \^|(1>  I IC^i'KO^'KGM  GKXX  ?tl 
oyMG'IXKOXH. 

3."..  CGri(;(j)G<n~K  rxp  2X    1211   ntJG2X()y.   mm  x^cxk  |    iiiik 

l'QMDK   GG\«;p|'X    211    O^'IGCI  <:')(l)IIK     :'(:il(l)M  MK(;Ap()C  0'>j'KU>2I 

MM  :'«;m(I)m  <;m\(I)(J)(>^'    cpc   iir.cDMr  Miirn;  xi  111211  iio'^i'kU;! 

GMM(>y2   ÏIICM    O'^^'OIIII 

f'HAl'.  x.vxi.  1.  i>\\i  Miiciimi    (in;(.iri    gkiimi  ik.v  koiioix 
iiGTKU)  m2M()>|'  <;2GM(;2 ra)a)p  mm  2(;M2\pMX.    m\(I)(U(>>'   rxp 

.VyU)  O^'MMMUJG  GM.KU)U)H   21   2(;MG2rU)U>p    \\iO   MMX^*IU:2|-   GM 

iiG  Gn(;i(jy(;<;B  MiiiGpx.  .vyo)  mii()^"(I)iiii  mcx  <|»  | 

2.  xyo)  ui.vM  o'^'Gixjxx;  ii<     viiiii  <  xtix»^"   m2»;miig r2.vy 
v>'(i)   mih:'*»'\«h;  I    mim;m(1)g.x.i    \\ii>   'iik;  i  (Do^'m  <;.xgm   ticm 

MIM.p(l»MI    MMOMMpOC    \>)'<1)   <:.X.<;M     IC^j^'GMIIG    (■■|(I)()'^"II 

3.  <)yp(l)MI    flpGMIlKlItll      V^(l>    IH  •^■|l(>^' I     <;M    MG     2GtlGXpj. 

iicrvK  \>'(i)  M2GiiK()Mni\  (Il  lit  ii(>«;  A<:  ncitii  urG'tf.i.x 
<.?pHi  GXdxi^j-    x^jd)  (:«;m(:2|(  I    iix».    ih/ikohoi   <:pxy.    xyu) 

GCHGIXKV     lll|<»>'    ;'l    <)>)■(  Ail 

J.    X.t.     IGI    K;     I2M    MIX    ImTg    XXXG    uni    KG    U  1  2M    U<l)Xp»; 
MM<»>|'I    (1M|>   GKXX     l<;    MMGG    MM(  »^'l    G2p\l    l.X.lHl     IIM;2G    U  I  XH 


—  573  — 
e-xnc.   xycD  nmcdo)  gbw  e2pHi  excDC  (yxNTe  ngtanmoys 
GBXx  2N  TeqcMH  NcesconT.  xycD  Ncec^TApTep  enôc  cxbxcdg 
NHOY  enecHT  ecojp  gbxx  exN  nTxy  NCia>N.  exN  nsctay. 

5.  NT2H    N26N2X\HT   eY2HX   BBXX.    TBI    TB  T2H    GTOpe    ROC 

Neepwecg'l'     nt2I6m     xya)     qNeNOY2eM    nhtoyxx.    xy^ 

MHTÀN2X. 

6.  KXTTHMOY  MGTMHOYI   GncgXXNl  6T2Hn  XYO)  NXNOMON 

tiecgwpi  MHicpx. 

7.  Xe  2M  ne2XOY  efMMGY  NÏPCDMI  cetiGHi  MMGY  2XBXX 
MMXY   MMGYMOYM^  NffIX.    N626T   MM    N6NOYB   MTXMGYTHHBe 

TXMIXY 

8.  XYU>  XCCOYP  NC2HHI  2N  OYCHHI  tipCDMI  GM.  OYA-G  MNOY" 
CHMl  tipCDMl  MTGTh4GOYAMH.  XYCD  HNGHCDT  CBXX  GN  2XXCDC 
tJNOYCHHI.   NG2Gpq)Hpi   NGCyCDHI   GY'S'-^nT. 

9.  GC6KTX  rxp  GXXY  NXG  OYHGTpX  NT2H  NNOYXXXXCX 
XYtD  IlCGCCDnT.  nGTHHT  A6  CGNGffXnM  NGI  NGTGpG  HOC 
XCD  MMXY-  X.e  NXIGTM  MPCTGOY^NTHM  NNOYCHGpMX  2N 
CICDN.   XYflJ  2GNPGMNHI  2M  T21GM. 

ChAP.  XXXII,  1.  261  OYeppA  rxp  NAIKGOC  NG  GXGppX.  XYU> 
26NXpxa)N   MG  XpXI  2N   NOY26n. 

2.  XYCD  GHGa)CDni  npCDMI  GT2Œ)n  MNGMOJGXI.  XYCD  HtlG2(Dn 
NT2H  Mn6TOYC(DK  MMXH  21T6N  OYMXY  ^YCD  MNGOYa)N2  6BXX 
2N   CICDN   UT2H   NMOY'GpA  GMCCDK   GH2X  GXY  2N   OYK.G2I  CHXBl. 

3.  XYU>  MCCMGq)CDni  GH  GNGYNG2'f'  GpCDMI.  XXXX  CCNG-)- 
tJNGYMGGXG   GCCDTGM. 

4.  XYtD  I12irr  MMG6'a)B  HG-f  2rHM  GXICMH.  XyCD  NIKGXGC 
GT6'XXXG  G'HGICXBXY  GG^GXI   tJOYSipHHII   2N   OY^GriH. 

5.  xYti>  nri(;YxxTOY  Gxxxc  Mncxe^  xc  xpi  xpxa)n  xyu> 

MMGtlOY2Y"^'P<-'"f'-  XXXG   MXItl     J  MOY  X.C   KXpCD. 


—  Ô74  — 
('..    ric.\<?   r.vp   tiGxcD  n2eNMeTC.v6'.    x^cd    tiGHain    ncnoi 
rinGneTojoYïT  exa)K  gbxx  unganomon  xy^u  6q)Gxi  Gspxï 

CriÔC    UtlO^i'tlXXIJU    GXCDOîpG    GBXX    tlSGtl-^'Y^'HOY    GY2XKGX 

xyiD  iii^>|'XH  GixBi  GHGrpoYu^œm  G>)'a)o>)'i r 

7.  GpG  nq)xxiii  rxp  niiGiiotiiipoc  miu)^,i  iiviioMOti  gtxkx 

tltir.IOGBIllO^i'T  211   2Glia)GXI  riXlllfi^XtlC  X^i'Q)  GXCDCDpC  GBXX 
rllIGU)GXI   tJtlGTOGBBIHO-»»'!    ?M    HOYÎGII. 

8.  IJIGYCGBHC  AG  11  rx^- X^'U)XXNI  N2CNMCTCXBII     X^,a>   IIGI 

riG  nu)xxtn  GTtiG<Ta). 

;t.  TIDOY"  tlG21XMI  tipGMMGX  .\\(1>  m  G  I  GtlCCJDlGM  GTXCMH. 
llGa;GpC2IMI  GT2M   OYSGxniC  CCDTGM   GtlXUJGXI. 

Il»  Xpl  IIMHOY'  NtlG2X<)Y  "^<"- "GpXMIII  211  tlOYGMKG2  112111 
Mil  1I0Y2('^II1G.  XllXa)U)\G  XYCO  XHOYÏt»  HXG  IIXX.  X>|"a> 
lÎMMGCTXH   Gri. 

11.  GIIKOUJC.     XY'IH    HGTKO)    U2ltl()^-      KC-KTIIMOY    X2I1(>>,- 

in"G'rGti(i)U)ni   gigigiikii  kx?ho">j'    M\p    iiitio^,'  ti?Gn(7v>,ni 
GXGM  lie  r<:ii|  III 

12.  in<;r<;ii  iic-'iii  2iX(:ii  iigtgiigkibi  gxgii  i  u)u)(I)i 
MM()Yti>a)  x>|'(i)  iii"<:iiiiMX  in  kq)  iixxxxxi. 

1.;.  iik<;:m  miiwxoc  iigix()>|"x  Gi'piii  n2(:ii(i)Xii  |   ;'i\()pi<)G. 

\\(l)   CCIIG'II    MIIO^'IIX"!    <;KX\   :'tl    III    IIIKI 

1}.  iiioxic  iipcMMGX  iiiim;>,'kii  <:rx\.  cGiicKa)  m  M(- rpGM- 
Mcv   iiiigiioxk:   ikudo^i"     tiiiii    rm)()>)"(:î'Giii()>,'Miii  cpx^,'.  nie 

IH    |mI    epG    M2G<>'*|'    ll(l>\    (;HG2.     G^'MV.    ||()^,■|l\■l    IIIMIV    lll\>,- 

K\n)  ro^'MV  iiMWiii  iiim;(1)\\< 

1.'..  UJXMM.  O^'IIIIV  I  (;XU)l(.ll  GBXX  :'M  1I.XI(.I  V^(l>  llXCp 
MCX   IIGGXXXIII     X^(l)   MKXpMHXOC  (ÎHG.VtlM   (■;YMX    11(1)1111 

H;.  xym  ii?<;ii  MG<:Mrxii  mmvi  :'ii  k  iiimoc.  x^(I)  i  aikc 
oGYUM  in;<>Y'i>?  2^'  iiKxpHiixoc 


—  575  — 

17.  AYu>  weaBHOYi  ntaikgocynh  N6q)a)ni  2n  noy2iphnh 

XYtl>  TAlKeOCYNH  N6AMe  21  NOYMTAN  A-Y^J  MeTMe2-|-  GXXC 
N(9A6Ne2. 

18.  AYCD  NGHXAOC  NeOYCD2  2N  OYnOMC  M2IPHNH  ÀYCD 
MNeOY(l>2  2N  MOYTAXPX  MCeeMTAN  MMXY  2N  OYM6TpeMM6A. 

19.  epcgxN  nexGMnH  ag  i  enecHT  nnghi  excDxeN.  xy<d 
ceNeo^coni  Nxe  NeTOYH2  2n  NicgcDO)!  gytaxphoyt  nt2h 

NN6TOYH2  2N  TnCAINH. 

20.  NXIGTOY  NNH  GTXX  6X6^  MXY  NIBI  nMG  GTCpe  TA2H 
2CDM  eXCDH   MN  HICD. 

ChAP.  XXXIII,  1 .   OYAI    NNGTTXXenCDpi    MMATSM    MMN    XXXY 

Ae  NeepTHYTGN  NTXxenœpoc.  xycd  neTxeexi  NMAHAee-j^ 

MMXTeN    AN.    CeNGTAKA    MNeTAOe-j-    XYCD    C6N6nxpXAlAOY 
MMXY  XYO)  NT2H  NNOY2AAXI  21  OYCl)THN  TGI  TG  T2H  GTOY 

u6Ga>m. 

2.  nôc  Neei  nhn  MTXNNe2-f-  rxp  epxK.  MApe  necnepMA 

NN6TA1  NATN62'f   tgCDHI    6YTAKA  ep6  nCNOYXei   AG  2M   RG- 
OYAIO)  NTSexi^lC. 

3.  6TBG  TGCMH  MTGK2A'f'  AMGXAOC  nCDOJC  GBAX  6TBG 
T6K2X'|-.  XY(0  ANGGeNOC  XCDCOpG  GBAX. 

4.  -f'NOY  A6  NGTGNC^CDX  N6Ca)OYA2  G20YN  NA  HKCY' 
MN  NA  nNAe-  NT2H  NOY66I  GHC(l>OYA2  G20YN  N2GNC9XHOY- 
T61  T6  T2H  6TOYN62CDBC  MMAIGN. 

5.  ^-^  OYGGB  GTOYH2  2N  NGTXACI.  ACKDN  MOY?  N2Gn 
21  AIK60CYNH, 

6.  CGNGTGITOY  2M  HNOMOC.  GpG  HGNOYXGI  2N  NGA2CD(Dp. 
epe  TCO<j>IA  MN  TMGTPGMMN2HT  MN  TMGTPGM"nOYTG  NHOY 
NA2P6N  nôc.   NGl  NG  N6A2CDCDP  NTAIK60CYNH. 

7.  2GI  TGC  NTAY  CGNG6p2Af  2N  TGTGN2Af .  NGT6T6N6p2A'|- 


—   ô(G  — 
2\  TG^i'SH   CGrJGUJU)  GBXX  GYT(DBX2    MMOYS'PHUH    GBW  211  Gtl 
THVIt^'l.   CeilGTGriflXY  rvp  tl2GtlB.\ia)iril  G>,piMI   2tl   tlO^'U)IU)l 
G>Ta>BX2   rit>OY2ipHtlH. 

s.  tIG21XY'  f^P  ""Gl  NGGPXXIH.  XT2X-f-  MNGGeNOG  OYCU 
XYCO  CGtlGHI  tTlAlX^IlKll  CI  Kll  Mfl  tlGI.  \\ay  ritJG  TGMXMO^i' 
GPOÎMI 

!>.  XIIKG?!  <;p2HIBl  XllXIBXtlOG  XI  U}iriG.  XXCTXPODM  ep2CX\OC 

rrxxixGx  mii  riKXi'MHxoc  nGOYU>"2  gbxx. 

10.  IrioY  liiGiaK)-»,!!  iigxg  nôc.  -ftJOY  hriGXi  gxy 
-|uoY  -|riGxici 

11.  -|iK)Y    tgtgijugngy    -|tJOY  -^hgimi   GpxiGri.    |  ii()>|' 

IGTGIJriGXI     a)\\\\.     T<7XM     MIlGTGtJMMX     tiGa)a)ni      GGU;()->)ir. 

fiKa)2'i"  iiG()>'XM   riiiioY- 

12.  \\iv    iiGGOtioc    iJGa)U)iii    g^'I'Xk:'    in:'ii    iiti()>,(i)\ti  | 

GCIIHX  2tl    IU)a)U^l   XYtU  GCPXK2. 

n.  HGT2M  IIOYHHI  AG  HGCtDTGM  Cllll  IIIVK  IIO^V  X>U) 
HG'r2MMI'   G2<)>*ll    MGIMI   G'rX<TXM. 

14.    XIKArioMOG  GI"2Gn   (.1(1)11    W     lICGTtDT    MCXI    lltlGXGG- 

RMG.  riiM  ricriiGXXXG  iimcti  .xc  o^i'x  rJOYKUK' i  tl(:^U)^,•:'    \c. 

MIM    IK;  IIIGIXMV     lllll()>'   CIIMO-»,'    tlU)X(;tlG2 

1.').  lit;  I  Mv\(i;i  ;'ii  i  AïKcoc^^'tiii  (;i.x.(i>  tnc-.'iii  c  i  co'^i-kdm 
GTM.Kc  I    inxiioMix   Mil  ii.x.itir.xii(l    \YU)  (:<iii()">j'2    Mii(;'ir,i.x 

gbxx  :'II  A(l)|(>tl     CT'I'Xd)  IIIICMMCCXC  .XG  IllICMCd)! CM  (:^"?Gn 
llXllir.XIIC     t.'UlJICM    tniG'IBGX    XG    IIIM'UK;^'    CX.ItK^.XIIC 

Ki.  iici  ii(.  I  nco'j'U);'  .•Vi  iiMVii(i)(i)(i)iii  iiiiicipx  g  ixxGi 
GrrxxpMo'^'i    (.(:ii(;|   iimm  miivik  x>'(I)  ik'imv»)"  gik'xi 

17.  iG'lCMiH  in  ^,-  c^ii'V  Mil  (  )•*!'(:  v^'   \\<ii  ii<;  i  (  mk<  \  ii<  tH:>)- 

GYKG7I   MMO'^j'MIII 

|M.     I  (,  H;il^ '^•Ml    ll(.M<,X(.  I  \    lli;'V.|     MIKX;    (.'^i'KDII   ik.k.ii 


—   577  — 
rpAMMATSYC.   6YTCDM   IIBT  XI  CyAXMI.    GHTCDM   nGTCDH    NMC- 
CÏOY 

19.  OYKoyi  MN  oYNAe-  nei  eMnoYxi  o^axni  mhh  oya6 

NeMCAOYNe   MN2X6'6BCMH.   2tDCTe  eojTMCCDTeM   OYXAOC  6H- 
CACgM   XYtO  MMN   MeTpeMM2HT  2M   n6MC(DTeM. 

20.  261  THOXIC  CICDN  MGBex  N6M6Y  GnOYXGI  T2iëM  TRO- 
\IC   MXeMMBA   MMeYKlM   HXB   NGCKYMH.   OYA6  HMeYKIM  MX6 

MicyMOYï  NTG  TecKYNH   Ma)xeNe2   MHOY-vitg.   oyag   une- 
NOYSccDxn. 

21.  xe  OYM^G-  NHTen  ne  nxeri  mpôc.  oya  hoymg  hb- 
cpcDni   MHxeN.    niepcDOY   mm   nixxp   MGOYœcgc   gbxx  aycd 

MCGOYOCT  6M.   NNCnCDT  21   TG2m.   OYA.G   MNG  OYXXÏ  MAXO)! 
6P2IMÏ. 

22.  GYHAG  rxp  ne  nxnoY-f-  OYA.e  mngmcgmt.  nôc  ne- 
neMïcDT.  nôc  ne  netixeq'|^26n.  nôc  ne  neNxpxtOM.  nôc  ne 
nsNeppx.  nôc  iitxm  neTMeTArJ2XN. 

23.  XHOYNOY3  ccoxn  xe  Mne  royo^th  g-gmô-xm.  aycd  \^ 

XIKI  GTB6  nCl  MMCYKCD  e2pHÏ  MXC  MIQJTHOY-   MHNGqi  CN  NOY" 
MHIM    ajXriTOYTClC    GYCyCDX.      I^MOY    OYA    MOYATA     ne-AXH 

neipi  NOYtQCDx. 

24.  AYCD  nneYXAAC  xe  tcnsaci.  ay(d  une  neixxoc  xaac 

eTOYH2  N2Hfc.    AYKCD  TAp   NHOY  BBAX  MnNABI. 

ChAP.  XXXIV,  1.  2(DNT  e20YN  CpAÏ  HICGMOC.  AYCD  NTCTGU- 
CCDTeM  NIAPXCDN.  MApC  nKe2l  CCDTCM  MM  lieTOYH2  tJ2HTH. 
TOIKCYMCNH   MN   nCCXAOC. 

2.  xe  nffCDMT  Mnôc  mhoy  exen  Hceotioc  TiipoY-  aycd 
OYoprn  exen  TCYnnï  ctakay  aycd  ererroY  enKAticoY- 

3.  neY2CDTeB  ac  mu  mcypchmaoyt  Mea)CDni  cyumx  cbax. 
NT6  ncYCTAi  1  e2pAi.  lire  hctay  2CDpn  2m  ncYCtiAM. 

MKMOniKS,  T.  II.  "  T-j 


—  578  — 

4.  iiTGTnH  Gœ\  tJT^ll  iiiioyxcdcdmg  \\a)  necio>|'  riipo^j- 

I1G2HMI     UT2H     llOY<5^tlJB>     UCpiia)     GBXX     Stl     IIO>,Ba)     IIWXWI 
\Y(1>  in2H   IJa)\pG  2GI1<?CDBI  2Hm   2n   OyBO)  tlKGinH. 

5.  xr.VCMMl  -f-21  2ri  THK.  2GI  TGG  GMHOY  GHGCMT  GXtJ  T2I 
AO>M(  .\   .V"*iCD   GXGII    IIWOC   Mtl  l.VK.V   2tl    IIO^'2Gri. 

i;.  VrCHHI  MllÔC  Cl  rîcil.VH.  XCOYM-VI"  GBXX  2M  IICDT  tItlG 
2IHB  Mil  IKDT  IIIICKIMO^"  MN  IIGXIX  XG  OYOYGIX  MllÔC  TG 
211    BOZOp    X^cn    O^IIXr.    IIKCDMC   2tl     r2IA.O>|'MGX. 

7.  X>|'a)  IICKIHO"*!'  MG2IHHI  MMG^'  Mil  tlGXIX  MU  I1ITX>|'P0C 
Mil   IIGMGGI.    XYœ    nKG2l    IIG-JZI    2M    IIG^GMXH.    XYU)   HIIGCI  2M 

nGYti>T 

8.  nG2X()^"  I  Xp  Mll?(;n  MIIGÔG  X'^'Q)  IGpXMIll  Mn2GIl  iickoii 
XCI  CXU)()>^- 

9.  K\Ui  IIGGIGGI  IIGKXK)^'  G^'XXMXGIl  1  .\\U>  I1(;GKG;2I  GY" 
OHIl.    \\ir>    IIGCKG2I    MGUJCDm    GMMOY?    «11211    IU10>|'XXMXGin 

iriGY">n  Mil  riG2X(>Y  vYtiJ  tiMG'm)a)GM  tiu^x  g«ig2  ntioYxia; 

10.  X>|'(D  UGGKXIlllOG  MGXIGI  GIIIH.  GIlGa^CD'l  0)X  2Gnxa)M. 
IIGGpXXIH   CYIIVC   IIO^XKI) 

11.  \\a)  iiG2Xx«;|  ii<;<)"*|U)2  M2iriG  mm  iiG2Ka)  mm  nG2iBa)i 
MM  iKXKXXKi  x^u)  (;<:iH:(;u)p  gxu)G  iiiio^i'ik)^;'  ii(1)iui>  21 
iixvm  x^(i)  iM.;'<»ii()K<  m  X'^j'poc  iico'^^u):'  iii'inc. 

l'J.  iM.(;x|\(i)ii  ii(;(i>U)iii  «:ii.  iiCGCppdX)^'  1  xp  mm  iicr.xp 
X(i)ii  Mil  ih;<;iiv.  im:(I)(i)iii  c^'Txkv. 

\:\.     \\<n    M((l)im     ll(l)Vll|      M<p(l)l     :'pXI    211    IICGIIOXIG.    Mtl 

iircM»;    «ixxci     ih  »  (i)(i)iii    iicjcii)    iiiiccipmioc    x^'(i)    iiv:'i 
iiilGt;  I  po^'ocx. 

II.  x>,(i)  in.Ac.rioiiKiii  iK  KDfi  (i<;  iH.i'oiioKcn  1  v^poG. 
ii(.GXi(J>k\K  «BW  ^^\^^  iix:'|'<;ei  <)^'t.(.i.  »  pG  ii(:2(>iHH«:iri  x''^' 

p(K.  IK.  (.Ml  Ml    MM\^'  MM«."^-     X^Y.IMI  1  Xp  MIH  )>'MX  I  IIGG  IIHO^'. 


—  579  — 

15.  HT\  Te2BCD  CgHNO)  MM6Y  MNeCCQHpi  XyU)  AnK62l  TOyXA 

MNenajHpi  2n  oytaxpa.  mt.\h6ioy^  tcdmgt  MMey  anngy 
ensA  MMCYApHOY- 

16.  XYï  6BA\  2ti  oYHHi  MPCOYeei  mmxy  ccDpeM.  MneoY- 
eei  cgmi  nca  OYeei  xe  nôc  nw  ntahscdm  staatoy  ay<^ 
nennnA  neiiTAMCAYaoY- 

17.  AYfl>    NTAM     n6TN6NOYX     MHOY    M26NK\HpOC  :   AYCD 

reqe^ix  th  NTAcncDcy  nhoy  expcYMAANi  noja  eN62  uoy- 

AIO)    xe     KXHpONOMI     N2eMXCDM     MXCDM     AYCD     CeMCeMTAN 
MMAY  6XCDC. 

Chap.  XXXV,  1.  eY<}>pANe  THpenoc  gtabi.  MApe  Tepenoc 

TeXHA    bic-j^OYCD   tJT2H   NNOYKpiMON. 

2.  AYCD  NGXAIH  MniOpAAtJHC  NG-f^OYCD  M"C6Te\H\  XBAY^ 
NHC  MneXY  MnxiBAMOC  AYCD  HTAIA  MnKApMHXOC.    AyCD  HA- 

xAoc  ueNGY  ncAY  mpôc  mm  nxici  m4>'|^. 

3.  cGMe-AM  neçix  btkh  mm  Mener  eTBnx  gbax  nApAKAxï 

NNeKOYI   M2HT  2M   neY2HT. 

4.  CGMG'AM  MnGxeX2A'|-.  26ITeC  neMMOY'h  MGTCDCDBe  MOY" 
2en.   AYCD  MMeTCDCDBG   MHOY-   "TAH   nGTNHOY  m'hTOYXAN. 

5.  TOTG  MeBex  MMIB6XXH  MeOYCDM.  AYCD  MeMCexe  MNI- 
KOYP  MeCCDTeM. 

6.  Toxe  Nec-AXH  tiexiBAd^  mt2h  mmoycioya.  AYCD  nxec 
NNee-AAxe  xec  mccaytcm  xe  aymay  ccdk  2i  nxAiii.  aycd 
oYieei  2N  oYKe2i  ghabi. 

7.  AYCD  nne  exe  mm  may  M2HfM  Neep2exoc.  aycd  oYHYrH 

MMAY  2M    OYKe2l    MIBI.    MMeOjCDni    MMCY   MXG  OYMAM    MMe2A- 

XHT.  AYCD  26MepccD  MA2I.  oY^  M2eMKeq)  MM  2eM2exoc  ue- 

CgCDIU   MMCY- 

8.  ceMeMOY'h  cxac  xe  Te2iH  exTYBBHOYT  aycd  eroYees. 


—  580  — 
mit;\K\tt.v(  roc  i  gb.w  2iTeti   hmc  gtmmg^i'  o>,'ac    riii02iH 

rJ.VKAOXpTOC  U)U>ni  MMG>,'.  MGTXCDCDPG  GBX\  IIGMWUJI  2IXU)H. 
\Y(X>   UtlG'^'HWIJA. 

'.I.  \\Ui  tlMGMOYÏ  OJCDni  MMGY  O^'AG  tltlGW.V^"  IIUM|'lOtI 
MllOIIHf'Otl  XXH  eXCDC.  OY^^C  miGY<yGtJTOY  MNG-*»'.  XWX 
CCriGMXXU)!   U2HTC   GXYCXTO>' 

10.  X^'O)  GYCXO>|'X3.  GGIIGKXK)^"  (H  BG  HOC.  X^G)  tlCGl 
eCÏCDU    211     O^'O^'IIV)       \\U)    <;|'G     Ilo^llXM     tlU)XGtlG2    21XCM 

TG^'xnii.  iiGCMo^-  rxp  n(;u_)CDrii  2ixa)()>|'  \yiD  iio^'tiXH  mu 
niGxiix  riGTX2X'«^'    xrx>|'tiM  iicDi    un  ii(;mkg2  M2Hr  mu  nx- 

UJX2XM. 

CiiAP.  xxxvi,  1.  x>)U>  xca^axii  211  •rMG2iX  ui'Xmmi  Gpc  gzg- 

KIXC  XI  MppX  XCGIIIlXXGplM  1  (;2|XÏ  llppx  IIIIGXGC"*||MOC.  GXM 
IICIIOXIG   m2l()>|'AGX  GTXXGI   X'*,a)    VIXI  lOY 

2.  XYll>  XMXX^'  MXG  nppX  llIlGXCC^'plOC  JI2pX^  XKHC  GBXX 
211  XXXIC  GTSicM  (l)X  «-/GKIXG  lIppX  Mil  O-^'IIXf?  |1(7XM.  \\U) 
XMtD2l  CpGTH  2M  I1M\  IIXIMX^'  «;:'()^,•|1  IIIC  1  Kt)X>|'MBHOpX 
GlîpXI   21   TG2IH    IIIUJUKi)!    MIIp(;2  I 

.{.  \\ll)  XGXIXKIM  I  CKXX  Mil"!  IIUjIlpG  IIXGXKIXG  IIOIKOIIO 
MOC  MM  <:()MIIX(:  IICIpXMMXI  <:>)•<■.  Mil  IU)X\\Z  IIU)Hp<:  ll\GX<|> 
I12'>^'II(>MIIIIMX  I Ol  pX<|>()C 

•1.  XYtl>  IIGXG  2pX^|XKII(;  llll()>,-  XC  XXIC  MC/GKIXC.  XG 
IICI    lIGTGpG    llllXr,    llppx   XU)   MMV>)'   llppX   HIIGXGG">)pl()(: 

/>.  XG  Gpc  :'iiiK   KM  (  iiin    nu   U)\yi    «:mxg2  ccop  ckw  ;'n 

O'^'UJXXIII.    1  IH)"«>'r,M  II  1  XK  K\  2  1  IIK  CIIIM  XC  IIKC.d)  1  GM  lllll  CM 

f.,  :'ci  rcc  CKMC2 1  cxm  iir.(:pu)K  mkc(I)  <:  i  ii\ k:  cxcm  kmmi 

MCI    (.K     <l>Vp(.    o-^'CCI     I  XXpX'l    CXd'l    'IMCIUDI     (:;'()'>j'M    (    I(;H- 

r.ix  iF'io^'ci'i  ICI  ic  i:'ii  M<|>v| a(1>  ii||  v  mkiimi  un  »»>)\m 
IIIKI   «IIK  :■  I    Cp\M. 


—  581  — 

7.  ecgxe  Texeuxo)  ag  mmac  xe  NTAMueg-f^  enôc  netj- 

MOY'h-    f^H   NTAH   etJ   HH   HTXezeKIAC  Ml    MNeMMe    eXXXCI   MN 

NeMO^Hoyi  xytD  ahxxxc  mioyaa  mn  tzîgm  xe  ereTeNNe- 
oycDojT  MneMTA  MneMevciACTHpiON. 

8.  -f-NOY  TCD2  MN  nGNOC  nppA  NN6ACCYpiOC  AyCD  j-HB-]- 
NHTGM  IJCQA  B  Ne2TA  eOJXe  OYANtgG'AM  MMAT6N   e-j^   peMAXH 

excDoy. 
y.  AY<D  tJNeci)  M2H  TeTeNMeeq)6-eM6^AM  eccocgT  eaoyu  2m 

n2A    IJtJGTOnApXIC.    2eN26M2e\    Me    NeTKCD   N2THOY   eNcpeM- 
KHMI  eYe2TA   MN   OY>'N-VBATHC. 

10.  -f^NOY  «yH  AXCN  nôc  NTANi  e2pHi  exeixcDpA  GMicgi 

NeMHC.   nôc   neNTAMXAAC  NHl  xe  nCDT  NKTAKAC. 

11.  AYCD  nexe  exiAKiM  mih  nojHpe  NxexKixc  hoikono- 
Moc  MN  COMNXC  nerpxMMXTeYC  mn  nicdxx  xe  a)exi  iie- 
MHN  NeK2eM2ex  MMeTCYPoc  TeNccoxeM  rxp  xnxm.  xycd 
Mnexojexi  NeMHN  MMeTioYA.ei.  xycd  eree  oy  Neajexï 
GNeMeexe  NuepcDMi  eT2ixeN  ncxBeT. 

12.  xe  KeeceY  eoY>-M  TeYMHNxiK.  Nceex  TeYici)  rieMH- 
TGN  21  oYCxn. 

13.  XYCD  X2pX^XKHe  TCDOYM  XHCDO)  eBXX  2N  OYNXC  NCMH 

MMeTioYA-Ci.  xe  ccoreM  eNeqjexi  MnNXç  Nppx  nppx  nng- 
xccYPioc. 

14.  Nei  Nerepe  nppx  NNexccYPioc  xcd  mmxy  xe  Mnex- 

Tpe  eZGKIAC  ANATA  MMATGN  2N   2GNCgeXI  eMN   U)G\M   MM.\Y 
GTOYXATHYTN. 

15.  AYco  MiiexTpe  ezcKixc  xxxc  uHTetJ  xe  <|>'|^  NeNe2M 
THYTN  xYco  xe  NNCY"]^  Nieinoxic  eNecix  Miippx  NNexc- 
CYPioc. 

IG.  MnepccDTeM  iicx  czeKixc.  ngi  Nerepe  nppx  NNexccY- 


—  582    - 

PIOC  XCD   MMX^,'  X6  Ga)Xe  TGTCtlO^CDa^   GXl  CMO^'   .\MU)ini 
eSW  GpGT  HTGROVeGI.    nOYGI    MMXnGll   OY<DM    tlTGHBCD   tJ.V 

xxAxi  MU  TGMBO)  riKGriTH  xyu)  UTeTGnCX  M.\Y  2M  ncTGrioiiiï. 

17.  a)\rri\ï  iir.vxi  ihytm  gykgsi  rmn  MnGTGiiKCsi.  gy- 

KG2I  riCOY-V  21  Hpn  21  XIK  21  MX  nxxxwi 

18.  MriGxrpG  GZGKixc  xnxix  MMXTGII  GMXU>  MMXC.  X.C 
4>-|-  tlGllG2GM  niiriOY  MU  XIIOYGGI  no^GGl  IIIIGIJO>,|-  riNG- 
GOtlOC   tlG2GM   TGHXCDPX  GBXX  2tl   KVI.X   MlippX  rillGXGCYP'OG. 

li).  GH  1(1)11  <|>|-  tlXMXp.  MM  Xp<}>XA.  X">|-CD  GHl  CDU  <|>-|'  IITIIO 
XIC  JICX<|>XplM.  MM  X>|Ga;(7M(TXM  GMO>|'2GM  MMXY-  H  GMG2GM 
TCXMXplX   CKXX   211     rX<7IX. 

2n.  MIM  IIM0y|-  GBXX  2r«  MIGOMOC  IMPOY  IIH  MTXHriG2CM 
nGHKG2l  GlXfflX.  XC  GpG  MOY'IOY  J^  MG2MI  1  2iGM  GBXX  2N 
TXCIX. 

21.  XYtl>  XYKXpOJOY  MMGXXXY  <>^'UÎ2f  M  tlMM  Mt)OYU)GXI. 
CTBG  XG   XMppX  OYV2CG2MI   GUJ  IGM  ipG   XX.VY  OYa)2GM. 

22.  X^'U)  XGXIXKIM  ritDT  G20YH  MU)Mpl  MXGXKIXC  MOIKO 
IIOMOG  MM  COMMXG  MGipXMMX  ICYC  HTG  TffXM.  MM  ICDXXXZ 
Ma)Mpl  MXGX<}>  n2>('II<)MMMMX  I  <)|  pX<|>OC  a)X  GZGKIXG.  GpG  MGY" 
?Xr|     MMÏ.    X>-U)  .VY-^U)   IIIIM    MM<;(I)GXI    M?PX^XKMG. 

(JHAI*.  XX.WII,  1.  XCUJCDMI  A(;  2M  M  IpC  CZGKIXG  GU>  KIM 
GMGJOGXI  M'.'p.v}XKMG.  .VUIU)!'  IIM<;'i;'Vl|  Vir.XXXG'l  MMOY" 
CX^'MI     VUIUVI'   <;?pXI   CMMI    MMOC 

2.  X^'(l)  X'IX.X^'  MCXIXKIM  noiKOMOMOC  MM  GOMM.VC  MG 
rpXMMXH.^'G  MM  MGMpCCB^TGpOC  MM(:()>,MUB    (  ^|Y.XX\(:  M:m:M 

r,x>'Mi  <:pGi'i  MM<;xix(;  ud^npG  M-.'XMti)<.  m»  iip<)'|>M  i  ne 

.;.  nGX(^'  MM'i  XG  MGi  Mc; I GpG  (:/«;kixc.  X(1)  MMV^'  XG 
r)Y2X<)^'  Movi  |i(;  ne   M  MV^Mcr,    :'i  xuiv 


583   — 


2"  Matthieu  xiii,  35  —  xiv,  8. 

Ce  fragment  est  écrit  sur  deux  feuilles  paginées  xx  à  xX. 
L'écriture  bien  qu'un  peu  plus  serrée  que  celle  du  manuscrit  d'I- 
saïe,  lui  ressemble  cependant,  et  doit  être  de  la  même  époque  et 
très  probablement  de  la  même  main;  les  lettres  sont  un  peu  plus 
ornées  et  les  marges  supérieure  et  inférieure  plus  étroites;  les  di- 
mensions de  cette  feuille  sont  en  hauteur  35'°  et  en  largeur  29. 
Chaque  page  contient  deux  colonnes  de  chacune  quarante  lignes. 

Chap.  xiii,  12.  HH  rxp  ère  oyanthh  ceNe-j-  nhh  Ayco 
oyAN  OY-VN  Me  exaoyA  exxq.  ne  Ae  ère  MMeNTHM  nexeM- 

THM  C6M6BITH   NTATM. 

13.  CTBC  neï  '[-0)6X6  NeMHoy  2n  geNnxpxBoxH  xe  eye- 
Ney  MceMey  en.  Ayo)  eyeccDTM  NceccDTeM  en  oyAe 
MeeïMi  6M. 

14.  AyCD  ACXCDK   MHOy  6BAX  NX6  TenpO<j)HTIX   NNHCXÏxe 

TH  eTHxo)  MMAC  xe  2M  oyecDT6M  6X6x614 NeetDTeM  xyo) 
NN6T6T6NÏMI  xyu)  2H  Moytiey  6TeTtJeN6y  AycD  NNexe- 
xeNtiey. 

15.  AHsxei  rxp  tixe  n2nx  Mneïxxoc.  Neyneexe  Ay2pxcg 
enecDxeM  mhuoc  rTcetiey  2n  ueyBex.  MceecDxeM  2j7  uey- 
Meexi.  ilceïMi  2"m  ney2iix.  FieeKxxoy  FixAxexe^xy. 

16.  NXAxex6N  Ae  NNAïexoy  NNexeNBex  xe  eetjey  xycD 
Nex6MM6ex6  xe  eeccDxeM. 

17.  2AMIiri  rxp  'JXCD   MMAC  NHX6M   xe   AOyAXA   Mnpo<)>H- 

XHC  21  AïKAioe  AyexeiiioyMiH  eney  6mh  exexerjHey  exxy 
Aycu  MtioyMey.  eccDieM  et  m  exexeNCCDxeM  exxy  Miioy- 

CCDXCM. 


—  584  — 

18.  MT.VTGri   AG   CCOTGM   Gm.VpMiOXH   iTtG   IIGH  Cl}'. 

19.  OYVN   IIIBI  GTCU)TGM   GMUJGXI  FlTG  TMGTGpp.V   tTHOJTG 
MÏMI    GXXH.    a).\HI    iïXG    nriGT2.VY    'ï^'"    MnGTGU>V>)'CGfM    GHM 

2HT.  nei  riGTG  amîhhï  axTGri  tg2ih. 

20.  RH   AG  NTXM2HI  CXGtl  1  tlGTpX.   HGÏ  nGTCCDTCM   Gna)C 
XI.    nC.VT.VrM   U)\MUJ\liH   GXAM   ZÛ   OY^GO)!. 

21.  MM?I    IIO>,IIl   AG   tlSMTH    VXW  OYHpOC    0>).\ÏU)   (IG.    \C 

a)\tiuju)ni    îTxG    oYoxi^ic    riiG    o-^t'AicorMA   gtbg    nujGXi 

MKCDXGM   a^.\MGXCK.\IIA\XIXGC(»G. 

22.  nu  AG  iTrxM  2iii  gxgii  tiiu)xii-|-  riGï  ne  un  giccdigm 
eria;Gxi   \\oy   211  gn   iiGxxo^d)   MnGi(U)tj    rïïi    rxnvin   11  r 

MGTXGMGX   U)XM(D<Tr   MnUJGXI    .\\(D  U>\HGXXr   OYIGL». 

2.5.  nn  A(3  rn.\M2ni  gxgii  iikgp  giiixiioym  nGi  iig  nn  gt 

Ca)TGM  GliajGXI  GHÏMI    GXXH   U;.VMTOYTG2.    0">^'GI    M<  M    ti)\MGX 
p.   KGOYfn  AG  M.VMGX   ?.   KG()Y<^'   U^.VHGX  X. 

24.    KGIIXpXBOXn     .VHKGG     IIIIOY     G2Xni     G'IXCD     MMXC.      .XC 

TMCiGppx  iTiG  iiGMiino'»^!  xcitii  fîtioY^^^Mi  G.VK.i  |    ûwoy 

Of.KG  GIIXIIOV'   G  rGH(J)a)UJI. 

2.'».    GTG     XIIIXU)MI     AG     GIIKXI.     VU     tïXG     IIGMXGXI     Vl(.l| 
ri2GIIGirril<7   ?Tl     (Mil  I     MIIGGOYX    X'IM\X(I)I 

26.  atviG  il  I A  iii>ifiv(i)i    V'n;x()^"  I  (;;•  \^()^,(nii;'  ckw  iixg 
iiiciniir.. 

27.  \Yi   nxi    iii:m;x   mm:   mioikoacciio  i  iig   g">>*x(1)   mm\g. 

XG   Mil    ri<)>|V,pX«'.    GlIXno^l    <  IIVKr.GIM    (nGKU)U)(l)l      VV'K.IMI 

nu  KUM  niiGiGiri  nr. 

2H.  rir.vi  AG  ii<  x.<  1  tiMo-*)'  xc  ()>)'xt  XI  riv(i)Mi  vigx  iu;i. 

III2C\  AG  IIGXG>,'   llll'l   Xi;   K(>^U)(I)   1 1  H  I IK  V  I  M  )Y- 

2;».    riGXG'l    IIIIOY   Jf-G    MMXM    MIIMOC    ( .  M  .1  IK(1>  I '1    I  II  IMt  I  I  IK, 

rncTGirnoKGM  hiikcgo^^x  iigmiio^,' 


—  585  — 

30.  K60Y  NceAïeï  21  oycAn.  oja  neoY-Mtg  MncD2c  xycD 
2M  neoYAïtg  Mncoâc  -fNe-f-  \rjceMMt  hm-\xxL\2C  NceTAY+ 
NMietJTHG'  NcgApn  HceM-Woy  n2eMa)x\  en\XK20Y  2m  ne- 
KxcDM.  necoYA  A.e  NceroYHfM  e20YM  GTAxnoeHKH. 

31.  KenxpABOxH  amkgc  mhoy  e2\Hï  gmxcd  mmac.  xe  rne- 
xeppx  Fixe  NenRHoyi  acini  ÛNOYNenpi  NcgexTeM.  exMxifc 
Nxe  OYxcDMi  AMcefc  2f\  neqicD2i. 

32.  OYKOY'  MGM  Te  eBxx  oYTe  Nie-pooe  thxoy  20txn 
Ae  XMtgxNxcDT  cgxcxïeï  eoYxx-j'  mibi  xycD  cgxcajtDni  noy- 
cgeM  2(DCTe  htg  Mi2xxe'}-  ntg  thh  r"icGOYCD2  2ixgm  mgctgx. 

33.  KGnxpXBOXH  XMCgGXI  MMXC  NGMHOY  GHXCD  MMXC.  XG 
TMGTGppX  MTG  NGHHOYÏ  XCINI  FÎMOYCGIXG  XOYC2IM1  XITM 
XC2AnM    2N    r  NO)!    NNAHT  CIJXMTG    nOYCDQJGM   THXGH  XICGÏX. 

34.  M6Ï  THXOY  XlTÎC  XXOY  MHOY  2H  2GNnxpXBOXH  XYCD 
AXGM   nxpXBOXH   MMXHX6   XXHC   NHOy  CM   HG. 

35.  2oncDC  mxcDK  gbox  mxg  hgtg  xhxxh  nxg  nGnpo- 

4)HTHC    XG     XÏMGOYCOM     GXCDÏ    2M     26HnxpXBOXH.     MTAajGXÏ 

€NeT2Hn  xiri  tkxtxboxh  mhkocmog. 

30.  TOTG  AHKG  MGMHHQJG  GBXX.  XHl  G20YM  GRHÏ.  Xyi  CgX- 
XXq  NXG  NGHMXOHTHC  GyXCD  MMXC.  XG  BCDX  MHM  GBXX 
NTnxpXBOXH   NMIGMTHf)    MTG  TO^œO)!. 

37.  MTXH  AG  neXGH  XG  nGTCl'l^  MnCG-pXC  GTNXMOYH  HG 
ncgHXl  MHXCDMI. 

38.  TqjCDO)!  AG  HG  HROCMOC  HGCpXÇ  GTNXMOyH  NG  NG- 
q)HXI   MTMGTGppX.   MIGMTHff  NG   NGajHXl   MnnGT2XY- 

39.  nXGXI  MTXHCGTOY  IIAIXBOXOC  HG.  HCDSC  HG  TCyN- 
TGXIX   NTG   nGÏGCDN.   NGXXÏX2C   NG   NGXrrGXOC. 

40.  NT2H  oyil  NMIGNTIK?  GO^XYTOYm  Oy  NCGXXK20Y  2M 
nCKXCDM  T6I  TG   •I2H   GTNXq)a>ni  2M  TCyU  TGXIX  MTG  HGÏGtDN. 


MKMOIRES,  T.  II. 


—  580  — 

41.  iiu;ii\i   Miiva>Mi   tioxc^'x  riiiCH.vrrcxoc  .\\(i>  ccrie- 

T.V^j'-l-    GBW    211    TGMNGTpp.V    tlMICKMlAWCMI     ril\(l>,-    MM    llll 
eTG\2a)B  GTXIIOMIX. 

42.  xyaj  CGriGsnoY  gtk.vmiiioc  tiiG  iigkxcdm.  iimg  gtg 

IIXIMI   IIGU^CDIII   MMGy  Mtl   llGa)KMXKG\   NtIG.\B2. 

43.  TOTG  riGAlKGOG  G>|'G\0^'.MI1  ri  1211  MlipG  2\\  TMGTGpfX 
riTG  nG>'l(DT.   IW.TC.  0"*|'.Kri  MG(;XG  MMXM  GCCUIM  M.X.XGMCCDI>1. 

44.  MVMII    Ml     TMGIGppX    tllG    tlGMI1G>|"OYI    XCItll    IIIK>^'\2X 

GH2nn  211  \ii)um)\.  Gxo>)xa>Mi  <7Gn  Fi  .V'I2Xiim  syuy  gkxv  21  igh 

nGMXCUJl    XHOJH    .\h|m2U)B   tlIBI   G IG  riIHH   GBXX.    .VIQJCDH   tl-f-- 

a;u>aji  gtmmgy 

4Ô.  llXXm  XII  TMGIGpX  tllG  llGIIHOyï  XGItll  tltlOVXU>MI 
UGa)a)r  GHKa>|     tlCX  2GllMXpKXpnHG  GI1XII0>|-0"*j'. 

40.  GTG.\Mr.lMI  AG  tlO-^j'MXpKXpiI  MG  GtJ.VGJGCOYGrJ'l^.  VUI)M 
\'l  I     I12(HK   tlIKI   GIG   irniH  GB.W  UJXIlTGMajXIlM 

47.  IIXXIIl  XH  IMGTGppX  IITG  tlGMIllU)>,'i  XGIIII  IIIU^^,■\KU) 
CX>)'2irC  GOXX.VCGX  .VGr.KVl-  GRXX  211   IGIIOG   JUKI. 

4H.  xY<i>  20"  "!>•<'''<>'>'•'  ^'^i'"  MMx<    (  2\iii  xyGrnl:  gmg- 

KPXX^'   2MXXG    X^'KUVll    I  II  IC  I  1 1  M  H  )^'(  »>)•  (  IK  •^•\I"IIIIII    Il(:r2\>,' 

XG  x>|"<:g  I o'^j'  «;k\x 

4'.t.   rxi  k;    1211  «;  iin;(i)(i)iii  2ri    12x11   rue;  ii(;ïGa)n.  GyGi 

GKX\    IIXG    IIIXIICXOG      ll(.«:ilU)\<  X    I  II  H.  r2X'*|'   «IKXX   211     IMH  ) 

IIIIIAIKGOG. 

âU.    MGG2ri()>"    (IKVMIIKK.    MIICKVCHM.    IIMC    GIC    IKIMI    IIC 

»J)ri)lll    MMG>|"   Mil    IM  (1)KGXKG\    IllG    I1GXKX2. 

■jI.    Xn.lGIllMI    Ml(  I     lllvn^'.    IIG.XG'^'   IIH'I   XG   X'II    llnG 
fi2.    m  V'I    A<:   ll<  X(.'l  im(>>^-  XG  G!  BG  IIGI  GG2  IIIKI   111  V^XI 

CM»    CriMGIGppV    MM     lUMIIIIO^I    Vlllll    I K  )>,*X(nMI    n2()IK()AG 

«iioiin    «Vlllll  <  KV\  ;'H  IM   iVi'V  ii;(  ii(  (    mii  2gii  K«:|'p  o^'i 


—  587  — 

53.  ACCQCDni  Ae  ntahoycd  enxcD  NwemApABoxH  ahoycd- 

T6B  eBAX  MM6Y- 

54.  -\M1    620YM    eT6Mn-\TpiC    AH-f^CBG)    2N    weYCYM-vrcDrH. 

2<DCTe  MceexcQHHpi  6YXCD  MAC  XG  Aneïe-eN  TeïB(o  tcdm  mn 

(sic) 

TëiGXM. 

55.  MH  Mneï  en  ne  ncgwxi  MnisAMcyH.  mh  NTeqMeoY  gm 

Te   MApiA   AYCD  H6MCMHOY    IAKKCDBOC  Mil   ItDCHC  MN    ClMtDN 
MM   lOYAAC. 

56.  AYtl)    NeMCMHOY  MC2IM1    MH   MAY2ATAAT  GNeN.    AARGÏ 

(sic) 

OYN  een  uei  thxoy  tcdm. 

57.  AYCD  NNAYexCKAMAAXIzeCeG  THXOY  2XH1  M2HfH.  IHC 
A6  HGXGH  MHOY  XG  MMM  OYnpo4>HTHC  eMCQHO)  ÏMH'}-  2M 
TGHnOXlC  MMIN   MMAM. 

58.  AYCD  MnGHÏXI  MOY-^TG  GAM  MM6Y-  6TBG  TGYMGTA- 
niCTOC. 

Chap.  XIV,  1.  2M  neoYAioj  gtmmgy  AHCCDTGM  MXG  2HpCD- 

AHC  niTGTPAApXHC  GRCAÏT   FilHC. 

2.  HGXeq  NNGHAXAYÏ  XG  HGÏ  HG  ÏCDAMNHC  nXGM'}^  XCDKGM 
RGTG  AHTCDMH  GBAX  2N  NGTMAOYT  GTBG  HGÏ  MGICAM  CGGX- 
2CDB  M2HfM. 

3.  2HPCDAHC  rxp  MG  AHMG21  MICDANNHC  AHCAMA2M  AHKGH 
2M    HGUJTGKA    GTBG  2HpCDAlATA   TGG2IMI    M4>IXinnOC  HGHGAM. 

4.  MMAXG    ICDANMHC    TAp    XO)   MMAC   XG   OYK    G2ICTI    NHK 

Gxicfr. 

5.  AYCD  GHOYCDO)  G2ATBGM  AHGX2A-|^  2A  T2H  MHMHHO^G  XG 
MNAMGNTAATOY  2CDC   npO(j)H THC. 

6.  GTG  AMCgCDHl  AG  MXG  n20Y  MIGl  N2HpCDAHC  AC6-ACT 
tlXG  TQJHHXI  H2HpCDAIATA  2M  TM1I'|-  AYCD  AGAK2rHM  M2H- 
PCDAHC. 


—   5SS   — 
7.   GTBG   liei   AMCDXGK  c|     MIU,   MIIH   GTCtJeexeTIII   MM\H. 

S.  in \c  AwG  vrGCMGo^i'  -Je 


3"  Marc  viii,  24  —  ix.  12. 

Ce  fra^^nieut  t^t  ûirit  sur  k-s  pa^a-s  Mz-  mh  ('J7 — DS)  ilu  niaïuis- 
crit  auquel  appartenait  le  tra'!:nieiit  de  8'  Matthieu.  Les  dinien- 
sions  de  la  feuille  sont  les  niêuies.  léeriture  identique  et  les  lettres 
ornées  d'une  manière  semblable. 

Chai-,  viii.  24 m  ;'m  iii'ciiujiiii  ny  m\  vu}i. 

2.">.  n\  VIKG  MGMr.lX  GXIl  ii(;hbg\  vntui'L'  VIW  \HI.\|>2 
2U>li   IIIBI    K-WCDG. 

2li.    XSXXOYIM    (ilKiMMI  GHXCJ)  MM\C.  IIM'I  .XX.  htllCXtl)!)  Gl'Xlll 

cii|mi 

27.  XHi  GBXx  MJCG  iHc  MU  inHMX( >iri  iic  Giii  |mi  IIIG  TKC- 
cxpix  iik;  <j-i\niii(>c.  x^u)  ghsii  tcmii  xmujcii  i  mghmxoihiig 
GMXU)    rin\(.    imo^j'   x<.    x\r    iikcdmi    x(i>    MMXt;    <:xxi   XG 

XliXK    MIM 

2^.  III  V^'  AG  IIGXC^)'  IIIIM  .XC  O^VII  l'VIIII  X(l)  MMXC  XG 
iriGK  KDMMIIK.  Il  V<  "ri  XU)K».M.  :>(  1  IK(  KV^i  X.G  :'IIMX»..  i'CM 
KGKX^'I    .X.G    <)^<  I    <.KX\    l'GII    lllll|'()<|'imi(.    IIG 

2'.i.  iiGXG'i  iiiio^"  XG  inviGii   :'(i)rGii   .vigiguxu)   mmxg 

GXXI    XG    XMVK     IIIM      VI  |  :m   \(  »>j(|)    n.X.G    IIGI|<)G    MXU)    MMXG 

xc  niXK  IIG  iiGx»; 

'M).  .viGXGlll  I IMV  imi  II  XI  im  ■iiiv  xr  iiiio^' i  am<.  kmk. 
G'imrrH. 

31.  IIXIII  IIGoyXUJ)  GIMG^-  .VK'IIXI'I  g|(.K(1)  IIIH)^-  iixg 
iîïC    G'IXM)    MMXG.    XG    :'U)  |     MU.    ll(I)ll\l    MMXU>MI    XI    O'^VIX 


—  589  — 
t42ici.  AycD  NCGo^xajH  NXG  NX  TeiTeNeA  NinpecBYTepoc  mu 

NlXpXiepeOC  MN  NICe2  AytO  NCe2ATB6H.  AyCD  NMTCONM  MHMear 
N2AOY 

32.  xyQ)  NAMojexi  MncgGxi  2m  oYnAppHCix.  AHc^Anc  mta 
ATM  Nxe  nexpoc  enexeniTiMA  nhm. 

33.  NTAH    AG   AHKATM    AMNOy  eNGMMAGHTHC   AHexeniTlMX 

Mnerpoc.  nexen  xe  AMoy  mcan2hï  ncAAAUAC  xe  uakmi 
xAoycg  eN  2a  na  ^>-\-  awa  2a  na  nixcdmi. 

34.  AHMoy-f-  MHMHHtge  MN  MeMMAeHTHC  n6X6M  NHoy  xe 
ncToycDcg  gmao)!  ticϕ.  MAxenex  Aptiicee  mmah  mmuj  mmah. 

AyCU   MAXeMMI   MneMCTAypOC   MMOye2MHC(DÏ. 

35.  ne  rAp  eroycocg  eNoy2eM  NTCM^^yxH  HNerAKAC.  AycD 

nH  eTNCTAKA  NTCM^yXH  CTBHT  MMeffeNTC. 

36.  oycD  TAp  nere  hxcdmi  neffeM2Hoy  mmah.  AMCQAN&eM 

2HOy  MnKOCMOC  THXM   MM-j^ACI  NTCM^yXH. 

37.  oyN  neTe  rxcdmi  NeTem  NajeBico  MTen'^'yxH. 

38.  HH  TAp  eTNeqjniT  mmaï  mh  HAojexi  2xhï  2n  TeïreNeA 

MNAniCTOC  XyCD  NNAÏK.    nCl^HXI  2(DH   MHXCDMl    Ne-I^CgniT  NHH 
20TAN  AMCgANÏ  2XHÏ  2M   RCMCAy.    MM    HA    NCHArrexOC   CTOy- 

eeB. 

Chap.  IX,  1.  nexcM  UHoy  xe  2amhn  -j-xcd  mmac  mht6n 
xe  oyAN  2AINI  2N  NeT02i  excToy  MneïMe  ewceNexi  -f-ni 
MnMoy  CM.  cQAMToyMey  exMeTeppx  tire  <|>'h  ecNHoy  2u 
oycAM, 

2.  MNNCA     F   M2AOy    AlTÏC    XI    MPerpOC    Mil    IXKCDBOC   MU 

icDMiiJHc  AMxiToy  exN  oyTAy  eHXACi  eMAU)x  oyrcDM  ne- 
Miioy  oyAcroy.  AqajiBi  miicmcmai'  MrieyeMTX  eBxx. 

3.  xycD  NeM2Xi'|  xyc'l  iixxi  xyoyBCO).  eMMNOje'XM  expe- 
xe2T  2ixeii  nKe2i  eTpeoyBea;  tJTeï2H. 


—   ôïiO  — 

4.    \\<1>  .V.'>|0^M120V    GXXY    "-^^    M(D>CMC    MU  2H\LV.C  Gy 
CgCXI   IICMHM. 

ô.   ncjcG   ncTpoc   umm   xg   spxBBi   tixtjoyc  muj  TGrj<?a) 

MtlGÏMG  KO"^  (DU)   1  Gtl  lAMIX  rif  llCKMtlH.  Oyi  tlHK.  Oyï  MMCOy- 

CHC.  oyï  n2H\L\C. 

6.  tinxHC.voyn  rxpGti   mph  gtc  riuxH  xcd|  mmxm.   tix^,- 
ex2x-|-  [\vp  IIG. 

7.  .KyO)    311     rO'^IIO'»)'    XO-^i'fTUIll    XCGX    SHIBI    GBAX    2IXCD0^". 
\\a>    XO^i'CMH    a)CDIll    GBXX    211    '|<7HI1I    GCXG)    MMXC    XG    HG! 

riG  nxujiixi  nxMGxxiT.  ccdigm  uccdm. 

«.   .K\iD   xycAMC   riTGyrioy   Gxxniiix    Miio^i'tiGy   gxxiic 
MncycM rx  gbox  gbhx  gïmc  oyxcvH. 

0.  xca;u)iii  ag  cyruioy  GriGCHT  21  mxy  x|h2n   2CDti  gtx 

XTOy  GMXQ)   MMXG  XG  MIIGXTXMG   XXIIG  GIIGÏ20pOMX  O^Xtl  IG 
IIUjMXI    MMXU)MI    rU)tl'«   GBXX   211    IIG  IMXO'^' 1. 

1(».    X>'XMG2I    MIia^GXI   2X111    112111  ()>,'.    IIXya)Ull    MGXG    oyti 
flG   lUnajGXI  XG  UJMIIG  IIU^IIXI  Ml  lxa)MI    1  CDIIH   GBXX  2«l   tJG  1 

11.    X^'djGUTH    G>,'X(1)    MMXG    XG    MUX.    UIGG2    CGXU)    MMXG 

XG  2nxix<;  iiiioy  ii(ijx|Ti 

11'.     IH.Xr't    llllo^,-    XG    ;'IIXIX<".    MCII    •IIIIIO^)-    ll(l)V|ll     II'III2G 

?U)K   tiiKi    x^'d)   nii'n   G  rci'iio'^j'r   (;rBG   iki^iim   mii\(|)mi  xg 
'im.jci  (i^i'v.i  V  ii:'i(;i   v^'M)  ik.gujxu^h 


r  Frafrniciit  (U-m  l'-pftn'H  dr  l'iuil,  (•«inipn'iianf  lu  fin  di'  r»''|iitiv 
nux  ( 'oriiitliiciiH  ot  U-h  prfinieiH  vcrsctH  de  Iriiitif  aux  llrlncux. 
L't'critnn'  i*Ht  pllIH  «crréc  que  relie  ileH  tra;riiieiifK  i|iii  piveèdelif; 
11'»  li'ttn*H  wiiit  lin  pi'ii  nmiiiH  aiinndies;   la  laiij^Mie  (Ile    imine  enl 


—  591   — 

diiférente  et  se  rapproche  du  thébain.  Les  deux  pages  sont  luimé- 
rotées  2— fi. 

Corinthiens  II  xii,  9 — xiii,  13. 
Chap.  xn,  9 N6-1  Tc-OM  Mnexc. 

10.  GTBe  nei  OyN  -J^THK  n2HT  au  2NMeT6^(DB.  2NCgCDCg  MN 
2NXMXrrH.    2N  2FÎAIOKMOC.    MN  2N\CDX  2\  neXC.    20TAfï  TXP 

eicgANepATe-OM.  roxe  ajxiceMe'OM. 

11.  Aia)CDni    NXGHT   NTxfFl    T6TeNXNArKX2e    MMAI.    XMXK 

rxp  cgcgH  eTpxcYM2icTx  mmxi  2ifFi  thmoy-  MniajoxDT  rxp 
NxxxY  Mnxpx  îm\G  FixnocToxoc.  ecgxe  xmxk  oyxxxy. 

12.  NeMHeiN     NTMGTXnOCTOXOC    XIGITOY    2IN     THMOy    2H 

aynoMONH  mim.  mu  2nmhin  mTi  2Nq)nHpi.  m\  2eM6'OM. 

13.  oyM  rxp  ne  riTXTeTeFiajcDcoT  mmom.  nxpx  nKecHHni 

NNIXnOCTOXOC    2F1    MIGKKXHCIX.    eiMW-f-   Xe    XMOK    Mnioy62- 

21C1  exxTGN.  KCD  MHi  GBOx  MneixiFje-XNC 

14.  nMe2r   tlcon  ne   ncï  -j^ceBTCDT  eeï  cgxpxTCN.  xycD 

-|'NXOy62  2ICI  epXTBN   gFÏ.   NXiajUJI  rxp  en  FicX  N6TeNCDT6N. 

xxxx  FiccDTeN.  rixa)a;ii  rxp  ilMeajuxi  eccooya  G2oyN  mie\- 

X-}-.   xxxx   NGIX-j-   NMGa)MXI. 

15.  XMOK  AG  2N   OyniGl     l'XX  GBOX.    XyCD  CGHXXXI  GBOX 
2X   MGTGM'I'yXH.   GOJXG  'f^MIII   MMXTGH   GMXQJX.    IG  TGTGMMHÏ 

MMXI  2a)  FioyKoyi. 

16.  XyCD  XMXK  MHIBXpX  MMXTGN.   XXXX  NXIXl  MPXNOyprOC. 
XIXITHMOy  tjrxxM. 

17.  Mil  xïBX<?  riiiloy  ilxxxy  211  iiGiiTxnxoyxy  ajxpxTGw. 

18.  xmxpxKXxi  iJiiioc  xy(D  xnxyx  FimgmgxiT  ugmmm.  mm 

XAITOC   E\G  IMMOy.    MM   MXMMOOq)l   GM   2M    MGIlÏÏÏX    iToyCDT 

\G  NMGiaixyGi  Moyan  gm  mg. 


—  Ô02  — 

10.  nxriTOC  TGTGUMHHOYGÏ  XG  XtlXriOXOnZG  tlHlTj  MllGM 
TX  GBOX  MlltlO^I  Gtia)GXI  2M  HGScC.  tlXMGXG-j-  GMIM  MU 
THpH   2X   nGnGtlKCDT. 

20.  -^•Gp^X-}-  AG  XG  MIIIIOTX  XlGl  U)XpX"I  Gtl.   TXfTGtl  1  lltlO^' 

non  ti|()>,"Ga)C  (ïïi.  \\œ  tiTGniiin^'  gxxT  ikhI  niGiGtio^-- 

GU;i  MMXC  Gtl.  MIIIUDIG  O^'XtJ  SMAITa)!!  211  TIIHc5>,'.  Mil 
2MKœ7  Mrï  2ri(7U)tir.  mm  SÏTxHXXGX.  mm  aMKGCKGG.  MM  iVl- 
XIGI    M?HT.    MM   2Ma)TXpTGp. 

21.  MnrioTX   mtxgi   htg    rixtioYl"    ogbixi   gibg    rinio>i'. 

TXCX2fnBI  MOYMHHU)!.  GXYGXMOBI  tlXIM  MU)Xpn  \\(D  t^\\\0\ 
MGTXMOGI  G2XH1  GXGM  TXKXOXpXIX  MM  IllOprilX  MM  MCOJCDH 
MTXYGIM. 

('HAI'.  XIII.  1.  nMG2r  MCOri  IIG  nGï  |mii>|'  u)xpxrGM  xg- 
KGGC  CBOX  2M  XU)M  MMGTpil  B  IG  F  GpG  UJGXI  tlIBI  (D2I  GXG 
TOY 

2.  XIXOOG  rxp  tJXIM  GU^OpTl  XYtl)  XM-|-  GXU)Opri  MXQ) 
MMOG  2(1)C  GJI-|  2XIGM  IMMO^j'GM  llKi"*»*  (^IG  2GI  MtJGM  IX^i'GX 
(l)()(Tl    MXOOG    fixiM    <l)(»lll      MM    IIKCCIIIIMI     IlipH    XG    «:UI)\MI 

^^IlGlG()rl  M|riG-|GX  gm 

.!.    GBOX     XG      IGI  ri(l)ltll     MGV      lAOKIMII     MIlCxT:     <;i(I)GXl 

M.'M  r  iM.i  «invivi  (ivicoM  i::'()>)-m  cwmh  vvvv  ((^.(Mcoh 
m    \uttn\ 

I.  K<.  lAp  K>,(:  I  v^i'o'^'  MMO'i  :'M  <>^,V(  o(  niv  \\\\  x*iv 
MX2  m  lY.on  niiiMt^i  m;  kg  rxp  v-nvn  -dxoM  i ciui)!!)!!! 
MîM'Fi.    vxxv    iciiiivdni'  iirniri    vm   :'n    ir.on   mii<|>|    «:;'(»>,ti 

GXMl. 

r».  x«:  TGrcMïM  iMiciir:  acdkimv/c  mmvm  h  k:  mi» kim 
Goo^'M  GM  xj;  ux(:  iT;  ?ri  i  iino^)-  »  inii  |  ii  vu  i  ik  ii  i  \  m  ti  2m 
xKayy 


—  593  — 
G.  -j^niCTeveï  Ae  xe  TexeMNAeiMi  xe  xnam  2n  xxoyT 

7.  T6Na)\H\  A6  Kn^-\-  eojTMTpeex  wxy  Mneexv-  xe- 
Keec  eNHxoYci>N2  gbox  ncoht  xytiJ  NTereNex  nnexNX- 

NOY"4-  XNXM  AG   NTeNtgCDni  2(DC  GCDnT  GN. 

8.  MGNe-CD  rxp  mmxn  g-|-noy  ggtmggi. 

9.  TGMNGXGCgi  TXP  GNCgXNCQCDNl.  NTXTM  AG  MTGTGMCgCDHI 
GTGTGNXXXp.   HGI  XtD  HGTGNfjgXHX  GtFi GTCMCXE-f^. 

10.  GTB6  nGÏ  GN-^-  2XT6N  THHOy  ^C26l  NNGl  TXXpCD  NOy- 
CgtDCDT    GBOX    KXTX    TGSOyClX     NTXnÔC    TGIC    NHl     GyKCDT 

xyo)  Moycgxxa)Gx  gm. 

11.  't'NOy  GH  MGCNHy  XGCgi.  CGBTG  THHOy.  GOnC.  HHH- 
OyGI  GnClMHHOyGl  HOyCJDT.  XXI  aipuMH  xytD  n<j>+  N-f-pHMH 
HXOJCDni   MGMHTGM. 

12.  xcnxzG  NMBTGMGpny  2N  oyni  GCOyXXB.  GGCgiMI  Gpx- 

T6N   HG\    NGTOyXXB  THpoy. 

13.  TGXXpiC  MnGMÔC  ÎC  nGXC.  MM  TXrXHH  NTG  n^-\:  MM 
TKINOMIX  MnGHNX  BTOyXXB  MGMHTGM  THpTGM. 

TG  npOC   KOpiMOlOG   B. 

npOG  26BPXIOC    X. 
CrAP.  I,  1.   2GM   OyXTG   2H  mFj   OyXTX   fïCMXT  Gxn4>'h  a)G- 
XI  MM   MGMlX'j-   Ma)OpTl   2M    MinpO<f)llTHC. 

2.  2N  OXll  AG  fiMG1200y  NGI  XMQJXXI  NGMUM  2M  RGMttJHpG. 
HGI  GMTXHKGGM  tlf XHpOMOMOC  MKGGMl  MIM.  HGI  NTXMTXMIX 
MMIGQÎM   GBOX  2l'rXXTM. 

3.  GTG  MCI  ne  iioyxGiM  MnGHGooy  xyu)  imn  mmgh  rxxpx. 

GMBI  2X  HTHp'q  2M   na)GXI   MTGMe-OM.    GBOX  2H  XX  IM   XMIXI   MM- 

MÉMOIBES,  T.  II.  '■' 


—   ÔÎI4   — 
IGBO    lirieHliOBI.    AM2M00C   2?!   TO-^j'Ii.VM    il  I  MCI  HOC    2Ï\    MGT- 
X.VCC. 

4.    XM     

Je  ue  ferai  sur  ces  fragments  qu'une -simple  et  courte  remarque. 
L'iuditfcrence  avec  lafiuclle  sont  écrits  certains  mots  dans  lesquels 
est  emplovcc  la  lettre  p  thcliaine  et  mcmpliitique,  prouve  une  fois 
•le  plus  la  similitude  du  son  de  x  et  de  p.  C'est  ainsi  qu'au  verset  24 
du  cliap.  XXIX  d'Isaïe  le  mot  mnnnnrei'  est  rendu  jiar  KXCMXGM  et 
un  j)eu  plus  loin,  chap.  xxx,  02  par  KpHMpGM.  De  niCnie  pour 
IJGTGXG  Is.  XXX,  1  et  riGTGpG  Is.  XXX,  12  et  l'J;  de  même  pour 
GWY  XXX.  2  ^'i  cpxY  XXXI,  3;  le  verbe  6x  xxx,  22  et  24  est  trans- 
crit Cp  L,  12  et  14:  lu  négation  impérative  MilGx  xxxv.  4  est  traiis- 
rritc  Miicp  xxxvi.  l»",:  gîxhï  xxx,  1  se  trouve  écrit  G2pin  xxx,  21  et 
G2pXl  XXXI,  4:  le  formatif  de  noms  d'agents  XGM  (XGH-|2Gil  xxxill, 
22;  est  écrit  pCH  fpCHXXn  xxxvi.  s);  le  mot  nixoy.  ainsi  écrit 
con.stainnient  dans  les  fragments  de  S'  Matthieu  et  de  S'  Marc,  est 
écrit   lllpoY  dans  Isaïe  XXXI,  3;  XXXIV,  2,  etc. 

Les  voyelle»  elles-mêmes  sont  traitées  un  peu  légèrement:  mais 
le  cas  ne  s'est  jjrésenté  que  pour  trois  mots  :  MX  Uni.  est  écrit 
ainsi  Is.  xxxil.  14;  Is.  x.xxvi,  2;  il  est  écrit  MG  Is.  xxxil,  20;  Is. 
XXXIII.  21:  Is.  xxxv,  «  et  MOy  Is.  XXXlli.  M:  Ir  mot  XX  /n'irrc 
Cxx  MiiH  Is.  XXX,  :»»)  est  écrit  GXG  (GXG  Milii  xwii.  r.»);  entin  le 
pluriel  de  ia)/î««'.  H'écrit  tantôt  Gixfxxxil.  14)  et  tantôt  .VKY(XXX,(;). 

Il  ne  me  reste  pins  i|ii'ii  dnimer  iii  la  liste  des  nints  nouveaux 
que  nous  fournisHciit  ees  trois  fragments. 

X  tirnveset  les  ruisseaux  s'élen- 

xxp.   rniMHcaiix.    m»  |(i)(>^-   nii  dronl.  Is.  xxxill.  21.   lop  .M. 

MIVV>|'   ||(  ()>,*(|)(l)(;   <.KV\.    Ir.,       VV^'.    àllfs.     tici   « K:    IIIIV^IIII 


—  595 


MMAY    GB.W     MMey    N6Y-V 

scDCop  21  aeNXxy,  qui  empor- 
teront leurs  trésors  sur  des 
ânes.  Is.  xxx,  6.  eocye  Th. 
eey  M. 

XA2,  lune.  AycD  noyoeiM  mra- 
\2  eMecgcDni  ntsh  miioyain 
Mnpe,  et  la  lumière  de  la 
lune  sera  semblable  à  la  lu- 
mière du  soleil.  Is.  xxx,  26. 
002  Th. 

XBAAKi,  corbeaux,  xyto  Mesx- 
\e-\-    MeoYu>2    n2htc    mn 

Ne2Ba>     MM      tJeXBXAKI,     et 

là  habiteront  les  oiseaux  et 
les  vipères,  les  éperviers  et 
les  corbeaux.  Is.  xxxiv,  11. 
ABOOKe  Th. 

ABA2,  dents.  RMe  exe  nxiMi 
NGOjcDni   MMey   mm   neo)- 

KeXKGX   MTG   MeXBX2,    là  OÎl 

il  y  aura  les  larmes  et  le  grin- 
cement des  dents.  Matth.  xiii, 
OB26  Th. 

ABi,  avoir  soif. 

—  eTABi,  altéré.  M2eM^Y'^noY 

eY2AKex  MM  Ml'tY'^'*  (31  >.BI, 

les  âmes  affamées  et  les  âmes 
altérées.  Is.xxxil,  B.  GTOBl  M. 


—  GHABI,  altéré.  2M  OYKe2l  6M- 

ABi,  dans  une  terre  altérée. 

Is.  XXXII,  2.  eqoBi  M. 
AB2,  dents.  necgKHXKGx  ntg 

MexB2 ,    le    grincement    des 

dents.  Matth.  xm,  42.  OB2e 

Th. 
AK,  charmer  ('?).  Ayo)  acak2thm 

N2Hp(i)AHC,  et  elle  charma  (?) 

le    cœur    d'Hérode.    Matth. 

XIV,  6. 
AXH,  monter,  mmg  xxxy  mgh- 

PIOM  MnOMHpOM  XXH  eXCDC, 

aucune  bête  mauvaise  n'y 
montera.  Is.  xxxv,  9.  xxHi  M. 
Axe  Th. 

—  peHAXH,  cavalier.  eq)xe 
oyxM  cge-xM  mmxtgn  e-j- 
peMxxH  excDoy,  s'il  vous  est 
possible  de  leur  fournir  des 
cavaliers.  Is.  xxxvi,  8. 

xn,  compter,  estimer,  tenir  pour. 
MKxpMHxoc  GNexnH  GyMX 
Ma)HM,  le  C'armel  sera  tenu 
pcmr  un  bois.  Is.  xxxil,  15. 
CDU,  XII  Th.  y[. 

XCl,  grief,  dommage. 

—  'j'XCi,  porter  donnnagc,  bles- 
ser,  perdre.   mh-[-xci  mtgm- 


—  596 


■^>i":>CM.  il  pcnlia  sou  âme. 
Marc  vui,  36.  -|  oci  M. 

.\2.v.  trésor.  lltJOY-V^^c^^ml^M 
Tqjoxyi,  (le  royaume  des 
cienx  ressemble)  à  uu  trésor 
caché  daus  le  chami».  Mattli. 
XIII,  44.  A20  Th.  M. 

\2l,  séjour,  retraite.  riGCcycDUi 
ticpccD  ririGCipuMOC  \yid 
ti\2i  MtiGC  rpoYOOC ,  elle 
sera  le  repaire  des  Sirènes  et 
la  retraite  des  autruches.  Is. 
XXXIV.  i;$.  \2()  M. 


B 
BM\X(;  et  Blixxi.  ar^rilc.  cpoii 

mil  (IIIK     M<)>)\l  I  IIM  IIKIIX 

x.<;  iik;   iik«;i'\m(;>|'(;   ch.vi 

IIKO'^'I  Kit\\   i'CUC  rc   llCCd) 

•rcMrycii  o'^'Kiix.xi  iimi  lo^^-. 
(et  HU  ruine)  sera  connue  la 
dcHtriiction  d'un  vase  en  ar- 
jfile  de  potier  (|ui  est  en  fra;î- 
nientM  M  menus  (|u'on  ne  |)ciit 
en   retniuvcr   un    tesson.    Is. 

XXX,    M.   K\X<;,  KWXG.  RCX 

XO  Th.  il  A-  mot  Kiivxc:  sem- 
Idc  ici  dcHijfncr  pliiM  «pcciulc- 


meut  l'argile  et  le  mot  bhxxi 
un  tesson.) 


rxXH.  ruse,  tiomi)eric.  MXi  TH- 
tiOY  HrxAH.  j'ai  agi  avec 
vous  en  trom})erie.  Cor.  Xll, 
16.  Th.  KpOH. 


exG.  pierre.  GXi;  hUlM.  ;;,rcle.  Is. 

XXXII,  r.>.  .\x  MilG  Th. 
eMXG2.  combat.   MU  U)\pG  GM 

XG2  CtDp  GBXX  2n  ()>,U).VXIJI, 

est-ce  (|uc  le  coml)at  n'est  pas 
ordonne  par  le  conseil":'  Is. 
XWVI.  .").  MXX2  Th. 
i.zi.K.  cheval.  |ih:|  iniiGM 
JUi)X  K  ticnx.  Je  vous  don- 
nerai deux  mille  ciievaux.  Is. 
xwvi,  s.  2H)  Tli.  l'oo  M. 


ivp:'.  voir,  regarder.  .viKOpL'  \'\ 
XX  .vnxp;'.  il  regarda,  il  lut 
guéri,   il   vit.    Marc  viii,  2.''). 

U)p2  .M. 

IBI,  Huit'.  o^j'K»;:'!  lUKi.  iim-  terre 


—  597  — 


de  soif,  une  terre  altérée.  Is. 
XXXV,  7.  OBI  M. 
1661,  vallée.  OYMAY  eqccDK  2N 
oyieei  a)\  nMA-f-,  une  eau 

coulant  à  pleins  bords  dans 
une  vallée.  Is.  xxx,  28.  6U, 
IX  Th. 

lepX,    fleuve.    NT2H   NNOYI6PA 

eMCOJK  6M2X  exy  2n  oy- 
K621  HiBi ,  comme  un  fleuve 
qui  coule  glorieux  dans  une 
terre  altérée.  Is.  xxxil,  2. 
lepo  Th. 
loyNeM,  la  droite,  ixe  ioyN6M 
IT6  2Boyp,  soit  à  droite,  soit 
à  gauche.  Is.  xxx,  21.  oywxM 

Th.  OyiHXM  M.  ItDNAM  B. 

i(Dp2,  regarder.  Marc  viii,  25. 
Voy.  L\p2. 

lop,  urine.  Keec6y  6oyAM 
TeyMeNxïK.  Ncecx  reyicy, 
laisse-les  manger  leurs  excré- 
ments et  boire  leur  urine.  Is. 
xxxvi,  12. 


KXMCoy ,    massacre ,    egorge- 
ment.  GTGiToy  cnKAMCoy, 


pour  les  livrer  au  massacre. 
Is.  xxxiv,  2.  K6NC  Th. 
KiHoy,  pi.  de  KiH,  bouc,  ngki- 
Hoy  N62IHHI  MMeyJes  boucs 

y  tomberont.    Is.   xxxiv,    7. 

GIH  Th. 

KxeMXBM ,  murmurer.  NGT- 
KxeMxeM  ey6TCXBX,  ceux 
qui  murmurent  apprendront. 
Is.  XXIX,  24,  écrit  KpHMp6M 
Is.  xxx,  12.  KpnpM  Th. 

Kpxxy,  rivage.  xyeNTC  ene- 
Kpxxy,  ils  la  tirent  (la  bar- 
que) sur  le  rivage.  Matth.  xiil, 
48.  Kpo  Th. 


xxnc,  en  aucune  façon.  Trois 
exemples  de  S' Marc  (vni,  30  ; 
IX,  8  et  9)  confirment  ce  sens 
que  Peyron  tient  pour  dou- 
teux dans  son  dictionnaire. 

xe2T,  foulon.  eMMNq)(?xM  expe 

xe2T 6TpeoyBea) 

NTei2H,  il  n'est  pas  possible 
qu'un  foulon  blanchisse  de 
cette  manière.  Marc  ix,  3.  E- 
crit  pe2T  Is.  xxxvi,  2.  px2T  M. 


—  598 


\iKi,  ik'IkIrt,  imliiier.  \H\iKi,     MHNXIK ,    excrément.    KCecev 


(le  mot)  s'est  incliné.  Is.  xxxiii, 
23.  piKi  M. 


M\p.  attiulicr.  lier.  M\p  TMtJOY 
naClIffXY"'    GXGN     NGTeN- 

-f-m.  attachez- vous  des  sacs 
sur  les  reins.  Is.  xxxil,  11. 
Mp  Tli.  MHp  Th.  M.  B. 


GOy.VM  TG'^i'MUtlMK  (ICG  C.\ 
TG^'iO) .  laisse  -  les  manj^er 
leurs  excréments  et  boire  leur 
urine.  Is.  xxxvi,  12. 

MOy.     lieu.     NIM     nGTUGTXMX 
TMriOY  CtlMOY   MUJ^  GMG2, 

qui    VOU.S    indiciuera    le    lieu 
éternel?  Is.  xxxiii,   14.   ma 
Th.  M.  MG  B.  (écrit  ailleurs 
MX  et  MG). 
MX  rcM.  tainisV  pelle?  llDT  GM-     M2GOY,   caverne.    NTG  NG-|-Ml 


GpG   M2GOY   NU>\    GtlG2,    les 

hourjjs   seront   des   cavernes 
pour  toujours.  Is.  xx.xii.  \\. 


T\K^\U>\T  MliaGGI  Mri  riMX 
IGM.  orge  puritié  au  vent  et 
au  tarai»  (V).  Is.  xxx,  24. 
MCMM.  exirénieiit.  n  TGCGSXOY 
111211  Mtio>i'Mt;MH.  tu  les  jet- 
teras comme  un  excrément.  | 
Ih.   XXX,  22   (correspontl    au      riMll,  farine.  2tl  r  riU)i  tïtixm 


inemphiti(pie  2(Dipl).   Ct.   Mil 
MOOY   l'h  .  urine. 
MGoy,   nièn     mii  migmmgoy 

cil  TG  MXpIX.    est-ce  (|Uc  tu 
mère  n'uHt  ])]ih  .Maria?  Mntth. 
xni,  ft^).  m.vy.  m.vxy  'I'Ii- 
MGxxiT,  aimé,  iici  ne  nxujiixi 
iiXMGxxir.  celui-ci  tMt  mon 


dans  trois  mesures  de  farine. 
Matth.  XIII,  XI  Th.  hogit. 

.M.  UCDIT. 
NXIK,  adultère.  TGHCiicx  iiiiG 
XIIICTOG   XYtD   tIMXIK.  rtttr 
race   d'incrédules   et   d  .uliil 
tèrcH.   Marc  viii.  ;!S.   tioc  ik 
Th.  IICOIK  .M. 


filM,  mon  liieiinimé.  Marc  ix,     ijxm  |-,  force. 

7    tu.y\  Th    M«;xir  H.  iuivm  |,  avec  forte,  violcm 


—  599 


ment.  eyNHOY  enecHT  2i 
oyCAn  NNÀM-J-,  descendant 
violemment  ensemble.  Is.  xxx, 
30.  NOMTe  Th.  NOM-}^  M. 

Nenpi,  grain.  OYMenpi  NOjex- 
TGM,  un  grain  de  moutarde. 
Matth.  XIII,  31.  M.  nx^fi. 

NOY2,  séparer.  eHNOY2  nngm- 
G\x.  eBÀX  2N  AœpoN,  dé- 
tournant tes  mains  des  pré- 
sents. Is.  xxxiii,  15.  Ne2Tli.M. 

N2AT,  fidèle.  neHMAY  eN2A.T, 
son  eau  (sera)  fidèle.  Is.  xxxiii, 
16. 

NTGN,  de  la  part  de,  par.  2INX 
NTXeXBOHGIN  exA-Y  NTeN 
<j)XpxcD,  afin  qu'il  leur  soit 
porté  secours  par  Pharaon. 
Is.  xxx,  2.  Corresp.  à  GBOX 
2IT6N  M. 


oiMXCDT,  froment.  20Te  mtx- 
noiMxcDT  XMGx  OYTe2,  lors- 
que le  froment  porta  fruit. 
Matth.  xiiT,  2B.  M.  GMpxi. 

OY^-^-'h,  légumes.  ajxcxiGi  60- 
YAX-f-  NiBi,  il  devient  plus 
grand  que  tous  les  légumes. 


Matth.  XIII,  32.  M.  OYof  .Th. 

OYOOT6. 

OYHHi,   lointain,   éloignement. 

NGT2M    nOYHHl     N6CCDT6M 

.  .  .  .,  ceux  qui  sont  au  loin, 
entendront  .  .  .  .  Is.  xxxiii, 
13.  OYHi  M. 
OY'Ni,  passer,  amoy'ni  nxg 
nxx,  les  semailles  sont  pas- 
sées. Is.xxxil,  lO.OYeiNGTh. 


nxTC,  briser.  ne'GpcDB  nkgo) 
GTnxTC,  la  tige  de  roseau 
brisée.  Is.  xxxvi,  6. 

nsT,  genou.  Nce-ix  gtkh  mn 
NGHGT  6TBHX  6BXX,  lesmains 
tombantes  et  les  genoux  bri- 
sés. Is.  XXXV,  3.  nxT  Th. 

RH,  ciel.    NT6  THH  GCDK  NT2H 

NOY.5C(i)CDMG ,  le  ciel  sera 
roulé  comme  un  livre.  Is. 
XXXIV,  4.  HG  Th. 

nie-GGi,  vain,  inutile.  GYG2IC1 
2N  OYMGTtne-GGi,  ils  souf- 
friront en  vain.  Is.  xxx,  5. 
n\G\  Th. 

n26,   rétablir.   2uxixc   hnhoy 


—  GOO  — 


nuj.vpn  rÎHtiîG  scdb  niBi,  Elie 
viendra  le  premior  pour  éta- 
blir toute  chose.  Marc  ix.  12. 
Cf.  n2.  na)2  Th. 


-VHCtDTCM     UX.C     2UpCDAHC 

eiic.vïT  mTïc.  llérode  apprit 
des  nouvelles  de. Jésus.  Matth. 
XIV,  1.  CCOIT  M. 
ex  N2H,  loin  de.  \h\o\  nc\ 
ri2Hï  nc.VA_\n.\c,  Éloij^ue-toi 
de  luoi,  Satan.  Marc  viil,  33. 
Cf.  cxMeM2e  M. 
du  chemin  du  champ  du  fou-     cxoytJG,  savoir.   oyAG  hgm- 


rG2T,    foulon.    GT2PXI    21   TG2IH 

um)iDU)\  MnpG2T,  au-des8U8 


Ion.  Is.  xxxvi,  2  (écrit  XG2T 
Marc  IX,  3),  p«^T  M. 


CXOYHe  NH2X6'eB  CMH.  et  il 

i<rnorait  la  faiblesse  (de  sa) 

I      voix.  Is.  XXXIII.  19.  coGyn 

^-  Th.  cxo>,'n  B. 

CXBC.   iniii.    iiciiiVKi   ti<;(iju)in     CXY2.  assenilder.  ilGMfÏÏJX  IIGH- 

iiM  M  ti  ni;'ii  tiiU)>)'CXBG,  ce  [       T.vicx-^i'L'o^)-.  cest  son  esprit 


péché  sera  pour  vous  comme 
un  mur.  Is.  \\\.  1."..  GOBT 
Th.  M. 


qui  les  a  asseuihlés.  Is.  XXX1\ , 
If).  (Kcritcu>OY.\.2  Is.  XXXIII. 
4.)  GOO-»»-:'  Th. 


GXBGT.    id.   CTBG  oy   IIKU)GXI      CGIXG.  levain.  .VCIIll   HtlO^)T.GI 


(;iiGMG(iXG  nncj'CDMi  cr2i 
XCii  ric.v.BeT.  pounpioi  par- 
le»-tu    pour  h-H  oreilIeH  des 
lioninicH  (pli  Hont  sur  le  mur? 
I«.  xxwi,  1 1.   CORT  Th.  M. 

CXb}-.  préparer,  nu  v^(:\k| 
IIHK  GCXGppx,  nOilt  ils  pas 
préparé  pour  toi  une  royauté? 
...  Ih.  XXX,  33.  COK  I    M 

r.xrr.rcMoniniée.  hmit.  nniiveMc. 


XG,  il  res.semhle  à  un  levain. 
Matth.  xill,33.  (T.  Th.  cvcip. 
CXCipG,  fronuiffc,  beurre. 
—  XICGIX,  lever  (en  parlant  du 
pain).  u)XurG  iu)>|U>(1)(;m 
.Xicr.ix.  jnsiprà  ce  «pie  toute 
la  fariiH'  .ut  b'vé.  Matth.  Mil. 

GG3X.     rejeter,     n  IC     (•.(:?M)>|' 

III  ;'ll   MiJ(»'>)'Mt  Mil.  ils  le.H  re- 


—  601  — 


jetteront  comme  ses  excré- 
ments. Is.  XXX,  22.  CA2P  Th. 
Cf.  C20YP. 

CTA,  retourner.  MMMeeTAq  CN, 
il  ne  reviendra  pas.  Is.  xxxii, 
10. 

CTAi,  odeur.  Nxe  neycTAi  i 
espAi,  leur  odeur  montera.  Is. 
XXXIV,  3.  CTI,  CTOI  Th. 

C-j^Hxxi ,  resiilendir.  NeHaAi-]- 
AyC'^Hwi,  ses  vêtements  res- 
plendirent. Marc  IX,  3.   c-\-- 

6X\I  B. 

C(DOYA2 ,  rassembler.  nt2H 
Moyeei  eqccDovAa  620yn 
M2eNa)XHOY,  comme  quel- 
qu'un qui  ressemble  des  sau- 
terelles. Is.  XXXIII,  4.  cooys 
Tli. 

C2H,  écrire.  2MAAC  C2H  N6Ï,  as- 
sieds-toi et  écris  les  choses. 
Is.  XXX,  8.  C2AI  Th.  C2ei  B. 


TABA2,  interroger,  amak  ag 
MriOYTABA2T,  et  moi,  ils  ne 
m'interrogent  pas.  Is.  xxx,  2. 

T(DBA2  Tli. 
TXXXTHX  NT2H  NNOyMHIN  GH- 

MÉMOIRES,  T.  II. 


MHOy    21xeM    OyXAXATHX, 

comme  un  signal  placé  sur 
un  collin.  Is.  xxx,  17.  (Cor- 
respond au  memphitique  K\- 

XAm4>0.)  Cf.  TAX  Th.  GAX  M. 

Tex,  branche.  Ni2Axe'|-  fice- 
oy(D2  2ixeM  Mecrex,  les 

oiseaux  démeurent  dans  ses 
branches.  Matth.  xiii,  32.  M. 

XAX. 

xexffA,  guérir.  20tan  AxeajAM 
nôc  Texe-A  Mnoyoxi^M  ntg 
nenxAOC,  quand  Dieu  aura 
guéri  la  blessure  de  son  peu- 
ple. Is.  xxx,  2(1.  TAX6-0  Th.  M. 

TyBBHOyT,    pur.    ICDT  GHTyB- 

BHoyr  Mn266i,  orge  purifié 
au  van.  Is.  xxx,  24.  Orthogra- 
phe vicieuse  pour  GMToyBH- 
oyr  M.  et  eqfBBwy  Th. 
TyBNAyi,  animaux.  T2opACic 
MNiTyBMAyi,  vision  des  ani- 
maux.Is. xxx, G. TGBNCDOyi  M. 

cgAAC,  pasteurs,  bergers,  oy- 

MA    NMAANl    NNGCgAAC,    Un 

lieu  de  pâture  pour  les  ber- 
gers. Is.  XXXII,  14.  cgoocTli. 

76 


—  602  — 


C9.v\.trap|)er.  iiHU)\\0">j'miXM-     qjTHOY-  pi-  du  incccdent.  Is. 


■\-.  il  le   tVapj)era  avec   vio- 

leiiic.  Is.  xxx.  30.  U)\.\p  Tli. 

U)GpC2lMi.  jeune  tille.  rJCa)Gp- 

C2IMI    GTJil    0'>'2G\niC  .... 

jeunes  filles  en  espérance  .  .  . 
Is.  XXXII,  y.  Mot  formé  comme 
2pu)ipG  Th.  jeune  homme, 
raai.s  comjjosé  de  U)CepG  et 

C2IMG. 

u;Htiu;.   nnunir.   irix    rcîBO) 

U)\\IH1)      MMGY     IIIIGCU^Hpi, 

là.    la    vipère    nourrira    ses 

petitH.  Is.  XXXIV.  1.').  u;.viia)M. 

(j;nu);'i.  nienHuration,  arpentage. 


XXXIII.  23. 
a)U)U)i.  chanij).  ncgcDO)!  Mnoy 
(DU),  le  champ  du  désir.  Is. 
xxxii,  12.  CCDQJG  Th. 


zx!-)-,  vêtements.  mgh2XI'|'  xyc- 
-|-nx\l.  les  vêtements  resplen- 
dirent. Marc  IX,  3.  2a)i-|-  M. 

2XKG\,     faim.     11201  i-^'Y^'^OY 

GY2XKG\  MtJ  MI^*Y>^»I  GTXBI, 
les  iinies  atfamées  et  les  amos 
altérées.  Is.xxxil.  (i.  20KGpM. 


<:(.in.<:u)p(;xu>(,nejOYHOY2     -^Ci.  peiner.  suiitlVir.  travailler. 


iKJjnu).   on   enverra  sur  elle 

une    tonle    d'arpentage.    Is. 

x.wiv.  1 1.  ujh;iu)2(:  l'h. 
cj^KGXKGX.  grini  cmenf.  IIUJKGX- 

K6X  IIIIIXK.V2.  le  grincement 

(IcM  dentM.   Matth.  xill,  M. 
(j;kii\k(:x,  id.  tiu;KiiKCx  iitii- 

XK?,  le  grincement  dcM  dentM. 

Mntth.  XIII,  42.  (ijKCXKlx  .M. 
(j)'iH.  nn'it.   irr?H   iiii(>Y<i)rii 

:'IXC:m    oy'^^Y-    connne    un 

mAt   Hur  une   niuntagne.    Im. 

XXX.  1"   (i)n:  Th. 


tlllG^'XXXC  X.V.  IGU2XCI.  ils 
ne  diront  pas  :  tnivaillons!  Is. 
XXXIII,  21.  2XCI  Th.  2ICI  M.  H. 
2.\UJC,  dcHidation.  2\llï  211  TG 
o\r'|i(;  MM  r;'\(i)(;.  dans  l'al- 
tliction  et   la    dcsolatimi.    U. 

XXX,  (j.  2U)U)  'l'h. 

2XM,  Hcrpent.  2Gik'Xm  mu  ;'(:n 
MCC  M2XH.  des  HcrpcntH  et 
dcH  petits  de  serpents.  Is.  xx.\, 
<;.  :m)H  Th.  .M. 

;'Xf.«;K,  mou,  faillie,  iir-nvo^' 
ii(     iiii:'Vr.<:K  oui     il    iir  sa 


603 


vait  pas  la  faiblesse  de  sa 

voix.  Is.  XXX,  19.   2(D6'B  Th. 
2661,    van.    iU)T   eMTYBBHOYT 

Mn2e6l,  org-e  ijurifié  au  van. 
Is.  XXX,  24.  £à.i  M. 

261,    voici.    261    nxeN    MÔC    AH- 

MHOY,  voici,  le  nom  du  Sei- 
gneur est  venu.  Is.  xxx,  27. 
Rad.  de  2Hnn6,  2hht6,  2H- 

HM6. 

—  2eiTec,  même  sens.  26iTec 
CMHoy  en6CHT,  voici  qu'elle 
descendra.  Is.  xxxiv,  5.  2H- 
Hxe  Th. 

2e\,  serviteur.  Ayi  NX6  Ni2e\ 

NT6  niOIKOA.6CnOTHC.  Les 

serviteurs  du  maître  vinrent. 
Matth.  XIII,  27.  Cf.  2M2A\ 
dans  la  composition  diupel 
entre  notre  mot  2e\. 
2HÏBI,  deuil.  AnKe2i  ep2HiBi,  la 
terre  a  mené   le    deuil.    Is. 

XXXIII,  9.  2HBI  B. 

—  Le  même  mot  est  employé 
pour  signifier  «ombre»  Marc 
IX,  7,  comme  le  memphitique 

2HIBI. 

2IA,  voie,  chemin.  Hi  2\ba\  mman 
Miei  2L\  tiMAAcgi,  mets-nous 


hors  de  ce  sentier.  Is.  xxx.  1 1 . 

2iH  Th.  B. 
2IBCDÏ,  éperviers.  Is.  xxxiv,  11. 

2IBOYI  Th.  Dans  le  verset 

dTsaïe,  ce  mot  correspond  au 

memphitique  2IHOYÏ. 
2xAYi  voix.  HMeNeei  zx  nesxxY 

Mn6AajKAK,  il  aura  pitié  à 

cause  de  la  voix  de  ton  cri. 

Is.  xxx,  19.  2POOY,  2P-\  Th. 
2CDBC,  se  moquer  de  (?).  rei  Te 

T2H  eroY  Me  2(dbc  mma- 

T6M,  telle  est  la  manière  dont 

ils  se  moqueront  (?)  de  vous. 

Is.  xxxiii,  4.  (Correspond  au 

memphitique  CCDBI.) 
2CDMT,  opprobre.  Is.  xxx,  3  et  5. 

Correspond  au  memphitique 

ajojoj,  opprobre. 

X 

XXL\2C,  moissonneur.  noxaïA2C 
N6  N6Arr6\oc,  les  moisson- 
neurs sont  les  anges.  Matth. 
XIII,  39.  De  XI  et  cd2C,  re- 
cueillir la  moisson. 

xeeNi,  Tanis.  Is.  xxx,  4.  xa- 
NH  M. 

7(i* 


604  — 


XiBXffC.  sauter.  TOTC  tie(?x\H 
ncxiBXffC  iir;'n  iiiio">|"ei- 
oyx.  alors  les  boitoaux  bon- 
dirent eoniuie  un  cerf.  Is. 
XXXV,  C  XIHOCC  Th. 

XIMX>'  Mxn  .  aqueilllc.  XHa)2l 
GpeXM  2M  HMX  tiXIMXY,  il 
s'arrêta  dans  l'aqueduc. 

XtDKGM.  laver,  se  laver,  bapti- 
ser \'i\. 

—  -f-xuJKGM,  même  sens. 

—  XGM-j-XCDKeM .  qui  bai)tise. 
nni  riG  kdxmmhc  nxGH-|-- 
XCUKGM.  lelui-ci  est  Jean- 
liaptihte.  .Mattli.  xiv,2.  iiTGK 

IU)XIIIIIIG  n\GM-|  XCDKGM.  tU 
i-i»  .Ii-an-Bapti^t»-.  .Mare  vill, 
28. 


<yxCT.  danser.  xc<yxcT  uxG 
TOJHHXI  ii2Hpa)AiXTX,  latîlle 
d'Hérodiade    dansa.    Matth. 

XIV,  (j. 
(yXYNI,     sae.     G^'ffXXXG    H2Gt4- 

CXYUI,    vêtus   de    sacs.    Is. 
XXXVII,  2.  cooY'iG  Tli. 
ffBXi.  bras.  MtiGOY(i>"X2  GiiX\ 

Mllfi-tDMT  MnGHffBXI,   il    fera 
voir  la  colère  de  .son  bras.  Is. 
XXX,  30.  ffBOI  Tli. 
ep-KC,  jçrain.  seineiicc.  nsCDOY 
UGU;(Dni  MnGffp.Vff  MnGKG2l. 

la  pluie  arrivera  au  {jrain  de 
la  terre.  Is.  xxx,  2;5.  <yp()<7 
Tli. 


UNE  MOSQUEE 

DU 

TEMPS  DES  FATUITES  AU  CAIRE 

NOTICE  SUE  LE  GÂMI'  EL  GOYÛSHI 

PAE 

MAX  VAN  BERCHEM. 


Lorsqu'on  se  rend  au  Mokattam  en  passant  par  la  citadelle,  on 
aborde  la  montagne  par  un  escarpement  qui  s'élève  à  pic  au  des- 
sus d'un  amas  de  rochers  détachés  de  ses  flancs.  A  cet  endroit, 
un  chemin  rapide  s'élève  en  ligne  droite  au  moyen  d'une  énorme 
muraille  en  maçonnerie,  et  conduit  au  sommet  d'un  plateau  d'où 
l'on  découvre  le  Caire  et  la  vallée  du  Nil.  A  droite,  à  quelque  dis- 
tance, et  sur  le  bord  du  précipice,  s'élève  une  ruine  isolée  qu'on 
aperçoit  de  tous  les  points  de  la  vallée;  c'est  une  ancienne  mos- 
quée connue  aujourd'hui  sous  le  nom  de  Gâmf  el  Goyûshi,  et  le 
plateau  qui  l'environne  et  (\\n  forme  le  premier  contrefort  du  ]\Io- 
kattam  s'appelle  dans  la  bouche  du  peuple  le  Gebel  Goyûslii. 

En  visitant  un  jour  ce  curieux  édifice,  je  remarquai  au  dessus 
de  la  porte  d'entrée  une  longue  inscription  en  caractères  coufiques. 
Je  ne  doutais  pas  qu'elle  ne  fût  déjà  connue,  mais  je  l'ai  cherchée 
vainement  dans  les  divers  ouvrages  que  j'ai  pu  me  procurer  ici. 


—  606  — 

Seul.  M.  k'  prolosseur  Mehren  en  fait  mention  dans  un  travail 
fort  intéressant  sur  les  inseriptinns  du  ("aire;  après  avoir  déerit 
rapidement  la  mosquée,  il  ajoute  :  <Au  dessus  du  i)ortail  d'entrée 
.>e  trouve  une  inscription  en  caractères  anciens,  d'après  mou  juge- 
ment a|ipartenant  au  temps  des  Fatimites,  qu'il  m'a  été  impossible 
de  di'-cliift'rcr  complctement  à  cause  du  soleil  luûlant  et  d'un  vent 
impétueux  <(ui  m'aveuf^lait.   ' 

L'inscription  couvre  une  plaque  de  marbre  de  deux  mètres  de 
l<in;rueur  et  de  40  mi  .')0  centimètres  de  hauteur,  engagée  dans  la 
muraille  à  «jnelques  mètres  au-dessus  du  seuil  de  la  porte.  Elle  se 
com|)i>8e  de  cinq  lignes  d'un  beau  caractère  couti<iue  de  l'époque 
des  Fatimites:  en  voici  le  texte  et  la  traduction  (voir  la  photo- 
graphie, pi.  ï)  : 

j—.;  ^_^_'  o^-^  'J.»-»  *Ul  ».  \^±  )ij  aJJ  -i>-u_ll  J\j  ^J\  J7'J\  *ii\  vwJ  ! 

Aii\.  ^^•■:-li  J  |.UV»  Ii'jLj  l-'V^  J>  JjUI  j^\  11*  4^.y-\  br  <t  j_,^\ 

jj-i(  ;Ui  >ir(.UV\  ^'  ,>-VI  v_iu-  ^^\  ^i  J>-V\  jlLJ\  I  j.  J\  |.^_ 
^jJ3  Ji\^  k>-*>^'  -^*'  ^^  I  Jy^  ^*J  ^  Jl  A.  Ail*  Juac  jo^l  ;\cj  ^5^1*^ 

Coran,  l.XXll.  18  et  l.v,  lOî).  «Cette  chajicllc  Iténic  a  été  éle- 
vée par  le  serviteur  de  notre  seigneur  et  maitrc  rimâni  Mostansir 
billali.  prince  des  croyants  (que  les  bénédictions  et  la  protection 
divincH  repoHcnt  sur  lui,  sur  ses  pères  les  iim\m  pura  et  sur  ses 
noblcM  enfants  jusqu'au  jour  du  jugement),  par  le  très  noble  sei- 
gneur, général  m  chef  des  armées,  glaive  île  l'islam  et  protecteur 
«le  limAm,  garant  des  magÏHtralH  miisuhnans  et  guide  des  api'itres 

I.  limité  ■(•*  «outrai*»'*  funirnUrt  i/w  Ktra/iit,  ilnnii  II'  IMMn  if«  l'nrnit.  l'iiijx'r.  </*• 
Ktntf*  •!»  ftmhU-l'iltrtf^yrg,  I.  XVI,  |i    lUl     |>iil.Hr  li  part  l'n  «Intiiiln 


—  607  — 

de  l'islam,  que  Dieu  fasse  de  lui  le  soutien  de  la  religion,  qu'il  pro- 
longe ses  jours  pour  le  plus  grand  bien  du  calife,  qu'il  accorde  la 
durée  à  sa  puissance  et  à  sa  parole  l'élévation,  et  qu'il  déjoue  les 
ruses  de  ses  ennemis  et  de  ses  envieux.  Il  a  accompli  cette  œuvre 
dans  le  désir  de  se  rendre  agréable  à  Dieu,  au  mois  de  Moliarrem 
en  l'année  498.» 

L'inscription  est  taillée  en  relief  dans  le  marbre  ;  le  dessin  des 
lettres,  épais  et  carré,  est  relevé  par  d'élégants  rinceaux  que  le 
sculpteur  a  découpés  entre  les  lignes,  partout  où  il  y  avait  quel- 
que vide  à  combler.  Le  caractère  ditfère  un  peu  de  celui  des  ins- 
criptions monumentales  de  l'époque;  c'est  en  général  l'ancien  ca- 
ractère coufique,  avec  quelques  formes  plus  modernes  qui  traliis- 
sent  la  naissance  de  ce  coufique  orné  qu'on  a  appelé  le  karmatique.^ 
Ainsi  le  ghn  et  les  lettres  similaires  présentent  ces  deux  formes 
bien  distinctes;  la  double  lettre  lam-alifn  tantôt  une  seule  boucle, 
tantôt  deux;  le  hâ  est  formé  d'un  nœud  plus  ou  moins  compliqué. 
Le  kâf  Qt  le  dâl,  semblables  dans  certaines  inscriptions  plus  an- 
ciennes, sont  bien  distincts,  car  ici  le  dâl  est  dépourvu  de  la  queue 
supérieure  que  le  Mf  ne  perd  jamais. 

L'écriture  est  très  serrée;  pour  gagner  de  la  place,  on  a  gravé 

1.  Voir  Marcel,  Mémoire  sm-  le  Mikiûs  de  Vîle  de  Rouda,  dans  la  Desct-iptimi  de 
V Egypte,  état  moderne,  t.  II  b,  p.  184;  et  du  même  auteur.  Inscriptions  recueillies  au 
Caire  .  .  .  ibid.,  t.  I,  p.  525.  Je  ne  sais  trop  pourquoi  l'on  a  choisi  ce  nom;  on  réa- 
lité, il  n'y  a  aucune  différence  essentielle  entre  les  deux  caractères,  puisqu'on  les 
trouve  réunis  ici  dans  la  même  inscription.  Le  karmatique  n'est  qu'une  forme  plus 
compliquée  du  vieux  coufique,  employée  couramment  en  Ég}'pte  dés  l'origine  de  la 
dynastie  des  Fatimitos  et  qu'on  retrouve  dans  presque  tous  les  monuments  de  cette 
époque.  Après  l'adoption  du  caractère  ncskhi  pour  l'écriture  courante,  le  coufique 
ne  garda  plus  qu'un  rôle  purement  décoratif,  et  fut  employé  avec  une  grande  va- 
riété de  formes  jusqu'à  une  époque  fort  avancée.  On  le  voit  dans  les  monuments 
des  Mamluks  et  jusque  sous  les  Turcs  associé  à  la  décoration  intérieure  des  mos- 
quées et  formant  les  dessins  les  plus  élégants;  mais  la  plupart  des  inscriptions  do 
cette  dcrnlôro  époque,  et  surtout  les  inscriptions  historiques,  sont  écrites  on  neskhi 
ou  en  tliulutli. 


—  608  — 

l)lusicurs  lettres  en  surcharge;  c'est  dans  le  même  but  (juc  le  mot 
j,  ,p.  à  la  tin  (le  la  (juatrièuie  ligne,  est  écrit  tout  entier  de  bas 
en  haut.  A  i)art  cc!»  légères  irrégularités,  l'inscription  se  lit  facile- 
ment, mais  au  milieu  de  tant  de  titres  pompeux,  elle  oublie  de 
nommer  le  constructeur;  heureusement,  la  date  est  là  pour  nous 
guider.  11  est  évident  »iuc  le  second  chitfre  de  cette  date  doit 
se  lire  ^>-J,  90,  et  non  pas  jv»-.,  70;  en  effet,  la  première  des 
quiitre  lignes  verticales  (pu  commencent  le  mot  est  liée  à  la  se- 
conde par  un  trait  d'union  plus  profond  que  les  suivants,  ce  qui 
veut  dire  (jue  la  première  verticale  est  un  ta  et  que  les  trois  autres 
fonnent  un  sîn  (voir  le  premier  mot  de  l'inscriittion  >r-j).  H  est 
vrai  que  dans  le  mot  sahmia  (vers  la  tin  de  la  troisième  ligne),  ce 
trait  profond  se  trouve  dans  le  cor|»s  même  du  s'/ h;  mais  ici  il  est 
beaucoup  moins  maniué  et  ne  peut  avoir  aucune  valeur  grapliiquc. 
le  mot  .laliiina  ue  présentant  pas  d'autre  interprétation  possiljjc. 
Si  le  sculpteur  avait  voulu  écrire  Cr»;-.  il  fût  fuit  saillir  au  des- 
sous de  la  ligne  le  trait  <|ui  relie  la  troisième  à  la  (piatrième  ver- 
ticale; en  outre,  il  efit  fait  monter  plus  haut  la  (juatriènie  verticale 
pour  la  distinguer  de»  trois  premières  (voir  les  mots  ju^,  »_iL-,  4:_, 
etc.;.  Ainsi  la  m(>s(|uée  doit  avoir  été  construite  par  l'émir  cl 
guyÛHli  qui  g(»uveniait  en  4!tH  de  l'Ilégire  (1101  de  l'ère  eliré- 
tienncj,  c'est-à-dire  par  Sliàliiiishàh  cl  .Vfdal.  premier  ministre  de 
trois  califes  fatimite»  et  tils  du  célèlue  Medr  «1  «îeniàli. 

On  connaît  asscK  les  événements  historiques  ((ui  se  suceédaieiit 
ahirs  en  Kgypte;  il  suffit  de  les  raiipelcr  brièvement  |ioiir  faire 
comprendre  phm  aisément  »e  qui  suivra.  Le  califi"  .Mostaiisir  bil- 
lah  était  monté  sur  le  tronc  en  l'an  127  de  l'Ilégire,  et  les  débuts 
de  H<»n  long  règne  avaient  été  souillés  par  île  sanglantes  luttes 
intestineH.  ('liuW-  de  son  palais  en  ruines  et  réduit  à  la  dernière 
misère,  Mostansir  avait  rappelé  tie  Syrie  le  g<tuverneur  Medr  cl 
('cinàli.  an<ieii  esilavr  arménien.   Aci'onru  en  tonte  liàtc.  Meilr 


—  609  — 

arrive  à  l'improviste  aux  portes  du  Caire,  fait  mettre  à  mort  les 
turbulents  émirs  turcs  qui  avaient  renversé  Mostansir  et  qui  se 
disputaient  maintenant  le  pouvoir,  et  rétablit  promptemeiit  la  for- 
tune du  calife.  Mostansir  reconnaissant  le  comble  d'honneurs  et 
de  dignités,  et  Bedr  dirigera  pendant  20  ans  les  affaires  publiques 
en  Egypte.  Au  Caire,  son  nom  reste  attaché  à  plusieurs  construc- 
tions importantes;  il  élargit  l'enceinte  de  la  ville  et  bâtit  les 
portes  de  Bâb  Zuwêle,  Bâb  el  Futûh  et  Bâb  en-Nasr,  dont  les 
superbes  inscriptions  font  époque  dans  l'histoire  de  l'épigraphie 
coufique.  La  même  année,  Bedr  restaurait  le  mausolée  de  Sitta 
Nafîsa,  au  cimetière  de  la  Karâfa;  puis  il  relevait  le  Mikiâs  de 
l'île  de  Rôda,  et  construisait  une  mosquée  tout  auprès.  Bedr  mou- 
rut au  Caire  en  487,  «au  faîte  de  sa  puissance  presque  royale, 
dit  Makrîzi,  car  Mostansir  ne  donnait  aucun  ordre  sans  lui;  il  s'oc- 
cupait à  lui  seul  des  affaires  publiques  et  les  menait  à  perfection, 
au  milieu  de  la  crainte  et  du  respect  universels.  »  Son  fils  el  Afdal 
Shâhinshâh  hérita  de  toutes  ses  dignités;  mais  le  calife  ne  survé- 
cut que  peu  de  jours  au  restaurateur  de  son  empire,  et  mourut  en 
désignant  son  plus  jeune  fils  Ahmed  à  la  succession  du  trône. 
Shâhinshâh  investit  Ahmed  soiis  le  nom  d'el  Mostali  billâh,  et 
le  défend  contre  les  prétentions  de  ses  freines  aînés  en  étouifaut 
une  révolte  naissante.  Tranquille  à  l'intérieur,  il  tourne  ses  re- 
gards au  dehors  et  reprend  Jérusalem  aux  Ortokides,  qui  s'y 
maintenaient  depuis  quelque  temps;  mais  la  ville  sainte  ne  devait 
pas  rester  longtemps  aux  mains  du  calife  fatimitc;  au  moment 
même  où  Shâhinshâh  victorieux  rentrait  en  Égyi)te,  Pierre  l'Er- 
mite, revenu  de  Terre-Sainte,  prêchait  en  France  la  première  croi- 
sade, et  Jérusalem  tombait  bientôt  entre  les  mains  des  Francs. 
En  495,  Mostali  mourut  au  Caire,  et  son  fils  Mansùr  fut  proclamé 
par  Shâhinshâh  sous  le  nom  d'el  Amir  biahkâm  illâh.  Longtemps 
encore  el  Afdal  se  maintint  aux  affaires  publiques,  dirigeant  tout 

MÉMOIRES,  T.  II.  77 


—  610  — 

(le  sa  propre  main,  luttant  contre  les  croisés  en  Syrie  et  eu  Egypte, 
bâtissant,  comme  son  père,  des  palais  et  des  mosquées  dont  Ma- 
krizi  nous  a  laissé  les  noms,  protégeant  les  sciences  et  amassant 
des  richesses  tahuleuses.  Enlin  el  Amir.  jaloux  et  irrité  d'un  pou- 
vctir  aussi  envaliis.sant,  rit  assassiner  son  ministre  en  515  (décembre 
1121 1.  Telle  fut,  en  quelques  mots,  la  vie  de  l'homme  que  notre 
inBcri|)tion  désigne  ciminie  le  constructeur  de  la  mosquée  du  Mo- 
kattam.' 

J'ai  insi.sté  plus  haut  sur  la  date,  parce  ([Ue  l'année  47S  nous 
eût  reporté  h  Bedr  el  Uemâli  lui-même,  et  (juau  premier  abord 
certains  passages  de  l'inscription  semblent  conduire  à  la  même 
conclusion.  En  ett'et,  on  y  trouve  une  longue  énumération  des  titres 

du  constructeur  :  ^j i-l  j^\  J>-V\  jÛJi.  etc.  Ce  passage,  jusqu'à 

<K'>U'j.  est  écrit  pres(|Uc  mot  pour  mot  dans  les  mêmes  termes 
(|ue  le  passage  c<irres|iondant  de  l'inscription  de  Hâb  cn-Nasr, 
datée  de  4X2,  et  i|ui  pDrtc  en  toutes  K-ttri-s  le  nom  de  Hedr  el 
Mostansiri  l'serviteur  de  Mostansirj  à  la  suite  des  titres  honori- 
fiques.' Les  mêmes  titres  se  lisaient  avec  le  nom  de  Hedr  sur  trois 
inscriptions  de  la  mosipiée  du  Mikiasà  l'ilede  Roda,  datées  de  485." 
Enfin  on  les  trouvait  sur  un  épitaphe  du  mausolée  de  Sitta  Nafisa. 
au  sud  du  Caire;  cet  é|iitaplic  a  été  détruit,  mais  .Makri/.i  en  a 
conHcrvé  le  texte;  eoninie  dans  l'inscription  du  («ami  el  (St>yushi, 
le  nom  du  constructeur  y  est  passé  sous  silence,  mais  la  date  de 
IH2  niiUH  ramène  encore  à  Hcdr  el  (Jcmàli.'  Ainsi  l'inscription  du 
iikniï  el  (îoyùhhi  <-ontient  les  titres  hoiioritiqucs  de  Itidr:  mais 

I.  Voir  11)11  Klmllikùii,  \'i»  H'rl  AJdal;  MakrUI,  Khiiiu,  piuMiiii. 

ï.   i>uhli/<«  |iar   .M     II     K*v,  Jimm.    U>y    Atinl.   .Soritli/,  I.   XVIII,  |(.    l. 

3.  I'ulili<'-ri>  |inr  Maki  Kl.  (Inim  mui  Mhniiirr  tur  le  iUklàt,  l<K<.  cil.;  voir  l'ildllii, 
H*\  bkmI.,  viiI  II,  |il.  )>  .Sa  tm'iurtiiiii  rfiifiTiiii*  <|Ui'li|U<'ii  erreur*;  la  |irinei|mle  eut 
(Uni  II*  mmi  du  ri>n«lrtirteiir  Hetlr  el  MiMlaimiri,  i|irll  lit  l'^lr  rlmutiaïuirtn  et  Irniliiit 
|Mr   'la  |i|eine  lune  lie*  virlorieux  •.   —   \m  iniiM|iiéo  iln  .MlkilU  n'exifite  plu*. 

4     Khilat.  I    II.   |i    iVt  et  |.  |,  p.  SMS;  vtiir  KAt,    hurripdatiê  ni  Cairu,  lue.  rit.,  p.  S, 


—  611   — 

les  auteurs  arabes  nous  apprennent  que  Bhâliinshàli  portait  les 
mêmes  titres  que  son  père,  et  Makrîzi  en  donne  une  liste  qui  cor- 
respond mot  pour  mot  aux  titres  de  l'inscription  du  Garni'  el 
Goyûshi.'  Le  même  auteur  ajoute  qu'ils  furent  transmis  au  suc- 
cesseur de  Shâhinshâli;  ils  étaient  donc  attachés  à  la  charge  de 
grand  vizir  et  n'avaient  rien  de  personnel. 

Quant  à  l'épithète  de  «serviteur  de  l'imâm  Mostansir»,  elle  s'ap- 
plique également  à  Bedr  et  à  Shâhinshâh,  puisque  ce  dernier  suc- 
céda à  son  père  du  vivant  de  Mostansir.  On  s'attendrait,  il  est 
vrai,  à  trouver  le  nom  du  calife  el  Amir,  qui  régnait  en  498;  ce 
fait  fournit  la  seule  présomption  sérieuse  en  faveur  (^e  l'hypothèse 
qui  ferait  de  Bedr  l'auteur  de  l'inscription;  il  faudrait  alors  faire 
violence  aux  règles  de  la  paléograi)hie  et  lire  la  date  de  478. 
Mais  n'oublions  pas  qu'el  Amir  était  alors  tout  jeune  et  entière- 
ment sous  la  tutelle  de  son  puissant  ministre;  d'ailleurs  c'était 
Mostansir  qui  avait  fait  la  fortune  de  Shâhinshâh,  et  celui-ci  fai- 
sait à  la  fois  acte  de  piété  et  de  bonne  politique  en  gravant  sur  le 
marbre  le  nom  de  l'auguste  défunt.' 

Dans  le  but  de  compléter  les  données  de  l'inscription,  j'ai  feuil- 
leté Makrîzi,  l'auteur  le  plus  complet  sur  l'iiistoire  et  la  topogra- 
phie du  Caire.  Il  parle  d'une  mosquée  qu'il  appelle  el  Masgicl  el 
Goyûshi,  et  qui  fut  construite  par  Shâhinshâh  el  Afdal,  mais  il 
ne  donne  ni  la  date  de  la  construction,  ni  l'emplacement  exact  de 
l'édifice;  est-il  possible  de  l'identifier  avec  le  Garni'  el  Goyûshi 
du  Mokattam?  Cette  page  de  Makrîzi  est  un  curieux  document 
sur  l'état  des  connaissances  astronomiques  à  l'époque  des  Fati- 
mites;  elle  a  été  traduite  en  grande  \mi\c  par  Caussin  de  Per- 

1.  Voir  Ibn  Khallikmi,  trad.  do  Slane,  t.  I,  p.  IGO;  Kkitat,  t.  I,  p.  442. 

2.  On  po\irrait  objecter  encore  que  l'inscription  est  écrite  en  caractères  plus  ar- 
chaïques que  celles  du  Mikiâs;  mais  la  différence  des  deux  dates  est  trop  faible 
pour  qu'on  puisse  faire  valoir  cet  argument. 


—  612  — 

CEVAL,'  aussi  je  la  résuiia-iai  fuit  hriôveinent  en  reproduisant  seule- 
ment les  passages  qui  présentent  un  intérêt  direct  pour  cette  étude. 
tL'Ob.trixntoire  iln  Caire.  —  Ce  lieu  est  une  hauteur  qui  do- 
mine au  couchant  sur  Hâshida  et  au  midi  sur  Hirket  cl  llahash. 
Vu  de  Rashida,  l'Observatoire  a  l'air  d'une  montuf^ne,  mais  du 
coté  du  levant,  c'est  une  plaine,  et  l'on  y  vient  de  Karâfa  .sans 
monter  .  .  .  Cette  hauteur  s'a])pclait  autrefois  el  Gorf:  ensuite  on 
la  ntimma  l'Observatoire  (Jio.iad).  depuis  (|u'cl  At'dal,  lils  de  Hcdr 
el  <îemâli.  y  eut  établi  une  sjdière  pour  observer  les  étoiles.  On 
rap|Mtrte  à  ce  sujet  quel  At'dal  avait  revu  de  Syrie  des  éj)hémé- 
rides  jiour  leg  premières  années  du  sixième  siè«"le  de  riléfîire:  les 
avant  comparées  aux  épiiémérides  cah-uiées  par  ses  propres  as- 
tronomes, il  y  trouva  de  {grandes  différences.  Ceux-ci  consultés  à 
ce  sujet.  a|)prirent  à  leur  maître  que  les  Syriens  calculaient  d'a- 
près la  Table  d'al  .Ma  niCiii.  tandis  qu'en  K«;:ypte  (»n  se  servait  de 
la  Table  de  llakim:  ils  l'enj^a^fèrent  en  même  tem|»s  à  taire  éle- 
ver un  nouvel  observattiire  pour  vérifier  leurs  calculs.  On  choi.sit 
«l'aboril  pour  emplacement  une  mosquée  située  sur  le  sonnnet  du 
Mokattam  appelée  mosquée  du  Fanal;'  mais  on  la  trouva  trop 
éloijjnée,  et  l'on  se  rabattit  sur  la  mosquée  des  Kléphants,  rous- 
Iruite  par  el  .\filal  lui-même  sur  le  plateau  d'el  (îiu-f  (suit  la 
description  détaillée  de  la  fonte  et  de  l'installation  du  cercle  des- 
tiné aux  observatiouM).  Lorsqu'on  voulut  se  servir  de  l'instrument, 
on  h'apcr(,'nt  (pie  l'horizon  était  masqué  du  coté  de  l'orient,  et  en 
liA-iiln  r/r  /<■  triiii.sjmrtir  à  hi  iiinm/iirr  il  (îin/iïs/ti,  ifu'ini  aji/ntlt 
nitjQii  mom/ii^r  ilv  l' Oli.irtx'ntuin:  Ci/fi  ui>>sijii/^r  avait  l'ti'  roii.strmti- 
par  li  Afiinl  avec  plus  de  Hoin  eneoie  que   la  nioH(|uéc  di-s  lOlé- 

I.  l^  Un»  tU  la  ijraniU  TnUr  Hak^milr,  lUii»  Im  S'il,  ri  tUlraiU  iUj  mtê  d*  In 
llUJiallii-pai  Salianat»,  I  Vil;  Voir  U  lioli-  ilr  In  |i.  4  (lu  liriiKc  <>  l'urt  ;  {Hiiir  lit  t«<x(<-, 
UM.,  p.   IN  i-l   Khiua,  t.   I,  |i.   ISA 

1.  ('«nuirullr  |itir  Hin  TûUin  «iir  ri>ni|)Uri-iiiiMii  il'iin  mirivii  pyrAc  iionii'.  KKUnt. 
I     II.  |i.   4A& 


—  613  — 

pliants,  mais  n'avait  pas  été  terminée;  lorsqu'on  eut  décidé  d'y 
placer  l'observatoire,  on  en  acheva  la  construction.  El  Afdal  as- 
sista lui-même  au  transport  du  cercle;  on  fit  venir  d'Alexandrie 
à  cet  eifet  des  mâts  forts  et  longs,  des  câbles  et  des  crochets  en 
fer;  on  réunit  une  bande  de  marins  et  de  Soudanais  qui  firent  des- 
cendre le  cercle  à  terre  et  le  transportèrent  sur  des  charrettes  à 
la  mosquée  el  Goyûshi.»  Puis  Makrîzi  décrit  au  long  la  nouvelle 
installation  du  cercle,  et  ajoute  qu'el  Afdal,  malgré  son  grand 
âge,  se  rendait  fréquemment  à  la  mosquée  pour  assister  à  des  ob- 
servations astronomiques;  il  se  faisait  transporter  là-haut,  et  s'as- 
seyait souvent  en  route,  vaincu  par  la  fatigue.  Après  la  mort  d'el 
Afdal,  l'observatoire  fut  transporté  près  de  la  porte  de  Bâb  en- 
Nasr. 

Au  premier  abord,  on  est  tenté  d'identifier  le  Masgid  el  Goyûshi 
de  Makrîzi  avec  la  mosquée  du  Mokattam;  la  similitude  des  noms, 
l'identité  du  constructeur  et  les  détails  du  récit  de  Makrîzi  sem- 
blent confirmer  cette  hypothèse.  La  recherche  d'un  meilleur  hori- 
zon oriental,  le  formidable  appareil  mis  en  oeuvre  pour  le  trans- 
port de  la  sphère,  les  fréquentes  visites  d'el  Afdal,  qui  se  faisait 
transporter  au  sommet  et  se  reposait  en  route,  tout  fait  supposer 
que  la  mosquée  de  l'Observatoire  se  trouvait  dans  un  endroit  élevé 
et  peu  accessible.  D'autre  part,  certaines  indications  du  même  au- 
teur nous  conduisent  à  placer  sa  mosquée  dans  un  autre  endroit; 
voi(;i  pourquoi. 

La  colline  qui  reçut  le  nom  de  Rasad  quand  el  Afdal  y  établit 
son  observatoire  peut,  d'après  la  description  de  Makrîzi,  être  dé- 
terminée d'une  manière  certaine.  C'était  un  vaste  plateau  qui  s'é- 
tend bien  au  sud  des  ruines  de  Fostât,  et  que  signale  au  loin  une 
véritable  armée  de  moulins  à  vent.'  Makrîzi  le  vante  avec  raison 

1.  Pour  s'y  roudre  depuis  le  Caire,  il  faut  traverser  le  Vieux-Caire  dans  toute  sa 
longueur,  passer  près  des  abattoirs  situés  un  peu  plus  loin  sur  le  bord  du  Nil,  tour- 


—  614  — 

comme  un  tlos  plus  beaux  points  de  vue  du  ("aire:  au  uonl,  le  re- 
gard s'étend  par  dessus  les  ruines  de  Fostàt  jus(ni:i  la  citadelle; 
à  lest,  le  terrain  s'abaisse  en  pente  douée  vers  le  pied  du  Mokat- 
tam;  au  sud  et  à  l'ouest,  le  plateau  se  termine  i)ar  de  brusiiues 
escarpements  d'où  l'on  domine  les  terrains  plats  et  cultivés  d'el 
liasàtin  i  le  lîirket  el  Ilabasli  de  Makrizi),  Dêr  et-Tîn,  Atrannabi, 
le  Nil  et  les  l'yraniides.  Or.  il  res.sort  d'un  autre  passajre  de  Ma- 
krizi  (|ue  la  mosquée  de  l'Observatoire  se  trouvait  sur  la  colline 
portant  le  même  nom;  ainsi,  k  moins  que  l'auteur  n'ait  tait  lui- 
même  (juelque  confusion  de  noms,  il  devient  imjxissible  d'identi- 
tier  sa  mo.s(juée  avec  la  petite  ruine  du  Mokattani.  qui  se  tronve 
à  plusieurs  kilomètres  au  nord  et  dans  une  tout  autre  région.' 

iipr  à  ^urho  ft  suivre  le  pied  de  la  colline  justiu'i'i  un  couvent  copte  ipii  s'appelle 
I>ér  fl  .Malâk,  «i  uia  m^'moiro  ne  nie  fait  défaut;  près  de  là,  un  clieiuin  jcravit  l'es- 
carpcuu-ut  et  conduit  au  sommet  <lu  plateau.  .l'ai  parcouni  ces  lieux  à  diverses  re- 
prises et  j'»i  pu  constater  que  la  description  de  .Mnkrizi  corresixmd  exactement  à  la 
eonflffuratioD  du  terrain-,  mais  le  nom  de  lia^ad  ne  jmrait  jms  connu  des  habitants 
de  cctt<î  région.  Au  mml,  lo  plateau  s'abaisse  et  se  termine  dans  les  premières 
buttes  formées  par  les  ruine»  dn  Fostftt;  cette  rèpon  est  couverte  de  débris  do 
poterie  romaine,  ce  (|ui  fait  Hup|K>8er  rpi'il  y  avait  là  un  centre  important;  c'est  près 
de  là,  mais  plu»  au  nord  encore,  (|u'on  place  gènèralenient  la  forteresse  de  Haby- 
lone,  la  pr»-mière  place  importante  ipd  tomba  aux  mains  de»  musulmans.  I,e  pn.Hsa>ro 
de  Makrtzi  »iir  Habylone  a.  Il,  p.  4&-J)  est  malheureusement  incomplet. 

i.  .Vlakrizi  (KhiM,  t.  Il,  p.  i*.'>)  s'exprime  ainsi  :  \m  imm\ni'v  de  l'Observatoire 
fut  con»tndte  par  el  Afdal  .Shàhinshàh,  (ils  de  H<'dr  el  (ieumli,  après  la  niosipiéo 
de»  l^lléplianl»,  |H>iir  observer  le»  étoiles,  ainni  ipill  a  été  dit  plu»  haut  (dans  le  pa.»- 
cuij;e  «ur  rob»ervatoire";  puis  l'auteur  décrit  deux  autres  mom|uée»  et  ajoute  qu'elles 
M-  trouvaient  toutes  le»  troi»  »ur  le  Uanad.  —  Il  ne  faut  pas  s'ètiuiner  de  trouver  deux 
riMMMiuèe»  iiortant  lu  nom  de  (foy(l»hl;  ce  mot  c»t  une  iiiV,<i  qui  jMUt  s'appliquer  en 
|,i  .  •     ',,  le»  constnictioMi  d'un  mir  ri  y..yci./i.  .Makrlzi  nomme  ailleurs  plu- 

■  I  <  «ituèes  sur  le  .Mokaltam,  mai»  il  en  parle  triqi  brièvement  |Hiur 
.|  '  rien  conclure.  |)an»  le  paK»aKe  traduit  plu»  haut,  il  dit  qu'on  avait 
r.  ir  l'obst-rvatolre  U  la  uioMpièe  du  Fanal  »ur  le  .Mokaltam,  parce  qu'elle 

■  •  .re;  re  »eul  fait  conduirait  M  chercher  la  mo»qi»'M'  de  l'Olmervatoire 
a  le  .Mokattam.  Mal»  on  no  |K'Ut  |uis  ilav»nla»{«  Idenllller  le  tiAmi'  cl 
t,  .  n  ino«|uèr  du  Fanal,  pul»<piu  cette  clernière  avait  été  construite  par 
Iba  Tlkian;  en  OUUe,  rllr  était  n  l'est  de  la  citadelle  et  vi»ible  d'llélio|Hili»  (Khilnl, 


—  615  — 

En  outre,  Makrîzi  place  la  mosquée  de  l'Observatoire  dans  la 
«grande  Karâfa».  Aujourd'hui,  on  dcmne  ce  nom  à  la  partie  du 
désert  où  se  trouvent  les  monuments  appelés  tombeaux  des  califes 
(le  mîdâ7i  el  Kahak  de 'Makrîzi);  mais  alors  il  désignait  la  plus 
ancienne  nécropole  musulmane,  le  cimetière  de  Fostât,  qui  s'éten- 
dait entre  cette  ville  et  le  Mokattam;  plus  tard,  lorsque  le  sultan 
eyyubite  el  Kàmil  eut  construit  le  tombeau  de  l'imàm  Shâfi'i,  on 
se  mit  à  enterrer  aux  environs  de  ce  monument,  et  le  nouveau  ci- 
metière reçut  le  nom  de  petite  Karâfa,  par  opposition  à  l'ancien. 
La  grande  Karâfa  était  donc  cette  vaste  plaine  limitée  au  nord 
par  le  tombeau  de  l'imâm,  à  l'est  par  le  Mokattam,  au  sud  par  les 
champs  d'el  Basâtin,  à  l'ouest  enfin  par  les  monceaux  de  décom- 
bres qui  trahissent  l'emplacement  de  Fostât  et  qui  se  distinguent 
par  leur  couleur  brune  tranchant  sur  le  sable  jaune  du  désert. 

De  cette  vaste  nécropole  qui,  au  dire  de  Makrîzi,  renfermait 
autrefois  12000  mosquées  (?),  il  ne  reste  plus  aixjourd'hui  qu'un 
champ  de  ruines  couvert  de  sable;  seuls,  quelques  tombeaux  ont 
survécu  à  la  destruction  générale.  C'est  là  que  s'élève  le  mausolée 
de  Sîdi  'Okba,'  avec  un  minaret  moderne;  plus  loin,  quatre  murs 
en  ruines  appelés  hôsh  ahû  'Ali,  marquent  l'emplacement  d'une 
ancienne  mosquée.  A  quelque  distance  de  là,  on  aperçoit  quatre 
ruines  bizarres  que  les  habitants  appellent  es-sab' a  hanâf,  les  «sept 
vierges».  Ce  sont  de  petits  édifices  à  base  carrée  surmontée  d'un 
tambour  octogone  et  d'une  coupole;  ils  sont  construits  en  briques 
et  en  petits  moellons,  et  leur  architecture  trahit  une  antique  ori- 
gine; les  coupoles  et  une  partie  des  murailles  se  sont  eiïbndrées. 

t.  II,  p.  455),  ce  qui  n'est  pas  le  cas  du  Garni"  el  (ioyûslii.  Je  placerais  plutôt  la 
mosquée  du  Fanal  au  sommet  du  Mokattam,  c'est-à-dire  à  l'orient  du  Gebel  Goj'iishi, 
et  au-dessus  de  la  plaine  des  tombeaux  des  califes,  ])r('^s  du  point  occu])é  aujourd'liui 
par  une  station  trigononiétrique;  il  est  vrai  qu'en  cet  endroit  je  n'ai  pas  trouvé  de 
traces  d'une  ancienne  construction. 

1.  'Okba  ibn  Amir  el  Gihani,  un  des  compagnons  du  prophète;  Kldlal,  t.  II,  p.  443. 


—  616  — 

L'Arabe  qui  mon  doiiiiii  le  iioiu  ajouta  t|u'il  y  en  avait  sept  autre- 
fois. Makrizi  décrit  sous  le  nom  des  «sept  coupoles»  les  tombeaux 
de  sept  hommes  mis  ii  mort  {)ar  le  ealife  el  Hàkim,  et  sa  descrip- 
tion nous  conduit  à  l'emplacement  de  ces  ruines  curieuses.'  Enfin, 
au  sud  de  la  plaine,  à  la  limite  des  terrains  d'el  lîasâtin.  on  voit 
les  ruines  d'un  vicW  aqueduc  (|ui  remonte  vers  le  nord,  (.""est  peut- 
être  l'aqueduc  construit  par  Aluued  Ihn  Tùlùn  i)our  fournir  de 
l'eau  aux  liahitants  du  cimetière,  ouvrajre  de  larcliitectc  (pli  éleva 
la  célèbre  mosquée  d'iljn  Tùlùn. -  La  plaine  .s'élève  iloucement  au 
rsud-oiiest  et  se  termine  de  ce  côté  par  le  plateau  des  moulins  i\ 
vent,  le  Kasad  de  Makrizi;  ainsi  cet  auteur  jxiuvait  dire  d'un  mo- 
nument situé  sur  le  lva.>ad  i|U  il  était  dans  la  «rraiidc  Karàfa.  ce 
qu'il  n'aurait  pas  t'ait  à  ]iropos  de  la  iiitis(|iiéc  du  .Mokattani. 

(  (n  HIC  panloiiiuia  de  métré  étendu  si  loiij,fueinent  sur  ces  dis- 
sertations  to|)o^raplii({Ucs:  j'ai  vonlii  montrer  tout  le  parti  (|u'on 
pouvait  tirer  d'une  étuile  de  Makrizi  faite  sur  les  lieux.  L'arcliéo- 
lojrj,-  ilii  ("aire  est  un  sujet  prcs(|ue  neuf,  iuépui.saldc  et  toujours 
intén-Hsant,  mais  qu'on  doit  aborder  avec  tle  ^rraudcs  précautions. 
l>'ailleurs  la  conidusion  qui  précède  ne  diminue  en  rien  l'impor- 
tance dutiànii  cl  (ioyùslii;  il  reste  étaldi  que  c'est  un  monument 
de  ré|Hi(|ne  des  l-'atimitcs.  et  de  fait,  il  otfre  tous  les  caractères 
d'une  an<-icnne  construction  et  forme  un  très  curieux  spécimen  de 
l'arcliitccture  musultiiane  de  l'K^^ypte;  on  me  permettra  donc  d'en 
donner  une  dencription  détaillée.' 

I.  KkUal,  t   II,  p.  u.\>. 

1.  Kkilal,  t.  Il,  p.  4ft7.  i'IiKii'iini  Miiivi-niinii  |HNil/'rlriirN  oui  mimlniit  i\i'»  iii|iii' 
•llira  ilani  rrtic  r^KioD. 

"f  •'..i.  I!\'i|li'nrr  Fatii  l'»<ii*  n  l'ii  In  bontr  il'rii  fiiiri'  ili'iwliirr  Ir  pinii  ri  In 
•  •  i>   a  nm  iililiKi'aïK'c  qu<'li|iic»  rt'iimn|ii('ii  k  rv  mijcl;  j'«i  fnil   iimi' 

ii<-  Ik-*  i|iii  uni  MTvi  ixiiir  Ir*   ri'pnNJurtloiiii  rl-JiilnU«;   loii  tiriiv   niitrcii 

Mibt  lUit'iubU*  d  I*  rollpcllmi  ilr  M.   K*i iiiaii.i.t,  |ili<iliiirniplii<  mi  Ciilri'. 


—  617  — 

L'édifice  tout  entier  forme  un  parallélogramme  rectangle  de 
18  mètres  sur  15,  orienté  du  nord-ouest  au  sud-est,  avec  des  avant- 
corps  au  nord-ouest  et  au  nord- est;  l'avant-corps  nord-est  renfer- 
mait un  tombeau,  peut-être  celui  du  fondateur;  dans  l'avant-corps 
nord -ouest  se  trouve  l'entrée  principale.  La  porte  repose  sur  un 
beau  seuil  de  granit;  on  l'a  murée  postérieurement  de  manière  à 
ne  laisser  qu'une  étroite  ouverture  par  laquelle  on  pénètre  dans 
le  vestibule.  A  gauche  du  vestibule,  une  petite  pièce  carrée  ren- 
ferme la  citerne;  à  droite,  une  autre  chambre  faisant  pendant  à 
la  première,  sert  de  cage  à  un  escalier  qui  conduit  au  minaret 
élevé  sur  la  façade,  au  dessus  de  la  porte  d'entrée.  Du  vestibule, 
on  pénètre  dans  la  cour  découverte  (sahn);  à  droite  de  la  cour,  une 
chambre  dont  les  fenêtres  ont  été  murées,  servait  de  logement  aux 
serviteurs  de  la  mosquée;  à  gauche  de  la  cour  se  trouve  une  pièce 
semblable  et  un  couloir  conduisant  à  l'avant-corps  où  était  le  tom- 
beau. Au  fond,  la  cour  s'ouvre  sur  le  sanctuaire  (lîicân)  par  trois 
arcades  dont  les  retombées  s'appuient  sur  deux  paires  de  colonnes 
à  base  et  à  chapiteau  campanules;  l'arcade  centrale  est  beaucoup 
plus  grande  (v.  pi.  III).  Au  fond,  le  mihrâb,  couvert  par  un  dôme 
en  briques;  à  gauche  du  mihrâb  se  trouve  le  tombeau  d'un  saint 
quelconque,  qui  est  devenu  le  patron  de  la  mosquée;  les  indigènes, 
confondant  son  nom  avec  celui  du  constructeur,  l'ont  appelé  Sîdi 
el  Goyûshi.  On  voit  à  l'extérieur  plusieurs  constructions  parasites 
d'une  époque  moderne. 

Le  dôme  qui  recouvre  le  mihrâb  repose  sur  un  tambour  octo- 
gone ;  le  passage  du  carré  à  l'octogone  s'etfcctue  par  une  sorte  de 
trompe  semblable  au  sommet  d'une  niche  de  kibla.  Ce  motif  d'ar- 
chitecture qu'on  retrouve  dans  plusieurs  vieux  monuments  du  Caire, 
paraît  être  le  prototype  des  pendentifs  en  stalactite.'  Le  mihrâb 

1.  C'est  à  peu  près  la  forme  de  la  trompe  romane,  sans  la  valeur  constructive 
de  celle-ci.  Parmi  ces  monuments,  je  citerai  seulement  la  mosqu6o  ruinée  de  Hâkim 

MÉMOIRES,  T.  II.  78 


—  618  — 

était  tlaii(|Uc  ilc  deux  tolomiottes  cautoiiiiées  de  luôuie  style  que 
les  colonnes  placées  à  l'entrée  du  sanctuaire.  Il  porte  deux  frises 
d'iiiî^criptiun.s  couri<iues.  lune  suivant  les  contours  de  la  niche, 
l'autre  t'oriuant  un  cadre  extérieur.  L'espace  compris  entre  les 
deux  frises  est  orné  d'un  décnr  en  plâtre  (|ui  présente  un  véritable 
intérêt  artistique:  ce  sont  des  grappes  de  raisins  et  des  rinceaux 
traités  dans  la  manière  hyziintine  qu'un  retrouve  justjue  sur  les 
monuments  de  cette  époque.  Sur  la  frise  extérieure,  on  lit  aj)rès 
le  bhmtUôli,  les  versets  11'.  .*5i>'  et  le  commencement  du  37'  du 
cliap.  XXIV  du  Coran.  Sur  la  frise  intérieure,  la  tin  du  verset  pré- 
cédent, puis  le  verset  24  du  cliap.  x.  Sous  le  tambour  octogone  se 
trouve  une  autre  frise  avec  le  début  de  la  snrat  elfnth  (XLViii, 
1 — 5).  Kntin  au  .sommet  de  la  c»uip(de,  on  a  écrit  en  cercle  le 
verset  3'J  <lu  cliap.  XXX v,  et  au  centre,  les  noms  de  Moliammcd  et 
d'Ali;  ces  n<»m8,  répétés  diacun  trois  fois  et  alternativement,  for- 
ment une  étoile  à  six  rayons  d'un  effet  très  original.  Le  style  de 
ce»  inscriptions  est  francbement  décoratif,  ou  si  l'on  veut,  karma- 
tique:  on  en  trouve  de  scmidables  dans  plusieurs  monuments  du 
Caire,  entre  autres  aux  moscpiées  d'cl  Azbar  et  de  llàkini.  Les 
murs  du  sanctuaire  et  les  dessins  du  miliràl»  ont  été  recouverts 
un  siècle  dernier  d'un  grossier  liadigcon  qui  a  loinplétcnicnt  altéré 
la  finesse  de  rorncmcntation  'v.  pi.  I\'i.' 

Le  minaret  présente  le  type  caractéristique  de  cette  épocpie  : 
plan  rarré  avec  trois  étages  sin-ccssifs  en  retrait  l'un  sur  l'autre; 
le  troinième  étage  est  octogone  et  se  teniiiiic  piir  un  petit  doine 

el  Im  édIflrM  ilirriU  pliia  haut  wiiw  lu  nom  ili**  iciit  vii-ritm;  un  rrtroiixi'  lu  iiu'iik' 
il!  '      '  In  r<iU|Kil<'  lit*  lu  K*^"'!*'  inoHiiii/'o  ilt*  Dniiin*. 

'iti  iiortr  Im  ri-nd-ii  iriiiii>  liiiirri|i(iiMi  naiin  vnlpiir  nvcr  I»  <lnl<>  du  IIU 
i|.  ■  •■'itiiiiiil  ilo  |in''»  In  |)liiiii'lii<  cl-Joiiilc,  iiii  niTii  frn|)|M^  <lf»  rnpiMirln 
.,  ■  iilriil   «viM-   t'i'Haiii*  ili'IalU  ili-   l'iirchilcrliin'  rliK-Ui'iiiii'  ilc  In 

»> .     .,W«   CeiUrale,   ArrhiUrlur»  eiviU  H  rrliitleutr,  |ll.   3'J   ft  OH).    ||  «<«t 

Irta  poMikIv  i|u<'  U  UMMquto  loli  r<i'uvrr  d'un  iirchltvcto  co|itu  ou  Ityiniiliii. 


—  619  — 

en  briques  (v.  pi.  II).  Toutes  les  pièces  sont  voûtées;  la  voûte 
d'arête  domine,  mais  on  trouve  aussi  le  berceau;  les  seuls  arcs 
employés  sont  l'arc  brisé  et  l'arc  en  carène;  on  ne  voit  pas  de 
plein-cintre.'  L'ensemble  de  l'arcliitecture ,  la  forme  des  voûtes, 
des  arcs  et  du  dôme  se  rattachent  an  style  arabe  de  la  Perse  plu- 
tôt qu'à  celui  de  l'Egypte,  et  trahissent  l'influence  persane  répan- 
due à  cette  époque  dans  l'architecture  musulmane.  Le  mode  de 
construction  et  la  nature  des  matériaux  prouvent  l'ancienne  ori- 
gine de  l'édifice;  les  clôtures  sont  épaisses  et  les  percements  exi- 
gus; on  ne  trouve  que  des  briques  et  des  moellons,  quelquefois 
piqués,  le  tout  crépi  au  plâtre.  Des  solives  en  troncs  de  palmier 
remplacent  le  bois  de  construction,  très  rare  dans  les  monuments 
de  cette  époque.  Tout  l'édifice  est  dans  un  état  de  délabrement 
complet;  quelques  parties  se  sont  déjà  écroulées,  et  l'angle  nord- 
est,  miné  par  sa  base,  menace  ruine. 

Ce  monument,  par  sa  haute  antiquité  et  par  ses  formes  origi- 
nales, mérite  d'être  recommandé  aux  bons  soins  du  Comité  de 
conservation  des  monuments  de  l'art  arabe. 

1.  On  sait  que  le  iilein-cintrc  est  fort  rare  dans  l'architectnre  musulmane  de 
l'Egypte.  Signalons  à  ce  propos  deux  curieuses  mosquées  situées  sur  la  colline  qui 
domine  le  vieux  cimetière  d'Assuan,  au  sud  de  la  ville.  La  plus  grande,  bien  con- 
servée, rappelle  beaucoup  la  mosquée  du  Mokattam  par  son  plan  et  son  architec- 
ture, et  paraît  être  de  la  même  époque;  elle  est  en  briques,  sauf  quelques  parties 
en  pien-e  de  taille.  L'arcade  qui  conduit  de  la  cour  dans  le  liwân,  est  un  plein- 
cintre  bien  appareillé.  A  côté  s'élève  une  autre  mosquée  en  ruines  qui  paraît  plus 
ancienne.  Ici,  l'appareil  est  entièrement  en  briques,  et  tous  les  percements  sont  en 
plein-cintre;  malheureusement,  je  n'ai  pas  pu  découvrir  une  seule  inscription. 


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PL.  III. 


PL.  IV 


SUR  TROIS  IIHRÂBS  EN  BOIS  SCULPTÉ 


PAUL  R  AVAIS  SE 

MEMBRE  DE  LA  MISSION  ARCHÉOLOGIQUE  FRANÇAISE  AU  CAIRE. 


Il  y  aura  bientôt  sept  ans  que  le  Caire,  soucieux  de  sou  passé, 
a  commencé  de  recueillir  ceux  de  ses  titres  de  noblesse  qui  ont 
écbappé  à  la  ruine  des  temps  modernes.  Le  musée  arabe  du  Caire, 
provisoirement  installé  à  l'ombre  des  hautes  et  vieilles  murailles 
du  Djâmf  el-Hâkim,  renferme  déjà  une  collection  remarquable 
qui  ne  cesse  de  s'enrichir  tous  les  jours.  Déjà,  les  textes  qui  y 
sont  réunis,  gravés  sur  la  pierre  et  le  marbre  ou  ciselés  sur  le 
bronze,  tracés  en  émaux  sur  le  verre  ou  sculptés  dans  le  bois,  y 
sont  en  quantité  suffisante  pour  que  l'intérêt  qui  s'y  rattache  ne 
demeure  pas  plus  longtemps  négligé.  Aussi  bien,  de  telles  ins- 
criptions méritent  à  plus  d'un  égard  une  étude  approfondie.  Outre 
qu'elles  datent  d'époques  assez  diverses  pour  donner  matière  à  un 
manuel  comi)lct  d'épigraphie  arabe,  elles  apparaissent  aux  yeux 
de  l'archéologue  comme  les  miettes  de  l'iiistoirc  monumentale  de 
cette  ville. 


—  r.22  — 

Ayant  eu.  inuir  ma  part,  lo  loisir  de  relever  les  }>lus  intéres- 
santes, je  me  propose  de  soumettre  k  l'Institut  Égyptien,  qui 
compte  parmi  ses  membres  les  patients  créateurs  du  nouveau  Mu- 
sée, le  résultat  de  mon  décliitt'renient  et  des  recherelies  onomas- 
tiques  dont  il  est  indispensalde  de  larcompagner. 


(»rii:iiif's  du  iiiilirril) 

Les  monuments  que  je  vais  décrire  sont  tnds  de  ces  niclics  qui, 
dans  les  mos(|uées,  indi<|uent  la  directinii  (kilda)  du  temple  de  la 
Mfkke  et  devant  lesquelles  se  tourne  rimàin  l(prs(|iril  récite  les 
prières.  On  les  nonnne  lunlu'irUi  ^.jl*:,  au  singulier  inilivàh  ■^^ji-. 
mot  qui  n'a  j>as  aujoiirdliui  d'autre  acceptinn  (pie  celle  de  ,w//r- 
tuaire,  Ueti  sacro-saint  et  dont  le  sens  primitif  .semble  être  depuis 
longtemps  tombé  en  oubli.'  Qu'il  me  s(»it  donc  permis  tout  d'al»ord 
d'e.\poj,er  ra])idement  les  origines  du  mi/iriUi  il'aprcs  des  sources 
d'une  incontestable  autorité. 

LorK(|u'nn  musulman,  liors  de  la  mn-<i|iiéc,  se  pré|)arc  à  faire 
HCH  dévotions,  il  a  soin  préalablement  de  placer  devant  lui  un  (d)- 
jet  (|Uelconque,  dont  l'emploi  en  pareil!»'  circonstance  doit  être, 
tontcfoin,  approuvé  par  le  dogme.  Cet  (dtjct  (pn*  peut,  au  besoin. 
rempla<-er  une  simple  ligne  tracée  en  long  ou  en  large  sur  le  sol. 
représente  le  voile  —  Montra  iju-  —  (pii.  durant  sa  pricrc.   l'iso- 

I  i/jihnill,  Icii  ilIflTi'TiMitoii  KiKtiilIrntioiiii  ilo  rc  vnrnlilc  :  1"  l,<i)(C- 

iii>  I  -  ,  •'   II*  iilii»  iilrv^'  il'tiiii'  iimiiMin',  'i"  fiinil  il'iiiu'  Nnllc   rrocrvi'' 

iinriir;   H'  plara  <lc  l'iinAni   'Inim  iiiit<   iiuim|ii<''i<;  4"  |ilnr<<  jinriirii' 

|i*r  In  prinr«;  6*  fiiriiliirt'  iI'iiim'  Ii<^Ii'  iI<'  miniiiip;  n"  ityiinK<>)ri><* 

juivf    —   A'.kMM,  ihI.  IloAlAk,  I,  p.  AS. 


—  623  — 

lera  censément  du  monde  extérieur;  car  nul  être  vivant  et  nulle 
image  ne  sauraient  ainsi  se  trouver  directement  sous  ses  regards 
entre  lui  et  la  Ka'ba.  Prierait- il  sans  prendre  cette  précaution, 
s'il  vient  à  passer  devant  lui  une  femme  ou  quelqite  animal,  son 
acte  cesse  d'être  agréable  à  Dieu. 

Cette  pratique  religieuse  est  l'application  de  quelques-unes  des 
lois  traditionnelles  tirées  des  pratiques  même  du  prophète.  Ainsi, 
il  est  rapporté  dans  la  Sounna  que,  chaque  jour  de  fête,  Moham- 
med faisait  ficher  en  terre  une  harha  \j^,  c'est-à-dire  une  jave- 
line,  devant  laquelle  il  priait,  tandis  que  les  croyants  étaient  ran- 
gés derrière  lui.  Quand  il  était  en  voyage,  il  n'agissait  jamais 
autrement,  se  tournant  vers  la  javeline  et  dans  la  direction  du 
temple;  si  bien  que  ce  devint  en  peu  de  temps  une  règle  siiivie 
par  tous  les  émirs.  Parfois  aussi  il  se  prosternait  en  face  d'une 
'anaza  ;>c,  sorte  de  bâton  ferré  en  pointe  à  l'une  des  extrémités, 
Or,  entre  ce  bâton  et  la  kibla,  des  femmes  et  des  ânes  passaient 
sans  que  l'efficacité  de  son  oraison,  assurait-il,  en  fut  amoindrie. 
Bref,  on  le  vit  accomplir  ses  dévotions  tantôt  devant  une  flèche, 
tantôt  devant  une  colonne;  en  d'autres  circonstances  devant  sa 
monture  ou  ses  sandales,  et  encore  devant  ou  sim-  sa  couche. 

Quelqu'un  disait  un  jour  à  'Âïcha,  l'épouse  de  Mohammed  : 
«Certes  un  chien,  un  âne,  voire  même  une  femme  peuvent  bien 
passer  impunément  devant  un  homme  qui  prie  sans  une  soutira!» 
—  «Feriez-vous  donc  de  nous,  dit  la  fille  d'Aboû  Bakr,  les  égales 
des  chiens  et  des  ânes?  Combien  de  fois,  pourtant,  étais-je  cou- 
chée, lorsque  survenait  le  jjrophète  et  qu'il  prenait  place  sur  le 
milieu  du  lit!  11  se  mettait  alors  en  prière;  mais  c'est  que  j'avais 
honte  de  me  trouver  presciue  nue  devant  lui,  si  je  me  glissais  dou- 
cement vers  le  pied  de  notre  couche,  jusqu'à  ce  que  je  fusse  sortie 
d'entre  les  draps.  • 

Je  viens  de  résumer,  parmi  les  nombreuses  traditions  conser- 


—   G24  — 

vée!«  liaiis  le  recueil  de  Bokhârî,  celles  qui  conccruent  la  sontro.^ 
La  première  et  la  ilernière  uous  intcressout  particulièrement.  La 
première  mnis  fait  déjà  pressentir  létymolofirie  du  mot  miln-âh. 
Quant  à  l'autre,  elle  mms  tnurnit  la  preuve  t|ue  l'usaf^e  de  la 
lioiUra  remonte,  chez  les  peuples  sémitiques,  à  la  plus  haute  anti- 
«juité:  elle  nous  dunne  eu  même  temps  la  clef  d'un  jiassajic  de  la 
Bible  dtint  l'interprétation  a  rendu  ])erplexes  plus  d'un  connncn- 
tateur.'  Voici,  en  effet,  ce  ([u'un  lit  au  chapitre  xi.vii  de  la  (ienèse, 
verset  31  : 

<I1  [Joseph]  jura,  et  Israël  se  pro.sterua  .vir  lo  cfievct  de  son  lit.» 
n^'zr^  CK"!  *??  (cf.  /  Iiui.<i.  cil.  I.  V.  47). 

(J'e-st  là  du  moins  le  sens  proposé  par  les  Massorètes;  mais  il 
est  contesté  par  nombre  de  criti(|ues  (|ui  préfèrent  la  lecture  des 
."^eptante  : 

«I.sraël  se  prosterna  sttr  li-  Ijnut  df  soji  In'itou,'  ïtv.  to  àvioov  rr^c 
[Ayj'jj  aOtO'j.  traduction  de  n::^^  C>n  Sj  (cf.  Jh'f>reii.r.  eh.  xi, 
V.  21). 

Il  s'atjit,  comme  on  V(»it.  d  un  simple  clian^cuicnt  de  voyelles, 
matti^h  au  lieu  de  mitta/i.  Néanmoins,  les  deux  versions  n'intirment 
en  rien  notre  thèse  et  lui  sont  c^riili-nient  favorables. 

Kst-<-e  à  dire  «|Ue  .Midianimcd.  en  ramenant  ses  compatriotes  à 
la  foi  primitive,  emprunta  aux  .liiit's  la  cnncfption  ib-  vr  voile  mys- 
tique étendu  entre  l'adorateur  et  l'objet  d'adoration  ?  .le  ne  le 
pense  pas.  Il  me  semble,  au  contraire,  (jne  c'était  un  usa;;e  établi 
depuis  de  loties  siècles  dans  la  péninsule,  nu  rite  eonnnun  aii\  tils 
de  .lacob,  Hcrviteurs  du  <lieu  unique,  et  aux  tils  d'I.sinael,  les 
Arabes  idolâtres,  i|ue  dt;  se  prosterner  la  face  orienté»-  vers  une 
wiitra,  qu«'lle  qu'elle  fût.  .'seulement,  la  smilrn  parait  être  n  pré- 

I.  Itckhirl,  M  Cuire  IS04.  I.  |>|i.  70-79.  Vf.  cl^HotHIAnt,  I,  |i|i.  afl7-60S;  Th» 
moiUrn  KtfpHan»  tiy  W.  L*M,  &*  ^1.,  I,  pp.  80-00  et    KHI. 

1.  HM*  da  C'Aim,  I,  p.  tO».  Cf.  W.  l.iiri,  op.  rit.  I,  p.  On.  nm.-  i 


—  625  — 

sentée  de  bonne  heure,  parmi  les  derniers,  au  moyen  d'une  jave- 
line —  harba.  Le  lieu  oii  elle  était  plantée  —  mihrâh,  devenait  en 
quelque  sorte  sacré.  Si  c'était  au  fond  d'un  temple,  le  mihrâh  en 
était  naturellement  le  sanctuaire,  l'endroit  vénérable  par  excel- 
lence, semblable  en  cela  au  Saint  des  Saints  juif  et  à  l'autel  chré- 
tien. 

En  effet,  si  nous  interrogeons  le  Korâu,  nous  constatons  qu'à 
l'époque  où  Mohammed  prêchait  l'islam,  le  mot  mihrâh  avait  déjà 
le  sens  dérivé,  métaphorique  qu'il  a  aujourd'hui.  Ce  vocable  s'y 
trouve  cité  en  cinq  passages  différents,  sans  jamais  être  employé 
dans  son  acception  originelle  (cf.  Koràn,  m,  32,  33;  xix,  12;  xxxiv, 
12;  xxxvill,  20). 

Veut -on  d'autres  exemples  tirés  de  poètes  contemporains  du 
prophète?  Waddâh  el-Yaman,  mort  en  63  de  l'Hégire  (682  de 
J.-Ch.)  est  l'auteur  de  ce  vers  (du  mètre  sarî') 

«(Ma  maîtresse)  possède  un  belvédère;  aussi,  quand  je  m'en  viens 
chez  elle,  je  ne  puis  la  trouver  qu'après  avoir  gravi  un  esca- 
lier!»' 

'Omar  ibn  'Al)d  Allah  ibn  Abî  Eabf  a,  né  en  23  de  l'Hégire  (644 
de  J.-Ch.),  fait  l'éloge  suivant  de  sa  belle  (sur  le  mètre  Mafîf)  : 

<->^j — ^^  V^W  ij  ^^jj-^    *    ■'U-T^  L$^  ^-*lj  aie  k^i 

«Vous  diriez  une  statue  d'ivoire  auprès  d'un  moine  dévot,  dres- 
sée contre  la  paroi  du  sanctuaire. y>^ 

1.  Vers  cité  par  Djauharî  dans  son  Sil}âh  au  mot  ^\jS^-  Sur  Waihiàli  el-Yaman. 
voir  IfjH  Khallican's  Bioyraphhal  DiHionary,  IV,  p.  405,  note  7.  Très  beau  de  visage, 
ce  poète  portait  continuellement  un  voile  de  peur  du  mauvais  œil. 

2.  Vers  cité  dans  The  Kâmil  of  el-Muharrad,  éd.  by  W.  Wright,  p.  378.  Sur 
'Omar,  cf.   KUÛh  el-Ayhânî,  I,  p.  80,  XVI,  p.  2;  Biogr.  Vicl.,  II,  p.  372. 

MÉMOIRES,  T.   II.  79 


—  t)2(>  — 

Trois  siècles  plus  tanl.  Ma-s  oùdi  écrira  de  même,  d'après  la  tra- 
dition prophérique  : 

<  Adam  fut  désigné  par  Allah  comme  un  mihrnh,  une  Ka'ha.  une 
porte  sainte,  ou  une  kibla  vers  laquelle  les  purs  esprits  et  les 
anges  de  lumière  doivent  se  tourner  pour  prier.  >■  (Pra/i'iej<  d'or. 
tnme  I.  p.  57 — 58.) 

Hntin.  voici  qui  vient  corroborer,  sans  nul  doute,  cette  oi)iiiion 
sur  l'origine  des  niiliràbs.  D'après  Firoûzabadi  et  Ibn  Mandoiir. 
deux  des  plus  grands  lexicographes  arabes,  le  Yaxni  el-Djoum  a 
i_ji^.>  -51  ou  jour  de  t assemblée,  correspondant  à  notre  vendredi, 
avait  autrefois  pour  synonyme  ces  mots  :  Ynio»  il-IIarhût  .y 
Oii^A-',  c"est-à-ilirc  le  jour  dis  jovelims.  Expression  déjà  fort  an- 
cienne au  teni|)>  dr  l'Ignorance  et  dont  le  nn't  el -Onroûba  ^j^«)* 
que  mentinnnent  aussi  ces  auteurs  (cf.  Froiries  d'or,  touu'  111, 
p.  42.'ii.  est  une  altération  évidente.  J'ajouterai  que  tous  deux 
hiiiit  ab.stiliiment  inconnus  au  vocabulaire  du  Korân.  et  que  le 
Yauni  cl-Djoum'a  lui -menu-  n'y  ligure  qu'une  seule  fois,  au  ver- 
set '.•  de  la  soura  I.XII. 

Ainsi  à  l'apparition  du  |»rophète,  le  sens  primitif  de  mi/irt'ili  pa- 
rait être  à  peu  près  oublié.  La  linrhn  ne  cessa  pourtant  jias  de 
tenir  lieu  de  snnlrn  aux  païens  de  la  veille,  et  rexeniplc  di-  .M<i 
hamnied.  je  l'ai  dit.  fut  religieusement  imité.  Dans  les  journées  qui 
suivirent  la  prédication  de  l'islam,  lorsque,  loin  de  la  ville  sainte, 
dans  le  désert,  dans  les  camps  ou  dans  les  villes  conquises,  ces 
fervents  adeptes  de  la  foi  nouvelle  durent,  pour  invoquer  .Mlàh, 
s'orienter  suivant  la  kibla.  celle-ci  fut  longtemps  encore  iuili(|uée 
par  quelque  hampe  tichée  en  terre,  devant  laquelle  s'inclinait 
I  iniiim  et  qui  servait  de  pôle  aux  regards  de  tous  les  assistants. 
NouMcïri  rapporte  que,  lors  de  la  fondation  de  Kaïrouàn  en  l'an  ftO 
de  rilégire  Cr,  70  dcJ.-CJh.),  <»kl»a  ibn  Nàfi,  gouverneur  de  i'Ifri- 
klya  hmuh  le   premier  Hnimeiadr,  planta  son  étendard  là   oii   fut 


—  627  — 

depuis  le  mihràb  de  la  grande  mosquée,  et  qu'il  s'écria  :  «Voilà  dé- 
sormais le  lieu  vers  lequel  chacun  se  tournera  pendant  la  prière!»' 

Au  fur  et  à  mesure  de  la  conquête,  des  mosquées  s'élèvent,  des 
églises  deviennent  mosquées.  La  hampe  fait  place  à  la  niche,  mais 
le  nom  de  mihrâb  n'en  est  pas  moins  conservé.  Dès  le  principe  les 
niches  sont  pratiquées  dans  l'épaisseur  de  la  muraille,  au  fond  de 
Viwân  el-kiblî.  Et  c'est  sur  ce  point  vénéré  entre  tous  que  s'exerce 
plus  particulièrement  l'esprit  inventif  des  Arabes;  c'est  là  qu'ils 
concentrent  tout  ce  que  peut  accomplir  la  puissance  d'ornementa- 
tion la  plus  originale,  la  plus  riclie  et  la  plus  variée.  Quelquefois, 
ces  petits  hémicycles  sont  revêtus,  au  lieu  de  nacres  et  de  marbres 
disposés  en  mosaïque,  d'une  boiserie  ouvragée  ayant  deux  pare- 
ments et  un  fronton  extérieurs  en  manière  de  cadre.  Il  arrive  aussi 
qu'un  mihràb  est  une  sorte  de  meuble  d'une  certaine  dimension  et 
construit  en  bois  plus  artistement  travaillé  encore;  dans  l'un  des 
quatre  pans  égaux  deux  à  deux  s'ouvre  la  niche  qui  s'enfonce  en 
même  temps  dans  l'intérieur  du  coffre. 

De  nos  jours,  toutefois,  l'art  musulman  est  tombé  si  bas  que, 
dans  l'ancienne  métropole  fâtimite,  les  niches  de  cinquante  mos- 
quées récentes  ou  non,  sont  enluminées,  sans  distinction  de  ma- 
tière, de  tons  crus  oii  se  profilent  iu\ïvement  des  simourgs,  des 
monstres  et,  ce  qui  est  plus  fantastique  encore,  des  vapeurs  de  la 
C"  Cook,  des  trains  -  express,  des  riflemen  de  l'armée  d'occupa- 
tion, etc.,  etc Il  suffit,  pour  s'en  convaincre  de  faire 

une  visite  au  vieux  collège  de  Soultàn  Kalâwoûn.  Malheureuse- 
ment les  milirâbs  en  bois  sculpté  d'autrefois,  merveilles  de  patience 
et  de  goût,  sont  devenus  monuments  rares.  Nous  n'en  connaissons 
que  trois  au  Caire,  tous  trois  de  la  même  é})oquc,  savoir  de  la  pre- 

1.  Ilintoii-e  des  Aghlabites,  par  N.  Desvergees,  p.  15.  La  longueur  moyenne  des  lances 
ilites  ^.  atteif;nait  jusqu'à  rlix  et  onze  coudées.  Cf.  Hamdua,  éd.  Frkyta«,  p.  179; 
et  Vie  d'Oii/iâma  i/m  Mouniçidh,   éd.  H.  Derenbourg,  texte,  \i.  75,  tiad.,  p.  27,  note  8. 


—  628  — 

mière  uioitic  du  XH  siècle.  Eiu-ore  le  badigeou  du  siècle  actuel  ne 
les  a-t-il  pas  épargnés. 

11 
1    Milinilt  (le  lit  mo?qnéo  cl-Azliar 

Le  premier  eu  «late  est  de  uolde  prt)Venauce  :  il  appartient  à  la 
ui«t.>quce  el-Azhar.  Tel  que  nous  le  représente  le  fac-similé  ci- 
jidnt.  il  se  compose  d'un  panneau  détaché  portant  l'inscription  vo- 
tive: d'un  lamliris  au  centre  du(|uel  s'ouvre  la  niciie;  entin  d'un 
socle  sur  lc(|nel  le  lambris  est  solidement  tixc  par  derrière  au 
moyen  de  quelques  ais.  L'ensemble  ott'ro  coninic  dimensions  2'"  18 
en  liauteiir  et  V^i)  en  largeur. 

Massif  et  fruste  de  toute  moulure,  le  socle  consiste  en  une  simple 
titAive  équarrie,  haute  de  0"'22,  et  de  deux  jiouces  moins  longue 
que  le  restant  tic  l'ouvrage  n'est  large,  lue  pareille  défectuosité 
dan»  l'agencement  prouve  (juil  rennmte  à  une  cpoijuc  relative- 
ment peu  éloignée  de  nous.  Mais  s'ensuit-il  de  là  qu'un  soubasse- 
ment analogue,  si  ce  n'est  moins  grossier  d'aspect,  n'exista  pas 
dès  le  principe?  Assurément  non.  l'n  détail  d'histoire,  en  et^'et, 
nous  montrera  bientôt  qu'il  était  alors  nécessaire  d'exhausser  ce 
mihn'ib  atin  de  lui  donner  plus  d'élégance  et.  surtout,  pour  pré- 
server la  bordure  inférieure  de  tonte  détérioration. 

(  "e.>»t  sur  cette  bordure  que  la  niche  est  assi«e.  à  (•"  il.H  du  sid. 
Eu  profondeur,  elle  atteint  au  plus  ()'  l'J.  tamlis  (|u'elle  mesure 
l'.'i.O  de  haut  sur  (•"  40  de  large.  Elle  est  creusée  dans  un  tronc 
de  dattier  dont  les  fibres  sont  devenues  çà  et  lii  apparentes  sous 
Inclion  prolongée  de  la  sécheresse,  et  les  énornu's  clous  (|iu  la 
i'onHt«-llent  témoignent  des  réparations  elfcctuées  l'i  peu  de  iVnis 
en  \ue  d'em|»écher  sa  complète  dislociition.  Aussi  poinl  de  siulp 


—  629  — 

tures,  ce  bois  étaut  par  essence  peu  compact  et  trop  élastique  pour 
se  prêter  aux  entrailles  du  ciseau. 

Le  fond  très  méplat  de  la  niche  est  relevé  de  chaque  côté,  de- 
puis le  bas  jusqu'aux  deux  tiers  de  sa  hauteur,  par  deux  colon- 
nettes  destinées  à  soutenir  le  tympan  qui  l'encadre  au  sommet 
suiv^ant  une  ogive  dite  plein  cintre  brisé.  Mais,  grêles  et  entière- 
ment lisses,  ces  supports  s'achèvent  aussi  disgracieusement  que 
possible  par  un  chapiteau  de  forme  bulboïde  et  semblable  à  la 
base  renversée,  avec  un  tailloir  quadrangulaire  correspondant  à 
une  plinthe  identique.  C'est  là,  en  raccourci,  l'image  de  la  colonne 
à'ordre  arabe  égyptien. 

A  droite  et  à  gauche  s'étendent,  sur  une  largeur  égale  à  celle 
de  la  niche,  c'est-à-dire  0'"  40,  les  parements  du  lambris,  que  dé- 
corent huit  compartiments  oblongs  et  superposés,  quatre  d'une  part 
et  quatre  de  l'autre.  Leur  surface  est  sculptée  d'ornements  tout 
empreints  du  caractère  particulier  au  style  arabo-byzantin  de  l'é- 
po(iue.  Ils  consistent  en  symétries  de  rinceaux  à  fleurons  concen- 
triques, motifs  que  nous  verrons  reproduits  avec  intiniment  plus 
d'art  sur  les  deux  mihrâbs  suivants.  Une  bordure  large  de  0"12 
à  0*"  15  et  faite  de  spires  continues  cerne  ces  intervalles  de  fond 
et,  par  le  fait,  la  totalité  de  l'ouvrage.  Mais  tous  ces  ornements 
sont  presque  complètement  altérés  par  la  peinture  plus  ou  moins 
conservatrice  dont  ils  ont  été  enduits  d'a])rès  une  déplorable  cou- 
tume; les  deux  compartiments  du  bas  ont  été  détruits  et  rempla- 
cés par  deux  bossages. 

Cet  antique  monument  sur  lequel  on  ne  voit  inscrite  aucune 
pieuse  dédicace,  était  relégué  au  fond  du  grand  porti(iue  de  la 
mosquée.  Le  sympatique  administrateur  du  Musée  arabe,  Feanz 
Pacha,  avait  soin  de  le  recueillir,  il  y  a  en\-iron  cinq  ans,  et  de 
le  mettre  à  l'abri  de  toute  profanation.  Chose  étrange,  en  vérité, 
si  Ton  songe  au  lieu  tVoh  il  était  extrait!  En  même  temps,  on 


—   iVM   — 

rapportait  iriino  autre  salle  <le  la  vieille  université  niusulmaiic  un 
|iaiiueau  formé  de  deux  plaiulies  assemblées  et  mesurant  l""  '20 
de  lon^'  sur  0"ôO  de  haut.  Liuéjrale  couelie  d'oere  écaillée  qui 
lempate.  lui  aussi,  n'eu  laisse  pas  moins  voir  clairement  une  ma- 
^iiitique  inscription  koiifique  en  six  lijiiies.  dont  voici  le  texte  et 
la  traduction  : 

^^u  ^  ,.05  ..o-.^'  ;>-J'^  ^\^\  J^  l^U  ^_:^J\  js-)\  *"^  ^  1-1 
^jVi  ^  J->  ^.j  JiJl  ^^jà\  .!*>  ^U-!  ^\  ^^y  \.\^  jç.^'  j£  ^^  1.  -2 

^\>\  ^y   Aie 

;ijL__^\  j_^jji  \l)i\  ^u  ^^  J^|l7-^  ^Jii;  *jh  o>^  Jy^r^*  -'^*  '■  •' 

.a*^  aU  ^\  '^U-^j  i^^-U  ^'  ^  jy^  j  ^  Ji  |.^_  J\  '^    I.  '■' 

L.  1.  *Au  nom  du  dieu  clément  et  viiséricordieiur.  Accomjilissez 
Lfurlninut  la  jirih'v,  surtout  rvllo  du  milieu;  levez-viuis  jtfuétrés  de 
lU-V'itinii  iKorun,  8ol"\ra  11,  vernct  2;5'JJ.  1m  prih-e 

L.  2.  inl  i>reiici'ite  aiur  rroi/nnts  en  des  heures  murijuées  (Koràn, 
IV,  104^.  —  Celui  f/ui  a  urdtninf  de  coustruiro  ee  mihr/ih  Iwui 
tUjftiu4 à  la  sainte  mosquée  el-Azhnr,  sise  nu  ('aire 

L,  'A.  In  ville  del-Miinizz,  est  notre  maître  et  sel^jneur  el-Mrin- 
Miiir  AI/OÙ  Ali  el-Amir  hi-AljkAm  IllâJi,  jtriiiee  îles  rroi/dnts  Ciju'AI- 
lAh  r/^jtnnde  ses  bénédictions  sur  lui,  sur  ses  nnc/'tres 

\é.  4.  vertueux  et  ses  descendants  eénérahles),  (Ils  dr  l'iuiùin  il- 


—  631   — 

Mostdlt  b-Illâ/i,  prince  des  croyants,  fils  de  Vimâm  el-Mostansir 
b-Illâh, 

L.  5.  prince  des  croyants  (qu'  Allah  répande  ses  hénédictions  sur 
eux  tous  et  sur  leurs  ancêtres,  imâms  vertueux,  directeurs  inébran- 
lables dans  leur  foi  et  qu'il  les  sauve 

L.  6.  en  vue  du  Jihgeme^it  dernier).  Œuvre  accomplie  dans  le 
colorant  de  l'année  cinq  cent  dix-neuf.  —  Louange  au  seul  dieu!» 

Cette  inscription  remplit  tonte  la  snperticie  du  pannean  qni  est 
sans  bordure,  et  qui  fut  peut-êti-e,  à  l'orig-ine,  revêtu  d'un  placage 
d'argent.  Les  caractères,  un  peu  roides,  mais  d'un  dessin  très  net 
et  très  simple  ont  O'^OT  de  hauteur  et  sont  taillés  en  relief  à  l'é- 
paisseur d'un  centimètre.  Deux  versets  du  Korân  y  sont  rappelés, 
une  transposition  de  lettres,  faute  du  sculpteur,  est  à  remarquer  à 
la  deuxième  ligne  {ù\j^  au  lieu  de  -^jL*);  enfin  les  noms  célèbres, 
les  titres  d'importance  et  la  date  qu'elle  mentionne  correspondant 
à  l'année  1125  de  J.-Ch.,  en  font  un  des  restes  authentiques  les 
plus  précieux  de  la  plus  ancienne  mosquée  du  Caire. 

Or,  par  suite  d'un  accident  imprévu,  nous  voici  en  présence 
d'un  ex-voto  distrait,  on  ne  sait  comment,  du  milirâb  auquel  il 
appartenait,  et  d'un  mihrâb  sans  inscription,  ce  qui  n'est  guère 
admissible  en  Orient  où  tout  monument  comporte  une  exergue,  ne 
fût-ce  que  la  profession  de  foi  islamique.  Ces  deux  objets  s'ap- 
partiennent-ils, ou  sont-ce  deux  débris  qui  n'ont  entre  eux  aucun 
rapport?  On  ne  ])eut  résoudre  cette  question  sans  les  examiner 
sur  toutes  leurs  faces. 

Si  le  panneau  ottVait  la  moindre  moului'c  ra])pelant  rornemen- 
tation  du  mihrâb,  comi)arer  serait  vite  fait,  et  nous  sortirions  aus- 
sitôt du  doute.  Mais  tel  n'est  pas  le  cas.  Encore  nous  faudrait-il 
une  preuve  plus  matérielle.  J'observe  tout  d'abord  (juc  la  niche 
élevée  sur  un  socle  à  un  pied  de  terre  et  flanquée  de  deux  pare- 


—  632  — 

niciits  tliuie  largeur  égale  à  la  sieuiic.  atteint  le  boni  .supérieur 
(lu  lambris.  Elle  n'apparaît  ilone  limitée  que  de  trois  eôtés,  ce  qui 
produit  l'effet  le  plus  t'âeheux.  On  se  souvient,  d'autre  part,  que  le 
panneau,  dans  le  sens  de  l'inseription,  et  le  miliràb,  dans  celui  de 
sa  largeur,  mesurent  1"'  20.  Cette  coïncidence  nous  indique  suf- 
fisamment, je  crois,  que  ces  deux  objets  dont  l'un  complète  le  qua- 
trième enté  du  cadre,  furent  construits  pour  être  adaptés  l'un  :\ 
l'autre  au  moyen  de  traverses  po.stéricurcs  et  ])eut-être  aussi. 
comme  la  notice  suivante  nous  l'apprendra,  au  moyen  d'un  cliàs- 
sis  fait  de  métal  précieux.  Ces  supports  enlevés,  les  deux  univres 
furent  aussitôt  disjointes:  et  l'on  peut  sujtposcr  ([uc.  suspendu  alors 
contre  la  muraille,  au-dessus  du  monument  qu'il  ilésignait.  l'ccri- 
teau  se  soit  décroché  (pielque  jour.  jjuIs  i|Uc.  la  négligence  aidant, 
il  soit  venu  éclioucr  dans  une  autre  partie  du  vaste  édifice. 

l'armi  les  noms  ({ui  figurent  dans  la  dédicace  de  ce  niilirâli.  ce- 
lui de  la  mosquée  el-Azhar  pour  laquelle  il  fut  commandé,  et  celui 
du  i-alife  el-Amir  qui  en  fnt  le  donataire,  méritent  surtout  (pion 
s'y  arrête,  ."^ans  entrer  dans  les  détails,  je  me  contenterai  de  par- 
courir les  textes  liistori(|ues  gi'iii'iiilcnicnt  peu  conniis  inii  les  con- 
cernent. 

I.a  mosrjuéi'  il-Az/iar. 

i>a  moH(|uée  ^sj/lnidide  entre  t(nite.s*,  tel  est  son  nom,  tut  liàtic 
le  2-J  de  I  ijoiimadA  cl-Awwal  ."{."Ji!  (4  ninra  !)7U)  par  le  KàVd  .\lioii 
MlaMin  l'jaiiliar  (|ui.  Iiiiit  mois  auparavant,  avait  fait  au  nom  du 
calife  fi'ifimitc  cl-.Moui/./.,  la  (lUKincfc  de  l'IOgyptc.  Mlle  fut  élevée 
au  Hud  et  à  peu  de  distance  du  palais  fondé  en  niénic  temps  (|iie 
la  nouvelle  ea|iitale.  le  is  ('lia'bAn  l\M  (It  juillet  :••;:»).  La  coiim- 
triietion  de  la  moH«|uée  fut  aelievée  le  21  de  Kamadàn  .Kil  (.'l  juil- 
let itT.'li,  et  deux  jours  après  la  |ireniière  prière  publi(|ue  y  était 
milcnnellement  récitée.  S..ns  le  règne  d'el   .\/.iz  1»  lllAli.  fils  d'el- 


—   633  — 

Mouizz,  la  mosquée  dotée  d'une  riche  bibliothèque  et  érigée  en 
collège,  devint  en  peu  de  temps  le  centre  intellectuel  du  monde 
musulman.  Elle  ne  cessa  de  s'accroître  et  de  s'embellir  grâce  sur- 
tout à  la  libéralité  des  califes  el-Hâkim,  el-Mostansir  et  el-Hâtid. 
Après  la  déchéance  des  Fâtimites,  le  kurde  Salàh  ed-I)în  qui  ve- 
nait d'usurper  le  pouvoir  (1171  de  J.-Ch.),  en  usa  d'une  toute 
autre  manière.  Un  cadre  d'argent  massif  du  poids  de  cinq  mille 
dirhams,  entourait  le  mihrâb  principal  du  grand  portique  :  il 
s'empressa  de  l'enlever  et  de  le  convertir  en  lingots.  Au  reste,  il 
fit  main  basse  sur  tous  les  ornements  du  même  genre  qui  se  trou- 
vaient dans  les  grandes  mosquées  du  Caire. 

Notre  mihrâb  serait -il  celui  que  dépouilla  le  fondateur  de  la 
dynastie  ayyoûbite?  On  n'oserait  l'affirmer.  Le  fait  n'est  toutefois 
pas  invraisemblable,  et,  s'il  est  réel,  on  conçoit  facilement  que 
cette  solide  bordure,  formant  châssis,  ait  réuni  en  une  seule  pièce, 
comme  je  l'exprimais  tout  à  l'heure,  le  mihrâb  proprement  dit  et 
le  panneau  dédicatoire.  Il  n'y  aurait  donc  rien  d'étonnant,  d'après 
cette  hypothèse,  à  ce  que  le  lambris  lui-même  fût  en  partie  lamé 
d'argent,  la  niche  et  les  colonnettes  par  exemple.  Dans  l'état  où 
il  se  trouve,  en  eifet,  avec  sa  décoration  avare  et  élémentaire,  il 
donnerait  une  mince  idée  de  la  magnificence  d'un  prince  fastueux. 

A  partir  de  cette  époque,  le  prêche  du  vendredi  cesse  de  se 
réciter  au  Djàmi'  el-Azhar  durant  près  d'un  siècle,  lorsque  Soul- 
tân  Baïbars  (12G0 — 1277)  procédant  à  quelques  réparations  ur- 
gentes, remet  les  choses  en  l'état.  Survient  le  tremblement  de  terre 
de  1302  qui  dévaste  la  ville  et  n'épargne  pas  la  vieille  mosquée 
de  Djauhar;  mais  l'éniîr  Saliâr  se  charge  de  réédifier  et  de  con- 
solider les  parties  atteintes  ])ar  le  fléau.  Elle  est  successivement 
embellie,  agrandie  ou  restaurée  par  Mohammed  el-As'ardî,  con- 
trôleur des  poids  et  mesures  au  Caire,  en  725  (132r)),  par  l'émîr 
Saad  ed-Dîn  Bachîr  el-Djândâr,  en  761  (13(iO),  et  par  le  pieux 

MliMOlRES,  T.  II.  SO 


—  (334  — 

sultan  Kâït  Bày,  en  888  (1483).  Puis,  sous  la  domination  otto- 
mane, ce  sont  en  1004  (1596)  le  pâthâ  turc  es-Seyyid  Mohammed, 
en  1132  (l'i20)  le  clieïkli  el-b:ilad  IsniiVîl  Bây  et  en  lliiH  (1785) 
*Abd  er-Kahman  Kikliiyeli  qui  s'y  fait  enterrer:  entîii,  de  nos  jours 
le  khédive  Abbâs  Pâchâ  (1859). 

Ai-tuellement.  le  i-inûk  mnstruit  an  xiv  siècle  i)ar  l'émir  Ak- 
boghà.  a  été  entièrement  restitué  par  les  soins  de  la  commission 
des  monuments  historiques  du  Caire,  et  l'arcade  de  la  cour  inté- 
rieure, soutenue  par  une  lon<rue  suite  d'étais,  ne  tardera  pas  à 
avoir  son  tiuir.  Opérées  en  l'espace  de  neuf  siècles,  tant  de  répa- 
rations fondamentales  ont  comi)létenient  transformé  l'éditice  de 
l'origine,  et  ce  qui  en  subsiste  se  réduit  aux  trois  cent  (|uatre- 
vingtK  colonnes  du  grand  iwân  et  à  »iueh|ucs  arceaux  dépourvus 
de  toiit  cachet  architectural.' 

Cette  notice,  «juc  j'emprunte,  en  l'altrégcant,  à  Makrizi.  l'his- 
torien du  Caire  (t  1440),  et  que  je  complète  au  moyen  des  ins- 
criptions votives  du  saint  lieu,  passe  sous  silence  le  nom  du  calife 
cl-Amir.  Si  les  renseignements  font  défaut,  c'est  <|u'il  eontiiliua 
peu  à  son  embellissement.  Mai.-^  n'y  eiit-il  jamais  érigé  ijinin  mili- 
ri»l),  ce  seul  moininient  pcriiétiie  du  moins  le  souvenir  de  .sa  muni- 
ficence; et  il  a.  en  outn-,  pour  nous  rinrontestable  mérite  de  sur- 
vivre à  tant  d'antres  (ciivres  du  même  genre  ipie  l;i  iiiiiic  a  pniir 
jamaiH  anéantis. 

/,«   iiilifi   ,1  -Ainir. 

Aboli  Ali  Maiimd'ir,  tiln  du  calife  el-Mostali,  naquit  le  l.'i  di- 
Mohairam  r.t<»  (.S\  décembre  IO'.m;).  Il  n'avait  (iiie  ciii(|  ans.  lors- 
qu'il In  mort  <lc  hou  père,  il  fut  placé  sur  le  tronc  pur  le  vizir 
Chahiiichah  el-Afdal  (17  de  S,ifar  r.»5  .     11  décembre  IKM).  Il 

I  Khiia-,  II,  |i|i.  ïJ.1— Ï77;  ri,  </.<</.,  I,  |i|i.  4IIR-407.  Voir  P*»t*i.  C«hiii«,  Mmu 
■wwl*  dm  OmlM,  mntir/é  H  .ln,inh  <l'  /x/T  ,\    IHHH 


—  635  — 

reçut  en  même  temps  que  l'investiture,  le  tire  d'el-Anw'  bi-Ahkâm 
Illâh,  c'est-à-dire  qui  fait  exécuter  les  arrêts  de  dieu.  Grâce  à  l'é- 
nergie d'el-Afdal  qui  s'était  déclaré  son  tuteur,  il  n'eut  rien  à  re- 
douter des  compétitions  de  son  oncle  Birâr.  Celui-ci,  en  eifet,  avait 
réussi  à  se  faire  proclamer  à  Alexandrie;  mais  il  dut  se  soumettre 
et  fut  condamné  à  être  emmuré. 

Le  règne  d'el-Amir  est  surtout  intéressant  parce  qu'il  fut  té- 
moin des  premières  luttes  de  la  chrétienté  contre  l'islam.  Dès  l'an 
492  (1099,  juillet),  Godefroi  de  Bouillon  avait  enlevé  Jérusalem 
aux  Fâtimites  qui,  de  497  à  504  (1104 — 1110),  perdent  coup  sur 
coup  toutes  leurs  places  fortes  de  Syrie.  Défendue  par  ses  déserts 
de  l'est,  l'Egypte  est  restée  jusqu'alors  à  l'abri  de  l'invasion  fran- 
que.  Mais  eu  511  (1117),  Baudouin,  second  roi  de  Jérusalem,  y 
conduit  une  armée  jusqu'à  el-Farama  qu'il  met  à  feu  et  à  sang. 
La  mort  le  surprend  près  d'el-Arîcli,  à  l'endroit  qu'on  nomme  en- 
core aujourd'hui  Sabkhat  Bardivîl,  et  l'Egypte  est  épargnée. 

Cependant  le  jeune  calife,  entièrement  adonné  aux  plaisirs, 
mène  une  vie  des  plus  déréglées.  Châhinchâh  el-Afdal  essaye  vai- 
nement de  refréner  les  passions  de  son  pupille  :  il  paiera  de  sa 
tête  un  si  beau  zèle  et  les  loyaux  services  que  depuis  27  ans  il 
rend  à  la  dynastie.  Las  du  joug  et  désireux  de  gouverner  par  lui- 
même,  el-Amir  le  fait  assassiner  dans  la  nuit  du  31  de  Ramadan 
515  (31  décembre  1121),  pendant  la  fête  du  Fitr.  Puis  il  choisit 
pour  vizîr  l'instigateur  de  ce  meurtre,  cl-Mâmoûn  el-Batâïhî.  Mais 
celui-ci  ne  lui  laisse  bientôt  plus  que  le  pouvoir  spirituel,  et,  ré- 
gnant de  son  chef,  s'apprête  à  faire  un  coup  d'état  en  faveur  de 
Dja'far,  frère  du  calife.  El-Amir  prévient  le  traître  en  le  faisant 
mettre  en  croix  à  la  porte  de  Zouweïla,  lui  et  cinq  de  ses  frères 
(519  =  1125).  Nous  avons  vu  que  dans  le  courant  de  cette  même 
année  il  dote  d'un  mihrâb  nouveau  la  mosquée  el-Azhar. 

Sous  le  règne  de  ce  prince,  le  Caire  s'embellit  de  plusieurs 


—  G36   — 

wustructions  imiKutantes.  El-At'dal  ôlè\  e,  en  t'aoe  du  {jraïul  palais, 
une  immense  et  somptueuse  demeure  nommée  la  maison  des  Cou- 
poles l'Dâr  el-^ouhab).  C'est  là  qu'habiteront  désonuais  les  «jrands 
vizirs  des  derniers  Fâtimites,  puis,  jusqu'à  l'aelièvement  du  ohà- 
teau  de  la  montafrm-,  Salàli  ed-lMn  et  ses  quatre  successeurs  im- 
métiiats:  eutin,  les  ambassadeurs  des  cours  étrangères.  Depuis  l'an 
13<X)  de  notre  ère,  l'emplacement  est  en  partie  occupé  par  U-  mau- 
solée de  l'émir  Karàsonkor  et  la  mosquée  de  Soultân  Baïbars  el- 
Djàchcngnir  (IMan  <lu  Caire  par  <iKANI>  Bk^.  n  "  .il  et  32).  En 
498  (1004 — 1005),  el-At'dal  commence  de  l>;itir  la  mosquée  des 
Kli'phauts  fDjnmf  el-Fila),  et.  près  de  là,  sur  les  l)or(U  de  la  Hir- 
kat  d-llabacli.  un  pavillon  de  plai.sance  que  son  nniitre  t'ait  dé- 
corer de  peintures  reitrésentant  !»•  portrait  de  tous  les  poètes  en 
vogue.  (  'es  éditices  sont  terminés  par  el-Màmoûn  »iui,  en  51  '•  (1 125) 
de  concert  avec  le  calife,  élève  à  l'extrémité  nord  du  Ueïn  el- 
KaMreïn,  une  seconde  mosquée,  le  Djnmf  el-Akmnr,  presqu'en- 
tièrement  détruite  de  nos  jours.  Entin.  l'iiôtel  particulier  d'cI-Mà- 
moiin.  deviendra  au  .\ll  siècle  la  Mndraso  (■s-Si>ni/<}iif)i/ti.  et  ce 
qui  reste  de  cet  ancien  collège,  situé  à  dcu.x  pas  du  Khàn  cl-Klia- 
lili.  porte  atrtuellement  le  nom  de  Djàmi'  (  'Im'ikh  Mvutûhav  (n  40).' 
Après  re.xé<-uti()n  d'el-Mànioùn,  el-Amir  est  résolu  à  se  passer 
dénorniais  de  premier  ministre.  Il  s'adjoint  seulement  dans  la  di- 
rection dcH  atiaircH  un  moine  ropte.  Il)n  Al)i  Nadja.  i|u'il  ne  tarde 
pan  à  envoyer  an  supplice.  <  'r|)iiiilaiit,  i|Ucli|Mes  ttVorts  qu  il  tasse, 
il  lie  |)eiif  riiipèrlier  l'extension  de  la  secte  lies  BàlinitMis  qui  avait 
det  raiiiitiiations  dann  tout  l'empire  et  dont  la  pui^sance  redou- 
table n'était  surtout  acrnie  iie|»iii^i  le  règne  |irciédent.  Il  .se  ren- 
dait Moiivent  à  une  niainon  de  eanipagne.  nouiniée  In  l.ilil'ri  (el- 

I  Khélol,  I,  |i|i  l.iH,  int.  II.  |ij)  l'.il,  JH'.t,  .'«KM,  tin.  Cl.  I'  K«tÀiii«ii,  ^^^ni  tur 
rtiiaMrt  r4  la  lapagrnphit  ifw  Cntrr  d'afiriiê  Unl-rM,  ilanii  H^nwirft  lU  In  mitêiim  (irrA/o- 
(«yl^M  /rmt^ait'  nu  l!né,t.    vol     I,   S'   i%M\.   |i|i.    4:11,    I4Ï   l't    47fi 


—  637  — 

Haudadj),  qu'il  avait  fait  construire  dans  l'île  de  Rauda  pour  une 
jeune  esclave  bédouine  dont  il  était  épris.  Un  matin  qu'il  allait 
visiter  sa  favorite,  une  troupe  de  ces  sectaires,  embusqués  sur  son 
passage,  non  loin  du  pont,  s'élancent  à  l'improviste  de  leur  ca- 
chette, et,  l'assaillant  de  tous  côtés,  le  frappent  à  coups  de  poi- 
gnard. Sa  faible  escorte  qui  avait  fui  aux  premières  clameurs,  le 
ramène  en  barque  par  le  Nil  et  le  Khalîdj  jusqu'au  belvédère  de 
la  Perle  (Mandarat  el-Loûloûa),  situé  à  l'extrémité  des  jardins 
du  petit  palais  :  mais  il  expire  en  arrivant. 

Le  meurtre  du  calife  el-Amir  eut  lieu  le  3  de  Doû  1-Ka  da  524 
(8  octobre  1130).  Il  n'était  âgé  que  de  trente-cinq  ans  et  en  avait 
Tégné  près  de  trente.  Sanguinaire,  vindicatif,  livré  à  tous  les  ex- 
cès, il  était  universellement  craint  et  détesté;  aussi  la  nouvelle  de 
sa  mort  fut -elle  accueillie  avec  joie  par  tous  ses  sujets.  Ses  bio- 
graphes tracent  de  lui  ce  portrait  :  «El-Amir  avait  le  teint  remar- 
quablement blanc  et  les  yeux  à  fleurs  de  tête;  son  instruction  éga- 
lait son  intelligence,  il  savait  le  Korân  entier  par  cœur,  mais  était 
peu  versé  dans  l'art  de  la  calligraphie.)' 


III 

2"  Mihrâb  de  la  chapeUe  expiatoire  de  Sittî  Roukaïya 

De  l'université  el-Azhar,  si  glorieuse  et  si  fréquentée  par  les 
touristes,  je  conduirai  le  lecteur  dans  un  humble  couvent  de  der- 
viches, perdu  à  l'extrémité  de  la  ville  et  ignoré  de  tous,  même 
des  historiens  du  Caire.  Nous  quitterons  le  calife  el-x\mir,  mais  ce 
sera  pour  parler  de  son  épouse,  une  noble  princesse  de  qui  la  mé- 

1.  Cf.  Bioyr.  IHct.,  I,  pp.  (il2-«lf);  II,  pp.  4r.5— 457 ;  Khilnl,  I,  pp.  4r.7,  485;  II, 
pp.    181,  290.   WCiSTKNKKU),    Gencliiclile  de.i    Fatimùlenchalifiitx  (ol-Auiir). 


—  638  — 

muire  va  revivre  un  moment  parmi  nous,  jrràee  à  un  niibràli  que 
piensemeiit,  à  l'instar  de  son  seigneur  et  maitre,  elle  éleva  en 
rimnnenr  d'une  sainte  musulmane. 

(  "e  second  mihràb  ne  ressenilde  en  rien,  eonmie  stnuture.  au 
premier.  Tandis  que  celui  -  ei  nest  qu'un  simple  lambris  pereé 
d'une  niehe  peu  profonde  et  rapportée,  relui -là  est  un  véritable 
meuble  présentant  (|uatre  faees  :  la  faee  antérieure  mesurant  avec 
la  ^ralerie  2"  14  de  liant  sur  l^l'i  de  large,  et  les  trois  autres 
1    HH  .sur  1""  12  pour  la  face  postérieure  et  0"'45  pour  les  côtés. 

Au  point  de  vue  artistique,  la  différence  n'est  pas  moins  sen- 
sible. Ici.  la  décoration  est  de  tout  point  byzantine:  là.  encore  que 
l'intluence  étrangère  demeure  manifeste  dans  cliacun  des  détails. 
elle  atteste  déjà  un  art  original,  national,  si  j Ose  dire.  Pourtant. 
ces  deux  monuments  datent  de  la  même  épo(|ue.  —  Le  plus  récent 
offre  une  profusion  de  sculptures  aussi  ridie  que  varice.  Si  l'on 
considère  le  jmn  dans  KmjucI  s'ouvre  la  iiiclic.  un  n'apcrçiiir  tmit 
d'aboni  <|u'un  cnclievêtremeiit  de  figures  gcninétri(|ucs,  fornices 
par  les  plus  capricieuses  combinaisons  de  l'cntrelac.  cliarmante 
confusion  de  trapèzes  dispersés,  de  triangles  interrompus,  de  po- 
lygones emmêlés.  Mais  Itientôt,  l'o'il  s'Iiabitue  à  cette  complica- 
tion bizarre:  la  savante  et  ingénieuse  symétrie  (pii  guida  la  main 
de  l'artiste,  se  révèle  peu  à  peu.  C'est  alors  une  simple  ro.sace 
étoilée  tlérivant  du  carré  et  de  l'Iiexagone.  I>c  là,  un  rayonnement 
de  ligncH  et  de  figures  concourant  à  la  forniation  de  rosaces  sem- 
blnbles  à  l'anlictypc  et  pouvant  s'étendre  à  l'infini.'  Kn  outre,  au 
ffind  de  c|ia(|Ue  motif  que  circonscrit  un  triple  listel  en  relief,  un 
fleuron  en  forme  ilc  trèfle  s'épantmit,  on  liicn  sont  serties  de  fines 
nralicnqueM. 

1^1  nielle,  du  genn-  ogival,  repose  à  cru  sur  le  sol  et  s'enfonce 
an  milieu  de  «-es  rcneaux,  «le  ces  desHins.  de  cette  tioraison.  (  "eMt 

I    <  I    .1    i(<if«<xiiR,  /.M  Ar(t  nmi^t,  |ia»ii|ni. 


—  689  — 

une  pièce  de  menuiserie  composée  de  quatre  douves  et  d'une  cerce 
massive  qui  l'épouse  solidement  du  côté  convexe.  La  demi-calotte 
qui  comblait  le  vide  entre  l'arc  brisé  et  l'ensemble  des  douves  est 
absente.  Il  est  probable,  toutefois,  qu'il  n'en  fut  pas  toujours  ainsi, 
bien  que  la  boiserie  du  fond,  rendue  visible  par  cette  solution  de 
continuité,  soit  légèrement  ornemanée  au  ciseau.  La  partie  con- 
cave est  sculptée  d'entrelacs  et  de  fleurons  à  tig-e  circulaire;  quant 
à  l'arceau,  il  est  entièrement  bordé  d'une  étroite  bande  d'inscrip- 
tions en  caractères  koûfiques.  Cette  niche,  haute  de  l'"41,  large 
de  0"  40  et  profonde  de  0"'  25,  est  mobile  et  simplement  posée  à 
l'intérieur  du  cotfre,  derrière  une  seconde  baie  en  ogive  ménagée 
dans  le  pan  principal.  Elle  se  trouve  insérée  de  la  sorte  dans  un 
cadre  dont  les  dimensions,  tant  soit  peu  plus  grandes,  sont  r"44 
en  hauteur,  et  en  largeur  0"  68  depuis  la  base  jusqu'à  la  naissance 
de  l'arc,  puis  0™  48  entre  deux  angles  de  décrochement  formant 
saillie  intérieure  à  0""  96  du  sol.  La  montée  de  l'ogive  atteint  donc 
aussi  0™48  (0-96  +  0-48  =  1-44);  or,  ce  chiffre,  s'il  est  triplé, 
donne  la  hauteur  de  la  niche  proprement  dite.  On  voit  par  là  com- 
bien les  proportions  ont  été  observées. 

Une  galerie,  haute  de  0'"26,  couronne  cette  face  de  l'ouvrage 
par  sa  frange  ajourée  et  sculptée  délicatement,  tandis  que  sur  les 
bords  extérieurs,  au  sommet  comme  à  la  base,  à  droite  et  à  gauche, 
et  aussi  à  l'entour  des  ogives,  une  longue  inscription  koûfiqne  se 
déroule,  pareille  à  une  élégante  arabesque. 

Les  trois  autres  parements  du  mihrâb,  à  mon  avis,  ne  sont  pas 
moins  remarquables.  Ils  portent  dix-neuf  panneaux  sculi)tés  se 
répétant  parfois.  On  en  compte  neuf  sur  la  face  postérieure  et 
cinq  sur  chacun  des  côtés.  Les  uns,  de  style  arabe  assez  dégagé, 
présentent  le  thème  divers  des  lignes  géométriques  s' entrecroisant. 
Les  autres  ont  pour  décor  un  champ  de  rinceaux  que  sillonne  un 
délicieux  modèle  de  hâtons  rompus  mi-partie  curvilignes,  ou  encore 


—  CAO  — 

un  semis  de  fleurons  s'épanouissant  dans  lorlte  d'une  tige  foliacée 
dnnr  la  branche  commune  s"écha|)i)e  dun  vase.  Ce  sont  là,  si  je 
ne  me  trompe,  des  panijires  et  des  raisins.  Or,  on  retrouve  en  tout 
ceci  le  style  nco-hellénique  qui,  vei^s  cette  épocpie.  tendait  déjà  à 
disparaître  dans  les  contrées  soumises  à  l'islam;  et  l'on  sent  que 
le  sculpteur,  ayant  réservé  tous  les  trésors  de  son  iniatrination 
pour  orner  la  façade  du  niiliràb,  .s'en  est  tenu  pour  les  parties 
moins  en  me,  à  l'imitation  coutumière.  Nous  remarquons,  en  ett'et, 
des  motifs  identiques  d'ornementation  sur  nombre  de  nionuments 
du  Has-Kmpire.  Ainsi,  je  citerai  les  stèles  coptes  du  musée  de 
Houlàk  (iV  s.),  l'encadrement  du  portail  de  la  Kharba  cl-Hcïdà, 
en  .Syrie  fvi'  s.');'  entin  une  magniticiue  pièce  d'orfèvrerie  fabri- 
quée en  Allemagne  une  centaine  d'années  auparavant  par  des  ar- 
ti-tes  venus  de  liyzance  :  je  veu.x  parler  de  l'autel  d'or  que  l'em- 
pereur Henri  il  i  lUO.J — l(l24)  offrit  à  l'église  de  lîàlc  et  (|ui  est 
conservé  au  musée  de  C'iuny,  à  Paris. 

11  eut  temps  de  tcnniner  cette  description  un  peu  trop  niinu- 
tieu^c  |ieut-étrc  et  d'en  venir  aux  textes.  Les  inseriptiiuis  de  ce 
niiliràb  mises  linut  à  bimt.  <>nt  une  longueur  d'environ  t">  mètres 
et  forment  un  merveilleux  ruban  étroit  de  près  de  t)"'()4,  si  ce  n'est 
au  Hinimet  du  fnintispicc.  oii  il  atteint  prcs(|uc  le  dtuiblc  en  lar- 
geur. Les  lettres  enjolivées  de  feuillages  pleins  de  fantaisie  sont 
noyées,  cela  va  sans  dire,  dans  reinpàtement  d'un  enduit  vert 
tendre  et  ronge  briijue.  dont  tout  le  menlde  est  revêtu,  d'ailleurs. 
plus  qu'il  n'et'it  été  à  souhaiter.  (  'es  inscriptions  reproduisent  quatre 
versets  de  la  II'  soura  du  Koràii,  trois  de  la  VIl^  et  trois  de  la  XXIV. 


I  KI'Kharliii  il  Ib'lijii  -1»  niiiii*  liliinrlu*»,  rliHtcaii  iiKiii'  mir  la  HrUVc  iirii<nlnl<< 
ilu  maaalf  volrankqili-  <lc  Hafk,  ilan*  If  U*<ir<i<i>  •>  -^  licucii  à  r<«l  «le  l>illlliui.  Voir 
Aa  MyrW  rntIrnU,  ArfhiUrtitr*  ririU  H  rtUgUtu»  ilu  I-  au  Vit'  liMf,  |Mir  le  l'"  ■•« 
Wi-oCk,  l'art»,  in  «•,  ItMWl-  |tt77.  p.  «».  pi.  a4;  cf.  ii.i.l ,  \>  W>,  pi.  4A  (linlraii  il«>  |Mirl«> 
à  IMnà.  ni>n  loin  d'Alpp,  v  —  ti*  ilèrlr). 


—  641   — 

En  outre  elles  coutienneut  une  dédicace  en  deux  lignes  tracées 
horizontalement  au-dessus  de  l'ogive  et  au  bas  de  la  galerie. 

Dédicace. 

\^.Jy.i-    y\,     .^_     O^  ^\    ^^"^^    l-^^    \^'>)j^\    '^\    ''K^\    4U*;     ^lliT      1.     1 

^^j     i-L.^1  iç-^^  y  (j— ^W^  âJ^jJI  i_flJLc  jlj-JI  ^a'VI  ijVl  \^jS-  1.  2 

Inscriptions  du  cadre. 
1"  Bordure  de  droite. 

j^jul  j\;  U  Ui  ■^'i\'  VI  ojJj;  «à..:.i  (_$JJl  \i  /y>  jj^jVl   2  U«  oUc'-'l    2 

^^^.Ij  ù>-^>;  Vj  p,*iii-  U^ 

2°  Sommet. 

[J.!l]  '  ybj  U^i^  oi^_  V^  ^j"^^^  Oiyr-Jl  4.^/^5  .Li  L:  VI  <*>  j,.  1.  4 

l/TV^ii.)! 
3°  Bordure  de  gauche. 
di„c-'l  jjtà  "OùIj  ^«v •  Jj^UâlL  _^iXj  /^    iJl  !>  •^-ijl  i>^'  -^  (Jr-^^   a  °  '■  '"' 

Ù "    rré^t/^    \^\   /r-JJl  ^3    «(J^l   ,<J^    ^''    "(JllU    1-^    .l..?"a'l  V      ïTaJl  ôa^Jl 

j^ljiolP-Ji 

hiscriptiun  de  l'ogive  extérieure. 
1"  Ligne  horizontale,  au  bas  et  à  droite  (détruite). 

■^1  fr^J   Ùl     '•   " 

1.  Ce  mot  a  été  omis  pur  le  sciilptciir. 

MÉUOIILES,  T.  II.  81 


—  642  — 
'1   IJurtliirc  verticale,  à  droite. 

3"  HorizniitaK'ineiif. 

^■iioi   1.  8 
4'  Courliures  de  l'ogive, 
à  droite  :  ^>  aI  V\  .^l  o'^>-*  ,»^'j  ^'^  ..r^'j  ^  '•  '' 

à  gaïu-lie  :  W_/-*J  (*-Vj  '^-^^  Jy^'-J*  vjj  Atà\  Jju  ^^'^  '•  "-' 

.0'  Ilorizoïitiileiiieiit. 

^Liii^  I.  11 
<j"  Bordure  verticale,  à  gaïudie. 

7    Ligne  Jiorizoïitale,  a»  bas  et  à  gauclie. 


Iiixrrtjitiuii  ih'  togivc  intériiiirc. 

Dkiihack. 

(J'Jnrre  rnmmaud^v  par  l' iUiii>tri\  fiim  ijardév  et  /r»\<  Imutr  jtrhi- 
rejui;  /poiuf  ifil-Amir.  Ell>  r/niii/in  fU'fi/iurtl)  If  kihl!  Alim'i  If  la 


—  643  — 

san  Maknoûn  et  charge  (1.  1)  j^'i'ésentement  l'émir  Afîf  ed-Daula 
Aboû  l-Hasan  Nimr  el-Fâsî  es-Sâlihî,  qui  va  toitjours  droit  au  but, 
de  r exécution  de  cette  œuvre  destinée  à  la  chapelle  expiatoire  de 
Sayîda  Roukdiya,  fille  du  prince  des  croyants  'AU  (1.  2). 


SoÛEÂ  II. 

Verset  256.  —  Au  nom  du  dieu  clément  et  viiséricordieux.  Il  nest 
pas  d'autre  dieu  que  lui,  le  Vivant,  l'Eternel.  Ni  l' assoupissement, 
ni  le  sommeil  n'ont  de  prise  sur  lui.  Tout  ce  qui  est  dans  les  deux 
et  sur  la  terre  lui  appartient.  Qui  peut  intercéder  auprès  de  lui 
sans  sa  permission?  Il  connaît  ce  qui  est  devant  les  hommes  et  ce 
qui  est  derrière  eux,  et  ils  n' embrassent  (1.  3)  de  sa  .scie7ice  que  ce 
qu'il  a  bien  voidu  leur  apprendre.  Son  trône  s'étend  sur  les  deux 
et  sur  la  terre,  et  leur  garde  ne  lui  coûte  aucune  peine.  Il  est  [le 
Très -Haut],  le  Grand. 

Verset  257.  —  Point  de  violence  (1.  4)  en  matière  de  religion. 
La  vérité  se  distingue  assez  de  l'erreur. 

Verset  258.  —  Celui  qui  ne  croira  pas  au  Tâghoûç,  mais  croira 
en  Allah,  aura  saisi  une  anse  solide  à  l'abri  de  toute  brisure.  Allah 
entend  et  connaît  tout. 

Verset  259.  —  Allah  est  le  patron  de  ceux  qui  croient;  il  les  fera 
passer  des  ténèbres  à  la  lumière  (1.  5). 


SOÛKA  VII. 

Verset  52.  —  Votre  Seigneur  est  ce  dieu  (1.  6)  qui  créa  les  deux 
et  la  terre  en  six  jours  et  s'assit  ensuite  sur  le  trône;  il  couvrit  la 
nuit  avec  le  jour  qui,  à  son  tour  (1.  7),  la  poursuit  (I.  8)  rapide- 
ment; il  créa  le  soleil,  la  lune  et  les  étoiles  soumis  par  son  ordre  à 


644  — 


certaines  lois.  La  création  (1.  9)  et  la  suprême  modération  de  tout 
ne  lui  appartiennent-elles  pas?  Béni  soit  AlWu  Seigneur  de  T uni- 


vers. 


Verset  53.  —  Invoquez  Allah  avec  humilité  {}.  10)  et  en  secret 
(\.  11).  Il  n'aime  point  les  trarisgresseurs. 

Verset  54.  —  Xc  corrompez  pas  la  terre,  lorsqu'elle  a  été  rendue 
à  un  meilleur  état;  invoquez  Allah  par  crainte  et  par  désir,  car  la 
miséricorde  divine  (1. 12)  est  proche  de  ceiuv  qui  font  le  bien  (1.  13). 

SoCka  XXIV. 

Verset  3ti.  —  Dans  les  temples  qu  Allah  a  permis  d' élever  pour 
que  son  nom  y  soit  glorifié,  des  hommes  célèbrent  ses  louanges,  ma- 
tin et  soir. 

Verset  37.  —  hommes  que  le  commerce  ni  les  contrats  ne  dé- 
tournent du  souvtmir  d  Allah,  de  la  stricte  observance  de  la  prière 
et  de  r aumône  {\.  14).  Ils  redoutent  le  jour  oh  les  co'urs  et  les  geua' 
des  hommes  seront  en  confusion  ; 

\'cr»et  38.  —  car  il  les  récompensera  de  récompenses  ]>lu.s  belles 
que  ue  furent  leurs  œuvres  vu' me,  et  il  les  comblera  de  ses  Javeui's. 
Dieu  donne  la  nourriture  à  qui  il  veut  et  .<ians  compter. 

Allah  Trt's-lliutl  (lit  In  rfritC  ainsi  qui-  son  généreu.r  l*rophîte 
(I.  \b). 

Je  iMiiniHti-rai  pas  Hiir  le»  diverH  extraits  ilu  Konm  (indu  vient 
lie  lire;  \U  finit  partie  du  ddinaiiie  de  nos  ((iiiiiais.saïuert.  L'iiiti'nt 
dr  rette  litrijftif  iiiMcription  est  concentré  dans  les  deux  premières 
lijfncH  oii  Hc  trouvent  rcuiiiK  le  imni  d'une  Houvcraiiic.  fcinnie  ilun 
puinnant  calife,  ceux  diin  kiidi  •••  d'un  émir,  ses  intendants,  enfin 
d'une  petite-tille  du  l'ro|dn''te,  nhjct  <le  leur  cuniiniinc  vénénilinn. 
I.'ini|Mirtiin<e  de  cet!»'  oiMMnaHtiiine  cHt  d<«nc  ctinHidéralde.  pniM|ne, 


—  645  — 

comme  on  a  pu  le  remarqixer,  nulle  date  ne  l'accompagne.  Mal- 
heureusement, nous  ne  pourrons  tixer  l'époque  où  fut  érigé  ce  mih- 
râb  que  d'une  manière  approximative.  Par  le  plus  fâcheux  et  le 
plus  inexplicable  des  hasards,  Makrîzî  à  qui  l'on  ne  saurait  man- 
quer d'avoir  recours,  lorsque  se  présente  un  point  obscur  de  l'his- 
toire du  Caire,  Makrîzî  si  complet  et  si  minutieux  d'habitude,  n'a 
pas  consacré  de  chapitre  spécial  au  machhad  de  Sittî  Roukaïya, 
à  côté  de  ceux  de  Sittî  Nafîsa  ou  de  Sayîda  Kolçoûm.  Il  se  borne 
à  dire,  à  propos  d'une  mosquée  connue  sous  le  nom  à' Ahoû  Tou- 
râb  —  encore  n'est-ce  qu'en  passant  —  «que  ce  personnage  était 
le  icakil  ou  chargé  d'atfaires  de  la  princesse  qui  éleva  le  Masdjid 
Roukdiya>  (II,  p.  447).  J'avais  espéré,  d'autre  part,  qu'en  exami- 
nant soigneusement  ses  inscriptions  murales,  le  vieil  éditice  m'au- 
rait aidé  lui-même  à  combler  cette  lacune  regrettable.  Mais  le  suc- 
cès a  trompé  mon  attente  :  je  n'ai  pu  découvrir  le  moindre  signe 
qui  nous  indiquât  l'année  de  sa  fondation. 


'Alam  el-Amirîya. 

Quelle  est  donc  parmi  les  épouses  légitimes  du  calife  el-Amir, 
celle  dont  le  nom  reste  jusqu'à  ce  jour  consacré  par  un  monument 
aussi  précieux  ?  L'auteur  des  Khitat  nous  a  transmis  le  nom  de  deux 
de  ces  princesses.  L'une,  connue  sous  celui  de  Dji/iat  cd-Dûr  cl- 
Djadîda,  la  «princesse  au  palais  neuf»  construisit  en  l'an  522  de 
l'Hégire  (1128  de  J.-Ch.)  le  Masdjid  en-Nârindj,  par  l'entremise 
d'Iftikhâr  cd-Daula  Yamîn  et  de  Mou  izz  ed-Daula  le  Long,  ses 
lionimes  d'affaires  (II,  p.  44G).  L'autre,  appelée  'Alam,  bâtit  à  nou- 
veau en  l'an  526  (1132)  une  ancienne  mosquée  de  la  Karâfa  dite 
Mdsdjid  d-AndaUms-  k  laquelle  elle  adjoignit  un  couvent  i»lj,  tous 
édiiices  aujourd'hui  disparus.  Nous  ne  savons  rien  de  plus  sur  la 


—  t;4G  — 

première.  Puiir  la  .socoiulc.  le  peu  (iiie  nous  apprend  Makiizi,  rap- 
proché d'autres  textes,  est  digue  d'attention.' 

Alani  devint  l'épouse  del-Auiir  bi-Ahkam  Illâli  (jui  paya  i»(>ur 
sa  dot  la  .somme  de  quatorze  mille  dinars,  soit  environ  lent  (juatre- 
vinjrt  mille  francs  de  notre  monnaie;  elle  eut  de  lui  une  tille  qui 
fut  appelée  .Sitt  cl-Kou.soûr.  c'est-à-dire  la  Daine  dcx  Palaix.  Des 
historiens  autres  que  l'auteur  des  Khitat  nous  apprennent  qu'el- 
Amir  étant  mort  .sans  postérité  nu'ile,  son  héritier  au  trône  se 
trouva  être  sou  cousin  Abd  el-Madjid,  |)etit-fils  d'el-Mostan.sir. 
CeiK'inlant.  comme  la  veuve  du  calife  s'était  déclarée  enceinte. 
Abd  el-Ma<ijid  ne  ])rit  d'abtud  ([uc  le  titre  de  rcjifcnt.  attendant 
l'issue  des  couches  <le  la  princesse.  Elle  ne  mit  au  monde  qu'une 
lillc;  alors  le  réj;ent  fut  proclamé  calife  sous  le  nom  d  el-llàtid 
li-I>in  Illâli. M'cttc  princesse  et  cet  enfant  posthume,  étaient-ce 
Alam  et  Sitt  el-Kousoin  V  Les  chroniqueurs  aralies  restent  com- 
plètement muets  sur  ce  jioint  :  l'un  ne  cite  que  des  noms,  les  autres 
ne  relatent  (pie  des  faits.  L'hypothèse  néanmoins  parait  fondée. 
S'il  n'en  avait  été  ainsi,  à  (juoi  l»on.  en  cU'et,  conserver  à  la  mé- 
moire des  siècles  le  nom  d'un  rejeton  réputé  de  tout  teni|)s  inutile. 
Ifénèralement  méprisé  et  qui  ne  joua  aucun  rôle  dans  l'histoire  du 
pays':* 

Femme  de  jjrand  mérite,  Ideid'aisante,  j^éncreuse  et  d  une  e.\ 

I.  cf.   A'/iiM.  Il,  |i|i.  M(,  Il   Voi. 

3.  L'n  jour,  ra|i|xirtr  Mnl^rizi,  i|tii'li|u'uu  remit  iiii  rlicYkli  Almii  'l'ourùl)  cH-Situ 
wif,  Ikiiiiiiii-  il'alTiiiri'ii  ili- 'Alniii  «.'l'.Vinirlyn,  iiii«- roiilTi'  |ili-iiic  (ri'|iliu-liiiri'H  ilt- Kx»»»*» 
•OUI  i|u»i  6talt  iliiwiiiiiili-  un  fiifaiit  iiiiuvi-nuiii-.  C'vtait  un  IIU  du  rnlil'i'  cl-Auiir 
(|il'va  voulait  falrr  ili«|inraltrc.  Main  Altuù  'l'uur&b  lu  cuutlu  ù  une  fiMuniv  qui  l'nl 
\a.\lM  :  clic  <'-talt  K'r<li*'D>»^  <!<'  Ia  iuom|ui-v  (lu  la  Mi^éricunlc,  liùtlu  pur  lui  |Hiur  lii 
priorcMc.  LViifani,  i|u'ou  avait  Dunniuiniu  h  ro^fjin  »>.«»)<,  rinit  ilcvcnu  ^tawA  et 
l'alfairc  ^lall  JuMiu'aJor*  rtvlûo  iiccri^li',  ijuanil  un  n-rlain  l.lont'Vn  l'I-W/i'ii,!,  prolitn 
(!•  c«<  i|u'Alxili  'liiur&li  ^tait  lunrl  |i<iur  ili'niinrt.'r  immi  fxiitciicc  au  cnliCc  ri'KnitnI. 
cl'UAl|i|.  1,'onclo  Ht  ouvrir  lu*  vi-iuva  à  wm  ncvi'U,  puin  il  paya  li<  Iraltro  et  l'exila 
k  l>anilctia   uti  II   niounil  tW«  l'année  bXH  (ii:t|).   A'AiYn(,   II,  |i|i.  447  -4tH,    ^> 


—  647   — 

tiême  dévotion,  'Alam  se  plaisait  à  envoyer  de  riches  présents  aux 
descendants  du  Prophète  ;>il^ll,  aux  gens  chargés  de  famille,  et 
même  à  ceux  qui  jouissaient  d'une  certaine  aisance.  Une  piquante 
anecdote  nous  la  montre,  ainsi  que  son  auguste  époux,  dans  une 
circonstance  diversement  délicate;  c'est  une  indiscrétion  de  l'his- 
toire, qui  nous  fait  assister  à  une  scène  caractéristique  de  la  vie 
privée  au  palais.  El-Amir  prodiguait  d'une  façon  inconsidérée  l'ar- 
gent de  sa  cassette,  au  point  de  gratifier  chaque  jour  de  deux  mille 

dinars  Hazâr  el-Mouloûk  et  Barghach ses  mignons.  La 

chose  arriva  aux  oreilles  de  sa  femme.  Un  soir  qu'il  se  rendait 
chez  la  princesse,  celle-ci  ne  lui  laissant  pas  le  temps  de  pénétrer 
dans  son  appartement,  lui  ferma  la  porte  au  visage,  en  disant  : 
«Par  Allah!  Vous  n'entrerez  plus  ici  que  vous  ne  m'offriez  une 
somme  égale  à  celle  dont  vous  gratitiez  tous  les  jours  l'un  de  vos 
deux  pages  favoris!»  —  «Madame,  répondit  le  calife,  soyez  donc 
satisfaite  à  l'instant  même.»  El-Amir  appela  les  farrâchs  et  leur 
commanda  d'aller  lui  quérir  aussitôt  cent  mille  pièces  d'or.  Cepen- 
dant il  ne  cessa  de  se  tenir  debout  derrière  la  porte  jusqu'à  ce  que 
dix  valets  de  chambre  lui  eussent  remis  chacun  une  bourse  conte- 
nant dix  mille  dinars.  Alors  seulement  la  princesse  consentit  à 
recevoir  son  mari. 


Maknoûn  le  Kâdî  et  l'émir  'Afîf  ed-Daula. 

Alam  avait  à  son  service  un  castrat  appelé  Aboû  1-Hasan  Mak- 
noûn, homme  de  grande  vertu,  qui  depuis  longtemps,  sans  doute, 
était  attaché  à  sa  personne,  car  elle  avait  été  surnommée  au  palaifs 
Djiliat  Maknoûn,  c'est-à-dire  «la  princesse  à  Maknoûn».  Or  c'est 
ce  fidèle  serviteur  dont  le  nom,  pompeusement  précédé  du  titre  de 
kâdî  (juge),  figure  dans  la  dédicace  de  notre  niihrâb.  Mais  l'his- 
toire nous  apprend  (|ue  Maknoûn  était  seulement  kâilî  grAce  à  \n\ 


—   G48   — 

licureux  sobriquet  que  lui  avaient  valu  sou  taraetère  eouciliaut 
et  ses  mœurs  i)aisibles.'  Aussi  est-on  tenté  de  croire  au  premier 
aboril  que.  coUaltorant  à  la  rédaction  de  l'épigraphe,  il  voulut  par 
une  vanité  naïve  en  imposer  à  l'ardiéologie  à  veiur.  11  aurait 
compté  toutefois  san.s  l'émir  mo<rlirél)in  qui  le  supjdanta  dans  l'en- 
treprise du  pieux  ouvrage.  Nous  oljservcrons,  en  ett'et.  que  l'émir 
Afifed-Daula  est  qualitié  d'< homme  qui  va  toujours  droit  au  but» 
a.jL_.  Cette  flatteuse  épitliète  semble  iii(lii|uer  (|uc  reuiiU(|Ue  dé- 
bonnaire ne  resta  pas  à  la  hauteur  dune  tàrlie  menée  au  con- 
traire à  bonne  tin  par  l'émir,  et  (juc  celui-ci.  fort  de  ses  avantages, 
rédigea  lui-même  la  dernière  partie  de  l'iuscriptioii  dédicatoire. 

Au  reste,  c'était  peu,  pour  un  persimnage  tel  (|uc  Makiinûn.  tic 
graver  son  ni>m  >iir  un  nii'numcnt  au^si  su>(eptil)lc  d'être  détruit. 
Il  bâtit  dans  le  grand  cimetière  du  Caire  un  ma.sdjitl  ((ui.  .sans 
doute,  renferma  sun  t<iml»cau.  Mais.  (|u'cst-il  arrivé':*  L'a>uvre  de 
l)oi»  a  survécu  à  Td-uvre  de  jderre. 

.l'ignore  en  quelle  année  mourut  Maknoùn.  Le  certain,  c  e.st 
qu'il  vivait  encore  en  .")4S  (1  l.')3j,  car  d'après  un  passage  des  Klii- 
tat  diti'érent  «le  celui  «|ui  vient  d'être  cité,  il  fut  alors  chargé  de 
recevoir  la  tête  du  martyre  Ho.seïn.  fils  de  Ali.  que  l'émir  Seïf  el- 
.Mamlaka  avait  été  chercher  à  Askalàn,  où  l'on  craignait  que  les 
Francs  ne  la  profanassent.  Maknoun  remonta  le  Khaliilj  avec  la 
précieuse  relique,  aborda  aux  jardins  du  |ialais,  non  loin  du  Uàl» 
el-Kantara  actuel,  puis.  pas.sant  par  un  souterrain  .sous  le  ipctit 
palais  et  le  Iteïn  cl-Kasreïn.  vint  la  déposer  sniennellement  ilans 
le  grand  palain.  Klle  fut  ensevelie  peu  de  temps  après  sous  la 
Koubbat  ed-I»aïlam.  <|m'  remplace  aujourd'hui  la  nio.-,(|uée  cliy  itc 
dcH  llananeïii.' 

'l'eln  H4int  le»  rcnHeignemcnts  qn  il  ma  été  donné  di-  recueillir 

I.  Khi'ai,  II.  |i  410,  liinic  u-r, 

i     KliUot.  I.  |>.   4X7,  I    II -VA.  CI    i'n.l.   Il     |>     l<H 


—  649  — 

sur  'Alain  el-Âmirîya  et  siir  Maknoûn  le  Mdî.  Quant  à  l'émîr  'Afif 
ed-Daula  Aboù  1-Hasan  Nimr,  originaire  de  Fâs  (Fez)  et  mam- 
loûk  d'un  certain  Sâlih/  les  recherches  que  j'ai  faites  à  son  sujet 
sont  demeurées  infructueuses.  Peut-être  n'en  saurons-nous  jamais 
plus  sur  son  compte  que  ce  qu'il  a  bien  voulu  nous  apprendre 
lui-même. 

Et  maintenant  quelle  est  la  date  du  mihrâb  qui  fut  signé  de  ces 
trois  noms  jusqu'à  ce  jour  condamnés  à  l'oubli?  La  même  assuré- 
ment que  celle  de  la  fondation  du  machhad  pour  lequel  il  fut  exé- 
cuté, c'est-à-dire  —  époque  extrême  —  1134  de  notre  ère.  La 
princesse  Alam,  en  effet,  paraît  n'avoir  contié  qu'à  un  seul  indi- 
vidu le  soin  d'élever  une  chapelle  aux  mânes  de  Roukaïya,  de 
bâtir  la  mosquée  de  la  Miséricorde  et  de  remettre  en  état  le  Mas- 
djid  el-Andalous.  Ce  wakîl,  je  l'ai  dit  tout  à  l'heure,  était  Aboù 
Tourâb  es-Sawwâf.  Or,  si  l'année  où  furent  construits  les  deux 
premiers  édifices  nous  échappe,  nous  savons  pertinemment  que  le 
troisième  fut  restauré  en  1132  (la  princesse  était  veuve  depuis 
deux  ans),  et  qu'en  1134,  Aboû  Tourâb  avait  déjà  cessé  de  vivre 
(voir  page  646,  note  2).  Il  ne  nous  manque  que  de  connaître  le 
moment  où  Alam,  par  son  mariage  avec  el-Amir,  prit  le  titre  de 
Âmirîya.  Mais  on  peut  affirmer  a  priori  qu'elle  fut  sa  dernière 
épouse  légitime,  succédant  peut-être  à  la  Djihat  ed-Dàr  el-Dja- 
dîda,  et  que,  par  conséquent,  elle  devint  sultane  i)eu  d'années 
avant  l'assassinat  du  calife. 

Sittt  Rnukdiya. 

Le  chemin  est  direct  pour  aller  du  1  )jâmi'  el-Hâkim,  où  l'on 
admire  désormais  ce  mihrâb,  à  la  chai)o11c  ([ui  l'abrita  durant  six 

1.  Il  s'agit  ici,  très  probablement,  d'el-Malik  cs-itiâlih  Talâl"  ibii  Rouzeïli  qui  t'iit 
giaml-vizîr  et,  en  quelque  sorte,  maire  du  palais  sous  cl-Fâïz  (1154—1100).  Il  avait 

MÉMOIRES,  T.  II.  **2 


—  ()50  — 

cent  cinquante  ans  ot  dunt  riiistoirc  mms  reste  lettre  elosc.  On 
n'a  (iii'à  suivre  la  grande  artère  de  la  ville  arabe  qui  mène  de  hi\h 
el-Fi»utniili  à  Hiil»  Zouweïla.  puis  à  liai»  Sitti  Xafisa.  C'est  un  par- 
cours de  (juatre  kilomètres,  l'n  peu  avant  d'arriver  à  eette  der- 
nière porte,  se  trouve  le  couvent  de  Sitti  Koukaïva,  «situé,  dit 
Cliildendii.  à  main  droite  et  presque  en  face  du  Masdjid  Dâr  el- 
Klialita.  qu'on  appelle  aussi  nios(iuée  de  Fâtima  C'iiadjarat  ed- 
Dourr.>' 

(  ette  Houkaïya  (|u"il  ne  faut  pas  confondre  avec  la  tille  du  Pro- 
phète, morte  l'an  11  «le  lllc^rire.  était,  suivant  les  uns,  née  d'une 
esclave  nommée  Ounnn  llal»il  e.s-.Salil);"i,  de  la  trilui  de  Ta<rhlili. 
et  faite  prisonnière  à  Ain  Tamar  par  Klialid  ibn  el -Walid  dans 
une  incursion  contre  les  musulmans  renéfjrats.  Kliàlid  l'aiirait  en- 
huite  vendue  à  Ali.  {fendre  du  l'ropliète.  qui  l'aurait  ad<q>tée.  Sui- 
vant ilautres,  elle  était  jiropre  tille  de  Ali  et  de  Fàtima. 

lîoukaïya  n'est  pas  enterrée  au  ("aire,  mais  à  hamas.  dans  le 
cimetière  voisin  du  faubonr;;  de  Meidàn.  On  racontt-  (|Ue.  vers  la 
fin  du  siècle  dernier,  son  tombeau  menaçant  ruine,  on  dut  se  ré- 
Moudre,  afin  de  le  réparer,  à  en  extraire  la  dépouille  sacrée.  Ce- 
pendant la  vénération  qu'inspirait  le  lieu  était  si  ^rrande  t|Ue  per- 
sonne n'oMiiit  y  pénétrer,  lorsqu'un  meniluc  de  la  fiiniillc  liii  l'ro- 
|ih&tc  se  présenta  et.  sans  hésiter,  descendit  daiiN  le  cjiMau.  Il 
en  remonta  bicnt«'it  tenant  entre  ses  bras  le  corps  de  la  sainte 
«|u'envcloppait  un  linccid.  Ht  c'était  une  belle  jeune  tille,  dit  la 
léjfendc,  hghi  de  quinze  ans  à  peine,  l'nc  antre  léf^cndc  plus  an- 
cienne prête  h  Konkaïya  le  dmi  des  miracles,  l'n  jour  tiu'elle  ve- 
nait de  Médinc.  un  parent  d'Va/,iil  le  calife  omméïade  ((iHl  — ('>H4), 

Miltaute  BM  l(irw|u'il  imtII  nMaMin^^  *iir  l'imlrc  du  calife  «'l'Aijiil,  i>ii  MOI.  ("i>M 

lui ""'    r.malniliiil  le  hjfiinl' !4&lil^  iiltm-  vi*-4  vii  et  i<ii  ili'liiin  il«  lUtli  Zoii 

m,  iiut .  \,  |>|i  r„',;-nfli.  i-i  Khitnt.  Il,  pp.  an'J    89S. 

:  :.   ;âr,  r<l     |l<.iilr>L     l'.'.iii    |,    '.'Il     l.ii   iiulirr  uni  hiiII  chI   l'Xirniti'  lie  ri'l 

iRl^mMaitl  ittivnM(i<. 


—  651  — 

la  rencontra  et  voulut  la  tuer.  L'homme  avait  déjà  le  bras  levé 
pour  la  frapper,  lorsqu'il  tomba  roide  mort. 

La  chapelle  de  Sittî  Roukdiya. 

Il  ne  faut  pas  s'attendre  à  voir  dans  la  takya  modeste  qui  ren- 
ferme, au  Caire,  le  cénotaphe  de  Sittî  Roukaïya,  un  vieux  monu- 
ment aux  murailles  lézardées  et  prêtes  à  tomber  en  ruines.  C'est 
une  construction  neuve,  légère,  élevée  dans  le  goût  oriental  mo- 
derne, sans  caractère  par  conséquent  et  si  simple  d'aspect  qu'où 
passerait  devant  sans  y  prendre  garde.  Pourtant  l'attention  du 
promeneur  est  attirée  par  un  cartouche  oblong  qui  orne  le  linteau 
de  la  porte  d'entrée.  L'inscription,  tracée  en  relief  jadis  doré  sur 
fond  azur,  porte  ce  vers  (du  mètre  khaftj')  : 

«Lieu  honoré  par  la  présence  de  parents  du  Prophète,  princi- 
palement par  celle  de  la  tille  d'er-Ridà  'Alî,  Roukaïya.» 

Au-dessous  du  dernier  mot  se  lit  la  date  1170  de  l'Hégire,  cor- 
respondant à  l'année  1756—1757  de  notre  ère.  J'ajouterai  que  le 
nom  er-Rldâ  est  ici  pour  la  mesure  du  vers  et  qu'il  ne  s'agit  nulle- 
ment de  'AU  er-Ridà,  Iraitième  imâm  de  la  race  de  Alî  ibn  Abî 
Tâlib,  comme  l'a  cru  M.  Mehren,  le  savant  orientaliste  danois.' 

Sitôt  franchi  le  seuil  de  la  maison,  on  jjénètre  dans  une  cour  au 
fond  de  laquelle  s'étend  un  petit  jardin  en  partie  ombragé  par  une 
treille  de  roseaux.  A  gauche  se  trouve  la  chapelle  sépulcrale  de 
la  petite-tille  de  Mohammed;  à  droite,  donnant  sur  l'aiitre  extré- 
mité de  la  cour,  sont  deux  autres  chapelles  qui  renferment  le  tom- 
beau de'Âtika,  tante  du  Prophète,  et  cehxi  de  Mohammed  cl  Dja- 

1.  Mehren,  Tableau  général  des  monuments  religieux  du  Caire,  dans  Bulletin  de  l'Aca- 
démie des  Sciences  de  S'  Péters/tourg,  tome  XV,  col.  592. 

82* 


—  GÔ2  — 

fari.  tils  (le  liiiiàm  Iija't'ar  os-ïSàdik.  doscemlant  de  Ali  à  la  <iua- 
trièine  génération.  ' 

Le  céntitaplie  de  Koukaïya  oecupc  le  milieu  d'une  salle  ijue 
précède  un  petit  vestibule.  Il  est  eutièreuieut  dissimulé  par  une 
draperie  de  eouleur  sur  laquelle  sont  brodés  quelques  passages 
du  Koran.  l'n  liant  grillage  de  bois  riclienient  incrusté  de  nacre 
et  supportant  une  légère  toiture,  en  manière  de  dais,  l'entoure 
comme  ferait  une  diàsse.  Si  n(Uis  en  croyons  la  tradition,  cette 
mnksuûra  proviendrait  d'une  dépendance  intérieure  du  grand  pa- 
lais des  calit'es.  la  Ktiubl)at  eil-l)aïlam.  dont  il  a  été  déjà  question. 
Kllc  alirita  pendant  r|uelque  temps  le  sarcopiiage  de  llose'in,  frère 
consanguin  de  Koukaïya:  puis  n'ayant  pas  été  jugée  assez  belle 
pour  une  aussi  saiutc  destination,  i-jle  fut  transférée  par  le  vizir 
Talal'  ibn  Houze'ik  là  où  on  la  voit  aujtujrd'liui.  Au-dessus  s'élève 
une  élégante  coupolo  surliausséc  et  percée  à  la  base  de  six  jietites 
fenêtres  en  arc  brisé  par  où  jiénètre  un  vague  demi -jour.  Dans 
l'épaisseur  du  mur  opposé  à  la  ))orte  est  ]irati(|uée  une  niclic  haute 
et  profonde,  dont  la  vou.ssurc  est  taillée  en  forme  de  co(|uiIle  aux 
cannclureH  très  atcentuées.  Le  niagniti(|Ue  cadre  sculpté  dans  la 
pierre  (|ui  l'environne  consiste  en  feuillages  et  fleurons  de  style 
moitié  aralu-.  moitié  byzantin,  et  surtout  en  deux  larges  Itandes 
koiitiqucs.  (  >n  lit,  an  snninief.  une  partie  tlii  verset  X\  île  la 
XXXII!"  Hoùra,  et  plus  bas  le  verset  .'>2  de  la  vil  que  nous  rctitui- 
vouH  dans  l'iniicription  du  miliràb  de  bois.  A  limite  et  à  gauelie 
H4iiit  de»  baH-cAtés  < (niés  aussi  d'une  iiidie  «le  pierie  à  cinniille  avec 
un  cncntireiiicnt  du  même  genre,  mais  d'un  moins  graml  clfet.  .\ 
droite  est  rappelé  le  verset  1  I  de  la  soùra  x\v,  à  ganelie  l«-  ver- 
net  1 IG  de  la  wil'ira  M. 

hcH  deux  autres  elmml)reh,  eontigues  entre  elles,  snnt  lieaueoiip 
pluH  nimpIcH  ctiinnie  arcliitceluie  et  d'autant  moins  ini|)ortantes. 

I.  Har'Allk»,  l'rmM*»  d'or,  IV,  |i.  I5ti  aur  UJaTarl,  Noùr  W-i(Mr,  pp.  I7H— IHU. 


—  653  — 

On  dirait  deux  cubes  de  pierre  que  surmontent  deux  coupoles. 
Celle  de  Dja  farî  est  de  nos  jours  entièrement  nue,  mais  celle  de 
'Âtika  est  ornée  à  hauteur  d'homme  d'une  belle  inscription  koû- 
fique  courant  le  long  des  parois,  et  dont  les  extrémités  se  rejoignent 
à  un  angle  de  la  pièce.  Elle  reproduit  le  Verset  du  trôve  (Ayat  el- 
Koursî)  qui  est  le  256'  de  la  soûra  il. 

Ces  trois  chapelles,  entièrement  blanchies  au  lait  de  chaux,  à 
l'intérieur  comme  à  l'extérieur,  composent,  avec  un  sahU  voisin, 
le  machhad  que  construisit,  vers  1132  de  notre  ère,  la  princesse 
'Alam  el-Amirîya.  La  partie  moderne  du  couvent,  dont  elles  dé- 
pendent aujourd'hui,  s'étend  en  bordure  sur  la  rue,  entre  la  cham- 
bre de  Roukaïya  et  le  sabîl;  elle  comprend  un  rez-de-chaussée  et 
un  premier  étage  où  se  trouve  le  logement  d©s  derviches.  Ceux- 
ci,  au  nombre  d'une  vingtaine  environ,  se  montrent,  à  l'égard  des 
rares  étrangers  qui  s'aventurent  jusque  dans  leur  quartier  retiré, 
d'une  complaisance  et  d'une  politesse  irréprochables.  Maintes  fois 
je  me  suis  plu  à  le  constater  après  M.  le  D'  Mehren,  qui  les  vint 
visiter,  il  y  a  quelque  dix-sept  ans.  D'origine  turque  i)our  la  plu- 
part, ces  braves  derviches  ne  sont  ni  hurleurs  ni  tourneurs,  comme 
on  pourrait  le  supposer.  Leur  ordre  est  celui  de  'Abd  el-Kâdir  el- 
Djîlî;'  ils  s'adonnent  à  l'étude,  prient  Dieu,  hébergent  les  voya- 
geurs et  vivent  des  offrandes  des  fidèles,  depuis  que  l'Etat  leur  a 
supprimé  les  rentes  qu'il  leur  faisait  naguère  encore. 

Chcïkh  Hoseïn,  le  supérieur,  est  un  homme  d'une  ciniiuantaine 
d'années,  bon  musulman  bien  que  peu  fanatique;  il  poursuit  l'œuvre 
entreprise  par  son  père.  C'est  lui,  en  effet,  qui  fonda  le  couvent 
sous  le  règne  de  Sa'îd  Pâcliâ,  alors  qu'il  n'y  avait  d'autres  bâti- 
ments en  ces  lieux  que  le  mhîl  et  les  trois  chapelles.  Un  champ 
de  repos  s'étendait  au  milieu  de  ces  monuments  et  parmi  les  tombes 

1.  Mort  à  Baghdâd  vers  ."iGl  (116G).  Noûr  cl-A/,fûi;  p)).  279—287.  Cf.  Lane,  The 
modem  Egyptiam,  I,  p.  30G;  II,  p.  215. 


—  ti54  — 

étaient  celle  de  ce  Moiutadà  qui,  à  Damas,  descendit  dans  le  sé- 
pulcre de  la  sainte  niusuhnane.  ainsi  (jue  celle  de  sa  fcnnne  Zo- 
heïda.  Né,  d'après  L)jal)arti,  en  1145  (17:52),  Mourtadâ  vint  de 
.Syrie  au  Caire  oîi  il  étudia  sous  les  maîtres  les  plus  célèbres  du 
temps.  Il  est  l'auteur  du  grand  dictionnaire  connu  sous  le  nom  de 
Tâtij  d-Arofis.  En  H'.iG  (1782)  il  perdit  sa  femme  (piil  enterra 
près  du  machhad  de  Sitti  Houkaïya;  il  mourut  lui -même  de  la 
peste  en  1205  (1791)  et  ses  restes  mortels  furent  ensevelis  dans 
un  tiimhcau  qu'il  s'était  |n'éparé  à  côté  de  celui  de  Zultc'ida.' 

La  garde  de  ce  cimetière  et  du  nmcliliad  était  contice  à  une  pau- 
vresse du  (juartier.  Le  père  de  Clieïkh  llose'in  épousa  la  femme, 
déblaya  le  cimetière  conservant  toutefois  les  tombes  de  Zobeïda 
et  de  Mourtadii.  Avec  (|uel(|Ues  compagnons,  il  construisit  un  niur 
d'enceinte,  les  cellules  situées  au  fond  du  janliii  et  le  mo.mllù  (ora- 
toire) d'où  fut  tiré  en  dernier  lieu  le  niibràb  de  l>jiliat  Maknoûn: 
enfin  il  appro]tria  les  éditices  de  cette  princesse.  11  est  mort,  il  y 
a  trente  ans,  et  son  fils,  respecté  des  vieux  derviches  (pii  l'ont  vu 
naître,  a  bâti  i\  ««m  tour  la  maison  qui  donne  sur  le  Kliatt  el-Kba- 
llfa,  et  n  pntcédé  à  quelques  embellissements.  C'est  là.  dans  la 
mniidara  du  rez-de-chaussée  (ju'il  re<;oit  se»  visiteurs,  et  (|u'avec 
une  urbanité  rare,  il  répond  à  leurs  questions  parfois  indiscrètes. 


IV 
:{  Mll.irAlt  de  In  inos(|iié('  de  .'sjllî  Nunsa 

Le  dernier  des  Indu  ndlirillm  couMervés  )in  musée  dn  <  aire  par 
tici|K'  k  la  foin  du  premier  par  la  stmcturc  et  Hiirtoiit  du  deuxième 

I                                               ';         Jl,  |l|rilmrll,  .lri.i/i;«t.  Il,  |.|i.  Um— ÏK».  (  I.  I.»»»!,  /Irn/.|> 
Mv/ .  '    i.'i  volt «lin 'i'àilj  <-l''Ar<iiiiiniitVil^t|Mil)IU>iiK>ri'iniiii<i)l. 


—  655  — 

par  le  style.  C'est  un  lambris  composé  de  plusieurs  pièces  assem- 
blées et  construit  pour  être  simplement  adossé  contre  le  parement 
d'une  muraille  oii  l'on  a  ménagé  une  niche.  Il  mesure  en  hauteur 
1°'92  et  O^SS  en  largeur.  Au  centre  s'ouvre  la  niche,  formée  de 
trois  douves,  avec  une  profondeur  de  0"  15  à  peine;  elle  s'élève 
en  ogive  jusqu'à  1"37  au-dessus  du  sol.  La  largeur  masima,  0'"44, 
cesse  à  l'"04  à  partir  de  la  base  et,  en  même  temps,  par  suite  du 
décrochement  des  lignes  verticales  parallèles,  commence  la  largeur 
minima,  0"33,  proportion  seulement  égale  à  la  montée  de  l'arc. 

Une  inscription  koûfique  que  l'injure  du  temps  et  surtout  du 
badigeon  ont  rendue  fruste  en  maints  endroits,  court  le  long  des 
arêtes  principales  de  ce  lambris.  Elle  reproduit  une  vingtaine  de 
versets  du  Korân  dont  voici  la  copie  et  le  sens,  les  lacunes  étant 
mises  entre  parenthèses. 

Inscriptions  du  cadre. 

V  Bordure  de  droite. 

450iJL\  ^^c  J>1'  \y>\'£.^\  p  -ail  Lj  \^\^  J.1M  ù^^  ^)\  Cj^)\  ^\  f.— ;  1-  l 

ù^i\  ^  J\  JU3  l^U  JS-^  ^\  J\\^^  j:  ^l^  ^^\  ^3  ^_-j 
2"  Bordure  supérieure. 

3"  Bordure  de  gauche. 

ly^lr  A\^  I4J  j.  jJU  'C^\  ^[^\  Jj'Vy  ù*"^  (^  Vj  j^^Ac  o*i  ^ 


—  656  — 
*ï'  ^j~s    ^  .T'-C-i,,  jb^r^.'  ^ir-  l-—;^'  4;J\«»  O'uJVI  l^^J—»^^^  ù>i^ 

Li.'icrf'ptions  de  la  niche. 
1    Ligne  horizontale  au  bas  et  à  droite. 

2"  Bordure  verticale  à  droite. 
3*  Courbures  de  l'ogive. 

^:i  Ji^^  ^V*  "^^  *^>^^  ^  ûÂ-4  "^  '•  ^' 
4°  Bordure  verticale  à  gaudie. 

.'»    Ligne  horizontale  au  ba.s  et  à  gauche. 

SuCUA  XLI. 

An  nom  du  dieu  clément  et  miséricurdieuT. 

Verset  30.  —  Pnur  ceua-  qui  s'écrient  :  *  Notre  seitftteur  «'.tt  Al- 
lah/» et  qui  it  acheminent  ver.i  lui,  iU  re<^oivent  les  visites  des  ant/es, 
qui  leur  disent  :  *Ke  craiynez  n'en  et  ne  vous  nfjlijivz  pas;  mais 
r^uitsez-votu  du  paradis. 

VctHet  3L  —  Nous  sommes  vos  protecteurs  dons  ce  nnniile  et 
dans  r autre;  vous  y  aurez  tout  ce  que  vos  comrs  dfsirent,  tmit  ce 
que  vous  liemanderet. 


—  657  — 

Verset  32.  —  Et  cela  vous  sera  offert  par  V Indulgent,  par  le 
Miséricordieux. 

Verset  33.  —  Qui  pourrait  tenir  un  plus  beau,  langage  que  celui 
qui  invoque  Allah,  fait  le  bien  et  s'écrie  :  «Je  suis  de  ceux  qui  se 
résignent  à  la  volonté  d'Allâhf»  (1.  1). 


Invocation. 

Il  n'est  point  d'autre  dieu  qu'  Allah,  qui  est  unique  et  n'a  point 
d'associé,  à  qui  seid  appartient  l'empire  et  la  louange,  la  vie  et  la 
mort,  à  lui  qui  est  vivant  et  immortel.  Le  bien  est  entre  ses  mains  et 
il  est  tout-puissant  (1.  2).  La  vérité  a  parlé  par  sa  bouche. 


SoÛRA  XVII. 
Verset  82.  —  Accorde-moi  une  pïiissance  pjrotectrice! 

SoÛRA  XLVI. 

Verset  12.  —  Ceux  qui  disent  :  «Allah  est  notre  seigneur!»  et 
qui  agissent  avec  droiture,  ceux-là  seront  à  l'abri  de  toute  crainte 
et  de  toute  affliction. 

Verset  13.  —  Ils  seront  en  possession  du  paradis,  ils  y  demeîc- 
reront  éternellement;  telle  sera  la  récompense  de  leurs  œuvres. 

Verset  14.  —  Nous  avons  recommandé  à  l'homme  de  bien  traiter 
ses  père  et  mère;  car  sa  mère  l!a  porté  dans  son  sein  et  l'a  mis  au 
monde  douloureusement. 

Que  Dieu  prie  sur  Mohammed  et  sur  sa  vertueuse  famille.'  (1.  3). 

MÉMOIRES,  T.  I!.  83 


—  658 


suli;a  xliv. 


Au  nom  du  dieu  clément  et  miséricordieux! 

Verset  51.  — Certes  (1.  4)  les  hommes  pieux  seront  dans  un  lieu 
tut'Vaire, 

Verset  52.  —  Au  milieu  de  jardins  et  de  sources  d'eau. 

Verset  53.  —  Bevétus  d'hahiis  de  soie  et  de  satin  et  placés  les 
uns  en  face  des  autres. 

Verset  54.  —  Telle  sera  leur  condition;  et,  de  plus,  nous  leur 
donnerons  jvjur  épouses  des  femmes  aux  yeux  noirs. 

Verset  55.  —  Ils  s'y  feront  servir  tontes  sortes  de  fruits,  et  il.-< 
en  jouiront  en  toute  sécurité  (1.  .0). 

Verset  56.  —  Là,  ils  ne  goûteront  plus  à  aucun  ijtnre  de  mort, 
morl.i  ipiils  seront  déjà;  All'di  les  (\.  6)  préservera  des  tourments 
de  la  (/élienne. 

Verset  57.  —  C'est  uinjuci m-  ipi'AUùli  cnim  miurdc,  c'est  le 
souverain  (1.  7)  bonheur. 

SoCra  LI. 

Verset  15.  —  Ceux  qui  craignent  Allédi  sont  an  milieu  des  jar- 
dins et  fies  sources, 

Verset  16.  —  Jouissant  de  ce  ipie  leur  Seigneur  Inir  a  ilnnné, 
parri  (pi' ils  avaient  pnitii/né  Ir  hiiu, 

W-rset  17.     -  tju'iU  dormaient  peu  la  nuit  (ils  priatint,  1.  8), 

Verset  18.  —  et  qu'au  lever  defauritre  ils  demandaient  pardon 
de  leurs  péchés  (I.  9). 

Cntiinie  on  voit,  ci-ttr  loiijiiir  iiiHcriptioii  m-  (■..iii|Miilr  ni  «lato, 
ni  «U'-dicacc,  inain  Mculnm-nt   la  Mt'-rif  lialiitiulli'  tlt«  iiiaxiiiu-H  rt 


—  659  — 

préceptes  ramassés  un  peu  au  hasard  dans  la  bible  musulmane. 
Elle  amoindrit  singulièrement  l'importance  historique  du  monu- 
ment qu'elle  fut  appelée  à  consacrer  et  n'offre  guère  d'intérêt 
qu'au  point  de  vue  de  l'épigraphie  et  de  la  décoration.  Reste  à 
savoir  si,  à  l'origine,  ce  magnifique  lambris  ne  fut  pas  surmonté 
d'un  panneau  sur  lequel  était  tracée  l'inscription  votive  avec  tous 
ses  détails?  L'exemple  tiré  du  milirâb  d'el-Azhar  rendrait  cette 
conjecture  assez  vraisemblable.  Mais  peu  nous  importe,  en  somme, 
puisqu'il  est  plus  vraisemblal)le  encore  que  cette  planche  de  salut 
est  depuis  longtemps  perdue  pour  nous. 

Pourtant  si  le  nom  du  donataire  demeure  inconnu,  l'époque  de 
la  mise  en  œuvre  ne  saurait  nous  laisser  longtemps  perplexes.  Il 
suffit  de  comparer  le  style  général  de  ce  mihràb  avec  celui  du 
précédent  pour  se  rendre  bientôt  compte  des  rapports  de  synchro- 
nisme qui  existent  entre  eux.  Et  d'abord,  tel  est  le  galbe  et  l'al- 
lure donnés  à  chacun  des  caractères  qui  composent  l'inscription 
koûfique,  qu'on  les  dirait  exécutés  sinon  par  le  même  ciseau,  au 
moins  d'après  le  même  canon  archaïque.  Il  ne  leur  manque,  dans 
le  mihrâb  de  Sittî  Nafîsa,  que  d'être  accompagnés  d'enjolivures 
conformes  au  style  de  la  pièce;  mais  au  lieu  d'être  espacées  comme 
dans  le  mihrâb  de  Sittî  Roukaïya,  les  lettres,  pressées  l'une  contre 
l'autre,  occupent  tout  le  champ  de  la  plate -bande.  En  outre,  le 
diagramme  des  entrelacs  est  communément  une  rosace  étoilée  dé- 
rivant du  carré  et  de  l'hexagone,  et  occupant  la  partie  médiane 
au-dessus  de  l'ogive.  Les  différences  sont  insignifiantes  :  elles  ré- 
sident dans  le  trait.  Ainsi  les  six  figures  géométriques  (jui,  dans 
l'un,  cernent  cette  i-osacc,  affectent  la  forme  d'hexagones  réguliers 
opposés  par  l'un  des  sommets;  tandis  que  dans  l'autre,  les  figures, 
en  nombre  doiil)le  et  géminées  deux  à  deux,  consistent  en  poly- 
gones ayant  la  forme  d'un  T  ou  celle  d'un  fer  de  lance.  Mais  les 
vides  que  laissent  les  l)andes  entrecroisées  sont  remplis  ici  et  là 


—  CGO  — 

par  des  pla(iiiettes  de  bois  sculpté,  oii  les  mêmes  rinceaux  s'en- 
roulent autour  des  mêmes  fleurons. 

Dans  le  nirhnil)  que  nous  étudions  j)réscnteraent.  la  niclie  est  la 
seule  partie  qui  soit  complètement  achevée  ou  (|ui  n'ait  pas  subi 
de  détériorations.  Elle  en  est  aussi  la  plus  remarquable  par  le 
merveilleux  de  la  eomi)osition  et  du  faire.  C'est  un  fouillis  symé- 
trique de  fines  sculptures,  une  ordonnance  inextricable  oîi  l'œil 
s'égare  et  se  retrouve  tour  à  tour  à  travers  une  vé<;étation  fantas- 
tique de  lianes,  de  feuillages  et  de  fleurs,  et  aussi  à  travers  les 
jeux  d'un  long  entrelac  qui  oppo.se  brillamment  les  angles  de  son 
listel  étroit  aux  lignes  arrondies  du  restant  de  la  décoration.  Or. 
nous  avons  rencontré  la  plupart  des  motifs  de  cette  admirable  guir- 
lande sur  chacune  des  faces  du  milirab  de  la  princesse  '.Vlam. 

Kn  résumé,  le  byzantin  s'allie  de  part  et  d'autre  au  sarrasin 
suivant  une  inspiration  égale,  un  diagramme  constant,  une  .sem- 
blable esthétique.  S'il  est  virtuellement  impossible  d'inscrire  une 
date  positive  au  fronton  de  ce  troisième  miliràb.  du  moins  avons- 
nous  des  éléments  de  comparaison  assez  divers  pour  reconnaître 
en  lui  un  monument  de  la  iiériode  fàtimite,  frère  puiné  du  second 
et  postérieur  de  peu  d'années  au  règne  d'el-Amir. 

Le  .\ir  siècle,  en  effet,  s'achève  à  peine  (pic  déjà  le  rinciau 
CHt  altandonné  p<uir  un  mode  d'ornementation  plus  original  et  sur- 
tout plus  varié,  l'eu  aj»rès.  l'entrelac  est  traité  d'une  manière  plus 
Kavante  et  plus  riche  en  involutions  géométriques  (voir  la  Sàlihiya, 
I*Jl'.>;  le  tnml)enu  deSonltàn  Kalawoiin,  12H.|).  Au  .\iv  siècle,  sous 
l'influence  croissante  de  la  l'erse,  !<•  pur  style  sarrasin  devient, 
dauM  IcH  flexion»  linéaires,  le  triomphe  de  la  complication.  Aussi 
la  ligne  brisée  se  traiist'ormc  t-cllc  insensiblement  en  uiu-  ligne 
courbe  plus  ou  moins  festonnée,  qui  ne  cesse  pas  néanmoins  de 
d'entrecouper  Huivant  le  même  principe  fvoir  les  nioH(|uéeH  di-  I  >ià- 
wail,  1323;  de  Sciultan  ll:i>«;iii.  \:\',H\  de  Soullan  Harkoi'ik,  1  in.'); 


—  661  — 

de  Kâït-Bay,  1472,  de  Soultâii  Ghoûrî,  1503).  Enfin,  survient  la 
conquête  ottomane  (1517)  :  les  saines  traditions  de  l'art  se  main- 
tiennent encore  un  siècle  durant.  Mais  le  temps  des  grandes  créa- 
tioiis  est  passé;  un  style  bâtard  est  inauguré,  avec  des  réminis- 
cences toujours  plus  rares  d'œuvres  types.  La  décadente  imitation 
moderne  indique  assez  que  l'art  arabe  aura  vécu  sans  renaissance. 

Sittî  Nafîsa. 

Le  monument  dont  cet  examen  attentif  vient  de  nous  faire  ap- 
précier les  beautés,  nous  a  livré  du  même  coup  le  secret  de  son 
âge;  nous  savons,  quant  à  son  origine,  qu'il  provient  de  la  mos- 
quée de  Sittî  Nafisa,  sanctuaire  vénéré  parmi  tous  eu  Egypte.  Or, 
si  le  nom  de  Nafîsa  est  bien  connu,  le  personnage  lui-même  l'est 
assez  peu  pour  que  nous  nous  y  arrêtions  un  instant.  Au  reste,  ce 
sera  terminer  par  une  page  curieuse  de  la  vie  des  saints  de  l'is- 
lamisme cette  série  de  monographies  dont  la  corrélation  est  évi- 
dente. 

Nafîsa  était  fille  de  Hasan  el-Anwar,  fils  de  Zeïd  cl-Abladj, 
fils  de  Hasan,  fils  de'Alî,  gendre  du  Prophète.  Elle  était  par  con- 
séquent arrière-petite-nièce  de  Sittî  Roukaïya.  Sa  mère  avait  nom 
Oumm  Walad.  Née  à  la  Mekke  en  l'année  145  de  l'Hégire  (762 
de  J.-Ch.),  elle  fut  élevée  à  Médine  où,  dès  l'âge  le  plus  tendre, 
elle  se  distingua  par  une  piété  exemplaire.  Elle  ne  tarda  pas  à  se 
vouer  tout  entière  à  un  ardent  mysticisme,  ol)servant  un  jeûne  si 
rigoureux  ([u'clle  ne  le  rompait  que  tous  les  trois  jours,  veillant 
la  nuit,  priant  sans  cesse.  Jeune  encore  elle  fut  mariée  à  Ishâk 
el-Moûtamin,  son  petit-cousin,  fils  de  Dja'far  es-Sâdik,  sixième 
imâm  de  la  race  de  Alî,  et  dont  le  frère  a,  nous  l'avons  vu,  son 
toral)eau  dans  le  couvent  de  Rcmkaïya.  De  cette  union  naquirent 
un  fils  et  une  fille,  el-Kâsim  et  Ounim  Koulroum  qui  iimururent 


—  002  — 

t<Aii8  postérité.  Après  avoir  accompli  trente  fois  do  suite  et  presque 
toujours  à  pieil  le  pèlerinag^e  annuel  de  la  Mekke,  elle  se  rendit 
à  FostAt  Misr  (le  Vieux -Caire  actuel  j,  oii  sa  réputation  de  sain- 
teté lavait  précédée.  Ce  fut,  croit-on,  en  l'année  TJ-î  de  llléjîire 
(808 — 809  de  J.-Ch.):  elle  avait  donc  environ  quarante-huit  ans. 
r)è8  son  arrivée  dans  la  cajjitale  de  rE<rypte,  tous  les  regards  se 
tournent  vers  elle:  re.\enii)le  de  ses  vertus,  le  prestig:e  attaché  h 
.son  illustre  oripne  lui  attirent  la  publicpie  vénération  au  détriment 
de  .sa  parente  Sakina,  tille  de  Hoseïn.  qui  était  morte  et  enterrée 
à  Misr  en  120  (—  744)  et  dont  la  mémoire  y  était  depuis  lors 
l'oltjet  d'un  culte  jiarticulier. 

A  Misr.  Natlsa  élut  d'abord  domicile  chez  une  vieille  fenmie 
du  nom  de  (Jumm  Hani,  dans  le  quartier  de  Man.soû.sa.'  Là,  f;râce 
à  un  miracle  <|u'elle  <i|)éra.  toute  une  famille  juive  se  convertit  au 
maliométisme.  Kllc  n'avait  eu  qu'à  asper;;Hr  de  l'eau  (pli  venait 
de  servir  à  ses  aldutions  les  membres  d'une  jeune  tille  |)aralyti»|iu>, 
pour  que  celle-ci  revint  à  la  santé.  Au  reste,  sa  renommée  comme 
thaumaturgie  alla  ^grandissant  de  jour  en  jour,  et  parmi  les  nmn- 
breux  pn»dijfeH  dont  elle  émerveilla  ses  contemporains,  je  men- 
tionnerai encore  le  suivant,  .sans  aller  |dus  loin,  lue  année  que  la 
crue  du  Nil  menaçait  de  rester  insuftisantc  les  habitants  de  Fostàt 
ne  iK>rtèrcnt  en  masse  auprès  d'elle,  la  suppliant  d'intercéder  |iour 
eu.x  auprès  d'Allah.  Kllc  leur  renu-t  alors  son  vojlr  ^•t  les  conj;é- 
die  cil  leur  recommandant  de  l'aller  jeter  au  courant  du  tleiivc. 
Kt.  en  crt'et.  à  peine  onf-ils  vu  le  voile  de  la  sainte  s'eii(;loutir  dans 
le»  Hots  que  leurs  vomix  se  trouvent  subitement  exaucés. 

Vers  l'an  2()0  de  l'Héjfire  (Hlfi  de  .I.-Cli.)  le  célèbre  imàm  (  'lia- 
fal,"  venant  de  lta);lMlàd,  arriva  à  son  tour  à  Kostât  .Misr.  où  il 
fréquenta  asHidùment  clie/.  NatlHa.  Klle  lui  transmit  touchant  la 

I     i(    KliHat.  Il,  I*    ITI 

t     ni>^r.    l)U*  .    Il,   p|l.   MO— «74.   VA.    Snùr  rl-AhfAr.    pp.   XAlt— 341. 


—  663  — 

vie  du  Prophète  un  grand  nombre  de  traditions  qui  n'étaient  con- 
nues que  d'elle  et  des  membres  de  sa  famille.  Grâce  à  leurs  pieux 
entretiens,  ils  se  lièrent  bientôt  d'une  étroite  amitié. 

Lorsque,  quatre  ans  après,  mourut  le  fondateur  de  l'un  des 
quatre  rites  orthodoxes  de  l'islam,  Nafîsa  se  chargea  de  psalmo- 
dier les  prières  des  morts  sur  le  cercueil  de  son  ami.  Mais,  ses 
excès  de  religion  l'avaient  déjà  trop  affaiblie  pour  lui  permettre 
de  suivre  le  convoi  funèbre,  et  le  corps  dût  être  d'abord  tiansporté 
dans  sa  propre  maison,  avant  de  prendre  le  chemin  du  grand  ci- 
metière de  Karâfa. 

Nafîsa  ne  survécut  pas  longtemps  à  Chafa'î.  Sa  santé,  dis -je, 
était  ruinée  par  l'abstinence,  les  veilles,  une  vie  d'ascète.  Au  mois  de 
Radjah  de  l'année  208  (novembre  823)  elle  tombe  gravement  ma- 
lade. Vainement  les  médecins  lui  conseillent  de  rompre  le  jeûne 
mortel  qu'elle  n'a  pas  cessé  d'observer  depuis  son  enfance  :  elle 
se  refuse  à  prendre  toute  nourriture,  si  ce  n'est  de  trois  en  trois 
jours.  Cependant  sa  lucidité  d'esprit  ne  l'abandonne  pas  une  mi- 
nute, et  ceux  qui  l'assistent  l'entendent  improviser  cette  strophe 
toute  pleine  de  l'idée  de  dieu  et  de  la  vie  future  : 

-^ ::«^  li  >-^*j=-i   *   "^ — ^\  i^j"" 'J.  ^'^'■^ 

^^^i    jl =.  J.9   Jç>-      #      Zj\} kj'   J   l;'*  V 

f'-   J^i     «*     ^^  Jf^J  ^-^^ 

(\'rrs  (lu  ni("'ti'e  ramai.) 

«Loin  de  moi  ce  médecin!  Qu'on  me  laisse  seule  avec  mon 
l)icn-aimé! 


—   6G4  — 

Lf  ik-sir  ijiie  j'ai  do  Le  posséder  s'accniit  en  uidi.  et  ma  pas- 
sion devient  pins  ardente. 

Qu'il  m'est  doux  d'entendre  les  nudisants  et  les  indiscrets  ré- 
véler mon  amour. 

<Et  qu'il  m'importe  peu  de  mourir.  ])nis(|u"Il  doit  être  bientôt 
mon  parta^re! 

(  'ertes  ils  ont  tort  ceux  qui  me  Idàment  pour  me  détourner  de  Lui. 
<('ar  mon  corps  se  plait  à  soutt'rir.  mes  paupières  .se  ])laisent 
à  pleurer  pour  Lui!  ' 

Natlsa  lanjruit  de  la  .sorte  jusqu'au  mois  de  Kamadân.  puis  'cllc 
sortit  lie  cfi  momie»  en  odeur  de  sainteté.  Sa  mort  jeta  le  deuil  et 
la  consternation  à  travers  toute  la  ville.  Isliâk.  arrivé  en  hâte  de 
Médine.  n'eut  pas  le  temps  de  recueillir  son  dernier  sonjtir.  Il  eût 
désiré  retourner  au  llidjàz  en  emportant  avec  lui  les  restes  tle  sa 
femme,  mai»  il  dut  céder  devant  les  instances  des  habitants  de 
Misr.  qui  ne  voulurent  s'en  séparer  à  aucun  prix. 

Nafisji.  comme  le  l'ntplicte.  fut  enterrée  dans  sa  propre  maisun, 
dans  la  fosse  <|u'elle  s'était  creusée  elle-même,  et  sur  la(|Uclli'  elle 
avait  récité  le  Korân  cent  qiiatrc-vinjjt-dix  fois.  La  maison  lui 
avait  été  offerte  en  |tré.sent  par  l'émir  es -Souri  ilin  cl-llakaiu, 
gouverneur  de  l'Kjfvpte  de  201  i\  20/);  et  ce  fut  «on  fils  et  succes- 
Hcnr. 'Olieïd  Allah  il)n  es-Soiirî.  (|ui,  le  premier.  éri;xea  un  uuiu- 
H«dée  sur  la  tombe  de  la  sainte.  Cet  édilice  senilde  avoir  été  dé- 
truit environ  deux  Hièclcs  piii>  tard  pour  taire  place  an  ni.'icliliad 

I.  <hi  r«l  «iirjiri»  do  rolronvcr  en  iiiil>i>lniir<-  ilniiR  l'Iiiiitntlun  (li<  Ji<«iiii'('liriitt  ri-t(<> 

.If. .1,1..    .1  . 1...  I ■'•'T|ir)««liiii  :  «.Miiii  I»i('u,   iiiiiii   niniiiir,  viiim  Alrn  toiil  l'i  iiini 

I  lili-n-niol  rrollrv  vn  ninuiir,  iillii  i|ii»  J'n|i|ir<'niu'  ù  koiiIit 

il   fit   ilmu  (Ir  viMm  niiiicr,  ri  «le  M'  fiintln'  et  ili-  i><>  iioyrr 

rti  viilrr  ■mciiir  ....  Que  Jt<  vuu*  aulvi'  on  hniil,  A  imm  IliiMinliiiA!  (Vliii  i|iii  n'i'ol 
(«a  i|U|«m/'  à  «ouffrir  lotitr*  rh>iM'*  i't  à  *•<  rournniKT  l'iitirrriiu'iit  k  In  viiliiiilr  <|ti 
•on  Mm-aiiD^  ne  mvriic  \m»  lr  nntii  irnnmni.»  I.ivrr  lit.  l'Ii  V,  %%  A  et  n. 


—  665  — 

imposant  dont  on  voit,  au  sortir  de  la  ville,  l'élégante  coupole  et  les 
murailles  épaisses  se  profiler  sur  l'horizon  de  Fostât.  Makrîzî  ne 
se  prononce  pas  sur  ce  point  et  notre  conjecture  ne  s'appuie  que 
sur  le  style  général  du  monument.  En  revanche,  l'auteur  des  Khi- 
tat  nous  donne  copie  d'une  longue  inscription  koûfique  tracée  sur 
une  plaque  de  marbre,  mais  qui  n'existe  plus  de  nos  jours.  Elle 
rappelle  que  la  construction  de  la  porte  dont  elle  orna  le  linteau  eut 
lieu  en  l'année  482  (1089)  sous  le  règne  du  calife  el-Mostansir  et 
par  les  soins  de  Badr  el-Djamâlî,  vizîr  et  émîr  des  armées.  En 
532  (1137 — 1138),  le  calife  el-Hâfid,  nous  dit-il  encore,  restaura 
la  coupole  de  la  chambre  sépulcrale. 

Ne  serait-ce  pas  ce  prince,  successeur  immédiat  d'el-Amir,  qui 
couronna  sou  œuvre  pie  par  l'érection  du  mihrâb  sculpté  dont  nous 
recherchions  tout  à  l'heure  et  la  date  et  le  donataire?  Le  ren- 
seignement nous  suggère  l'hypothèse. 

Enfin,  une  autre  inscription,  de  beaucoup  plus  récente,  men- 
tionne les  réparations  effectuées  en  l'an  1248  (1832 — 1833)  aux 
frais  d'un  certain  Hasan  d'Erzindjân. 

La  fête  anniversaire  (maidid)  de  Sittî  Nafîsa  qui  se  célèbre  le 
24  Doû  1-Kada  de  chaque  année,  attire  un  grand  concours  de 
monde.  Le  nom  de  la  sainte,  pour  citer  les  termes  d'Aboû  1-Ma- 
hâsin,  est  connu  du  ponant  au  levant,  et  sa  mosquée  est  un  des 
quatre  sanctuaires  de  l'Egypte,  où  les  vœux  qui  y  ont  été  formés 
sont  exaucés  par  Allah.' 

1.  Noudjodm  ez-Zâhira,  I,  p.  599.  Cette  notice  est  empruntée  partie  à  Malvrîzi 
(KhUat,  II,  pp.  440—442),  p.artio  à  Ciiiblemljî  {Noûr  el-Ahsdr,  pp.  227— 231).  Cf.  Biogr. 

DkL,  III,  p.  574 Parmi  les  ornements  qui  frappent  le  plus  les  regards  du 

visiteur  dès  son  entrée  dans  le  machhad  de  Sittî  Nafisa,  il  faut  mentionner  quatre 
grandes  horloges  à  caisse  de  sapin,  don  d'un  musulman  pieux  et  original. 


MEMOIRES,  T.  II. 


—  666   — 


Conclusion 

L'histoire  de  l'art  araltt'  .se  divi.sc.  connue  on  sait,  en  trois  pé- 
riodes bien  distinctes  : 

r  La  j>^rindc  m'o-hi'Ui'niqne  ou  bffzantine,  qui  sctciid  du  VU' 
siècle  de  notre  ère  aux  i)reniières  années  du  xif  siècle; 

2'  La  pri-iofle  arahe  j)roi)rcniciit  dite  ou  snrraMiie,  i\\\\  court  du 
xir  siècle  au  milieu  du  xvi'  siècle; 

3'  Enfin  la  pMode  moderne  ou  turque. 

.Jusqu'à  présent,  on  n'a  su  fixer  que  d'une  manière  assez  vaffue. 
faute  de  textes,  le  moment  où  la  première  de  ces  tmis  périodes 
prend  tin,  où  commence  la  seconde.  L'étude  (|u'on  vient  de  lire  jet- 
tera peut-être  quchpie  lumière  sur  cette  (|Uesti<in  demeurée  si  Itmjr- 
teuqt.s  indéei.se.  car  la  conclnsidn  qu'en  doit  en  tirer  est  celle-ci. 

Les  deu.\  miliràlm  marqués  aux  nnuis  du  calit'c  el-.\iuir  et  de 
hon  épouse  Alam  (je  laisse  le  troisième  de  cùté,  pane  que  son 
ajfe  précis  est  douteux)  sont  de  tous  points  di.s.senddahles  et  t|uant 
au  style,  et  (plant  à  rat^eniMimrit  des  parties.  Pourtant  ils  sont 
contemporains.  Or.  non  seulement  ils  nous  offrent  deux  rcnuirqua- 
blcH  hpécimens  de  léhénistcrie  araltc  d'autrefois,  mais,  par  leurs 
précieuses  inscription»,  ils  nous  démontrent  de  favon  ]»éremptoire 
que  la  prendèrc  év(dution  de  l'art  araltc,  c'est-à-dire  son  passaf^c 
de  la  période  néo-lielléni(|ue  à  la  sarrasine.  prend  date  entre  les 
iinnées  1 12.''»  et  1  \\\b  <le  notre  ère. 

Certe».  je  ne  prétends  jmim  soutenir  par  là  que  le  mil.iriilt  d  el- 
Azliar  et  celui  de  Sitti  Koukaïya  soient  la  dernière  et  la  première 
cxprcHsion  des  deux  jurandes  plutHcs  de  l'art  nralie.  .le  \  eux  mIui- 


—   667  — 

plement  attirer  l'attention  sur  ce  point  capital,  qu'ils  représentent, 
l'un  le  plus  récent,  et  l'autre  le  plus  ancien  monument  que  nous 
connaissons  de  chacune  de  ces  phases;^  qu'enfin,  par  le  seul  fait 
du  synchronisme  de  leur  mise  en  œuvre,  ils  appartiennent  de  toute 
manière  et  sans  conteste  à  une  période  de  transition  courte,  il  est 
vrai,  mais  décisive. 

A  cette  curieuse  époque  où  le  califat  fâtimite  touche  à  son  déclin, 
l'art  arabe  devient  donc  tout-à-coup  orig-inal.  Sa  caractéristique 
est  l'entrelac.  Mais  de  l'entrelac  byzantin  dont  il  s'inspire,  à  celui 
qu'il  crée,  la  diUférence  est  grande.^  Ayant  su  s'approprier  ses 
emprunts,  il  innove  avec  bonheur.  Bientôt  il  atteindra  son  apogée, 
et  ce  sera  précisément  lorsque  la  prise  et  le  pillage  de  Constauti- 
nople  par  les  Latins  (1204)  auront  consommé  la  décadence  de  l'art 
chrétien  d'Orient. 

Caiee,  le  22  avril  1887. 


1.  M.  Stanley  Lane  Poole,  le  premier,  a  fait  cette  remarque  à  l'égard  du  mihrâb 
de  S.  Roukaïya,  mais  en  se  trompant,  toutefois,  d'à-peu-près  cent  vingt  ans  sur  son 
âge.  «The  tomb  of  Es-Çâlih  Ayyûb,  built  in  1249,  is  the  earliest  example  of  the 
carved  panel-work  with  which  we  are  acquainted.»  Et  en  note  :  «A  very  similar  style 
of  work  is  seen  in  the  carved  wooden  niche  from  the  mausoleum  of  Sitta  Kukeyya 
which  may  belong  to  a  time  very  nearly  contemporary  with  Es-Sàlih  Ayyûb.»  The 
art  of  the  Saracens  in  Egi/pt,  London,  in-8°,   1886,  p.   121. 

2.  Voir  DE  VoGixÉ,  La  Syrie  centrale,  p.  89,  pi.  4;i  (la  maison  du  sculpteur  à  Bé- 
toursa),  et  p.  92,  pi.  50  (linteaux  de  portes  à  Moudjeïla  et  Bara);  Prisse  d'Avennes, 
Uari  arabe,  I,  2°  partie,  pi.  1  et  3  (voussoirs  des  arceaux  de  la  mosquée  de  Toû- 
loûn,  etc.);  ,1.  BouBGoiN,  op.  cit.,  pi.  85  (grillages  dans  la  même  mosquée),  etc.  Cf. 
Stanlev  Lane  Poole,  op.  cit.,  pp.  89 — 90. 

Tableau  comparatif 

l'rincipalcs  dimonsions       1"  Mihrâb  cfcl-Az.har  2"  Jliliifili  ilo  S.  Roukaïya  3"  Mihrâb  de  S.  Nafisa 

Hauteur  totale    ....  2-18  2-14  1-92 

Largeur 1-20  1-12  o-88 

Hauteur  de  la  niche .  1*35  VH  1-37 

Largeur 0'40  0-68  0-44 

Profondeur 0-12  0-25  0.15 


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LE  RESEAU  PENTAGONAL 

ET  SON 

^I>PLIC^TION  A.  L'AFRIQUE. 

PAR 

V.  VIDAL  PACHA. 


L 'orographie  du  globe  entier  est  en  quelque 
sorte  renfermée  à  l'état  latent  dans  la  formule 
générale  du  réseau  pentagonal. 

Elie  de  Beatjmoni. 

Il  y  a  quarante  ans  environ,  un  des  plus  grands  maîtres  dans  la 
science  géologique,  Elie  de  Beaumont,  a  t^'té  amené,  dans  le  cours 
de  ses  études  sur  le  globe  terrestre,  à  comparer  les  directions  sui- 
vant lesquelles  se  développent  les  chaînes  de  montagnes,  les  grands 
fleuves,  les  côtes  des  continents,  les  filons  métallifères,  etc.  A  sa 
grande  surprise,  il  constata  à  la  suite  d'un  très  grand  nombre  d'ob- 
servations et  de  rapprocliemcnts,  que  toutes  ces  directions  ne  sont 
nullement  arbitraires,  (ju'clles  obéissent  à  des  lois  régulières,  (pic 
tous  les  points  remarquables,  soit  à  la  surface,  soit  à  l'intérieur 
du  globe  se  trouvent  sur  les  directions  parfaitement  définies  de 
grands  cercles  de  la  sphère.'  Toutes  les  fois  qu'au  premier  al)ord 

1.  Cctti-  notice  uyaiit  pour  but  de  l'.'icilitur  l'étude  et  les  applicatiims  du  réseau 
pentagonal,  on  s'est  attaché,  pour  éviter  toute  fausse  interprétation  des  idées  d'EtiE 
de  Beadmont,  à  reproduire  textuellement,  aussi  souvent  que  ))ossilde.  divers  passages 
de  ses  publications,  aujourd'hui  très  rares. 


—  670  — 

une  exception  paraissait  se  produire,  des  observations  ultôrieuies. 
plus  exactes  et  plus  précises,  prouvaient  i|uc  liiart  était  insigni- 
tiant.  ou  elles  le  faisaient  disparaitrc. 

Les  chaînes  de  uiontapics  qui  ont  été.  depuis  des  siècles,  ob- 
servées dans  tous  les  pays  par  un  «îrand  nombre  d'explorateurs, 
ne  sont  pas  en  rapport,  par  leurs  directions  seulement,  avec  des 
grands  cercles  de  la  si)lière;  elles  le  sont  encore  par  leurs  termi- 
nai.sons.  Les  accidents  oro^rapliiques  sans  long^ueur,  connue  les 
pics  bien  détachés  sur  les  diaincs  de  uiontajj:nes,  les  volcans  iso- 
lés, les  îles  éparses  au  milieu  de  l'Océan,  etc.,  se  trouvent  très 
souvent  aux  j)oints  d'intersection  du  ré.seau  de  grands  cercles  au- 
quel El.IE  DE  liK.xUMOXT  a  douné  le  nom  de  réseau  pentagonal, 
ou  bien  de  cercles  parallèles  à  ces  derniers. 

Les  caps  et  les  fonds  des  golfes  anguleux  se  trouvent  être  très 
habituellement  les  pr)ints  par  lesquels  les  cercles  du  réseau  et  leurs 
parallèles  ))aHHent  de  la  terre  sur  la  mer.  et  souvent  ils  sont  mar- 
«lués  par  les  intersections  mêmes  de  ces  cercles. 

Les  lieux  où  la  population  s'est  c(»ncentrée  se  trouvent  dans  le 
même  ca»  que  les  hautes  montagnes  dont  les  cimes  sont  désertes. 
C'est,  en  ett'ct.  que  les  houmics  n'ont  aggloméré  leurs  haltitations 
pour  en  former  des  villes  que  dans  les  points  où  ils  trouvaient  des 
conditions  d'existence  éminemment  favoraldes.  Ces  points  étaient 
naturellement  ceux  où  se  croisaient  plusieurs  directions  de  pas- 
»iige«  faeiles. 

Il  en  est  de  même  de  beam-oup  de  roeliers  (|ui,  sans  être  assez 
élevés  pour  être  inhabitables,  étaient  assez  escarpés  |Hinr  être  fa- 
cilement défendus. 

l'epuis  Ki.iK  i»K  Ukaimont,  des  géologues  et  des  ingénieurs, 
initiés  par  lui  aux  études  de  ce  genre,  OK  Chamoiktois.  Hivot, 
MM.  M01H8KNBT,  LauoEL,  I'ouyannk,  etc.,  ont  multiplié  les  exem- 
pk'M  de  ec'H  cotncidcnces  remarquableM. 


—  671   — 

Une  seule  objection  pouvait  être  faite.  Il  est  vrai  qu'elle  est 
capitale,  et  on  s'en  est  préoccupé  dès  les  premiers  jours.  On  pou- 
vait craindre  qu'il  n'y  eût  de  l'incertitude  et  de  l'arbitraire  dans 
l'appréciation  des  alig-nements. 

Mais  nous  remarquerons,  avec  Elie  de  Beâumont,  que  les  points 
qui  peiivent  être  détruis  et  désignés,  sont  caractérisés  par  une  cir- 
constance remarquable,  relative  à  la  configuration,  à  la  nature,  à 
la  structure  du  sol.  Deux  points  définis  suffisent  pour  déterminer 
une  ligne  droite  sur  un  plan,  ou  un  grand  cercle  sur  la  surface 
de  la  splière.  Un  troisième  point  défini  ne  peut  s'aligner  avec  les 
deux  premiers,  que  si  la  nature  l'a  placé  convenablement  pour  cela. 
Quand  il  n'y  a  que  trois  points,  on  peut  craindre,  à  la  rigueur,  que 
leur  alignement  ne  soit  l'etfet  du  hasard.  Mais,  lorsqu'on  en  trouve 
quatre,  cinq,  six,  ou  un  plus  grand  nombre,  l'idée  d'un  etfet  du  ha- 
sard devient  de  moins  eu  moins  admissible.  On  est  en  présence 
d'un  phénomène  naturel,  d'une  ligne  que  la  nature  elle-même  a 
tracée  en  la  jalonnant.  La  probabilité  qu'il  ne  s'agit  pas  d'une 
simple  illusion,  due  aux  eft'ets  du  hasard,  croît  avec  une  extrême 
rapidité,  à  mesure  que  le  nombre  des  points  alignés  augmente. 

M.  PouTANNE  a  soumis  cette  question  aux  règles  les  plus  rigou- 
reuses du  calcul  des  probabilités.  La  conclusion  à  laquelle  il  est 
arrivé  [Annales  des  Mines,  18 G6),  est  ([ue  le  réseau  pentagonal 
est  susceptible  de  trouver,  dans  la  seule  étude  des  directions,  des 
}ireuvcs  aussi  solides  que  celles  de  n'importe  quelle  autre  loi  na- 
turelle. 

Est-ce  véritablement  une  loi  naturelle,  ou  une  simple  illusion? 
Avant  de  se  prononcer,  il  faut  connaître  le  réseau,  et  se  rendre  un 
compte  exact  de  sa  constitution. 


—  G72  — 

PREMIÈIJE  l'AlJTIE 

I 

C'est  par  l'analyse  et  la  oninparaison  de  faits  d'observation  qu'E- 
LIE  DE  BKAmoNT  a  été  amené  à  concevoir  le  Késeau  pentag;onal. 

Après  avoir  calculé,  jxtur  en  composer  un  tableau,  deux  cent 
dix  angles  que  fonuaient  entre  eux  les  «grands  cercles  de  compa- 
raison provisoires  des  vinjift-et-un  systèmes  de  montagnes  dont  il 
avait  constaté  l'existence  ilans  l'Europe  occidentale,  Elik  de  Heau- 
MOXT  trouva  que  ces  angles  étaient  loin  de  se  répartir  uniformé- 
ment dans  les  90  degrés  du  (juart  de  la  circonférence.'  l'ar  une 
sorte  de  rajn-ire  upj>arent.  ils  se  groupaient  autour  de  certains 
points  du  ({uadrant,  lais.sant  pres(|Ue  vides  les  espaces  intermé- 
diaires. En  voyant  ce  groupement,  qui-  le  iiasanl  seul  ne  iiouvait 
explii|uer.  il  pensa  (pic  les  grands  cercles  dt-  comparaison  des 
systèmo  de  montagnes  n'étaient  pas  placés  au  lia.sard  sur  la  sur- 
face du  globe:  cela  devait  tenir  Ji  ce  ipiils  faisaient  partie  'l'un 
réseau  assujetti  h  un  certain  princii>c  de  symétrie. 

11  pensa  d'abord  à  des  triangles  éipiilatéraux  s'assenibiaiit 
quatre  à  quatre,  liiais  se  vit  obligé  de  renoncer  à  cette  première 
tentative  pour  c<tordoiiner  les  faits  observés.  Il  songea  ensuite  ]\ 
grouper  des  triangles  é(|uilatéraux,  cin<(  à  cinq,  autour  d'un  point. 
I..a  hurface  de  la  splicre  est  alors  décomposée  en  2(»  triangles, 
dttnt  les  angles  sont  de  72',  et  les  cotés  de  (i.'l"  2(i' f)",  S4.  .\vec 
les  \h  ecrcIcH  dont  font  |iarlie  les  cotés  de  ces  triangles,  il  en 
conHidéra  un  certain  nombre  d'autres  liés  aux  premiers  par  les 
relatioiiH  U-n  pliiH  Hini|deH,  et  il  calcula  les  anglcH  que  tous  ces 
gmiidn  ccrclcM  forment  entre  eii.x  dans    leurs  iMlcrseiiinns  nin- 

I    Noitri)  «ur  Ira  *yti<-tni-ii  ilr  ini>iitairti<'«. 


—   673   — 

tuelles.  Il  ne  tarda  pas  à  reconnaître  que  ces  angles  se  groupent 
autour  de  certains  points,  et  que  ces  points  coïncident  à  peu  près 
avec  ceux  dont  tendent  à  se  rapprocher  les  210  angles  déduits 
des  observations.  Les  différences  pouvaient  être  attribuées  aux  pe- 
tites erreurs  inévitables  dans  la  détermination  des  grands  cercles 
de  comparaison  provisoires  des  différents  systèmes  de  montagnes. 

Elie  de  Beaumont  fut  ainsi  conduit  à  la  conviction  que  cette  loi 
de  symétrie  méritait  d'être  étudiée.  Les  trois  apothèmes  de  chacun 
des  vingt  triangles  se  croisent  à  son  centre  sous  des  angles  de  60  de- 
grés, et  le  divisent  en  six  triangles  rectangles  scalènes  égaux,  dont 
les  angles  sont  de  90,  de  60  et  de  36  degrés.  La  sphère  entière  est 
partagée  en  120  de  ces  triangles  rectangles  scalènes;  et  l'ensemble 
de  leurs  côtés  reproduit  les  15  grands  cercles  indiqués  plus  haut. 
En  groupant  ces  triangles  scalènes  par  leurs  angles  droits,  ou  forme 
trente  losanges;  en  les  groupant  par  les  angles  de  36",  on  a  12 
pentagones  sphériques  réguliers  à  angles  de  120".  De  là  dérive 
la  dénomination  de  réseau  pentagonal. 

Comment  s'exjjlique  la  production  à  la  surface  du  globe  de  ce 
réseau  constitué  par  12  pentagones  sphériques? 

On  admet  que  la  division  par  retrait  d'un  plan  homogène  a  pour 
])rincipe  un  réseau  formé  d'hexagones  réguliers,  parce  que  parmi 
les  polygones  juxtaposables,  l'hexagone  est  celui  qui  embrasse  la 
plus  grande  surface  avec  le  moindre  périmètre,  et  que,  par  con- 
séquent, la  rupture  suivant  le  réseau  hexagonal  a  lieu  avec  la  plus 
grande  économie  des  efforts  nécessaires  pour  vaincre  la  coliésion. 
Or,  sous  le  rapport  géométri((ue,  et,  i)ar  suite,  sous  le  i-apport  nié- 
cani({ue,  le  réseau  ])entagonal  est  sur  la  splière  ce  ((ue  le  réseau 
hexagonal  est  sur  le  plan.' 

1.  Auctin  fait  expérimental  n'étant  à  (lé<lai,a:nei',  je  dois  signaler  une  nianit'cstatiou 
tout  à  fait  vulgaire  du  réseau  pentagonal,  ((ue  l'on  peut  observer  sur  les  petits  pois 
cuits  ou  desséchés  dans  certaines  conditions.  Le  dodécaèdre  apparaît  plus  ou  moins 

MÉMOIRES,  T.  II.  85 


—  674   — 

M.  Elie  de  Beaumoxt  se  servait  onlinaireiucnt  de  tetto  roiisi- 
ilération  comme  introductiou,  lorsiiuil  exi)u.sait  sa  théorie. 

11 

Un  aurait  pu  arriver  par  une  voie  synthéti(iue  à  la  conception 
(le  ce  réseau  régulier  doué  tle  propriétés  géométriques  si  rcniar- 
qual)les. 

Notre  glidic.  formant  à  l'origine  une  masse  gazeuse,  puis  litiuide 
à  très  haute  température,  s'est  progressivement  refroidi  par  rayon- 
nement dans  l'espace.  A  un  certain  mouK'nt.  il  s'est  recouvert 
d'une  |»ellicnle  solide  dont  l'épaisseur  augmentait  progressivement. 
Le  refroidissement  continuant.  la  croùtt-  solide  externe  ne  s'est  pas 
contractée  suivant  les  mêmes  lois  i|ne  l'intérii-nr  resté  fliiide.  Les 
retraits  ne  pouvaient  évidemment  être  les  mêmes.  11  s'est  donc  pro- 
duit dans  l'eiivelojtpedes  systèmes  de  forces  tendant  à  la  disloi|Uer. 
Ce«  forces,  croissant  avec  le  temps,  ont  produit  une  fracture  sui- 
vant une  ligne  de  moindre  résistance,  ligne  nécessairement  circu- 
laire. pnis<|n'elle  se  fornniit  sur  la  surface  d'un  corps  spliérit|ue, 
alors  homogène,  en  raison  même  de  la  haute  température,  l'n 
petit  fuseau  sphérique  s'est  écrasé;'  des  matières  solides  et  liqui- 
dcM  se  «ont  épanchées  à  la  surface  à  travers  des  ti.ssnres  per|»en- 
dieulaircs  sur  l'équateur  du  fuseau  écrasé.  Ces  matières  se  sont 
cnHuitc  Hfdidifiéew  de  fa^on  à  étahlir,  pour  un  temps  plus  nu  moins 
long,  l'équilibre  des  forces  alors  enjeu. 

Le  refroidihsi'mcnt  continuant,  après  une  période  de  temps  dont 
la  durée  éehappe  il  toiiti-  appréeiiitioii,  une  nouvelle  fraetiirc  s'est 

r^iriili/Ti-uifut  ilrvi'lii|i|N''.  iiiAn|ui'-  |>iii  ili'»  iiii'-|ilnti<  iloni  Im  ruiilutini  |iciitiiK<>imiix 
MtUaiil*  Minl  riini|iariilili'ii  aux  rlialiii'*  ilr  iiiiilitji((iii>*  t'il  |ilV<|tMnitiuli.  ikh  ('iukiouR' 
io«»,  *►.  1**  avril  IXÎ6,, 

I,   M  -Mlrt  ,Ué   Uinu,    tMXl. 


—  675  — 


produite;  un  nouveau  fuseau  a  cédé  à  l'action  des  forces;  et  comme 
la  lio-ne  de  moindre  résistance  était  maintenant  perpendiculaire  a 
la  première  direction,  la  seconde  direction  des  fractures  s'est  trou- 
vée perpendiculaire  sur  la  première. 

Une  troisième  fracture,  également  dirigée  suivant  une  ligne  de 
moindre  résistance,  a  été  normale  sur  les  deux  premières.  Alors 
s'est  dessiné  à  la  surface  du  globe  un  système  trirectangulaire 
de  grands  cercles,  les  pôles  de  chacun  d'eux  étant  aux  points  d  in- 
tersection des  deux  autres.  La  croûte  solide  qui  formait  la  sur- 
face terrestre  s'est  trouvée  dans  un  état  d'équilibre  stable. 

Les  dislocations  suivantes  ne  pouvaient  plus  être  perpendicu- 
laires sur  les  premières  directions  :  elles  les  ont  coupées  oblique- 
ment. Mais  les  conditions  physiques  du  globe  terrestre  ne  permet- 
taient pas  aux  phénomènes  successifs  de  se  produire  au  hasard,  en 
des  points  quelconques.  Car,  ne  l'oublions  pas,  à  cette  époque  pri- 
mordiale, plus  on  remonte  à  l'origine  des  temps,  plus  la  croûte  solide 
était  mince,  et  la  masse  des  matières  en  fusion  était  considérable. 
Ces  matières,  à  des  températures  dont  nous  ne  pouvons  nous  for- 
mer aucune  idée,  formaient  un  mélange  vraiment  homogène,  uni- 
forme dans  toutes  ses  parties,  et  que  le  mouvement  de  rotation 
de  la  terre  agitait  et  brassait  continuellement.  Les  forces  produi- 
sant les  dislocations  se  produisaient  d'une  manière  régulière.  Les 
lignes  des  fractures,  ne  pouvant  être  influencées  par  des  causes 
locales,  ont  dû  dessiner  à  la  surface  du  globe  un  réseau  régulier. 
Il  resterait  dit  M.  PouYANNE,  à  trouver  une  raison  pour  adopter 
comme  base  une  série  de  quinze  grands  cercles  ajustés  pentago- 
nalement.  Peut-être  la  perpendicularité  multiple  est-elle  destinée 
•i  la  fournir.  Il  n'est  point  impossible  qu'en  considérant  le  reseau 
pentagonal  d'une  manière  abstraite,  .m  arrive  à  trouver  que  c  est 
celui  qui  se  prête  le  mieux  à  dériver  des  cercles  les  uns  des  autres, 
de  façon  à  obtenir  le  maximum  d'incidences  perpendiculaires. 


—  676  — 


m 


Essayons  de  faire  un  }»a.s  ilc  plus  dans  les  déductions  théoriques.' 
Les  trois  premières  fractures  ayant  tracé  à  la  surface  du  globe 

terrestre  liuit  trian{i:les  trirectan<rles  identiques,  considérons  l'un 

quelconque  dentre  eux.  H,  H.  H,  (tig.  1). 


LorH<|ue  d'autrcH  dislitcationK  se  produiront,  les  nouvelles  lignes 
de  fnu'ture  ne  paHMcront  pa«  par  les  soinniets  du  triangle,  qui  sont 
df»  pointn  de  Miitiire  offrant  déhonuaiM  une  résintanee  particulière. 

I.  Soa»  «vonii  «lojà  ra\t\>i'U'  i\\w  la   |irfiiil<'Tc  I<I<'m>  iIKiik  i>k  Ukaimmiii   nvnit   l'io 

(|'..i...i..  r  1,1,   .t  .t.. il),  trimiKli-»  i'<|iiIIiiI<'t«iu   n'omifiiililniit  i|iiatr(<  H  i|iialii'.   Mnin 

Il  .    III'  urialt  Jniiiaiii  laiiii»''  riilraliii'r  |Mr  ili'ii  roiiniili'rnliiiiiK  al)f>- 

Ifi  '  _  "rli-,  riiiiiiiK'  on  II'  ilil  (rii|i  MiiiMMil,  lui  aiiu'ii^'  à  la  fonr<<|itii)ii 

du  rtaMU  |><>nlagon>l  pw  l'olracnadiiii  it  la  |iralii|uiv  II  avait,  illl  II  , /i'<i)>;»w  «ur /•« 


—  677  — 

Il  se  produira  une  sorte  d'étoilement  autour  du  centre  du  triangle, 
dont  la  position  est  bien  définie.  Un  calcul  très  simple  de  trigono- 
métrie sphérique  fait  connaître  qu'il  se  trouve  à 

54"  44'  8",  19  de  chaque  sommet, 

35»  15'  51",  81  de  chacun  des  côtés. 

En  ce  point  central  M  se  croiseront  trois  grands  cercles,  fai- 
sant entre  eux  des  angles  de  60'^,  et  coupant  les  côtés  du  triangle 
trirectangle  en  des  points  D1D2D3,  IiLIs  symétriquement  placés 
par  rapport  aux  trois  sommets  HiH.  H3. 

Mais  l'étoilement  qui  s'est  produit  dans  l'un  des  triangles  tri- 
rectangles  se  reproduit  nécessairement  et  pour  les  mêmes  raisons 
dans  les  autres  (fig.  2,  page  678).  Ainsi  du  point  M',  symétrique 
de  M  par  rapport  au  côté  H1H3,  se  détacheront  deux  grands  cercles 
coupant  ce  côté  aux  mêmes  points  et  sous  les  mêmes  angles  que 
les  grands  cercles  ML,  et  MDj.  Il  en  sera  de  même  si  l'on  consi- 
dère le  point  M",  troisième  centre  d'étoilement,  symétrique  de  M 
par  rapport  au  côté  H,  H3 .  ' 

progrès  de  la  stratigraphie),  considéré  le  réseau  ayant  pour  base  liuit  triangles  trirect- 
angles,  et  composé  de  trois  grands  cercles  perpendiculaires  entre  eux,  et  d'une  série 
d'autres  grands  cercles  perpendicuLaires  aux  premiers.  Mais,  ayant  calculé  un  grand 
nombre  d'angles  du  réseau  ainsi  formé,  il  remarqua  que  les  points  du  quadrant  dont 
ils  se  rapprochaient  de  préférence  n'avaient  pas  de  rapport  avec  ceux  qui  semblaient 
attirer  les  angles  déduits  de  l'observation.  Il  dut  en  conséquence  renoncer  à  cette  pre- 
mière tentative.  Ce  fut  alors  qu'il  se  demanda  s'il  n'existerait  pas  sur  la  sphère  un  autre 
réseau  régulier  et  si  des  triangles  équilatéraux  qui  s'assembleraient,  non  plus  quatre 
à  quatre,  mais  cinq  à  cinq  autour  d'un  point  ne  pourraient  pas  en  fournir  la  base. 

Il  n'y  a  du  reste  que  deux  réseaux  équilatéraux  possibles  :  on  ne  peut  assembler 
autour  d'un  point  six  triangles  sphériques  équilatéraux,  parce  que  le  triangle  sphé- 
rique équilatéral  ayant  toujours  un  excès  sphérique,  son  angle  est  nécessairement 
supérieur  à  GO",  ce  qui  fait  qu'on   n'en  peut  jamais  faire  tenir  six  autour  d'un  point. 

Le  mode  de  division  en  quatre  grands  triangles  à  angles  de  120"  est  une  dérivation 
du  système  de  huit  triangles,  trirectangles,  et  il  n'y  a  pas  à  s'en  occuper  spécialement. 

1.  On  voit  pourquoi  le  nombre  des  cercles  primitifs  est  de  15.  Trois  cercles  divisent 
la  sphère  en  8  grands  triangles.  Considérons  les  quatre  triangles  d'un  même  hémi- 
sphère :  dans  chacun  d'eux  se  trouve  un  centre  d'étoilement  suivant  3  grands  cercles. 


—  678  — 

Les  arcs  I',  D,.  D.L),,  DjD,  forment  évidemment  un  triangle 
équilatéral  inscrit  dans  le  grand  triangle  trirectangle.  Les  angles 
et  les  côtés  varient  suivant  la  positiDU  dos  poiuts  D  et  L  Si  le 
globe  terrestre  eût  été  immobile,  il  est  probable  que  les  trois  grands 
cercles  primitifs  auraient  été  segmentés  régulièrement,  sous  l'in- 
fluence des  seules  forces  provenant  du  refroidissement  et  des  con- 


Fi».  2. 


tractions  progrcHsives.  Mais  U-  globe  terrestre  était  in  mitiivenieiit, 
et  de  ce  mouvement  réHultaieiit  «les  forces  d'inertie,  d'une  intensité 
dont  nous  ne  pouvonn  avoir  aueune  idée.  Il  est  donc,  et  il  sera  tou- 
joufM  inipoMnible  df  déttrniiner  <i  prinri  les  directions  des  branclicH 
d'étoilemeiit.  (  Mi  ne  peut  se  guider  <|IU'  sur  des  oliHcrvatious  îles 
pliénoiiiriii'H  produilH  j»ar  les  diverseH  fctrces  qui  se  «ont  trouvées 
en  jeu 


—  679   — 

Or,  en  fait,  tous  les  angles  qui  ont  un  sommet  commun  en  des 
points  homologues  sont  égaux  entre  eux.  Cette  seule  condition 
suffit  pour  déterminer  géométriquement  d'une  manière  rigoureuse 
tous  les  éléments  du  réseau. 

Ainsi,  tous  les  angles  qui  ont  D^  pour  sommet  commun  sont 

,    360»         ._,co 

égaux  a  -jQ-  =  '^o  • 

Par  suite  D,D,D3  =  72». 

On  en  conclut 

D,D,  =  D,D3  =  D3D,  =  63«26'5",84. 

Passant  au  grand  triangle  rectangle  scalène  Hi  D.,  D3  on  aura 
R,  =  m'     D,  =  72"     D3  =  36« 
D, 03  =  63°  26' 5-, 84     D3Hi  =  58"  16' 57",08 
HiD,  =  31''43'2",92. 
Ce  triangle  H,DoD3  est  lui  même  composé  de  trois  petits  tri- 
angles rectangles  scalènes  H.DJj,  H.DJa,  H.DsIg  égaux  entre 
eux.  Considérons  le  premier. 
Les  angles  sont 

H,=:9œ     13  =  60"     D,  =  36» 
et  les  côtés 

DJ3  =  37»22'38",50      D2Hi=  31"  43' 2",92 
H,l3  =  20"54'18",58. 
On  peut  vérifier  en  passant  que  la  somme  des  trois  côtés  est 
égale  à  90". 

Le  raijport  entre  les  surfaces  d'un  petit  triangle  scalène  et  du 

,  .         ,  ,  ^  900  4-  GO»  +  36"  —  1800  i 

triangle  tnrectangle  est '—, — ^ôô Ï5  • 

Chaque  triangle  trirectangle  étant  composé  de  15  triangles  sca- 
lènes tels  que  111)1,  la  surface  totale  de  la  sphère  est  constituée 
par  120  de  ces  triangles  élémentaires. 

Autour  de  chaque  i)oint  D,  10  triangles  élémentaires  peuvent 
être  réunis  par  leurs  angles  de  36",  de  manière  à  former  un  peu- 


—  680  — 

tafrone  régulier  .si>hériqiie.  La  surface  ttitalo  île  la  splu-rc  résul- 
tera ilun  assemblage  de  12  de  ces  pentagones. 

Autour  lie  chaque  point  I,  6  triangles  élémentaires  peuvent  être 
groupés  par  leurs  angles  de  60",  de  manière  à  former  des  triangles 
équilatéraux  dont  le  nombre  est  de  20  pour  la  sphère  entière. 

Enfin,  autour  des  points  H,  les  triangles  scalènes  peuvent  être 
groupés  quatre  à  (luatre,  de  manière  à  former  des  losanges  sphé- 
riques  dont  le  nombre  est  de  30. 

(  >n  retrouve  ainsi  toutes  les  données  qui  servent  de  base  au  sys- 
tème pentagonal  découvert  par  Ei.iK  m:  Hkalmunt. ' 

Les  15  grands  cercles  primitifs  peuvent  être  groupés  trois  ;\ 
trois  de  manière  à  former  cinq  systèmes  trirectangulairesditférents. 
l'our  sen  assurer,  il  suftit  de  remarquer  (juc  chaque  pentagone  a 
cinq  côtés,  dont  les  milieux  sont  marqués  par  cinq  jiojnts  II  eu 
chacun  desijuels  deux  grands  cercles  .se  coupent  à  angle  droit. 
Ces  deux  grands  cercles,  et  celui  qui  a  pour  pôle  le  point  11  con- 
sidéré, forment  un  sy.stème  trirectangulaire. 


IV 


Au  réseau  des  1.')  grands  ci-nlcs  |)iiniitifs,  di.^triliués  régulière- 
ment sur  le  globe  terrestre,  se  rattachent  natiircllenient  dautres 
grands  ccn-les,  iiien  iléfinis.  que  l'on  appelle  cercles  principaux.*' 

ConHitlérouH  les  deux  points  II  qui.  par  raison  de  symétrie, 
rt4»nt  aux  extrémités  d'un   iin'nic  diamètre,    et   prcnons-Ics  pour 

I.  I^'n  roiuiili'-niliiiii»  i|iii  |ir>Ti-<li'iil,  riiiii|iriiii'i>  iliiiin  li'  |mrii(rrn|ili<'  III,  ninit  |ii'i 
.<,nr'i<ll<.«  h  l'<itiii'iir  i|i>  ri.|»i%  iifitlri'. 

■  iKiii  i-iit  nlxi'  n  Dinroviiir.  A|iri-ii  lu  riiniIRtioil  «le»  lA  ^TniuU 
'•'iiicnl  ri  In  rontrnrtion  oui  runlinii^;  ili'  iifiiivt'niix  (■(Tel» 
>-,tii  iji.iiiifi'ati'-ii  miiviiiit  ili-ii  li|n><'<<  •!•'  iniiiiiitri>  r/'nliitiiiiro  i|iii  ôlninil 
l<  '   nii  iilim  i^ranil  noinliri'  |io<iiilli|i>  <|i>  rrirlm  |in'i<xl«lniilii 


—  681  — 

pôles  d'un  grand  cercle  qii'ELiE  de  Beaumont,  adoptant  des  dé- 
nominations tirées  de  la  cristallographie,  et  qui  du  reste,  en  cette 
matière,  ont  peu  d'importance,  appelle  un  dodécaédrique  régulier. 
Ce  cercle  sera  perpendiculaire  à  la  fois  sur  les  cinq  grands  cer- 
cles primitifs  qui  se  croisent  à  ses  pôles,  et  qui  détermineront  sur 
son  parcours  10  points  6,  également  espacés  entre  eux  de  36°. 

Il  y  a  sur  la  sphère  six  dodécaédriques  réguliers.  Le  nombre 
total  des  points  b  est  de  60.  (Voir  fig.  3.) 


I  H 

Fi,i.  3. 

Projection  gnomoiiiqiic  d'un  fK^itagoue  siilR'ii(i\ic  sur  lo  plan  tancent 

en  son  centre,  in(ii(iuant  les  points  prineipjuix. 

Considérons  les  points  I,  et  prenons  deux  d'entre  eux  aux  ex- 
trémités d'un  même  diamètre  comme  pôles  d'un  grand  cercle. 
Nous  pourrons  tracer  10  cercles,  dits  octaédriques,  dont  chacun 

MÉMOIRES,  T.  II.  °" 


—  682  — 

est  perpeiitliculaire  sur  les  tiois  i)riniitifs  qui  se  croisent  à  ses 
IK>les.  Les  points  de  rencontre,  désignés  par  a.  divisent  l'octaé- 
drii|He  en  six  arcs  de  60"  chacun.  11  y  a  sur  la  splicre  60  points  a. 
."Si  nous  prenions  pour  pules  les  points  II  où  les  primitifs  se 
croisent  deux  à  deux,  nous  reproduirions  les  15  i)rimitifs  eux- 
mêmes,  puis<{Ue  les  points  II  divisent  chaque  primitif  en  quadrants. 


I,('M  dodécaédriqncH  réffiiIicrH  et  IfS  ortiu'ili  ii|ilc.s  suiit  déNij;néK 
MtUH  le  nom  dcM  cercIt-H  prini-ipuiiN. 

N'ouh  aviiHH  m  ce  mi)ni<-nl  à  lu  Hiirfiiii'  du  ^IhIm-  Icitt-ntre  ,11 
(frnndn  i-tTrli-H  rcninr(|UablcM;  iln  hc  conprnt  en 


—  683  — 

12  points  D; 

20  points  I; 

30  points  H; 

60  points  a; 

60  points  6; 

60  points  T; 
Total  :  242  points  bien  définis. 

M.  POUYANNE  a  donné  le  nom  de  semi- principaux  aux  grands 
cercles  perpendiculaires  à  la  fois  sur  plusieurs  des  cercles  men- 
tionnés ci-dessus,  c'est-à-dire  sur  un  primitif  et  un  ou  plusieurs 
principaux,  ou  bien  sur  i)lusieurs  principaux.  Comme  il  le  fait 
remarquer,  les  nouveaux  cercles  auront  nécessairement  pour  pôles 
les  intersections  de  primitifs  et  de  principaux,  ou  bien  de  princi- 
paux entre  eux.  Or  il  n'y  a  d'autres  intersections  de  ce  genre 
que  les  points  T,  a  et  h.  Ciiacune  des  trois  nouvelles  espèces  com- 
prendra 30  cercles. 

En  un  point  T  se  coupent  deux  octaédriques  et  un  primitif. 
Les  cercles  ayant  pour  pôles  des  points  T  seront  donc  perpendi- 
ciilaires  sur  un  primitif  et  deux  octaédriques.  Ils  passeront  par 
les  pôles  de  ces  derniers  cercles,  soit  par  un  point  H  et  deux  points 
I.  Ce  sont  les  dodécaédriques  rhomboïdaux  d'ELiE  de  Beaumont. 
Ils  divisent  en  deux  parties  égales  les  angles  droits  H  des  triangles 
scalènes  élémentaii'es.  Six  dodécaédriques  rhomboïdaux  se  coupent 
en  chaque  point  I,  pôle  d'octaédrique.  Par  conséquent,  chaque  oc- 
taédrique  coupe  les  6  dodécaédriques  rhomboïdaux  qui  se  coupent 
aux  deux  points  I  dont  il  dépend,  en  deux  points  c  diamétralement 
opposés,  qui  sont  à  90"  des  points  T.  Il  y  a  sur  cliaque  octaédri(iue 
12  points  c  qui  le  partagent  en  arcs  inégaux,  alternativement  de 
44"  28'  3y;V^4  et  de  15"  31'  20", 96,  et  qui  sont  subdivisés  eux- 
mêmes  en  deux  ])arties  égales,  les  premiers  par  un  \mi\t  a,  et  les 
seconds  par  un  point  H. 


—   ti84  — 

Les  rercles  qui  ont  iniur  ixMes  les  ptuiits  a  sont  piMpendicii- 
lairej»  sur  un  piiujitit"  et  un  iKt;u'(lii(|Uo.  Ils  passent  ilonc  par  un 
point  H  et  un  point  1.  ils  divisent  en  deux  parties  é{»:ales  les 
an^rles  I  des  triaufrles  sealènes  élémentaires. 

Les  cercles  (jHii  ont  pour  pôles  les  points  l>.  sont  perpendicu- 
laires sur  un  primitif  et  un  octaédrique  réf^ulier.  Ils  ])assent  donc 
par  un  point  H  et  |»ar  un  point  1).  Ils  sont  l)issecteurs  des  any;les  D 
des  trian;;les  élémentaires. 

l'our  désigner  d'une  manière  claire  et  symétrique  les  inter- 
.sections  mutuelles  de  tous  ces  cercles,  M.  Pouyannk  a  jiroposé 
irindi(|ucr  par  : 

a,,  a,,  a, .  .  .  les  points  situés  sur  les  primitifs; 

jî,,  jî,,  î^j  .  .  .    '        >  dodécaédriciues  réguliers; 

Tu  Ti' ï»  •  •  •    »  octaédriques; 

?,,?îj,?,  .  .  .  les  intersections  multiples  de  jdusieurs  cercles 
semi-prineipanx; 

£,,  £,,  c,  .  .  .  les  intersections  sim|tles  de  ileu.\  eertdes  de  ce 
dernier  jfcmc.  (\'oir  |»lanclies  I.  11.  III.) 

|)anH  ce  sNstèine  de  notations,  Yi  dési^rnc  rinlcrsection  rcct- 
an^^nlaire  d  Un  o<  taédriqiu'  et  d  Un  dodécaédri(|ue  rliomhoïdal, 
qui  est  notée  de  la  lettre  'dans  les  |)nl)lications  d'I'.iii:  i>i:  Hkau- 

MONT. 

Im  série  des  cercles  semi  prinei|iaux  est  caractérisée  par  la  cir- 
conHtance  ijuils  sont  per|>cndiculaires  à  la  fois  sur  plusieurs  cercles 
des  deux  premicres  héries.  On  pourrait,  avec  .M.  rinvANNK.  détinir 
*\i'M  rercIeH  d'une  (|uatriènie  catégorie,  par  la  condition  i|u'ilH  seront 
per|H'ndiculaireH  sur  plusieurs  ccrcIcM  des  trois  pr«'mières  caté- 
j^oricM.  (  )n  trouverait 

210  rcrck'N  de  pôles  '/..   normaux  à  nu  piiniilit,  et  au  moins  à  nu 

Hcmi  principal  ; 


—  685  — 

240  cercles  de  pcMes  [3 ,  normaux  à  un  dodécaédrique  régulier  et 

au  moins  à  un  semi-principal  ; 

420       »  »        »      Y         >         à  un  octaédrique  et  au  moins 

à  un  semi-principal  ; 

180       »  »        »     0         »         à  plus  de  deux  semi-principaux; 

540       »  »        »     £         »         à  un  dodécaédrique  rhomboïdal 

et  à  un  deuxième  semi- prin- 
cipal. 

Mais  cette  énumération  théorique,  ces  classifications  progressives 
sont  de  pur  luxe,  si  l'on  peut  s'exprimer  ainsi.  On  aurait  bien 
rarement  à  considérer  les  cercles  de  la  quatrième  catégorie,  que 
l'on  peut  appeler  cercles  auxiliaires. 

Après  avoir  défini  les  différents  cercles  que  l'on  peut  avoir  à 
considérer  dans  un  réseau  pentagonal  aussi  développé  et  com- 
pliqué que  l'on  voudra,  il  est  aisé  de  suivre  le  parcours  de  l'un 
quelconque  de  ces  cercles  soit  en  le  traçant  sur  une  sphère,  soit 
en  se  servant  d'une  projection  gnomonique  ayant  pour  centre  un 
point  H  (pi.  I),  un  point  I  (pi.  II)  ou  un  point  D  (pi.  III).  On  sait 
que  dans  ce  système  de  projection,  tous  les  grands  cercles  sont 
représentés  par  des  lignes  droites,  et  que  les  angles  dont  le  som- 
met est  au  centre  de  projection  sont  reproduits  en  vraie  grandeur. 
Par  une  série  de  calculs  trigonométriques  on  peut  déterminer 
les  angles  sous  lesquels  les  divers  cercles  se  rencontrent,  et  les 
segments  qu'ils  interceptent  les  uns  sur  les  autres.  Les  résultats 
de  ces  calculs  sont  indiqués  dans  les  tableaux  suivants,  dont  la 
plupart  des  données  sont  empruntées  au  mémoire  de  M.  Pouyanne, 
plusieurs  fois  cité  dans  les  pages  qui  précèdent,  et  dont  nous  ve- 
nons de  reproduire  divers  passages  intéressants. 


—  686 


Projection  centrale  d'un  triangle  élémentaire  sur  le  plan  tanfrent 
au  soumet  de  l'angle  droit. 


—  687 


Tableau  premier. 

Longueurs  des  arcs  interceptés  sur  un  cercle  primitif . 


Arcs 

^  partir  d'une  extrémité 
du  q^uadraût 

Ares  partiels 

Arcs  à 

partir  de  l'autre  extré- 
mité du  quadrant 

Ai-cs 

Longueurs 

Arcs 

Longii 

eurs 

Arcs 

Longu 

eurs 

Ha 

8" 

18' 

2",  80 

Ha 

8"   18' 

2",  80 

HH 

90') 

0' 

0" 

Ha, 

11 

38 

26,61 

a  «5 

3     20 

23,81 

Ha 

81 

41 

57,  20 

H  «2 

15 

27 

1,59 

"'•s  ^2 

3    48 

34,98 

Ha, 

78 

21 

33,  29 

Ha 

20 

54 

18,  58 

aja 

5     27 

16,99 

Haj 

74 

32 

58,  40 

HD 

31 

43 

2,92 

aD 

10    48 

44,34 

Ha 

69 

5 

41,42 

HT 

45 

DT 

13     16 

57,08 

HD 

58 

16 

57,08 

Ha., 

49 

29 

57,47 

Ta, 

4    29 

57,47 

HT 

45 

Ha, 

54 

6 

36,87 

«3«1 

4    36 

39,40 

Ha, 

40 

30 

2,53 

Hb 

58 

16 

57,08 

a|b 

4     10 

20,21 

Haj 

35 

53 

23,  13 

Ha, 

61 

39 

36,11 

bae 

3     22 

39,  03 

Hb 

31 

43 

2,92 

HI 

69 

5 

41,42 

aj 

7     26 

5,31 

H«„ 

28 

20 

23,89 

H  «4 

80 

18 

22,59 

la, 

11     12 

41,17 

HI 

20 

54 

18,  58 

HH 

90 

a,  H 

9     41 

37,41 

Ha, 

9 

41 

37, -41 

Ha 
ai) 
DT 


=  20«  54' 
=  10"  48' 
=  13"  16' 


18",  58 
44",  34 

57",  08 


=  HI 
=  Ib 
=  bT 


Tableau  IL 

Longueurs  des  arcs  interceptés  sur  un  dodécaédrique  régulier 


Arcs  mesurés  à  partir  d'un 
point  k 

Arcs  pLirtiels 

Ard 

mesurés  à  partir  d'uu 
point  h 

Arcs 

Longueurs 

Arcs 

Longueurs 

Arcs 

Longueurs 

m. 

6"  38'  43",  30 

Hpj 

6»  38'  43",  30 

bH 

18"    0'    0" 

HP 

9   43    56,29 

PîP 

3     5    12,99 

bp, 

11    21    16, 70 

HP;, 

11    49      6,91 

PP;> 

2     5    10,62 

bp 

8    K)      3,71 

HP, 

13    36   49,76 

Mi 

1    47    42,85 

bP., 

6    10    53,09 

Hb 

18 

Pib 

4   23    10,24 

bPi 

4    23    10,24 

—  688 


Tableau  III. 

Longueurs  des  arcs  interceptés  sur  un  octaédrique. 


Ans  menirt*  à  pwtir  d  nn 
point  H 

Ara 

putiels 

Arcs  nwearte  à  partir  d  un 
point  a 

X- 

Langaïui 

Ana 

LoDfaion 

Ai«i 

Lonfntun 

Ht. 

ti" 

42'  58",  57 

Hy. 

6« 

42'     8",  57 

aH 

30" 

0' 

0" 

H-r, 

7 

4.->    4<».4)< 

Y«Y3 

1 

2   41.  m 

«Y. 

23 

17 

1.43 

Hf, 

1(1 

Jl     44,ît2 

ïïYî 

2 

3t;      4, 44 

«Yj 

22 

14 

lit.  02 

Hf. 

i:5 

:5      2. 6ît 

ÏJÏI 

2 

41     17.77 

BYj 

19 

.•58 

15.08 

Hy 

ir> 

m    20,  «h; 

TiY 

2 

2H    1  H,  27 

»Ti 

16 

;">(". 

57,  31 

H.T. 

17 

■x;    4î'.  4:i 

V'.'i 

2 

2    2H,  47 

SY 

14 

2H 

3î»,  04 

HT 

'j'j 

14     l'.t.ô2 

Y4T 

4 

40    :iO,  0!) 

aY4 

12 

2»; 

l(t,57 

Hy» 

:;•> 

:mi    4:1,  IH 

Tv, 

4 

it;  2;i,  f.c, 

aT 

7 

4;') 

40.  4H 

11)1 

■M) 

Yi« 

3 

2i«  m,  «2 

•Y» 

3 

2!' 

IC,  K2 

il  V,.  =  Ty  =  6"  42' 58",  57 
Hy.  =  YiY  =  Ta  =  7"  45'  40",  48 


689 


Tableau  IV. 

Longueurs  des  arcs  interceptés  sur  un  bissecteur  d'angle  H. 
(Dodécaédrique  rhomboïdal.) 


Arcs  mesurés  dans  le  sens 

Ai- 

;S  partiels 

Arcs  mesurés  dans  le  sens 
TR 

Ai-cs 

LoD^ears 

Arcs 

Longueurs 

Arcs 

Longueurs 

Hss 

60  20' 59",  82 

Re, 

6 

20'  59",  82 

TH 

90' 

0' 

0" 

Hs 

8     29 

30,04 

£s£ 

2 

8    30,22 

Te, 

83 

39 

0,18 

H  Si 

10    43 

2,30 

e\ 

2 

13    32,26 

Tï 

81 

30 

29,  96 

Hc, 

12    46 

38,64 

Cl  s, 

2 

3   36,34 

T3, 

79 

16 

57,70 

H«i 

18     27 

41,81 

h^-i 

5 

41      3,  17 

Th 

77 

13 

21,  36 

HS 

25     14 

21,86 

«,S 

6 

46    40,05 

T«i 

71 

32 

18,  19 

HT2 

28     22 

37,57 

St. 

3 

8    15,71 

TS 

64 

45 

38,14 

Ha 

32     18 

41,53 

T2« 

3 

56      3, 96 

TT2 

61 

37 

22,43 

H-rs 

35     15 

51,79 

«T3 

2 

57    10,26 

Ta 

57 

41 

18,47 

Hs, 

36    44 

30,  46 

73^3 

1 

28    38,67 

TT3 

54 

44 

8,  21 

He 

38     43 

13,  84 

^3^ 

1 

58   43,  38 

Te, 

53 

15 

29,  54 

m 

41       9 

IG,  19 

sP 

2 

26      2, 35 

Tï 

51 

16 

46,16 

Hîj 

43    51 

1,29 

pSj 

2 

41    45,10 

T(3 

48 

50 

43,81 

He, 

46     30 

30,52 

02^7 

2 

39    29,23 

Ta, 

46 

8 

58,71 

HI 

54    44 

8,  19 

S,I 

8 

13    37,67 

Te, 

43 

29 

29,  48 

H% 

62     12 

31,30 

I^e 

7 

28    23,11 

TI 

35 

15 

51,  81 

He,, 

63    23 

57,82 

h  h 

1 

11    26,52 

T^ 

27 

47 

28,70 

H  3, 

66    23 

38,03 

^ôPi 

2 

59    40,21 

Têi 

26 

36 

2,18 

Hs, 

69    31 

53,75 

Pi^i 

3 

8    15,72 

Tp, 

23 

36 

21,97 

HS 

72    27 

5,84 

Si  S 

2 

55    12,09 

Te, 

20 

28 

(5,  25 

Hïi 

74    53 

18,07 

S-fi 

2 

2(5      2, 23 

Tî 

17 

32 

54,  16 

He, 

76    44 

14,33 

Tl-4 

1 

51      6, 26 

Tï, 

15 

6 

51,  93 

H«, 

80    31 

23,  76 

Ï4«2 

3 

47      9, 43 

Te4 

13 

15 

45,  67 

Hej 

85    43 

50,  59 

Hh 

5 

12    26,83 

Ta, 

9 

28 

36,24 

HT 

90 

ejT 

4 

16     9, 41 

Te,  :    4 

16 

9,41 

MËMO 

RES,  T.  II. 

87 

690 


Tableau  V. 

Longueurs  des  arcs  interceptés  sur  un  bissecteur  d'angle  1. 


Ara  menrti  dmai  la  an>« 
IH 

Arvs 

partie 

Ans  mesonSs  dans 
HI 

le  8ens 

1 

Lonfnean 

km 

Longaesra 

12» 

26' 

10",  61 

IP. 

12" 

26' 

10",  61 

HI 

90» 

0' 

0" 

18, 

15 

14 

51.(58 

P,8. 

2 

48 

41,07 

H?, 

77 

33 

49, 39 

lY, 

19 

38 

15,07 

8.Y1 

4 

23 

23,  30 

H  S, 

74 

45 

s.  32 

I«» 

23 

48 

0,68 

Yi»» 

4 

n 

45.  61 

H-r, 

70 

21 

44.  93 

I«4 

27 

IH 

42,24 

«jï| 

3 

.in 

41,.-.t! 

II'. 

t'ii; 

11 

51»,  32 

It 

30 

««Y 

2 

41 

17,  7tl 

Ih, 

•  ".2 

41 

17.7tj 

I», 

35 

30 

4H,  11 

Y«i 

6 

m 

48,11 

11-. 

co 

Iy. 

43 

3 

2,M 

»sYi 

7 

:\2 

14.53 

H«3 

54 

2:1 

11,  H9 

Is 

49 

(1 

2;i,  74 

Yi« 

fi 

w 

21.  10 

Hr, 

4(; 

.')() 

57,  3t) 

If. 

52 

14 

r.t,  11» 

«Y. 

3 

7 

.">;'),  75 

llx 

40 

5.1 

.3(>,  2ti 

K 

54 

;V.t 

i.r.:j 

YiH 

2 

14 

42.  14 

Hy, 

37 

45 

40.51 

I&, 

56 

•M 

4n,  24 

N&, 

1 

;ii 

II, (il 

Ile, 

:i5 

0 

5H.  :17 

I«4 

61 

50 

.M,  22 

^^ 

5 

lu 

50,  !)8 

n^ 

33 

2ît 

lli,  7(i 

I», 

66 

35 

12,41 

a^c, 

4 

44 

38,  19 

H., 

2« 

l» 

25.  7  H 

\u 

68 

4!i 

4:j,  .•J2 

«7«« 

2 

14 

.11  ).  !)1 

Ih, 

2;i 

21 

17,  5!l 

'»» 

71 

11 

I»;.  '_'H 

'..  '« 

o 

52 

2,  !Mi 

ll<„ 

21 

10 

Itl,  l>H 

i«» 

T.. 

1 

l.ni.' 

^,  V-, 

;j 

l!t 

17,74 

IK 

IH 

IH 

1.1.72 

lî, 

7« 

2<5 

44,  :»:i 

«»î, 

a 

25 

40,31 

"«» 

14 

68 

5f).  9H 

III 

!I0 

î,ll 

11 

X\ 

15.67 

lid, 

11 

33 

15.1 -,7 

—  691 


Tableau  VI. 

Longueurs  des  arcs  interceptés  sur  un  bissecteur  d'angle  D. 


Arcs  mesurés  dans  le  sens 

Arc. 

partiels 

Arcs  mesurés  dans  le  sens 

Arcs 

Longueurs 

Arcs 

Longueurs 

Arcs 

Longueurs 

Dï5 

IF 

21' 

16",  m 

DY5 

11" 

21' 

16",  66 

HD 

90" 

D3, 

13 

56 

24,11 

■^ih 

2 

35 

7,45 

Hïa 

78 

38 

43,34 

Dt 

18 

«2T 

4 

3 

35,89 

He^ 

76 

3 

25,89 

Do 

21 

52 

53,  16 

YO 

3 

52 

53,46 

Ht 

72 

Doi 

25 

11 

3,25 

Soj 

3 

18 

9,79 

H3 

68 

7 

6,54 

Dfi 

27 

43 

56,27 

o,p 

2 

32 

53,  24 

H  S, 

64 

48 

56,75 

D«4 

33 

1 

2,65 

?«4 

5 

17 

6,38 

m 

62 

16 

3,73 

DS2 

37 

15 

55,89 

«4S2 

4 

14 

53,02 

H  «4 

56 

58 

57,  35 

DP, 

40 

23 

10,26 

^■A 

3 

7 

14,37 

H02 

52 

43 

64,11 

Dai 

46 

26 

13,22 

Pi«i 

6 

3 

2,96 

HP, 

49 

36 

49,74 

Dy 

53 

59 

59,98 

«lï 

7 

33 

46,  7() 

H., 

43 

33 

46,78 

Daj 

59 

33 

13,03 

T«2 

5 

33 

13,05 

Ht 

36 

0 

0,02 

Dï4 

65 

49 

6,94 

«■2T1 

6 

15 

53,91 

H  «2 

30 

26 

46,  97 

Da, 

70 

2 

7,  35 

740:3 

4 

13 

0,41 

Ht. 

24 

10 

53,  06 

Do 

77 

20 

46,  06 

«3  5 

7 

18 

38,71 

H  «3 

19 

57 

52,  65 

De, 

82 

() 

0,85 

SS3 

4 

45 

14,  79 

IIS 

12 

39 

13,  94 

DU 

90 

ê;,H 

7 

53 

59,  15 

H£;, 

7 

53 

59,  15 

—  692  — 

Tous  ces  ares  sont  déterminés  avec  le  ileg^ré  de  précision  que 
(•onii)orte  l'nsage  de  tables  de  logarithmes  à  7  décimales.  Pour 
faire  a|>précier  cette  exactitude,  Elie  de  Beaumoxt  a  remarqué 
qu'une  seconde  de  degré  terresti'e  est  égale  à  environ  30  mètres. 

Au  point  H  de  la  mer  de  Chine,  par  exemple,  doivent  converger 
13  grands  cercles.  Si  on  détermine  les  positions  de  ces  grands 
cercles  avec  le  degré  d'exactitude  que  comporte  l'usage  des  tables 
de  (*Al.l.KT.  on  voit  que  le  dùnie  du  Panthéon  étant  placé  en  ce 
point  H.  les  13  cercles  se  couperaient  tou.s  à  l'intérieur  du  dôme. 

La  j»récision  du  calcul  est  donc  bien  supérieure  j\  celle  que 
conipiirtent  les  (il)servations  le  mieux  faites. 

11  est  intéressant  de  connaître,  mm  .seuleniciit  les  longueurs  des 
segments  que  détenuinent  par  Iciiis  intersections  réciproq\ii's  1rs 
primitifs,  les  principaux  et  les  senii  -  luiMcipaux.  mais  encore  les 
angles  qu'ils  forment  entre  eux. 

Voici,  d'après  M.  PoLV.\nnk,  «juels  sont  ces  angles. 


—  693 


Tableau  VIL 

Angles  d'un  cercle  pnmiiif  avec  les  cercles  principaux  et  semi-pirincipaii^x. 


Points  d'in- 
tersection 

Angles 

Valeurs  de 

s  angles                      Nature  du  second  cercle 

DHT 

20» 

54' 

8",  58 

Octaédiique 

DHa3 

31 

43 

2,92 

Bissecteur  d'angle  D 

H 

DHîti 

45 

Dodécaédrique  rhomboïdal 

DHb 

58 

16 

57,  08 

Dodécaédrique  régulier 

DHa„ 

69 

5 

41,  42 

Bissecteur  d'angle  I 

Daa3=Haa, 

49 

47 

49,  30 

Bissecteur  d'angle  I 

a 

Daai  =HaI 

69 

17 

42,67 

Dodécaédrique  rbomboïdal 

«5 

D^3a3  =  HajI 

62 

9 

16,  86 

Bissecteur  d'angle  I 

(Da2T  =  Ha2l 

55 

6 

21,23 

Dodécaédrique  rbomboïdal 

«2 

1  Da2a3  ^  Raj»! 

80 

39 

1,05 

Bissecteur  d'angle  D 

T 

|DTa  =  HTI 
l  DTa, 

54 

44 

8,19 

Octaédrique 

90 

Dodécaédrique  rhomboïdal 

j  023^(2  =Ia3H 

)  Dot,  a,  =  lo^a 

64 

49 

43,  49 

Bissecteur  d'angle  D 

«3 

83 

40 

10,10 

Bissecteur  d'angle  I 

(  D2ia2  =  I^i«4 

46 

30 

46,55 

Bissecteur  d'angle  D 

«1 

1  Da,a  =  Ia,H 

77 

22 

42,89 

Dodécaédrique  rhomboïdal 

«0 

1    Dar,H  =  !«««, 

79 

43 

22,13 

Bissecteur  d'angle  I 

I 

[lIla=UIa2 

22 

14 

19,  52 

Dodécaédri([U('  rlminlxiïdal 

Un=<2  =  i^i« 

37 

45 

40,48 

Dodécaédri(jue  rhomboïdal 

1  Ha/a^IajOg 

40 

54 

29,  04 

Bissecteur  d'angle  I 

«4 

l  IiajD  =  Ia4«, 

74 

45 

35,41 

Bissecteur  d'angle  D 

694 


Tableau  VIII. 

Anghs  d'un  dodécaMriqiie  rvgulier  avec  les  autres  cercles  principaux  et 
semi  -  principaux. 


P«iBU  a  in- 

UIMCtiaB 

Anglaa 

V»leuiy  d«  «ngles 

Nmuni  du  second  cwcle 

» 

(I?b 

53» 

1'  21",  10 

Dodécaédrique  rhoniboïdal 

i  D^b 

73 

57     17,  SO 

Hissei'teur  dauf^le  I) 

)  H^,», 

43 

3S     4^,  tt4 

Bissecteur  d'au{;lc  l) 

?1 

1  1^.1) 

68 

10    35.  ô3 

Uodécaédrique  rhoniboïdal 

3 

ll^ï 

72 

lit     4s.  '.17 

IJisseeteiir  d'uiiirlo  I 

^r 

Ul. 

(1(1 

:5r>      7,  IM) 

Bissi-eteiir  d'aiifçle  I 

Taiu.kai   1\. 

Anylci  d'un  octaédrique  avec  l^s»  cercles  senti -princiixnix. 


r«i*u  4-iB- 1 

' r~~ 

N  iilara  du  noond  arda 

D.T 

lii  " 

■>•»• 

:;>^", .'»(» 

llisMcteiir  d"an;.'Ie  I) 

ï 

,  Hv.. 

■Il 

4H 

37,  22 

llissecleiir  ilaiijrle  1 

1  Dvï, 

<;:i 

'.'•! 

5,  7H 

lliK-M'Cteiir  d  anfîie  1) 

11.',=- 

2t> 

13 

43,  20 

His-m-etetir  d  aii^'le  1 

•fi 

nv,  I 

75 

23 

H,  40 

I)odéeaiWlri(|ue  rhoiiibo'rdal 

1  ii-.v 

|H 

3!» 

26,  76 

1  )od*''i-ai''drii|iie  rlioiiilMiï<lal 

.] 

ii.,i 

Hl> 

Il 

<;.  4K 

IliKHicIfur  d  !iii;clf  1 

ii,,i 

'.Kl 

1  )i)di'cn(^<lri(|tu-  rlioinlioïdai 

"  >'. 

)',() 

:i.'. 

7.  W 

Mi^Hccteiir  d'niifcle  !» 

1' ,  ■' 

l'J 

l'.l 

|X.  fiH 

HinMclciir  d'iiiijric  1» 

11      t. 

Tï.- 

Tit 

M 

13.  f,| 

IlinMiiciir  d  iiii^:l<'  1 

—  695  — 
Tableau  X. 

Intersections  multiples  de  cercles  semi -principaux. 


Points 
d'inter- 
section 

Angles 

Valeurs  des  angles 

Nature  des  deux  cercles 

S         Ho., 
(  «2  2  a 

38"  3' 32",  85 

Bissect.  de  D  et  Dodécaédr.  rliomb. 

47  52 

10,49 

Deux  Bissecteurs  d'angles  D 

56     0 

43,81 

Deux  Dodécaédriques  rhomboïdaux 

Ioia4 
0,      '  Hcia^ 

45  30 

14,78 

Bissecteur  de  I  et  Bissecteur  de  D 

60  52 

51,71 

Dodécaédr.  rhomb.  et  Bissect.  de  D 

73  36 

53,51 

Bissect.  de  I  et  Dodécaédr.  rhomb. 

42  23 

37,76 

Dodécaédr.  rhomb.  et  Bissect.  de  I 

54  12 

9,62 

Bissecteurs  de  deux  angles  1 

(  lo^a, 

83  24 

12,62 

Dodécaédr.  rhomb.  et  Bissect.  de  D 

ï 

1     «2Ï% 

37  22 

38,50 

Bissecteur  de  D  et  Bissecteur  de  I 

Tableau  XI. 

Intersections  simples  de  cercles  semi-principaux. 


Points 
d'inter- 
section 

Angles 

Valeurs-des  angles                                  Nature  des  deux  cercles 

e 

He« 

66»     8' 

22",  81 

Deux  Dodécaédriques  rhomboïdaux 

«1 

He,a2 

81      6 

42,12 

Deux  Dodécaédriques  rhomboïdaux 

H 

DsjT 

72     29 

50,  33 

Dodécaédr.  rhomb.  et  liissecteur  de  D 

h 

H  £3  a 

79     17 

16,46 

Dodécaédr.  rhomb.  et  Bissecteur  de  D 

^4 

1^4  «3 

62    50 

33,  61 

Dodécaédr.  rhomb.  et  Bissect.  de  I 

£r, 

Iss^o 

.57     41 

47,  .59 

Dodécaédr.  rhomb.  et  Bissect.  d'angle  I 

H 

I«(i«r, 

78     13 

18,  .37 

Dodécaédr.  rhomb.  et  Bissect.  d'angle  I 

h 

I  £7  «li 

62    .50 

33,  61 

Dodécaédr.  rhomb.  et  Bissect.  dangle  I 

h 

Ile,  a 

94     28 

18,  49 

Dodécaédr.  rlinnib.  et  Bissect.  d'angle  I 

696 


Keiircnons  maintenant  les  points  les  plus  rcniarquablos  11,  D, 
T.  T.  a.  b  en  indiquant  les  cercles  qui  s'y  croisent,  y  compris  les 
auxiliaires  t{uv  l'on  peut  avoir  (jucbiuefois  occasion  de  considérer. 


T.\BLEAr  XII.' 

Cercles  att-riliaire^  passant  par  un  point  H. 


l>«sigD*tioD 

Pôles 

Aogles  Avec  un  primitir 

Ilabha 

=>. 

11" 

41' 

37",  41 

(  >(ta«''<Jri<|UC 

I 

20 

ÏA 

18,58 

lia» 

\ 

2^ 

20 

23,  89 

Bissoclenr  d  :iii;:le  D 

1) 

■:,\ 

4:1 

2.  !t2 

Ill.TTb 

=■1 

Ah 

h?, 

23,  13 

lllinab 

1 

h 

40 

:5o 

2,  53 

L><nléni<'*<lriinie  rlioinltoïilal 

T 

4."> 

LKMk-c-n«-(lri<|uc  r<.V"licr 

I> 

;'»^ 

it; 

.")7.  OH 

Itinsfctnir  il  aiip:le  I 

a 

09 

ô 

41,42 

HTbbT 

h 

74 

:<2 

ôH.  41 

lin  a 

^. 

7H 

21 

33.  39 

llaTTa 

X 

Hl 

41 

r>7.20 

t     l'ai»  rc  Inlilraii   il   lip.  Inliliniix   «nivniil»    \v  IIIihIi'    il''  ilri.i>rimliciii   ili'i  riTrlo 
ml  n-liil  ilunl  Ku«  I»  lUtrH'iat  H  fait  iianKf  ilnna  kck  piililirnlioiin 


—  697  — 
Tableau  XIII. 

Cercles  auxiliaires  passant  en  un  point  D. 


Désignation 

Pôles 

Angles  avec  un  primitif 

Dca 

P. 

6"   38'  43",  30 

DTb 

,a 

9    43     56, 29 

Dac 

?:) 

11     49       6,91 

DTb 

fi, 

13    36     49, 76 

Tableau  XIV. 

Cercles  auxiliaires  passant  en  un  prjint  I. 


. 

Désignation 

Pôles 

Angles  avec  un  primitif 

la 

ÏO 

60   42'  58",  57 

IT 

Ï3 

7     45     40, 4S 

ITa 

T2 

10     21     44,92 

laT 

Ti 

13      3       2, 69 

labb 

V 

15     31      20, 96 

Ibc 

T4 

17     33     49,43 

Dodéc.  rlionib. 

ï 

22     14     19, 52 

Icb 

T5 

2(i     30     43,  IS 

MEMOIRES,  T.  H. 


—  nys  — 


Tableai-  XV. 

Cercles  passant  eu  un  point  T. 


IMsignatioii 

PAI» 

Angles  srw  an  primitif 

Ta 

h 

6" 

20' 

59",  82 

TT 

-: 

S 

2".> 

ao,  04 

Tal.c 

-1 

1(1 

4:5 

2,  30 

TT 

-1 

\-2 

41  i 

as,  (Î4 

lll.TTb 

'i 

is 

27 

41,  Hl 

TTcbch 

î 

2;'! 

14 

21,  si; 

ITa 

■>'l 

l'S 

22 

a7. 57 

HaTTa 

a 

;••> 

is 

41,53 

IT 

Ts 

Sfi 

lô 

51,7'.t 

Tl. 

h 

ai; 

44 

30,  4ti 

TT 

i 

an 

4a 

13,  W 

DTI. 

& 

41 

".t 

11-,,  i:» 

Triil. 

î, 

'4a 

:.i 

1.2'.i 

Ta 

h 

4ii 

ao 

ao,  :>2 

Te  a 

«« 

(12 

12 

ai,  ail 

Tu 

»» 

GH 

2a 

57,  S2 

DTI) 

&. 

l!(S 

23 

3H,  03 

TT 

»i 

(!!) 

31 

53.  75 

TTclu-l. 

î 

72 

27 

5,  K4 

IfiT 

ïi 

74 

r)a 

x,07 

1 

«1 

7f. 

u 

14.  aa 

,    llTI.l.T 

«î 

H(l 

ai 

23.  7(i 

'    Tl. 

«7 

s.'t 

4a 

51 1,  5'.i 

—  699  — 
Tableau  XVI. 

Cercles  auxiliaires  passant  en  un  point  a. 


Désignation 

Pôles 

Angles  avec 

un  primitif 

Désignation 

Pôles 

Angles  avec  un  primitif 

Tbac 

0, 

11"   33' 

15",  67 

HaTTa 

a 

40"  53' 

36",  26 

Ta 

'3 

14    58 

55,98 

laT 

Ti 

46    56 

57,  36 

labb 

ï 

15     31 

20,96 

Hbaab 

«3 

54    29 

11,89 

Haa 

«6 

18     18 

13,72 

Ibba 

T 

60 

Tca 

'G 

21     10 

16,67 

Ta 

'4 

62    41 

17,  65 

Ta 

£; 

23    24 

47,59 

Haa 

Kj 

66     11 

59,  32 

Habba 

«1 

28      9 

25,78 

ITa 

"'2 

70     21 

44,93 

Dca 

P-. 

33    29 

16,  76 

Tabc 

'1 

74    45 

8,32 

Ta 

^s 

35      0 

58,37 

Dac 

i^S 

77     33 

49,  39 

la 

7(1 

37     45 

40,62 

Tableau  XVII. 

Cercles  auxiliaires  passant  en  un  pjoint  h. 


Désignation 

Pôles 

Angles  avec  un  primitif 

Désignation 

Pôles 

Angles  avec  un  primitif 

Tb 

h 

70 

53'  59",  15 

DTb 

P 

62 

16 

3,73 

TTcbcb 

2 

12 

39 

13,94 

Tabc 

3. 

64 

48 

57,  75 

Hbaab 

«3 

19 

57 

52,  65 

Haa 

a,; 

66 

11 

59,  32 

Ibc 

T4 

24 

10 

53,  04 

TTcbcb 

0 

68 

7 

6,  .54 

HTbbT 

«i 

30 

26 

46,  95 

ITa 

Ï2 

70 

21 

44,  93 

Ibba 

T 

36 

Ibba 

T 

72 

HbTTb 

«1 

43 

33 

46,  76 

Tabc 

^1 

74 

45 

8,32 

DTb 

3. 

49 

36 

49,  74 

Th 

'2 

76 

3 

35,  89 

Tbac 

'a 

52 

44 

4,  il 

Dac 

t^3 

77 

33 

49,  39 

Habba 

«1 

56 

58 

57,  35 

Ici) 

"l'.'i 

78 

38 

43,  34 

—   700  — 


Tableai-  XVIII. 

Tracé  des  cerchg  auxilinires. 


PAU 

NototioD  d'ELiB 

DB  BeACMOIIT 

PucoOK  sur  uue  demi-drcoodiiviice 

S 

HaTTa 

H?,faT3&TaY3,H 

«1 

HbTTb 

H-r-r,  b^.TT^,  bY,-.H 

y^ 

MThhT 

ll^-.-jTvhbvTvj^lI 

^ 

ni>.iali 

•Iv.  Vj^il»ïii>-'>Y**J^iTiVi  H 

ï. 

Il  :i  1)1» a 

HvjaYiHb-f.-rï'i&ïiaVsH 

*s 

il  a  a 

H&.rr,Tja^,  3,a-rsY,  ^,H 

«• 

Haa 

HTiH&iTiaaïi&îS'rtH 

(> 

DTli 

1>  h  Tl  h  Ss  ?i  s  '-  TTs  »j  ïî  î  a,  1»  î,  I  î,  ;i,  an 

-:&,U 

&I 

DTl) 

1  )  V,  s  ^  s,  X,  £,  T  £4  s  ?  a,  Y,  ,^  î  b  Sj  £;  3j  &,  £ 

Y.U 

3, 

Dca 

l^ï.i^Ti«sî^l.iOs«£jD 

^ 

Dac 

D^ï,  a£jaiYs^?i2Tjei£«l> 

V 

labb 

1 7  a  e.j  a,  Ej  e^  b  a^  v  a  l-,  h  î,  £ ,  v,,  £-.  1 

Ti 

laT 

lavjo,^,  a,Tai£,a,  £j3,  £,^,1 

Tî 

ITa 

Iï4«iTï,  a,&,x,aa,?a„3£,I 

Ti 

IT 

lY;.V«ÎÎ.Tî^e,î,^,I 

T4 

Ibc 

lT»l>anîaaY,{l,  t,  v,  I 

Tf» 

Icb 

I-.',8Yj|jea^fla^Y,I 

Y« 

la 

lYtîac,  t,  I 

9 

TTcbcb 

T?,S,Y,TY3^l»Y,-r.&''Ï4T 

î| 

Tabc 

Tv?nbY,^T 

î, 

Tbftc 

T^;i,bYnY,T 

1 

TT 

T^^,Y.^Ty»y,^T 

«1 

TT 

Ty.?iYi3.Ty,3{1,T 

■'* 

Tl. 

i  1. 
il. 

T3,YY,I'3.T 

ty.^;^|'yt 

T>^,aT 

1 

«5 

Tu 

TaY,,'i,Y^T 

!,, 

Tac 

T^V,»:ijVT 

' 

'' 

'In 

1    :. 

Ta^,;iY.T 
TJ^.aYYiT 

. 

701 


DEUXIEME  PARTIE 


Orientation  dn  réseau  pentagonal. 

Le  réseau  pentagonal  étant,  d'après  ce  qui  précède,  bien  détini 
au  point  de  vue  géométrique,  voyons  comment  il  s'applique  à  la 
surface  du  globe  terrestre. 

D'abord  par  des  tâtonnements  matériels  et  mécaniques,  puis 
par  le  calcul  et  l'étude  des  directions  des  grandes  chaînes  de  mon- 
tagnes, Elie  de  Beaumont  a  cherché  quelle  était  la  position  qu'il 
convenait  d'assigner  au  réseau.  Dans  une  note  présentée  à  l'Aca- 
démie des  Sciences,  le  11  août  1851,  il  a  fixé  comme  suit  la  posi- 
tion d'un  pentagone  dans  lequel  l'Europe  entière  se  trouve  ren- 
fermée. 

Le  centre  D  de  ce  pentagone  se  trouve  en  Saxe,  près  de  Remda  : 
Latitude   ....  50"  46'    3",  08  N. 
Longitude  .  .  .     8»  53' 31",  08  E. 

L'orientation  de  l'un  des  cercles  primitifs  qui  se  croisent  en  ce 
point,  de  celui  qui  passe  par  le  sommet  de  l'Etna,  est  N.  13"  9' 
41",00(). 

Ces  trois  données  numériques  tixent  complètement  la  position 
à  la  surface  du  globe  du  réseau  tout  entier.  Si  des  observations 
ultérieures  ol)]igcaient  un  jour  à  modifier  cette  installation,  il  ne 
pourrait  y  avoir  lieu,  dit  Eue  de  Beaumont,  qu'à  un  très  léger 
déplacement. 

Ce  point  de  départ  étant  admis,  nous  allons  suivre  la  direction 
des  cercles  primitifs  et  principaux.  Ch;uiuc  série  est  classée  en 
commençant  ])ar  les  cercles  les  moins  inclinés  sur  ré(|uatcur.  Le 


—  70-J   — 

pi-irooiirs  <lo  cliaciiii  «Veux  est  iiuliqiu-  on  allant  do  lOuost  à  l'Est 
par  le  Xonl,  c'est-à-dire  dans  le  sens  du  mouvement  des  aijruilles 
il'nne  montre.  Ces  indications  permettront  de  se  rendre  nettement 
cnmpte  de  la  direction  des  ditterents  cercles  du  réseau,  en  ayant 
sous  les  yeux  un  atlas  jifoo<;ra]>hi(|ne  ordinaire.  Or.  dans  l'étude 
du  réseau.  la  netteté  et  la  clarté  des  idées  sont  de  la  plus  grande 
imi)ortance.  Bien  des  préjugés  contre  les  idées  d'ELiE  pe  Beau- 
mont  s'évanouissent  dès  que  l'on  cesse  de  se  contenter  do  géné- 
ralités vagues  et  sommaires,  et  que  l'on  précise  les  indications  do 
la  théorie  en  leur  donimnt  du  corps  et  de  la  réalité. 

I)u  reste,  la  conception  du  réseau  pentagonal  ne -s'est  dévelop- 
pée tjue  peu  à  peu  dans  l'esprit  ilc  si>n  créateur.  A  mesure  (|u'K- 
LIE  DE  BE.\rMONT  poursuivait  SCS  rccliorclios.  il  on  consignait  les 
résultats  dans  diverses  connniinications  à  l'Acailomio  lics  .Sciences 
de  Paris,  dans  ses  letjiins  à  l'Kcolc  des  Mines  et  au  Collège  de 
France,  dans  sa  notice  sur  les  systèmes  do  montagnes  dont  la 
pulili<atiuii  .s'i'st  prolongée  pendant  plusieurs  années,  dans  un 
rapport  sur  les  jtrogrès  de  la  stratigraphie  piildioo  à  l'occasion 
de  rex|Hisition  universelle  de  18«j7,  etc.  l'es  diverses  puhlications 
sont  devenues  très  rares,  et  l'on  peut  dire  «|u'il  serait  aotnellcnu'nt 
iinpos-sililc  de  s'en  procurer  une  collection  coni|tloto.  (^'uohincs- 
unes  Kojit  très  volumineuses:  la  lecture  en  est  quelquefois  dit'ticile, 
parce  que  les  idées  de  l'auteur  se  sont  progressivenn-nt  ilévclop- 
pées  et  coordonnées  pendant  une  période  de  vingt  années.  Il  en 
roHiiltc  (|ue  l»icn  des  personnes  n'ont  pn  on  avoir  qu'une  connais- 
-anee  vague  et  Muperficiclle. 

Il  est  donc  utile  de  grouper  les  résultats  auxquels  Ki.ik  de 
UkaimiiNT  «-Mf  arrivé  succcHsivenient.  et  qui  sont  disséminés  dans 
tontcH  ces  puldieationH,  de  les  compléter  sur  qiH'lqncs  points,  et 
(le  li'N  préHcnter  miuh  la  forme  la  plus  eonvenalile  pour  faciliter 
l'élude  du  réneau  pentagonal. 


—   703  — 

Les  premiers  tableaux  sont  consacrés  aux  cercles  primitifs. 
Nous  indiquerons  d'abord  leur  nom,  leur  inclinaison  sur  l'équa- 
teur/  et  leurs  points  d'intersection  avec  ce  dernier  cercle. 

Nous  avons  vu  dans  la  première  partie  que  les  1 5  grands  cercles 
primitifs  peuvent  être  groupés  en  5  systèmes  trirectangulaires. 
Voici  quels  sont  ces  groupements  : 
I.  —  Etna.  —  Groenland  et  Chili.  —  Equatorial. 
II.  —  Lisbonne.  —  Saint  Elle.  —  Floride  et  Terre  d'Arnhem. 

III.  —  Lac  Supérieur.  —  Saint  Kilda.  —  Cataractes  du  Nil  et 

Valdivia. 

IV.  —  Cuba  et  Cap  Sandy.  —  Nouvelle  Zemble.  —  Montagnes 

itocheuses  et  îles  Galapagos. 
V.  —  Presqu'île  d'Alaska  et  Terre  de  Van  Diemen.  —  Land's 
End.  —  Cap  Castle. 

Elie  de  Beaumont  a  fait  sur  quelques  -  uns  des  'cercles  primi- 
tifs quelques  remarques  de  nature  à  suggérer  la  construction  de 
mappemondes  et  de  planisphères  intéressants. 

Le  primitif  Equatorial  divise  le  globe  en  deux  hémisphères  très 
dissemblables,  presque  toutes  les  terres  étant  renfermées  dans  ce- 
lui qui  contient  le  pôle  boréal. 

Le  primitif  du  Grocnlaïul  et  du  Chili  est  une  des  grandes  lignes 
du  continent  américain.  Il  forme  en  même  temps,  depuis  l'embou- 
chure de  l'Obi  jusqu'à  l'île  d'Hainan,  un  des  principaux  diamètres 
de  l'Asie. 

I^e  primitif  de  Lisbonne  forme,  depuis  l'embouchure  du  Tage 
jus(iu'à  l'île  de  Formose,  un  des  i)lus  grands  diamètres  de  l'ancien 
continent  tout  entier;  il  constitue  en  même  temps  une  des  grandes 
lignes  de  l'Amérique  niéridionale,  depuis  le  nord  du  Brésil  jus- 
qu'au Sud  du  (  'liili. 

1.  l»';iiii-é.s  l:i  (■ciiiiiiniiiiciitiiiii  t'iiitr  \>!iY  Ei.in  dk  Bkaumont,  à  rAcadôiiiio  dus  Scien- 
ces, le  20  juillet   1HG;1 


—    704  — 

Le  primitif  du  Mont  Saint  Elio  divise  lo  «jflobe  en  doux  liénii- 
splières  d<»nt  l'un  rentVnne  la  totalité  de  l'océan  Atlantique  et  des 
terres  (jui  le  bordent  de  part  et  dautre. 

Le  primitif  de  la  jjresqu'ile  d'Alaska  et  de  la  Terre  de  Vau 
Dieraen  embrasse  le  continent  aniérieain.  et  la  prest|ue  totalité  des 
terres  polaires  antarctiques. 

Après  avoir  énuraéré  les  grands  cercles  primitifs,  nous  indii|ue- 
rons  la  latitude  et  la  lonj^itude  des  points  11.  I.  1),  T.  a,  li  par  Ics- 
(luels  jta.s-sc  chacun  d'eux  et  la  position  ;;éo;;raphi<iue  de  ces  points. 
Cette  dernière  donnée,  utile  lorsque  l'on  n'a  pas  un  atlas  sous  la 
main,  est  d'ailleurs  jjIus  (Ui  moins  approximative  suivant  réclieile 
et  le  de<;ré  de  précision  des  cartes  <iue  l'on  peut  consulter. 


T.\HLK.\UX  A. 
Knumfraiion  îles  i-ercl«ê  primilifu. 


^ 

r  r  i  m  i  t  i  f 

locUnaimo  rar 
l'équalcur 

Intansciioiu  av«c  l'Aquateur 

I 

É<|uaturi«l 

I0'>40'49",8i 

68»  89' 28",  88  E. 

12l»20'll",02O. 

■i 

Cuba  vt  Cnp  Sniuly              '  2fi  *2i> 

14,80    131   20 

39,91  (». 

48  39     20,09  E. 

.1 

Kloridi"  rt  TiTr»'  «l'Anilicm     .S3  48 

9,61     1&2  61 

IU,Ufi  K. 

27     8     40,06  0. 

4 

ValilivinclCadirartrniliiNil  ,40  37 

11,73        U   12 

6,83  K. 

17»  47    54,17  0. 

t, 

«ap  CaKtli-                                  40  aii 

3«,  37  1    !>-i  4A 

37,36  K. 

127    14     22,06  O. 

6 

LbikI'h  KikI 

AU  AO 

ï,  AU  1    87  20 

41,610. 

92  39     18,46  E. 

7 

I.ialHiiiiif 

A7   14 

1,83 

43     7 

40,U4  0. 

l.HO  62     13,00  E. 

!     H 

Saint  Kilila                             |  ni  ■J4 

46,81 

120   14 

86,31  It. 

M  46     34,09  E. 

1  •.. 

l.ar,Sii|Mri<iiru(.San  riMitu<'    03  48 

0,36 

126   12 

18,83  K. 

61   47    41,17  O. 

l'I 

Alnuka  <l  Van  DiiMiiiri         '  )IH  47 

11,6)1 

104   17 

27,09  K. 

16  42     32.31  O. 

1 1 

l^itnH  Uktwi  «1  ikt  i<ilt^rM     OU  il 

43,28 

80   17 

60,U3K. 

93  42      9,07  E. 

11" 

Noiivillr  /.uilili.                       7.'.  47 

22,  40 

0   10 

31,47  K.!  170  49    28,63  R  | 

l'n 

l'il                                                             Ml    4.1 

1 2,  20 

lOO  60 

2U,40O. 

19     9     .30,00  E. 

>•(   Klil<                          {Nï   36 

62,76 

61  au 

69,02  K. 

138  20       0,08  O. 

1  ri  (hlli 

83   IR 

.1,011 

00  61 

43,04  O, 

110     K     Ifl.JlOE. 

705 


1.  Primitif  ('qnatorial. 

Points                Latitude  Longitude                                     Situation  géographique 

T     10    6' 30",  16  N.  64"32'45",64E.P-^-'^^^"^^^^^^'^^^^^- 

{  N.  0.  des  îles  Peros  Banlios. 

b     3   30    25,71N.  77   37     18,29  E.  S.  de  l'île  Ceylan. 

I      5   19     50, SON.  88   18     41,37  E.  S.  0.  des  îles  Nicobar. 

H     8   16    47, 81 N.  109     9     30, 51  E.  Mer  de  Chine. 

I    10     8     45,08N.  130   15     2.3, 10  E.  0.  des  îles  Palaos. 

b    10   35     34, 52  N.  141    14    22, 23  E.  E.  des  îles  Palaos. 

T  10   37     16, 71  N.  1,54   45     14, 08  E.  N.  des  îles  Carolines. 

D  10     4    31,03N.  168    14    44,51  E.  Iles  Marshall. 

a     9   13    40,05N.  179    10    48,11  E.  E.  des  îles  Marshall. 

H    6  41     56,45N.  159   51     43, 73  0.  S.  des  îles  Sandwich  (Hawaii). 

a     3    18      2,36N.  139     9      7, 67  0.  N.  des  îles  Marquises. 

D     1   20    .52,15N.  128   30     30,72  0.  Pacifique,  N.E.  des  îles  Marquises. 

T     1     6     30, 16  S.  115   27     14, 36  0.  0.  des  îles  Galapagos. 

b     3   30    25,71  S.  102   22    41,71  0.  S.  0.  des  îles  Galapagos. 

I      5   19    50,80  S.  91   41     18, 63  0.  S.  E.  des  îles  Galapagos. 

H     8   16    47,81  S.  70   50    29,49  0.  Rio  Beui. 

I    10     8    45,08  S.  49   44    .36, 90  0.  Brésil  (E.  du  Eio  Tocanrinsl 

b    10  35     34,52  S.  38   45    37,77  0.  Côtes  du  Brésil. 

T  10   .37     16,718.  25    14    45,92  0.  S.  0.  de  l'île  Ascension. 

D  10     4     31,03  S.  1145     15,49  0.  E.  de  l'île  Ascension. 

a      9    13     40,05  S.  0  49     11,89  0.   Golfe  de  Guinée. 

H     6  41    56,45  S.  20     8     16, 27  E.  Afriiiue  centrale. 

a     3   18      2,  .36  S.  40   .50    .52,  33  E.  E.  de  Mélinde. 

I)     1    20    .52,15  8.  51   29     29,28  E.  N.  0.  des  îles  Seychelles. 

2.  Primitif  de  Cuba  et  du  Cap  îScoidi/. 

D     1«  20'  52",  15  N.  128»  30'  30",  72  0.  N.  E.  des  îles  Marquises, 

a     5  56     38,73N.  118   41     57,10  0.  PaciHque,N.O.desîlesGalapagos. 

H  14    12     .37,66N.  99    10     31,4!)  (».   Coite  de  Tdiuantopec. 

MÉMOIRES,  T.  II.  ,S",) 


—  TOG  — 

PMOts              Latitude  LoDgitnde                                    Situation  {rèognphiqnc 

a   20»  47' 50". 48  N.  78»  20' 48", GO  0.  Côte  K  E.  de  lile  de  Cnlta. 

D  23    12  40,35N.  GG  5S  2'J,'.t8  0.  E.  des  îles  Liuaves. 

T  25     0  44,09  X.  52  32  5!»,  4!i  0.  illïiili(|i»,  H.  E.  d«  PdiKs  lilill«. 

h   25   23  47,70N.  37  52      G,  13  0.  S.  0.  des  îles  Açorcs. 

I    24   3s  10. 17N.  25  57  44,710.  S.  O.  des  îles  Canaries. 

H  20   .38  lG,GîtN.  3  42       8,89  0.   Iiwrl  dn  Sahara,  [w  df  TomMdcp. 

I  13  59  5,f4N.  17  4  53, 19  E.  E.  du  lac  Tsjul. 
b      9  49  55,9GN.  27  17  13,G7  E.  Habr  el  Arab. 
T     4   20  17,77  N.  39  2i<  42,7SE.  Côte  de  SoniaL 

1»     1    20  .52,15  8.  51  29  29,28  E.   N.  O.  des  îles  Seyclielles. 

a      5   .5G  3s,73  S.  Gl  18       2,90E.  O.  des  îles  IVms  Haiibos. 

II  14    12  37,tî6S.  80  49  28.51  E.  S.  E.  des  îles  IVros  Haulios. 
a    20   47  5t;,48  S.  101  3!t  11.4nE.   O.  de  T  Australie. 

1)23    12  40,35  8.  113  1  30,02  E.  (V.te  N.  O.  de  l'Australie. 

T   25     0  44,09  8.  127  27       0,51  E.   Australie  ceulrale. 

Il    25   23  47, 70  .S.  142  7  53, 87  E.   S.  de  Queousland. 

I  24    .3X  10,17  8.  154  2  15.29  E.   E.  de  lAustralie. 

II  l'it   .38  1G.G9  8.  17G  17  51.11  H.   .S  dts  îles  Fidji. 

I     13   59  5,G4  8.  Ui2  55       r..si  O.    N.  des  îles  de  la  8.iciétt>. 

I»      9    49  55. 91)  8.  152  42  4<i.33  0.   N.  E.  des  îles  de  la  8<)fiété. 

T     4    2<i  17,77  8.  l-ln  .31  17,22  <».    N.  des  ilcs  Marquises. 

.3.    l'rimitif  d»  la  Florid»  et  dr  ht  tirre  d'Ariihrni. 

a      4    10' 22", 44  N.  1.59"    ()'42".  12  E.  8.  E.  des  iUs  Carolines. 

I)   H)     4  31,03  N.  U\H  14  44.51  E.   Iles  .Marshall. 

T    IG   57  1.3,01  X.  179  ôtJ  29,35  E    N.  E.  des  Iles  Marshall. 

b    23      7  10,57  X.  Iti7  31  28,5G  O.  O.  des  îles  8audwitb. 

I  27    21  44,2HN.  liV}  31  20.4GO.   N.  des  Iles  8and\vi.h. 

II  32   4f)  f)H,.V»N.  133  7  4«;,S7  O.   N.  E.  des  îles  .Sandwi.h. 
I    .33   2H  25,3«X.  lOH  7  23,42  O.   Nouveau  Me\i<|Ue. 

b    31    52  40,  M)»  N.  ]I5  24  .(5.9H().    LouiHinne. 

T  2H    ir.  fiO,4«N.  MO  37      7,G(J.().  Extnmiié  N.n.disilr.MhmaveH. 


—  707  — 

Points  Latitude  Longitude  «tu^tion  géographique 

D  23»  12'  40",  35  N.  66"  58'  29",  98  0.  E.  des  îles  Lucayes. 

a    18   16      5,58N.  56   41       9,79  0.  E.  de  la  Guadeloupe. 

H     7   24      7,27N.  38   19     59,99  0.  S.  0.  des  îles  du  Cap  Vert. 

a     4   10     22,44  S.  20  53     17,88  0.  N.  0.  de  l'île  Ascensiou. 

D  10     4    31,03  S.  1145     15, 49  0.  S.  E.  de  l'île  Ascension. 

T  16   57     13,01  S.        0     3     30,65  0.  E.  de  S"=  Hélène. 

b   23     7     10,57  8.  12   28     31,44  E.  Près  de  la  baie  de  Walwicli. 

I    27   21     44, 28  S.  23   28     39, 54  E.  Afrique  australe. 

H  32  45    58,35  8.  46   52     13, 13  E.  8.  E.  de  Madagascar. 

I    33   28     25,38  8.  71    52     36,58E.  Iles  S' Paul  et  Amsterdam. 

b    31    52     40  89  S.  84   35     24, 02  E.   N.  E.  des  îles  S' Panl  et  Amsleriiam. 

T  28    16    50,48  8.  99   22     52, 34E.  0.  de  l'Australie. 

D  23    12     40,35  8.  113      1     30, 02  E.  Côte  N.  0.  Je  i'Aiisti-alie  (Terre  d'EnJraclit). 

a    18   16      5,58  8.  123   18     50,21  E.  Terre  de  Witt. 

H     7   24      7,27  8.  141   40      0,01  E.  Nouvelle  Guinée. 

4.  Primitif  de  Valdivia  et  des  cataractes  du  Nil. 
b      7"    7' 16",  92  N.        8"34'38",24E.  S.duBénoué(paysdesFellatahs). 
I    13   59      5,64N.       17     4    53, 19  E.  E.  du  lac  Tsad. 
H  26   11     50,59N.       35   12     18,58  E.  N.  0.  de  Médine. 
'l    35  40     18,84N.      57      1       3,22E.  Près  de  Mesched. 
b    38   50       9,43N.       70      1     18, 16E.  Piati'aii  de  Pamir  (E.  de  Samarkande). 
T  40   34    48  54  N.       87      9     57, 86  E.  N.  du  lac  Lobiioor  (pays  des  Kalmoiiks). 

D  39   43     35,97  N.  104   32     11,57  E.  Chine,  près  du  Hoang-ho. 

a   37    11     40,29N.  117   58     33,22E.  Près  du  golfe  de  Petchili. 

H  28   35     14, 07  N.  140  45     25, 24  E.  Près  des  îles  Bonin  Sima. 

a    16   49     35,29N.  159    33     19,80  E.  N.  E.  des  îles  Carolines. 

D  10     4     31,03N.  168    14    44,51  E.  Iles  Marshall. 

T     1    30       1,76K  178   27      5,42E.  E.  des  îles  Gilbert, 

b      7     7     16,92  8.  171    25     21,76  0.  N.  E.  des  îles  8amoa. 

I  13   59       5,64  8.  162   55       (),810.  N.  0.  des  îles  de  la  8ociété. 

II  2(;    11     50,59  8.  144   47     41,42  0.  8.  E.  des  îles  de  la  Société. 

so* 


—   7U8   — 

Pviau  Uiitide  longitude  Situation  (rpopaphi.inc 

I  35"  40'  18",  84  S.  122  '  5-8'  56",  78  0.   P;ieiH(|ue.  S.  F..  ,lo  T;.liiti. 
b   38  50  $1,43  S.  lOÏ»  58  41.84  0.  (t.  ilu  Chili. 

T  40  34  4«,  M  S.  î»2  5l)  2, 14  0.  U.  du  Chili. 

U  3'J   43  35,;t7  .S.  75   27  48,43  0.  Côte  du  Chili,  pa-s  .le  Valdivia. 

a   37    11  40,29  S.  02     1  26, 78  0.  S.  de  Buenos  Ayres. 

1128.35  14.07  S.  31»   14  34,76  O.  S.  E.  de  Uio  do  .I.uu'in). 

a    16   49  35.29  .S.  20  26  40,20  O.   K.  X.  E.  de  lile  Martin  Vas. 

1)1(1     4  .'.1.03  8.  1145  15,49  0.   E.  de  rile.Aseensit.n. 

T     1    :■•"  I.Ti;  s  1    32  54,.58  0.  Golfe  de  (Juinée. 

5.   PriiiiifiJ  ilii  L'a/)  < 'asile. 

a      6'  2i»'  4H", >>n  N.  5«"  56'  44", 96  E.   N.  E.  de.s  îles  Se\ ehelle.s. 

il  21    12  48.44  N.  74    17  2s,.ss  E.  S.  .K- h.  Nerhudtlah. 

a    34    15  23,30X.  92   ÎA)  25,55  E.   S.  (i.  du  lae  Kh.mkh-.u  Noor. 

D  3a   43  3;'>,97X.  104   32  1 1.57  E.  Chine,  près  .lu  lioau-h.j. 

T  44   32  4«,33N.  li'l    1i;  17. 20  E.   .Mand.li..uiie. 

II  4i;   M  44,H3N.  14ii     4  1,21  E.   D.tr.iit  .le  LapiTouse. 

I    45  52  3r»,98N.  155   41  20. 74  E.  S.  E.  des  Iles  Kourilles. 

1139     3  .')7,.'>0N.  177    20  41,52  E.  S.  .les  îles  Al.'.mtiennes. 

I  27    21  44.2"<N.  l.'.<;   ;il  20.4(i  ().   N.  des  îles  Sandwieh. 

I.    20    14  2, 12X.  147    37  34.31  O.  S.  E.  .les  il.-s  .San.lwieh. 

T    10  56  21,09  X.  1.37    45  41.25  O.   N.  .les  lies  .Mar.|nises. 

I»     I    20  52, 15X.  12H   :M)  :«), 72  o.   n.  e.  .l.s  îles  Mar.|uises. 

a      i\    -J'.t  4H,M.-,  S.  121      3  15,04  O.    N.  E.  des  Iles  Manjuises. 

1121    12  41.44  S.  105   42  31,  12  (».  (l.-eau  l'arili.iue. 

a    :M    15  23,  .30  .S.  H7     9  .34,45(>.  O.  .lu  Chili. 

1)39   43  35,97  S,  75   27  4H,43  O.  Chili,  pns  .le  \  al.li\ia. 

T  44   32  4M,33S.  M  43  42,«0().   E.  de  In  l'atap.nie. 

II  46   .'M  44,H3  S.  39   55  5H.79(».   X.  d.-s  iles  Ealklan.l. 

I     «5   52  35,9H.S.  24    IH  39.26  O.  S.  O.  .le  llle   rrislaii  .lA.uuha. 

1139     3  57,50  8.  2   39  1H.4H  E.   S.O.duCap.le  lt..nni- Esp.ianee. 

I    27    21  4J.2S  .S.  'j:\   2h  .'V.i.MI:    Ainni...  Mii-inil... 


—   709   — 

Points  Latitude  Longitude  Situation  géograpliique 

b   20"  14'    2",  12  S.       32"  22' 25",  G9  E.  Près  de  Sofala. 

T   10   56    21,09  8.      42   14     18, 75E.  E.  des  îles  Comores. 

D     1   20    52, 15  S.      51   29     29, 28  E.  N.  0.  des  îles  Seycbelles. 

6.   Primitif  du  Land'a  End. 

h     3"  3'  29",  15  N.  84"  51'  34",  28  0.  S.  0.  de  Panama. 

T  13  17     25,26N.  7G    17  24,94  0.  N.  de  Sainte  Marthe. 

D  23  12    40, 35  N.  (k\  58  29, 98  0.  E.  des  îles  Lucayes. 

a   30  50     17,61  N.  58   21  31,16  0.  E.  des  îles  Bermudes. 

H  43  23    20, 81  N.  37    14      2, 76  0.  K  0.  des  Açores. 

a    50  25     46, 67N.  8    10  17,75  0.  Près  du  Land's  End  du  Curnouailles. 

U  50  46       3,08]SI.  8   53  31,08  E.  Près  de  Remda,  en  Saxe. 

T  47  52      7, 07  N.  28   50  46, 05  E.  Près  d'Olviopol,  sur  le  Bug. 

b   41  59     10, 76  N.  45   43  36, 75  E.  Daghestan,  N.  0.  de  Bakou. 

I    35  40     18,84N.  .57      1       .3,22E.  Près  de  Mesched. 

H  21  12    48,44N.  74   17  28,88E.  S.  de  la  Nerbuddab. 

1      5  19     50,80N.  88    18  41,37  E.  Golfe  du  Bengale, 

b      3  3     29, 15  S.  95     8  25, 72  E.  0.  de  Sumatra. 

T  13  17     25, 26  S.  103  42  35, 06  E.  S.  des  îles  de  la  Soude. 

D  23  12     40,35  S.  113      1  30, 02  E.  Côte  N.  0.  de  l'Australie,  Terre  d'Endraclit. 

a    30  .50     17,61  S.  121    38  28,84E.   Australie,  S.  du  désert  îidoria  (Terre  de  Nnyts), 

H  43  23     20,81  S.  142   45  57,24  E.  Terre  de  Van  Diemen. 

a   50  25    46,67  S.  171   49  42,25E.  S.  Nouvelle  Zélaude. 

D  50  46      3,08  S.  171     6  28,92  0.  S.  E.  Nouvelle  Zélande. 

T  47  52       7,07  S.  151      9  13,95  0.  Pacifique,  E.  N( nivelle  Zélaude. 

1)   41  59     10, 76  S.  134   16  23, 25  0.  Pacifique,  S.  0.  de  l'île  de  Pâques. 

I    35  40     18,84  8.  122   58  56,78  0.  Océau  pacifique,  S.  E.  de  Tahiti. 

105   42  31,12  0.  Océan  pacifique,  0.  du  Chib. 

91    41  18,63  0.  S.  des  îles  Galapagos. 

7.  Primitif  de  Lishomia. 
38"  19'  59",  99  0.  S.  0.  des  îles  du  Caj)  Vert. 
25   .57     44,71  0.  S.  0.  des  Canaries. 


H  21 

12 

48,44  S. 

I      5 

19 

50, 80  S. 

H     7" 

24' 

7",27N. 

I    24 

38 

10, 17  N. 

—   710  — 

PoiBU               Latiti'lc  Longitmlr                                   Siinalioa  ^ognphiiitio 

b   33»    7'  25",  Kl  X.  18«  17'  53",  15  O.  Près  de  l'île  Porto  Santo. 

T  42  44  24, 29  N.  G   38      5, 62  0.  N.  0.  de  Bur^'os. 

U  5<>  4C>  3,0"^  X.  8   53  31,08  E.  Saxe,  près  de  Reuida. 

a    55    18  3U,<J2X.  25    10  2(1,315  E.   Lithuanie. 

H  56    11  50,5<JN.  f>2  51  10,77  E.   Pays  des  Kirjrlii/.  E.  de  rOiuai. 

a   4<;   54  38,43  X.  !t3   23  41,37  E.   E.  des  monts  Altaï. 

D  39  43  35,97  X.  104  32  11,57  E.  Chine,  près  du  Hoang-ho. 

T  29  46  2,58N.  115    16  14,45  E.  S.  0.  de  Xanking. 

h    19     6  11,04X.  123  59  24,08  E.  X.  E.  de  l'île  Luçon. 

I  11»     8  45,08X.  130    15  23, 10  E.  X.  0.  des  îles  Palaos. 

II  7    24  7,27  S.  141    40      0,01  E.  Xouvelle  Guinée. 

1    24    38  10, 17  S.  154     2  15,29  E.   E.  de  (Jnewslaïd.  prfs  do  Cap  Saiid;. 

h    33     7  25,918.  161    42       6,85  E.    p:.  de  l'Australie. 

T  42   44  24,29  8.  173   21  54,38  E.   Noiulle  ZJlaide.  pré»  do  driroii  d«  TooL. 

D  50   46  3,  OH  8.  171      6  28,92  O.   S.  E.  Nouvelle  Zéiaudo. 

a    55    18  30,62  8.  154   43  33,64  0.   X.  E.  de  la  Terre  Vietoria. 

H  54;    11  50,56  8.  117     8  40,23  0.  O.  de  la  Terre  de  r.rnhani. 

a    46   54  38,45  8.  86   36  18,63  O.   »  ».  de  la  Patagonie. 

D  39   43  35,97  8.  75   27  4K,  43  O.   Chili,  prés  de  Valdivia. 

T  29   46  2,5H  8.  t'A   43  45,55  O.   ("onl'edérali«.ii  Ar^rentine. 

I.    19     6  11,04  8.  56     0  :J5,92  O.  8.  0.  <lu  llré.sil. 

I     m      s  4'»,0rt  S.  49   44  36,ÎK)0.   Brésil  .E.  du  IJi.. 'jncantinsV 

H.  l'rimilif  ih  S'  KilJit. 

\)     1  "  20'  52",  15  N.  I2H"  :«)'  30",  72  (  ».    N.  E.  des  iles  Mar.|uises. 

T    12   58  37,75  N.  122      1  44.  14  O.   X.  E.  des  iles  Mar.|uises. 

h    24    25  r»0, 13X.  114    54  3'J,53  0.   C/.te  8.  de  la  Virjll.- CaliC.rnif 

I    .'13    2H  25,3HN.  lOH      7  23,42  O.    Nouveau  Mexi.pi.' 

il  49    22  4H,45X.  89   47  r>4,310.   X.  du  Lue  Supérieur. 

I  <',o     ;j  5H,6HN.  58     5  31,7H(».    iVtmil  de  !»a\iM 

II  6!    22  30,09  N.  3i)     2     16,27  O.   8.  E.  du  tiro^ulaud. 

T  5'«      .'»  27,71  N.  10    JK  25. 430    (t    d.-^  iles  M.lirideK    S'  Kildal 


—  711  — 

Points  Latitude  Longitude  Situation  géographique 

D  50»  46'  3",  08  N.        8"  53'  31",  08  E.  Saxe,  près  de  Kemda. 

a   43     5  52, SON.  20     5    58,71  E.  Serbie,  près  de  Niscli. 

H  26   11  50,59N.  35   12     18,58  E.  N.  0.  de  Médine. 

a     8     8  17,39N.  46   17     15, 38  E.  Côte  d'Ajan  (pays  des  Somalis). 

D     1   20  52, 15  S.  51    29     29, 28  E.  N.  0.  des  îles  Seychelles. 

T  12  58  37, 75  S.  57   58     15, 86  E.  S.  E.  des  îles  Seychelles. 

b   24   25  50, 13  S.       65     5     20,47  E.  S.  E.  de  l'île  Diego  Euys. 

I    33   28  25,38  S.  71    52     36,58  E.   N.  E.  des  îles  S' Paul  et  Amsterdam. 

H  49   22  48,45  S.  90   12      5,69  E.   E.  de  la  Terre  de  Kerguelen. 

I    60     3  58,68  S.  121   54     28, 22  E.  N.  de  la  Terre  de  Wilkes. 

b   61    22  30,09  S.  143   57     43,73E.  N.  H  de  la  Terre  de  Wilkes. 

T  58     5  27,71  S.  169   41     34,57  E.  S.  Nouvelle  Zélande. 

D  50  46  3,08  S.  171     6     28, 92  0.  S.  E.  Nouvelle  Zélaude. 

a   43     ô  52,80  8.  159   54       1,29  0.  E.  de  la  Nouvelle  Zélande. 

H  26   11  50,59  S.  144  47     41,42  0.  S.  E.  des  îles  de  la  Société. 

a     8     8  17,39  S.  133   42    44, 62  0.  N.  des  îles  Marquises. 

9.  Primitif  du  Lac  iàupérieur  et  de  San  Thonié. 

b     0"  27'  26",  05  S.  125"  25'  48",  67  E.  Archipel  des  Moluques. 

I    10     8  45,08N.  130   15     23, 10  E.  0.  des  îles  Palaos. 

H  28   35  14, 07  N.  140  45     25, 24  E.  Près  des  îles  Bouiu  Sima. 

I    45  52  35, 98  N.  155   41     20, 74  E.  S.  E.  des  îles  Kourilles. 

b   53  42  55,48N.  167    17      4,56  E.  0.  des  îles  Aléoutiennes. 

T  61     3  13,42N.  171    58     33, 36  0.  S.  du  détroit  de  Bering. 

D  63  47  52,81N.  143   38     26,17  0.  Monts  d'Alaska. 

a   61   37  13, 16  N.  120  23    56, 77  0.  O.  du  Lac  des  Esclaves. 

H  49   22  48, 45  N.       89   47     54, 31  0.   N.  du  Lac  Supérieur. 

a   32   34  14,73N.       73     6    47,15  0.  0.  des  îles  Berinudcs. 

D  23   12  40,35N.       66   58     29,98  0.  E.  des  îles  Lucayes. 

T   11    26  31,50N.       60   30     35,54  0.   E.  de  l'île  de  la  Trinité. 

b     0  27  26,05  S.       54   34     11,33  0.   I'i-cs  de  rcmlionchiire  des  Amazones. 

1    10     8  45,08  S.       49   44     36,90  0.   15résil  i  Iv  du  Rio  Tncuntinsl 


—   712   — 

Pmbu  Utitade  Looptnio                                    Situïlion  gràgnpkiqur 

H  2S''  35'  14",  07  S.  3!»»  14' 34".  76  0.  racitiqiie,  S.  E.  de  Rio  Jauoiro. 

I  45  52     35, '.'8  S.  24    18     3it,4(;U.  S.  O.  «le  lîle  Tristan  tl'Acuuba. 
b   53  42     55,48  S.  12  42     55,48  0.  S.  de  l'île  Tristan  d'Acunlia. 

T  61  3     13,42  S.  8     1     26,  WE.  N.  0.  de  la  Terre  d'Enderby. 

l)  63  47     52,  SI  S.  36  21     33,83  E.  Terre  d'Enderby. 

a    61  37     13, 16  S.  5'J   36       3. 23E.  N.  E.  de  la  Terre  d'Enderby. 

H  49  22     48,45  S.  ÎHJ    12       5,  il'.i  E.  E.  de  la  Terre  de  Keririielen. 

a    32  34     14, 73  S.  106  53     12,85E.  S.  0.  de  l'Australie. 

1)23  12     40,:t'»  S.  113      1     30, 02  E.  fil»  S.  0.  d«  l'AosIraii» (Tfrre  (lEndraflil). 

T   11  26     31,50  S.  ir.'   2'."     24,06  E.  S.  0.  Je  l'inslrali»  (T»rrf  liifiiifnl. 

10.  Primitif  (T. Uankd  et  de  V'iii  Difiiirii. 

I)   11)'  4- 31". 03  N.  16X"  14'44",51  E.  Iles  Marsbail. 

a    20  5     4'.t,  15N.  172   27     2(»,52  E.  N.  E.  <les  îles  Marsliall. 

II  3i'  3     57,r>ON.  177    20     41.52  E.  S.  des  îles  Alèouliinnes. 
a    5«;  2'.l     45,71  N.  15ii   4H     41, s.")  o.  l'resi|uile  d'Alaska. 

D  «3  47     52,HIN.  143   3H     26, 17  (t.  .Mnnts  d'Alaska. 

T  68  3ît       0,8i'>N.  112   21»     iÀ>,iû  O.  N.  K.  du  lae  des  Ouin. 

b    M  18       7,311  N  77    52     21i,!»s(>.  Terre  de  liafliii. 

I    iM)  3     5K,6HN.  r>8      5     .31,7H(».  Délniil  de  Davis. 

1143  23     20,  H  IN.  :i7    14       2,76().  N.  (».  des  A^•.•res. 

I  24  3H     10, 17N,  25   57     44, 71(>.  S.  o.  des  des  Canaries. 
b    14  3'.»     25,06  N.  21    32       7,47  (».  Pris  du  ("ap  Vert. 

T     2  17     57,o;iN.  m    3t;       r.,6'.i(i.  .s.  n,  du  (!rand  Massam. 

I»    10  4     31, (Cl  S.  Il    45      I5,41M».  E.  de  1  ib- d'Aseeusinu. 

a    20  5     411,15  S.  7    32     3Sl,4«  U.  S.  de  I  ile  .S"  Hélène. 

II  311  3    fjT.i'iO  S.  2   311     IH,  4H  K.  S.  O.  duCap  de  MiinneEM|M'rauee. 
a    M  2".»     45, 71  S.  20    11      IH,  lô  E.  N.  (  ».  de  la  Terre  d  Emlerby. 

I»  r,:i  47     52,  Hl  .S,  ;16   21     3:J,h:jE.  o.  <le  la  Terre  dEnderliy. 

T  tlM  311      0,8:1  S.  67    :10       11,43  E.  S.  E.  «le  la  Terre  d  Enderliy. 

b   «MJ  IH       7. 31»  .S.  102     7     3<»,02  K  \   .1.   I .  I . n.  ■!,•  W  ilkes. 


—  713  — 

Points               Lititude  Longitude                                      Situation  géogiapliique 

I    60»    3'  58",  68  S.  121'^  54'  28",  22  E.  S.  0.  de  l'Australie. 

H  43   23     20  81  S.  142   45     57,24E.  Près  du  Hétroit  de  Bass,  Terre  de  Van  Diemen. 

I    24   38     10, 17  S.  154     2     15,29  E.  E.  de  l'Australie  (,Cap  Sandy). 

b    14  39     25, 06  S.  158   27     52, 53  E.  S.  des  îles  Salomon. 

T     2   17     57,03  S.  163   23    53,31  E.  N.  E.  des  îles  Salomon. 

11.  Primitif  des  Montagnes  Rocheuses  et  des  îles  Galapagos. 

I      5"  19'  50",  80  N.  88"  18'  41",  37  E.  S.  0.  des  îles  Nieoljar. 

b    15  25    22,96N.  92   15    41,72  E.  Bouches  de  l'Iraouaddy. 

T  27   42     30  37  N.  97    42     22, 63  E.  Cours  supérieur  de  l'Yaiig  Tse  kiang. 

D  39   43     35,97N.  104   32     11,57  E.   Chine,  près  du  Hoang  ho. 

a   49     6    50,82N.  112     5      0, 93E.  S.  de  Nertschinsk. 

H  64  33    45,  ION.  138   35     22, 65  E.  E.  d'Jakoutsk. 

a   68   37     23,01N.  167   53    51,64  0.  Détroit  de  Behring. 

D  63   47     52,81N.  143   38     28,17  0.  Monts  d'Alaska. 

T  54   18     19,87N.  125   19     11,73  0.  Montagnes  Rocheuses. 

b    43     7     28,23N.  114   21     28,63  0.  Montagnes  Rocheuses. 

I    33   28     25, 38  N.  108     7     23, 42  0.  Nouveau  Mexique. 

H  14   12     37, 66  N.  99   10    31, 49  0.  Golfe  de  Tehuantepec. 

I      5   19    50, 80  S.  91   41     18,63  0.  S.  E.  des  îles  Galapagos. 

b    15   25    22,96  S.  87   44     18,28  0.  0.  du  Pérou. 

T  27   42     30,37  S.  82   17     .37,37  0.  0.  du  Chili. 

D  39   43     35,97  S.  75   27     48,43  0.  Chili,  près  de  Valdivia. 

a   49     6    50,82  8.  67   54    59,07  0.  E.  de  la  Patagonie. 

H  64  33    45,10  8.  41    24     37,35  0.  Orcades  du  Sud. 

a   68   37     23,01  S.  12     6      8, 36  E.  Mer  de  Georges  IV. 

D  63  47     52,81  S.  36   21     33,83  K.  N.  de  la  Terre  d'Endevby. 

T  54   18     19,87  S.  54  40    48,27  E.  N.  E.  de  la  Terre  d'Enderby. 

b   43     7     28,23  S.  65   38     31,37  E.  N.  de  l'île  Kerguelen. 

I    33   28     2.5,38  S.  71    .52     36,.58  E.  Iles  S' Paul  et  Amsterdam. 

H  14   12     37,66  8.  80   49     28,51  E.  8.  E.  des  îles  Peros  Banhos. 

MÉMOIRES,  T.  II. 


—   714   — 
12.  Primitif  de  la  Xoinelle  Zemhle. 

PoiaU  LAIitndr  Longitadi*                                      SitumttuD  gt't>graphi<iQC 

a     0"  24'  10",  07  X.  !•"    4'  24".  30  0.  Golfe  de  Guinée. 

FI  20  38     U;.G9N.  :î   42       8,89  0.  Héwrl  da  Sahara,  prrs  de  TcmboïKlo». 

a    40  30     14,55  N.  3   23      4.3l)E.  Kiitre  Miiu.nine  et  la  Sanlaigue. 

0  50  4(5       3,U8N.  8   53     31,08  E.  Près  de  Keni.la.  en  Saxe. 
T  r.2  35    4«J,  15  N.  20     3    40.  U  E.  En  Finlainle. 

h    72  27     20,sitN.  44     2     50.(>2E.  Près  de  la  Nouvelle  Zeuible. 

1  75  47       1,13N.  82   31       0, 42  E.  Enilioucliure  de  l'iénisséi. 
111-4  :$3    45.  ION.  13.S   35     22,t)5  E.  E.  dIakout.<k. 

I    45  52    35,08N.  155  41     20, 74  E.  S.  E.  des  iles  Kouriiles. 

h    :J.5  39     13,  ION.  ItiO  21     30,04  E.  E.  du  .Japon. 

T  22  îA     45, fis  N.  164   40     48.22  E.  N.  (i.  des  iKs  Maisli;ill. 

!»   Kt  4     31.03  N.  Itis    14     44.51  E.  Iles  Marshall. 

a      0  24     10,07  S.  170  55     35.70E.  Iles  Cilliert. 

H  20  :i8     lt!,(;'.t  S.  17(117     51,11  E.  S.  (les  iles  Fidji. 

a    40  30     14,55  S.  17»;   3(;     .')5,)>4  0.  E.  de  la  Nouvelle  Zélande. 

1)50  4(5       3,0K  S.  171      C.     2S,02O.  S.  E.  Nouvelle  Zélunde. 

T  (52  35     4(5, 15  S.  150   5(1     lO.CtU).  N.  E.  de  la  Terre  Viriom. 

l»    72  27     2(»,H0.S.  135  57       0,3S(J.  N.  de  la  Terre  Ailélic. 

I    75  47       1,13  S.  07    28     .■)0.5s  O.  S.  de  la  Terre  Terniiii.ilioii. 

H  (54  33     45, 10  S.  41    24     37,  .35  O.  <  (reades  du  Sud. 

I  46  52     :i5,08S.  24    18     .30,4(5  O.  S.  O.  de  ISIe  Tristan  dAciinlia. 

II  35  30     13,10  8.  l'.i   3H     20.0i;  (».  (».  de  lile  Tristan  dA.uiilia. 
T  22  M     45,(5K  S,  l.",    l'.i     1 1.  7s  (».  .s.  o.  d,.  .S"  lirl,.,,,. 

I»    10  4      .31. 03  .S.  11     J.-,      15.40(1.  E.  de  lile  Am-.usioii. 

1.3.  l'rimitif  ilf  l' F.tiiti. 

Il     <.  Il  ■••.■'.  «.i.N  15'.t"51'43",73  O.  S.  des  Iles  .Sandwieh. 

I  27  21     44.2HN.  |5(;   31     20.4(5  O.  N.  d<s  lies  Saiiiiwieii. 

II  3H  o     .r,<),71N.  154    IH     :H,HH().  N.  E.  den  lleH  .Sandwieh. 

T  51  1       5,00  N.  150   28     5.5,08  O.  S.  K.  de  la  pres.|u  lit- d  Ahiska. 


b 

24 

40 

12,20  N. 

15 

19 

I 

13 

59 

5,64N. 

17 

4 

H 

6 

41 

50,45  S. 

20 

8 

I 

27 

21 

44, 28  S. 

23 

28 

b 

38 

0 

50,71  S. 

25 

41 

T 

51 

1 

5, 00  S. 

29 

31 

D 

(;3 

47 

52,81  S. 

36 

21 

—  715  — 

Points  Latitnde  LoDgitude  Situation  géographique 

D  63»  47'  52",  81  N.     143"  38'  26",  17  0.  Monts  d'Alaska. 

a    73   39     39,67N.     131      4     44,47  0.   0.  de  la  Terre  de  Banks. 

H  79    19     11,00N.       31    20     31,58  0.  Groenland,  Tem  liii  roi  (liiillaume. 

a   61    12    24, 87  N.         3  48     14, 84  E.  Norvège,  près  du  Sogne  Fiord. 

D  50  46       3,08N.        8   53    31,08  E.  Près  de  Remda,  eu  Saxe. 

T  37   45    40,00N.       12   41     10,00  E.  Cime  de  l'Etna. 

32, 93  E.  S.  E.  de  Mourzouk. 

53, 19  E.  E.  du  lac  Tsad. 

16,27  E.  Afrique  centrale. 

39, 54  E.  Afrique  australe. 

25, 12  E.  S.  E.  du  Cap  de  Bonne  Espérance. 
4, 92  E.  N.  0.  de  la  Terre  d'Enderby. 

33, 83  E.  0.  de  la  Terre  d'Enderby. 
a    73   39     39, 67  S.       48   55     15, 53  E.  S.  de  la  Terre  d'Enderby. 
H  79    19     11,00  S.     148   39     28,42E.  E.  du  volcan  Erebus. 
a   61    12    24,87  S.     176    11     45,16  0.  N.  E.  de  la  Terre  Victoria. 
D  50  46      3,08  S.     171     6     28, 92  0.  S.  E.  Nouvelle  Zélande. 
T  37   45    40,00  S.     167    18    50,00  0.  E.  de  la  Nouvelle  Zélande. 
b   24  40     12,20  S.     164  40    27,07  0.  S.  dcl'arcbipel  de  Cook. 
I    13   59      5,64  S.     162   55      6,810.  N.  0.  des  îles  de  la  Société. 

14.  Primitif  du  mont  Saint  Elie. 

T  11"  49'  21", 49  N.  53'>  13'  29",  76  E.  Près  de  lîle  Socotora. 

b  24  58     53,46  N.  55     8     12, 44E.  Près  do  Mascate,  à  l'entrée  du  ïulfe  Persi((iie. 

I  35  40     18,84N.  57      1       3,22E.  Près  de  Mesched. 

II  56    11     50,56  N.  62  51     19,77  E.  Pays  des  Kirghiz,  E.  de  l'Oural. 
I  75   47       1,13N.  82   31       0,42  E.  Embouchure  de  l'Iénisséi. 

b  82  28  29,29N.  131  13  55, 58  E.  Arcliipcl  LiakliolT,  \.  dfi  la  Nouvelle  Sibérie. 

T  75  59  38,85N.  159  43  16, 37  0.  N.  du  Ca])  Barrow. 

D  63  47  52,81  N.  143  38  26,17  0.  Monts  d'Alaska. 

a  53  19  48,59  N.  138  22  55, 14  0.  0.  de  l'île  de  la  n-ine  Charlotte. 

H  32  45  58,35N.  1.33  7  4(),  87  0.  E.  des  îles  Sandwich. 


a  Ô3  10 

4S,b9  S. 

41  37 

H  32  4ô 

5H,  35  S. 

4t;  Ô2 

a  11'   4 

(î,:jô  s. 

r>(i  4 

!»  1  l'n 

:Vi.  ir>  S. 

;")!  2'.' 

—    71G   — 

PoÎDU  LMilode  LoDçituJe  Sitaation  gi*ognipbiqDe 

a    12"    4'    G",35N.     129' 55' 30",  07  0.  N.  E.  des  îles  Marquises. 

D     1    20    52, 15  N.     128   30    30, 72  0.  N.  E.  des  îles  Marquises. 

T   11   49    21,49  S.     12G  46    30,24  0.  S.  E.  des  îles  Maniuises. 

b    24  58    53,46  S.     124  51     47,56  0.  E.  des  îles  Gaïuhior. 

I    :'.5   4ti     18,84  S.     122  58    56, 78  0.  Océan  pacifique.  t<.  E.  do  Tahiti. 

H  :.»;    11     50,56  S.     117      8     40,23  0.  S.  O.  de  laTerrede  (iraliam. 

I    75   47       1,13  !5.       97    28     59,58  0.  S.  de  la  Terre  Teriniiiati..ii. 

b    )^2  2X    29,29  S.      48   46      4,42  0.  S.  de  la  Terre  d'Kiiderl.y. 

T  75  59     38,85  S.       20    16     43,63E.  S.  O.  de  la  Terre  d  Knderby. 

D  63  47    52,81  S.       36  21     33,83E.  Terre  d'Euderby. 

4,86  E.  S.  0.  de  l'ile  du  Prime  Edouard. 

13. 13  E.  .S.  O.  de  Mada-asear. 

2!t,93  E.  S.  des  îles  Juau  de  Nova. 

2'.>,2S  ]•:.  N.  (t.  dos  ilos  tjoyebelles. 

15.  l'rimitif  du  (Inù'nlund  ut  du  Cliili. 

a    12"  28'  50",  39  N.  68"  22'  20",  V>S  0.  N.  de  Caracas  ,  ilos  S.us  lo  Wui  . 

1)23  12  40,35N.  (>(>  5H  29,98  0.  E.  des  îles  Liicayes. 

T  :J6  22  19,79X.  64  53  57,96  0.  N.  N.  E.  des  îles  Kcriuudes. 

b    49  2M  56,(m;N.  r.l  57  45, 17  O.  (iolle  du  S' Eaurciil. 

I    t'Ai  :\  5H,6S.\.  r,s  5  31,78  0.  Détroit  do  Davis. 

1179  19  ll.dHN.  31  20  31,58  O.  «ro^BlanJJmf  du  roi  «uillaonif. 

I  75  47  1,13X.  S2  31  0,42  E.  Einboucbure  de  llouisséi. 
b    65  43  51,16X,  95  2  l.'>,0<!  E.  l'rt-s  de  la  TuuK<>uska. 

T  52  4M  53,K«N.  KM  13  52.  :Ml  E.  Très  dIrkoul.sk  et  du  lac  Haïkul. 

1)39  43  :i:.,97N,  104  32  1 1.57  E.  (bine,  pris  du  lloanj;  b". 

n    29  I  25,23N.  10*!  24  4,  r)4  K.  Cliino  centrale  ,  Van;r  Ise  kiaufci. 

II  M  16  47,81  X.  109  9  :^0. 51  E.  Mer  de  Chine. 
M    12  2M  ri<),39  S.  111  37  39,32  K.  S.  do  .Invu. 

D  23    12     40,:V)S.     113      1     :U),02  E.  QtX.U.  dtl'.lailrali«(T«rr((l>:adrjrkl). 
T  :«••   22     19,79  8.     115     r,       2,(»4  F^  S.  O.  de  rAusIrulio. 
b    49   28     NI. (Ni  S,     IIM     2     14,H3  E.  S.  de  lAuHlralie. 


—   717 


I    60«  3' 58",  68  S. 

H  79  19  11,00  S. 

I    75  47  1, 13  S. 

b   65  43  51, 16  S. 

T  52  48  53, 88  S. 

P  39  43  35,97  S. 

a   29  1  25, 23  S. 

H     8  16  47,81  S-. 


Longitude 

121°  54' 28",  42  E. 

148  39  28,42  E. 

97  28  59,58  0. 

84  57  44,94  0. 

78  46  7,70  0. 

75  27  48,43  0. 

73  35  55,46  0. 

70  50  29,49  0. 


Situation  géograplii'iue 

N.  0.  de  la  Terre  d'Adélie. 
E.  du  volcan  Erebus.  • 
S.  de  la  Terre  Termiuation. 
0.  de  la  Terre  de  Graham. 
Détroit  de  Blagellan. 
Chili,  près  de  Valdivia. 
N.  du  Chili. 
Rio  Béni. 


TABLE.4DX  B. 

Nous  indiquerons  en  second  lieu  le  parcours  des  cercles  octaé- 
driques,  en  suivant  le  même  ordre  que  pour  les  cercles  primitifs. 

Énumération  des  cercles  octae'driques. 


© 

Désignation       . 

Inclinaison  sur 
l'équateur 

Intereections  avec  l'équateur 

1 

Iles  Sous  le  ïcnt  et  C»p  ïïalsh 

140  12' 

58", 59 

172031' 

0",51E. 

7»  28' .i9",  49  0. 

2 

Gari-ow  Hills 

29  56 

1,40 

31  54 

28,30  E. 

148     5    31,70  0. 

.S 

Sinaï 

44     7 

24,  07 

114  18 

39,41  0. 

65  41     20,59  E. 

4 

Cap  Cod 

54  19 

41,49 

147     1 

3,28  E. 

32  58    56,72  0. 

5 

Ile  Trinitad 

56  31 

34,58 

18     7 

23,19  0. 

161  62    36,81  E. 

6 

Nijncy  Tiigilsk 

62  38 

15,82 

113  28 

39,48  E. 

66  31    20,52  0. 

7 

Cochamba  et  l'etchély 

76     0 

54,34 

72  55 

6,80  0. 

107     4    53,20  E. 

8 

Lac  Baikal  fl  ile  du  l'rintf  KJouaril 

65  21 

49,85 

125  57 

44,55  0. 

64    2    15,45  E. 

9 

Hindoë 

79  51 

14,93 

40  15 

23,06  E. 

139  44    36,94  0. 

10 

Muliiliacin 

84  40 

9,04 

1   41 

18,82  0. 

178   18    41,18E. 

—  718  — 

I.  Oclat'driqiw  des  'des  isoiis  le  Vent  et  du  Cap  Wtd^li. 

Poiats  'Latitade  Lon^tnde  Sitaaiion  ^ogrophiiine 

T     1«30'    1",70N.  178"  27'    5",  42  E.  E.  des  îles  Gilbert. 

H     G   41     56,45  N.  159   51     43,73E.  S.  des  îles  Sandwich. 

T   10  56    21,  WX.  137   45    41,25  0.  N.  des  îles  Marquises. 

a    12     4       6,35X.  129   55     30,07  0.   X.  E.  des  îles  Manjuiscs. 

T   12  58     37,75X.  122     1     44, 14  U.   X.  E.  des  îles  .Manniises. 

H   14    12    37,66X.  99    10    31,49  0.  Golfe  de  Tohuaiitepec. 

T   13    17     25,2GX.  70    17     27,94  0.  X.  de  Sainte  Marthe. 

a    12  28    50,39N.  68   22    20,68  0.  X.  de  Caraea.x. 

T   11    26     31.:>0X.       60   30    35,54  0.   Près  de  lîle  de  la  Trinité. 

H     7    24       7,27  X.  3S    19     59.99  O.  S.  O.  des  îles  du  Cap  Vert. 

T     2    17     57,03N.       Kl   :M\       t;,i;y(t.  S.  O.  du  Grand  Ma.-<siin. 

a     0  24     10,07  X.        9     4     24,30  0.  Golfe  de  Guinée. 

T     1    30       1,76  S.         1    32    54,58  0.  Golfe  de  Guinée. 

H     6   41     5<;,45S.  20     8     1(;,27  E.  Afrii|ue  trnlrale. 

T   10  5<;     21,09  S.  42    14     1>S,75  E.  Canal  de  Mo/auil.i.iue. 

a    12     4       6, 35  S.  50     4     29,93  E.  S.  des  îles  Juan  de  Xo va. 

T    12   58     37, 75  .S.  57   58     15,86  E.  S.  E.  de»  îles  Seychelles. 

Il   U    12    37,66  S.  80  49    28,51  E.  S.  E.  des  îles  IVn.s  Hanlios. 

T    13    17     25,26  S.  1((3   42     32,(J<;  E.  S.  des  îles  de  la  S.mdo. 

a    12   28     50, 39  S.  111    37     39, 32  E.  S.  de  Java. 

T   11    26     31,riOS.  119   29     24,46  E.  S.  des  îles  de  la  S.iide. 

Il     7    24       7,27  S.  141    40       l),((l  E.   Xouvelle  (;uinee. 

T     2    17     57,03  S.  163   23     53,31  E.   X.  E.  des  îivs  Salcnidu. 

a      n   24     1(1,07  S.  170  55     Xt,H)  K.   E.  des  îles  Cilluri. 

2.  Ocliii'driifiin  île»  (Inrrtiw  IliU*. 

T     4    20-  17", 77  N.  3'.«'  28'  42", 78  E.    Diins  le  Jedo. 

■      H     H     17,39N.  46    17     15,38  E.  Sur  la. ote.r.Vian. 

T   11    49     21,49  N,  53    13     29,7r.  E.   Près  de  lile  S,ent..ra. 

1121    12     4M,44N.  74    17     2«,HH  E.   S.  de  la  Nerl.uddah. 


—   719   — 

Points              Latitude  Longitude                                   Situation  géographique 

T  270  42'  30",  37  N.  97"  42'  22",  63  E.  S.  0.  de  la  Chine. 

a   29     1  25, 23  N.  10(5  24  4, 54  E.  Chine  centrale. 

T  29   46  2,58N.  115  16  14,45  E.  S.  S.  0.  de  Naukiug. 

H  28   35  14, 07  N.  140  45  25, 24  E.  Près  des  îles  Bonin  Sima. 

T  22  54  45, 68  N.  164  40  48, 42  E.  N.  0.  des  îles  Marshall. 

a   20     5  49,15N.  172  27  20,52E.  N.  des  îles  Radack. 

T  16   57  13, 01  N.  179  56  29, 35  E.  N.  E.  des  îles  Marshall. 

H     6  41  56,45N.  159  51  43,73  0.  S.  des  îles  Sandwich. 

T     4  20  17,77  S.  140  31  17,22  0.  N.  0.  des  îles  Marquises. 

a     8     8  17,39  S.  133  42  44,62  0.  Iles  Marquises. 

T   11   49  21,49  S.  126  46  30,24  0.  E.  des  îles  Marquises. 

H  21    12  48,44  8.  105  42  31, 12  0.  Océan  pacifique,  0.  du  Chili. 

T  27   42  30,37  8.  82  17  37,37  0.  0.  du  Chili. 

a   29     1  25,23  8.  73  35  55,46  0.  8.  de  Copiapo. 

T  29  46  2, 58  S.  64  43  45, 55  0.  Confédération  Argentine. 

H  28   35  14,07  8.  39  14  34,76  0.  N.  0.  de  l'île  Tristan  d'Acuuha. 

T  22  54  45,68  8.  15  19  11,58  0.  S.  0.  de  8"^  Hélène. 

a   20     5  49,15  8.  7  32  39, 48  0.  S.  de  S»"  Hélène. 

T  16   57  13,018.  0  3  30,65  0.  E.  de  8'^' Hélène. 

H     6   41  56, 45  8.  20  S  16, 27  E.  Afrique  centrale. 

3.  Octaédrique  dii^  Sinaï. 

H  14"  12'  37",  63  N.  99"  10'  31",  49  0.  Golfe  de  Tchuantepec. 

T  28   16  50,48K  80  37  7,66  0.  N.  0.  des  îles  Lucayes. 

a   32   34  14, 73  N.  73  6  47, 15  0.  0.  des  îles  Rennudes. 

T  36   22  19,79N.  64  53  57,96  0.  N.  E.  des  îles  Hermudes. 

H  43   23  20,81  N.  37  14  2,76  0.  N.  0.  des  Açores. 

T  42  44  24, 29  N.  (i  38  5, 62  0.  N.  0.  de  Burgos. 

a    40   39  14, 55  N.  3  23  4, 36  E.  Entre  Minoniuc  et  la  Sardaigiic. 

T  37   45  40,00N.  12  41  10,00  E.  CimedclKtna. 

H  26    11  50,59N.  35  12  18,.58  E.  N.  0.  de  Médine. 

T   11    4!l  21,49  N.  53  13  29,76  E.  Prés  de  l'île  de  8ocotora. 


—   720  — 

fMttls                Laiitcdc  LoD^nid«                                      Simation  g^gTvphiquo 

a     6"  29'  -k*",  85  N.  58»  5G'  44",  !H>  E.  N.  E.  des  îles  Seyelidles. 

T     1     G  30,16  X.  64  32  45,04  E.  0.  des  îles  Maldives. 

H   14    12  37,6<5  S.  80  49  28,51  E.  S.  E.  des  îles  Peros  Banhos. 

T  28    16  50.48  S.  99  22  52.34  E.  0.  de  lAustralie. 

a    32  34  14,73  8.  106  53  12.85  E.  0.  de  1" Austral ie. 

T  36   22  19,79  S.  115  6      2,W  E.  S.  0.  de  l'Australie. 

H  43   23  20,81  S.  142  45  57,24  E.   Wlroil  de  Bass  (Ttrr»  de  Vai  Hi^men). 

T  42  44  24,29  S.  173  21  54,38E.  Nouvelle  Zélande. 

a   40  39  14,55  8.  176  36  55,64  0.  E.  de  la  Nouvelle  Zi'laiulo. 

T  37   45  40,00  8.  167  18  50,00  0.  N.  E.  de  la  Nouvelle  Zélamle. 

H  2";    11  50,59  8.  144  47  41,42  0.  S.  B.  desilei  de  I»  Swiflé  oa  deTahili. 

T   11    49  21,49  8.  126  46  :JO,24  0.  E.  des  îles  Manjuises. 

a      6   2fi  4X.85  8.  121  3  15,04  0.   N.  E.  des  îles  Maniuiscs. 

T      1      6  30,  IC,  S.  11.')  27  14,3t;  ().   rai-ilii|uc,  O.  des  îles  (ialapafros. 

4.  Oclne'drùjue  du  Cap  Cod. 

T   10"  37'  16",  71  N.  154"  45'  14",  08  E.  N.  E.  des  îles  raroliues. 

a    If,   49  .■ir),29N.  159  33  19,H0  E.  N.  0.  des  îK-s  Mai-sliall. 

T  22   54  45,6SN.  164  40  4S,22E.   N.  O.  des  îl.s  Marshall. 

H  .T.»     3  57,50  N.  177  20  41,52  0.  8.  des  îles  Alnmlienues. 

T  51      1  5,00N.  150  2H  55, 08  0.  8.  de  lAniérifiue  Hus.se. 

a    53    19  4«,59X.  13H  22  55, 14  O.  O.  de  l'île  de  la  Keiue  Charlotte. 

TM    1»  19,H7N.  125  1!»  11,73  0.   l'rès  des  Monta^u-s  Kocheime». 

1149   22  48,45N.  «i»  47  r>4,31  O.   N.  du  har  8u|HTieur. 

T  36   22  19,79N.  64  5;i  57,96  O.   N.  E.  des  Meriiiudes. 

■    30  60  17,61  X.  6H  21  31,  ICO.   E.  des  îl.s  Mcrmudes. 

T  25     0  44,  Oit  N.  52  32  59,49  O.   N.  H.  .1.- la  Ciiadel-upe. 

il     7    2»  7,27  N.  3H  19  59,9!t  (».   8.  O.  «les  îles  du  ("ap  Vert. 

T    10  37  16,718.  25  14      15, '.12  O.  8.  O.  «le  lîle  de  lAseï  usioii. 

a    16   4!t  35,29  8.  20  26  4n,2t)  O.  8.  de  l'ilo  de  rAHeciiHi..n 

T  22  64  46,G8  8.  15  19  11 , 5K  O.  H.  0.  do  S"  Hélène. 

Il  :Ui     3  57. 'lO  8.  2  39  1h,.JH  E. 


—   721  — 

Points                Latitude  Longitude                                      Situation  géographique 

T  51»    r    5",  00  s.       29»  31'  4",  92  E.  N.  0.  de  la  Terre  d'Enclerby. 

a   53   19    48, 59  S.       41  57  4, 86  E.  S.  0.  de  la  Terre  de  Kergiielen. 

T  54   18     19, 87  S.      54  40  48, 27  E.  N.  E.  de  la  Terre  d'Eiiderby. 

H  49   22    48, 45  S.       90  12  5, 09  E.  E.  de  la  Terre  de  Kerguelen. 

T  36  22     19,79  S.     115  6  2,04E.  S.  0.  de  l'Australie. 

a    30  50     17,61  S.     121  38  28,84E.  Australie,  S.  du  désert  Victoria. 

T  25     0    44,09  S.     127  27  0,51  E.  Australie  centrale. 

H     7   24      7,27  S.     141  40  0,01  E.  Nouvelle  Guinée. 

5.  Ociaédrique  de  l'île  Trinitad. 

16»  36'  6",  69  0.  S.  0.  du  Grand  Bassam. 

3  42  8, 89  E.  Désert  du  Sahara,  près  de  Timliocton. 

12  41  10,00E.  Cime  de  l'Etna. 

20  5  58,71  E.  Au  S.  de  Nissa. 

2%  50  46, 05  E.  Près  d'Olviopol,  sur  le  Bug. 

(52  51  19, 77  E.  Pays  des  Kirghiz,  E.  de  l'Oural. 

T  52  48     53,88N.     10113  52, 30  E.  Près  d'Irkoutsk  et  du  lac  Baïkal. 

a   49     6    50,82N.     112  5  0, 93  E.  Au  S.  de  Nertchinsk. 

T  44  32    48,33N.     121  16  17,20E.  Dans  la  Mantchourie. 

H  28   35     14, 07  N.     140  46  25, 24  E.  Près  des  îles  Bonin  Sima. 

T.  10   37     16,71K     154  45  14,08  E.  N.  des  îles  Carolines. 

a     4   10    22,44N.     159  6  42,12E.  S.  E.  des  îles  Carolines. 

T     2   17    57, 03  S.     163  23  53, 31  E.  N.  E.  des  îles  Salomon. 

H  20   38     16,69  8.     176  17  51, 11  E.  S.  des  îles  Fidji- 

T  37   45    40,00  8.     167  18  50, 00  0.  E.  de  la  Nouvelle  Zéiande. 

a   43     5    52,80  S.     1.59  54  1,29  0.  E.  de  la  Nouvelle  Zéiande. 

T  47   52      7,07  S.     151  9  13,95  0.  S.  E.  de  la  Nouvelle  Zéiande. 

H  56    11     50, 56  S.     117  8  40, 23  0.  Pacifiquo  enlrc  la  Nouv.  Zél.  el  la  Terre  de  Peu. 

T  52  48     53, 88  S.       78  46  7, 70  0.  0.  du  détroit  de  Magellan, 

a   49     6    50,82  8.       67  54  59,07  0.  E.  du  détroit  de  Magellan. 

T  44  32    48,33  8.      58  43  42,80  0.  N.  E.  des  îles  Falkland. 

H  28   35     14,07  8.       39  14  .34,76  0.  Atlantique,  8.  F,,  du  Brésil. 

MÉMOIRES,  T.  II.  '.1 1 


T  2» 

17' 

57",  03  N. 

H  20 

38 

16, 69  N. 

T  37 

45 

40,00N. 

a  43 

5 

52,  SON. 

T  47 

52 

7, 07  N. 

H  56 

11 

50, 56  N. 

—  722  — 

r«i0ta               Lsliradc  Longitade                                    dilution  gvograpkiqac 

T   10»  37'  16".  71  S.  25"  14'  45",  92  0.  S.  0.  de  l'île  de  l'Ascension, 

a     4   10    22,44  S.  20  53     17,88  0.  X.  0.  de  l'île  de  lAscensiuu. 

6.  Octaédrique  de  Xijm'y-l^ngilsk. 

T   ll<'2r>'31",50N.  60«  30' 35", 94  0.  IVis  de  l'île  de  la  Trinité. 

a    18    llî       5,r>HX.  5G   41       9,79  0.  K.  de  la  Guadeloupe. 

T  25     0     44,09  X.  52   32     59,49  0.  X.  E.  de  la  Guadeloupe. 

H  43   23     2<»,81X.  37    14      2,76  0.  X.  0.  des  Açores. 

T  58     5    27,71  X.  10   18     25, 43  0.  Près  des  Hébrides  (^S' Kilda). 

a   61    12    24,87  X.  3  48     14,84  E.  Nonège,  près  du  Sogne  Fiord. 

T  •>2   35.4»!,  15  X.  20     3     49,34  E.  En  Finlande,  prè.s  de  Yasii. 

1156    11     5<),56X.  (J2   51      19,77  E.  Pays  des  Kirgliiz.  E.  de  l'Oural. 

T  40   34     4H,  :A  X.  87      9     57, 8(5  E.  Pris  du  Thian  Cha»  (PaTs  in  KalniouLs). 

a    :W    15     23,:M)X.  92   iV)     25,55  E.  Dans  le  Tliiliet. 

r   L'7    iJ     :in,:{7X.  97    42     22,fi3E.  iJans  le  S.  (».  de  la  Chine. 

Il     M    16     47, SIX.  109     9     :M),51  E.  Mer  de  Chine. 

T   11    2(i     :)ï,iji>i^.  119   29     »'4,0liE.  .S.  des  îles  de  la  S.mde. 

n    18    16       5,f»8  .S.  123    IH     ÎA),2\  K.  Australie,  Terre  de  Tasnian. 

T  25     0     44,0îi  S.  127    27       0,51  E.  Australie  eentrale. 

Il  43   23     2<l,sl  .s.  142   45     57,24  E.  Terre  de  Van  Diemen. 

T  5H     5     27,71  .S  169   41     34,57  E.  S.  de  la  Xouvelle  Zélande. 

»    61    12     24,  k7  S.  176    11     4.'),  16  E.  S.  E.  de  la  Nouvelle  Zélaudi-. 

T  62   'IT»    4«»,  15.S.  159  i')6     l(»,6(;o.  X.  E.  do  la  Terre  Victoria. 

Il  .W    11     !Vl,ri6  S.  117      «     40,23  O.  X.  O.  de  la  Terre  de  Grahani. 

T  40   :M     4H,r)4  s.  92   W)       2, 14  0.  O.  de  la  l'alap.nie. 

a    34    15     2.3,;M)S.  h7      9     :54,45  0.  o  .lu  Chili. 

T  27    42     :M),37  S.  H2    17     37,37  O.  o.  duCiiili. 

Il     H    It;     47,^<1  K.  7(1  fiO     69,4!M).  Kio  l(.  ni    i  >  du  llr<sil). 

7.  OrtuAtritine  ('iKhahutnlm  l'.l  l'i'lrlu'li/. 

Il     H*  16'47",M1  N.  lOîr    !i' :»(»".  51  E.  M.r  de  Chine. 

T  r.>    t».       •' .'.H  s  iiô   i(j     14,45  E.  S.  1».  <!.■  \i.ukiiii5 


—   723  — 

Points               Latitude  Longitude                                      Situation  géographique 

a    370  ir  40",  29  N.  IH»  58'  33",  22  E.  Près  du  golfe  de  Petchili. 

T  44  32    48,33N.  121    16     17,20  E.  Dans  la  Mantchoime. 

H  64  33    45,  ION.  138   39    22,65E.  E.  d'Iakoutsk. 

T  75  59    38,35N.  159   43     16,  .37  0.  Au  N.  de  la  pointe  de  Bavrow. 

a    73  39     39,67K  131     4    44, 47  0.  K  du  Cap  Bathurst. 

T  68  39      0,85K  112   29    50,57  0.  Près  de  Dease  Strait. 

H  49  22    48,45N.  89   47     54, 31  0.  N.  du  Lac  Supérieur. 

T  28  16    50,48N.  80   37       7,66  0,  Extrémité  N.  0.  des  îles  Lucayes. 

a    20  47     56,48N.  78   20    48, 60  0.  N.  E.  de  Cuba. 

T  13  17     25,26N.  76    17     27,94  0.  Au  N.  de  Sainte  Marthe. 

H     8  16    47,81  S.  70  50    29, 49  0.  Rio  Béni  (0.  du  Brésil). 

T  29  46      2, 58  S.  64  43    45, 55  0.  Confédération  argentine. 

a    37  11     40,29  S.  62      1     26, 78  0.  Territoire  de  la  Pampa,  S.  de  Buenos  Ayres. 

T  44  32    48, 33  S.  58   43     42, 80  0.  E.  de  la  Patagonie. 

H  64  33    45, 10  S.  41   20    37, 35  0.  Orcades  du  Sud. 

T  75  59     38, 85  S.  20   16    43, 63  E.  S.  0.  de  la  Terre  d'Euderby. 

a    73  39    39,67  S.  48   55     15,53  E.  S.  de  la  Terre  d'Enderby. 

T  08  39      0, 85  S.  67   30      9, 43  E.  S.  E.  de  la  Terre  d'Euderby. 

H  49  22    48,45  S.  90   12      5,69E.  E.  de  la  Terre  de  Kerguelen. 

T  28  16    50,48  S.  99   22    52,34E.  0.  de  l'Australie. 

a    20  47     56,48  S.  101    39     11,40  E.  0.  de  l'Australie,  Terre  de  Tasman. 

T  13  17     25,26  S.  103   42    32,06  E.  S.  des  îles  de  la  Sonde. 

8.  Octaédrique  du  lac  Baikal  et  de  l'île  du  Prince  Edouard. 

T     1»  6'  30",  16  N.  64»  32'  45",  64  E.  à  l'O.  des  îles  Maldives. 

H  21  12    48,44N.  74    17     28, 88  E.  S.  de  la  Nerbiuldali. 

T  40  34     48,54N..  87      9     57, 86  E.  Priis  du  Tian-Cliaii  (pays  des  Kalniouks). 

a   46  54    38,43N.  93   23    41,.37  E.  Sur  les  rives  de  l'Yrou. 

T  52  48     53,88N.  101    13     52, 30  E.  Près  d'Irkoutsk  et  du  lac  Baïkal. 

H  64  33    45, 10  N.  138   39    22, 65  E.  E.  d'Iakoutsk. 

T  61  3     13,42N.  17158     33, 36  E.  Dans  la  mer  du  Kaniscbatka. 

a   56  29     45,71N.  159  48    41,85  0.  Prés  de  la  presqu'île  d'Alaska. 

91* 


—  724  — 

lAiilnd*  LoDgitnde                                      Sitiutioa  géographique 

T  ôl"    r  ô",OOX.  150''28'55",08  0.  Au  S.  de  rAmérique  Russe. 

H  32  45  5H,35N.  133     7  46,87  0.  X.  E.  des  îles  .Sandwich. 

T   12  58  37,75N.  122     1  44,14  0.  Pacifique  N.E.  des  îles  Marquises. 

a      5  56  .38,73N.  118   41  57,10  0.  Pacifique,  S.  E.  des  îles  Sandwich. 

T     1      6  30,16  8.  115   27  14,36  0.  Pacifique  0.  des  îles  Galapagos. 

1121    12  48,44  S.  105  42  31, 12  0.  Océan  pacifique,  0.  du  Chili. 

T  40  34  48,54  S.  92   50      2,14  0.  0.  de  la  Patagonie. 

a   46  54  38,43  S.  Si)   36  18,63  0.  O.  de  la  Patagonie. 

T  52  48  53,88  8.  7S  46      7,70  0.  Détroit  de  Magellan. 

H  64   'Xi  45. 10  S.  41    20  37,35  0.  Orcades  du  Sud. 

T  61      3  13,42  S.  8      1  26, 64  E.  S.  t>.  de  la  Terre  dEndorhy. 

a    bit   21»  45,71  S.  20  11  18, 15E.  N.  O.  de  la  Terre  d'Enderhy. 

T  51      1  5.00  S.  21»   31       4,'.t2  E.   No.  dr  la  Terre  d'Enderlty. 

Il  .32   45  5H,35  S.  46   52     13, 13E.  S.  E.  «le  Madagascar. 

T   12   5H  :{7,75  S.  57   58     15.86  E.  S.  E.  des  îles  Seychelles. 

a      5   56  3H.73  S.  61    18       2.'.iti  E.  O.  des  îles  IVms  naiilios. 

!•.  Orlar'dnijiie  d' Ifiiidoë. 

a     3»  IH'  2",66N.  131»"    9'  7",67  O.  N.  des  îles  Marquises. 

T    10  5»;  21,0!tN.  137    45  41,2.')  O.  N.  E.  des  îles  Marquises. 

Il  .32   45  5M,:i5N.  133     7  4ti,s7  O.   Pacifique,  O.  «le  la  t'alifornie. 

T  M    18  iy,H7X.  125    li»     11,73  O.   Pris  des  Montagnes  Hocheuses. 

a    f.l    37  13, 16N.  120   23     5(5,77  0.    l'r.Mlii  liir  d.  lEsclavc. 

T  <>M    :v.»  0.H5N.  112   2ÎI     50,57  O.    Prcs  de  iKasc  .Strait. 

H  7'.»    lit  11. (M)  N.  31    20     31,5HO.  (irornland. 

T  62    .'if»  46,  I5N.  20      3     41l,34  E.    I.ii  Finlande,  pn's  de  Vasa. 

a    55    18  30,62  N.  25    16     26, .36  E.    En  MllMiaiiic,  près  de  Dissna. 

T  47   52  7,07  N.  28   50    46.05  E.   Près  d'nlviopol  sur  le  l»ng. 

1126    II  r>0,59N,  :if>    12     1K,5H  E.   N.  O.  de  Médine. 

T     4    20  17,77  N.  31»   2«     42,7»  E.   Dans  le  Jed... 

A     3    |M  2,*JH.  40  fiO    52,33  E.   Près  de  Mt  linde 

T   10  M  21,04»  H,  42    14     IH.75E.   Dans  le  canal  de  .Mcznniliifpn-. 


—  725  — 

Points                Latitude  Longitude                                     Situation  géographique 

H  32«  45'  58",  35  S.  46»  52'  13",  13  E.  S.  E.  de  Madagascar. 

T  54   18     19, 87  S.  54  40    48, 27  E.  N.  E.  de  la  Terre  d'Enderby. 

a   61   37     13,16  S.  59   36      3, 23  E.  N.  E.  de  la  Terre  d'Enderby. 

T  68   39      0,85  S.  67    30      9,43E.  S.  E.  de  la  Terre  d'Enderby. 

H  79   19     11,00  S.  148   39     28, 42  E.  Terre  Victoria. 

T  62   35    46, 15  S.  159  56     10, 66  0.  N.  de  la  Terre  Victoria. 

a   55   18     30, 62  S.  154  43     33, 64  0.  S.  E.  de  la  Nouvelle  Zélande. 

T  47   52      7,07  S.  151     9     13,95  0.  E.  de  la  Nouvelle  Zélande. 

H  26   11     50,59  S.  144   47     51,42  0.  S.  E.  des  îles  de  la  Société. 

T     4  20     17, 77  S.  140   31     17, 22  0.  N.  des  îles  Marquises. 

10.  Octaéchique  de  MuUhacen. 

T     P  30'    1",76N.  178»  27'    5",  42  E.  E.  des  îles  Gilbert. 

a     9   13    40,05N.  179   10    46, 11  E.  N.  E.  des  îles  Eadack. 

T  16   57     13,01  N.  179   56     29,  35  E.  N.  E.  des  îles  Marshall. 

H  39     3    57,50N.  177   20    41,52  0.  S.  des  îles  Aléoutienues. 

T  61      3     13,42N.  171   58     33,36  0.  Dans  la  mer  du  Kamscliatka. 

a   68   37     23,01  N.  167   53    51,64  0.  Au  N.  du  détroit  de  Behring. 

T  75  59    38,85N.  159  43     16,37  0.  Au  N.  de  la  pointe  de  Barrow. 

H  79   19     11,00N.  31    20     31,58  0.  Groenland. 

T  58     5    27,71N.  10   18     25,43  0.  Près  des  îles  Hébrides. 

a    50   25     46,67  N.  8    10     17,75  0.  Près  du  Land's  End  de  Coriioiiailles. 

T  42   44    24, 29  N.  6   38      5, 62  0.  N.  0.  de  Burgos. 

H  20   38     16,69N.  3   42      8,890.  Désert  du  Sahara. 

T     1   30      1, 76  S.  1    32     54, 58  0.  Dans  le  golfe  de  Guinée, 

a     9   13    40,05  S.  0  49     13,89  0.  A  l'O.  de  Loauda. 

T   16   57     13,01  S.  0     3     30,65  0.  A  l'E.  de  Sainte  Hélène. 

H  39     3    57,50  S.  2   39     18,48  E.  S.  0.  du  Cap  de  Bonne  Espérance. 

T  61      3     13,42  8.  8     1     26, 64  E.  N.  0.  de  la  Terre  d'Enderby. 

a   68   37     23,01  S.  12     6      8, 36  E.  S.  0.  de  la  Terre  d'Enderby. 

T  75  59    38,85  S.  20    16    43,63E.  S.  0.  de  la  Terre  d'Enderby. 

H  79    19     11,00  8.  148   39     28,42  E.  Terre  Victoria. 


—  726   — 

P*taU  LAtiUde  LoDgitndc  SitOAtion  gi^ojrnphîqno 

T  58"    5' 27",  71  S.  169"  41' 34",  57  E.  S.  de  la  Nouvelle  Zi-lande. 

a  50   25    4(3.67  S.  171    49     42,25E.  E.  des  îles  Auckland. 

T  42  44     24,29  S.  175   25     28,30  E.  Nouvelle  Zélande. 

H  20  38     1(),(>9  S.  176    17     51,11  K.  8.  des  îles  Fidji. 


T.\BI,E.\LX  C. 

Kii  troisième  lieu,  viennent  les  eercles  dits  dodéi-aédiiciuos  ré- 
guliers. 

Kuumération  dts  cercles  dodécavdriques  réguliers. 


l 

DiiigDation 

IndiiuûfioD  rar 
l'tquatear 

Intvneclioiu  «vec  l'tiqnateur 

t> 

(êf  C*mnlM  «1  Siin^r 
Açorcs  et  Vaii  I»iiim'ii 
Itf  riiyiwi»  il  Ttm  4t  Grakia 

|tr<-«il  ft  Ja|)on 

2ti«  12'  7",  67 

39  13  56,  aa 

&U  16  24,31 
66  47   19,67 
79  6ft  29,04 

KM  :w     7,  '.l7 

63»  38' 26",  10  0. 

98  68  31,13  E. 
16'.  27    48,44  0. 

23  1  29,83  E. 
101  46     16,44  U. 

.MH  .<t(i     .Su.  IH  O 

126»21'33",90E. 

81     6    28,87  0. 

14  32  11,56  E. 
156  58     30,17  0. 

78  14  44,56  E. 
1 1 1   -".t    •-".•,  H->  K. 

1.  DodicaMriqiif  régulier  du  Se'iu'gnl  et  lit  Xoncellts  (jniiii'e. 

P*tDU                I.«liliiilr  l.unnitnJi-                                      >iluilion  (ru(npliu|ua 

il     7"  24'    7",27X.  3H"  |9'59",99  O.  S.  O.  de.xîleHduCap  Vert. 

I.    14    39     25,0«iX.  21    32       7,47  O.  l'r.H  du  ("ap  Vert. 

Il  2(1   3H     |6,«;gN.  3   42       H,S9().  Ilncrl  di  Salitr«.  prri  dr  Tombonrioa. 

\>    24    41)     I2,20N.  15    19     32,93  K.  linm  dg  Sahara.  S.  K.  de  UriocL. 

1126    II     i'Mt.iV.tN.  35    12     iH.r.K  K.  N.  (t.  de  M.diiie. 

h    24    5H     f>:j,46X.  5r»     H     12,44  1':.  Kiitrre  du  Colle  rerHi(|ue 

1121    12     4m,44N  74    17     28,  hh  K.  S.  dr  la  Nrrl.iiddali. 


—   727  — 

Points                Latitude  Longitude  Situation  géographique 

b    15»  25' 22",  96  N.  92«  15' 41",  72  E.  Près  des  bouches  de  l'Irawaddy. 

H     8   16  47, 81  N.  109     9     30,  51  E.  Mer  de  Chine. 

b     0   27  26,05N.  125   25    48,67  E.  Iles  Moluques. 

H     7   24  7, 27  S.  141   40      0, 01  E.  Nouvelle  Guinée. 

b    14   39  25, 06  S.  158   27     52, 53  E.  N.  de  la  Nouvelle  Calédonie. 

H  20   38  16,69  S.  176   17     51,11  E.  S.  E.  des  îles  Fidji. 

b    24  40  12, 20  S.  164  40     27, 07  0.  Archipel  de  Cook. 

H  26   11  50,59  S.  144  47     41,42  0.  S.  E.  des  îles  de  la  Société. 

b    24  58  53,46  S.  124  51     47,56  0.  0.  des  îles  Gambier. 

H  21    12  48,44  8.  105  42     31, 12  0.  Océan  pacitique,  0.  du  Chili. 

b    15   25  22,96  8.  87   44     18,28  0.  0.  du  Pérou. 

H    8   16  47,818.  70   50     29,49  0.  Rio  Béni  (0.  du  Brésil). 

b     0  27  26,05  8.  54   34     11,33  0.  Embouchure  de  l'Amazone. 

2.  Dodécaédriqtte  régulier  du  Cap  Corrlentes  et  de  Singapour. 

H     8»  16'  47",  81  N.  109"    9'  30",  51  E.  Mer  de  Chine. 

b    19     6  11,04N.  123  59     24,08  E.  N.  E.  de  l'île  Luçon. 

H  28   35  14, 07  N.  140  45    25, 24  E.  Près  des  îles  Bouiu  8ima. 

b    35   39  13,  ION.  160   21     30,04  E.  E.  du  Japon. 

H  39     3  57,50N.  177   20    41,52  0.  S.  des  îles  Aléoutieuncs. 

b   38     0  50  71N.  154   18     34,88  0.  Océan  pacifique,  S.  E.  des  îles  Alcontienues. 

H  32   45  58,35N.  133     7     46, 87  0.  N.  E.  des  îles  Sandwich. 

b   24  25  50, 13N.  114  54    39,53  0.  0.  de  la  Californie. 

H  14   12  37,66N.  99   10    31,49  0.  Golfe  de  Tehuantepec. 

b     3     3  29, 15  N.  84  51     34, 28  0.  8.  0.  de  Panama. 

H     8   16  47,818.  70  50     29,49  0.  Rio  Béni  (0.  du  Brésil). 

b    19     6  11,04  8.  56     0    35,92  0.  Sources  du  Rio  Grande. 

H  28   35  14, 07  S.  39    14    34, 76  0.  Atlantique,  8.  E.  du  Brésil. 

b    .35  39  13,10  8.  19   38     29,96  0.  0.  de  l'île  Tristan  d'Acuuha. 

H  39     3  57,50  8.  2   39     18,48  E.  8.0.  du  Cap  de  Bonne  Espérance. 

b    38     0  50,718.  25  41     25, 12  E.  8.  E.  du  Cap  de  Bonne  Espérance. 

H  32   45  58,35  8.  46   52     13, 13  E.  8.  E.  de  Madagascar. 


—   728  — 

Poutti               Lfttindc  LoD^mdc                                      Situation  g^opnphiqae 

b   24»  25' 50",  13  S.  65»    5'  20",  47  E.  S.  E.  de  l'île  Diego  Ruys. 

H  14   12    37,66  S.  80  49    28,51  E.  S.  E.  des  îles  Peros  Banbos. 

b      3     3     29, 15  S.  95     8     25, 72  E.  S.  de  Sumatra. 

3.  Dodécaidrique  régulier  des  Açores  et  de  la  Terre  de  Vait  Diemen. 

H     6"  41*  5*3",  45  N.  159»  51'  43",  73  0.  S.  des  îles  Saïuhvicb. 

b    20    14       2, 12X.  147    37     34,310.  E.  des  îles  Sandwieb. 

H  32  45    5s,:5r)N.  140  45    25,24  0.  X.  E.  des  îles  Sjindwicb. 

b    43      7     28,23N.  114   21     28,63  0.  Très  des  Montagnes  Hocbeuses. 

1149  22    48,45N.  89  47     54,31  0.  N.  du  lac  Supérieur, 

b    49   28     56,()(;N.  61    57     4.5,17  0.  Oolfe  du  Saint  Laurent. 

H  43   23     20.81  N.  37    14       2. 76  O.  N.  0.  des  Adores. 

b    33     7     25,91  N.  is    17     53, 15  O.  Près  de  lîle  Porto  Santo. 

H  20   38     16,69  N.  3   42       8,89  0.  Wwri  dn  Sak»ra.  pr«  de  TomlnKtoa. 

b      7      7     16,92N.  8:54     38,24  E.  Dans  le  lîenin,  pays  des  Fellatabs. 

Il     6   41     56,45  S.  20     8     16.27  E.  .Mriiiue  centrale, 

b    20    14       2, 12  S.  .32   2->     25,69  E.  Près  de  Sofala. 

H  32  45    58,;».-)  S.  46   52     13. 13  E.  S.  E.  de  Madaga.sear. 

b    43      7     28.23  S.  65   38     31,37  E.  S.  (I.  dei  IIm  S' l'ail  et  IwKrdini. 

H  49   22     48,45  S.  90    12       5,()9  E.  E.  de  lile  de  Kerguelen. 

b    49   28     •■>«;, 0«;  .s.  IIH     2     14.83  E.  S.  O.  de  l'Australie. 

Il  43   23     20,81  .S.  142   45     57,24  E.  Hflr.il  de  Ba»<.  TerrHe  Ta»  Itimm. 

b    Xi      7     25,91  S.  161    42       6.85  E.  N.  O.  de  la  Nouvelle /..lande. 

Il  20   ;iH     16,69  S.  17i;    17     51.11  E.  S.  des  iles  Fidji, 

b      7      7      16.92  S.  171    2.)     :.M.76E.  N.  des  iles  Samoa. 

4.  iJodr'car'driijiir  n'yiJirr  de  In  Mer  t'iujiiriiue  vl  (/«  In  Terre  de,  (iniham. 

b      9»  49'  K,",m  N.  27"  17'  13", 67  E.  Près  du  Nil  Blane. 

Il  2<i    11     ri(».59N.  3;')    12     18,58  E.  N.  O.  de  .Mè.liue. 

b    41    59     1(»,  71".  N.  45   43     36,75  E.  Près  de  DimIm  iid. 

Il  fi6    II     W),ri6X.  6,2  51      19.77  E.  PavH  des  Kirphiz.  <».  de  K Mirai. 

b    65   43     5I.16N.  95      2     15.(h;E.  Prèn  d.- la  Tim-ciiiska. 


—   729  — 

Points  Latitude-  Longitude  Situation  géographique 

H  640  33'  45"^  lo  N.  138»  39'  22",  65  E.  E.  d'Iakoutsk. 

b    53  42    55,48N.  167    17       4,56E.  Près  des  îles  Aléoutiennes. 

H  39     3    57,50N.  177   20.41,52  0.  S.  des  îles  Aléoutieunes. 

b    23     7     10,57N.  167   31     28,56  0.  0.  des  îles  Sandwich. 

H     6   41     56,45N.  159  51     43,73  0.  N.  des  îles  Sandwich. 

b     9   49    55, 96  S.  152  42    46,33  0.  N.  des  îles  de  la  Société. 

H  26    11     50,59  S.  144  47     41,42  0.  S.  E.  des  îles  de  la  Société. 

b    41    59     10, 76  S.  134   16     23, 25  0.  Pacifique,  E.  de  la  iVoiiTellc  Zéiaiidc. 

H  56   11     50,56  S.  117     8     40, 23  0.  N.  0.  de  la  Terre  de  Graham. 

b   65  43    51, 16  S.       84  57     44, 94  0.  0.  de  la  Terre  de  Graham. 

H  64  33    45, 10  S.  41   20     37, 35  0.  Orcades  du  Sud. 

b   53  42    55,48  S.       12  42    55,44  0.  S.  E.  de  l'île  Tristan  d'Acuuha. 

H  39     3    57,50  S.        2   39     18,48  E.   S.  0.  du  Cap  de  Bonne  Espérance. 

b   23     7     10,57  S.       12   28     31,44  E.  Près  de  la  baie  de  Wallwich. 

H     6   41     56, 45  S.       20     8     16, 27  E.  Afrique  centrale. 

5.  Dodecaédîique  régulier  du  Spitsberg  et  du  lac  Supilrieur. 
H  14»  12'  37",  66  N.       99"  10'  31",  49  0.  Golfe  de  Tehuantepec. 
b    31   52    40,89jSr.      95   24    35,98  0.  Ptivière  Rouge. 
H  49   22    48,45N.       89  47     54,310.  N.  du  lac  Supérieur, 
b    66   18      7,39N.       77   52     29,98  0.  N.  du  détroit  d'Hudson. 
H  79   19     11,00  N.      31   20    31,58  0.  Groenland, 
b    72   27     20, 89  N.      44     2    59, 62  E.  Près  de  la  Nouvelle  Zenible. 
1156    11     50,56N.       62   51     19,77  E.   Pays  des  Kirghiz,  E.  de  l'Oural, 
b    38   50      9,43N.       70     1     18, 16E.  Près  de  Samarkande. 
H  21   12    48,44N.       74    17     28, 88  E.  S.  de  la  Nerlnuldah. 
b      3   30    2.5, 71  N.       77   37     18,29  E.  S.  de  l'île  de  Ceylan. 
H  14   12    .37,66  8.      80   49    28,51  E.  S.  E.  des  îles  Pcros  Bauhos. 
b    31   52     40,89  S.       84   35     24,02E.   N.  E.  des  îles  SH'iiul  ol  AinslM-dani. 
1149   22     48,45  S.       90    12       5,69E.  E.  de  la  Terre  de  Kerguelen. 

b   66    18       7,39  S.  102     7     30,02  E.  E.  de  la  Terre  d'Enderby. 

H  79    19     11,00  S.  148   .39     28,42E.   E.  du  ïobii  UitIiiis,  Tim  Vidoria. 

MÉMOIRES,  T.  II.  '•'- 


—   730   — 

PttBia  L«titad«  L^^tigitudo  Situation  p^^nphiqae 

b   72»  27' 20",  80  s.  ISô"^  57'  0",3SU.  E.  de  la  Terre  Victoria. 

H  56  11  50,56  S.  117      8  40,28  0.  S.  E.  de  la  Terre  de  Grahaui. 

b    38  50  9,43  S.  109   58  41,84  0.  l'acitique,  0.  du  Chili. 

H  21  12  4H.44  8.  105   42  :$!,  12  (  ».  Oeéau  pacifi.|ue,  0.  du  Chili. 

h      3  30  25,71  S.  102   22  41, 7 H».  8.  0.  des  îles  Galapagos. 

6.  Di)décaé(irïque  régulier  du  lirt'sU  et  du  Japon. 

U     7  ■  24'  7".  27  X.  38«  19'  59",  09  0.  8.  0.  des  îles  du  Ca\)  \\-r\. 

1j    25  23  47, 70  X.  37   52  6, 13  0.  8.  (X  des  Adores. 

II  43  23  20,81  X.  37    14  2,76(1.  X.  0.  des  Açore.>J. 

l)    61  22  3n.(»î»X.  3r.     2  16,27  1).  8.  du  Groenland. 

II  79  10  11,(J0X.  31    20  31,58  ().  Groenland. 

h    82  28  2î»,20X.  131    13  55,58  E.  N.  de  la  Nouvelle  811.1  rie. 

H  64  33  45,  lOX.  13^30  22,65  E.  K.  dlrkoutsk. 

I.    46  34  44.83N.  140     4  1,21  E.  Près  de  lîle  8efrhalien. 

H  2H  35  14,07  X.  14<t   45  25,24  E.  Prés  des  îles  Honiii  ."^ima. 

b    10  35  .H52N.  141    14  22, 23  E  lies  Carolines. 

II     7  24  7,27  8.  141    4n  20,nl  E.  X..uvelle  Guinée. 

b    25  23  47.70  8.  142      7  53,H7  E.  (^leensland    Australie). 

H  43  23  20,  Hl  .S.  142   45  57,24  E.  Terre  de  Van  Dienien. 

b   61  22  .'W.OO.S.  143   .57  4.3,73  E.  8.  (».  de  la  Nouvelle  Zélandc. 

1179  19  11,0<J.S.  14K   30  2H.42E.  H  du  ïolu»  Krfbai,  Tme  Viflorii. 

b   82  28  29,29  8.  4H  46  4.42  E.  .S  de  la  Terre  de  Gralinm. 

1164  33  45. 10  .S.  41    20  .37.:i5  E.  (Ireades  du  .Sud. 

I.    4<;  :W  44,H3.S.  .3!»   55  5h,7'>(I.  X    E.  des  iles  Ealklaud. 

Il  2H  :i.'.  14,07  8.  30    14  .34,76  (t.  N.  (t.  de  1  lie  Tristan  dAeuuha 

b    10  ."..'•  ■■.4  .'i2  S  :i^    .J."i  .17.77(1.  l'n- .!.•  I.i  ...t.- .Im  llrésil. 


~  731  — 

Les  trois  tableaux  qui  suivent  fout  connaître  dune  manière  som- 
maire la  position  des  grands  cercles  bissecteurs  des  angles  H,  I 
et  D.  Ils  sont  classés  d'après  leur  inclinaison  sur  l'équateur,  et 
l'on  indique  leur  distance  minimum  aux  pôles  du  globe  terrestre, 
la  longitude  du  méridien  qui  les  coupe  normalement  dans  l'hémi- 
sphère boréal,  et  deux  des  points  remarquables  du  réseau  qui  se 
trouvent  sur  leur  parcours.  ' 

Tableau  D. 

Bissecteurs  d'angles  H  (Dodécaédriques  rhomboïdaux) . 


N°  Distance 

d'ordre                   aux  pôles  Méridien   normal  Indications  géographiques* 

1  750  59'  38",  85  20»  16'  44",  14  E. 

2  68  39   0,  85  67  30   9,  48  E. 

3  62  35  46,  21  159  56   10,  73  0. 

4  61   3   13,  50  8  1  26,  94  E. 

5  58   5  27,  56  169  41   34,  73  E. 

6  54  18   19,  81  54  20  48,  28  E. 

7  52  48  53,  75  78  46   7,  93  0. 

8  51   1   4,  82  29  31   5,  18  E. 

9  47  52   6,  96  151  9   14,  17  0. 

10  44  32  48,  27  58  43  42,  74  0. 

11  42  44  24,29  173  21   54,76  0. 

12  40  34  48,  58  92  50   2,  77  0. 

13  37  45  39,  96  167  18  50,  02  0. 

14  36  22   19,55  115  6   2,  07  E.   r-,"r';r''- 

15  29  46   2,55  64  43  45,57  0.  HLV'^"'"^'""' 

16  28  16  50,  67  99  22  52,  33  E.   {'■,%S„. 

1.  Eue  de  Beaumont.  —  Données  numériques  qui   fixent   1;j9  cercles  <Iu   réseau 
pentiigonal  (186.3). 

2.  Pour  connaître  la  latitude  et  la  loufritude  d'un  point  tel  ([iie  II.  14,  il  suffit  do 
se  reporter  à  la  ligne  14  du  taljleau  des  ])oints  11  que  l'on  trouvera  ci-dessous. 

92* 


Disunc*  ■iQÎBim 
au  |i«l« 

Mrridicn   nonnil 

lodicalians  gvogmphiaues 

17 

270 

42' 

30", 

39 

82" 

17' 

37", 

59  0. 

H 

l  ; 

Il    S«lun. 

î.  Détroit  <1«  lU^u. 

l!* 

25 

0 

43, 

92 

127 

27 

0. 

35 

K. 

H 

2.  Iftkouui. 
1.  P»~. 

19 

22 

54 

45, 

♦18 

1.') 

19 

11. 

73 

0. 

B 
I.  : 

Il  S.  C  do  llM  rtn»  Buhw. 
L  Dctnit  d«  DavîfL 

20 

Iti 

57 

13, 

03 

0 

3 

30, 

(!7 

0. 

H 
1.  ; 

J.  OnF»l. 

î.  tvtroit  M  t>mvu. 

21 

13 

17 

24, 

84 

103 

42 

32, 

07 

E. 

n 

1. 

e.  S.  E.  dM  IIm  AlMalienoas. 
1.  N    C  NoinaU*  Umhi». 

22 

12 

5f< 

37, 

73 

57 

58 

15, 

91 

E. 

H 

8,  U»  B<inin  Sinu. 
;.  S.  O.  d«<  l.n.nev 

23 

11 

4i) 

21. 

28 

12(j 

4t3 

30, 

43  0. 

H 

U.  S    o    ,l«  lin  du  C»p  V«rt. 
t.  IVIxwit  .1»  D«ïi». 

24 

11 

2tJ 

31. 

39 

119 

29 

24, 

51 

E. 

H 

I. 

«.  Xrdilie 

'.  8.  0.  dea  Canuiva^ 

2:> 

10 

5() 

20. 

ÎI9 

42 

14 

l^, 

7(i 

E. 

H 

1. 

1    K    O    At»~. 

1.  N    E.  S'auriU»  Umhlt. 

2<; 

10 

37 

l'I. 

72 

25 

14 

4t). 

01 

(>. 

U 

1. 

1.  (IroOilud. 
1.  VMched. 

27 

4 

2(» 

17. 

SI 

140 

31 

17, 

19 

<). 

H. 

I 

3.  UkootAk. 
■.'    Itrtroit  d»  D**!». 

28 

•j 

17 

57, 

03 

lt>3 

23 

52. 

94 

E. 

n 

1 

|i<  lnd< 
1    N    E    NounlU  UmhXt. 

29 

1 

■M 

1, 

79 

1 

32 

54. 

48 

0. 

II 
1 

i    L»e  î*u|»rrt«ir. 
1    N    C    N..ui.ll«  UmUt 

3<l 

1 

t'i 

30, 

17 

115 

27 

14. 

."i7 

(1. 

II 

1 

1    lit.^nlui.1. 

Tableau  E. 

Biuerteurâ  d'angUt  1 1 1 iKxatétrwdriquea  conjugué»  aux  octuédriquet). 


8 
0 
10 

II 

V2 
13 


bHttor*  ■Inlmam 
•u  tMm 

78»  39'  39",  52 
•5H     37      23.  17 


,37 
12 
21» 
18 
19 
25 


•'.1 

<;i 
5«; 

55 

53 

60 

49 

W    M      3H.  33 

43      5      52.  H4 

40     39      14.  59 

37      II      40.  32 


13.09 
24,  i;9 
45.  71 

:mi,  7<; 

48,  2H 
4C,  53 
50,77 


Slvridivn   nomul 

48»  5.5'  15",  <)7  E. 

12  0  H,  75  E. 

.59  .3t;  .3.  25  E. 

17IJ  11  4.\  23  u. 

20  II  17,  H5  E. 

ir>4  43  .33,  CG  O. 

41  37  ."..  11    K. 

171  49  42.  25  E. 

07  M  59,  18  O. 

8(î  .30  18.  K5  O. 

15!»  54  I,  13  O. 

17(J  31»  55.  53  (». 

r.2  I  -'i'.   7'.»  (t. 


iDilication»  grofniiibiqaok 

I  I.  linud*!. 

II  II    ■•>  .!•  Clill.» 


h    IImi««*»    H*lt.|4t» 


733 


N» 
d'ordi-e 

Dis 

tance  minimum 
aux  pôles 

Méridi 

en   nor: 

mal 

Indications  géogi'aphiques 

14 

34" 

15' 

23",  33 

87» 

9' 

34", 

51 

0. 

H. 

:.  N.  des  îles  Sandwich. 
5.  N.  0.  de3  Açores. 

15 

32 

34 

14,92 

106 

53 

12, 

86 

E. 

H.' 

K  Iles  Palaos. 
9.  Medine. 

16 

30 

50 

17,  38 

121 

38 

28, 

70 

E. 

I.  i 

L  Perse. 

6.  S.  des  îles  Aléoutiemies. 

17 

29 

1 

25,  12 

73 

35 

55, 

68 

0. 

I.  ! 
H. 

;.  Détroit  de  Davis. 
15.  Congo. 

18 

20 

47 

56,43 

101 

39 

11, 

41 

E. 

I.  S 
H. 

!.  Soudan. 
2.  Iakoutsk. 

19 

20 

5 

49,  16 

7 

32 

39, 

73  0. 

I.  S 
H. 

1.  Détroit  de  Davis. 
10.  Inde. 

20 

18 

16 

5,  79 

123 

18 

50, 

25 

E. 

H. 

i.  N.  des  îles  Sandwicli. 
3.  Oural. 

21 

16 

49 

35,33 

20 

26 

39, 

88 

0. 

s' 

k  Perse. 

i.  Lac  Supérieur. 

22 

12 

28 

50,36 

111 

37 

39, 

39 

E. 

1.  1 
H. 

l.  N.  E.  Nouvelle  Zemble. 
15.  Congo. 

23 

12 

4 

6,  36 

50 

4 

29, 

99 

E. 

I.  : 

H. 

1.  N.  E.  NouveUc  Zemble. 
14.  S.  0.  du  Cap  Vert. 

24 

9 

13 

40,  15 

0 

49 

11; 

68 

0. 

!.  1 
H. 

10.  Golfe  du  Bengale. 
1.  Groenland. 

25 

8 

8 

17,37 

133 

42 

44, 

81 

0. 

I.  ; 

H. 

ï.  Détroit  de  Davis. 
S.  Iles  Bonin  Sima. 

26 

6 

29 

48,92 

121 

3 

14, 

99 

0. 

I.  ; 

H. 

î.  S.  E.  des  îles  Kourilles. 
5.  N.  0.  des  Açores. 

27 

5 

56 

38,  81 

61 

18 

2^ 

71 

E. 

I.  1 
H. 

r.  S.  0.  des  Canaries. 
2.  Iakoutsk. 

28 

4 

10 

22,38 

20 

53 

18, 

07 

0. 

I.  ! 
H. 

i.  Nouveau  Mexique. 
3.  Oural. 

29 

3 

18 

5,06 

40 

50 

52, 

36 

E. 

H. 

1.  Brésil. 

1.  Groenland. 

30 

0 

24 

10,09 

170 

55 

35, 

76 

E. 

I.  : 
H. 

1.  N.  E.  Nouvelle  Zemble. 

12.  S.  E.  des  îles  Peros  Banht 

Tableau  F. 

Bissecte2irs  des  angles  de  36"  (Hexatétraédriques  conjugiu's  aux  dodécaédn 
ques  réguliers). 


rdre 

aux  p 

lOies 

Méridi 

en    normal 

1 

[ndications  géograiihiques 

1 

82" 

28' 

29", 

28 

48° 

46' 

16",  08  0. 

D. 
H. 

C.  Seychellcs, 

14.  S.  0.  dn  Cap  Vert. 

2 

72 

27 

20, 

75 

135 

57 

0,  41  0. 

D. 
H. 

5.  Sainte  Hélène. 

12.  S.  E.  des  îles  Peros  lïanli 

3 

66 

18 

7, 

39 

102 

7 

29,  93  E. 

D. 

n. 

r,.  Sainte  Héltne. 
m.  Inde. 

4 

65 

43 

51, 

05 

84 

57 

44,  48  0. 

D. 
H. 

6.  Scychclles. 
15.  Congo. 

5 

61 

22 

30, 

09 

143 

57 

46,  39  E. 

D. 
H. 

6.  Seycholtes. 

t<.  Ile»  Bonin  Sima. 

6 

53 

42 

55, 

35 

12 

42 

55,  34  0. 

D. 

n. 

1.  Petites  Antilles. 
'.1.  Mcdiiic. 

7 

49 

28 

55, 

83 

118 

2 

14,  99  E. 

H. 

;t.  Cliiue. 
15.  Congo. 

8 

46 

34 

44, 

98 

39 

56 

0,  88  0. 

n. 

H, 

6.  Scychelloa. 

5.  N.  0.  dos  Açores. 

9 

43 

7 

28, 

14 

65 

38 

31,  73  K. 

D. 

n. 

;i.  Chine. 

—    734  — 


Dittuice  BimmaiD 

Méridien    normal 

Indications  gcopnpbiijai 

lu 

4P 

59' 

10", 

GS 

134" 

16' 

23", 

07 

0. 

V-  4.  r»ulM  AnlillM>. 

H.  «.  ^<^  do  U»  Àlrouucnaa». 

11 

38 

50 

9, 

58 

109 

58 

-il, 

98  0. 

IV  l    Sftintr   Brlrnc. 
U.  i.  L«c  Supcneur. 

12 

38 

0 

5U, 

71 

25 

41 

25, 

19 

E. 

Il    ].  Rraia». 

a.  Il  «»»  d»  Chine. 

13 

35 

39 

13, 

14 

19 

38 

29, 

88  0. 

n    i.  Rrmda. 

H.  il   li.  K.  dt>  lia  Fera  Bu 

14 

33 

7 

25, 

73 

161 

42 

6, 

98 

E. 

D.  9.  Cbûw. 

U.  7.  8.  0.  d«  Su  rranclMO 

15 

31 

52 

4<», 

74 

84 

35 

23, 

98 

E. 

n.  5.  S«inte  tlclrne. 
U.  S.  Oui»U 

IG 

25 

23 

47, 

57 

142 

7 

54, 

01 

E. 

Il    C  n-  SrrrlidlM. 
H.  l.  I>kauuk. 

17 

24 

5S 

53, 

07 

124 

51 

47, 

59  0. 

P.  1.  Amrrt.iiir  RUM. 
U.  11.  Mer  dr  Chu». 

l- 

24 

40 

12, 

20 

IM 

40 

27, 

08  0. 

D.  1    Aurmioe  Kum«. 

U.  U.  S.  0.  du  Cl.  rtn. 

lî» 

24 

25 

50, 

05 

G5 

5 

20, 

53 

E. 

II.  l  lUada. 

Il    i.  Ilv  Honin  Sita». 

2«t 

23 

7 

10. 

41» 

12 

28 

31, 

61 

E. 

I>    t.  rxitn  AnUlIti^ 
H.  J.  Ourml. 

21 

2») 

14 

•h 

71 

32 

22 

25, 

91 

E. 

Il   t.  8«r'>idl«^ 

II.  i    S.  0.  da  At«i««. 

22 

l'.t 

•; 

11, 

G3 

5G 

0 

35, 

89 

0. 

Il    1    R.>d>. 

II.  T.  8.  U.  d«  S*n  rnnriKo. 

23 

15 

25 

22 

74 

87 

44 

18, 

38 

0. 

D   1    Ai»hqi»  Rii*>r. 
Il    11.  lUur». 

24 

14 

3'.l 

24, 

8!^ 

158 

27 

52, 

61 

E. 

Il    1    Ainrriqu»  BuM. 
Il    10.  Inil». 

25 

lu 

35 

M, 

lit; 

3H 

45 

3S. 

71 

<). 

Il    «    Horrholln. 
II.  1.  ilrii^iiluid. 

20 

î» 

4'.» 

5(1, 

,01 

152 

42 

46. 

09 

(). 

Il    <    IVllm  Antllln. 
Il    X  Ukouuk. 

27 

7 

7 

17, 

37 

171 

•)-, 

21, 

i;;t 

(). 

II.  3.  niin«>. 

II.  4.  Uc  Hu|i4ri»ur. 

•JH 

3 

30 

25, 

,  ^7 

1U2 

22 

41, 

•  3 

(». 

Il    'j    il«lnl«  llrl*ti». 
II.  1    «Iv4nluid. 

2'.i 

3 

3 

2!', 

,  UH 

95 

8 

25, 

75 

E. 

Il    1    R«ad<. 

II.  a   S.  dM  llM  AlpouUfliBM 

:m) 

U 

27 

2t!, 

,  (w; 

54 

■M 

11, 

,  33 

(1. 

Il    1.  AB«rli|U  «•-•. 
Il  a.  ■•du» 

LrH  tiihlciiiix  <|iii  itivciMUnl  prinicttriit  dr  se  rriiiln."  ituiipti'  du 
|ian-fiurH<lfK  tliflVTcntHCi'rclrH  à  la  surface  du  {floltc  tonvstro,  uirinc 
wiiiH  avoir  HttUM  K'h  yeux  un  atla.s  jr»'(t};niidiii|iif.  .Mais  si  l'dii  vou- 
lait coniiaitrc  \vk  doiiiu'i'H  rrlativt-H  à  un  |ioiiii  dunin''.  il  scriiit  ditïi 
cilc  (If  IcH  retrouver  (Iuiih  eew  taldcH. 

Nouh  alloiiH  maintenant  len  énuiuérer  dans  un  uidic  ni('lli<idii|iu>, 
et  i-oiiini<ide  pour  leH  iccliciclien  de  ee  genre.  Les  talde«  suivanten 


—  735  — 

fout  connaître  pour  chacun  de  ces  points  l'angle  que  le  méridien 
fait  avec  les  cercles  primitifs  qui  y  passent.  On  peut  en  déduire  pour 
chacun  de  ces  points  l'orientation  de  tous  les  cercles  du  réseau. 

Chacun  de  ces  points  est  le  pôle  d'un  cercle  portant  le  même 
numéro  d'ordre. 

Par  raison  de  symétrie  par  rapport  au  centre,  il  suffit  d'indi- 
quer les  données  relatives  à  la  moitié  de  ces  points.  Les  tableaux 
qui  suivent  mentionnent  les  intersections  des  cercles  du  réseau 
comprises  dans  les  six  pentag-ones  spécialement  considérés  par 
Elie  de  Beaumonï.* 

Les  points  H  sont,  on  le  sait,  au  nombre  de  30.  Chacun  d'eux 
est  l'un  des  pôles  du  cercle  primitif  qui  a  le  même  numéro  d'ordre 
dans  la  série  précédente  de  tableaux. 

Tableau  G. 
Points  H. 


d"ordre      Latitude                          Longitude                  Primitifs  passant  en  ce  point  Orientation  des  primitifs 

j  Etna  N.  50"  59' 28",  23  0. 

Groenland  et  Chili  N.  39     0    31,77  E. 

Nouvelle  Zemble  N.  34  51    23,78  0. 
MoDtagoes  Rocheuses  et  iles  Oalipagos  N.  55     8    36, 22  E. 

Lisbonne  N.  76   36    37,57  0. 

Mont  Saint  Elie  N.  13   23    22,43  E. 

Lac  Sapérionr  et  San  Thomé  N.  42   41    41,52  0. 

Saint  Kilda  N.  47    18    18,48  E. 

Alaska  et  Van  Diemen  N.  29   51    45,77  0 

Land'sEnd  N.  60     8    14,23  E. 


1  79»19'11",00N.  31''20'31",58O. 

2  64  33  45, ION.  138  39  22,65  E. 

3  56  11  50,56N.  62  51  19,77E. 

4  49  22  48,45N.  89  47  54,310. 

5  43  23  20,81  N.  37  14   2,76  0. 


1.  Elie  de  Beaumonï.  —  Données  numériiincs  qui  fixent  3G2  point.s  principaux  du 
réseau  pcntagonal,  1864. 

Dans  les  tableaux  numériques  publiées  à  diiiërentes  époques  par  Elie  i>e  Beau- 
mont,  il  y  a  quelquefois  de  légères  divergences,  s'élcvant  à  peine  à  quelques  cen- 
tièmes de  secondes.  Elles  sont  donc  insignifiantes,  et  sont  en  rapi)ort  avec  le  degré 
d'approximation  des  tables  de  logarithmes  des  lignes  trigonométriques. 


9  2G  11  50,5yN.   35  12  18,58  E 
lu  21  12  48.44  X.   74  17  28,s.sE 


—   736  — 

i^tin       L*titQi]<«  LoDptade  Primitifs  p&5«aiit  en  ce  point       Orientation  des  primitifs 

I  Cap  t'astlo  N.  62'  13'20",41  0. 

6  39»   3'57",50X.     177''20'4r'.52  <•.    i    ,,     ,        .„       p..  v   a-,  ,e  ..o  -o  i.- 

'                                           (  Alaska  et  Van  Dicmen  N.  27  46  39,o9  E. 

)  Mont  Saint  Elie  N.    8  48  46,57  0. 

7  32  45    58,30  X.    133     7     ^6,87  0.,^,,.^^^,^^^^.^^^^  j^.^,  ,,  ,3  .^3  j, 

I  ViUiiii  >l  rilintl»  du  Ml  N.  69  49  2,83  0. 

8  28  35  14,07  X.  140  4.1  25.24  L.  .  ,   ,,   .   .  ,  .l  v  vn  m  «;-  17  u 

I  U(  ^iptririr  tt  Su  Th«i»  X.  30  10  5i,17  h. 

I  Saint  Kilda  X.  32  13  37,39  O. 

I  Vildliii  >l  (ilandti  ili  Kil  X.  57  46  22,61  E. 

)  Un.is  End  X.  42  32  0,97  0. 

1  Cap  Castle  N.  47  27  59,03  E. 

I  Cultn  et  C.ip  Sandv  X.  74  47  32,45  0. 

11  20  38     1C,69X.        3  42       8,89  O.  {  ..          ,,     ./    .  ,     '  -,    ,,  ,_  .,..,.. 

'                                 '            l  Xouvi'lle  Zt'HibU'  X.  15  12  2(,55  h. 

)  Cuba  ft  Cap  Sanilv  X.  68  40  45,53  0. 

12  14    12     37.06  S.       80  49     28,51  E.   \'        .         „    ,           ,  .,  "  „  ,  v   01  ,0  1.    i-i.- 

I  Nuila^M  RixhdMs  rt  iIm  fltll|>api  X.  21  19  14,4 1  h. 

I  (Jrooiiinml  et  Chili  X.    6  46  11,62  0. 

13  8   10     47.»1  X.     lOU     y     30,51  E.   W.         .     .    ,  v    00  ,«  la  o«  1.- 

1  K<|unt()nal  X.  82  13  48,83  h. 

f  ritri^r  «I  Ttrrf  i\niiu  X.  56  65  24,28  0. 

14  7  24       7,27  X.      38   19     69,99  0.   {,.,  „,.,  ,  ,,..,,. 

'             I  I.isltoiine  X.  33  4  35,  i2h. 

(  Etna  X.  8  20  14,84  0. 

15  6  41  56,  15  S.   20  8  10,27  E.{,..    ,   .,  ..  -.  gn  i-..-!.- 

I  i'.<|iiatiirial  X.  81  39  4;>,  lt)h. 


LcH  jMiints  I  8<»iit  au  iii»iiil)n'  df  viii<jt.  Il  suffit,  ((tinnu"  on  l'a  vu 
pluH  haut  pour  Ich  jMiiiitrt  H,  de  conuaitri-  les  imsitioiisdf  dix  d'nitic 
eux.  IlHM«int,  avi'c  leurs  autipotios,  les  pôles  des  octaédriciuis  ayant 
le  même  iiiiiin'ni  «l'urdre. 

Taiii.kaij  h, 

l 'ni  ut  s    l. 

4  •f4i«      laUliaU                        Longilgilo                 l'iimilira  puuiil  m  «>  |n>lnl  Orlnntatiao  dM  prlmlllf» 

I  Xoiivfllv  Xfinltlu  N.  H80  8I'S4",68  O. 

I    75»47'    I",I3N.      8S»Sr   0",42K.      <ir.if'Ml«n.l<l  Chili  N.  28   SI     84,58  O. 

I  Mont  Saint  Kli<<  N.  31    38    25,42  E. 

I  Alnukn  t'I  Vnn  liii-nitii  N.  46  28    49,84  O 

t   «O    S    AS.OhN.     68     A    3I,7h(».      «iriii'nlnnil  II  Chili  N.  lU   31     lo.lilE. 

I  .Snliil  Kihhi  N.  7»   31     10,10  1: 


—   737 


d'ordre 

Latitude 

Longitude 

Primitifs  passant  en  ce  point 

Orientation  d 

es  primitifs 

Cap  Castle 

N.  80» 

38' 47",  72  0. 

3 

45' 

o- 

35",98N. 

155" 

41' 

20",74E.  ■ 

Nouvelle  Zemble 
Lac  Hiiptrieur  et  San  Tliomé 
Lantrs  End 

N.  20 
N.  39 

N.  50 

38 
21 
52 

47,72  0. 
12,28  E. 
30,61  0. 

4 

35 

40 

18,84  N. 

57 

1 

3,22  E. 

Mont  Saint  Elle 
Valdiïii  et  Cataracles  du  M 

N.     9 
N.  69 

7 

29,39  E. 
29,39  E. 

Floride  et  Terre  d'Arnhem  N.  84 

59 

43,58  0. 

5 

33 

28 

25,38  N. 

108 

7 

23,42  0. 

Montagnes  Rocheuses  et  lies  Galapagos 
Saint  Kilda 
Cap  Castle 

N.  24 
N.  35 

N.  50 

59 

0 

40 

43,58  0. 
16,42  E. 
5,48  0. 

6 

27 

21 

44,28  N. 

156 

31 

20,46  0. 

Etna 

Floride  et  Terre  d'Arnhem 

Cuba  et  Cap  Sandy 

N.    9 
N.  69 

N.  83 

19 

19 
27 

54,52  E. 
54,52  E. 
29,33  0 

7 

24 

38 

10,17N. 

25 

57 

44,71  0. 

Alaska  et  Van  Dieraen 

Lisbonne 

Cuba  et  Cap  Sandy. 

N.  23 
N.  36 
N.  68 

27 
32 
32 

29,33  0. 

30,67  E. 

5,00  0. 

8 

13 

.09 

5,64  N. 

17 

4 

53,19  E. 

Etna 

ïaldiiia  et  Cataracles  du  Nil 
Lisbonne 

N.    8 
N.  5L 
N.  33 

32 
27 
21 

5,00  0. 
55,00  E. 
14,08  0. 

9 

10 

8 

45,08  N. 

130 

15 

23,10E. 

Lac  Supérieur  et  Sau  Tliomé 
Équatorial 
Land's  End 

N.  26 
N.  86 
N.  39 

38 

38 
10 

45,92  E. 

45,92  E. 

5, 74  0. 

10 

5 

19 

50,80  N. 

88 

18 

41,37  E. 

Montaaiies  Fioclienses  et  ilts  Oalapaîo 
Écuiatorial 

N.  20 

N.  80 

43 
43 

54,26  E. 

54,26  E. 

Les  points  D  indiqués  ci-dessous  sont,  avec  leurs  antipodes,  les 
pôles  des  six  dodécaédriques  rég'uliers. 

Tableau  I. 

Pointu  D. 


Longitude 


1     63"47'52",81  N.     113"38'26",  17  0. 


MHM0IRE8,  T.  II 


l'rimitifs  passant  on  ce  poii 

Lac  Supérieur 
Montagnes  Kocheuses 
Mont  Saint  Elle 
Etna 
'  Alaska 


;t  Orientation  des  primitifs 
N.  88'>57'51",81  0. 
N.  52  57  51,81  0. 
N.  16  57  51,81  0. 
N.  19  2  8,19  E. 
N.  55  2  8,19  E. 
93 


—  738  — 


2    50«46'    3",08N. 


4.1     S.'i.'JTX. 


6     10     4     31,  U3  S. 


«       I    20     52,1  S  8. 


LoD^tode 

Primitif»  px^$anl  eo  ce  point 

OricnutioD  d 

Mi  primitifs 

Laad's  Eud 

N.  85» 

9'41",03  0. 

.Saint  Kilda 

N.  49 

9 

41,03  0. 

8»63'SI",08E. 

Etna 

N.  13 

9 

41,03  0. 

Nouvelle  Zemble 

S.  22 

50 

18,97  E. 

Lisltonne 

N.  58 

50 

18,97  E. 

tiliiiii  et  Ciluidu  it  Ml 

N.  80 

43 

26,70  0. 

Lisbonne 

N.  44 

43 

26,70  0. 

04  3-J     Il.ôT  K. 

(■ruiinland  et  Chili 

N.    8 

43 

26,70  0. 

Montatrnes  Roclieuses 

N.  27 

16 

33,30  E. 

t  ap  Cîustle 

N.  63 

16 

33,30  E. 

Cuba 

N.  79 

17 

31,39  0. 

Floride 

N.  43 

17 

31,39  0. 

66  58    29,98  0. 

lj»e  Sii|HTieiir 

N.    7 

17 

31,39  0. 

Ciroënlaiid 

N.  28 

42 

28,61  E. 

Land'H  Enil 

N.  64 

•12 

28.61  E. 

Flori.ie 

N.  57 

33 

4.3,88  0. 

Aln.Hkn 

N.  21 

33 

43,88  0. 

M   4.'i     15,49  0. 

Nouvelle  /.enible 

N.  14 

26 

16,12  E. 

Vitl(livi:i 

N.  50 

26 

16,12  E. 

i->|U:itorial 

N.  80 

26 

10,12  E, 

Culin 

N.  64 

35 

45,33  O. 

Sailli  Kililti 

N.  28 

36 

45,83  0. 

51   29     2y.2KK. 

Mont  Saint  Eli<' 

N.     7 

24 

14.67  E. 

('a|)('aiitle 

N.  4.1 

24 

14,07  E 

l''.<|Untorial 

N  :•.• 

24 

14,67  E. 

\a-»  j)niiiih  I   iioii  >  (liiiis  !«•  tJihlfiiii  siiiviiiit  Miiit  avec  lour.H  an- 

ti|HM|fH  IfM  jiolfM  (luh  t|(M|«'-<ai'-ilrii|iii'h  rli(iiiilii>ïtlaii\,  hinKi'ctriiih  cU'h 
aii^li-H  II. 

Tabi.kau  J. 
/'«i»i/«  T. 

iMtIflultiin  Àm  lintillir  OiiMUUun 

UagHati  r*»Miil  «HT  *»  e»  rrlKlIlf 

-5K.    l6«*4S'ie",a7().    Mont  Saint  Elle  N.  as*   0'4>",0.1  0. 

I    •.«    !'•      o,  kaK.    III   «9    M,  117  0.    AUnka  et  Van  Dlemm  N.  «S   40    34. «H  F., 

a    M    M    4«,  I6N.      10      8     40,S4K.    Noutrlb' /rinble  N   31!    13     58,03  K. 


—  739  — 

N**  Désignation  du  primitif  Orientation 

d'ordre       Latitude  Longitude                                passant  en  T                             de  ce  primitif 

4  61"    3'13",42N.  171«58'33",  36  0.  lac  Siipérienr  et  San  Thomé  N.  65M8'  9",53  E. 

5  58      5  27, 71N.  10  18  25,43  0.  Saint  Kilda  N.  64  51  32,01  E. 

6  54   18  ly,  87N.  125  19  11,73  0.  Montagnes  Rocheuses  N.  37  9  47,23  0. 

7  52   48  53, 88N.  101  13  52,  .30  E.  Groenland  et  Chili  N.  11  7  42,53  0. 

8  51      1  5,  OON.  150  28  55,08  0.  Etna  N.  13  14  0,75  E. 

9  47    52  7, 07N.  28  50  4G,  05  E.  Land's  End  N.  69  57  34,05  0. 

10  44   32  48, 33N.  121  16  17, 20E.  Cap  Castle  N.  74  33  26,58  E. 

11  42   44  24, 29N.  6  38  5,62  0.  Lisbonne  N,  47  28  5,93  E. 

12  40   34  48,54N.  87  9  57, 86  E.  ïaUivia  et  Cataractes  dn  Nil  N.  88  1  27,19  E. 

13  37   45  40,  OON.  12  41  10, 00  E.  Etna  N.  10  29  44,00  E. 

14  36   22  19, 79N.  64  53  57,96  0.  Groenland  et  Chili  N.    8  19  49,09  E. 

15  29   46  2,58  N.  115  16  14, 45  E.  Lisbonne  N.  38  34  14,76  0. 

16  28    16  50, 48N.  80  37  7,66  0.  Floride  et  Terre  d'irnhem  N.  70  39  47,46  0. 

17  27    42  30,37  N.  97  42  22, 63  E.  Monlagues  Rocheuses  et  iles  Galapagos    N.  23  27  37,69  E. 

18  25     0  44, 09N.  52  32  59,49  0.  Cuba  et  Cap  Sandy  N.  85  12  42,34  E. 

19  22   54  45, 68  S.  15  19  11,58  0.  Nouvelle  Zemble  N.  15  27  24,50  E- 

20  16   57  13, 01  S.  0  3  30,65  0.  Floride  et  Terre  d'irnhem  N.  60  18  33,67  0. 

21  13    17  25, 26N.  76  17  27,94  0.  Land's  End  N.  40  21  27,65  E. 

22  12   58  37,  75  S.  57  58  15, 86  E.  Saint  Kilda  N.  29  24  31,33  0. 

23  11    49  21,49  N.  53  13  29, 76  E.  Mont  Saint  Elle  N.     7  33  48,17  E. 

24  11    26  31,50N.  60  30  35,  .54  0.  Lac  Supérieur  N.  26  46  13,56  0. 

25  10    56  21,09  S.  42  14  18,  75  E.  Cap  Castlo  N.  44  23  59,78  E. 

26  10    37  16, 71  S.  25  14  45,92  0.  Équatorial  N.  88  52  20,24  E. 

27  4   20  17, 77N.  39  28  42,  78  E.  Cuba  et  Cap  Sandy  N.  64  54  39,310. 

28  2    17  57, 03N.  16  36  6,69  0.  Alaska  et  Van  Dicmen       N.  21  13  53,05  0. 

29  1    30  1,76  S.  1  .32  54,  .58  0.  Valdim  et  Cataractes  dn  Nil  N.  49  24  10,67  E. 

30  1      6  30,  16  N.  64  32  45, 64  E.  Équatorial  N.  79  22  36,10  E. 


Les  points  a  sont  les  i)ôles  des  cercles  bissecteurs  des  anj'les 
de  60°  qui  ont  le  même  numéro  d'ordre. 

Tableau  K. 

Points  a. 

N*'  Désignation  du  primitif  Orientation 

d'ordre         Latitude  Longitude  passant  en  a  de  ce  primitif 

1  73139' 39", 67  N.    131°  4' 44",47  0.    Etna  N.  30"47' 26",97  E. 

2  68  37     23,01  N.    167  53     51,64  0.    Montagnes  Roclieiises  et  ijes  flalapagos  N.  75  14       0,00  0. 

93* 


—   740  — 


L<tila4f 

Lonfitnde 

m^«]^atioD  iIq  primitif 
p»5^aI^^  ea  a 

OricnUlion 
de  c«  primitif 

3 

6J« 

37' 

I3",I6N. 

1200  23' 

56",  77  0. 

Uc  Siptrinr  t\  Su  n«Bt 

X. 

68"  14' 

48".  76  0. 

4 

61 

12 

24,87  X. 

3  48 

14,84  E. 

Etna 

X. 

17  23 

49,88  0. 

:, 

56 

29 

45,71  X. 

159  48 

41,85  0. 

AL-tska  et  V.nii  Dioiueu 

X. 

40  67 

32. 6J  E. 

6 

56 

18 

30,62  X. 

25  16 

26,36  K. 

LUIioniie 

X. 

71   .SS 

17,09  E. 

7 

i% 

19 

48,59  X. 

138  22 

55, 14  0. 

.Mont  .Saint  Elle 

N. 

12  27 

28,83  0. 

s 

50 

26 

46,67  X. 

8   10 

17,75  0. 

I.anil's  End 

X. 

81    36 

50.15  E. 

9 

49 

6 

50,82  X. 

112     5 

0,93  E. 

iJHMnM  Kwknus  tl  ilu  GiUptm 

X. 

32  31 

47,81  E. 

m 

46  54 

38,43  X. 

93  23 

41,37  E. 

I.isboiiiir 

X. 

52  23 

44,55  0. 

M 

43 

6 

62,80  N. 

20     5 

68,71  E. 

Saint  Kild» 

X. 

40  56 

34,88  0. 

IS 

40 

39 

14.66  N. 

3  23 

4,36  E 

Noiivflli'  Zoni)>k> 

X. 

18  62 

45.8»  E. 

13 

37 

II 

40.29  X. 

117  58 

33,22  E. 

liUiiii  ri  l'aUnclM  4i  Ml 

X. 

72  20 

22.07  0. 

M 

34 

15 

23,30  X. 

92  50 

25,55  E. 

Cnp  Castlo 

X. 

56   12 

63.40  E. 

lu 

32 

31 

14,73  X. 

73     6 

47,15(1. 

Uc  Siftrifir  rt  Sii  Thoif 

X. 

31   35 

27.71  0. 

IC 

30 

50 

17,61  X. 

58  21 

:iI.IO(t. 

I^inttV  End 

X. 

47    13 

18.23  E. 

17 

29 

1 

25.23  X. 

106  24 

4,54  E. 

liroi'uland 

X. 

7  39 

59.40  0. 

IH 

20 

47 

50. 4  MX. 

78  20 

48,60  0. 

Cu\t:i  et  Cap  Sandy 

X. 

75      1 

5.32  E. 

19 

S<* 

5 

49,15  .S. 

7  32 

39.48  0. 

Ala.ika  ft  Van  |)|i'Mu'n 

X. 

22  39 

45,40  t». 

ÏO 

18 

16 

5,58  K. 

66  41 

9,79  O. 

Floriilc  ot  Torri-  d'Andii'm 

X. 

61      3 

8.05  0. 

SI 

16 

49 

36.29  M. 

20  2G 

40,20  O. 

Itl4liia  «1  riUrwIn  4i  M 

X. 

52  27 

59,45  E. 

zt 

IX 

2» 

60,39  N. 

6»  22 

20,68  O. 

(inii'nland 

N. 

li  51 

42.83  E. 

ï» 

IS 

4 

6,86  «. 

50     4 

2»,  «3  E. 

.M<iiit  .Saint  Elic 

X. 

7  34 

12,94  E. 

S4 

« 

13 

40,06  «. 

0  49 

II.HOO. 

h>|iiut(irial 

X. 

H4  35 

56,89  E. 

Ï4 

M 

H 

17.30  X. 

46    17 

16.  .lu  K. 

Saint  Kildn 

X 

28  54 

19,42  0. 

a 

fl 

S9 

48.86  X. 

68  56 

4I,U0  K. 

InpfiiMli- 

X. 

43  44 

24,67  E. 

il 

b 

M 

38,73  H. 

61    18 

2.90  H 

CuliH  rt  Cnp  Sandy 

X. 

65   13 

18,23  tl. 

za 

4 

10 

St,44  .S. 

20  63 

17,88  0. 

Floridr  rt  'l"<Tri'  d'Arnlii<ni 

1  X. 

66  25 

31,83  0. 

n 

3 

1» 

2,3«  H. 

40  60 

52,38  E. 

l->|unliirial 

X. 

79  50 

13,67  E. 

M      0  t4     10,07  K.        «     4     24,30  O.    Kouvcllc /finidc  X.  14  12     38,77  E. 

l/i'H  |Miiiith  '/  iii<li(|iii-8  ci  ili-H.sdilh  Hiitit  avec  leurs  aiitipodo  les 

lij%>HTtciirH  «IfH  an^'IcH  île  .'Hl"(nii  ont  If  mriiic  niiinrii)  tlUnlri'. 

lAIlLhAr    lé. 
l'iiiiilê  II. 

»'                                                                                   tMilfiMU»*  4*  r<lMlll'  Ortanulloii 

<  t*f        t«<ita4«                        Lmgiftm                             immuI  0»  m  i»  t»  |>rliilU( 

I    i)t*Vfn",nK.    I»I'I»'*6".6»K.    Moni  ««Ihl  Ell«  X  70«8WII",78E. 

t    7|  21     lO.AVN.      44     >     69,62  E    Xoiivrllr /«•nildr  X    54  31      29,  I6E 


741  — 


d'ordre        Latitude 

Lon 

gitude 

Désignation  du  [iniuitif 
liassent  en  a 

Orientation 
de  ce  primitif 

3 

66"  18' 

7",39N. 

77052' 

29",98  0. 

Alaska  et  Van  Diemen 

N.  64011' 

50",  65  0. 

4 

65  43 

51 

16  N. 

95      2 

16,06  E. 

Groenland  et  Chili 

N.  16 

29 

16,44  0. 

5 

61   22 

30 

09  N. 

36     2 

16,27  0. 

Saint  Kilda 

N.  87 

11 

9,91  0. 

6 

53  42 

55 

48  N. 

167   17 

4,56  E. 

Lac  Supérieur 

N.  48 

14 

34,25  E. 

7 

49  28 

56 

06  N. 

01   57 

45,17  0. 

Groenland  et  Chili 

N.  10 

20 

37,91  E. 

8 

46  34 

44 

83  N. 

140     4 

1,21  E. 

Cap  Castle 

N.  88 

2 

•20,25  E. 

9 

43     7 

28 

23  N. 

114  21 

28, 63  0. 

MoDliignes  Rocheuses  et  iles  flalapajos 

N.  28 

52 

32,45  0. 

10 

41  59 

10 

76  N. 

45  43 

36,75E. 

Land's  End 

N.  57 

58 

44,76  0. 

11 

38  50 

9 

43  N. 

70      1 

18,16E. 

Valdivia  et  Calaracles  ilu  Kil 

N.  77 

"1 

16,84  E. 

l-J 

38     0 

50 

71  N. 

154   18 

34,88  0. 

Etna 

N.  10 

31 

56,45E. 

13 

35  39 

13 

10  s. 

19  38 

29,96  0. 

Nouvelle  Zemble 

N.  17 

35 

4,62  E. 

14 

33     7 

25 

91  N. 

18   17 

53,15  0. 

Lisbonne 

N.  40 

15 

28,48  E 

15 

31   52 

40 

89  N. 

95  24 

35,98  0. 

Floride  et  Terre  d'Arnhem  N.  78 

6 

40,11  0. 

16 

25  23 

47 

70  N. 

37  52 

6,13  0, 

Cuba  et  Cap  Sandy 

N.  88 

30 

27,80  0. 

17 

24  58 

53 

46  N. 

65     8 

12,44  E. 

Mont  Saint  E\iv 

N.     8 

10 

15,56  E. 

18 

24  40 

12 

20  N. 

15   19 

32,93  E. 

Etna 

N.    9 

7 

6,07  0. 

19 

24  25 

60 

13  S. 

65     5 

20,47  E. 

Saint  Kilda 

N.  31 

42 

19,79  0 

•20 

23     7 

10 

57  S. 

12  28 

31,44  E. 

Floride  et  Terre  d'Arnhem 

N.  64 

37 

30,49  0. 

•21 

20   14 

2 

12  S. 

32  22 

25,69E. 

Cap  Castle 

N.  47 

3 

5.5, 74  E 

22 

19     6 

11 

04  N. 

123  59 

24,08  E. 

Lisbonne 

N.  34 

56 

32,71  0. 

23 

15  25 

22 

96  N. 

92   16 

41,72  E. 

Montagnes  Rocheuses  et  îles  Galapagos 

N.  21 

26 

46,93  E. 

24 

14  39 

25 

06  N. 

21   32 

7,47  0. 

Alaska  et  Van  Diemen 

N.  21 

57 

48,62  0. 

25 

10  35 

34 

52  S. 

38  45 

37,77  0. 

Équatorial 

N.  88 

37 

43,83  0 

26 

9  49 

55 

96  N. 

27  17 

13,67  E. 

Cuba  et  Cap  Sandy 

N.  60 

25 

19,31  0 

27 

7     7 

16 

92  N. 

8  34 

38,24E. 

Valdiïia  et  Cataractes  du  M 

N.  49 

54 

8,15E 

28 

3  30 

25 

71  N. 

77  37 

18,29  E. 

l'^qiiatorial 

N.  79 

54 

20,24  E 

29 

3     3 

29 

15  N. 

84  61 

34,28  0. 

Land's  End 

N.  39 

7 

56,26  E 

30 

0  27 

26 

05  S. 

54  34 

11,33  0. 

Lac  Su|irrieur  et  Sau  Tlumié 

N.  26 

11 

54.24  0 

iÀ'2 


iKoisiK.MK  l'AW  rii: 


nliscrvatioiis  à  l'aire  en  .M'ii(|ii('. 

\a-  liut  t\\w  inui.s  iiniis  s(iiuincs|iniin»séost  irévitt'rtlosri't-luTrlii'ïi 
pi'iiiltles  aux  |ii'rsuiiiifs  t|ui  voiidraioiit  ôtiidii-r  le  R-scaii  poiitajio- 
iial.  et  (le  taeiliter  pour  rAfrituie  un  travail  d'adaittatioii  (|iii  s»>rait 
du  pluK  haut  intérêt. 

Kn  elTet,  Kl.IK  I>K  HkaI'Munt,  et  plusieurs  de  ses  «-lèves  tint  dé- 
niiiiitré  dune  l'aeon  incontestalde  <|iie  le  réseau  pentafronal  s'ap- 
plique ave<'  une  extrême  préeisioii  aii\  ré<;i(iiis  les  mieux  étudiées 
«lu  jjlulie  terrestre,  à  celles  pdur  lexpit  lies  un  possède  de  linnneh 
earteH. 

l'our  d'autres  répons  peu  eunnues,  nniaMimeiit  rAfVii|iie.  <les 
véritieations  seraient  aetuellement  impossibles.  Mais  inversement. 
admettant  l'exartitmle  du  réseau  penta<;onal.  il  y  a  lieu  de  si;;:na- 
ler  H  rnltentioii  dcH  voyn(;eurH  le»  points  où  des  oliHervatiouH  se- 
rnient  |*rohal)lenn-nt  intéressantes,  .\insi  prévenus,  ils  pourraient, 
dniis  la  mesure  du  |K)Msilde.  diri};er  leurs  exeursions  vers  ces  points. 
qui  MMit  «léfiniM  avec  une  extrême  préeision,  et  reeoniuiitre  si,  et'- 
feetivenient  ou  non,  il  y  a  là  des  partieulariteM  p'-o^rrapldtiueM, 
to|Hi;;nipliii|UeH  ou  (féidojriijUfH,  et  relever  avee  soin  \vs  ilireelionH 
frmarqinildeH  dex  aeeidenls  naturels  qu'ils  auraient  observés. 

(hi  ne  Hiiurait  tro|i  le  répéter.  Il  ne  s'af^il  point  iei  de  eoneep- 
lionn  llMMiriqneM  et  almiraiteH.  l<eM  li^fues  entrecroisées  du  réseau 
|MMilni;onal  Konl.  dit  Kl.lK  l»K  Hkaimust,  les  iniees  d'une  sorte  de 
rriiquelé  du  la  eruAte  inférieure  qui,  se  propa^^eant  à  travers  les 
ctiurlim  RUrrcMivpji  lie»  itédiinenlH  et  des  épanehementM  Hupcr- 


—   743  — 

ficiels,  non  seulement  ouvre  le  passage  aux  émanations  de  la  masse 
interne;  mais  encore,  alors  même  qu'il  ne  donne  pas  lieu  à  des 
arêtes  saillantes  et  à  des  dénivellations  du  sol,  prépare,  en  tailla- 
dant ce  sol,  les  accidents  du  relief  dont  les  eaux  superficielles 
viennent  ensuite  déblayer  et  modeler  les  contours. 

C'est  donc  en  quelque  sorte  un  canevas  d'observations  pratiques 
et  matérielles  de  tout  genre  que  nous  proposons  de  tracer  à  priori. 
Il  est  probable  que,  sur  plusieurs  de  ces  points  on  pourrait  re- 
cueillir des  faits  intéressants. 

Il  est  d'ailleurs  très  facile  de  tracer  pour  tel  point  du  réseau 
que  l'on  voudra  un  canevas  en  projection  gnomonique.  Il  suffit 
de  se  rappeler  que  les  angles  sous  lesquels  se  croisent  les  grands 
cercles  qui  passent  en  ce  point  sont  conservés  en  projection.  Nous 
avons  donné  plus  haut  un  tableau  de  ces  angles.  Quant  aux  pro- 
jections des  autres  points,  il  suffit  de  porter  sur  les  droites  rayon- 
nant autour  du  centre  de  la  carte  des  longueurs  proportionnelles 
aux  tangentes  des  arcs  de  cercle  interceptés. 

Pour  vérifier  l'exactitude  de  l'application  du  réseau  pentagonal, 
il  conviendrait  de  se  porter  en  l'un  des  points  bien  définis  du  ré- 
seau, dont  la  latitude  et  la  longitude  sont  indiquées  dans  les  ta- 
bleaux précédents. 

On  connaît  aussi  l'orientation  en  ce  point  d'un  grand  cercle  pri- 
mitif. On  en  déduit  les  angles  que  forment  tous  les  grands  cercles 
qui  passent  par  le  point  de  stationnement,  soit  avec  le  primitif,  soit 
avec  le  méridien  du  lieu  d'observation. 

Dans  chacune  de  ces  directions  on  connaît  les  longueurs  des 
arcs  qui  aboutissent  aux  points  de  croisement  des  cercles  du  ré- 
seau. Il  serait  donc  facile  de  se  transporter  ensuite  en  chacun  de 
ces  points  précis,  et  de  voir  s'il  y  a  là  quel(|uc  particularité  à  si- 
gnaler, soit  dans  la  topographie  et  l'attitude  du  terrain,  soit  dans 
les  circonstances  géographiques,  soit  dans  la  constitution  géolo- 


—   744  — 

«nquc  »lii  sol.  On  noterait  les  observations  sur  un  ranevas  du  rê- 
scaii  pentagonal  ayant  pour  rentre  de  projection  gnonioni([ue  \v 
|)oint  de  stationnement. 

Comme  tyjtes  sommaires  des  cartes  (|u'il  y  aurait  lieu  de  dres- 
ser pour  différents  points  de  stationnement,  trois  planches  sont 
jointes  à  ce  mémoire  : 

l'I.  IV.  Projection  sur  un  point  1»  JCurope); 

ri.    V.  i'rojection  sur  un  point  T  (Asie); 

Projection  sur  un  p<iint  II  i  Afri(iue); 

ri.  VI.  Projection  sur  un  point  1  lAtViciue  Septentrionale); 
Projection  sur  un  point  I  (Afrique  australe). 


Planche  I. 


Planchk  I. 


y^r-^ll 

^^ 

^^fci:. 

\^^N,/^^^^^    1/             /    \            /   \      I^k'^ /  1     \            V''^ 

lliffll^' 

fel^W" 

W^ 

Projection  ceuti-ale  du  réseau  sur  le  plan  tangent  en  un  point  D. 


Planche  II.  IV. 


Planchk  II. 


—"=^7? 


Projection  centrale  ilu  réseau  siii'  le  plan  taug-ent  en  un  point  I. 


Planche  III. 


IV. 


Pi'ojection  centrale  du  réseau  peiitagoiial  sur  le  i,lan  tauyout  en  un 


1-iuint  H. 


PLAÎfCHE   III, 


Planche  IV 


Ixtflîinil 


-;iii'(tpo  (Ml    projortioii   contnilo   sur   ritoriztni   .Ir   UN'iiLlii 


:^ 


"'■    I 


•B  iwntnl*  ■w  I 


(liimi  i'Imii 


Planche  V. 


o.âHSSS^ 


f  SIBilin'' 


'„  rrinf  """"""' 


Afrii|iu>  Cil   projoctiDii  i;ontr;ili>  sur  l'iiorizim  ,iu  'raiii;'niivk;i 


,AjUé>f 


,S 


ThMrfTA 


Millntle 


r 


sadtitit  A«/>« 


.^^m- 


naJ*  nR  projH-itnn  ratttnU»  iur  rborii'in  •lu  Tranaviui. 


Planche  VI. 


AIVi(|UP  scptentrioiiiiki  cii  ijrojoction  c.-iiti;!!!'  siii'  riiorizon   ,lii  lac  Tsad. 


SUPPLÉMENT 

A  L'ILLUSTRATION  DE  LA  FLOEE  D'EGYPTE 

PAR 

P.  ASCHERSON  kt  G.  SCHWEINFURTH. 


I 

Addenda  altéra. 

(Suite  des  addenda  et  rectifications  insérées  aux  pages  18r> — lOO  de  ce  volume.) 

p.  35.  Après  le  n'  3  intercalez  : 

12(!3.  Adonis  flammeus  Jacq.  Boiss.  I.  19. 

M.  ma.  (^MiU'iont  lildiiitield,  Ascbcrs.)  p.  (El-'Arîch  Asclicrs.  vide 
p.  789). 
»    3.5.  Après  le  n"  5  ajoutez  : 

0))S.  lioissiBK  (Supi»!.  FI.  Or.  ."<)  iiuli(iiie  le  Kaiiuiioulus  liierosoly- 
mitamis  Boiss.  Jîoiss.  1.  8H  jï  Alexandrie  (Schlumbkugek  185211  L'é- 
tiquette, écrite  de  la  main  de  feu  M.  Boissikh.  ne  donne  aucun  ren- 
seignement détaillé  sur  le  habitat;  une  confusion  de  localités  nous 
semble  donc  très  probable. 
»    35.  Après  le  ii"  11  intercalez  : 

1264.  Nigella  deserti  Boiss.  Hoiss.  I.  07. 

M.  p.    A  partir  de  Qatiycb  vers  l'Est  Aschers.  v.  p.  789. "i 
»    35  n"  14.  Delphinium  deserti  Boiss. 

M.  p.  (Tawîl-cs-sakliain  v.  p.  789.^1 
>    35  n"  16.  I).  Bovei  Dciic.         M.  p.  (;Bîr-el-abd;  El-'Arîcb  v.  p.  789.) 

MEMOIRES,  T.  II.  04 


—    74(1    — 

p.  ..t..  I.a  fainillc  Hr>  Borboridacées  j)rciul  lo  n  ('II  et  K- Leon- 
tice  Lcontopetaluin  L.  le  ii    1  :?•>'). 

M.  p.    r.l   Arirh  v.  p.  TSJ».) 
o7  II   2.».  l'apavrr  li\  bridiini  L.  M.  p.   KlCnuly  v.  |t  T'^!».'» 

•  37  rf.  I».  ISH  n"  Jii.  Koi-meria  <lciiltraiuiia    Fnr>k.)  Stapf. 

M.  p.    Kl    Ari.'li  V.  p.  TSit.) 
>    .57  II   '_'7.  (  ilaiii-iiiin  inniiciilatimi  iL.»  (  "iiit. 

M.  p.    Kl   A  rie  h  v.  p.  785».) 
»    37       2'.'.  l'mir  Hypfniiiin  parvitiiiriiin  l^arl».  (^lHiS2)  iut  Kanl. 
tt  Kiril.    IMl'i  lis»-/,  : 

Hypocoum  dimidiatuni  Dol.  iii  I.almriK'  Noyafïc 
Arali.-IVtr.  i  is3(»j  p.  S4,  tal».  114,  ti-r.  ti.  inoiiriiti-  CI. 
('«•HMtii  i('<)iiipcii<i.  Kl.  Atl.  II.  72). 

ObH.  f'olU'  plante  a  i-lo  iliToiivcrto  dans  I  AralMc  IVliVc. 
.    37  >    30.  II.  priiiliilniii  I..  M   p.   t^iaiiyoli  Ast-hen».', 

.  37.  32.  I"iiiiiaria  .Ifiisiriora  i>.  (  .  M  p.  Kl  Ari.li  v.  p.  7!H>.1 
»  3H  »  3(».  Mattliii'la  araiilin  (Hall).j  I».  ('.  M.  p.  Kcsctlc  Ascben».) 
.    3H  .    37.  .M.  livi.la    h.l.)  I>.  C. 

0.  i.    MaliMiiiDili,  Kl  Quiilanih.  llaliwuli.  Wàily  el-'Aricli 
AHcbcm.  V.  p.  7VK).) 
.    39.  Apn*'»  le  II"  .'»2  infcrralcz  : 

12«">«i.  NoJiturtiopHiH  arabica  Boisa.  Moinn.  I.  2.'17. 

D.  i.    Wà.ly  d  'Ari<li  v.  p.  7;ki  ) 

•  39.  Aprrn  !«•  n    .M  iiit«Tialc/,  : 

I2»'7.  tAlyiMum  miniinuin  Willd.  hi»iKH.  I.  2.si. 

M   ma     \lf:iiiii<lni-,  U-miiii  ilii  i|iiai  neuf,  iiiInMiiiit  ISHO,  lUoiiil.^ 

•  31».  A  pu  H  if  II    TiH  iiitnralr/,  : 

12<'.K.  i  Camoliiia  hinpida  BoIm.  MuiHM.  I.  .112. 

M.  mi.   ('••iiiiiii-  I  i-MiM-t'c  imittli'iiir  Hloiiil. ) 

•  4<)  Il    71.  Kriiraria  airppira  (tiurtii.  var.  latirulia  (I>.  C)  KoiiM. 

M.  p.    V.\   Arirh  v.  p.  7IN).) 


—   747  — 

40  11°  73.  Enioaria  uncata  Boiss.   Syii.   E.   oiassitblia  Boiss. 
Suppl.  FI.  Or.  63  [qiioad  loenni  Maiularah]  iiec  Del. 
40.  Après  le  n"  73  intercalez  : 

1269.  Vogelia  panniculata  (L.)  Hornem.  Syii.  Neslea 
p.  Desv.  Boiss.  I.  371.  M.  p.  lEl-'Aiîcb  v.  p.  790. i 

40  n"  74.  Isatis  microcarpa  Gay.    D.  i.  (Wâdy-el-ArîeL  v.  p.  790.) 

var.  hlephfiroearpa  Asehers.  Fructus  ciliati. 

D.  i.  (iivec  la  forme  ty))i(nie  v.  p.  790.  > 
40.  Après  le  n"  7 G  intercalez  : 

1270.  Moricandia  dumosa  Boiss.  Boiss.  T.  38G. 

M.  p.  et  D.  i.  (Kl-'Arîch  v.  p.  790.) 

41  n°    81.  Diplotaxis  acris  (Forsk.)  Boiss. 

D.  i.  (Wridy-el-'Ai-îcli  v.  p.  791.) 
Anx  variétés  du  Brassica  oleracea  L.  ajoutez  : 
var.  gongylodes  L.  arab.  abun-zou.gbali. 

cuit,  dans  les  jardins  niodenies. 

42  »      88.  fSinapisalbaL.    N.  d.  (Berimbal  prèsde  KosetteAscliers.) 
42  »     90.  Savignya  parviflora  (Del.)  Webb. 

D.  i.  (WAdy-el-'Arîcb  v.  p.  791.) 
42   >     91.  Carricbtera  aiinua  (L.)  Asclieis. 

M.  p.  et  D.  i.  (El-'Arîeb  v.  p.  791.i  a.  sept.  iWâdy  Kbâ- 
foûrab,  (iralâlali  du  Nord  Scbweinf.) 
42  »     94.  Enartlirocar})US  stranj>-ulatus  lîoiss.  Ajoutez  : 

var.  amalecitawis  Asrhers.  Fructus  qtiaui  in  typo 
(planta  alexaiulriiia)  duplo  longiores,  canescenti- 
hirti.  M.  p.  (Kl-'Arîcb  v.  ]>.  791.1 

Obs.  La  ])!ante  indiciuée  ])ar  l\l.  lioissiKR  (Hoiss.  I.  399) 
«in  cultis  Arabiae  petraeae  Palaeslinnc  couteriiiinae^'  appar- 
tient à  cette  Corme. 
42  »      97.  Raplianus  K'aplianistruni  I>.  arab.  :  'ai/ch  ou  guibneh. 
M.  ma.  (  Aboiufir,  pour  le  moins  partaitement  établi  Ascbers.) 
42  •>     98.  -j-lvapistrun»  rugosum  (L.)  Berger.  Ajoutez  : 


—   74»   — 

var.  orientale  (L.)  Coss.  C'oinp.  FI.  Atl.  II.  314. 
Syii.  Iv.  arieiitalf  I  >.  (".  Hois.s.  I.  404. 

M.  p.    <^iti\oli.  intriuluit  Asdiers.) 
p.  4;)  Il    lU-J.  ('K-oim-  aniliira  L.  D.  i.   Wà.iy.l   Ari.li  v  p.  TlM.t 

>  44.  T  Reseda  odorata  L.  pii-iul  lo  n    iL'Tl. 

luUurnIisc  N.  d.   Ali-xiiiulrii-  :i  1  F.>t  du  lar  ilo  Kaiukli  Ihipaniuct.  i 
Voy«'/.  Mi'i--.  Sii|i|>l.  Kl.  Or.  <>!". 
J4  11    117.  U.  Mois-sioii  MUll.  Ar;;.  D.  i.  Wà.lvcl  Aridi  v.p.  7!tl.) 
.    44       r_'i.  (>li;r..iiK'ii.s  .suhulata    IK'I.)  Wi-I)l». 

M.  p.    Kl-Aiidi  V.  11.  7!tl.i 
44   •    12.!.  Ihliaiitliciiiiiiii  iiilutiiiiiii  (K.'i  Per.s.  Syii.  H.  salioi- 
fitliiiiii   B(ii.>.s.   |-'|.  Siippl.  Kl.  Or.  7<»  |(|inia(l  liuimi 
<  llaniaila     i.  r.  Wàdy  Wara;r|  iicc  IV-rs. 

>  lô  >    12').  l'niir  Ik'liaiitlitiiiiiiii  Saïuti  Aiittuiii  Sclnvi-iiit.  iiicd. 

|{uis>.  Siippl.  l'I.  l  Ir.  7n  «iiili  ilcsciiptiniK'  lisez  : 
Holianthonium  vontosiun  Boiss.  Hoiss.  1.  442. 

Olih.  Crllf  plaiilf  a  ilf  ilionucrli'  dans  lAraliic  ritri't' 
HjcIirlrlTili  . 

.    4:)       127    II    l.ip|»ii  (I..)  l'iTH. 

M.  p.  .1  0.  I.    l«rdalHl;  Kl  Aiidi  Awliirs.  >.  p.  7:i|. 
»    46  >    I."»4.  \'a»raria  hr;;ctaliH  (Neck.)  (ikc. 

M.  p.    1:1   Ari.li  \.  p.  7'tl.i 

>  4H  >    13K.  Siltiif  frnWun  \.. 

M.  p.  «I  0.  I.    {{l'htitr  Am'Iuth  ,  .Sliwfinl. 
4<i        l'.i'J.  S.  itTUMtioidrM  L.  Syii.  S.  tiidi-iitata  MhJhh.   ."^iippl. 
Kl.  C  »r.  '.i.t  lUT  I  U-hf. 
•    4»;  .    140.  S.  villuHji  KiiiKk.  Kllarr/.  M.  p. 

VHr.  iNiiiaclitiru  Srliui-iiit.  hitlirt  a  .'^.  villoMi  l'nihk. 
vnr.  iiiirr<>|M-lala  ('ohm.  apiitl  Kralik  in  ltuiii-);(>aii  1*1. 
alp-r.  rnr.  n  22'.'  i|m,'')*;i.  nii  tlniiliiiN  ipiaiii  in  typi> 
niiniiriliUN,  petuliM  rciliictiH  hIImm  (iiim'  niNi-ini  arciMJit, 
Nt«tiirn  iiiiniiri',  iiiiliitneiilu  Idiifj^iurc  nia^in  viMMmo, 


—  749  — 

foliis  brevioribus,  latioribus,  floribus  immo  pauUo 
brevioribus.  Ajoutez  :  M.  p.  v.  p.  791,  811. 
p.  46  n"  142.  Silène  setacea  Viv.  M.  p.  (El-Giâdy  v.  [).  792.) 

»   46.  Après  le  n"  144  8.  canopica  Del.  ajoutez  : 

Obs.  BoissiER  (Suppl.  FI.  Or.  94)  eu  suivant  Rohkbach  (Mouogr. 
(1.  Gatt.  .Silène  p.  105)  remplace  le  nom  de  Silène  canopica  Del.  par 
celui  de  8.  biappendiculata  Ehrenb.  Rohrbach  n'avait  préféré  le  der- 
nier que  séduit  par  la  supposition  erronée,  que  les  échantillons  de 
«S.  canopica  Del.»  de  Dendérah  distribués  par  Sieber  étaient  authen- 
tiques. Cette  plaute  de  Sieber  appartient  au  S.  villosa  Forsk.,  espèce 
qui  ne  se  trouve  pas  à  Aboûqîr,  emplacement  de  l'ancienne  Canopus, 
où  le  S.  biappendiculata  abonde,  (pii  d'après  les  types  de  l'herbier 
de  Montpellier  est  bien  le  S.  canopica  Del.  Ces  deux  noms  n'ont  pris 
date  que  par  deux  descriptions  posthumes  publiées  dans  la  même 
année  de  1867  ;  celui  de  Delile  par  celle  de  Boissier  (FI.  Or.  I.  596), 
celui  de  Ehrbnberg  par  la  description  de  Rohrbach  (Botanische  Zei- 
tung,  1867,  82).  Or,  il  nous  semble  hors  de  doute  que  le  nom  de  S. 
canopica  Del.  doit  être  préféré. 
»  46  n"  145.  S.  apetala  Willd.  Effacez  M.  p. 
»    46  »   146.  S.  colorata  Poir.  Ajoutez  : 

var.  OUvieriuna  (Otth)  Mohi-b.  Syu.  S.  Olivie- 
riaiia  Otth.  Boiss.  I.  597. 

M.  p.  (A  partir  de  Qatiyeh  vers  l'Est  Kotschy,  Barbey, 
Aschers.  v.  p.  792.) 
»    47.  Après  le  n"  150  intercalez  : 

1272.  S.  longipetala  Vent.  Hoiss.  1.  636. 

M.  p.  (EI-'Arîch  v.  p.  7!)2.) 
»    47  n"  156.  Spery-uiaria  t'allax  Lowe. 

N.  f.  (^Entre  Mcdîncli  et  Tahiiar  Scliweiuf.) 
Obs.  Cette  espèce  se  trouve  aussi  en  Nubie  (^Djebel  Chel- 
lâl,  Soturba  Schwcinf.  1865  n"  783,  784)  et  en  Arabie  (Djed- 
daii  Zolirali). 
»    47  »    157.  S.  (liaiidra  (Guss.)  Heldr.  et  Sart. 

M.  p.  (El-'Arîch  v.  p.  7!»2.) 


—   TAC  — 

p.  4><  11"  l<;i.  S|u'r<rularia  niedin  (L.)  Gris. 

M.  p.  ItoM'tft'  Scliwfiiit'. :  Maniietto  Aschers.,  Soliwoiiil. 
>  48  >  1  tl2.  lûihltairea  prostrata  i  Fnrsk.  i  lioiss.  s.  lat.  var.  major 
Asrhers.  et  Srhirrinf.  S\  n.  Kobbairea  |i.  Hoiss. 
lioiss.  I.  7.'5.">.  U'oliiista.  poiviiiians;  canU-s  c.l  ail 
(»..">  m.  loiifri:  (viiiat'  laxiiisciilac  tli'iiiiiiii  laxissiniar: 
Hnif.  iiiiuores  suballtidi. 

D.  i..  a.  sept.,  a.  mer.  ilan^  K-s  viUkrs. 
var.  tiiinor  Asrhrr.i.  rt  Srhtrt'hi/'.  Syii.  l'olycai- 
piiii  >ii(-('iili'iitiiiii  Hi)iss.  1.  T.'WI  t'xcl.  syiioiiyuu»  l)oli- 
Icaiio.  'IViK'lla.  .striiti-  aiiiiiia:  caiilos  (I.O.'J — (».l  m. 
loiifri:  ryiuar  «iiltcfiiitVrtai':  Hoirs  inaiusculi  rosoi. 

.Vil  liord  lU-s  liTr.iiii>  (Milti\i''>.  D.  I.  «U-  'lliclics  jusiiu'A 
'IVrriiiU'Ii  .  1. 1  HniiiHi-H  l.,<^>t<)uni.  !*>•  .  a.  sept.  I  li-lw  An  Scinvt".  >. 
OliK.  Cl"»  (liMix  varii'ti'K  sont  rolitVs  eiitri-  elles  par  des 
formeK  iiiterniédinires.  coniiiii-  rfcliaiitillon  ti^iin-  pur  Dki.ii.i: 
FI.  «rK(r.  tali.  L'i  li;:.  4  .  I»es  i-xciiiplaires  s«Miil>laltk's  ù  rotte 
lipin-,  ailli'iirs  rarr«  tii  l'+'vpti",  prétlominonl  sur  les  Imnls 
lie  la  mer  l{^>ll^:e  eu  Kfrypie,  en  Nuliie  et  en  Aniltie. 

.    4'.i  .    H;t;.  1x7.  l'i.lynirpoii  Hiicnilnitiim  fhel.)  WfhlM't  llcitli. 
lier  IdiinK.  I.  (-.  S)  II.  1*.  araiiiciiiii  Hoin».  I.  c.  Hiipru 
p.  4:t  II    Kl.'i.  Krtari'/,  :  0.  I. 
1''        l'iT.  l'uJNrarpia  iVai^iliM  I)»-!. 

M.  p.   (jitAi|nli,  (jalheli  .Vachers  ) 
r.i  '    17l'.  lieriiiaria  lii-iiiiM|fiiioii  (  iay. 

M.  p.  .  t  D.  I.    r.l   Ari.  h  \    p.  l\ti.) 
■    41».  Apri'-H  le  II    17m  jntcri-aje/  : 

I27.'î.  SolorocoptinluR  nrnliiciiH  lioiHH.  UniKs.  I.  74K. 

0.  I.  aept.  '       Ih'xrt-i  orjiiilale  ilrll   i;;:iti<>>  Kipiri  in  lierli    l-'lo 
rrni 
•    Til  h' 2<Hl.  MaUa  arn>p!ia  !..  M.  p     M    \m,1,  »    .,7':' 

»    U\.  ApreN  II-  II"  201  iiiIrnalrK  : 


—   751  — 

1274.  Malva  nicaeensis  Ail.  Boiss.  I.  819. 

N.  d.  (Menzaieh  Aschers. ) 
p.  52  n"  207.  Sida  spiuosa  L.  N.  v.  iQeneh  v.  Samson.) 

>>    53»  216.  Corchorus  trilocularis  L.  N.  v.  tQeneh  v.  Sanison.) 

>    54  »   222.  Pour  fLiiuim  Immile  Mill.  lîoiss.  1.  861  mettez  : 
tLiniim  usitatissimum  L.  Boiss.  1.  860. 

Obs.  Le  lin  d'Egypte  n'appartient  pas  au  L.  huniile  Mill., 
qui  d'après  la  description  originaire  correspond  à  quelques 
formes  cultivées  au  midi  de  l'Europe  (liaMe,  Espagne)  carac- 
térisées par  la  taille  plus  basse,  les  ileurs,  fruits  et  graines 
plus  grandes  que  daus  le  lin  de  l'Europe  centrale.  Le  lin  d'E- 
gypte est  intermédiaire  entre  ces  deux  variétés  dans  tous  les 
rapports,  comme  on  peut  le  voir  par  le  petit  tableau  suivant  : 

(L.  Uumilc  Mill.)  ^'"  <^  '^BJl'"'  .-ei,  raie  p.  c. 

(le  Klga 

Diamctro  de  la  fleure  épanouie 

en  métrés 0,030—0,034  0,020 

Longueur  des  pétales 0,019  0,012—0,015  0,010 

Longueur  de  la  capsule 0,010—0,011  0,0085—0,010  0,oo7— 0,008 

Largeur  de  la  même 0,008—0,009  0,007—0,008  0,007—0,008 

Cloisons ciliées  ciliées  glabres 

(pour  la  plupart) 

Longueur  de  la  graine 0,006-0,0065  0,005—0,0055  0,004—0,0045 

Largeur  de  la  même 0,003—0,0032  0,0025—0,0028  0,002—0,0025 

Les  dimensions  des  tleurs  et  des  fruits  du  lin  d'Egypte 
correspondent  à  peu  près  au  L.  usitatissimum  var.  crcpitaus 
v.  Boenu.  (Prodr.  fior.  Monast.  1824  p.  94)  que  l'on  a  iden- 
tifié à  tort  avec  le  L.  huniile.  Cette  variété  se  caractérise  par 
ses  capsules  déhiscentes  à  fentes  suffisamment  grandes  pour 
laisser  sortir  les  graines,  circonstance  dont  Mii.lek  ne  fait  pas 
mention  dans  la  description  de  son  espèce.  (^Notc  communi- 
{|uée  par  M.  le  professeur  Kornickk  qui  s'est  iirononcé  plus 
en  détail  dans  un  article  })ublic  dans  les  «  Berichte  der  Deut- 
sclien  Botanisclien  Gcscliscliaft»  18SS  p.  .'JSd— 3S4.1 
p.  54.  Après  la  famille  des  Oxalidaeées  iiitercalez  : 


T")L'    — 

Balsaminaceae. 
Impatiens  Balsamina  L. 

cuit,  dans  les  janlins  anihes  et  iiHuliTiies    plante  troruenientV 
p.  ')')  ii'2."^').  Enuliiini  liirtiiui    Korsk.  •  WilM. 

D.  i.    Wàily  el   Aiuli  \    \>.  7l•3.^ 

.    ôô  .   242.  'IViliiiliis  k'iroster  L.  M.  p.   Kl  Arieh  v.  p.  lirX) 

>  hh  »   24.'J.  'I'.  alatiis  1  )el.  Syii.  T.  teno.stris  iiiormis  Hoiss.  Suppl. 

FI.  Or.  14<i  [»niit;nl  lofiiiii  iiiter  Kaliiraiii  et  Suez]  iioi" 
Kl.  Or.  1.  1M)2. 
•    .'i«!.  Aprt-H  le  II    24M  iiitiTcaU'z  : 

127.'».  Pagonia  myriacantha  Boiss.  Hois.s.  I.  ;•(»(;.  Sup|il. 

FI.  Or.  14i>.  D.  a.  sept.    WAds  (iiinn  Dainniiiali  Seliweinf.^ 

.    56  n"  20 1.  F.  aral.i.  a  L.  M.  p.    Kl  Arieh  v,  p.  TM.^ 

»    5<)  •   2.'»').  Zyjfi»p|iylliiiii  (letiiiuiiiiiï.  I  »(•!.  KlVari-/ l'observation  : 

eette   plante  a  été   rétoltéc   par  M.  ScilWKlNKntTU 

aux  eiivirniiK  ilii  Hiih  liciias  et  en  Nubie. 

>  îû  >    2';<l.  l'ejfaniini  llarniala  L.  M.  p.    Kl '.\r1eli  v  p.  T'.Kl.^ 
.    .'»7.  l'oiir  ( 'itriiM  inailareiiHiK  Lmir.  lise/,  : 

C.  nobili»  Lour. 

'    r»7.  Apri-H  le  < '.  «leeiiiiiaiia  \.    iiifereab-z  : 

Cilrus  Bergamia  Risso. 

eiilt   <laii«  le»  iiiniiii"  ili-  l.i  l'.:is-e  l,j;_\ple.  awez  nire. 

>  .''■^1  II   2<'i7.  l'oiir  CitiMiK  iliifitntiiM  l.aiii.  line/.  : 

CÉMHUH  ibuoiiHiH  Ilook.  111.  e\  il.  riaih  lioii  in  \K' 
('Hlulnlle  Troilr.  Sllppl.  \'.  .^<'>7. 
.  r,U  .  î>f.'i  |'..iii  l'i^tueiii  allanliea  I  »eH|'.  line/  :  1*.  Klùlljuk 
OriM'.  r.'iJHh  II.  t,  \ai  i//"'">i  Si  liMcint.  Finfl.  in 
l»e  «ami.  l'i...!.  .«^iippl.  1\  .  L"M.  S\ii.  1'.  K.  V-  kI»- 
berriniH    Seliweinf.    et    ^,.  lilier.ipliN  Ha    IloinM.    Uniw». 

Hiippl.  Kl.  Or.  ir,\. 


—   753  — 

p.  60.  Après  le  ii"  271  Rlianinns  palaestina  Boiss.  ajoutez  : 

Obs.  BoissiKR  iSuppl.  FI.  Or.  lôlii  sépare  la  forme  d'Egypte  (qui 
se  trouve  aussi  au  Jlont  Sinai^  du  K.  palaestina  Boiss.  sous  le  nom 
de  R.  disperma  Elireuh. 

»    60  11°  279.  Arg'yrolobium  uiiitiorum  (Dcne.)  Boiss. 

M.  p.  et  D.  i.  (El-'Arîch  v.  p.  793.  > 
»    60,  187  n"  280.  Rétama  Raetam  (Fovsk.)  Webb. 

D.  i.  i  Saléliîj'eli  Lloyd;  Djebel  Ekhfen  v.  p.  793;  entre 
Ilemet-el-rekebeb  et  Wâd}'  Kbamareh  Figari  Stud.  II.  007.^ 
»    61.  Avant  le  n"  281  intercalez  : 

1276.  Ononis  Natrix  L.  var.  stcinyphyUa  Boiss.  Boiss. 
II.  59.  M.  p.  I El-'Arîch  v.  p.  79,3.^ 

»    61  11°  283.  (3iionis  reclinata  L.  var.  niinor  Moris. 

M.  p.  lElArîeh  v.  p.  793.'i 
»    61.  Après  le  ii"  288  intercalez  : 

1277.  Trigonella  cylindracea  Desv.  Boiss.  IL  82.  Syn. 
T.  filipes  Boiss.  Suppl.  FI.  Or.  162  ex  p.  (qiioad  lociiin 
«Oiiadi  el  Gradi»)  uec  Boiss.  FI.  Or.  IL  82. 

M.  p.  (El-'Arîch  v.  p.  794.) 
»    61  11"  291.  Trig'onella  laciniata  L.  Ajoutez  : 

var.   bicolor  Schiveinf.  Vexillum   apicein   versus 
coerulescens. 

N.  f.  (Mcdînet-el-Fayoûni  Aschers.  »  v.   (Benî-Soucyf 
Schweinf.,  Sioût  Asciiers.) 

Obs.  Cette  variété  a  été  introduite  par  le  conmierce  en 
Allemagne  (Hambourg,  1887  TimmlK 

»    61  »   293.  T.  niaritima  L.  M.  p.  iRosettc.  BrouUous  Aschers.i 

»    61  »   295.  T.  stellata  Forsk.  M.  p.    i:i  '.Vrich  v.  p.  794.) 

»    62  >   301.  Medicag-o  litoralis  Rolide. 

M.  p.  (Rosette  Delile,  Aschers. :  Broullous  Aschers. ;  I la- 
miette  Ehrenb.,  Aschers.;  El-(!rA(Iy  \.  p.  794.'! 
»    62  >   306.  iM.  hispida  (Oaertn.)  Urbaii.    M.  p.  KiCrâdy  v.  p.  794. 

MKMOIRKS,  ï.  II.  !>.■> 


—    754      - 

p.  •;2  11    3051.  Mcdii-afT"  Asilii-rsoiiiaiia  l'rl). 

M.  p.    Kl   Ariih  v.  p.  7m.) 

>  i;2  >   ai.î.  Mclilotiis  sulcatus  ho.st". 

H.  d.    Kost'llL-  Asi'liirs.;  MiMi/alcli  Si'liwciuf. ) 

>  i'>'2  ^    ol4.  M.  inesijaiiensi»  (L.)  Hc-sv.      M.  p.    Unnillons  Asi-hers.) 

•  <i3.  Après  le  n    .">lti  iiitorcak'Z  : 

127s.  T Trifoliuin  lappacoum  L.  l{oi>s.  11.  li:t. 

M.  p.    l'.l    .Vricli.  introduit,  v.  p.  1\H  \ 
t;3.  Après  le  n   ."ils  iiitrnaliz  : 

127'.i.  T.  purpurcum  Loisl.  IîkI.s^.  11.  122. 

M.  p.    Kl  ArUh  v.  p.  l'M.) 
»    ti3  n  1(22.  T.  reMipiiiatiiiii  L.  M.  p.    Kl  Aiicli  v.  p.  7'.>4.) 

•  K3.  Apre»  le  n   ;i2.'>  iiiteitalez  : 

12H(».  Y  T.  xerocophalum  Fonzl.  lîoiss.  11.  14<». 

M.  ma.    .\l('\;iii(lrii-,  terrain  du  ipini  nciil',  intruduit  1S<<(I  Minuit'.) 
»    «53  II   .■I2s.  LotiiK  i-retieiiH  L.  \ar.  {;eiiiiiiiiis  H(ti««. 

M.  p.    I.ikldi\kluli  .\K(lu'rs.  \.  p.  sii». i 
•i4  »    340.  .S'urpiiiriiH  imiriratiiN  L.         M.  p.    Kl  'Arii  li  v.  p.  7'.M.i 

•  <!4.  Aprè«  ee  iiiiiii<'r<>  iiitirralez  : 

12x1.  Coronilln  scorpioidos  (L.)  Koch.  HuIkm.  11.  In3. 

M.  p.    Kl   Ari.li  >.  p.  7!tô.» 

>  64  ir341.  Ilipporrepix  iiiiiHilii|iiima  1..  M.  p.    KKinidv  v.  p.  7*.)r).) 
<{.*>       .'142.  II.  Iiiniliiiiiii  l-'<i|-Hk.  Smi.  Il.riliuta  Hojhh.  Sitp|)l.  Kl. 

Or.  171  ji|iii>ad  Inciiin  .Mari<iiit|  iicc  ^^'illd. 

•  tib  >   34.').  II.  Iiiniiitiirta  LoJhI.         0.  I.    DjcImI  KUlilni  \.  p.  7!)r).) 

>  (!(i  >   3r>li.  AHtrH((nliiH  ratliatiiH  Klireiili. 

M.  p.  iKI  Arirli  \.  |i.  7!).').'  D.  a.  sept.   U  m\\  Khiiloiindi, 
(«nlùlnii  dn  Nord  SliMcinr. i 
•îfl       Sfil.  A.  furnijfnliin  llertnl.  Syn.  A.  iriiiifhliiH  lldiMM.  Sii|tpl. 
l'I.  Or.  I7ri  vx  p.  (<|tioail  loetini  KaiiiHeH)  iiuc  L. 
..1,;'.,  A.  liinpidiiliiH  l>.  «'.  M.  p.    Kl  Ar1.li  \.  p.  7lif... 

•  fil>  >   3GM.  A.  Iiaiiioniiit  l,.  Syu.  A.  Itiai  liMcriiH  MoJHh.  Siippl. 


—  755  — 

FI.  Or.  175  ex  p.  (qnoad  loca  Alexaiulr.  et  Mariut) 
iiec  Ledeb. 
p.  67  n"  372.  Astragalus  alexaiulrimis  Boiss.  Ajoutez  : 

var.  elonijatuH  Barh.  Herbor.  au  Levant  p.  131, 
tab.  V.  M.  p.  lEl-Grâdy  v.  p.  795.^ 

»    67  »   375.  Pour  A.  tomeiitosus  Lam.  mettez  : 

Astragalus  fruticosus  Porsk,  FI.  Aeg.  Ar.  139 
(1775)  neque  Asso  (1779)  neo  Pallas  (1800).  Syu. 
A  fruticulosus  Forsk.  1.  c.  p.  LXXI  n"  379.  A.  to- 
meiitosus Lam.  Eue.  L  312  (1783).  A.  sparsus  Barb. 
Herbor.  au  Levant  p.  131  n"  333,  supra  p.  67  iV  373 
uec  Dciie. 

M.  p.  (Rosette  depuis  Lij)}»!;  Qoiu(ali  Ascliers.;  Bîr  Abon'l 
Efeyii  Barb.;  Bîr-el-'.ibd;  El-'Arîcb  Ascliers.  v.  p.  795.) 
»    67  »   382.  Hedysarum  spinosissimum  Sibth.  et  Sm.  Pour  N.  d. 
lisez  :  M.  p.  (Damiette  Elireub.,  Aschers.  ;  El-Grâtly  v.  p.  795.) 
»    67  »   384.  Onobrychis  Crista  galli  (L.)  Lam. 

M.  p.  (^El-Grâdy  v.  p.  79().) 
»    67.  Après  le  n"  387  intercalez  : 

Arachis  hypogaea  L.  arab.  :  Joûl  soûdâny. 

On  avait  essayé  de  cultiver  cette  plaute  oiéag-ineuse  eu  Ei;ypte 
déjà  aux  temps  de  Mohammed  'Aly  (voir  Figari  Stud.  II.  loG,  137X 
Depuis  quelques  années  la  culture  de  l'Arachide  a  pris  un  nouvel 
essor  dans  les  terrains  sablonneux  de  la  jinivince  deChcrqîyeli  limi- 
trophes du  désert. 
»    68  n"  389.  Vicia  lutea  L.  Ajoutez  : 

var.  purpuraseens  Korli.  Roehl.  Deutsclil.  Flora 
V.  184. 

N.  d.  (cultivé  par  M.  Kohniouk  do  iirainos  récoltées  à  Za- 
((â/,î(|  par  M.  Hcnw-EiNruinii.) 
»    68  »   390.  Vicia  sativa  L.  var.  angustit'olia  (Ail.)  Alef. 

M.  p.  (El-'Arîch  Aschers.  v.  p.  790.) 


-   7ôfi  — 

Après  Cl-  mmn.''ro.  iiiteiviiliz  : 

rJ82.  Vicia  peregriua  L.  Moiss.  II.  ôT<>. 

M.  p.    Kl   Aricli  v.  p.  1\H\.) 
p.  tiîS  11*391.  V.  iiarboiieiisis  L. 

M.  KoKMt  KK  nous  a  niiiiiiiuiiii|iu-  l;i  (k-scription  ik*  ileiix 
iitiini-lk's  varii'lés  de  cotte  i'S|H.'fi'.  cultivces  <k'  irraiiu's  rcool- 
tces  «laiis  k-  Faviiûm  par  M.  Sihwkiskckth. 
var.  aeffjfpthira  Krke.  riir.  n.  Somina  iiiajîiia. 
(I.UIO  iiiniii)  a<l  (l.(»i;5  ni.  cra»ii.  pallidc  fiilva.  liilo 
piilviiio  litii;;itiiiliiiali  alliii  plus  niiiiu.s  proniiinild:  Ic- 
;;iiiiicii  facicliu.s  ;;laliniiii  et  lacvc;  toliola  iiitcjicniiua 
Vfl  KiiliiiitcpMriina:  ctirnlla  piirpinvti-vinlacca. 

(  aiilis  l't  folia  Niilijrlalicnima:  tuliola  aciita  vcl 
aciitiiisciila :  K-<;iniiiiia  pallitic  iMiiniit-a cnriacca. kni^zc 
<|uaiuiiicctfri8vnrictatil)nstciu  ritira.iiitcrsciiiiiiaMil» 
contracta. « •.( »(;.')—( ».( i7( •  m.  I..iij,'a.  (»,( H :>."•  ( »,( >  1  ti  m. 
Inta:  Kcniina  ^lohosa.  latcrilms  coiicaviiisciUo-dc- 
prcHKii,  Ioiio;c  pallitliura  (|iiani  in  ccti  ris  varictatilnis, 
in  quilins  ni<:^ricantia. 

Dapn-»  Miif  ;.'raiii»-  cnvoM-f  par  .M.  Schw-kinithiii.  celle 
variété  He  Iriiiue  ail-»»!  H.  d.  /.a(|!V/.it|. 
var.  ti/'/Inlti  Krlcf.  rnr.  n.  Syu.  Aiaciis  f'aliaceiis  et 
t'alia  Kayriiia  .l<>|i.  Uanliin  et  Clicrl.  Ilist.  plant. 
(Kifil  ^  2.  'JHfiV!!  Sciiiiiia  niiiltn  niinura  i|iiaiii  in  |M°ac 
('('(lente,  ii<l  M,(Hti;  ni.  crasHa,  snrdiilc  ni;;ricaiitia, 
liilo  Mtrin  an^iiHla  palliiliorc  ine<|iie  ullnii  al>Hi|iic 
piilvitiu  priiininniii;  Ic^riim,.),  iacicIniH  ;;laliriini  et 
Ineve;  foliuja  iiilep-rrinia  vcl  apicein  versus  panci 
ilentiitn:  cupilla  pnrpiireo-viojaeea. 

I  aiilin  et  lolia  Hiilifflakcrrinia  ;  tulinla  olitiisa;  le 
((iiiiiina  liriinnca.  i|itaiii  in  praeceilenle  Huliilinru.  pci 
irniiienea,  piaiin,  liainl  cuntracia,  (l.or*  ni.  lon^a.  ad 


—   757   — 

0,013  m.  lata.  Semiiia  g'iobosa.  liaïul  depressa,  le- 
vissime  alveolata.  In  utraque  varietate  legumiiia  ma- 
tura  ut  in  omnibus  varietatibiis  spontaneis  dehiscuut, 
cum  in  varietate  culta  clausa  permaneant.  Hujus 
speciei  varictatiim  synopsin  alio  loco  publici  juris 
faciam. 
p.  68  n"  392.  Vicia  calcarata  Desf.  M.  p.  (El-'Arîcli  v.  \).  IW.) 

>  68.  Après  ce  numéro,  intercalez  : 

1283.  V.  salaminia  Heldr.  et  Sart.  IJoiss.  II.  5i)l  V 

M.  ma.  ^Mariout  Blomf.) 
Obs.  Nous  n'eu  avous  vu  qu'un  seul  éeliantillou  inc(mi])let.  Nous 
ne  sonnues  pas  tout-à-fait  sûrs  de  la  dcterniination  de  cette  esi)èce, 
en  tout  cas  nouvelle  pour  la  flore  d'Egypte. 

>  68  n"  396.  Latliyrus  Aphaca  L.   N.  f.  i  Jledînet-el-Faydiini  N'irchow.) 
)    69.  Après  le  n"  398  intercalez  : 

1284.  L.  hierosolymitanus  Boiss.  Boiss.  IL  604'^:' 
«Aegyptus»  Figari  in  herb.  JMouspel.  M.  ma.  (Mariout  Blomf.) 

Même  observation  comme  par  rapport  au  n"  1271),  ([uant  à  l'échan- 
tillon de  M.  Blomfield  :  celui  de  Fig-ari,  encore  plus  incomjilet,  pro- 
vient probablement  aussi  de  la  région  mcditerranécune  de  l'Egypte. 

»    69  n"401.  Ij.  marmoratus  Boiss.  et  Blanche. 

M.  p.  (El-'Arich  v.  \^.  7it(i.) 
>^    70.  Après  le  l'iiaseolus  ]\lung'o  L.  intercalez  : 
P.  Caracalla  L.  arab.  :  tarakallah  [sic]. 

cuit,  dans  les  jardins  d'Alexandrie,  rare. 
»    73.  Pour  liosa  damascena  IMill.  lisez  : 

R.  gallica  L.  Boiss.  11.  676.  (Uose  de  Provins)  d'après  une 
communication  de  ]\1.  (îhépin. 
»    73  n"  422.  f  liosa  involucrata  Roxb. 

N.  d.  (Meliallet-errôli,  naturalisé  i)anui  les  roseaux  d'un 
canal  îSickcnberger;  Abadîyeii  de  Kiialil  .Vglia  à  Matarîycli 
près  du  Caire  Sduveinf.  i 


—   7nK   — 

p.  73  II  4'i.î.  Ikiihns  saiictus  Sclirol). 

(Mis.  (Viti-  i's|KTf  i>st  sjins  «louii-  iiidiiri'iu'  lu  Eiryiite.  Feu 
M.  KiiKKMiK.Kii  lavait  «Kjà  n-foltci'  M.  ma.  prés  du  Hir-ot|  os- 
sniiia  ail  nii  il  n'y  a  aiininc  |ir<>li.'iliilit('  il  uni-  aiuieiine  culture. 

>  7.S  '    447.  Mcsi-iiihiiaiitlu'innin  l"ni>kalii  lllH■il^t. 

M.  p.     Kl   (!ui-ls   M..liaiiiiiu(liyoli.   Qati.voli   Asdiers.   v. 

|i.  ^\-J.-  D.  1.    r.il^iularali  vers  l'I'.si  Ascliors. ' 

»    7s.  t Opuntia  maxima  Haw.  pri'iid  k-  n   riS.'»:  cotte  espèce 

se  tnmve  nafiiralisée  N.  d.    lo  l'ain'  :  lirmliliaii  Si-liwcint'.^ 

»    7'J  II  4.'»:».  Miipleiiniin  piotractum  Lk.  et  Ilott'iii.  cuiii  varietftte 

lieteiophylln  i  l.k.    \\<>\>s.       M.  p.    Kl  Aridi  v.  p.  IW.) 

(ll)s.  UiiiNsiKK    Suppi.  Kl.  Or.  l'IU    dapivs  iVu  M.  W.tuins 

ilixtiiiKUi-  le  H.  iifterniiliylliiui  l.k.  fii  ospèif. 

»    ?'.•  >    4i°>l.  li.  ;;laii(-iiiii  K'oli.  et  Cast. 

M.  p.    Ifroiilli'Us,  liaiiiiftti*.  liaiiytli,  lloureyii    iiitrc  Hir- 
fl  nliil  l'i  I5ir-i-l  .Maziir ,  Kl  Wrich  .\kc1uth.  v.  p.  7'.M!.  i 
»    80.  Apiî-H  le  II    4ti2  iiitenalez  : 

If'X'   HoloBCiadiuni  crasaipos  (Spr.)  Koch. 

N   (I.    Alcxiiiiilric   nv«<-  le  II.  inMlilliiruin    !..    Kix'lij  Ketnuni.) 

>  KO  II   4i>t.  I'it\  raiitliiiK  tnrtiumiiH  (IK-hI'.i  Heiitli.  et  llonk. 

M.  p.    A  partir  lir  l^aliyili  Mn«  II!""!  .\si  lu  in.  \    p.  T'.Hi.  i 

>  M)  >    47)>.  .\iiiiiij  Xiniiu^a  (L. I  i.aiii. 

M.  p.    I.l    \ri<  Il  iiiiiMiliiii  \    p.  7'.t7.) 
•    81  >   472.  tCnriaiiilriiiii  Haiivnin  L. 

N.  f.    MidiiKl  ri  l'uMiiim  Virrliow.» 
»    Hl.  ApieM  le  11    4  74  iiiteiral<z  : 

12H7.  Poruitt  BinnicH  HoIhh.  Knis«,  II.  ;is7  V  anil».  :  hdlUi. 
M.  p.  (Kiilrr  Itir  Mnliriiûky  <-t  lliMircyi|;  Likiilcykiieli  AmcIutm.  v. 
p.  H  12.1 

OIm.  Nonii  iir  Mininum  |««  Iniii  A  fait  «Ont  ili*  lii  lioteriiiiiiulion  <lc> 
celtr  iilfliilc  i|Ui  ne  Imiiviiil  iImiim  un  rinl  Imp  nviiiiri^.  Kii  ti>ul  i-an 
ellr  tl'iii  Hri'  roM«l«l«'n''«'  iMiuniir  niiuvclli'  |Mi«r  l'KjfypIo. 


—  759  — 

p.  81.  Ai)rès  le  n"  475  intercalez  : 

1288.  t  Tordylium  aegyptiacum  (L.)  Lam.  Boiss.  IL 
1030.  M.  ma.  (Alexaudi'ie  1887  introduit  Blomf.) 

»    81.  Après  le  n"  479  intercalez  : 

1289.  Daucus  Broteri  Ten.  Boiss.  IL  1073. 

M.  p.  lEl-'Arîch  introdnity  Aschers.  v.  p.  797.)  N.  d.  i^Mahsamah 
Ascliers.) 
»    81  n'  480.  I).  litoralis  Sibth.  et  8m.  var.  Forskâlii  Boiss. 

D.  i.  ^Djel)el  Ekhfeu  v.  p.  797.) 
»    81.  Après  le  n"  481  intercalez  : 

1290.  D.  aureus  Desf.  Boiss.  IL  1076. 

M.  p.  (El-Grâdy  v.  p.  797.)  D.  i.  Habwah  (route  des  caravaues,  uu 
seul  exemplaire;  introduit?  Aschers.) 
»    82  n"  484.  f  Cnniinum  Cyminum  L.  var.  hirtum  Boiss. 

M.  p.  (El-'Arîch  introduit  v.  p.  797.) 
»    82.  Après  le  n'  488  intercalez  : 

1291.  Caucalis  leptophylla  L.  Boiss.  IL  1084. 

M.  p.  (El-'Arîch  v.  p.  797.) 
»   83  n"  495.  Crucianella  membranacea  Boiss. 

M.  p.  (A  jiartir  de  Qoûqah  vers  l'Est  Aschers.  v.  p.  797.) 
»    83  »   497.  Galinm  tricorne  Witli.  M.  p.  (El-'Arîcli  v,  p.  797.) 

»    83.  Après  ce  numéro,  intercalez  : 

1292.  G.  spurium  L.  var.  tenermu  (Garni.)  Godr.  et 
Gren.  Boiss.  III.  (i9. 

D.  a.  sept.  (origiiK'  do  la  i;-ori;c  Onim  Kiiourni,  f4nlâlah  du  Sud, 
Sciiwcinf'.i 
»    83  n"  499.  G.  murale  (L.)  Ail.  var.  alexamlrinum  (Ehrenberg) 
Ascliers.  etScliweinf.  Syn.  G.  recurvuni  Boiss.  Suppl. 
FI.  Or.  283  (luoad  locum  Alexandr.  ucc  l\eq. 
»    83  Avant  le  n"  503  intercalez  : 

1293.  t  Centranthus  macrosiplion  Boiss. 

M.  ma.  (Alexandrie  cidt.  connue  |il;inli'  (l'uriuMnenl   cl   suhsixmt. 
Hlomf.i 


—  T(;(»  — 

p.  83.  Après  le  ii    '»o:',  intiTcalox.  : 
YalerianeUa  oliloria  (L.)  Poil. 

nilt.  (laiiK  li-sjanlins  imiui-tits  uiir>i|u'oiis  ot  viMuliio  au  luanho  iln 
CWro. 
.    84  n'  504.  (  V|tli:ili»ria  s\  riaia  (L.)  Solirad. 

M.  p.  Cialiveli  <|iu-li|iu-s  iVliaiiiill«'Us.  introduit  .Xsi-hors.; 
Kl  Ariili,  |iart°aitoiiuiit  i-talili.  v.  p.  Ti'T.  N.  V.  le  Caire  : 
Ikisatiii.  non  loin  du  Nil  un  soûl  crliantillon.  s;ins  doute  in 
triKiuit  ('ro|itier  ex  test.  el.  W.  n.vitnKvi 
>  84  »  507.  rtefure|iIialti.N  iiivoliicratu.s  iSilitli.  et  Sni.i  Udiss. 
Syii.  I'.  pliiiii()>iis  liiiiss.  Stip|il.  Kl.  Or.  2Sli  |t|in>ad 
plantain  a  el.  IM.ANTA  pr.  Mari«»ut  lertaiu|  noe  Coult. 
KHarcx  :  D.  a.  sept.  Itasatin  Crnptier. 
'^'i        '>!  I.  l'nitr  Asterisriis  py;rinaeiis  (  "i>ss.  et  I  Mir.  lisez  : 

Odontospormum  pyRiiiaoum  (D.  C.)  Bonth.  ot 
Hook. 

Ajoute/,:  M.  p.    Kl  Cnul^  \.  p.  ÏHS.^ 

»    85  >    .""tl.'».  l'iiiir  .\.  tjraveolens  I  >.  ( '.  lise/.  : 

Odontospenmim  Kravoolens  (Forsk.)  Schultz 
Bip. 

.Njuiitez  ;  M.  |).  .  I  D    i.    Kl    Ari.li  v.  p   VM.) 

»    8lJ  »   52.'J,  Kruneoniria  eri»pa  (  l''nii*k.)  ( 'aH«. 

M.  p.    Kl  'Arieh  V.  p.  7SW.) 
-  I        .'i.'M.  l'Inijfnaluii  Harltc\niiiiin.\H«'lierH.elSeliwoinf.(  IHS7) 
Syii.  r.  n*'jf>  ptiai  iiin   KuIkm.  It-.isN.  Sttppl.  Kl.  Or. 
292  (18HH), 
»    88  >   642.  (îyninarrtieini  iiiieraiillia  I  >eHt'. 

M.  p.  .t  0   i.    Kl    Ari.h  \.  p.  7!H., 

•M'I.  Kiln;()i  Hpatliiilala  l'renl  vnr.  pr<mtratii  il'arl.)  HoiiM. 

V.tfnvvt  :  •  l'oft  Said  /arli      itmiIeH  len  jiidieatinnH 

failen  pitiir  l'on  SaitI  par  tell  le  iltMtciir  /<Aiiii  mint 

pliiM  «|iu'  NiiMpcrifH I  fl  nii'ttox  :  Kl  'Arlrh  r.  p.  7UH. 


—  761  — 

p.  89  11°  552.  t  Xaiitliium  spiiiosura  L. 

M.  ma.  (  Alexandrie  eutre  la  porte  de  Moharrem-Bey  et 
la  coloniic  de  Pompée  Blonif.) 

»    89.  Après  le  Tagetes  erectus  L.  intercalez  : 

T.  patulus  L.  aral).  :  imrd  asfar  (Ascliers.) 

Jardins  arabes  du  Caire  et  ailleurs,  plante  d'ornement  (depuis 
Forskâli. 

»    89  11°  557.  Acliillea  Santoliiia  L.  M.  p.  tEl-Arieh  v.  p.  798.) 

»    89.  Après  ce  miméro,  intercalez  : 

AcMllea  Cliamaecyparissus  (L.)  Scliultz  Bip.  Syn.  Santolina 
Ch.  L.  cuit,  en  bordure  dans  les  jardins  modernes. 

»    89  n°  558.  A.  fragrantissima  (Forsk.)  Scliultz  Bip. 

D.  i.  iWâdy-el-'Arîcb  v.  p.  7i)8.) 

»    90.  Pour  les  n""  562  et  56;;!  lisez  comme  suit  : 

Anthémis  melampodina  Del.  Boiss.  111.  309.  arab.  : 
frakh-omm-âly  (Forsk.),  arhayân  (Scliweinf. .  Ascliers.),  /'/- 
hyân  (Ascliers.). 

M.  p.  (entre  Qofuiali  et  Qafiyeli,  Kl-'Arîcli  v.  p.  7tl8.^  D.  i.,  a.  sept, 
var.  hrachyota  Asfhcrs.  Pappus  abbreviatus  fructu  niulto 
brevior.  D.  i.  (  Wâdy-el-'Arîcli  v.  p.  798.) 

var.  deserti  (Boiss.)  Ascliers.  Syn.  A.  deserti  Boiss.  Boiss. 
III.  305,  supra  p.  90  n"  562.  M.  p.  (Barb.i  D.  i.  (Barb.  Ascliers.) 
Obs.  La  variété  bracliyota  Aschers.  rattache  le  type  de  l'A.  me- 
lampodina à  aigrette  bien  développée,  égalant  ou  surpassant  le  fruit, 
à  l'A.  deserti  Boiss.  qui  en  est  dépourvu.  Nous  ne  trouvons  pas  d'au- 
tres caractères  distinctits  même  sur  les  échantillons  originaux  de 
l'herbier  Boissikh,  «juc  nous  avons  reçus  par  la  bouté  de  M.  Bauuev. 
A  JMalisamab  (D.  i.)  M.  Ascmekson  a  trouvé  l'A.  melampodina  var. 
deserti  pêle-mêle  avec  le  type,  comme  la  var.  bracliyota  à  El-'Arîcli. 
La  plante  citée  par  Boissier  (Suiipl.  FI.  Or.  298i  sous  le  nom  d"A. 
melampodina  du  désert  Libycpie  à  Roûby  i^Ascliers.  1876  u"  309) 
appartient  à  l'A.  rotata  Boiss.  (p.  90  n"  067). 

»    90.  Après  le  n"  570  intercalez  : 

MÉMOIRES,  T.  II.  !'G 


Tiil'    - 

r_';'-i.  Chamacmclum  auriculatum  Boiss.  lUiis8. 111. 027. 

D.  i.    \V;i.l\  ilArk-li  v.  \t.  Tîts.) 
MO  11   ôTl.  riirysjuitlK'nimii  ciiiniiariimi  L. 
Ajoiito/.  : 

var.    tli.srofor     IsrlK-rs.  et   Sriiiri  i n/ .    IjjiUlao    al- 

hai'  sju'p»'  l»a.si  Havai'. 

M.  ma.    AU'Miiiilrii-  :  (i>:iliân,  Miirioiit.   rare  Asolicrs.  ); 

N.  d..  V.    cullivï'  et  siil)s|K>Mt.  tlans  les  jardins  aralios  du 

Taiii'  ;  iilante  d'oriicinciit  di'imi-;  le  tt'm]is  iK-s  IMiaraons. 

5H.».  Apr»-8  !••  l'vrrfliiniu  Halsainita  L.  var.  tanatotoides  liois.s. 

arali      -  Mnria  (sir)  à  Alexaiidrii-.  Scliwi-int'.l  iiitcr- 

raliv. 

Pyrelhrum  vulgare  (L.)  Boiss.  Hoiss.  m.  ;;.".i'.  Syn.  'l'ana 

rctUlii  V.  L.     rult.  dans  It-s  jardins  d'.M«'\andric  il  duCairo.  rare. 

var.  crispum  (D.  C.)  Aschers.  et  Schweinf.  Syn.  T  v  cris- 
|)uni  h.  ('.  arali.  :  luHvkvh. 

rnll.  dans  Icm  jardins  aralti-s  dn  pays  fonnm-  |tlaiili'  aro 
Miati<|iic  ri  iri's  appri'fit'e  par  los  indifri-nc». 
P.  indiCUm  (l>.)  ('aw*.  aral».  :  nraoùhh. 

oiill.  A  llcunt  dnnlili's  dans  les  jardins  arala-s  du  (  ain-, 
roinnic  diuiN  Itti  janiiiis  inodcmi-s:  plante  d  ornenicnl 
îil  II  .'i??.  ArtfiiiiHia  lU'ilia  alita  .U«u.   0.1.  W  .r Arich  v.  p.T'.ts.i 
l'cMir  l'A.  AlMiituimiii  {..  incttr/.  ; 

Arteraisia  Semsek  Forsk.  l'I.  \v\r.  Ar.  (1775)  p.  218 
(I77r»)  Syn.  A.  AlMniaimni?  l"<.iHk.  I.  «•.  p.  hXXIII 
Il  MO.  A,  niinplMiiata  \  ill.  ^ITH'.l)  arah.  :  itmtsn/k 
iF«in«k.),  iiu'jiri/kaJi  (Fon»k.,  Awlii-r».,  Sc-hwdnf.), 
hii'ii/l/ii  mil  (SrIiWfiiif.).  «nlt.  dans  ien  jnrdiiiH  uniU'n 
Olm,  Il  i«l  liini  prolmlilr  ipn-  lA.  Al»n«innuin  Ih-I.  Kl.  A«"k. 
III.  p.  73  n"  1'7M  Miii  In  iiif'iiu'  i«>i|Wt«'.  \j\  pliiiilf  i|iif  intii» 
nvitim  vtir  A  ,\U<\nnilrii'  i'I  h  IUmk'IIv  mhin  le  imni  «lo  im'ary 
k>ih  iHnll  loiiitiiini  l'A.  .*«cmm'k.  Xoliit  n  nv<iiw  \mn  vu  rrllr 


—  763  — 

plante  dans  l'herbier  de  Dei.ile;  ce  botaniste  se  serait  trompé 
malgré  le  point  d'interrogation  ajonté  par  Forskâl. 

p.  92  n"  68G.  Caleiulula  bicolov  liatiii. 

D.  a.  sept.  (  Wâdy  Kliâfoûrali,  Gah'dab  duXord  Schweinf.^ 
»    92  »  591.  Pour  Echinopits  g-laben-iiiius  D.  C.  mettez  : 

Echinopus  galalensis  Schweinf.  sp.  n.  Syn.  E. 
glaberrimus  supra  p.  92.  neo  L).  C.  E.  glaberrimus 
P  cornigerus  Boiss.  Suppl.  FI.  Or.  304.  arab.  :  kha- 
ckîr. 

D.  a.  sept,  (dans  les  vallées  descendant  du  plateau  du 
Gairdah  du  Sud  Schweinf.  ) 

Obs.  Nos  dernières  herborisations  nous  ont  fourni  des 
exemplaires  plus  complets  et  nous  font  assigner  à  l'espèce 
une  autre  jdace.  C'est  dans  la  section  de  l'E.  Ritro  L.  que 
notre  plante  doit  être  rangée. 

La  même  espèce  paraît  avoir  été  cueillie  par  Schimper 
sur  la  route  entre  le  Caire  et  Suez  à  en  juger  par  les  détails 
donnés  par  Feesbnius  (Beitriige,  im  Muséum  Senckenberg.  I, 
p.  84)  sur  la  plante  insuffisamment  développée. 

Nous  en  donnons  la  description  suivante  : 

Caulis  elatus  simplex  vel  parce  rainosus,  purpu- 
rascens,  striatiis,  araiieosus,  interne  glabratns  su- 
perue  saepe  canescens,  iiiuUqnc  glaiidulis  minutis 
adspersus. 

Folia  primaria  albo-tDiiieittosa  liiicaria  pectiiiato- 
clentata  deiitibtis  triangularibus  brcviter  spinosis, 
subsequa  rig'ida  tomentella  vel  glabrata  utriiKiue  mi- 
nute glandulitera  s})inosa  ambitu  lanceolata  divari- 
catim  bipiunatipartita  niargine  revoluta  parencliy- 
mate  ad  nervuni  priniariuni  canescentem  et  in  seg- 
mentis  auguste  deciirrente  segnientis  onniibus  spinas 
tenues  rectas  2  —  3  centimeti'.  longas  sistentibus. 


—  7(;4  — 

Capitulii  .siilitaria  iK-diiiu-ulata  diauictro  ileitiptis  «ipi- 
iiis  .'î — r»  coiitinu'tr.  rxiinie  n>rni<;era  spinis  iiivolu- 
iralihus  ivctis  iiiterdiiiii  arcuatis  tiavrsci'iitihiis  oa- 
pituli  tUauR'tnnii  iluplo  suporaiitilius  vil  co  ae([iii- 
loii^ts  dense  lionida.  IViiirilli  setac  l'iliato-scahrae 
iiivolucn»  in  capitnlis  socmidariis  non  (•(unifri-ns  di- 
niidiu  luwiiiri's.  Invulncri  pliylla  is  —  2i>.  iufinia 
2 — 4  ai)ice  rlunnlutidea  in  lUtrso  loii«j:r  liinatiila  in- 
terne ntrinipie  setis  2—4  laevissiniis  aiticoni  tViT 
attinjrentilins  ciliata:  pliylla  inteniiedia  lancenlata 
ntrincpie  attennata  ad  1'  _.  centimetr.  lon^ya.  mnnia  ca- 
rinata  parte  anteiime  sinnatu-peetinato-ciliata  tlen- 
tilniis  ntrin*|ne  4  -  .s  ultinio  in  ciispideni  attennato  spi- 
nuMi  reterenteni  alterntro  in  eapitnlo  in  Hpinani  valitlnni 
ad  .'l  eentinu-tr.  Iiin;;ani  abennte:  pliylla  intima  pins 
«luplo  inteiniediis  Inevioia  t'i-re  ad  Ita^in  nsipie  liliera 
eirra  2  niilinu-tr.  lonpi  apirc  in  dentés  .'.  -4  loiifrio- 
reH  HeJHMa  dentilniK  hrevioriluiM  ntrinipu'  nniata  nni- 
nilniK  eiliatiM.  ( 'urnlla  ad  '  ,  in  lacinias  ilivisa.  An- 
tlienie  ennneetivo  ipiartain  carnin  partcin  aeipiante 
Hnperatae.  StylnK  nitra  niedinni  hitidns  raniiH  doi-Ho 
ihfra  apieeni   liarl)ellatiH.    I'ap|)i  Hetae   lilierae  lae- 

VCH. 

SpeeieM  lialtitn  K.  Hpiiinsi  L.  et  K.  ;;lal»irinii  !  •. 
<  '.  fonnUH  (|naMdani  t'oliiM  in  laeiniaH  anf^nHtaH  parti- 
tih  -  rrtVrenn,  i-aide  piiipniaMientf,  iiidn- 

iiit  1      ^  Immi  Hieut  t'nliiH  praeHeitini  Iv  ^pinoHnni 

Afj^'pto  wdli'iiiiieii.  CapitiiliM  nhiter  ihHpectiH  i|Uii- 
daninitHlii  K.  (.'lalierrininni  revneat.  a  i|nii  in\idiii'i-i 
pliyllin  e\teri<Miliiin  ninre  K,  Hpimmi  lanatnliK,  ci 
prneMertini  jindeni  liani  lun^e  eiliiitiH,  inteniiM  viilde 


—   765  — 

abbreviatis  et  liberis  longe  distat;  notis  nltimis  duo- 
bus  ad  E.  Kitro  L.  greg-em  amandaiidus  a  cujus  spe- 
ciebus  orientalibus  reliquis  notis  abunde  ditfert. 
p.  92  n"  592.  Echinopus  spinosus  L. 

D.  a.  mer.  (La  plante  citée  dans  l'observation  qui  suit  ce 
numéro  [Scbweiuf.  Iter  primiim  n"  477,  478]  a  été  reconnue 
pour  une  forme  de  cette  espèce.) 
•■>  94  >'    596.  Atractylis  cancellata  L.  D.  i.  (Wâdy-el-'Arîch  v.  p.  799.) 
-   95  >    603.  Onopordon  Sibthorpianum  Boiss.  var. 

M.  p.  (El-'Arîcli  V.  p.  799.) 
>   95.  Après  ce  numéro,  intercalez  : 

1295.  O.  ambigvium  Fres.  Boiss.  III.  562. 

D.  a.  sept,  i  Wâdy  0mm  Roilthy,  Galâlab  du  Sud  Scbweinf.) 

!>   95.  t'Amberboa  moschata  (L.)  D.  C.  em.  prend  le  n"  1296. 

Ou  en  trouve  en  Egypte  les  deux  variétés  suivantes  ; 

var.  fflanca  (Willd.)  Asclters,  et  Sehiveinf.  Syn.  Cen- 

taurea  g.  Willd.  A.  odorata  y.  glanca  D.  C.  Prod.  VI.  560. 

arab.  :  'anbar. 

cuit,  dans  les  jardins  arabes  d'Alexandrie,  de  Kosette  et  du  Caire, 
M.  ma.  (Alexandrie  :  Séniai)bore,  naturalisé  Blonilield,  Ascbers.) 
var.  ambracea  (D.  C.)  Aschers.  et  Sehiveinf,  Syn.  A. 
odorata  a  ambracea  D.  C.  1.  c. 

cuit,  dans  les  jardins  arabes  d'Alexandrie  et  du  Oaire. 
p.  96.  Après  le  n"  609  intercalez  : 

1297.  tCentaurea  solstitialis  L.  Boiss.  III.  685. 

M.  ma.  (introduit  Alexandrie  fossés  des  anciennes  lignes  françaises 
1S81,  très  rare,  Rlomf.) 
»   96  n"  613.  C.  pallescens  Del. 

M.  ma.  (introduit  Alexandrie  entre  la  ])()rte  de  Mobarrcm- 
Bey  et  la  colonne  de  Pompée,  Blonif."» 
»   96.  Après  le  n"  619  intercalez  : 

1298.  Carbenia  benedicta  (L.)  Benth.  et  Hook.  Syn. 
Cnicus  b.  L.  Boiss.  111.  705.  M.  p.  (Kl-Arîcb  v,  p.  799.) 


—  Tcr,  — 

p.  9J<  II"  «;24.  ( 'anliniirlliis  erioci-plialiis  Hniss. 

D.  i.    hjoliel  KklHou  v.  p.  1W.\ 
.   98  '    i;:'.0.  llfdy|iii..is  ilia};atli..l..i(les  J..I  Willtl. 

M.  p.  I5rnull..iis;  r.l  Ariih  Asclu-rs.  v.  p.  T'.".t. 
»  98  »  it.'tl.  KoeI|>iiiia  liiu-ari.>  l'ail.  D.  i.  Wâtlv  i-i  Aniii  v.  p.  T!»'.». 
>  98  >    n.">4.  Li'oiitoilnii  |ii>|iii|iiliiN  'hcl.i  Uiiiss. 

D.  i.    \\i'i(h-d   Ariih  v.  p.  sikH 
»   99  >    fi3il.  rr<is|K'niiimi  iiirmiiU's  iL.  i  lu-st". 

M.  ma.    Marioiit  IJlouil.,  AscLii-s., 
»   99  '    ('>VJ.  l'iiiir  Stiiiziiiii'ia  iii.i||i.>  .M.  I',.  lisez  : 

Scorzonora  Schwoinfurthii  Boiss.  Hoi.ss.  ^^nppl. 
Kl.  Or.  :\-2n. 

OliK.  hVn  M.  IJ.n-MKit  av.iit  ilisiiiiL'iir  la  piaiilo  d'Kfjyptc 
(If  vv\U'  (il-  .Mahh«  ii.vi.i.  :  tiiluTc  iiiulto  cnissiorc  tri|HtHiiari 
«liuiii.  l(i|H>llii-ari,  iiiiliiiiu-iito  apprissiurc  ^l('llat<>.  tiiliis  latii> 
riliuM  ulilimJM  iiircrioriliiis  ililalatis,  capiiiiliM  liroxinrilais  latii> 
rilitiH,  arliitcniiH  (iniiiiluis  \:ilclf  imiricatis -. 
»   99.  A|»ri'»»  !»•  S.  Iiihpaiiiia  L.  iiitrnalfz  : 

r_".i'.i.  Hetorodoris  ae^yptiaca  Schwoinf.  sp.  n. 

D.  a.  sept,  l'ialiaii  <!('  la  (iaiàlali  tin  Nmii  I  I.Mi  ini-tros  (laii>  le 
W'iuh  Qitrii  <•!  KhIhIi  cl  iIhhm  le  Wiuk  (iliii«lv  Scliwfiul. 

CaiiIcH  iliM-iinilM-iitcK.  piilicKiTiitt'H  ft  |inr<-r  liispiili;  t'olia 
MHiilata  ;;lal»ni  v«-l  atl  iumvimii  HiihtiiN  liis|iitliila.  oIiIoiiho. 
n|iatliiilatn,  hiiiiiatiMlnitala  ail  Niiiiiatn  loliata.  ivinotiuHriilc 
ili-iitii-iilata,  ilriitiliiiH  cl  ilciiliniliH  fxiiiiii-  rallortJH;  caiiliiia 
1—2  Hciiiiaiiiplcxicaiilia  (•l>liiiipi-laii*-ni|ata  ml  liiiraria;  i-u- 
|(iliila  'J  fi  nifiliiirria  NiilinuyinlMma  hrcvitcr  toiiu'iitcllo- 
|H-<liiiirulHla  riTiiiia.  olilitiifrii,  ifi  'JD  tlora:  c-aly<-iili  phylla 
Hiili|ititiiln  trianifiilaria  anila,  latc  Mt-arinHii-iiiar^inata  (;la- 
liritiMiila,  iiivoliirrn  xiilMinailiiipIn  Iiicn  i<>ra-,  iiiMiliuri  jn- 
fcriif  ratii-iM-ciiliN  ImimIii  vithiim  alrnpiiipinaNi  riitiH  pli\lla 
tu«'«lio  iiM|iii'  ail  apimii  HrtiilJH  /in  ikimi  liaxiii  vci'hiih  in- 


—   767   — 

crassato  biseriatis)  hispida,  seta  terniiiiali  saepe  iucrassata, 
rufescente  superata;  fructus  prismatici  basi  attemiata  disci 
praesertim  in  costistuberculis  apieem  versus  abrupte  auctis 
ibi  arrectis,  aeque  latis  ac  longis  liinc  iude  squamuloso-cou- 
flueutibus  niuricati;  disci  rostro  2 Va — 4  plo  longùore  et  pappo 
fructui  aequilougo  superati,  radii  laeviusculi  rostro  aequi- 
loiig-o  pappo  evanescente. 

Species  obiter  inspecta  Zollikoferiam  glomeratam  (Cass.) 
Boiss.  quodanimodo  referens;  ab  H.  pusilla  Boiss.  (Boiss. 
III.  794.  Kotscliy  pi.  Pers.  850),  cui  proxinia,  differt  foliis 
minus  divisis  et  minus  distincte  denticujati.s.,  capitulis  majo- 
ribus,  fructibus  brevius  muricatis  longius  rostratis. 

]).  99  n"  643.  Sonclius  oleraceus  L. 

M.  p.  lEl-'Arîch  v.  p.  800.)  D.  i.  (Isniailia  Scliwcinf.) 
»   99.  Après  le  n"  645  intercalez  : 

loOO.  S.  arvensis  L.  var.  uliijinosus  (31.  B.)  Rupr.  Syn. 
S.  a.  p.  laevipes  Koch.  Boiss.  III.  798. 

N.  d.  (Mcnzaleli,  iiord  des  champs  Seliweinf.) 
»    100  n"  651.  Zollikoferia  angustifolia  (Desf.)  Coss. 

D.  i.  (Wâdy-el-'Arîdi  v.  p.  800.) 
»   100  »    655.  Z.  glomerata  (Cass.)  Boiss. 

M.  p.  (^Qatiyeli;  El-'Ancli  v.  p.  800.) 

»   101  »    658.  Effacez  le  Reicliardia  picroides  (L.)  Rotli.  La  plante 
d'Alexandrie  récoltée  par  M.  Barbey  est  le  11.  tin- 
gitana  (L.)  Hotli. 
'    101.  Après  le  n"  661  intercalez  : 

loOl.  Crépis  aspera  L.  Boiss.  111.  857. 

M.  p.  ^K1  Arîfli  v.  p.  800.) 
^    101  n    665.  (lampanula  sulpliurea  Hoiss. 

M.  p.  (A  partir  du  l'iîr-Alioii'l  'Klcvn  vers  1  Kst  Asclu'is.  i 
D.  i.  (Djebel  Ekhreii  v.  p.  800.) 


—   768  — 

p.  UKi  11'  <;74.  Ana-rallis  arveiisi.s  L.  M.  p.   i:i-Arîcli  v.  (».  s(.K.i. 

>  107  >    701.  Convolviilusaltliaetiitlos  L.  M.  p.  iKI-Arùli  v.  p.  800.) 

>  l<i7.  .Vprrs  le  n   7n.">  inti'naU-/.  : 

l.'.<i2.  tlpomoea  sossiliflora  Roth  var.  i>vtlinnulatit 
SrhireiH/'.  I  Vtlniu'iilus  fnictiti'r  iiirtorescoiitiaui  subsupe- 
raiis. 

N.  d.   Lo  Caire,  cbaiiips  do  mtoii  pix^  C'Iioùlinib,  introtluit  coinine 
iiiauvaise  lierlic  Sirkcnli.,  Si'liweinf.) 

>  lOS  II    7o7.  ( 'ressji  «-iTtica  !..      M.  p.  i  Krinillous.  Qatiycli  .Vsoliors. 
»    lOH.  Apn-s  U-  Il    71  is  intiMcalc/.  : 

l.'K>3.  Cuscuta  brovistyla  A.  Br.  Huiss.  1\'.  117. 

D.  a.  sept.    Lis  diiix  Galâlali,  Srhwcint'. 

»    10!»  Il    717.  Hflintiupiniii  l'iiropariiiii  I^.  var.  teiuiirionini(Uu88.) 

l{«»i»«.  M.  p.    r.l  Aridi  v.  j).  s((i.\ 

•  !(»!».  Aprî-H  le  n    72*J  iiiti'ivaioz  : 

H.  peruWanum  L.  «ult.  |>arli'iit  dans  les  jardins  modernes. 

'    lO'J  II    72«i.  Aticliiisa  liiripida  Fnrsk.       M.  p.    Kl  Ariili  \.  \t.  ><ttl.i 
»    101».  AprÔK  le  ir  7l".i  inri-icalez  : 

Symphytum  peregrinum  Ledeb.  M  K.'>s.  m.  ni.  iini.,s.  iv. 
17*1.  Itt.t.  }>\l\^r.  tal).  i'.kk;. 

tidl   ••••imiie  |>laiilc  loiirni^rére  encore  ntre. 

•  110.  Apri'-H  If  n    7.">7  intenali-/.  : 

l.'Uit.  Amobia  documbons  (Vont.)  Coss.  ut  Kral.  S\  n. 
A.  cnriiiita  Kincli.  ft  .Mi-y.  IIojhh.  I\'.  tilH. 

0.  i.    ^  p.  H4II.)  a.  «ept.  (Wi'idy  Kliâfitrtnili,  (Su- 

Utinli  du 

•  m.  Apri'H  le  II"  717  iiilrnal»'/.  : 

I.'JOr».  Pnrttcnryum  Bolimiori  Schwolnf.  Hp.  n.  Syn.  I' 
iiiirmiilliitiii  lli)i»n.  |°l.  Ui.  I\'.  '2'2I^>  v\  p,  ii|iiiiad  exeiiipia 
Siiiiiiliru  iltovéli  ci  pn'xirn  (ItiiliHc  Tiriil  et  T»/)?!) 

0.  a.  Mpt.  .(îrtJAJttJi  du  -11.1  .  ..lu. ..M,,  i,„:,iii...    n-u     I  '.iNi 
uU-lrv'  Hrliwpinr.) 


—   769  — 

Ditfert  a  P.  luicraiitlio  (L).  C.)  Boiss.  cm.  (|ii(>ciiiu  ha- 
bitu,  dimensiouibus,  iiidumento,  floris  colore  consentit,  pe- 
dicellis  fnictiferis  cal  y  ce  brevioribus  erectis  (intîniis  inter- 
dum  longioribus  et  tum  recurvis),  corollae  limbo  tubo  bre- 
viore,  calycis  segmentis  obtusiusculis  et  (dempto  indumento) 
corollae  tubo  brevioribus,  nuculis  late  ovatis  disco  spinu- 
lis  brevissime  glocliidiatis  crebris  erectis  ornatis  limbo 
membranaceo  subcoucavo  siuuato-deutato  vircscente  iu- 
terdum  ad  marginem  extremuni  incrassato  et  liiuc  inde 
brevissinie  introrsuni  revoluto  deutibus  apice  breveter  g-lo- 
chidiatis  utrinque  8. 

Obs.  M.  BoissiER  avait  déjà  distingué  cette  forme  en  séparant 
dans  son  herbier  les  éciiantillons  précités  dont  il  signale  (FI.  Or.  1. 
c.)  les  denii-carpelles  «  vel  [membrana]  breviore  vix  iutroflexà  deu- 
ticulatâ  obsitis».  Nous  n'avons  pas  constaté  des  formes  intermé- 
diaires ni  dans  les  caractères  de  la  fleur  ni  dans  ceux  du  fruit;  or 
nous  proposons  la  distinction  de  cette  forme  comme  espèce. 

p.  111  n'  752.  Solamim  nigrum  L.  M.  p.  (El-'Arîcli  v.  p.  SOI.) 

»    112.  S.  aetliiopicum  L. 

M.  ScHWEiNPURTii  a  constaté  la  présence  de  cette  plante  i^arab.  : 
qoûteh,  qo'oûfah  et  heydiwjân-el-qoîUeh)  dans  les  jardins  d'Alexan- 
drie et  du  Caire.  On  cultive  encore  nue  forme  à  tiges  et  à  feuilles 
couvertes  d'une  pubescence  plus  prononcée  (pii  s'appelle  eu  arabe 
londdnh.  Les  fruits  pourtant  sont  toujours  identiipies.  Cette  forme 
pubescente  est  à  comparer  avec  les  8.  geminifolium  Tlionn.  (Dun. 
in  D.  C.  Prod.  XIII.  I.  p.  352,  n.  807)  et  S.  Gilo  Raddi  il.  c.  p.  351, 
n.  805),  dont  nous  n'avons  pas  vu  d'exemplaires  antlieuti(ines. 

»   112.  Après  le  Capsicum  aniiuum  L.  intercalez  : 

C.  COnicum  G-.  f.W.  Meyer  var.  oti<-nlah-  nim.  arah.  : 
chittcijtdlt,  chatfa/i.  'l'Iièlics,  cuil.  dans  les  jjinliiis. 

»    112  n'  757.  fPliysalis  pcruviana  L. 

N.  V.  l'riièln's  iiatMr:ilis(''  v.  Sanison."! 

MÉMOIRKfi,  T.  n.  '■>' 


-     77<»  — 

p.  113  II    7G4.  Hyo!Hyiiiuu:j  iiuiticu6  L. 

M.  p.  vKI  Arieh  v.  p.  301. >  D.  i.  ( Kl  Qautarah  Aschers-i 
113       TtM.  H.  all)ii>  L.  var.  tU-sfittiiiini  AscIkms. 

D.  i.    \Va(h  el  Arii-li  v.  |i.  SOI.) 
•    11.»        7ii:i.  tNirutiaiia  }rliiiu"a  (Jiali. 

N.  V.   Tliilics  V.  SaniMiii.    D.  i.    Kl  (iaiitamli  Ascliors.'i 
ll'i        77.').  Linaria  tiiii-nxiiuia  Huiss. 

D.  i.    Waih  olAricli  v.  p   s02.) 
ll'i        7>-.'..  I,.  all>ifV..|is    Siltth.  et  Siu.)  .Spr. 

M.  p.  hroiillous;  Kl-'Aricli  AmIuts.  v,  p.  SO'J.) 
Il»;  7n  J.  Aiitinliiuiiiii  (  )rniitiiiiii  L.  M.  p.  Kl  Ariiii  v.  p.  S02.^ 
llti        7'.itt.  l'i'|tlitliiiiii   iiiaritiiiiiiiii  il,,  til.i  AscIkts.  Kffaccz  : 

M.  p.    l'urt  Sai«l  Xarlt. 
lis       sdi.  lMnli|iata  hitra  I  >c.>f. 

N.  d.    Miiiivtt  l'IMoiinliitI  pris  iJositti-  AscIutj». > 
1  r.i  »    H(l7.  Gliihiilai'ia  arahira  .laiil».  ot  Sp. 

0.  i.    I>i«lii'l  KklitVii  \.  p.  S02.) 
1  1'.'.  Apri-H  le  II'  SdS  iiitt-rializ  : 

Lippia  citriodora  (Ort.)  Kth.  arali.  :  Innhlji.  Imiisnli. 

nilt   tlaiiN  IcH  ianliiiN,  pnx  coiiiiiuiii. 
IL'I.  Aprr«  II'  Il   M22  iiiti'italry.  : 

Me!  ilis  L.  Uchkh.  IV.  .-)S4. 

-  janliii»  iT  \lf\aiiiliii   siin,  >  sur  le»,  imnls  du  caii.'il. 
I-l  II"  K2<».  Salvin  ai-jfvptiaia   i,. 

M.  p.     I.l  i.i.i.In   AmIutv.  \,  p.  MIL'. 

122.  Apre»»  le  ii*  H27  iiitrn-alr/.  : 

l.'loJi.  fMnrnibiuin  vitlRaro  L.  HoIkm.  |\'.  7(13. 

M.  mt.    .Mrxiittilrii    (iitn-  lu  |ii>rlf  ili-  .Muluirrciii  Itcy  cl  In  c<i 

liiiiiii-  lie  l'iini|M-<-  iiilpNl   jlliiiiir. 
122.   Aprrx  II-  Il    h.'iO  iiitrnalr/,  : 

l.'."i7    RnlloU)  undulata  (ProH.)  liouth.  |l«>iHs    |\  ,  773. 
D   ;i   nnpt     Wftily  Alnf|nli  iiii|MTti'iir  pnSi  Hiick  Scliwcinr.  i 


—   771   — 
p.  122.  Après  le  n'  833  intercalez  : 

1308.  Eremostachys  laciniata  (L.)  Bunge   lioiss.  IV. 

^^^-  M.  p.  (El-'Ai-îdi  V.  p.  802.) 

>  122  11"  834.  Ajug-a  Ivca  (L.)  Schreb.  M.  p.  (El-Grfuly  v.  p.  802.) 
»  122  »  836.  Teucriiim  Polium  L.  D.  i.  (Djebel  Eklifcu  v.  p.  802.1 
»   122  cf.    p.    189   n"  837.  T.  pilosimi   (Deeaisiie)  Ascliers.   et 

Schweiuf. 

D.  a.  sept.  (Wâdy  Tîn,  AV.  Azhar  et  W.  Oniiu  Roûtliy,  Galâlah 
du  Sud  SchAveinf.) 

»    124  11"  8.^)4.  Plaiitag-o  Lagopns  L.  M.  p.  iEl-'ArîcIi  v.  p.  803.) 

»    124.  Après  le  n"  858  intercalez  : 

1309.  Plantago  Psyllium  L.  Boiss.  IV.  891. 

M.  p.  lEl-'Ai-îoli  V.  p.  803.) 
»   125.  Après  le  ii"  86(;  intercalez  : 

1310.  t  Chenopodium  Vulvaria  L.  lîoiss.  IV.  901. 

M.  p.  (EI-'Arîch,  introduit?  v.  p.  803.) 
»    126  11"  875.  Atriplex  dimorpliostegium  Karel.  et  Kiril. 

Pour  M.  p.  lisez  :  D.  1.  \\.  p.  803.) 
»   126.  Après  le  n"  877  intercalez  : 

1311.  A.  palaestinum  Boiss.  Boiss.  IV.  914. 

D.  1.  iWridy-el-'Arîch  v.  p.  803.) 
»   126  11"  879.  Pour  A.  crystallinum  Elirenh.  (Boiss.  1879)  iiec  F. 
V.  Muell.  (1847)  lisez  : 
A.  Ehrenbergii  F,  v.  Muell.  in  litt. 
»    126.  Après  le  n'  883  intercalez  : 

1312.  Eurotia  ceratoides  (L.)  C.  A.  Mey.  Hoiss.  IV. 
917.  arab.  :  fj/ieyL 

D.  a.  sept.  (WAdy-el-abiad,  (Jairdali  du  Nord  Scliweiuf.) 
»    128  n"  899.  Sclianginia  baccata  (Forsk.)  Mo(|.  'PaïKl. 

D.  i.  (Wâdyei-'Aiicli  y.  p.  S()3.) 
»   128  »    902.  llaloxylon  articulatuiu  (Cav.)  Bunge. 

M.  p.  (El -'A mil  V.  1).  803.) 


—   772  — 

p.  laO  II'  ;•!  1.  Saisnia  rifrida  Pall. 

D.  a.  sept.    Wàily  Tîirla.  on  laci'  de  HoiiiM:r/.àr  Sohwcint'.') 
-    \'ô'2.  Apn-s  lo  II    'J'Jo  iiitiMcalfz  : 

1.51.'..  f  Amarantus  panniculatus  L.  I!('i>.s.  l\'.  'JSy. 

N.  d.  (Iioiihnili,  m:uivaûi<'  IktIh'  tli-s  i-liiiiii]>s  di'  i-otcui  Siokeub.t 
i;;i  l.  T  A.  hybridus  L.  1>.  (".  l'iod.  XIII.  II.  '2:>\K 

H.  d.    Cliiii'ilir.ili.  i-iiiiiiiii'  l'i-spèci-  iiréci'di'iili'  Soliwfiiif.  >  V.  ^  lo 
(  ain-,  inativaisi-  IktIh"  des  jardins  ."NieUeiil».^ 
1  :'.•_*  M    '.'■_' 1    v.V.  jraii;;i'tifU8  L. 

N.  V.    le  <"ain',  mauvaise  herlie  dans  K-  jardin  lii>taniiiue 
.•>irkenli. 

>  \:\2.  Après  II'  n    l'L'L*  iiitonale/.  : 

l.n:..  t  A.  albus  L.  Huihs.  IV.  WO. 

N.  V.    («'niiiie  re»|M''ee  préeedente  Siekenh.) 
»    lyi.  .\|irès  le  II    '.•.'>4  iiitenalez  : 

\'-'>\>>.  Rumox  bucophalophorus  L.  n<iis.s.  1\'.  1014. 

M.  p.    r.iCràdv  \.  |i  S(M.> 
»    134  II"  ".»."$<».  lî.  vesicariiiH  L. 

N.  d.    .Malisaniah.  terrain'^  riiltives  an\  Imrds  du  désert 
.Nsijurs    ,  V.    Tlnlies.  s|Hintaiie  dans  les  jardins  > .  Sains«»ni 

>  I.'IG  »    1K')4.  'I'lu'»iiiiii  liiiiiiile  N'alil.  l'niir  l'ort  Said  Zarh  IIkok: 

Kl    Arieh  \.  p.  MiM 
»    137  »    '.t56.  Kiipliiirliia  l'<pli>  L  M.  p.    l'.roulloUH  AM'liorM.t 

•    137.  Apri'M  \v  II    '.•.'•T  iiileri  ait/.  : 

1317.  tE.  ChftinaoHyco  L.  U-dsH.  IV.  KlHH. 

N.  d.,  V.  (iiiiliiriili<M-  ilun»  le»  jardiiiN  iiiiHJeriieM  el  iImiin  Iom  |H^pi 
niénii  du  Cuire  Sii  keiili..  Selnveinl'  > 

>  137.  l'dtir  K.  'l'iriM-alli  I,.  inrilc/.  : 

131  M.  tE.  mnurltanloa  L.  h.C  l'nul.  W.  II.'.H.  aiah.: 

Il  In  ti  ■  ,1     iihnr  >  SrliWfillf.  ),  fiiiiljrl/lr/i  (  A»('licm.  j, 

ruil.  ilmiN  pliiwiciini  jnnIiiiN  irAk'xnnilrit'  ci  «In  (^irc;  M.  p.  itiii 
liimliM''  ilnnN  jeu  rimrli^mt  de  V(''n«ifeli  et  Maniuieli  i\  ItmidlonN. 
AiMJMr. 


—  773  — 

Obs.  FoRSKÂL  mentiouue  (FI.  Aey.  Arah.,  p.  lui)  un  «Euphorbia 
mauritan. »  parmi  les  «Herbae  odorae  et  coronariae»  [sic];  p.  lxvii 
il  ne  cite  aucune  espèce  de  ce  genre  dans  les  jardins  de  l'Egypte. 
11  paraît  très  probable  que  l'E.  Tirucalli  de  Delile  iFl.  Aeg.  111., 
p.  63,  n"  648)  soit  la  même  plante.  L'Euphorbia  Bottae  Boiss.  (D. 
C.  Prod.  1.  c.)  retrouvé  récemment  dans  l'Arabie -Heureuse  par  M. 
Deplers  ne  diffère  guère  de  l'E.  mauritanica  L.  (pie  par  ses  bractées 
un  peu  plus  acuminées.  Cette  espèce  aura  été  introduite  dans  les 
anciens  jardins  d'Egypte  de  l'Arabie  comme  le  Cissus  rotundifolius 
(^Forsk.)  Vabl.  Cf.  Schweinpurth,  Bulletin  de  l'Institut  égyptien, 
ir  série,  n"  8,  année  1887,  p.  324,  325. 

p.  138  11"  967.  Eu])liorbia Cliamaepeplus Boiss. var.sinaica(Hoch- 
stetter)  Boiss.  D.  i.  (Wâdy-cl-'Arîch  v.  p.  804.) 

»    138  »    970.  E.  Paralias  L.  M.  p.  (Broullous  Ascliere.) 

»   138.  Après  ce  miraéro,  intercalez  : 

1319.  Andrachne  telephioides  L.  Boiss.  IV.  1138. 

D.  i.  (Wâdyel-'Arîch  v.  p.  804.) 
»    138  11"  974.  Crozopliora  tinctoria  (L.)  A.  Juss.  ajoutez  : 
var.  hierosolijmltana  (Sjtr.)  Mi'ill.  Art/. 

M.  p.  (El-'Arîcli  V.  p.  804.) 

»    139»    978.  Urtica  urens  L.  M.  p.  (Broullous  Aschei-s.) 

»    142  »    988.  Salix  Safsaf  Forsk.  M.  p.  (El-'Arîch  v.  p.  805.) 

»   143  »    998.  Potamogeton   nataiis  L.  var.  serotimis  (Sclirad.) 

Boiss. 

N.  V.  (lossés  pr.  licnî-Mazâr,  Qces  et  Acliroi'ibaii  Schweiuf.) 
»   144  »    1004.  Cyniodocca  iiodosa  (Ucria)  Asdiers. 

M.  p.  (Lac  Mcnzalcli  vers  PortSaid  Asclicrs.) 
»    144  »    1010.  Zostera  iiaiia  Hotli. 

M.  ma.  (Aboiupr  Asclicrs.)  M.  p.  (Lac  lîroullous;  Lac 
Mcnzak'li;  Lac  Sirixni  vers  Es-Saranîq  Asclicrs.  v.  p.  813.) 
>   148.  t  Canna  indica  L.  prend  le  n"  1320. 

N.  d.  (^naturalisé  entre  les  roseau.v  d'un  canid  ;'i  Mchallct-cr-rôb 
Sickenb.) 


—   774  — 

p.  149.  ApK's  riris  {forniaiiii-a  L.  intcroaloz  : 
Iris  florentina  L.  IJoiss.  \'.  i.'.T. 

cuit.  |):ni<tiit  dans  les  japliiis  (rAlcxamlrie:  plus  rare  au  Caire. 

>  14'J  II'  1031.  l'aiii  ratiiiiii  iiiaritiiuiim  i... 

M.  p.  iSroullous;  El'Avyâeb;  Kl-(iuels  Asoliers.  v. 
I».  >i:i;  Kl   Aru-li.  Flnver  v.  \).  SOfn^ 

>  loi)  >    1034.  l'onr  ('«ilcliicuiii  sycr.  mettez  : 

Colchicum  Guossfeldtianum  Aschers.  et 
Schwoinf.  sp.  n.  arali.  :  ij<>tt,',„. 
D.  a.  sept.  (Jalâlah  ilu  Suil  IKKl— 13(KI  mètres  Sehwf.t 
(•lis.  Nous  (InninMis  iei  la  ilescriiition  tle  eette  esjièec 
que  nous  (lédimis  à  notre  célèbre  aini  le  tlocteur  I'ail 
(tCK^K^:l.l>T,  coiiiiiapiiiii  de  voyiifre  de  M.  Si-iiwEiNrrRTH 
|M>ndaiit  la  pn-inièrc  cxplonifion  du  désert  oriental  en 
|H7t'(.  peudaul  la(|ue!lc  ce  colciii(|Uc  fut  observé  en  Cruit. 
Il  u  Meuri  an  Caire  en  novcnilire  IHS"  de  liuilics  rappor- 
tées an  printemps  de  la  même  année. 

CnriiiiiH  nltldii^iiH  0.03 — 0,04  m.  ltiiio:iis.  tiini- 
eix  fiisrih  iiieiiibraiiai-eiH  in  (-(illiiiii  0,i)s  \\\.  lon- 
^iiiii  |ii'iMlii(-tiH  vehtitiiH:  H|>allia  |MirpiiraHi-eiis  olt- 
tiiHc  priidiK-tu;  t'nlia  3  HiiliHyiiantliia  pont  antlieHin 
valde  exrreHreiitia  aii^fiinte  ad  late  liiiearia,  olttii- 
hiKHJnia  ail  lireviler  aciita,  ad  o.'J  iii.  Iniipi.  ad 
O.ol  Ml.  lata .  jiiiiiiira  iitriiii|iie  Hiiln-anesceiitia, 
adiilta  Hpai'Hini  pliima;  ttnreH  3  li  diliite  i'ohco- 
lilaciiii  11,1112  m.  Inii^i;  peri;;niiii  tiihiiH  ileiiiiiiii  e 
Hputlia  |iiii);e  eNHi-iiliH,  laciiiiae  0,li3  m.  loiipie 
liiiruri  <di|uii);ae  aciilae  hiiIi  7  iierven  ad  iiiediiiiii 
llM|iir  iiiliiM  hilaiiiellatae.  laiiiellar  triiiiii  cNterio- 
riiiii  iipiir  in  deninii  nniinni  rurnilcnini  prodiii- 
ta«-,  inieriortini  iiiHiiper  deiitiluiH  3  4  iiiinurilxm 
iiiiii'<|iiil(iii);iN  priu'ditue;  Htainina  hiriniariini  V^av- 


—  775  — 

quautia;  antlierae  luteae  iilaraeiitis  pluries  loiigio- 
ribus  suffultae,  stylos  rectos  sul)superantes;  stig- 
mata  i)uiictiformia;  capsula  0,015  m.  longa  bre- 
viter  stipitata  oblouga  acuta  basi  non  attenuata;  se 
mina  brunnea  angiilato-g'lobosa  0,002  m.  diametr. 
Species  ab  omnibus  synautliiarum  orientalium 
gregis  praetcr  C.  crocifolium  Boiss.,  quod  floris 
notis  abmule  differt,  foliis  pilosis  abhorrens. 

p.  150,  Après  ce  numéro  intercalez  : 

1321.  ColchicumSzovitsiiC. A.Mey. Boiss. IV. IGGvar.? 
D.  a.  sept.  (Galâlah  du  Nord  dans  le  Wâdy  Mohammediyîu 
(950  m.);  Galâlah  du  Nord  (1300  mX 

Obs.  Nous  donnons  ici  la  description  de  cette  esiicce  dcnit  la  dé- 
termination nous  ne  paraît  pas  tout-à-fait  certaine,  quoique  le  port 
des  échantillons  d'Egyfjte  ressemble  aux  spécimens  nombreux  du 
Colchicum  Szovitsii  C.  A.  Meyer  comparés  par  M.  Schweinfurth  dans 
l'herbier  Boissier.  En  tout  cas,  la  même  espèce  se  trouve  aussi  au 
mont  Sinai  (Herb.  Schweinf.)  et  ])robablement  au  mont  Kara  près 
Djiddah  (Schuiper  870,  sous  le  nom  de  C.  montanum  Forsk.  nec 
L.).  FoRSKAL  (FI.  Aeg.  Arab.,  p.  ex,  n"  248,  p.  77,  n"  44)  indique 
sa  plante  (qui  ])ourtant  est  très  dilîlërente  de  la  nôtre)  à  Kourmah  ; 
M.  Baker  (Journ.  Linn.  Soc.  XVII,  4'd'd,  444)  rapporte  la  plante  de 
ScHiMPER  au  C.  Steveni  Kth.,  espèce  que  M.  Hart  (dans  l'énuméra- 
tion  des  j)lantes  récoltées  dans  la  péninsule  du  Sinai  (Trans.  Roy. 
Irish  Acad.,  XXVIII,  445)  indicpie  aussi  au  mont  Sinai;  peut-être 
les  auteurs  anglais  ont -ils  confondu  les  noms  des  botanistes  russes 
auxquels  ces  deux  espèces  de  colcliique  ont  été  dcdiéesy  Les  ]>ulbcs 
rapportées  au  printemps  1.S87  ont  (leur!  au  même  tcnq)s,  en  novembre 
et  décembre  1S87  au  Caire  et  à  Uollowfortli  près  Preston,  Lança- 
shire,  chez  feu  M.  William  Tiirklkall  qui  a  eu  la  bonté  de  présen- 
ter quelques  fleurs  et  feuilles  vivantes  à  M.  Asoiibkson. 

Cornuis  depressc-globosus  copiformis  0,03 — 0,04  m.  ion- 
gus  et  latus,  tuiiicis  fu.scis  coriacco-riicnibrauaceis  in  col- 


—   770   — 

Itiiii  loii^iiiu  priMiiictis  vcstitiis:  spatliu  tniiK-ata  vol  obtusc 
|iriiiliirta:  fnlia  .'5^4  suhsyuaiitliia  post  niitliesiii  valde  ex- 
tiTscciitia  jrlalierrinia  niti«la  suliraiialiciilata  liiioaria  ad 
laiici'olata  iitriiM|iie  attriiiiata  apici*  aciiiiiiiiata  ad  O.o  m. 
lunija  ad  <>.ll.">  lu.  lata:  rinres  2 — ■'?  allii  vi-l  dilutissiiue 
lilat-iiii  O.OK)  m.  Imi*;!:  |K'i-i;riiiiii  tiiluis  doiuiiiii  «.■  spatlia 
|i>ii<ris.siini'  t'Xîsi'iliis.  lariiiiao  '».(••_'">  m.  litii<rj\i-  obloiijiar  a 
trioiite  Hn|M'riore  ])a»iii  vi-rsiis  aiif^ustatac.  siili  !•  luTVfs. 
iii  trifiitc  iiitVriorc  iiitiis  Itilaiiu  llatar:  iiiti'rioriuii  lainollai' 
Hacpc  api(-«>  iii  dciitciii.  iiiiiit-  luiirn  vi-l  hinis  latrraliliius 
aiii-tiiin  priidiirtac:  staiiiiiia  laiinianiiii  -  .  a(>i|iiaiitia:  aii- 
tlicrar  liifcac  tilaiiiciitiN  plus  tiiplu  lou^finriltiis  siitiiiltao, 
Mylis  rrrtJN  dciiniin  siil)a(>i|iiilitii<;a(-  \v\  pariiiii  Inox  ioros; 
Hti<;iiiata  piiiiitit'uriiiia  :  «apsiila  >tipitata  <>h|oii;>:ii-  aciita, 
liasi  attfiiiiata;  sniiiiia  t'iisra  ;;liilM»a  ll.dUL'.'i  m.  diaiiu-tr. 

|i.  l.'»l   II     lo;;:».  |'r;rii„a  tindulata  i  I  loi.    Striidi. 

M.  p.    Kl   Aii.h  V.  p.  SOi\) 
•    l'»2  .     HMÎI.  Alliiiiii  Kidriii  Zii.f.  M.  p.    Kl CrAdy  v.  j..  S(m.^ 

I '''i        I'i.'m.  l'iiiir  Miihcaii  lln|/.iii:uiiii  |{«>i>s.  lis»-/.  : 

M.  coinoHuni  (L.)  Mill.  d^ipits  M.  IVcyii. 

.Vi..iil./.  :  M.  p.    KKoïtilv  \.  p   XiyH.t 
.    1'.".     lOi;:,.  |'„  |I,\;iIi;i  ■..•,Mli!|..ra    \i\,    Kmilli. 

M   p.  (KKinuly  v.  p.  «(Xi.) 
I   >•     .\pi<^  Il    i  I  \  .11  intiiiiH  m  iriitali-^  I..  iiilci'i'alt')'.  : 

HtimerocalliK  fulva  L.  IIuIkm.  V.  .".12. 

cuit.  «liiiiH  li'H  iiinliiiN  nnilu'H  du  Cnirc. 
,     If,',  ..     liii:i;      \Hp||iM|r|l|H  iiiii-i-itrarpllH  \'iv. 

M.  p.    Ki    Ari.'li  s.  Y   HlNS.i 
\li\   ■     luî.l,  f('<iiiiiii«*liiia  itiiJHMirriaiia  ( 'lai'kc. 

M.  p.    l'ort  ."«niil.  plni'f  )1<'  l.r«<t<'|w  S-liMoiiil.' 
(Mm.  0u«  |il«nlp  u'rxl  prtiliiiiilniii'iii  ipi  uni'  roriiu'  iln 


—  777  — 

C.  beughalensis  L.  à  spatbes  glabres.  Cf.  Schwbinfurth 
Bull.  Inst.  ég.  1887,  p.  32tt. 

.  155  n"  1076.  Jiincus  subulatiis  Forsk. 

N.  f.  (Hawârab,  canal  près  tle  la  pyramide  Virebow.) 

155  »    1078.  J.  bufoiiius  L.  M.  p.  (Damiette  Ascbers.i 

156  »    1081.  Cyperiis  laevigatus  L.  var.  pictiis  Boeckeler. 

M.  p.  (Damiette  Ascbers. i 

157  »  1090.  C.  articulatus  L.  Effacez  :  M.  p.  (Port-Said  Zarb.) 
157  ■■>  1094.  C.  rotuiidus  L.  M.  p.  lEl-'Arîcb  v.  p.  806.) 
159  »    1116.  Panicum  Crus  galli  L.  Effacez  la  var.?  polysta- 

chya,  dont  la  description  est  faite  d'après  les 
échantillons  de  l'Afrique  centrale  et  mettez  : 
var.  SiebeHauum  Aschers.  et  Schiveinf.  arab.  : 
omchôt,  oumchât  (Damiette,  Menzaleli),  chanîn 
(Matarîyeh),  mouddeyd  (Zaqâzîq).  Planta  i)eren- 
nis  robusta;  caules  basi  procumbentes,  e  nodis  ra- 
dicantes  et  erecto-raraosi;  vaginae  foliorum  infe- 
rionim  setulis  e  tuberculis  ortis  liispidae  vcl  liis- 
pidissimac;  spicae  12 — 15. 

N.  d.  (spont.  et  cultivé  comme  plante  fourragère  aux 
environs  de  Kosette  [depuis  8iiu!kii|,  Damiette,  Qirnis, 
Menzaleli,  Matarîyeh  et  Zaqâzî(|  Scbweiuf.,  Ascbers.) 

Obs.  La  pbiute  de  Zaqâzîq  est  géuéraleuuMit  moins  ve- 
lue et  souvent  parfaitement  glabre. 

159  >    1118.  P.  obtusifolium  Del. 

N.  d.  (récemment  observé  abondamment  parM.  Sciiwein- 
FURTii  dans  les  fossés  du  Caire  |Clioûbraii],  Helbeys,  Za- 
(|â/,î(i,  Damiette.) 
159  »    1120.  P.  cruciforme  Sibtli.  et  Sm. 

N.  d.  (Le  Caire:  Choûbrab,  clianqts  de  coton  Sickenb., 
Scbweiuf.;  Qoubbab,  vergers  Scinveinf  i 
160.  Pour  n"  1124  et  1125  lisez  comme  suit  : 

MIÎMOIBES,  T.  II.  98 


1124.  Panicum  repens  L.  liniss.  I\'.  44l>.  aralt. -.  zom- 
metir-t'uti'niali    SfliWfinf.).  N.  d.  0. 

VAT.  Ivioffi'imin  (  Itel.)  Srhirriii/.  UlllK't.  liist.  Kjr-  1^^7 
p.  '.\'2\>  Syii.  r.  Icioj^ttimiii  I)rl. 

l'Ianta  laxa;  raiilis  tiarridiis  raniis  dirtnsis:  |i:iiiiii(iilaf 
laxissiniae  raiiii  iiitViiio  traitu  lon'rioi'o  iiuili.  >ii|htik'  spi- 
ciila.s  .'• — ô  ii'iiiiitiuse-iilas  j;cri'iitcs. 

N.  d.  jardins  aralies  du  Caire.  Qoiililiali.  Kliankali.  haïuii-tti- 
.Sliwfiiif..  .\Mlior>i. 

nlih.  U-  1'.  ieiii-ronuiii  iHl.  m-  imiis  soniliU-  itri-  ipi  une  tonne 
li'ielie  (lu  P.  repens  à  panieule  appauvrie,  jMiur  eause  d'une  station 
onilirap'e.  I.e  rlii/.ônie  presipie  licneux.  tuliereuleux.  noueux  et  tm- 
«.aiit  eanietére  <|ui  distin;;ue  spéeialeinent  le  !'.  re|aMis  du  P.  eolo 
nituin<  et  lc»t  i^pillets  nont  jkw  oflert  des  eanietères  disliuetifs.  M. 
Seiiwitisri'iiTH  n  trouve  en  outn*  dw  tonnen  intermédiaires  et  tnm 
Nilaiin-M  |»ar  mp|iort  à  la  station  aux  elianips  et  dans  les  janlins  du 
("aire    Cliottlinili    et  de  Daniiette 

112'».  P.  coloratum  L.  Iî.iIsh.  I\'.  441». 

M.  ma.    IJandeli  Seliweinl.    N.  d.,  f..  V. 
p.  Itiii  II    ll'Jii.  I'.  tiir^ridiiin  l-'ui'Hk. 

M.  p.   A  partir  de  l^iiniali  vers  I  INl  Aselurs.  \.  p.  sil7,  Si;i.  i 

Itil         lli'.ti.  l*.\rrliiiIlatiiiiiI..Hitlihp..\puiiii«(Steit«l.),\HeliiMH. 

et  Srlnviiiit'.  \af.  ictiutKtmi  .Vm-liiTH.  l't  Schweiiif. 

M.  p.    1.1   Ariili,  introduit/  \.  p.  Hl7. 

Ii'il        I  1  :>'_'.  iViiiiiHctiiiii  l'iliiiiT  il <.)  I<k. 

D.  I.    DJehel  Kklilen  \.  p   H(l7.  > 

•    lfi:t— |iif>  Il    11  I*'.  .\iidn>p<i;;iiii  Sor^rtiiiiii  (I,.)  Kiiit.  AjittituK  U'H 

«Umi.\  iioiivelIfH  variétéh  Kiiivaiiti-M  ilmit  M. 

KolCNICKK  IM'ii-  a  .  i.niinmiii|iir   Ifs  drHCfip- 

lioiiii  : 

A.  H.  VHf.  nihiliriiH  livl.v.  riir.  ii.  atali.  : 

ilnùrah  iliiltAii  1/  iSiliweiiif.  ),  rtiintiie  IrH  var. 

Ariliiiiii((}im'l.)K«kiM'tiirjrypliantHKrkiM 


—   779  — 

Paiinicula  compacta,  erecta;  glumae  badio- 
iiigrae;  fructus  pallide  rufescenti-flavi. 

cuit,  à  Ma'asavab  près  du  Caire  et  à  Benî-Mazâr 
(prov.  de  Jliniyeh)  Scliweinf. 
A.  S.  vav.  Srhweinfurthintins  Keke. 
var.  n.  arab.  :  'aiveygneh,  donrah  seyfji 
(Schweinf.),  comme  la  var.  cerniuis  (Ard.) 
Kcke.  Ut  praecedens,  sed  paiiiiicula  prop- 
ter  culmiim  cernuum  deorsum  spectans  et 
fructus  multo  pallidiores. 

cuit,  comme  In  précédente. 
p.  166  u"  1144.  Andropogon  hirtus  L.  var.  pubescens  Viv. 

D.  i.  i Djebel  Ekbteu  v.  p.  807.) 
»   166.  Oryza  sativa  L.  M.  Kornicke  a  constaté  pour  l'Egypte 
les  variétés  suivantes  : 
1.  italira  Alef.  arab.:  rouzz yêmeny  (Damiette  Schweinf.). 

7.  vulf/aris  Kcke.  arab.  :  7'ouzz  guenâioy  (Damiette 
Schwnf.),  rouzz  seha'îny  (?  Rosette  d'après  M.  Férus,  im- 
porté du  Fayoùra)  Menzaleh? 

Rosette;  Damiette;  Jlenzaleh?  Faymim;  Oasis  de  Dakliel  Ascliers.V 
Obs.  Nous  faisons  ici  nos  réserves  au  sujet  de  l'identité  de  la 
forme  connue  en  Kgypte  sous  le  nom  de  r.  sehn'mi/,  (jui  mûrit  en 
juillet  après  trois  nu)is  de  culture,  tandis  qu'il  eu  faut  sept  aux  auti-es 
riz  d'Egypte.  Les  écliantillons  que  nous  possédons  des  rizières  du 
Dakhel  et  de  Menzaleli  n'étaient  pas  assez  mûrs  à  leur  récolte  pour 
être  déterminés  certainement. 

8.  erythroeeros  Kcke.  Korn.  et  Wcrn.  (Jctroi(Ud);ni  I. 
232.  arab.  :  rouzz  ' mn-d-hint,  r.  rorhûl//. 

Alexandrie  Schweinf.,  Rosette  d'après  M.  Férus.  Damiette  Sclnveinf. 
Obs.  Autrefois  la  sorte  la  plus  appréciée. 

9.  ianthoceros  Kcke  1.  c.  arab.  :  ro/izz  q/iC7i(an/  ghar- 
bâwy.  I);imicttc  Sclnveinf.    avec  le  n"  l^. 


—  780  — 

2".  jinrotiirjHi  Aie/',  aral).  :  nn/z:  faUil. 

Katr  D«niâr  l'iund;  Tcll-el-liarmul  Schwcinf.;  Rosette  d'après  M. 
Férus;  Daniictte  Sihwciiit". 

Ulis.  |i.  16<i  l't  167  les  imiiis  de  rouz:  ijHtmhcij  et  r.  yémeny  ont 
été  eonfondns. 

p.  lt".7  II    11 4M.  IMialaris  niiimr  Ketz. 

M.  p.    l>.-sette  :  Kôin  M.istanili  .laiik..;  Kl'Ariili  v.  p.  ^07.1 
»    lti7  '    1  !.'»(•.  1'.  jtaradiixa  L.  var.  praciinnsa  (Laïu.)  Ht)is8. 

M.  p.    Kl-tirâdv  v.  p.  S()7.) 

>  IG8  >    lHi(».  Aristida  ciliata  Dest.        M.  p.  ^Hir  el-Abd  Asohere.) 

>  ir.H  >    lit;:».  A.  sniparia  'l'riii.  et  Uiipr. 

M.  p.  I A  partir drliidiKiali  vers  l'Kst  Ascliers.  v.  |i.  S(I7.S13.) 
»    Uiî»  .     1171.  Sttipa  tuitilis  Des».  M.  p.  iKl  Arieli  v.  p.  S07.) 

»    1(!'.»  •    1172.  S.  triy:aiitea  La^^  var.  pellita  Trin.  et  Kupr. 

D  i.    h.jeli.l  Kklifcii  V.  ji.  S(»7.1 
17<t  '    llHf).  'rrisetiiin  ^rliiiinueiiin  Moiss. 

M.  p.    A  partir  de  <,»ati\ili  vers  IKsl  v   p.  ^^)^.\ 
»    I7(».  Aprèn  le  M    11 '.t.'»  iiiteiealez  : 
Eleusine  floccifolia  (Forsk.)  Spr. 

rnll.  di-  ;:r.iiiir>>  iiitroiliiitis  du  llarrar  dans  un  jardin  à  1'alinili 
pri-f»  Za<|â/.i<|.  |Hiiir  drn  'in\ rafris  dr  vannerie. 
171  M    l-'n.;    I'Iii.i..riiiif,.siiiiniiiiiiiiK'rriii.  var.  iHiaea(I)el.)('i)8a. 

M.  p.    I.ae  Menutleli  AMelicm.) 
11..   •     IL'L'I     I 'a<l>  Ils  ^'loiiM  rata  I-.  !.  typii-a! 

N.  d.    ioùkli  l'Iinid:  iirnlialdiincnl  inlnidiiit  de  l'Hunipe.) 

>  17  1        \1'X\.  ItrniiiiiH  inatriti-iiHiH  L. 

N.  d.    .Miniyet  el  Moiirrhld  pn'-M  HuMite  Ahclien*. i 
I7t  •    12.t7.  it.  KnipiiriiiN  L. 

M.  p.  I  Kl  .\ri<li  V.  p.  HiKi.  )  N.  f.    Aluullvili  Sidnn  l'a.lni 
pn-H  lilinrai|  Ndiweinf.  ■ 
•    17.'!  >    l'JIO.  |{.  patiihiH  .Mrrl.  it  K<>i  Ii  t.  typiea! 

0.   a.   sept.     Wûily   Onui)   Koûlliy,  (ialAliil<  du   snri 
Srhwdnf.» 


—   781   — 

p.  176,  177.  Triticiim  vulgare  Vill.  s.  lat.  M.  Kôenicke  a  constaté 
pour  l'Egypte  les  variétés  suivantes  : 

subsp.  vuUjure  Vill, 
2.  lutescens  Alef.  Korn.  et  Wern.  1.  c.  43.  arab.  :  qamh 
nehûicy,  q.  sebay  nehâioy.  Chîbîn-el-qanâtir  Schweiuf. 

5.  leucospermum  Kcke.  1.  c.  44.  arab.  :  qamh  fïno. 
Fayoûni  Scbweinf. 

6.  Delfti  Kcke.  1.  c.  arab.  :  q.  fïno  (Schweinf.,  Ascbers.V 
El-'ArîcL  V.  p.  809;  Chîbîn-el-qanâtir,  Zaqâzîq,  Fayoûm,  Mi- 
niyeh  Scbweinf. 

10.  niyt'iim,  Kcke.  1.  c.  Fayoûm  Schweinf. 

11.  (jraecum  Kcke.  I.  c.  arab.  :  q.  deyl-d-guemel,  sle'eyteh 
alimar,  q.  abiad  (comme  le  n°  14).  Thèbes  v.  Samson. 

12.  erythrospermuni  Kcke.  1.  c.  aral).  :  q.  no^irsy,  q.  her- 
bâwy.  El-'Arîch  v.  p.  809. 

14.  ferruffineum  Kcke.  supra  p.  176.  arab.  :  q.  choûy. 
Thèbes  (v.  Sanison)  Grande  Oasis  (Schweinf). 

subsp.  tunjidum  L. 
66.  inirabile  Kcke.  supra  p.  176.  Egypte  Kcke. 

subsj).  (liiriuu  Uesf. 
70.  leucuriini  Alef.  supra  p.  177.  Zaqâzîq.  *;  Chîbîn-el- 
qanâtir  Schwf.;  Benî-Mazâr  *  *  arab.  :  q.  dakr  beydâ  Schwf.; 
Sioût  Aschcrs.;  Tiièbes  *  arab.  :  q.  helcdy,  q.  sebâ'y  v.  Samsou. 
72.  affine  Kcke.  1.  c.  68.  Maiisaniah  *  arab.  :  q.  asfeyry 
Aschcrs.;  Zaqâzîq  *  Schweinf;  Chîbîn-el-qanâtir  *;  Le  Caire, 
arab.  :  q.  sebâ'y  Schweinf.;  Fayoûm  à  Miniyeh  Schweinf.; 
Thèbes  *  arab.  :  q.  tawâly  beyyddy  v.  Samson. 
74.  leucomelanAlef.  supra  p.  177.  El-'Arîch.  arab.  :  ç. 
kalûâ,  noursy  knldy  v.  p.  80'.';  le  Caire;  'Abadîych  Khalîl-Agha 
près  de  Matarîyeh  *  *  *;  Benî-Mazâr  *  *  arab.  :  q.  ilakr  zerqâ; 
Monfalout  *  arab.:  q.  m'otiiy  Schweinf.;  Thèbes  *,  **  et  *** 
arab.  :  q.  dakr  jousfy  ahiad  v.  Sanisoii;  l'ctilc  Oasis  *  et  *  * 
arab.  :  q.  iawîly  Aschers. 


7S2  — 

7û.  JiiiiJtcitlnir/tii  Krke.  I.  c.  r>ï<.  Le  Caire  *;  Miuiych 

•  *  •  Schwcinf.;  Thcbcs  *  *  arah.  :  (/.  moucht  dakr  jotufi/  v. 
Sanison. 

Tiî.  hordii/ornii-  Ilnsf   f.  i-.  r.s.  Malisiuiinli  *  *  *  aralt.  :  q. 

nnfeyry  Asthcrs.;  Zat|û/i(|  *.  *  *  et  *  *  •;  CliU>iii-el-(ianâtir  * 

arab.  :  </.  »fJni'if,  *  •  ami).  :  </.  'nrnhy  nebiiici/:  le  Caire  *  * 

arab.  :7.  W«î'y,  •**;  Gliara<|  **•  Sfli\vcinf.;Thèlies  *  arab.  : 

(/.  tniiéllii,  ,j    ilnkr  jniinfjf  nhmnr  V.  Sailison. 

77.  inm-iiitiHf  l\rh'r.  supra  p.  177.  Kl   Aricli  anib.  :  q. 

knhhi  V    |i.  SIC»;  /ai|â7.ii|  *  •  ot  »  *  *;  ("hibiiiel   (|aiiâtir  * 

anib.  :  </.  nrhii';/;  le  Cair»'  *;  Kayofiin  *V:  HeiiS-Mazâr  *  *:  Mi- 

niyeb  '  Sebwtinf. 

7li.  erythromelan  l\r/,u:  1   c  ti>.   Kl  Aricli  arab.  :  7. 

kahl'i  V.  p.  H(C.i;  MaliKainali  anib.  :  «y.  im/tyrt/  .Vsehers.;  le  Caire 

•  •  arab.  :  7.  mIki'ij;  'Aba(ii>eh  KhalilA^'lia  Sehweinf.;  •  •  •; 
Tbébc!*  *»•!*•  anib.  :  7.  twmclil  dakr  jinmfy,  7.  dakr  jomfy 
nhmiir,  7.  duki   jiiiiKfi/  n/ininr  lu-liii'y  y.  Sailismi. 

N).  filrj-antlriintin  Krkf.  Mipra  p.  177.  Kl-.Viich  aral).  : 
q.tjfim/i  kiihlii;  V.  p.  ^W;  MaliMiuiah  AwluTS.;  Za(|â7.i(|  *  ';  Chî- 
bîii  «1  i|aii;'itir  'il'**  anib.  :  7.  'iirnl>;i:  W  ("aire  *  .S-liweiiif. 
-"    /n-iirinriii/r    Mij.   I.  c.  l'i'i.   Monraloiil  *  *  anib.  :  7. 

tiliri/i  1  .'^  lnsi ml 

K3.  Vnh'nriar  Krhr.  I,  i'.  il'.'.  M'-nlali'iii  ♦  ami).  :  7.  '<»«• 
nnmj  Sliweiiif.;   TIhIhn  '  anib  :  7.  dukr  j»uii/y  •ihùnl  V.  Sjiin- 

M)ll 

M.  l'anluoHUiit  l.af/fiMra  I.  e.  »>!».  Zni|iV/.i(|  *;  lleiii  Mawir 

Sfbwiiiil.,  'riitbfJt  '  aiali      .1    iiiwùly  lifyyddy,  7.  Iirludy,  7. 

**M'y  V.  HaniMin. 

Wl  mrlauofuiM  Alrj.  -.upia  j».  177.  Kl  'Arirh  nnil».  :  70»»* 

ktihhi  V,  p.  "i»".';   /,H<|iWi<|   *;   Mmilalutil   *  arab    :  7.  loùtwy 

SrhMi'iiil.    riirlM'»  •  nnib.  ;  7.  !■■  '<.  7.  imnh'if'y  v. 

.■niiiiihiii  ;  iViiir  «  inxiM  *  *  *  anib  .  7  \pti-hen«.  :  I  Kiflrli. 

Oniliib-  <  lii»!»  .S4'||\>riiir. 

M7.  nfriranutn  Krkr.  «iiprii  i-    l..     il.,  lu-  •  .inili.  :  7. 

dnkr  j'itufij  nliind  v.  .SiiniHin. 


—  783  — 

88.  italiciim  Alef.  supra  p.  177.  Zaqâzîq  *  *  et  *  *  *;  Chî- 
bîû-el-qanâtir  *  *  *  arab.  :  q.  nou'eygah  nehâivy;  le  Caire  *  * 
et  *  *  *;  Cheykh  Facll  près  de  Benî-Mazâr  *  *  *  arab.  :  q. 
nou'ey(jah;  Monfalout  *  arab.  :  q.  homeyrâ  Schweinf. 
80.  aetjyptiacuin  Kcke.  supra  p.  177.  Chîbîn-el-qanâtir 

*  *  arab.  :  g.  nou'eygah  nebâwy  ;  le  Caire  *  *  arab.  :  q.  sebay; 
Benî-Mazâr  Schweinf.;  Tlièbes  *  arab.  :  q.  tawâly  ahmar  v. 
Samson  ;  Petite  Oasis  *  *  *  Aschers. 

90.  apulicnm  Kcke.  supra  p.  177.  El-'ArîcL  arab.  :  5.  kahlâ 
V.  p.  80U;  Mabsaniah  ***  arab.  :  q.  asfeyry  Aschers.;  Zaqâzîq 

*  *  *;  Chîbîn-el-qanâtir  *  *  *  arab.  :  q.  nou'eyijah  (comme  au 
Cheykh  Fadl  et  dans  le  Fayoûm  Schweinf.);  le  Caire  *  *  * 
Pfund,  Schweinf.;  'Abadiyeh  Khalîl-Agha;  Fayoûm  *  *  *; 
Cheykh  Fadl  *  *  *;  Miniyeh  *  *  *  Schweinf.;  Thèbes  *  *  * 
arab.  :  q.  moucht  dakr  jousfy  v.  Samson. 

itl.  niloticutn  Kcke.  supra  p.  177.  Gharaq  ***  Schwnf.; 
Haute-P^g-ypte  *  *  *  Kcke. 

U2.  coeriilescens  Bayle-Burelle  supra  p.  177.  Sioût  * 
Aschers.  ;  Thèbes  *  *  aral).  :  q.  dahr  jousfy  azreq  v.  Samson. 
i)?).  lihycwm  Kcke.  sui)ra  p.  177.  Fayoûm  *  et  *  *  arab.  : 
q.  rha'âvy;  Miniyeh  *\  Monfalout  ''•  '•  Sciiweiuf.;  Thèbes  * 
arab.  -.q.  sehl  kah'.yl \.  Samson;  Petite  Oasis:  Mcndîcheh  arab.: 
soueydy  Aschers. 

\).  177  11"  1244.  A('g'iloi)s  oviita  L.  var.  triaristata  (Willd.)  Coss. 
et  Dur.  M.  p.  (El-'Arîcb  v.  p.  809.) 

»    178  »    12411.  Loliuni  rio-idiini  Gaud.       M.  p.  (Ei-'Arîch  v.  p.  809.) 
»    178  s    1250.  L.  tcniuleiitiini  T..  M.  p.  (El'Arîeh  v.  p.  809.) 

»   178.  Hordeum  vulg-are  T..  s.  lat.  M.  Koknicke  a  constaté  pour 

l'Egypte  la  présence  des  variétés  suivantes  : 
subsp.  Iiexitsticli/imi  L.  Damiettc  Aschers.  V 

■J.  iJUramUlntiiin  Kcke.  Kiirn.  et  Werii.  I.  151.  a.  Itruchifii- 

ruèu  Alef.  1.  c.  152.  arab.  :  chd'h-  iKÙ^yiiah  Henî  Soueyf,  iienî-Ma- 

zâr  Scliweinf. 


—    T.S4   — 

•*nl»<i|i.  tttnistirhuin  Krkr. 
!•.  var.  pallhhnti  Si^.  sii|ira  \\.  !"■».  I.a  \aiiiti'  la  jilus  roj)aiuliu'. 
El  Arifli  V.  p.  HC.»:  l>aniit'tte  AsoIrts.;  Za(iâ/.i(|;  t'inliiu  cl  qanâtir;  le 
Caire;  Kayoùin:  (Miaraii;  IViiî  Siiiiovl';  HeiiîMazâr  aral».  :  ch.  hehdy, 
ch.  i/rnieny,  rh.  hnmfyriî;  Montalout  aral».  :  «"A.  cliiifiiwy  >Sclnveinf.  ; 
Thèln-s  anili.  :  cJi.  UAi-dy,  ch.  ijurintiini.  cil.  rn'i-'itri/.  ch.  cliinjihry  V. 
SaniKoii:  Dakhel  Asfliers.? 

11.  cfn'THleHrfnH  Si'f.  supra  p.  l"."*.  |]1  Aricli  arali.  :  ch.  helcily 
Awlicri  V.  p.  xtiiiy  Chiliiii-i'l  i|aiiâtir.  Siliwi'iiif. ;  Sioût  Aschers.?; 
Ihikliil  A-*tlur>^. 

12.  nigruni  lVi//i{.  Kiirii.  ci  Wcrii.  1.  !.")•<.  Chiliiii-el  tianâtir 
Scinvcint. 

17.  roflf'Htv  L.  K'Tii.  et  Wcni.  I.  i-.  arali.  :  '/(.  iti'Inlwif  ("liîliin  ol 
(|aiiâlir  ."^«-lnveinC  ;  'l'hi-lics  v.  Saiiison. 


1>VH  12i;2  t'8jK'ccH  ÎMiiliiit'ici'Msiir  Ir.s  |ia;;i'.s  .'».") —  lS(»i>t  IHti —  1JK> 
il  faut  l'tTarer  /i  :  n'  Id.'i.  I'n|\  caiiMMi  anihiniin  Htiis».  (cf.  p. 750); 
ir.'J7.'J.  AMtrat;aliiH  HpiUMiih  hciif.  ivt'.  |>.  Trt.'ii;  ii  ."iti'J.  Aiitlieniis 
«U'wrti  iJoinH.  (cf.  ji.  TCIi;  n' i!.')S.  Koichanlia  picroidcH  (L.i  Iffli. 
(rf.  p.  Htl)  et  II'  '.»20.  AiiiaraiitiiH  |iatiiliiH  lit  rt.  icf.  p.  1!U»).  \a' 
iKdubrfdcM  i'M|»«'«'CH  Mpiiiitaïu'-rMtlr  ri'".;;\  pif  niimiics  le  1  ilt'ci'iiilnv 
1H«8  k'i-|i*-v«-  «Ion»-  à  l.U».. 


p.  181,  1M2.  I  Ml  iMHiibrc  ilfM  i-MpriTM  ('ii*l<-iiii<|iirK  tic  l'Kjfyptc  clla- 
<-('/.  Ilypciiiiiiii  parvilloniin  Itarlu)  et  llcliaiitliciiiiiii 
.Suiicti  Aiitotiii  Stlnvciiif.  i.Vialiic  l't'lirc  d.  siipra 
p.  74(>  et  74H>,  ( 'artliaiiiiut  iiiarcoticiiH  hil..  I''.i'liitiin 
M'toHiiiii  N'alil  et  N'crtiaMciiiii  l.iti>iiriitii\ii  .Xm-Iicth. 
((')  rciiHH|iic;  cf.  AhcIicimmi  cl  Marlic\.  Kliuac  l.ilty- 
rav  i'riHlr.  ined.;  Ilcliaiiiliciiiiiin  Klirciihci>fii  \\  illk 


—  785  — 

(Chy2)re  d'après  Boiss.  Suppl.  FI.  Or.  71),  Zygo- 
phyllum  decumbens  Del.  (Nubie  cf.  supra  p.  752) 
Astragalus  trimestris  L.  (en  dehors  des  limites  orien- 
tales de  l'Egypte  v.  p.  795  et  Barbey  Herb.  Lev.  130) 
et  Panicum  leiogonum  Del.  (cf.  supra  p.  778).  Ajou- 
tez :  Echinopus  galalensis  Schweinf.  (supra  p.  763) 
Scorzonera  Scbweinfurtliii  Boiss.  (supra  p.  766)  He- 
teroderis  aegyptiaca  Schweinf.  (I.  c.)  et  Colchicum 
Guessfeldtianum  Aschers.  et  Schweinf.  (supra  p.  744). 


MEMOIRES,  T.  II. 


7»  «5 


II 

Florula  Rhiuocoluraea. 

'liste  des  iilanti-A  riiiiiiiu'!t  jusqu'aujoiinrimi  aux  i-iivimiis  «rKI-'Arich.' 

1'.  AS(•lll•:l^^(^^. 

huiiH  une  roiiiimiiiiciititiii  faite  à  riiiistitiif  K}<:y|)tieii  ilaiis  sa 
st-aiiee  ilii  .1  juin  \ssl  '  j'ai  donné  Itiièvenieiit  litiiu  raiiv  tlii  voyajre 
li<itani«|iie  i|ne  j'ai  entre|iri.s  au  |ti'inteni|is  <le  la  uu'nie  année  en 
l<in;;e»nt  la  eote  île  la  Méditerranée  entre  Alexandrie  et  Hl-'Arieli. 
L  e\|iloniliiin  dcM  envirouH  de  la  l'orteresHe  qui  dét'eiul  la  frontière 
de  rt^rypte  eontre  la  Syrie,  on  j'ai  séjourné  à  peu  près  tleux  se- 
iimincN.  tUi  4  au  is  mai,  a  été  le  fruit  principal  de  ce  voyage.. le  nie 
Miiin  pnMiolleé  alont  Hiir  le  raeliet  liotanii|Ue  de  «-ette  ré<;ion  de  la  ma- 
nière Huivante  p.  I7l>.  177);  >  Iji  rielleH^e  de  la  végétation  et  la  va- 
rirlé  de»*  eupèees  ont  dépanné  mon  attt-nte.  ('ette  réffion  n'est  sur- 
liaAMCi'  pndmidenient  en  M^ypte  <|ue  par  les  euviroiiH  d  Alexandrie 
il  ré(fnrd  du  nomlire  ileh  eMpèi-es;  rieliesse  eomparative  i|ui  pro- 
vient de  deux  Huuneh  très  ditïérentes.  h'iin  eoté.  l'ayfrirullure  de 
e4-H  |Hini(;en  a  \vh  relationn  len  pliiH  intinn-s  aver  e«'lle  de  la  l'alcN 
fine  limitroplie;  je  eile  Heulenn-nt  l'usa;;!-  eurieux  de  planter  des 
iNiuijueiM  de  S«'illa  (l'rifinea  nntrilinni  |L.|  Hakeri  sur  les  limites 
dmrlinnipN.  uita^t' f|iii  m' retrouve  euTripoliluine,  euHuite  l'emploi 
de  la  tnhie  h  éjfrener  (It'ih-iil-dwAii),  tandis  qu'elle  n'ait  presijiu' 

I     I.    !..    HirUxi  ri   |p  miilil  l'MlaaL   lliillrlin  ilc  llii»liliil   t:«\  |ilii<ii.    *iiiir<'   Insî, 


—   787  — 

rien  (le  commun  avec  la  culture  du  Delta  sépai'é  par  un  désert  de 
plusieurs  journées  de  traversée.  Ces  relations  datent  probablement 
des  temps  les  plus  anciens;  or,  on  ne  doit  s'étonner  que  l'on  y 
trouve  beaucoup  d'espèces  répandues  par  les  terrains  cultivés  de 
la  Syrie,  étrangères  au  sol  de  l'Egypte  proprement  dite  formé  par 
le  limon  nilotique.'  Une  partie  de  ces  plantes  s'est  avancée  en 
Egypte,  en  dépassant  également  ses  limites  occidentales,  où  l'im- 
migration des  espèces  cyrénaico-marmariques  a  imprimé  à  la  flore 
d'Alexandrie  un  cachet  fort  analogue  à  celui  que  porte  celle  d'El- 
'Arîcli  par  suite  de  l'invasion  des  plantes  de  Syrie.  De  l'autre  côté, 
il  y  a  un  groupe  de  plantes-  qui  offre  un  intérêt  beaucoup  plus 
grand  que  les  colons  originaires  des  côtes  de  Syrie,  qui  appar- 
tiennent pour  la  plupart  aux  vulgarités  répandues  autour  de  toute 
la  Méditerranée;  ce  sont  les  plantes  de  l'Arabic-Pétrée  descendues 
dans  le  lit  du  Wâdy-el-'Arîcli,  comme  ce  qui  se  passe  sur  les 
bords  des  rivières,  dans  les  plaines  de  la  Suisse,  de  la  Haute-Ba- 
vière et  de  la  Haute-Italie,  où  les  fleurs  des  Hautes-Alpes  ont  été 
transportées  par  les  ruisseaux  qui  se  jettent  dans  les  vallées.  » 

Une  question  qui  m'a  occujié  beaucoup  jjcndant  mon  séjour  dans 
ces  parages,  c'est  la  délimitation  convenable  entre  le  domaine  de 
la  flore  d'Egypte  et  celle  de  Syrie,  c'est-à-dire  entre  la  flore 
d'Afrique  et  celle  d'Asie.  Il  va  sans  dire  qu'on  ne  doit  pas  s'at- 
tendre à  y  trouver  un  contraste  aussi  prononcé  comme  entre  deux 
régions  oii  la  nature  du  terrain  change  brusquement  comme  par 
exemple  du  limon  nilotique  au  sol  du  désert,  ou  comme  entre  deux 
pays  séparés  ])ar  un  ol)stacle  ])uissant  (|ui  s'ojjpose  à  la  migration 
des  plantes  connue  le  sont  par  exemple  l'Allemagne  et  l'Italie.  J'ai 
observé  un  changement  graduel  en  m'approchant  des  frontières 

1.  Les  pliintos  (le  cette  catégorie  sont  m.arquées  flans  le  r;it;ilof,'ne  snivant  ii:ir  un 
astérisque  (*). 

2.  Elles  ont  été  marquées  d'une  croix  (f). 

99* 


—  788  — 

ilf  la  l'ak'stine.  dont  l'iiifluem-e  se  faisjiit  sentir  iléjà  avant  d'avoir 
tniiK-lii  le  \Và(ly-cl-"Ari(li:  au-delà  de  eette  vallée,  on  jteut  dire  que 
la  tiore  devient  plus  variée  à  eliaque  pas.  Le  tracé  il'une  lig:ne  de 
séparation  pour  les  Hores  des  deux  pays  sera  donc  en  tout  ras  eon- 
ventiuiinel.  J'ai  déerit  (1.  e..  p.  17S,  IT'.l)  le  dédale  eurienx  que  la 
frontière  tureo-é^yptienne  t'urme  à  l'heure  i|u'il  est  en  séparant  les 
territoires  de  deux  triluis  nomades,  les  Sawarkali  éjryptiens  et  les 
Taraiiin  nttonians.  (  ette  frontière  des  deux  territoires  ne  me  semble 
pa»  eonvenalde  eonime  délimitation  des  tlores  de  deux  pays  (pli 
représentent  deux  des  cimi  parties  du  monde.  Je  préfère,  pour  le 
terrain  exploré,  le  tlialwef;  du  Wàdy-el-'Arieli,  en  annexant  eepen- 
dant  à  la  flore  d'H;rypte  la  localité  très  intércss;uite  d'KI-(îrady, 
éloijfiiée  du  fort  d'HI-'Aricli  au  plus  de  trois  heures,  distance  ana- 
Itijriie  à  celle  de  Suez  et  d"Ayoûn  .Moftsa,  localité  tttujours  re^rardée 
comnn-  partie  intcj;rante  de  la  tlorc  d'Ejrypte.  Si  un  jour  le  bassin 
supérieur  du  \Vàdy-el-'.\rich  «-st  exploré  à  ré<;ard  tic  sa  véfjfé- 
tation.  il  M-ra  le  temps  de  tixcr  la  limite  exact»-  entre  les  llnrcs  de 
rK>:-yptc  et  c«-llc  de  l'Arabie  l'étrée.  <j>uaiit  an\  deux  récrions  M.  p. 
cl  D.  i.  IV.  hupra  p.  .■>!.  '.\'2)  qui  se  rencontrent  à  Kl-'.Vrich.  j'ai  in- 
cur|M)ré  tout  le  terrain  des  dunes  à  la  |ircuiicrc  en  délimitant  la 
dernière  par  les  premiers  aftlenrcnn-nts  du  rocher  que  j'ai  visités 
en  allant  aux  carrières  du  I  ijcbcl  Kkhfcn. 

Lcn  plantes  qui  à  Kl-'Aricli  se  trouvent  seulement  descendues 
dans  le  Wiidy  doivent  être  rejfanlées  «•ommc  propres  i\  0.  I. 

.j'ai  éninnéré,  il  est  vrai,  dans  la  liste  suivante  aussi  les  plantes 
que  j'ai  réeollcvH  cil  continuant  mon  excursion  jusiinau  Cheykh 
Znwyd.  Les  espèces  olmcrvées  au  delà  dKI  (îràdy  n'entrent  plus 
dniiH  la  tiore  de  l'H^^ypIe. 

Il  va  sans  dire  que  j'ai  fait  UMi(;e  dcH  olmervations  de  nicn  de- 
vaiicicrs.  d«tiit  feu  M.  FltiAKI  avait  herborisé  à  Kl-'Arich  au  prin- 
Iciiil»  IH.'Wi  et  (?)  1K;17,  feu  le  d.steur  Tll.  Kotsciiy  en  mars  IHAfi 


—   789  — 

et  M.  William  Barbey  le  25  et  26  mars  1880.  J'ai  aussi  emprunté 
quelques  faits  à  la  belle  publication  de  S.  A.  I.  et  R.  l'archiduc 
Louis  Sauveur,  qui  a  visité  El-'Arîcli  en  mars  1878.'  Les  espèces 
et  les  localités  que  je  cite  seulement  d'après  les  indications  d'au- 
trui  ont  été  mises  en  parenthèses.  Les  espèces  imprimées  en  ca- 
ractères g-ras  ne  figurent  pas  comme  égyptiennes  dans  le  corps  de 
r  «Illustration  de  la  flore  d'Egypte»,  p.  35 — 180. 

c.  signifie  commun,  ce.  très  commun,  r.  rare,  rr.  très  rare.  *  et 
t  cf.  p.  787. 

1.  Adonis  dentatus  Del.  p.  35  n°  3.  Tcrraius  cultivés. 

2.  *A.  flammeus  Jacq.  p.  745  n"  1263. 

Terr.  cuit,  dans  le  Wâdy  dits  Heuwah;  (Cheykh  Zoeyd  Barbey!) 

3.  Nigella  deserti  Boiss.  p.  745  n"  1264. 

Désert  vers  l'Ouest;  Wâdy.  (Entre  Nikhl  et  Ghazzah  Boiss.) 

4.  Delphinium  deserti  Boiss.  p.  35,  745  n"  14. 

Désert  à  Tawîl-es-sakliam,  5  heures  à  l'Ouest  d'El-'Arîcb.  (Entre 
Suez  et  Ghazzah  Bové.) 

5.  D.  Bovei  Dcne.  p.  35,  745  n"  16. 

Henwah.  (Entre  Suez  et  Ghazzah  lîové.) 

6.  *Leontice  Leontopetaliun  L.  p.  36,  746  n"  1265.  arab.  : 
khircheyf?  Terr.  cuit,  dans  le  Wâdy  dits  Feqîrah  rr. 

7.  *Papavcr  Rlioeas  L.  p.  36  n"  20.  arab.  :  deydahân. 

(Barbey).  Terr.  cuit.  (Wâdy;  El-Grâdy)  et  incultes,  désert  vers  Ta- 
wîl-es-sakhani. 

8.  *P.  hybridum  L.  p.  37,  746  n"  23.  Terr.  cuit.  ElGrâdy. 

9.  *Roemeria  dodecandra  (Forsk.)  Stapf  p.  37  cf.  p.  186,  746 
n"  26.  Terr.  cuit.  Henwah;  El-Grâdy. 

10.  *Glauciuiii  coriuculatum  (L.)  Curt.  p.  37,  746  n"  27.  arab.  : 
sem.eysemah.  Terr.  cuit.  Wâdy;  Sath;  El-Grâdy. 

1.   Die  KaraxoancnHraHue  von  Aegyplen  nach  Siirien.  l'ni^   1S79. 


—   7îtO   — 

f\\.  Hy|ii'(<uiin  ;u'<ry|»tia<uiu  (Forsk.)  Asrlicis.  et  Srliwoinf.  p.  oT 
I,    oyi  Kl  (în'itly  HarUey.  ' 

(12.  H.  (liinitliatuni  l>i'l.  )».  •'■T  cf.  p.  7415  n' 'i!!.     Kl  Ari.li  r.arl.ey. 
i:i.  Fuinaria  parviHiiia  i.aiii.  p.  .'.T  n    .'.1. 

'IVrr.  .ult.  \V:i(ly:  Kl Urfiily. 
14.  F.  «Ifiifsitiora  !>.('.  p.  ;'>7.  74»;  n  :>2.  'IVrr.  cuit.  Wâily;  Kl  i;n"iily. 
1.'..  .Mattlii..|:i  livida  (Kel.)  1».  C  p.  :5S,  74(;  if  :57.  aral).  :  si!/,. 

Tcrr.  iiu".  Wâdy. 
U;.  Far-.lia  a.-;ry|>tia(a  Turra  p.  ;5H  n    40.     Sahiis.  Djcliel  Kklilen. 

17.  Sihyiiilirimn  liin  !..  p.  :5S  n    41».  IVrr.  ailt.  Kl  Klian.ûl.ali. 

18.  Maln.liiiia  ac^'yptiata  Spr.  j).  'M  u    h2.  var.  liiuaris  ihol.) 
r'oHK.  1.  r.  aral».  :  iliik/i(i>/ihi.  ijurriin. 

I  Harlu-yi.  Tcrr.  iiiil.  it  inr.  assez  o. 
lu.  tNa.sturtiopsis  arabica  Boias.  p.  74»;  u    HMIt;.  \\''m\\. 

(20.  tAl>Hauiu  humalorarpiiiii  FiM-li.  it  .Mry.  p.  :V.^  n    '».'•. 

Kl  '.Vricli  Fip)ri!^ 
21.  Konitfu  libyra  TViv.)  K.  Ur.  p.  .'.:•  n   .')7. 

'l'rrr  iiir.  Kl(!râ«ly;  Kl  Kliiiruniiali. 
(22.  K.  arahira  UoIkm.  p.  .<;•  n    M.  Niiklil  .Mx.ii   Kuali  Uarluy.^ 

{2'6.  <-'akile  niaritinm  S«op.  p.  4(»  n    r.M.  Cli.vkli  Z...V.1  Harliey.> 

24.  •Krinaria  aU-ppi<a  (iarrtii.  var.   latilulia   Uoiss.  p.    lu.   7  1»; 
II'  7i_  IVrr.  nill.  tiiiar.inlaim-;  IIiiiwmIi. 

i'î',.  F,,  iiiiiiiia  l'.niK-,    |i.   l'i    747  11"  7;J.  arali.  :  slUi. 

.SiItlfH  ilinriliiiiCH.  K<ilHtliy  u   till'!! 
2«i.  'YoKoha  pannu-iiiat.i  (L.)  Honi.  p.  7  17  n'  11'»;".'. 

Tcrr.  nilt.  llcinMili. 

27.  t  iKatin  iiiirrrtrarjia  .1.  <iay   p.    I<».  7  17  n    7  1.  arali.  :  .i/rifrnfi. 

Wà.lv 

Vill      hti  /thiirniiir/nl      i-ihriM.    p.    717 

\Vàil\,  |iIm«  lri<|iuiil  i|in>  II-  l>|M'. 

2""     .  Morl«miuha  dumoiift  Bol»»,  p.  747  n    I27<».  urah.  :/.»»/<//- 

iljrtjUtI,  r«rr.  niji.  il  iiic.  WAily  ;  Siilli. 


—  791   — 

29.  fDiplotaxis  Harra  (Forsk.)  Boiss.  p.  41  ii"  79.  arab.  :  hârah. 

Hcuwah. 

30.  fl).  acris  (Forsk.)  Boiss.  p.  41,  747  n"  81.  Heiuvah. 
Eruca  sativa  Lam.  p.  42  n"  89.  cuit. 

31.  tSavig-nya  parviflora  (Del.)  Webb  p.  42,  747  ii"  90. 

Kauilet-el-Ekht'en  dans  le  Wâdy. 

32.  Carrichtera  aiinua  (L.)  Aschers.  p.  42,  747  ii"  91.  arab.  :  qi- 
neyhrah,  qeleyqelah. 

Terr.  cuit,  et  inc.  Wâdy;  Sath;  El-Grâdy;  Maqta'  Roûs-es-Soubyân. 

33.  t?Enartlirocarpus  straiigulatiis  Boiss.  p.  42  n"  94.  var.  nma- 
leeitanus  Aschers.  p.  747.  Terr.  cuit.  Henwah. 

34.  fCIeome  arabica  L.  p.  43,  748  n"  102.  arab.  :  minthieh. 

Wâdy  c. 

35.  Resecla  decursiva  Forsk.  p.  44  ii"  114.  arab.  :  khircheyf,  ridjl- 
el-ghorâb. 

Terr.  cuit,  et  lue.  Wâdy;  El-Kharoûbali ;  Cheykb  Zoeyd  (Barbey \ 

36.  fR,  Boissieri  Mlill.  Arg.  p.  44,  748  u"  117.  Henwah. 

37.  Oligomeris  sixbulata  (Del.)  Webb  p.  44,  748  ii"  121.  arab.  : 
denebân.  Terr.  cuit,  et  inc.  Wâdy;  Sath;  Bîr-el-Mesa'oudiyât. 

(38.  *  Heliantliennim  salicifoliiim  (L.)  Pers.  p.  45  n"  124. 

Nakhl  AboiV'Eytah  Barbey!) 

39.  H.  Lippii  (L.)  Pers.  p.  45,  748  ii"  127.  arab.  :  raal. 

(Barbey.)  Terr.  inc.  et  cuit.,  c.  Les  indigènes  connaissent  les  rapijorts 
des  Heliantheniuni  avec  les  trulfes,  dont  une  espèce  (probablement  le 
Terfczia  Leonis  Tul.)  comme  on  m'assure,  se  trouve  aux  environs  d'El- 
'Arîch.  .l'ai  vu  un  échantillon  de  cette  espèce  de  trutfes  provenant  de 
Mariout  ])rès  d'Alexandrie  ililomiield'.V 

40.  *Vaccaria  segetalis  (Neck.)  Gkc.  p.  46,  748  n'  134. 

Terr.  cuit.  Wâdy;  Sath;  El-Grâdy. 

41.  Gypsopliila  Rokejeka  Del.  p.  46  n'  135.    Terr.  inc  El  Kharoûbab. 

42.  Silciie  villosa  Forsk.  p.  46,  748  ii"  140.  var.  isiuai=litita  Scliwf. 
1.  c.  ( Barbey.  I  Sables  c. 


—   792  — 

43.  Sik'iie  sctacwi  Viv.  p. 40, 749  n°  142.     Tcrr.  tult.  >Y:uly  ;  F.l  Gntdy. 

44.  'S.  «•«•liirata  l'oir.  p.  4<»,  749,  u"  14r>.  var.  Olivieriaim  (OtthJ 
Ilohrh.  arab.  :  'ain-il-hint. 

Kniri-  Kl  Arich  et  (iliazzab  Kotsiliy  ii"  11:50,  13:U;  Harbey  sub  S. 
canopica  ex  p.'.i  Terr.  iuc.  et  cuU.  .assez  c. 
4.'».  *S.  lonRipetala  Vent.  p.  74!»  n°  1272.         Terr.  onlt.  l"oi|ir:ib. 
40.  S.  siHciilciita  F'T.sk.  p.  47  n'  l."»l.  :\ri\h.  :  h/iiiKlilici/zct-cl-balir. 

.S'ibli's  niaritiiiii'8,  c. 
47.  SpiT^nilariii  diaiidra  f(lus.s.j  llohlr.  i-t  Sait.  p.  47.  749  u'  157. 

Torr.  cuit.  IIoimmiIi;  Kl  (înuly. 
4H.  roIycar|M»n  HUiTulentum  (Del.)  \\\-l.ii  et  Hrrîli.  p.  49,  1S7  et 
7.'»()  Il    l»;»;.  S;ilili's  c. 

4'.'.  Ilcriiiarin  ciiiin-a  1  ).  ( '.  p.  4!'  n    171. 

Marbi'v.  'IVrr,  niit.  i-t  im-.  as-si-z  c. 
•'il».  II.  Iiciiiistfiiiiiii  .1.  (Jay  p.  l'.'.  7'i(i  n  172.  'IVrr.  i no.  assez  o. 
."»l.  •  l'aroiiyiliia  arjceiitca  l-aiii.  p.  4!'  u"  17.'). 

Terr.  iiie.  r.  ("lieykb  ZtH'yd. 
/»2.  1'.  luii^iHcta  (Ik-rtol.)  Wi'hli  p.  4!»  n    170.  arah.  :  nrichâl. 

Ih-m-rt  II  l'OiieHt  «IKI    .\ritii  p.  e  'l'awil  es  sakli.im:   Hjebei  Kkliten; 
('he\kh  Z<K'yil. 
53,  GyiiiiHK-arpiiH  diMamler  l'"nr«k.  p.  4'.i  n    17S.  anili.  :  iljdiatl. 

Koeliers  (lu  Djebel  Kkbteii. 
M.  Taiiiarix  iiilutiea  (Klireiili.)  Hiiiif^e  p.  .')(l  n'  1H7V  Kl  UasHiib. 
.'».'».  'I'.  artieiilata  Valil  p.  r»(»  ii°  190.  anil).  :  ni,/. 

Wiiily,  <'<-.,  (le  (rnirnlH  arbri-n  t-t  arbrisHtMiiu  ipii  Iniip-iit  tout  le  lit  du 
torn-iil. 
M.  Krailkniia  piilverulenta  L.  p.  fil  n    194. 

'l'i  rrniii»  nr>nb'ii>.  »«il'".  Ilriiwab;  llir  il  MrHji'iiiidi\al  ;  <  bi  \  kli  /,.'r\d. 
fil.  V.  Iiirftiita  L.  p.  .M  ii    lît.*"». 

(ollillir  rr»|M-ri-  |iri'i'rd<-||lr    IjubnUelilin-  «le  I  <  lui'ld  S  ;  l'lic_\kli  /.'«yl. 
/i8.  •  .MaIvrt  HfjfVplia  \..  p.  .M.  7.'»(»  n'  20(l.  Terr.  eull.  Ileuwab. 

/»9,  M.  pnrviflora  !..  p.   'il   li    2"2.  liarlM).    'IVrr.  eull.  il  iiie.  r. 


—  793  — 

60.  Erodium  laciiiiatum  (Cav.)  Willd.  p.  54  n"  231.  arab.  :  bakh- 
tery,  ahoû  ^nuqqeyl.  (^Barbey.)  Terr.  iuc.  et  cuit.  c. 

61.  E.  hirtum  (For.sk.)  p.  85,  752  n"  235.  arab.  :  toummeyr. 

Terr.  inc.  et  cuit.  Wâdy,  Satb,  El-Griuly. 

62.  fE.  bryoniifolium  Boiss.  p.  55  n"  238. 

Terr.  inc.  r.  Ranilet-el-Ekhfeii. 
(63.  Mousonia  nivea  Dciie.  (Webb  Fragm.  p.  59)  p.  55  w"  239. 

«Frontière  de  la  Palestine  près  El-'Arîcb»  Kotscby  688 1. 

64.  *Tribiiliis  terrester  L.  p.  55,  752  w"  242. 

Terr.  cuit,  jjrès  d'El-'Arîch  assez  r. 

65.  Fagoiiia  glutinosa  Del.  p.  56  n"  246.         Sables.  l)jel)el  Ekbfcn. 

66.  F.  arabica  L.  p.  56,  752  n°  251.  arab.  :  chlhriq.  Satb. 

67.  Zygophylliim  album  L.  p.  56  ii"  256.  arab.  :  qoullâm. 

Sables  maritimes,  pas  c. 

68.  Pegaiiuni  Harniala  L.  p.  57,  752  n"  260.  arab.  :  harmel. 

Wâdy;  Cbeykb  Zoeyd  ce. 

69.  Nitraria  retusa  (Forsk.)  Aschers.  p.  57  w"  262.  arab.  :  cihar- 
qad.  Terr.  iuc.  et  cuit,  assez  c. 

70.  Haplophylliim  tuberculatum  (Forsk.)  A.  Juss.  p.  57  n"  264. 

Terr.  cuit,  et  inc.  assez  c. 
Viti.s  viiiifcra  L.  j).  59.  cuit, 

Zizypluts  Spiiia  Cliristi  (L.)  Willd.  p.  59  u"  270. 

cuit.;  de  grands  arbres  à  Clieykb  Zoeyd. 

71.  Argyrolobiiim  unillorum  (Dciie.)  Boiss.  p.  60,  753  n"  279. 

Désert  vers  Tawîl-es-sakbam;  Satli;  rochers  du  Djebel  Ekbt'en. 

72.  Rétama  Raetam  (For.sk.)  Webb.  p.  60,  187,  753  ii"  280.  arab.  : 
retem.  Sables.  Djebel  Eklileu. 

73.  *  Ononis  Natrix  L.  var.  stenoithyUa  Boiss.  p.  753  u"  1276. 

Terr.  inc.  El  Arîcb,  route  à  Ghazzah  au-delà  du  Wâdy. 

74.  ().  recliiiata  L.  var.  miiior  Moris.  p.  61,  75.')  n°  283.  arab.  : 
hotteybali.  Terr.  inc.  et  cuit,  'lawil-cs-sakii.im;  Satli. 

75.  0.  scrrata  Forsk.  p.  61  u"  285.  arab.  :  ziyyvytah. 

il5arl)ey.)  Terr.  iiu'.  et  cuil.  c 

MÉMOIIŒ»,  T.  II.  100 


la.  *Trigonella  cylindracea  Desv.  p.  7â3  u    1277. 

(iimrautjiine;    El  Grûiiy  Harbcyl i. 

77.  'I'.  btillata  Konsk.  \>.  til,  75o  n   2'J5. 

Tt-rr.  iiK".  et  cuil.  ;i.viez  c.  ^El-GRU^y  Harhev'. 

78.  T.  arabica  Del.  p.  G2  n"  297. 

(EI-'Arich  Fipiri!   Terr.  mit.  Qii:iraiit;iiiu':  ilonwali:  Kl  (!nitly  iHar- 
licyi;  (Clicykli  Zoi-yd  Harlu-y  . 
7".'.  Mr(Hca|;o'  litoralis  HdIkIc  p.  r.2.  703  ii'  301. 

Tcrr.  inc.  i-t  cuit.  aa.  iueriiiis  \l).  Cl  L'rli.  a»  tricycla  l  rh.  1".  tli'itres.<Ji 

frutt.  niaturit)  vaille  retieiilato-nif^tsis.  Vers  El-Gnuly.  ce.  loii^iseta  D. 

C.  Ma«|ta'  l{i»ûse«-S<>ubyân. 

80.  *M.  eoroiiata  (L.)  Desf.  p.  t;2  n   .lOfi.      IVrr.  cuit.  Kl  Kliaroûliali. 

Kl.  M.  hÏMpitla  ((Jaiitii.)  l'rli.  p.  t!2.  7.');}  ii   .Hm;.  hb.  maeiocarpa 

!ib.  bi  pciita(y<Ia  (D.  C.)  l'il».  Terr  cuit.  KKînuly. 

^l.  Ascliersoiiiaiia  l  ib.  p.  (12,  7.'il  n    .">n;i. 

Terr.  iuc.  Uainletel  Kklit'en:  Satli. 
*'■:'..  MrlilufiiH  iiidicliK  (I..)  Ail.  p.  t;.'5  ii    ."Uli.         Terr.  cuit    ll.nwah. 
Trifolium  lappacoum  L.  p.  7.">l  n    127s, 

(juaraiiiaiiic  : rccciiiiiiiiit  iiiti'<«luitV^ 
85.  •t.  purpuroum  Loial.  p.  7.">l  ii    I27'.t. 

Terr  cuil.  et  lue  l^iaraiitaiiic;  Kl  (inuly;  Kl  Khanuihali:  (^ilir  Ainir. 
"«;   'T.  dlchroanlhum  Boiss.  HuIkh.  II.  124. 

IVrr.  ine.  .Maijta'  UotlHcM-SoiibyAn;  l^ilir  '.Vinir 
I     rcKiipiiiatiiiii  L.  I».  ti3,  7r»  I  ii"  322.  Terr.  cuit.  e. 

I  .  toliH-iitimimi  !.,.  p.  ri3  II    .">23.  l'.I  '  \rl.  li  lî.irli.v  ' 

T.  Btonophyllum  DoIhs.  Il<>ish.  II.  1.'>1 

Tcrr  iiie  (^il.r  Aniir    (ilia/wili  H»\nH  ,  j'nM    .i.iii.i  1--4  M.n/ 
IK).  Ixituit  vilbmiiH  Kiir»k.  ji.  •'•  1  n    33r).  aiub.  :  Imrhitli,  krrifcfivt- 
et-tljrdy.  illnrlM>y.  >  Terr.  ine.  et  cuit  c. 

'.n.  SiorpiiiniN  iiiiirnjiiii«  I,.  ji,  i.i.  7.^)4  n   .34<>.  nrnb.  :  (nnint. 

Terr  cuit  Wiiily;  Kl  (inuly  ,IJarl»ey). 

I   l'o  fMuti  •  M  rrra  par  M    l<<  iimrpMcur  L'a»» 


—  795  — 

92.  *Coronilla  scorpioides  (L.)  Koch.  p.  754  u"  1281. 

Terr.  cuit.  Wady;  El-Grâdy  (BarbeyX 

93.  *  Hippocrepi.s  unisiliquo8a  L.  p.  64,  754  n°  341. 

TeiT.  cuit.  El-Grâdy. 

94.  H.  bicontorta  Loisl.  p.  (35,  754  n°  345.  arab.  :  dourreys. 

Terr.  inc.  et  cuit,  assez  e.  (BarbeyX 

95.  t  Astragaliis  tribuloicles  Del.  p.  66  n°  355. 

Terr.  inc.  et  cuit.  Wâdy;  (El-Grâdy  Barbey). 

96.  A.  radiatus  Ehrb.  p.  66,  754  ii"  356. 

Terr.  cuit.  Henwab;  (El-Grâdy  Bnrbey). 

97.  A.  trimestris  L.  p.  66  n°  363. 

(El-'Arîch;  El-Grâdy  Barbey);  Cheykh  Zoeyd  (BarbeyV 

98.  A.  hispidulus  1).  C.  p.  66,  754  u"  365.  Terr.  cuit.  Heuwah. 
(99.  A.  callichrous  Boiss.  Boiss.  H.  235. 

Terr.  inc.  Cheykh  Zoeyd  Barbey,  i 
lOO.  A.  aiinularis  Forsk.  p.  66  n"  366. 

(Kotschy,  Barbey).  Terr.  inc.  et  cuit,  assez  c. 
(101.  *A.  hamosus  L.  p.  66,  754  w"  368. 

El-'Arîch;  El-Grâdy;  Cheykh  Zoeyd  Barbey.) 

102.  A.  pereg-rimis  Valil  p.  67  n"  371. 

Terr.  cuit.  Wâdy;  Sath;  El-Grâdy  (Bai'bey);  Maqta'  Roûs-es-Sou- 
byân;  (Cheykh  Zoeyd  Barbey). 

103.  A.  alexandrinus  Boiss.  p.  67  ii"  372. 

(Barbey.)  Terr.  inc.  et  cuit.  AVâdy;  Sath. 
var.  elotif/atus  Burhey  p.  755. 

(El-Grâdy  Barbey.)  Entre  Qabr  Ainîr  et  Cheykh  Zoeyd. 

104.  A.  fruticosus  Forsk.  p.  6 7  cf.  p.  755  n"  375.  avah.-.boyil-H-qontt, 
ûz-d-kelbcli,  zouhh-el-kelb.  Sables  maritimes. 

105.  A.  kahiricus  D.  C.  p.  67  ii"  379.  arab.  :  zihb-ol-qontt. 

(Kotschy  .'')5.''>,  lîarbey.)  Terr.  inc.  et  cuit,  assez  c. 

106.  Hedysarum  spinosissinium  Sibth.  et  Sm.  p.  67,  755  n°  382. 

Terr.  cuit.  Kl-Grâdy. 
100* 


—   79(i   — 

niT      (  (imbrychis  crista  galli  (L.)  Lam.  p.  tiT,  Tôô  n   3S4. 

Tcrr.  cuit.  H-Gnidy  i^Iiiirbey*;  El-Klniroûbah ;  Clieykli  Zoevil. 
1U>.  Allia;ri  luaniiifenun  Desv.  p.  G7  n°  387.        Torr.  cuit.  I5nss;>h. 
fi  'iriT  arii'tiimiu  L.  p.  <>8  ii"  388. 

cuit.  L'archiduc  l^iuis  Sauveur.» 
Hr-.  \  |,  la  >ativa  L.  var.  aiifriistifolia  (Ail.)  Alef.  p.  08,  755  n"39Û. 

Tcrr.  cuit.  Wâdy;  ,KI-Grâdy,  UarItcyK 
lio.  'V.  perofçrina  L.  p.  700  n   12S2.    Tcrr.  cuit.  Wâdy;  Kl-Oriidy. 

111.  V.  iiarljuiuiibis  L.  p.  G8.  7.ôO  u    391.  Tcrr.  cuit.  KKînidy 

112.  V.  «aUarata  iK-sf.  ji.  6S,  7.')7  ii°  3î»2.  aral».  :  tljilhôn. 

Tcrr.  cuit.  WAdy. 

113.  Latiiyni.s  Apliaca  L.  p.  (îS.  7.'J7  n'  3'.m;.        Tcrr.  cuit.  l-Vtjinih. 

114.  •  L.  iiiariiinratiiK  Hoisn.  et  Hl.  p.  lii».  7r)7  ii"  401. 

iFi;r.»ri!i  Tcrr.  cuit.  Wildy;  Kl-tirâdy. 
llô.  Nc-uraula  pruciiinhi'iis  L.  |>.  74  ii'  420.  aral».  :  lonssii/ti. 

Tcrr.  iiic,  |iju*c.  TuwUc!*  Kiikliam;  (juaniutainc;  |{:imlct  cl  Kklifcu: 
HKiriidy. 

l'iuiicu  Graiiatuin  L.  \>.  7  1.  «'idt 

rnnirltita  IVpn  I...  j».  77.  e«lt. 

L'itrulluH  vulpirirt  Srlnatl.  p.  77. 

coll.  «ur  une  tri»  m^udc  cdicllc;  Ich  fniitM  H'eX|Mirtciit  en  Syrie  et 

CM  fc*,')|)tt' 

IH),  ('.  ColocyiitliiH  (L.)  Sliratl.  p.  77  ii    142.  aialt.  :  hnminl. 

Tcrr  iuc  i*urt<iul  «Ihiih  le  Wi'idy  ii-HMCjr.  c. 

117.  McMiiiliriaiitluiiiiii»  iiudillnruiii  L.  p.  7K  ii'  440.    Tcrr  inc  c 

118.  •  lliiplitiiiiiii  prntractiiiii  Lk.  it  llfint;.  p.  71»,  7r>H  w"  A'M  avec 
lu  var.  Iictcri'pliylliiiii  (l.k.)  Hojhh.  I.  c 

Tcrr.  cuit.  Wudy;  KMmidy;    ('lieykli  /^leyil,  linrlK'yK 
I  l*t.  H.  ^'laiiniiii  iînii.  «t  <  ant.  p.  79,  IM  \\°  4<'.l. 

Tcrr   ini-   cl  cuit.  «hh»'/.  c 

120.  |'ityrBiitliii»»tort«MiHiiH(l»c»if.jlJnitli.ti  lionk.  p.H0,7riSn  404. 

«rnl».  :  i/aMiùJcA.  «■..mine  Ic^inVc  pnW««lcnti«. 


—  797  — 

121.  Ammi  majus  L.  p.  80  ii°  468. 

TeiT.  cuit,  et  iiic.  Quarantaiiie;  Maqta'  Eoûs-es-Soubyân. 

122.  A.  Visiiag-a  (L.)  Lam.  p.  80,  758  u"  470. 

Qiiarautaiuej  probal)lcmeut  réceuimeut  introduit. 
Foeniculum  capillacciim  Gil.  p.  isi  ii"  473.  cuit. 

123.  fZozimia  absinthiifolia  (Vent.)  D.  C.  p.  81  n"  477. 

Terr.  lue.  rr.  lleuwab. 

124.  Orlaya  maritima  (Goiiaii)  Koch.  p.  81  n"  479. 

(Barbey.)  Sables  assez  c. 

125.  *Daiicus  Broteri  Ten.  p.  759  ii"  1289. 

Quarantaine,  récemment  introduit?  (J'ai  trouvé  la  même  plante  à 
Mabsamah  aux  bords  du  canal  d'eau  douce  ;  aux  deux  localités  pas  bien 
développée.) 

126.  D.  sp.  n.    Terr.  ine.  et  cuit.  Maqta'  Roûs-es-Soubyâu,  Clieykli  Zoeyd. 

127.  D.  litoralis  Sibtli.  etSm.  var.  Forskâlii Boiss.  p.  81,  759  u°480. 

(Barbey  sub  Orlaya  platycarpos!)  Terr.  inc.  et  cuit.  c. 

128.  *D.  aureus  Desf.  p.  759  ii°  1290. 

Terr.  cuit.  El-Grâdy;  El-Kbaroûbah. 
D.  Carota  L.  p.  81  n"  482.  cuit. 

129.  Cuminum  Cymiimm  L.  p.  82,  759  i\"  484.  var.  liirtum  Boiss. 
1.  c.  Introduit  à  la  Quarantaine. 

130.  *Caucalis  leptophylla  L.  p.  759  n"  1291. 

Terr.  cuit.  Quarantaine;  Feqîrab. 

131.  Cniciaiiella  uicinbraiiacca  Boiss.  p.  83,  759  n"  495.  arab.  : 
hozzei/l. 

Terr.  inc,  vers  l'Ouest  ce,  disparaît  vers  l'Est;  pas  noté  au-delà 
de  Sath. 

132.  Galiuni  tricorne  Witb.  p.  83,  759  n"  497. 

Quarantaine;  récemment  introduit?  (El-6râdy,  Barbey  sub  «G.  Apa- 
rine  »  ?) 

133.  *Ceplialaria  syriaca  (L.)  Schrad.  ]).  84,  760  n"  504.  arab.  : 
siwân.  Moissons  à  Sath;  f|uelques  individus  à  la  (|u;irantaine. 


7i»s  — 

134.  S<-al)ù>.sj»  ereiuopliila  Boiss.  p.  S4  n"  ôOcî. 

Fipiri!   Kotschy  X7(i. >  Tcrr.  inc.  %-ers  l'Ouest  ce:  disparaît  vers 
VVm:    FJGni.ly  HariK-y.    Djebel  Kklifen. 

135.  Odontiispfnuuiu  |»ygiuaeuui  (1).  ('.)  lu'iitli.  et  llook.  p.  85, 
TU'l  II'  .'>14.  Terr.  ar^ril.  ine.  Ki-Gnuly. 

136.  O.  trnivcolens  rForsk.)ScliultzBip.  p.  s.'jI,  H;0  u  51."».  aral».  : 
«'/«</</<-//</.  Terr.  ariril.  ine.  et  mit.  Wâily;  Salli;  Kl  tîn'uly. 

137.  t Francoeuiiii  «rispa  (Forsk.)  Ca.s.-*.  p.  se,  7(50  n"  /i'i.J. 

Saliles.  r   Mas>ali 

138.  Gyiiiiiarrlieiia   iiii(  raiitiia   Hi-sf.   p.  ss.   7G0  ii"  r»42.  arali.  : 
kliirrhiiif.  Terr.  ar;r.  ine.  Wâdy;  .'nUIi;  KKJrâdy. 

lyy.  Fila^o  8iMitliulat;i  ri.>l  var.  prostrata  (l'arl.)  Hoiss.  p.  S8, 
7B0  II"  .'i44.  Terr.  ine.  et  eiilt.  c. 

140.  Ifln;rji  Hpirata  (Ftiisk.;  Stliultz    liip.   p.  S.S  n"  f)4().  urab.  : 
rin  ilfi-i  l-4'l-ui(i' iznli.  Ilarliey.    Coninie  l'espèee  |>n''eé<iento. 

111.  .Xaiitliiiiiii  Htriimariiiiii  \..  var.  aiitii{ii(iniiii(\Valli'.)  HoIsh.  p.  Si) 
Il   .'t.'»!,  Terr.  eiilt.  Waily;  Kl(tn"i(ly. 

142.  AiiiltniHia  iiiaritiiiia  !..  ji.  Sll  ii"  r»f)3.  Terr.  mit.  r.  lliULHitii 

^I4.'5.  •lUrttÎM  iiiariliiiia  (L.)  Sm.  p.  Hi)  n°  hM. 

SaldcH  innritiineH  i"i  Kl  '.Xrîeli,  l*'ipnril> 

144.  •  Arliillfu  Sntitulitia  \..  p.  s;),  7iil   n    ri.')7.  arali.  :  /inl'»)!/, 
ghithi-ychâ. 

'i'err  inr.  et  cuil.  Wàily;  KKinnly;  Kl  Kliurmiliali;  Clieykli  Zoeyil 
ItnriN  y 

145.  t  A.  frrt(;raiitiHMinm  n-'ornk.j  S/,,  ilip.  p.  s;i.  7ril  n   UM. 

Terr   ine   WAdy. 
14f>.  Aiitlirmin  itiflanipnilina  |)rl.  p.  !>(),  7H1  n"  .Mî.'t. 

Terr   inr   rt  mil    Wàdy,  Sitli. 

var.  hrtit  hi/ntii     tiihi-ri.  p.  7i''l.  Wùdy. 

147.  (  Chaiiuioinoluin  niiriculntum  DoImb.  p.  7<;l'  n  IL".'!.  WAdy 

1  *•<    *  <  liryMititlictiiniii  ■ aiiiiiii  !..  p.  ;•<•.  7t>'J  n'  rMl. 

Torr  euh.  r   lta>Miili. 


—  799  — 

149.  Artemisia  mouosperma  Del/jj.  91  n°  576.  arab.  :  âdirr. 

Terr.  inc.  ce.  On  le  plante  quelquefois,  comme  l'espèce  suivante, 
pour  marquer  les  limites  des  champs. 

150.  t  A.  Herba  alba  Asso  p.  91,  762  ii"  577.  Terr.  inc.  Wâdy. 

151.  Senecio  coroiiopifolius  Desf.  p.  91  ii"  584.  arab.  :  djerdjîr-el- 
djebel.  (Barbey.)  Terr.  inc.  et  cuit.  ce. 

152.  Caleiulula  acgyptiaca  Desf.  p.  92  n"  588. 

(Barbey.)  Terr.  cuit,  et  inc.  c. 

153.  *Giindelia  Tournefortii  L.  Boiss.  III.  421.  arab.  :  koeyh. 

Bords  des  chemins  rr.  Entre  El-Grâdy  et  Kharoûbah,  introduit  des 
environs  de  Ghazzah  où  cette  plante  abonde,  dont  ou  mange  les  feuilles 
comme  légume. 

154.  Atraetylis  flava  Desf.  p.  93  n»  594.  arab.  :  freijkk. 

(Nakhl  Aboû-'Eytah  Barbey);  Terr.  inc.  Cheykh  Djoubârab;  Bas- 
sah;  Sath;  on  eu  mange  les  capitules. 

155.  *A.  cancellata  L.  p.  94,  765  n"  596. 

Terr.  inc.  rr.  Kamlet-el-Ekhfen. 

156.  Carduus  pyciiocephahis  Jacq.  p.  94  ii"  597  arab.  :  Usân-el- 
hdb.      Terr.  inc.  et  cuit,  pas  c.  Tawîl-es-sakham  (Barbey);  lleuwah. 

157.  *Oiiopordon  Sibthorpiaimm  Boiss.  et  Heldr.  p.  95,  765  ii"  603. 
var.  Quarantaine;  récemment  introduit? 

158.  t  Amberboa  Lippii  (L.)  D.  C.  p.  95  n"  605.     Terr.  inc.  Wâdy. 

159.  Cciitaurea  pallescens  Del.  p.  96,  765  u"  613.  avec  sa  variété 
brevioaulis  (D.  C.)  Boiss.  1.  c.  Terr.  inc.  et  cuit.  ce. 

160.  *Carbenia  benedicta  (L.)  Benth.  et  Hook.  p.  765  n"  1298. 

Terr.  cuit.  Wâdy;  ElGrâdy. 

161.  Cartbamus  glauciis  M.  B.  p.  96  n"  621.  var.  syriacns  Boiss. 
1.  c?  arab.  :  qom.  Terr.  \m:.  r.  Qabr  'Amîr. 

162.  Carduucelliis  erioceidialus  Boiss.  p.  98,  766  n"  624. 

Sables  r.  Djebel  Ekhfeu. 

163.  Iledypiiois  rha<4-adioloidcs  (L.)  WilUL  p.  98,  766  if  630. 

(Barbey.)  Terr.  cuit,  et  inc.  assez  c. 

164.  t  Koolpiuia  liiicaris  l'ail,  p.  98,  766  ii°  631.    Terr.  inc.  Henw.nh. 


—  80<>  — 

lii.').  V  l.iMiitiHlon  liis|ii»1nlii8  fPcl.)  Boiss.  p.  OS,  1CA\  n'  (î34. 

Torr.  ino.  Wâdy. 
Ujfi.  l'irris  ntronopifulia  (l>e.sf.)  I).  V.  p.  Hli  u    G37.  var.  iiilosa 
(Del.)  Asfhcrs.  et  Schweinf.  1.  e.  arab.  :  helawâu. 

(KotBchy  ô07!i  Tcrr.  inc.  IK'ssert  vers  l'Ouest  assez  e.,  p.  e.  Tawîl- 
C8-wiklinin;  Hoinvali;  Ma(|tn'  Koûses-.Siuliyân. 
167.  S<»ii<liii8  ulcracfus  L.  p.  OM,  7r>7  n    ^A^^. 

Tirr.  l'ult   llenwah;  nas.<:ili. 
I<j8.  Zollikoferia  tciiuiKtba  lJoiîi«.  p.  lUO  ii.  <•  H».  arab.  :  Mîh. 

(llnrliey.VTerr.  ine.  e. 
109.  Z.  anjfustifolia  (Desf.)  Coss.  p.  100.  7(i7  n"  r.51. 

^Kl  '.Vrieli  Barliey.  >  Terr.  mit.  Fe<|iritli. 
lT<t.  Z.  iiiiiIicnnliH  (L.)  Hoitw.  p.  100  u "  (!r)2.  aral».  :  nniiirriifr. 

(Harliey.'  T«rr.  «Milt.  Kl  '.Arirli;  l'V(iinli;  Satli. 

171.  Z.  ;;liiiiifrata  (C'a*».)  lioisH.  p.  lOd,  7(>7  n    (t/i.').  arab.  :  //</</- 
irâ/i.  Tirr.  cuit   tt  iue.  Kl  '.Vrîcli;  Wâily. 

172.  lieit'liardin  tiii^rit^'im  (l-)  '^'l'-  p-  l<*^*i  7(;7  ii'  i\[û. 

Tcrr.  cuil.  et  inc.  Clieykli  Djoulmntli;  Smli;  Kl  Kiianniliali. 

173.  ♦CroplB  aapora  L.  p.  7»; 7  n   l.KM. 

'Ii-rr   nilt   «t  im-  \V;iil\  ;  Iljcliel  KkliA-ii;  Ma(|l.'i   KoiIh  ex  Suiliyàu; 
(V>kli  /..«>.l 

174.  ( 'aiiipHiiiihi  Hiilpliiirea  ItoiHH.  p.  IDl,  7*17  ii'  tilif). 

(KolMchy  4ir>!i  ftiilile*,  verH  l'OucHt  p.  e.  TawileMMikliaui;  Djcltol 
Kkliftn 
nf),  AiiajfalliK  arveiiMin  L.  p.  I();i,  li\H  u    •171. 

Ti-rr  euh    |i  r   IJiiaraiilaiiic;  KMini<ly    ilarliey  ;  Clieykli  Z<iey«l. 
170.  ('<iiiviilvii|iiM  laiiatiiH  N'ahl  p.  107  n'  li'.i.'».  arab.  :  nk/nhn. 

.Silile*.  Tnwll  euMiklinin;  Hlrel  MoMn'iMiiliyul;  Ojclicl  KklilVn. 
t  Km  I^'  ('  MTuniluii  |)«i»v  p   Id"  n"  )'•!"<,  fH|M''r«'  île  la  colc  de  Syrie, 
n  «''lé  in<lic|ur  |iar  K<>tM<|iy  i\  Suer.    Je  iuiU|)v<>niiniN  (|u'il  élail  nVollé 
plulAl  A  Kl  'Arirh;  iiinin  je  n'ni  |HUt  nHimi  ti  le  retrouver 

177    •<".  nltlineniilc'N  I,.  ji.  107.  li\x  n"  701.  arab.  :  h/inri/frwa/i. 

Terr  eull   Wàilv;  .Sjiih 


—  801  — 

178.  Heliotropium  eiiropaeum  L.  var.  tenuitlorum  (Guss.)  Boiss. 
p.  109,  768  11"  717.  TeiT.  cuit.  El-'Arîch;  Quarantaine. 

179.  H.  luteiim  Pers.  p.  109  n"  719.  arab.  :  karoû,  klrry. 

(Barbey.)  Sables,  vers  l'Ouest  c.  ;  je  ne  l'ai  pas  noté  à  l'Est  du  Wrul_y. 

180.  fH.  undulatum  Valil  p.  109  ii"  721.  Terr.  inc.  r.  Heuwah. 

181.  Anclmsa  ag-greg-ata  Lelim.  p.  109  ii"  725.  arab.  -.kalilâ,  lisân- 
en-na  djeh.  'ïawîl-es-sakham  ;  (  Nakbl  A])oû-'Ey tali  Barbey  i  El-Grâdj'. 

182.  A.  hispida  Forsk.  p.  109,  768  n"  726. 

Terr.  inc.  et  cuit.  Wâdy;  Sa  th. 

183.  *Echiiiiu  sericeum  Vabl  p.  110  n"  732.  arab.  :  hhtâ-el-glionl. 

Terr.  inc.  Quarantaine;  Bassali;  Clievkh  Zoeyd. 

184.  Echiochiloii  fruticosum  Desf.  p.  110  n"  736.  arab.  :  okroHch, 
chiqrali.  Terr.  inc.  Tawîl-es-sakliam:  Wâdy. 

185.  fArnebia    decumbens  (Vent.)   Coss.   et  Kral.  p.    768 
11"  1304.  Terr.  inc.  Wâdy. 

186.  Lithospermum  callosum  Vsilil  p.  110  u"  743.  arab.  :  hâlon. 

(Barbey.)  Sables  vers  l'Ouest  ce;  je  ne  l'ai  i)as  noté  au-delà  du 
Wâdy. 

187.  fLappula  spinocarpos  (Forsk.)  Ascliers.  \).  111  ir  745. 

Terr.  cuil.  et  inc.  Wâdy. 
Lycoper«i('iiin  csculeiituni  Mill.  p.  I  M  ii'  751.  arab.  :  hodi)i- 
djân-el-qoûtali,  handtyfirah.  cuit. 

188.  Solanuiu  iiignmi  L.  p.  111,  769  u"  752.  Terr.  culi.  \y  c  Bassab. 
Capsiciim  aiimuini  L.  p.  112.  cuit. 

189.  Lyoiuiu  europaouni  I.,.  p.  112  n"  75',).  arali.  :  'ouscdj. 

Terr.  inc,  c.    Barbey  i. 

190.  Hyoscyanuis  nuiticiis  L.  p.  11."!,  770  ii'  764. 

Terre  inc.  Ciineticrc.  liîr-cl-Mcsa'oudiyât. 

191.  H.  albius  L.  p.  113,  770  n"7(!7.  var.  (Icsertoruin  Asclun-s.  I.  c. 

Terr.  euh.  Ilcnwab. 
Nicotiana  rustira  L.  p.  1  14  m'  770.  .ult. 

MBM0IBE8,  T.  H.  lui 


H02  — 

llfj.  Liiiuria  Horihuiida  liniss.  p.  llô,  770  n^  775. 

FuiAKi  l'axait  déjà  récolté  eu  l><S«i;  j'avais  soupçonné  «nie  la  sta 
tioii  se  trouvait  vers  Kl-Arieli.    IKMnvali. 
193.  L.  Ilaelava  (Forsk.)  Del.  p.  11«>  u'  7s  1.  arali.  :  sfiyni/i. 

M;irl>ey.    Tcrr.  lull.  et  ine.  e. ;  presMiue  toujours  à  fleurs  jaunes;  h 
tieur*  lilas  Hassali,  Kl  Grâdy,  |>eut  être  intriHluit. 

r.'4.  L.  a.M-aloiiica  Hois.s.  ot  Kotschy  p.  IK»  n"  7S2. 

Fiir:iri.  |>rot>alilenient  à  Kl'.Vrichl'  Terr.  ine.  et  cuit.  Vers  l'Ouest 
r    NakhI  .VIhui   Kytali  Harlicy.    Vers  ll^t  assez  c.  :  Quarantaine;  Ki- 
(inidy    HariH'y  ;  Kl-Kliaroitbah;  Cheykli  Zoey»l. 
r.t.').  L.  alhifroiiH  (Sihth.  Sin.)  Spr.  p.  Ut;.  770  ii    78;i. 

Kotscliy     Terr  nili   Wâdy,  Kl  (  1  r:"i<ly    Barl)cy  .  Kl-Klianniliali. 
lî»6.  Aiitirrliimini  (  >r.>iitiiiin  !..  p.  1  1»;.  770  n   7S4.  Tcrr  cuit  WA.I\ 
i;»7.  Ornbaiii-lic  rcriina  LoiH.  p.  \\x  u    so.'>.  arah.  :  tit'nnn'ni,  dô- 
iinùn-i  Ifhlirr.  Harlicy     Tcrr.  cuil.  cl  Inc.,  a.«se/.  c. 

198.  Cilolmlaria  araliiia  .laiili.  et  Spa<  ji.  p.  U!».  770  u   S07. 

IJiiclicn*  ilu  Djeltcl  Kklifcn. 

Meiitha  haliva   !..  p.   11*0.  cuit,  «lans  les  jarilius. 

11*9.  Salvia  laiiip-ra  l'nir.  p.  l'Jl  ii   s2').  aral>.  :  nai-iimah,  rliv*lj- 

rvt-il-ilJfiutU.  I Barbey. I  Terr  im-  <i  .  nli  aw/ c 

200.  8.  ai-tî.vptiaca  I.    p    IJl.  77o  n"  K26. 

Kotjicliy.  I  Tcrr   ine    r.  I.Hiniii\. 
L'itl,  'Mannliiiiin  .Mvnkoii  I,    p    \T2  u    X27. 

Uarliey.i  Terr.  iiic.  et  <'ull.  iwMe»,  c, 
•#,,•»    ■  EroiuoHUichyH  Inniiuila  (L  )  niiiiKO  |».  771  ii    I.'IOH. 

Tcrr  cull    rr   l''c<|ln»li 

203.  •Ajujfw  Ivn  (U;  Srlirel».  p    122.  771  ii    m:i|. 

Tirr   lue    r    Kl  (iriuly. 

204.  •'IVlUTiiini  rnliiiin  I,.  p.   122.  771   n    XM'>. 

Irrr   im    r   UiMlicrn  du  Ojcltil  Kklilcn;  Kl  Klinroûlinli. 

20.'i.  *  l'IniitiiKn  nlliiniiiN  !..  p.  12:i  n'  H47. 

Iliirbrv.  )  Tcrr  c»dl   et  iiic   n»»c/.  c. 


— -  803  — 

206.  Plantago  eylindrioa  Forsk.  p.  123  n°  848.  arab.  :  yenem. 

Désert  vers  l'Ouest.  Tawîl-es-sakhara. 

207.  fP.  ovata  Forsk.  p.  124  n"  851. 

Terr.  iue.  WAdj  (Cheykh  Zoeyd  Barbey). 

208.  P.  Lagopus  L.  p.  124,  771  ii°  854. 

Terr.  cuit.  Quarantaine;  Clieykh  Zoevd  i Barbey) 

209.  P.  Coronopiis  L.  p.  124  n"  85G.  ^  Terr.  inc.  El-Grâdy. 

210.  *  P.  Psyllmm  L.  p.  771  u»  1309. 

Terr.  eult.  et  inc.  Cheykh  Djoubârah  ;  WAdy  ;  El-Kharoûbah  ;  Cheykh 
Zoeyd  (Barbey  sub  P.  squarrosa  |3  brachystachys!). 
Beta  vulg-aris  L.  p.  125  n"  866  vav.  Cicla  L.  I.  e.  cuit. 

211.  *  Chenopodium  Vul varia  L.  p.  771  n"  1310. 

Quarantaine,  probablement  réoenanent  introduit. 

212.  C.  murale  L.  p.  125  u"  870.  arab.  -.fifiseyh.  Terr.  cuit.  c. 

213.  t  Atriplex  dimorphosteg-ium  Kar.  et  Kir.  p.  126,  771  n"  875. 

(El-'Arîch  Figari!)  Wâdy,  autour  des  buissons  de  Taniarix  en  abon- 
dance. 

214.  A.  palaestinum  Boiss.  p.  771  n"  1311.    Terr.  inc,  r.  Henwah. 

215.  A.  Ilalimus  L.  ]>.  126  n"  882.  arab.  :  qataf. 

Terr.  inc.  Randct-el-Eklifeu. 

216.  Bassia  muricata  L.  p.  127  ii"  885.  arab.  :  nhoheyrâ. 

Terr.  inc.  et  cuit.  c. 

217.  Suaeda  vermioiilata  For.sk.  p.  127  n"  896. 

Terr.  inc.  Djebel  Ekhfen;  El-Kharoûbah. 

218.  Schanginia  baccata  (Forsk.)  Moq.  'raiul.  p.  128,  771  u"  899. 

(Barbey.  I  Terr.  inc.  r.  NakhI-el-betîyeh;  Ranilet-el-EkhCen. 

219.  Tragamim  uudatuni  Del.  p.  128  n"  901.  arab.  :  zamrân. 

Terr.  ine.  r.  Hanilet  el-Kkhfeu. 

220.  Haloxyloii  articulatura  (Cav.)  Bgc.V  p.  128,  771  u"  !)02. 

Terr.  inc.  Wâdy;  Sath;  itKîrÛdy;  El  Kliaroùbah. 

221.  Salsola  Kali  L.  \^.  129  ii"  :»04. 

Sables  uiaritinies  r.  liîr  olMesa'tuuiiyât. 

222.  S.  sp.  foliis  oppositis.  Rochers  du  Djebel  Kkhien. 

toi* 


—  804  — 

223.  Noaea  miK-roiitita  (Forsk.)  Aselicrs.  et  Siliwf.  j).  i;U  ir  ttlo. 
arab.  :  .</rr.  Terr.  iiic.  Wâtly;  Djohel  Kklilen. 

'224.  Aiialtiisis  articulata  (Forsk i.  Mim|.   Taiul.  p.  131  n   ltl4. 

r.  IJoi-licrs  du  DJi-lii-i  Kklifoii. 
225.  Enicx  spiiiosiis  (L.)  Caïupd.  p.  133  n"  931.  arab.  :  bathat. 

'Wtv.  lull.  iSa.'ijyili:  El-C^nuly;  Kl-Kliuroûbab. 
22»;.  *Ruinex  buccphalophorus  L.  p.  772  n'  131(;. 

Terr.  riilt.  r.  Kl-C^rruly. 

227.  H.  pirtii»^  l'oihk.  ji.  134  ii'  '.'35.  arab.  :  hauij<l<<. 

.SiMis  lin  ilisiTl  vers  l'Ouest  e.;  Djeliel  Kklifeu. 

228.  Polyj;niiniii  ciniiKetiftuiiK'  Sibtli.  et  Sni.  p.  13')  n  î>4tJ.  arab.  : 
aoiizzùli.  Terr.  iiie.  et  eult.  assez  c 

22!».  TbyiiK'biea  birstita  fL.)  Kinll.  p.  13(5  n"  !t/)2.  arab.:  mrtinhi. 

Terr.  eult!  et  ine.  e 
230.  'riictiiuiu   liimiile  \'abl  p.  13(1,  772  ii    '.•ôl.  arab.  :  hol,t>-,l- 
kret/cfi.  Terr  eult   Wâilv. 

(231.  C'yiioiiinrimii  enerinciiin  !..  p.  l.!7  ii   '.•.'».'). 

Sables.  Fipiri.  Hnrboy!» 

232.  t2iipbi)rl)ia  cnrmita  W-m.  p.  li'>7  ii"  '.MiO.  arab.  :  lifilut/n, 

Terr.  lue.  et  eult  Wâdy;  Satb 

233.  E.  < 'liaiiiat-pi-pliiH  \Umn.  et  Caill.  var.  Hiiiaiea  (lloelist.)  MoIhh. 
p.  13H,  773  II"  1)07.  Kniseby  :»1 1  !  <  Terr.  iiie.  et  eult  W  Ady. 

234.  E.  terraciiin  L.  var.  prowtrata  \Ut\nn.  p.  13H  n"  '.Mîl». 

Terr  ine  el  eiill  ver»  HMient  e  .  p  e  Nakbl  .Vbufi  Kvlnh  lUnrbcy», 
T«mII  fMMtkliiini:  (junnuilaiiie;  Cheykli  Ojoubàrali:  HasHab:  Clieykli 
'/ah'\i\ 

235.  fAndrachno  tolophioidoB  L.  p.  773  n'  131'.). 

Terr  eull   et  iue  Wàdy 

286.  •('r<»y>ipb«irn  liiietnria  d^.i  .\.  .Iiih».  p.  13H  n    ;i74.  var.  hh- 

roMitli/niitanii  /'■i/ir.i   MUII,  .ii'f/,  p.  773  arab.  :  f'iKfijni'i.i-rl- 

hnmAr.  Irrr   eult   el  me.  Kl  '-\rleb;  lleiiwali;  (jabr   Anilr 

Kirilillii  loiiimilllill  L.  p.  13il  n*  U77.  cuil.,  Hunnul  en  baie 


—  805  — 

Ficus  Carica  L.  p.  140  n"  985.  'cuit.,  eu  aboudauce. 

237.  Salix  Safsaf  Forsk.  p.  142,  773  u"  988.  cuit,  et  spout.?  Bassab. 

238.  *Helicopliyllmii  crassipes  (Boiss.)  Scliott  p.  14G  n"  1021. 
arab.  :  erqeytah.  ^Kotscby.)  Terr.  cuit.  v.  El-Grâdy  (Barbeyl). 

239.  Phoeiiix  dactylit'era  L.  p.  147  ii"  1024. 

cuit,  en  abondance  Bassab;  spontané  çà  et  là. 
(240.  Iris  Sisyrinchium  L.  p.  149  ii"  1027. 

Kotscby;  Cbeykb  Zoeyd  Barbey, 
var.  monopliylla  (Boiss.  et  Heldr.)  Helilr.  1.  c. 

El-'Arîch  Barbey). 
(241.  L  Helenae  Barb.  p.  149  ii"  1028. 

Nakbl  Aboû-'Eytab;  El-'Arîcb;  El-6râdy  Barbey). 
(242.  Pancratiiini  niaritinuuu  L.  p.  149,  774  ii°  1031. 

Sables  maritimes  Fluyer  1886!). 

243.  P.  Sickeiibergeri  Asehers.  et  Schweiiif.  p.  150  \f  1032.  arab.  : 
hatn-el-hayyeh. 

l^El-'Arîch;  El-Grâdy  Barbey.)  Terr.  cuit,  et  inc.  Hcnwab. 

244.  Coldiicum  sp.  cf.  C.  Ritcliii  R.  Br.  p.  150  ii"  1033.  arab.  : 
khamîrah. 

(Kotscby.  )  Terr.  inc.  et  cuit.  Satli,  rocbers  du  Djebel  Ekbfen,  El-Grâdy. 

(245.  *Tulipa  moiitana  Linell.  p.  150  n°  1036. 

El-'Arîch  Kotscby  870.) 
(246.  Urji'iiiea  uiuliilata  (Desf.)  Steiiib.  p.  151,  776  iv^  1039. 

iSablcs  à  El-'Arîcb  liarbey!) 

247.  *l".  raaritinia  (L.)  lîaker.  p.  151  n'  1040.  arab.  :  hoasseyl. 

cuit.  i)onr  manjucr  les  limites  des  cbamps  El-tirâdy,  El-Kbaroûbah; 
cimetière  de  Cbeykb  Zoeyd  i^ liarbey).  Je  ne  l'ai  pas  \u  spcintané.  (A 
l'Ouest  d'El-'Arîcb  Barbey;  spontanéVi 
(Allium  sativiim  L.  p.  151.  cuit.  L'arcbidiu'  Lonis  S;;uvcur.  i 

248.  *A.  sp.  cf.  A.  sphaeroccplialtnu  L.  j).  151  n"  104;!.  arab.  : 
senn-el-çihaznl.  Terr.  cuit.  r.  Nakbl-cl  befîyeb. 
A.  Ccpa  L.  p.  151  11'  1045.  cuit. 


—    80G  — 

,249.  *Alliuiii  KnKlii  Ziut.  p.  152,  TTC  u  Ui4'J.  Kleinuly  Barbey!) 
(2Ô0.  A.  itapillaro  Huiss.  p.  Iô2  n"  lOôO.  Naklil  Aboù  Kytah  Harbey^ 
(2.')1.  I>ipcaili  rrytliiaciim  Wt-ltlt  p.  102  ii'  Ut.")»»,  arab.  :  liuurret/d. 
Nakhl  Aboli  Kytali;  Kl  (Irâdy:  Clii-ykb  Zooyd  Barbey.'» 
252.  •Muscari  (•onuthUiu  (L.)  Mill.  p.  l.')2  cf.  p.  TT(;  u    105T. 

Terr.  cuit.  F.l  Crâdy. 
(253.  •IVlk'valia  iiia(  ralntrys  lioiss.  j».  l'ù)  u    HH'ù\. 

Clioykh  Z.K-yd  IJarbey^. 
(254.  H.  «i-SNilirii>ia  Kimtli  p.  l.">;).  TTC  n    l(lt;'>.      Kl  (;nuly  Barboy'.^ 
255.  *  Asplunlelus  niicroi-arpiis  \iv.  p.  l').!,  TTC  n    ItiCii.  arab.  : 
ijinin-ff,  hasal  'nnsol. 

!  L'nn'liidiic  liOiiw  Sauveur.    'IVrr.  iiuv  et  rult.  .isse/  r.  Nakbl  el  bi> 
tly«-h,  Nnkhl  eddnkr,  .>Nilb. 
25G.  A.  U'iiiiitoliiiH  (av.  var.  iiiitTaiitlm.s  Hdiss.  p.  l.").';  n   H  MIT. 

'IVrr.  iiic.  et  cuit.  Wàiiy:  Clicykli  Zncyd    Barbey V 
Alm:  vrra  L.  p.   I5;J  II"  KUil». 

Ciiiietièreit,  rult.  ce.  iiucliiiiefniH  iMilt.  |i<>ur  inaniiur  lc>  limites  des 
rbniii|i)i,  |i.  e.  NVùdy 
2.')7.  AMparaffiiM  HlipiilariH  Tot-nk.  p.  !.'>>  ii    loTI. 

Terr.  lue  cl  nilt.  Tawil  eti'Hakliaiii;  Wady;  Satli    Kl(!n'uiy  Barbey  i. 

258.  JuiiciiM  anitiiH  I,.  p.  154  n    1(IT4.  Bir cl  Mesj» .ludiyAt 

259.  J.  iiinriliiniiK  Kaiii.  var.  aialnniM  .VsrbcrH.  v\  Hiirbeiiaii  p.  155 
Il    1075.  Bassab;  (•lie>kb  /,..e\d 

•vt.d   <  \  |><riih  lauvijîutUH  L.  p.  15C  u    losi. 

Terr.  buiuidcM  nnU^H  r    Itir  d  Mcsa  oiuUyat. 
■Jhl    t     .  apieutUH  Vaml.  p.  I5i;.  777  n    1(»H4. 

>h\iUo  Blrel  McKjiMiidiyril,  nuile  d  Kl   Arich  à  Cba/uih  à  la  i|ua 
miiiuiiM  l'i  uu  dehi  du  W'i'idx 
'2i'.'2.  ('  '  ..hL.'l..iii.  latii^  l.'Mitb.  p.  |5(i  II    l(»H5.  arnb.  :  'vc/mt'i/,.  .»,',./. 

SHMea.  Tnwll  en  Mtklinin;  DJcIn'I  Kkliten 
'      li.tiiiiMii"  I.    \i    j.>7,  777  n"  1(MI|.  Terr  cuit .  aiu»ex  r 

'('arex  Nti-iiDpbylla  U'abb-iili.  var.  plaiiifulia  HoJhh.  p.  15*.l 
n    1  110.  KIOrûdv  Bnrbev 


^  807  — 

265.  Panicum  turgidum  Forsk.  p.  160,  778  ii°  1126.  arab.  :  the- 
■mâm,  ethmâm.  Hables.  Wâdy;  Maqta'  RoiU-es-Soubyâu. 

266.  P.  verticillatum  L.  p.  160  ii"  1130.  subsp.  Apariiie  (Steiul.) 
Ascliers.  et  Schweinf.  vaK^rctrorsum  Ascliers.  et  Schweiiif. 
loc.  eit.  p.  161,  778. 

Quarantaine,  probablement  récemment  intruduit. 

267.  Pennisetum  ciliare  (L.)  Lk.  p.  161,  778  n"  1132. 

Rochers  du  Djebel  Ekhfeu. 

268.  Andropog-ou  hirtiis  L.  var.  pubeseeusVis.  p.  166,  77i)  n"  1144. 

Rochers  (Ui  Djebel  Ekhfen. 
Zea  Mays  L.  p.  166.  cnlt.,  en  abondance. 

269.  Phalaris  miuor  Ketz.  p.  167,  780  u"  1141». 

Terr.  cuit.  Feqîrah;  El-Grâdy;  El-Kharoûbah;  Cheyk  Zoeyd. 
var.  gracilis  (Pari.)  Boiss.  1.  e.  Quarantaine;  Henwah. 

270.  P.  paradoxa  L.  Boiss.  p.  167,  780  n'  1150.  var.  praemorsa 
(Lani.)  1.  c.  Terr.  cuit.  r.  El-6râdy. 

271.  Aristida  ciliata  Desf.  p.  168,  780  n°  1160. 

Sables  du  Djebel  Ekhfen,  en  at)ondance. 

272.  A.  pliimosa  L.  p.  168  n°  1161. 

Sables.  Tawîl-es-sakham  (Cheykh  Zoeyd  Barbey). 

273.  A.  scoparia  Trin.  et  Rupr.  p.  168,  780  ii"  1169.  arab.  :  sahat. 

Sables.  Djebel  Eklifcn. 

274.  Stupa  tortilis  Desf.  p.  169,  780  n»  1171. 

Terr.  cuit,  et  inc.  Quarantaine;  Ramlet-cl-Ekhl'en;  El-lïrâdy;  El- 
Kharoûbab. 

275.  S.  gigantea  Lag.  var.  pellita  Trin.  et  Rupr.  p.  169,  780 
n"  1172.  Rochers  du  Djebel  Ekhl'cu. 

276.  l'olypogoii  iiioiispeliensis  (L.)  Desf.  p.  1()9  iT  1178. 

Terr.  Iiumidcs.  Hassab. 

277.  *Weiiigaertiieria  arti(  uhita  (Desf.)  F.  Scliultz.  p.  1  70  n"  1182. 

Terr.  cuit,  et  inc.  r.  Clu'vkh  Zoeyd. 


—  808  — 

27><.  Trisj'tuin  tjluuuiceiini  B<>is.s.  p.  170,  Tso  n    11S5. 

T«rr.  inr.  et  cuit.  Tawîl-esRakliaiii;  Wâdv;  Satli:  Clu'vkli  Zoeyd. 
27:».   1'.  liiu-are  (Forsk.)  Hoiss.  p.  170  n    IISO. 

'IVrr  «iilt.  l't  inr.  N'akiil  oïl  (l.nkr;  Clicykli  KJmiliAmli;  Hassjili;  Sath; 
Clievkli  Zocyd. 
2S0.  •Avfiia  liarhata  Hiut.  p.  170  ii    liss. 

iXakhl  AlM.û'Kytali  Marl)oy.n\Tr.  .-iilt.  ot  inc.  WVi.h  :  Djoliol  Kkli- 

r.ii;  >:\t\\:  Kl Cnuly. 

2»1.  I»aiitliiiiiia  Km-Nkàlii   (N'alilt  'l'riii.   |).   170  n     ll'.il.   anilt.  : 

mounsnl.  Trrr  inr.  Tawil  es  sakliani;  fln-vkh  Oj^ultânh. 

2S2.  DartyliiH  officiiialis  Vill.  p.  1  7o  n    1  VX\.  IVrr.  cuit  o. 

2X3.  l'Iira^rmites  i-niiiiiiiiiii.>^  Triii.  p.  171.  7S((  n    ILHKi. 

.Marais  salants.  C'Iieykh  Zot-yd. 

284.  AiiiiiKicliIna  palat-htiiia  ItoisH.  p.  171  ii    I20r). 

IVrr   iiK-   <l  ciili.  r   lia.ssali;  iKItïnuly  Harliey^ 
2M5.  Kofl.ria  plilf<.i<U-H  (Vill.i  iVrs.  p.  1  7J  n    iL'o.s. 

'l'uMil  es  sakliain  itarlxy.  i 'l'err.  eull.  r.  Ilenwali. 
28(;.  SplieiiiipilH  ili\ai  it  :itii>    <liitiaiii  Iti-lih.  p.   172  II    120!*. 

IVrr   iiuniiileH.  Iltu<s>ili;  C'Iieykli  Ziteyd. 
2H7.  .S(•lli^^llllH  aialmiiH  Nccm  p.    I7.Î   n     122.'l.  afai».  :  khùfoùr, 
Zi-rn-'tl-j'i'ir.  Tcrr   inc   et  eull.  r. 

2H8.  Viilpia  iinit;liiniiH  (S<*l.)  Pari.  p.  17:i  n    I22(;. 

Tirr.  iiill.  r   Kl  (inidy 
289,  V    hrcviH  HoIkm.  »t  KutHchy.  p.  17;i  n    1227. 

Sntdeo   Nnkld  el  hellyeh;  Nnklil  ed  dakr;  Clu-ykli  /.neyd. 
2yO.  \    p. .  tiiMlIn  (Di-I.j  lUiiHM.  p.  171  ir  I22S. 

SnldoM,  vent  KMu-iti   'I'iimU  eH  Hiikliiini;  Nakiil  Altort 'Kvlnli. 
2ill.  Hrlvr«i|Hm  incnipliilicn  (Hpr.)  i'ati    p.   17  I  n    12.'(0.  arah.  : 
khAfiiûr,  nnmninh.  it.irliey     SaldiH.  hkhc/  r 

2')2.  HniiiiiiH  vilInHiiH  Fornk.  p.  17  1  n    I2.'ll. 

Terr  eull    Kl  Klinmitlinli;  Olieykli  /.oeyd. 


—  809  — 

293.  Bromiis  scoparius  L.  p.  174,  780  n"  1237. 

Terr.  cuit,  et  iiic.  HeuwaL;  quarantaine;  Bassali;  El  Grâdy. 

294.  Bracliypodinm  distacliyiira  (L.)  Roem.  et  Scliiilt.  p.  175 
11°  1241.  TeiT.  cult.Wâdy. 
Triticuni  vulgare  Vill.  Kcke.  p.  176,  781.  subsp.  vulgare 
(Vill.)  Kcke.  1.  c.  var.  : 

7.  Delfii  Kcke.  p.  781.  arab.  :  qanh  fhio.  cuit. 

12.  erythrospermuni  Kcke.  p.  781.  arab.  :  qamh  nnurMj. 

Jierhâin/.  subsp.  dunim  (Desf.)  Kcke.  1.  c.  var.  : 
74.  leiicomelan  Kcke.  p.  177,  781.  arab.  :  qamh  halilâ.    cuit. 
77.  murcieuse  Kcke.  p.  177,  782.  arab.  :  qamli  kahlû.      cuit. 

79.  erythronielan  Kck<'.  p.  782.  arab.  :  qamh  kalilâ.     cuit. 

80.  alexandrinum  Kcke.  ]).  177,  782.  arab.:  qamh  kah/û.   cuit. 

81.  luelaiiopus  Alef.  p.  177,  782.  arab.  :  qamh  kah/â.       cuit. 
90.  apiilicuni  Kcke.  p.  177,  783.  arab.  :  qamh  Irth/â.       cuit. 

295.  *  Aegilop.s  ovata  L.  p.  177,783  n"  1 244.  var.  triaristata (Willd.) 
Coss.  et  Dur.  1.  c.  Terr.  cuit.  Ilenwah. 

296.  A.  bicornis  (Forsk.)  Jaub.  et  Spach  p.  178  n"  1246. 

Sables.  Nakbl-el-hetî.ycli;  N;iklil  Ahoû-'Eytali;  Clieykh  Zocycl. 

297.  L(dium  rigidiim  Gaud.  p.  178,  783  n"  1249.  arab.  :  samniah. 

Terr.  cuit,  et  iuc.  assez  c. 

298.  L.  terauleiitiim  L.  p.  178,  78;}  n"  1250.       Terr.  cuit.  Heuwali. 

299.  Leptnrus  iiicurvatus  (L.  fil.)  Triii.  p.  178  n"  1251. 

Terr.  cuit,  et  iuc.  iîassali;  Satli;  ElGrâdy;  Cheykh  Zncyd. 
Hordeuiu  vulyare  L.  Kcke.  p.  178,  783.  subsp.  tetrasticliuni 
Kcke.  1.  c. 

var.  9.  pallidum  Sér.  p.  178,  784.  eult. 

var.  11.  coerulesceiis  Sér.V  p.  178,  784.  cuit. 

300.  H.  inuriiium  L.  )).  179  u"  1253.  diarbey.)  Terr.  eult.  c. 

301.  Cni)rinii8  Barbeyi  Kalclibr.V  Hcv.  Myc.  18S()  p.  24. 

QabrAmîr.  (In  arenosis  Anialciiliuiiin  ,hI  tincs  l'alucslinac  liarbey.") 

MÉMOIRES,  T.  II.  lU'J 


—  810  — 

302.  P<»(laxoii  sj).  ^vith;  Djoliel  Kklifcn. 

('303.  Tulostoma  Hoissii-ri  KaUlilir.  Uarluy  Hoilx'iis.  au  Levant 
|t.  172  II    10G2  tah.  I  tig.  2.  Salilcs.  Kl-Arifh  Ikirltev.l 

oiM.  riicciiiia  riiuosa  iLk.)  G.  Wiiit.'  Syii.  Caeonia  riiuosuiu  Lk. 
Sur  K-  Jniuus  iiiuritinitis  l^ini.  Clicykii  Zoeyd. 
305,  Melainpsora  KiipImrlMac  iSclml».)  Mttiit. 

Sur  los  iVuillos  lie  IKuphorliia  l'onuita  IVrs.  lleinvnli. 

1.   Ia-i>    niilii-'"-     '"'   '■'    "'"'    ""'    ' '••  "lil>  nniiir.'.   («ir  M.   Ii'  im'lrssiur  V.  Maomk. 


—   811   — 


III 

Florula  Sirbonis. 

(Plantes  récoltées  aux  bords  du  Sebakh-el-Berd;uyîi   19—21  mai  1887.) 

PAR 

P.  ASCHERSON. 

La  liste  suivante  a  été  rédigée  connue  pièce  supplémentaire  et 
justificative  à  la  communication  précitée  (p.  786)  sur  le  Lac  Sir- 
bon  et  le  Mont  Casius  faite  à  l'Institut  Egyptien.  Elle  a  trouvé 
une  place  plus  convenable  à  la  suite  d'une  publication  spéciale-' 
ment  botanique.  Les  localités  les  plus  importantes  ont  été  abré- 
gées de  la  manière  suivante  : 

G.  =  El-Guels;  G.  M.  =  El-Guels  Moliammedîyeh  ;  L.  =  El- 
Likhleykheh. 

1.  Silène  villosa  Forsk.   p.  -46,    748   n"  1-iO.   var.   ismaelitica 
Schweinf.  1.  c.  G.  M.,  G. 

2.  Polycarpon  succulentum  (Del.)  Webb  et  Berth.  p.  49,  187  et 
750  n"  166.  G.  M.,  G. 

3.  Gymiiocarpus  decander  Forsk.  p.  49  n"  178. 

6.  M.  vers  Nakbl  Aboû  Ilainrâ  [Qatiyeh]. 

4.  Tamarix  sp.  o. 

5.  Frankenia  hirsuta  L.  p.  51  n"  195.  G. 

6.  Erodium  laciniatura  (Cav.)  Willd.  p.  54  n"  231.  G.  M.,  G. 

7.  Zygopliyllum  album  L.  p.  56  i\"  256.  c. 

8.  Nitraria  l'ctusa  (Forsk.)  Ascliers.  \^.  57  n"  2(52.  c. 


—    ML>    — 

tt.  Kctaiiia  lîac'tani    Fi.rsk.)  Wcbb  p.  GU,  IsT,  T.')3  n   2>>0. 

(Grcville  Chester  1880.^  G. 
lu.  Oiimiis  sonata  Forek.  p.  tîl  11°  285.  G.  M.,  G. 

11.  L«itus  orctinis  L.  p.  tl.J.  7.'i4  11"  328.  var.  gemiinus  Boiss.  1.  0. 

12.  L.  villo«U8  Foisk.  p.  <;4  11  ;K55.  G.  M.,  G. 
l.î.  Astra;;alus  tiiiiu'stiis  h.  p.  iWî  n'  'Mu\. 

ii.   Knln-  Qalivoli  et  liir  Klii-rr  mi  Khrovr  Llit\  il  1S4-_>1  limiroyci  ontn- 
Bir  el   Alxl  it  hir ol  Ma/jir    l^sT: 
11.  A.  caniclnruiii  liarliry  p.  tiT  11.  .'Iso. 

G.  M.  ven»  NakhI  .Vltmi  llaiiin»    secoiuic  liaalitc  toninu'  do  cette  es 

|kf«'  cnrifUHo  . 

1'..  Mi'SfiiihriaiitlK'iiiiini    F'>isk;ilii    Ilnl•ll^st.    p.  7s.   7.')S    n"  417. 

aral».  :  IihhkI.  turfir.  G.  .M 

1»>.  Ferula  sinaica  Boisa.  1*  p.  7."iS  u    I2s7.  aiali.  :  hilk/i.         1. 

17.  haiirtiH  litoraliH  Silttli.   rt   Siii.   var.    I"<>i>kalii   Hui.sH.   p.  M, 
7'i'.t  II    4Nn.  t;   M.,  (i 

18.  C'riu-iaiit'Ila  inciiiliranarca  HoihK.  p.  s;{,  7.'»!'  11    11'"».     G.  M.,  (i 

19.  S«*aliioHn  cn-iiiopliila  Muin».  p.  84  n  .'»"(;.  (i 
2<>.  Irii'Ka  Kpiiata    Fni>k.    Sliiilt/.  Mij».  |i.  88  n.  .'ilti.             <i   M. 

21.  Arlfmi»»ia  iiniinmpriina  lU-l.  p.  '.•!  11   ri7t;.  »i.  M  ,  «' 

22.  Si'iiwio  «•«•roimpifiiliiih  iK-hf.  p.  '.M  n  ;'is  i.  <;.  M  .  c  ,  I, 
2.1.  <  Viitaiina  palK-MrniK  hi-l.  p.  '.m;.  7»;.'»  n  tii;i.  (J  M.,  (i 
24.  Z<»llikn|Vria  tniiiilolNi  Hojk.h.  p.  ino  n'  ClU.  <i 
2/i.  Z.  nii»fii»»tifulia  (hfHf.)  Chkh.  p.  KM»,  7(i7  n"  «."il. 

«i.  M.  (Kiiln-  hir  .Mm.iiI   KteMi  v\  Hir  .1  .MmI 

2*i.  FlfliUM-liilDii  friilii-<miiiii  I  icnf.  p.  I  lo  n    7.'(*'i.  c 

27.  LilliitNpfniiiiiii  i-alIxHiiiii  N'alil  p.  I  lo  n    74ii.  li 

■-'>'.  lAriiiiii  i-iiriipariiiii  L.  j».  1  12  n    7.Mi.  <•   M  .  '' 

2't    .''M  r<i|i||iiliiria  li\prriiil"<ilia  WyilliT  p.  IH!  11"  7h(;. 

(i    M    \i'nt  Nnklil  .Mxiil  lliiiutit 


—   813  — • 

(30.  Phelipaea  lutea  Desf.  p.  118,  770  n"  801.  :  aral).  :  dânoûn. 

G.  Greville  Chester.) 

31.  Statice  pruinosa  L.  p.  123  n°841.  avahy.fuHchfâchJialaijoûn. 

G.,  L. 

32.  Limoniastrum  monopetalum  (L.)  Boiss.  p.  123  ii"  845.  arab.  : 
' adjram-el-haloûs.  G.,  L. 

33.  Plantag-o  cyliiidrica  Forsk.  p.  123  ii"  848.  6.  M. 

34.  Atriplex  Halimus  L.  126  n"  882.  G. 

35.  Bassia  nmricata  L.  p.  127  n°  885.  G.  M. 

36.  Artlirocnemum  glauciim  (Del.)  Uiig.  Steriib.  p.  127  n.  887.  c. 

37.  Halocnemum strobilaceum  (Pall.) Marscli.Bieb. p.  127  n"  892.  c. 

38.  Suaeda  vermiculata  Forsk.  127  n"  896.  G.  M.,  L. 

39.  Tragaiium  midatum  Del.  p.  128  u.  901.  L. 

40.  Noaea  iiuicronata  (Forsk.)  Ascliers.  et  Schwnf.  p.  131  ii"913.  G. 

41.  Anabasis  articulata  (Forsk.)  Moq.  Tand.  p.  131  u"  914.  G.  M. 

42.  Callig-oimm  foiuosum  l'Hér.  p.  133  ii°  930.  arab.  :  artâ. 

G.  M.  vers  Nakhl  At)()û  Ilamrâ.  G. 

43.  Rumex  picUis  Forsk.  p.  134  n°  935.  G. 

44.  Thymelaea  hirsuta  (L.)  Endl.  p.  136  n"  952.  G.  M.,  G. 

45.  Riippia  maritima  L.  p.  144  u"  1003.  var.  spiralis  L.  1.  c.  arab.  : 
hamoâl.  Gué  d'Es-Sarauîq. 

46.  Zostera  nana  Ivotli  p.  144,  773  n"  lOlO.  arab.  :  hamoâl. 

Gué  d'Es-SaranHi. 

47.  Pliociiix  dactylifera  L.  p.  147  n"  1024.  G. 

48.  Paiicratium  niaritimum  L.  p.  149,  774  n"  1031.  G. 

49.  Cyperus  cono-lonieratus  Rottb.  p.  156  u"  1085.  G. 

50.  Paiiicum  turgidiiiu  Forsk.  p.  160,  778  n"  1126.  G.  M.,  G. 

51.  Aristida  scoparia  Triii.  et  Rupr.  p.  168,  780  if  1 169.  G. 

52.  Trisctum  linearc  (Forsk.)  Boiss.  p.  170  n"  1186.  G. 

53.  Scliismus  arabicus  Nées  p.  173  n"  1223.  G.  M. 

54.  Vulpia  brevis  lîoiss.  et  Kotscliy  ]».  173  n"  1227.  G. 


su   - 

5ô.  (jracilaria  cuntervoidos  [L.)  Grev.'  aralj.  :  havivôl. 

Es-Sarauîq  avec  les  csinVes  suivante." 
ô»;.  Cladophora  flavoscens  Knctz. 

57.  Eiitcr<iiu<)r|ilia  cuinpivssa  Cirev. 

58.  Cof('«iiieÏ8  SI».  I     .      , 

59.  btriatella  niiipiiiutiita    Lyiijr'M  Ajr.    | 

1.  Iaii  aljfiirît  ciiit  rie  ilrtfniiiiifc.s  (liiT  .M.   Il'  iiruli'.ssi'iir  1'.   .Maqm's. 


815 


IV 

Index  generum. 


Acliillea  761,  798. 
Adonis  745,  789. 
Aegilops  783,  809. 
Ajug-a  771,  802. 
Alhagi  796. 
Allmm  776,  805.  806. 
Aloe  806. 
Alyssum  746,  790. 
Amarantus  772,  784. 
Amberboa  765,  799. 
Ambrosia  798. 
Ammi  758,  797. 
Ammochloa  808. 
Auabasis  804,  813. 
Auagallis  768,  800. 
Auchusa  768,  801. 
Andrachue  773,  804. 
Aiidropogon  778,  779,  807. 
Aiithoinis  761,  784,  798. 
Aiitirrliiiuim  770,  802. 
Aracbis  755. 
Argyrolobiuni  753.  793. 
Aristida  7S0,  807,  813. 


Aruebia  768,  801. 
Artemisia  762,  763,  799,  812. 
Arthrocnemum  813. 
Asparagus  806. 
Asphodelus  776,  806. 
Asteriscus  760. 
Astragalus  754,  755,  784,  785, 

795,  812. 
Atractylis  765,  799. 
Atriplex  771,  803,  813. 
Avena  808. 

Ballote  770. 
Bassia  803,  813. 
Bellevalia  776,  806. 
Beta  803. 

Bracliypodimn  80!). 
Brassica  747. 
Bronius  780,  808,  809. 
]iiil)b'iiriini  758,  796. 

CakiU'  790. 
CalciHliiIii  7(;3,  799. 


(  'silli;r<>Miiiu  K13. 
Caiiu-liiia  7-Hi. 

<  ':iiii|>aiiiila  "l'.T.  S(H). 
(.'aima  77."5. 
('a|)Hiriiiii  7r,'.),  SOI. 
t'arWciiia  7<>.'),  7m;i. 
C'anluiHi-lIu»  7U(i,  7!»'.l. 
Canliiu»  7;»y. 

Caivx  sot;. 

<  'arrirlitrra  717.  7'.n. 
«  artliaiiiiiM  7S4.  7yy. 

<  'aiiralJH  7'i;»,  7l>7. 

<  '••iitaiiri'a  7«;'».  71VJ,  812. 
•  ■«•ntraiitliiiH  7/);». 
C'trplialaria  7t;o.  7ît7. 
('Iiaiiiariiii-liiiii  7(»2,  71IS. 
('lieiii)|KMliiiiii  771.  SO;i. 
riiryMiiillii-iiiiiin  7<i'J.  7îi8. 
CjrtT  7'.m;. 

'  "iKHllH   7.'»2. 

(  ilrulliiM  1\U>. 
C'itniii  T.Vi. 
('In«l<i|tliiirn  S|-i. 
Cli'oii»'  7JH.  7;»I. 
(  'iktoiicYm  h  14. 

('ol<liiriiiii77l     77f;,7H.'),HO... 
( 'oiiiinfliiin  ï7«»,  777. 
('«•nvolviiluii  7»8,  ROO. 

'  .un  HOîl. 

IIIN    7.''l|  . 

(  oriHiiilriim  7.''»H. 


IG  — 

(.Virunilla  7.'i4,  7lt.'>. 
frepis  7t!7,  SOO. 
\     Cn-ssii  7t!S. 

(^nizn|»li<ira  77.>.  S04. 
CnuiaiR'lla  7.51»,  797.  Ml». 
C'iiiiirltita  7!it;. 
C'iiiiiiiiinu  7."t;t.  7;i7. 
Ciiscuta  7t!S. 
C'\iin»|(K"oa  77."5. 
CyiiiHiiiiriiiiii  S04. 
C'viinii>  777,  80(i,  813. 

I)artylis  7so. 
Dartyliis  SOS. 
Daiitlioiiia  SOS. 
Daiinis  7.'i;»,  7!t7,  M'J. 
lKl|iliiiiiiiiii  7  If),  7s;t. 
hii.tis  7'.is. 

l>i|Miuli  sot;. 

I>ipliita\is  717.  7'.M. 

Kr)iiii<i|)iiH  7ti.'{ — 7(5.'"».  78.'>. 
K.liiu.liiloii  SOI.  S 12. 
K.liimn  7si.  soi. 
I'.lrii-.iin-  7S0. 
Kiin'X  SOI. 

KiiarlliriMar|iiiM  717,  7M1. 
Kiilrrniiiitrplia  SI  I. 
r'.ifiiHmlarliyM  771.  S02. 
i;i.Hiiiiiii  7.'.2.  71»;».  Kll. 
Kriira  7'.i!. 


817 


Erucaria  746,  747,  790. 
Euphorbia  772,  773,  804. 
Eurotia  771. 

Fagonia  7.52,  793. 
Farsetia  790. 
Ferula  758,  812. 
Ficus  805. 
Filago  760,  798. 
Foeiiiculum  797. 
Francoeuria  760,  798. 
Frank eiiia  792,  811. 
Funiaria  746,  790. 

Galiura  759,  797. 
Glauchim  746,  789. 
Globnlaria  770,  802. 
Gracilaria  814. 
Gundelia  799. 
Gymnarrhena  760,  798. 
Gyranocarpus  792,  811. 
Gypsopliila  791. 

Halocncmum  813. 
Haloxylon  771,  803. 
llaplo])]iylluni  793. 
Hcdypnois  766,  799. 
Hedysarum  755,  795. 
rieliantliemuiii  748,  784,  791. 
Helicophylluni  .S05. 
Heliotropiiun  768,  801. 

MÉMOIRES,  T.  II. 


Helosciadium  758. 
Hemerocallis  776. 
Herniaria  750,  792. 
Heteroderis  766,  767,  786. 
Hippocrepis  754,  795. 
Hordeum  783,  784,  809. 
Hyoscyamiis  770,  801. 
Hypecoiim  746,  784,  790. 

Ifloga  798,  812. 
Impatiens  752. 
Iponioea  768. 
Iris  774,  805. 
Isatis  747,  790. 

Jiineus  777,  80(). 

Koeleria  808! 
Koelpinia  766,  799. 
Koiiiga  7!)0. 

Lappula  801. 
Lathyrus  757,  796. 
Leoiitice  746,  789. 
Leontodon  7(i6,  800. 
Lepturus  809. 
Limoniastnun  813. 
Linaria  770,  802. 
Linuin  751. 
Lipi>ia  770. 
Lithospfrniinn  SOI,  812. 


—  818 


Loliimi  783,  -SUli. 
Lotii»  7Ô4.  794.  812. 
I.yiimn  Sdl.  S 12. 
Lyrtiporsiciiiii  x*^\ . 

Malfolniin  7'.itl. 
Mal  va  7.'.(».  7.M.  7!t2. 
Marrubiuiii  770.  «02. 
Mattlii.ila  74»;,  790. 
.Mi-ilicafTo  7.").'l.  7.'>4.  71*4. 
MchiiuitH«»rn  s  10. 
M.-Iilntns  7:i4.  7!»4. 
.Melirt.sa  77<l. 
Miiiflia  snj 
Mr»riul»riaiitlK'iiimii  7'"^.  ru, 

«12. 
MoniMiiiia  7'J.'l. 
Moriiainlia  747,  790. 
MiiHi-ari  77<i,  8(Hi. 

Nn)«ttirtiii|miH  71»;    7"" 
N»'«l«"a  717. 
Nviiratin  7'.m;. 
Nicdliniia  77U,  KOI. 
Nip-lla  7  l'i.  789. 
Nilrariu  TX\,  Mil. 

•  '  iiitiin  ïilo,  7'.i». 

I  I   „  .4H.  7'.tl. 

Oiiulirvcliiii  IMi.  7 '.m;. 


Oimiiis  7.")^.  7i»:?.  s  12. 
Oiiopurdoii  7t!.'>.  7;'M. 
( >|umtia  7")8. 
Uriaya  797. 
Orohaïu-lK-  8t>2. 
Oryza  779.  7S(i. 

Paiifratiimi  774.  80."i.  8i;5. 
l'aniciiin  777.  77s,  TS.'t.  807, 

si;;. 
l*a|i:ivoi-  7  hi.  7S9. 
rarataryimi  7tis.  7(i'.>. 
rarniiyi-liia  792. 
l'r;,''ainim  7.')2.  7915. 
rriiiiiM'tiiiii  77s,  S()7. 
l'i'|iliiliiiiii  77o. 
l'lia;riial<»i>  7(10. 
I'lialaii.><  7SO,  S(l7. 
riia.sfiihis  7.'i7. 
l'Iulipaca  770,  «l.J. 
nniniix  S(»:.,  H\:\. 
l'Iira^'iiiitcK  7S0,  808. 
l'Iiynalin  7tl9. 
l'in-ÏH  H(»0. 
l'it*ta«Ma  752. 
rityiaiitliiiK  7'iH,  79(!. 
l'Iaiitap.  771.  «02.  s(K\,  H\l\. 
I'n<la\««i  «lo. 
l'nlyrarpia  7riO. 
l'(.|y.ar|Hiii7.*.0,7«4,792,«n. 
l'olyi{iiiiuin  «04. 


819 


Polypogoii  807. 
Potamogeton  773. 
Pterocephalus  760. 
Piiccinia  810. 
Puiiica  79G. 
Pyrethrura  7G2. 

Raminciilns  745. 
Raphaims  747. 
Rapistrum  747,  748. 
Reicliardia  767,  784,  800. 
Reseda  748,  791. 
Rétama  753,  793,  812. 
Rhamims  753. 
Riciniis  804. 
Robbairea  750. 
Rocmeria  789. 
Rosa  757. 
Rubus  758. 
Riimex  772,  804,  813. 
Ruppia  813. 

Salix  773,  805. 
Salsola  772,  803. 
Salvia  770,  802. 
Saiitoliiia  761. 
Savig-iiya  747,  791. 
Scabiosa  798,  812. 
Scliaiiginia  771,  803. 
Hchismiis  808,  813. 
Sflcroccplialiis  750. 


Scleropoa  808. 

Scorpmrus  754,  794. 

Scorzonera  766,  785. 

Scrophularia  812. 

Seiiecio  799,  812. 

Sida  751. 

Silène  748,  749,  791,  792,  SU. 

Sinapis  747. 

Sisyml)rium  790. 

Solauum  769,  801. 

Sonchus  767,  800. 

Sperg'ularia  749,  750,  792. 

Spheiiopus  808. 

Statice  813. 

Striatella  814. 

Stupa  780,  807. 

Suaeda  803,  813. 

Synipliytuin  768. 

Tag-etes  761. 
Tamarix  792,  811. 
Tanacetum  762. 
Teifczia  791. 
Tcucrium  771,  802. 
Thcsium  772,  804. 
Thymelaoa  804,  813. 
Tonlylium  759. 
Tragaiumi  S03,  813. 
Tribuhis  752,  79.".. 
Trifoliiim  754,  794. 
Trigoiu'llii  75;'),  794. 


820 


Triiiitimi  7.SU,  S08.  «13. 
Triticiiiu  781  —  783,  801t. 
Tiilipa  HO.".. 
Tulustoiua  810. 

rr-riiu-a  77<J,  78»;,  80.'). 
rr<>.>.|KTiiiiiiii  7(;«i. 
l'rtica  77.>. 

Vaccaria  748.  7'.M. 
Valcriaiiulla  7(;o. 
Vcrliaisruni  7.S4. 
\'i<ia  7.').'»     7.'»7,  7'.m;. 
VitiH  7'.l3. 


Vogelia  747,  7itO. 
Vulpia  808.  813. 

Wi'iii^raoïtiR'iia  s(»7. 

Xaiitliiimi  7(il.  7'.i8. 

Zea  807. 
Ziz\  pims  7".i;5. 
Z.illikdtVnii  7<;7,  siKi,  M'J. 
Zostfia  773.  s  13. 
Zoziiiiia  7'.»7. 

ZytjDpliyllmii  7."i2.  78.'»,  7;»3, 
Ml. 


821   — 


Table  des  matières. 

I.  Addenda  altéra 745 

II.  Florula  Rhinocoluraea 768 

III.  Florula  Sirbonis 811 

IV.  Index  generum    815 


TABLE  DES  MATIÈKES 


Page 

Les  premières  lignes  des  mémoires  de  Sinouliit,  restituées  d'après  l'ostracon 

27419  du  Musée  de  Bouhuj,  par  M.  G.  Masi-eko,  membre  honoraire  ...       1 

Illustration  de  la  Flore  d'Ég-j^pte,  par  MM.  P.  Ascueisson,  membre  correspon- 
dant, et  G.  SciiwErNFuuTii,  membre  résidant 25 

Un  évêque  de  Keit  an  VU''  siècle,  par  M.  E.  Amélinkat,  membre  corres- 
pondant    '2(;i 

Note  sm*  l'organisation  et  le  développement  d'une  nouvelle  espèce  d'ento- 

zoaire,  par  M.  Osman  Bkv  G^leb,  membre  résidant 42,'J 

Quelques  contes  nubiens,  par  M.  dk  Rociiemonteix,  anc'ien  membre  résidant  433 

Quelques  notes  sm'  les  (piarantaines  de  la  Mer  Rouge,  par  M.  Adkien  Hky, 

membre  correspoiulant .551 

Fragments  baehmouriques,  par  M.  U.  Hoikiant,  membre  résidant 5ii7 

Une  mosquée  du  temps  des  Fatimites  au  Caire,  notice  sur  le  Gâmi'  el  Go- 

yûshi,  par  M.  Van  Bkucuem,  membre  correspondant 605 

Sur  trois  Aliliràbs  en  bois  scnl]tté,  par  M.  IVmm,  Iîavaîssi;,  mcmVire  corres- 
pondant   ()2 1 

Le  réseau  pentagonal  et  son  ajjitlication  à  r.A('ri(|ue,  par  S.  10.  Vidai.  I'aciia, 

membre  résidant ,  G69 

Supplément  à  l'Illustration   de   la   Flore  d'lCg\i)(e,  par  MM.  P.  Ascileuson, 

membre  correspondant,  et  (i.  SciuviaNiuinii,  membre  résidant 745 


DT  Institut  égyptien,   Cairo. 

■43  Mémoires 

162 

t. 2 


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